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20 juin 2025
31E SOMMET DE LA LIGUE ARABE, MACKY A ALGER
Invité par son homologue algérien Abdelmadjid Tebboune, le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall, président en exercice de l’Union africaine (Ua), est arrivé lundi soir à Alger pour prendre part au 31e sommet de la ligue arabe prévu mardi et mercredi
Invité par son homologue algérien Abdelmadjid Tebboune, le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall, président en exercice de l’Union africaine (Ua), est arrivé lundi soir à Alger pour prendre part au 31e sommet de la ligue arabe prévu mardi et mercredi dans la capitale algérienne. Le président de la République cherchera lors de ce voyage à densifier les relations entre l’Ua et la Ligue arabe et surtout à perpétuer les partenariats féconds noués par le Sénégal dans le monde arabe.
Selon une note de la Présidence de la République, le chef de l’Etat présidera également sur place une réunion virtuelle du bureau de l’Union préparatoire à Conférence des États parties à la 27e session de la Conférence des États parties à la Convention-cadre des Nations-unies sur les changements climatiques (Cop 27) et au prochain sommet États -Unis d’Amérique-Afrique.
L’Union africaine et la Ligue arabe partagent plusieurs défis, dans un monde en profonde mutation et exposé à plusieurs menaces exacerbées notamment par les conséquences désastreuses de la pandémie à Covid et le conflit russo-ukrainien.
Par ailleurs, le président sénégalais va mettre ce rendez-vous pour consolider les partenariats féconds noués avec les pays arabes.
« Les investissements structurants du Sénégal sur la voie pour l’émergence n’ont pas laissé indifférents les décideurs de la ligue arabe », renseigne la présidence de la République.
C’est ainsi que le Sénégal a bénéficié des instruments de financement de l’organisation à travers notamment la Banque arabe pour le développement en Afrique (Badea) ou encore la Banque islamique de développement (Bid).
Celle-ci, un des partenaires financiers les plus dynamiques de l’Etat du Sénégal, a financé à hauteur de 300 millions d’Euro la première phase du Ter et est également engagée dans la phase II de ce projet qui une fois opérationnelle, couvrira, en moins de 50 minutes, le tronçon de 55 kilomètres entre le centre-ville de Dakar et l’Aéroport international Blaise Diagne.
La Banque islamique de développement participe également pour un montant cumulé de 233,595 milliards F Cfa, soit plus de 356 millions d’euros aux projets de l’Autoroute Dakar-Tivaouane-Saint Louis, la Phase 2 du Ter Diamniadio-Aibd et la construction d’un complexe commercial et résidentiel Waqf au profit des Daaras.
A cela s’ajoute la signature le 14 octobre 2022 de deux accords de financement avec le président de la Banque islamique de développement de 29 millions de dollars, d’après la même source. Le premier, d’un montant de 27 millions d’euros, porte sur le projet de création d’une unité de fabrication de vaccins grâce à l’expertise de l’institut Pasteur de Dakar.
A ce jour, un total de 160 millions de dollars a été mobilisé par l’État du Sénégal et auprès de ses partenaires, sur un objectif de 220 millions nécessaires pour réaliser le projet.
Le second accord, d’un montant de 2 millions de dollars, porte sur un projet de cartographie de la fertilité des sols au Sénégal. “Il aidera à mieux mesurer nos potentiels en matière de fertilité des sols et contribuera ainsi à renforcer notre quête de souveraineté alimentaire”, informe la Présidence.
En ce qui concerne la Banque arabe pour le développement en Afrique (Badea), on note notamment la signature le samedi 05 mars 2022, à Khartoum, de deux accords de financement pour un montant de 45 milliards de FCfa.
Ces accords sont relatifs au Programme d’Urgence des Routes de Désenclavement et au Projet de Modernisation Urbaine de quatre communes, pour un montant global de 75 millions de dollars, soit 45 milliards de FCfa. Le Programme d’Urgence des Routes de Désenclavement d’une valeur de 30 milliards FCfa, veut désenclaver les zones du projet (routes Bambey – Baba Garage – Keur Samba Kane – Toubatoul et Diattar – Halwar) ; mais aussi soutenir leur développement économique et social et renforcer la sécurité de la circulation dans ces localités. Le projet de modernisation urbaine de quatre communes (Fatick, Kaffrine, Kédougou et Oussouye) d’une valeur de 15 milliards FCfa, vise le renforcement des infrastructures et l’accès aux services sociaux de base.
LE JOURNALISTE SALIF DIALLO INHUMÉ AU CIMETIÈRE MUSULMAN DE VELINGARA
Une foule nombreuse constituée de parents, amis, collègues, entre autres, a accompagné le défunt à sa dernière demeure. La prière mortuaire s’est déroulée à la mosquée de Samba Quinzan
Le journaliste Salif Diallo, chef du service des sports de l’Agence de presse sénégalaise (APS), décédé lundi à Dakar, à l’âge de 53 ans a été inhumé ce mardi peu après 15heures au cimetière musulman de Vélingara.
Une foule nombreuse constituée de parents, amis, collègues, entre autres, a accompagné le défunt à sa dernière demeure.
La prière mortuaire s’est déroulée à la mosquée de Samba Quinzan.
Une lecture du Coran pour le repos de l’âme de notre confrère s’est déroulée mardi matin dans la maison familiale en présence d’une délégation de l’Agence de presse sénégalaise (APS).
’’Un homme sympathique’’, un journaliste ‘’rigoureux et généreux’’, ‘’un homme affable et professionnel’’, ’’un journaliste aussi rigoureux qu’intelligent’’ : les hommages ont afflué pour saluer la mémoire du chef du service des sports de l’APS.
Une pluie d’hommages lui a été rendues au Sénégal, en Afrique et à l’international, le Directeur général de l’APS saluant une figure emblématique’’ de la presse sénégalaise, ‘’un travailleur engagé’’.
’’Il avait une capacité de production incommensurable (…) Il était d’un engagement sans commune mesure’’, a dit Thierno Birahim Fall, qui n’a pas pu retenir ses larmes lors de la cérémonie de levée du corps.
Salif Diallo était ‘’un professionnel accompli, un analyste sportif respecté, maîtrisant parfaitement son sujet’’, a témoigné le ministre de la Culture, de la Communication et des Télécommunications.
La Confédération africaine de football (CAF) est ’’profondément attristée’’ par le décès du journaliste Salif Diallo.
’’Salif nous manquera et son altruisme et son dévouement au football africain nous manqueront. J’ai beaucoup de bons souvenirs de lui, y compris ma première rencontre il y a de nombreuses années à Dakar. Il était clair lors de cette première rencontre que Salif était éthique, juste et robuste’’, a déclaré le Secrétaire général de la CAF, Veron Mosengo-Omba, dans des propos rapportés par un communiqué
L’Association mauritanienne des commentateurs sportifs a présenté ses sincères condoléances à ses confrères de l’Association des journalistes sportifs sénégalais et salué la mémoire du défunt pour ‘’’son travail journalistique professionnel et respecté’’.
L’Union des journalistes sportifs du Niger (UJSN) a également présenté ses condoléances ‘’les plus attristées’’ à la famille du défunt et à l’ANPS tandis que l’Association des Journalistes Sportifs du Cameroun (AJSC), par la voix de sa présidente, Bertille Missi Bikoun, a rendu hommage à ‘’un homme affable et professionnel’’.
Pour Hervé Penaud, du quotidien français L’Equipe, Salif Diallo était ‘’un journaliste formidable’’.
’’Une si triste nouvelle. Salif Diallo nous a quittés. Un journaliste formidable qui travaillait à l’APS, Agence de presse du Sénégal. Nous avons partagé tellement de moments au cours de ces années. Salut l’ami’’, écrit-il sur twitter à l’annonce du décès de Diallo.
Patrick Juliard de foot365 Afrique, consultant pour plusieurs médias, a rendu hommage à ‘’un journaliste aussi rigoureux qu’intelligent’’.
’’Une grande tristesse ce lundi à l’annonce du décès brutal de mon confrère et ami Salif Diallo, de l’agence de presse sénégalaise. Un journaliste aussi rigoureux qu’intelligent, un homme aussi généreux que disponible. Paix à son âme’’, écrit-il sur twitter.
La présentatrice de l’émission Radio foot internationale a transmis les hommages du service des Sports de RFI à sa famille et à ses collègues de l’APS.
Salif Diallo était le chef du Service des sports de l’APS, chroniqueur à l’émission Club des sports sur la RTS et contributeur sur le site officiel de la CAF.
Diplômé du Centre d’études des sciences et techniques de l’information (CESTI, 26ème promotion 1995-1998), Diallo est décédé ce lundi à l’âge de 53 ans à l’hôpital Abass Ndao de Dakar des suites de maladie. Son enterrement est prévu ce mardi à 14h, à Vélingara, dans la région de Kolda, au sud du pays.
CES CLICHÉS QUI COLLENT AU CONTINENT AFRICAIN
Si les pires stéréotypes perdurent, c’est parce que l’Afrique, telle qu’elle est, n’est pas enseignée. La seule civilisation issue du continent et reconnue dans la plupart des ouvrages reste celle de l’Égypte ancienne !
Jeune Afrique |
Olivier Caslin |
Publication 01/11/2022
Avec son livre « Pourquoi l’Afrique est entrée dans l’Histoire (sans nous) », Sonia Le Gouriellec pousse un coup de gueule contre les préjugés qui entravent tout discours intelligent sur les 54 pays du continent. Et s’attache à les démonter un à un.
Dans son nouveau livre, Pourquoi l’Afrique est entrée dans l’Histoire (sans nous), Sonia le Gouriellec a décidé de pousser « un coup de gueule ». La chercheuse, spécialiste de l’Afrique et plus encore de sa Corne, n’en pouvait plus de ne voir que les livres de Bernard Lugan plastronner dans les rayonnages des librairies dès qu’il s’agit de traiter de l’histoire du continent. Elle ne supporte plus les approximations à répétition des médias, les préjugés caricaturaux enseignés à l’école et les déclarations paternalistes à l’emporte-pièce.
Dès le titre de son ouvrage, Sonia le Gouriellec a décidé de parodier l’énormité lâchée en 2007 par Nicolas Sarkozy, alors président de la République, lors d’un discours à Dakar entré dans l’histoire pour sa collection de poncifs affligeants hérités de l’époque coloniale. Pour l’auteure, non seulement l’Afrique est bien entrée dans l’histoire, mais elle l’a fait sans la France. Voire malgré la France, comme elle le démontre dans la dernière partie de son essai.
« Déni d’Afrique »
Avant cette conclusion, Sonia le Gouriellec énumère, chapitre après chapitre, tous ces détails qui montrent que la pensée présidentielle d’alors n’était que le legs d’un « déni d’Afrique », caractérisé depuis toujours par un refus de comprendre le continent et d’entendre ses populations. Comme si, après avoir dû renoncer à l’occupation, l’Occident se refusait encore à accorder l’égalité à l’Afrique, préférant laisser libre cours à ses préjugés.
Et c’est pour tenter de comprendre les raisons de cette vision rétrograde que Sonia le Gouriellec a écrit cet ouvrage destiné au grand-public, avec l’ambition de déconstruire un imaginaire qui cantonne trop souvent l’Afrique au rayon des mauvaises nouvelles. Sur 148 pages, elle prend un malin plaisir à pointer, un à un, les stéréotypes, pour mieux les démonter et enfin « faire un sort au rire banania », comme le demandait déjà Léopold Sédar Senghor.
Une Afrique fantasmée
Quand Sonia le Gouriellec demande à ses étudiants de Science Po de citer des références de livres consacrés au continent, ledit Senghor voisine avec Tintin au Congo ; et côté cinéma ne sont mentionnées que quelques productions hollywoodiennes comme Hôtel Rwanda ou Out of Africa. Le continent reste généralement représenté tel une vaste contrée sans frontières et sans métropoles, peuplée d’animaux sauvages vivant entre jungle et savane.
Une « authenticité » qu’il faudrait préserver à tout prix, dans une Afrique perçue dans le même temps par de nombreux étudiants comme étant en retard sur le reste du monde, plombée par des famines récurrentes et maintenue à l’écart de la globalisation par une pauvreté généralisée.
Catering, boulangerie, pâtisserie, buanderie, houskeeping, maçonnerie, peinture… voilà un ensemble de métiers dans lesquels les Sénégalais disposent de compétences certaines, mais qui leur échappent sur les différentes plateformes pétrolières et gazières
Catering, boulangerie, pâtisserie, buanderie, houskeeping, maçonnerie, peinture… voilà un ensemble de métiers dans lesquels les Sénégalais disposent de compétences certaines, mais qui leur échappent sur les différentes plateformes pétrolières et gazières. Malgré la loi sur le contenu local, les sociétés de placement préfèrent à la place des nationaux des Philippins, Malaisiens, Camerounais et autres Nigérians réputés être de bon marché.
En dépit des dispositions de la loi sur le contenu local, le partage des fruits de l’exploitation pétrogazière continue de se faire au nez et à la barbe des populations sénégalaises. Après les premières vagues de licenciement, un autre groupe a été débarqué hier au Port autonome de Dakar, bien que l’activité bat son plein dans les différentes plateformes.
Membre du collectif des Sénégalais licenciés, Adama Sall était sur les lieux pour les accueillir. Il peste : ‘’Ce qui se passe sur les plateformes est inadmissible. Les Sénégalais subissent toutes sortes de préjudice et de discrimination. Non seulement, les conventions ne sont pas respectées en ce qui concerne leur traitement salarial, mais ils pensent que nous ne méritons pas le peu qu’ils nous donnent, simplement parce que nous sommes des Africains. Voilà pourquoi ils vont chercher des Asiatiques, notamment des Philippins, des Malaisiens et d’autres nationalités pour nous remplacer. Nous sommes victimes d’une injustice dans notre propre pays. C’est honteux.’’
Pendant qu’Adama Sall et Cie sont libérés pour ‘’motif économique’’, RMO continue le travail avec d’autres travailleurs de nationalité étrangère. Le porte-parole du collectif fulmine : ‘’A la place, ils sont allés chercher des Philippins pour faire le même travail, dans les domaines de la restauration, de la pâtisserie, de la buanderie, de la plonge... Or, nous avons les mêmes compétences, sinon même beaucoup plus de compétences. Du point de vue de la compétence, ils n’ont rien à nous reprocher. Et les clients sur place peuvent en témoigner. Ils étaient agréablement surpris du travail abattu par les Sénégalais, notamment dans les domaines de la restauration et de la pâtisserie, comme dans la buanderie et la plonge. On faisait leurs plats (les plats européens) mieux que les citoyens européens qui ont été dans un premier temps recrutés comme chefs.’’
Pourquoi donc les entreprises tiennent-elles à avoir coûte que coûte de la main-d’œuvre étrangère ? En l’espèce, c’est surtout pour payer moins, pensent savoir nos interlocuteurs. ‘’Avec les Asiatiques et autres Africains, ils ne passent même pas par l’Agence nationale des affaires maritimes (Anam). Ils sont nombreux, les travailleurs sur place, à ne pas disposer de contrats en bonne et due forme. Et pour ne pas prendre de risques, ils vont chercher des Asiatiques qu’ils peuvent exploiter à souhait. Je dois signaler que les clients comme Eiffage, BP et les autres n’y sont pour rien. Ce sont surtout les sociétés de placement et d’intérim qui sont à la base de toute cette nébuleuse’’, dénonce un des licenciés.
Le Comité national de suivi du contenu local et l’Anam interpellés
De telles pratiques sont aux antipodes des dispositions de la loi sur le contenu local. Lequel prévoit, en son article 7 : ‘’Les contractants, sous-traitants, prestataires de service et fournisseurs emploient, en priorité, du personnel sénégalais lorsque celui-ci dispose des compétences requises. Les emplois non qualifiés sont proposés en priorité aux résidents des communautés locales ou de celles avoisinant les lieux où se déroulent les activités pétrolières et gazières.’’ Il résulte de la même disposition que ‘’chaque contractant, sous-traitant, prestataire de service et fournisseur précise, dans son plan de contenu local, les mesures prises pour permettre à des ressortissants sénégalais d'acquérir les qualifications et l'expertise nécessaires pour remplacer graduellement les employés non nationaux. Ce plan décrit les progrès en matière de recours à l'emploi local, ainsi que les activités en matière de création d'emplois et de renforcement des capacités’’.
D’ailleurs, un Comité national de suivi du contenu local a été mis en place pour veiller sur l’effectivité de la loi sur les différentes plateformes.
Dans tous les cas, dans le secteur, la plupart des entreprises disposant d’agrément appartiennent à des étrangers. Pourtant, les compétences ne manquent pas, notamment dans le domaine du catering et du houskeeping. ‘’C’est faux de penser que nous n’avons pas les compétences. Il y a tellement d’emplois sur les plateformes que nous pouvons exercer. Les compagnies paient très cher le service, mais ce sont les sociétés de placement qui captent tout et qui font tout pour payer des miettes aux travailleurs. Nous pensons que l’État doit prendre ses responsabilités’’, alerte Adama Sall.
Recrutés par une société nommée O2 dans un premier temps, ces travailleurs qui ont quitté de grands hôtels de la place ont été mis à la disposition d’une autre appelée RMO. ‘’Cette société nous a fait signer des contrats en bonne et due forme pour servir dans un bateau qui se trouve à Sangomar, en l’occurrence le ‘Diamond Black Rhino’. C’est le bateau qui figure dans nos contrats. Mais au lieu de nous amener là-bas, ils nous ont conduits à Saint-Louis Offshore pour travailler sur un autre bateau. Après 13 mois de travail, ils nous ont envoyé des lettres de licenciement sans préavis. Nous réclamons juste le respect des termes de nos contrats. C’est-à-dire qu’on nous redéploie sur le bateau qui figure dans nos contrats.’’
Fact-Checking
Le contenu local ne signifie pas la transformation du gaz à Saint-Louis
Enjeu fondamental de développement, le contenu local est au cœur du débat relatif aux hydrocarbures. Les politiciens ne sont pas en reste. ''Bientôt, disait Aminata Touré pour convaincre les électeurs, Saint-Louis sera la capitale du gaz au Sénégal. L’État a adopté une loi sur le contenu local. Cela signifie que le gaz qu’on va extraire, c’est vous qui allez le transformer. Donc, le département de Saint-Louis a un bel avenir devant lui’’. Il faut noter que les enjeux sont bien plus complexes et sont aux antipodes des affirmations de l’ex-lieutenant de Macky Sall.
Babacar Sy Seye et Mor Amar
Le Sénégal sera bientôt membre de l’Organisation des pays exportateurs de gaz. Ceci aura des conséquences sur le plan économique et social du pays. Mais concrètement, comment les populations locales devront-elles sentir cette émergence économique prévue en 2023 ? Que dit la loi sur le contenu local ? Les réponses sont loin d’être évidentes. Même des personnalités s’y perdent. Lors des élections législatives, pour avoir le vote des Saint-Louisiens, l’ex-lieutenant de Macky Sall, Aminata Touré, disait : ''Bientôt, Saint-Louis sera la capitale du gaz au Sénégal. L’État a adopté une loi sur le contenu local. Cela signifie que le gaz qu’on va extraire, c’est vous qui allez le transformer. Donc, le département de Saint-Louis a un bel avenir devant lui.’’’https://fb.watch/eivd7fpNV9/?fs=e&s=cl
La question qui se pose est alors de savoir si le contenu local signifie que les ressources naturelles doivent être forcément transformées par les populations des localités où se trouvent les gisements ? En l’occurrence, le gaz du champ GTA doit-il être transformé par les Saint-Louisiens ou à Saint-Louis ?
Aux termes de l’article 1er de la loi 2019-04, ‘’le contenu local dans le secteur des hydrocarbures renvoie à l'ensemble des initiatives prises en vue de promouvoir l'utilisation des biens et des services nationaux, ainsi que le développement de la participation de la main-d'œuvre, de la technologie et du capital nationaux dans toute la chaîne de valeur de l'industrie pétrolière et gazière’’.
Dans la même veine, l’article 3 a été précis, en ce qui concerne les objectifs à atteindre avec une telle disposition. ‘’La présente loi, souligne-t-il, a pour objectif de promouvoir et de développer le contenu local, c'est-à-dire : a) d'augmenter la valeur ajoutée locale et la création d'emplois locaux dans la chaîne de valeur des industries pétrolières et gazières grâce à l'utilisation de l'expertise, ainsi que des biens et services locaux ; b) de favoriser le développement d'une main-d'œuvre locale qualifiée et compétitive ; c) de développer les capacités nationales dans la chaîne de valeur de l'industrie pétrolière et gazière par l'éducation, la formation, le transfert de technologie et de savoir-faire et la recherche-développement ; d) de favoriser le renforcement de la compétitivité nationale et internationale des entreprises sénégalaises’’.
Membre du Groupe multipartite d’ITIE/Sénégal (Initiative pour la transparence dans les industries extractives), Moussa Mbaye Guèye s’est voulu on ne peut plus clair. Selon lui, dans le contenu local, il est surtout question de l’emploi de la main-d’œuvre locale, de la dimension approvisionnement local pour les entreprises sénégalaises et la participation au développement local. ‘’Quand on parle de contenu local, souligne-t-il, les gens ont tendance à se limiter à la question de l’emploi. Mais le contenu local renvoie à trois phases. Il y a la dimension approvisionnement local pour les fournisseurs de biens et de services, mais aussi la participation au développement local… Dans notre perspective, nous disons que travailler avec l’entreprise, c’est mieux que travailler dans l’entreprise. Parce que c’est plus profitable’’. Ce qui lui fait dire qu’il y a beaucoup d’insuffisances dans la déclaration de l’ancienne Première ministre.
Au-delà de ces dispositions législatives pertinentes, il faut savoir que rien ne sera donné sur un plateau d’argent aux locaux qui, au sens de la loi sur le contenu local, ne sont pas les Saint-Louisiens comme certains peuvent le penser, mais les Sénégalais, quelle que soit leur origine.
Une chose est, en effet, d’avoir la loi, avertit Moussa Mbaye Guèye, mais c’en est une autre d’avoir les compétences qui permettent de s’en prévaloir. ‘’L’État, explique l’expert, peut faire une loi. Ce qui va être problématique, c’est que les gens doivent disposer des compétences pour répondre aux offres d’emploi qu’on va leur proposer. C’est pourquoi nous estimons qu’il faut mettre en place toutes les conditions pour former un tant soit peu les populations, afin qu’elles aient les compétences nécessaires pour répondre potentiellement aux offres d’emploi. C’est aussi valable pour les entreprises qui doivent relever leurs plateaux de compétence pour répondre aux exigences de ce secteur’’.
Pallier la faiblesse des capacités techniques, technologiques et économiques des entreprises locales
Ainsi, de l’avis du représentant de la société civile au sein de l’ITIE, l’utilisation de la main-d'œuvre locale et la participation des entreprises nationales aux activités pétrolières et gazières ne peuvent être optimales que si les défis liés à la faiblesse des capacités techniques, technologiques et économiques des entreprises locales et ceux liés à la qualification professionnelle de la main-d'œuvre sont relevés. Il déclare : ‘Il faut noter que le Master Gaed (apprendre à gérer les impacts des activités extractives) a été lancé à Saint-Louis et à Nouakchott, respectivement au niveau des universités USTM et UGB. Son objectif est de former des étudiants d’Afrique francophone à la gestion des fonctions d’interface entre entreprises, États et sociétés civiles’’.
Dans tous les cas, la loi sur le contenu local offre beaucoup d’opportunités, selon le spécialiste, aussi bien au niveau des plateformes qu’au niveau de l’onshore.
Mais il faudrait que Saint-Louis se mette à niveau pour en bénéficier. Moussa Mbaye Guèye explique : ‘’Les travailleurs étrangers qui seront dans les bateaux pour exploitation des ressources ont besoin d’être sur terre à un certain moment. A Saint-Louis, par exemple, il manque d’infrastructures pouvant accueillir ces travailleurs. Actuellement, l’hôtel Onomo de Dakar est le site qui accueille les gens, lorsqu'ils auront besoin de repos. Quelque part, ce n’est pas profitable pour Saint-Louis. Parce que c’est de l’argent qui va être plus dépensé à Dakar’’, a regretté M. Guèye.
En définitive, il faut retenir que la déclaration d’Aminata Touré est vague, imprécise, avec beaucoup d’insuffisances qui peuvent induire en erreur. D’abord, la loi sur le contenu local ne vise pas spécifiquement la population de la localité abritant le gisement, mais les nationaux de manière générale. Ensuite, il faut noter qu’il y a des domaines qui sont réservés exclusivement aux Sénégalais, mais aussi d’autres domaines qui restent ouverts à la concurrence étrangère. Encore que même pour les domaines qui sont en principe réservés aux nationaux, il faudra que les compétences existent pour en tirer pleinement profit. Ce qui est loin d’être le cas pour le moment.
En 2020, informe le membre du Groupe multipartite, les services et matières achetés auprès des fournisseurs locaux ont représenté 28,91 % du volume total des achats des entreprises sélectionnées. Ils sont évalués à 715 692 333 114 F CFA, selon l’ITIE.
AUDIO
VOA AMAL NAB JOTAAY CI MBINDUM BUBAKAR BÓRIS JÓOB GINNAAW BI WEREKAAN BI JËLEE CARGALUG NEUSTADT 2022 BI. CUQAL CI LËNKAAY BII TOFTALU NGIR DÉGLU WAXTAAN WI
VOA AMAL NAB JOTAAY CI MBINDUM BUBAKAR BÓRIS JÓOB GINNAAW BI WEREKAAN BI JËLEE CARGALUG NEUSTADT 2022 BI. CUQAL CI LËNKAAY BII TOFTALU NGIR DÉGLU WAXTAAN WI
CAN 2022 (BEACH SOCCER) : SENEGAAL GÀDDOOTI NA NDAM LI
Senegaal jël na Can 2022 (beach Soccer) bi. Esipt la dóorati 6-5 ci dóoral-ma-dóor (tirs au but) yi ginnaaw bi ñu témboowee 2-2 ci biir joŋante bi. Bii nag, mooy ñeenteelu yoon muy tegle di ko jël, ak juróom-ñaareelu kubam ci mbooru kub bu Afrig (futbalu
Senegaal jël na Can 2022 (beach Soccer) bi. Esipt la dóorati 6-5 ci dóoral-ma-dóor (tirs au but) yi ginnaaw bi ñu témboowee 2-2 ci biir joŋante bi. Bii nag, mooy ñeenteelu yoon muy tegle di ko jël, ak juróom-ñaareelu kubam ci mbooru kub bu Afrig (futbalu tefes).
Gaynde Senegaal yi woneeti nañ seen bopp ci Can 2022 bi. Ci àjjuma ji, 28 oktoobar 2022, lañ doon joŋanteek Esipt gañ-jël bi ca Mosàmbig. Mu doonoon nag jàmmaarloo bu metti. Ñaari ikib yi, benn mayul sa moroom dara. Senegaal a njëkk yëngal caax yi biñ dawalee ba ci juróom-ñaareelu simili bi, ci xaaj bu njëkk bi. Ci ñaareelu xaaj bi, ikib yi dërtoo nañ wet gu nekk, waaye bii duggul.
Bi ñu demee ba ci ñetteelu xaaj bi la Esipt dugal, dugalaat ci ñetteelu simili bi, daldi jiitu. Senegaal di daw ci ginnaawam. Ñaari ikib yi nekkalaat ko ca ba ci juróom ñetteelu simili bi, Senegaal soog di dugal ñaareelu biiwam. Ñu jóge fa, benn ci ñaari ikib yi dugalaatul. Ba liñ leen yokkaloon ci simili jeex, ndam demul ndam dikkul.
Naka noonu ñaari ikib yi jàll ci dóoral-ma-dóor yi. Bi ikib bu ci nekk dugalee juróomi teg-dóor (penalty) la góolu Senegaal bi, Al Seyni Njaay, jàpp juróom-benneelu teg-dóoru saa-esipt yi. Saa-Senegaal bi, Sã Ninu Jaata daldi dóor dugal. Mu nekk 5-6, Senegaal amati ndam.
Muy niru li wolof naan ndox du bàyyi yoonam. Ndax kat, ci atum 2016 ba léegi, Saa-Senegaal yi teggiwuñ benn yoon seen i loxo ci kub bi. Ñeenti yoon yi mujje yépp ñoo ko gàddu. Rax-ci-dolli, ci atum 2022 bi, bii mooy ñetti yoon ñuy am ndam ci kow Esipt miñ door ci gañ-jël bi. Bu yàggul dara, ci weeru sàttumbar bii weesu, Saa-senegaal yi xañ nañ Esipt kub ci gañ-jëlu COSAFA bi. Ñu ñëwati Kub bu Afrig ñaari ikib yi bokk benn làng, Senegaal làpp ko (6-4) ci seen ñaareelu joŋante.
Waaye dafa mel ni du Esipt rekk la Senegaal mën. Nde, gaynde Senegaal yi dañ faf teg tànk ci Afrig gépp. Ginnaaw biñ tegalee kub bi ci ñeenti at yi mujje yi, bii mooy juróom-ñaari yoon ñu koy jël. Ñu jaare fa nekk ikib bi ëpp ndam ci kembarug afrig ci futbalu tefes gi. Léegi nag, ñu leen di xaar ci kub bu àddina si war am ci 2023 bi, ndeem bokk nañ ba noppi.
PASUG NGÀNNAAY GI : MBIR MI TEERI NA NGOMBLAAN GA
Keroog, 30 desàmbar 2021, la Njëwriñu Kéew mi ak Yokkute gu sax gi nas ag pasug ngànnaay ak kurél gii di Lavie Commercial Brokers. Waaye, bésub 11 saŋwiye 2022 la ko Abdulaay Daawda Jàllo xaatim, bi muy nekk Jëwriñu Ngurd meek Nafa gi.
Dañ doon xaarandi Ngomblaan gi wax ci mbirum pasug ngànnaay gi dox diggante Nguurug Senegaal ak kërug liggéey gii di Lavie Commercial Brokers, dépite Abbaas Faal mi bokk ci Yewwi Askan Wi sulli na ko fa. Nde, ci turu kurélug yasara gi ak balluy mbindaare yi, jébbal na Njiitu Ngomblaan gi, Aamadu Maam Jóob, ag laaj ngir ñu taxawal ag kurélu luññutu ngir leeral mbirum pas googu.
Keroog, 30 desàmbar 2021, la Njëwriñu Kéew mi ak Yokkute gu sax gi nas ag pasug ngànnaay ak kurél gii di Lavie Commercial Brokers. Waaye, bésub 11 saŋwiye 2022 la ko Abdulaay Daawda Jàllo xaatim, bi muy nekk Jëwriñu Ngurd meek Nafa gi. Loolu, nag, OCCRP (Organised Crime and Corruption Reporting Project), ag kurélug taskati-xibaar yiy luññutu ci wàllu njekkar ak nger ñoo ko siiwal ci seen dalu web, keroog 25 oktoobar 2022. Nee ñu, pas gi, àgg na ci 77i tamñareti dolaar, maanaan 45i tamñaret ci sunuy koppar. Ñoom nag, taskati-xibaar yooyu, dañu ñjort ne, pas gi dafa rax nger ak njuuj-njaaj.
Li tax xel yi teey ci pas gi dafa bari. Bi ci jiitu mooy ne, kenn yëgul, kenn tinul. Lépp, ci ag ndéeyoo la ame, diggante Nguur gi ak Lavie Commercial Brokers bi nga xam ne, Abuubakar Hima « Petit Boubé » mooy boroom. Te, kooku, nee ñu, ab saay-saay la bob, waa Niseer ak waa Niseriyaa ñoo ngi koy wër. Ndeke, toppees na ko càcc ak nger ci alal ju tollu ci téeméeri-téeméeri tamndareti dolaar.
45i tamñaret (miliyaar) ci sunuy koppar la Njëwriñu Kéew mi fey Abuubakar Hima. Te, boroomi xam-xam yi taskati-xibaar yu OCCRP laaj, dañu jàpp ne takku xaalis bi dafa ëpp ci ngànnaay yi nekk ci pas gi. Rax-ci-dolli, ñi ñu jagleel ngànnaay yooyii, sóobarey Ndox yeek Àll yi, aajowoowuñu yu ni mel. Nga teg ci ne, ci pas gi, kenn leeralul njëgul benn ngànnaay. Loolu, ci waxi taskati-xibaar yi ko siiwal, moo jur sikk-sàkka yi ci am.
Nguurug Senegaal nag, tontu woon na, weddi tuuma yi. Mu mel ni, ñi jiite réew mi, ci weddi ak teggi tuuma rekk lañu dëkk. Saa su nekk rekk, ñoo ngi leen di tudd ciy njombe ak i tóoxidóona. Moo tax, Abdul Mbay, jëwriñ ju mag ja woon, mere leen lool, ba tax ko wax ne :
« Muy soroj walla di ngànnaayi xare, Senegaal moom benn xeetu doxalin kese la xam, te mooy jëflante ak ay saay-saay yiy làqu ci ginnaawi këri liggéey yu safaanoo ak yoon yi ñu taxawal ngir rekk lu ni mel. Te naan nit ñi doxleen ! Fii lépp a leer te jaar yoon ! Yal na jeex. »
Fi mu nekk nii, dépite bii di Abbaas Faal jébbal na Njiitu Ngomblaan gi, Aamadu Maam Jóob, ag laaj ngir ñu taxawal ag kurélu luññutu ngir leeral mbirum pas googu. Moom, ak ñu bare ci àddina si, dañu njort ne njuuj-njaaj dafa am ci pas gii nga xam ne, ñaari jëwriñ ya woon, Abdu Kariim Fofana (jëwriñu kéew mi ak yokkute gu sax gi) ak Abdulaay Daawda Jàllo (jëwriñu Ngurd meek Nafa gi) ñoo kootoo ak benn Saa-Israayel, xaritu Njiitu réew mi, Maki Sàll. Njiitu réew mi nag, bim faloo ba tey, xeetu njuuj-njaaj u nekk jiiñees na ko ko, moom ak i àndandoom. Te, ay weer yu néew kese ñoo ko dese ci boppu réew mi. Xanaa rafetal jot na ? Waaye, bu naree ñaaw, day ñaaw rekk, di gën a ñaaw.
LES JCC, UN RENDEZ-VOUS POUR CEUX QUI S’IMPOSENT UN CONTENU ENGAGÉ DANS L’UNIVERSEL
Les Journées cinématographiques de Carthage (JCC) dont la 33e édition a démarré samedi à Tunis sont un rendez-vous pour les réalisateurs dont l’écriture et le contenu sont engagés dans des valeurs universelles
Tunis (Tunisie), 30 oct (APS) - Les Journées cinématographiques de Carthage (JCC) dont la 33e édition a démarré samedi à Tunis sont un rendez-vous pour les réalisateurs dont l’écriture et le contenu sont engagés dans des valeurs universelles, a déclaré, samedi, la directrice générale de ce festival, Sonia Chamkhi.
"Les JCC sont un rendez-vous pour ceux qui cherchent et œuvrent dans l’exception, qui s’imposent une écriture et un contenu engagés dans les valeurs universelles, humaines", a-t-elle dit lors de son allocution prononcée devant un parterre de personnalités du cinéma.
Selon Sonia Chamkhi, l’édition 2022 des JCC vise davantage de parité, les "choix d’implication sociale et citoyenne’’ de ce festival ne pouvant se faire "sans l’apport des cinéastes femmes, du Nord et du Sud".
Le programme de cette édition prévoit "deux rendez-vous inédits" destinés à réhabiliter "les pionnières" et faire découvrir "les dignes héritières" du cinéma africain.
En attendant le public a pu découvrir "Fatema, la sultane inoubliable" du réalisateur marocain Mohammed Abderahmane Tazi, président du jury de la compétition officielle long métrage fiction de cette édition 2022 des JCC, lancées en 1966.
Ce film a été projeté en ouverture de la 33e édition du plus ancien festival du continent africain, dont le menu comporte plusieurs films venant du monde arabe et de l’Afrique.
7 films sénégalais en lice
Au total, 44 films, dont 7 sénégalais sont en compétition lors de cette édition des JCC qui va coïncider avec la première africaine du film "Xalé, les blessures de l’enfance" de Moussa Sène Absa.
Moussa Touré est également de la partie avec "20 ans après", un documentaire consacré à un ancien enfant soldat en République démocratique du Congo. De même qu’Alain Gomis et son film "Rewind & Play", consacré au chanteur noir américain Thélonious Monk.
Les jeunes réalisateurs sénégalais ne sont pas en reste avec Thierno Seydou Nourou Sy, dont le court métrage documentaire intitulé "La musique est mon refuge", dresse le portrait d’une femme alliant sa passion pour la musique et sa vie d’épouse et de mère.
La réalisatrice Ramata Toulaye, auteure d’un court métrage fiction intitulé "Astel", concourt dans la session ’’Ciné-Promesse’’ avec Rokhaya Baldé et son film "A la recherche d’Aline".
Le dernier réalisateur sénégalais en lice est Christophe Rolin, avec son film "Le voyage de Talia", qui concourt pour le compte de la Semaine de la critique, nouvelle session des JCC.
La délégation sénégalaise est conduite par le directeur de la cinématographie, Germain Coly.
Le programme de cette édition est certes riche de films de pays habitués à participer aux JCC, tels que la Palestine, la Syrie, l’Irak, le Liban, le Sénégal ou le Burkina Faso.
Mais le festival met aussi en exergue des pays situés dans la partie méridionale de l’Afrique que sont la Tanzanie, le Mozambique, l’Ile Maurice, Angola, etc.
Les organisateurs ont par ailleurs prévu un focus sur le cinéma de l’Arabie Saoudite, pays invité d’honneur de cette édition, en plus d’une fenêtre sur le cinéaste italien Fellini et les cinémas espagnol et palestinien.
LUTTE CONTRE LES STUPEFIANTS, LE POINT DES CUEILLETTES
C’est une lutte farouche que la Douane oppose actuellement aux trafiquants de drogue. Le stock de stupéfiants saisi, ces dernières années, est tout simplement impressionnant.
C’est une lutte farouche que la Douane oppose actuellement aux trafiquants de drogue. Le stock de stupéfiants saisi, ces dernières années, est tout simplement impressionnant.
En effet, de 2019 à 2022, la Douane sénégalaise a mis la main sur 60 000 kilogrammes de drogue. La contrevaleur de ce stock de stupéfiants est estimé à 250 milliards FCFA et représente 87% des saisies globales effectuées par l’ensemble des forces de défense et de sécurité, renseigne L’Observateur.
Les Douanes ont réussi à neutraliser les trafiquants grâce à leurs nouveaux outils de travail dénommé Programme de modernisation de l’administration douanière (Promad). Un programme qui a permis à l’administration douanière de doter de moyens de contrôle ultra sophistiqués l’ensemble des unités de contrôle, à savoir des machines de contrôles non intrusifs et des kits de détection de drogues.
«Ce réarmement des troupes et les notes des autorités rappelant sans cesse les agents à redoubler d’effort et à prendre en compte l’insécurité dans la sous-région sont à la base de cette nouvelle dynamique de résultats qu’on note dans la lutte contre la fraude en tous genres, et contre les trafics illicites de stupéfiants et de médicaments, en particulier», confient des sources à L’Obs.