Les directives de Macky Sall aux femmes de l’Apr
Le Président de la République est sur beaucoup de fronts. Autant il travaille pour le pays, autant il remobilise ses troupes. Samedi dernier, il a reçu le mouvement national des femmes de son parti avec une nouvelle lettre de missions. Devant cette forte délégation des femmes de l’Alliance pour la République (Apr) conduite par l’ancienne ministre Ndèye Saly Diop Dieng ; Macky Sall s’est voulu clair. Le Président l’Apr les a écoutées religieusement de 16h à 22h. Il a été question de l’inaccessibilité des ministres, de l’absence de réaction de certains d’entre eux, de doléances , mais aussi de remobilisation de l’Apr. Par exemple, une oratrice a indiqué que si les responsables réclament encore des moulins et marmites au Président, c’est parce que les ministres ne jouent pas leurs rôles. À propos de redynamisation du parti présidentiel, le président a demandé aux ministres d’être accessible et d’aller au travail. Il a renseigné que le mot d’ordre est la mobilisation, la vente des cartes et la mise en place de comités. Désormais pour installer un comité, un responsable n’a besoin que de 50 personnes contre 100 par le passé. Macky Sall leur a demandé de se tenir prêtes d’autant qu’il nommera des commissaires politiques au mois de novembre en vue du placement des cartes.
Nemekou tour ensanglanté de Sonko à Tchiky
Dans la commune de Diass, le «Nemekou tour» a été perturbé pendant un quart d'heure par une dizaine de jeunes apéristes proches de la responsable locale, Fatou Ndione qui fait partie des affidés de Me Omar Youm. La délégation du leader de Pastef qui s'est rendue dans la localité a été interceptée par ces jeunes qui scandaient le nom de «Adji Sarr et Sonko violeur ». L'un des membres de Pastef de la localité a tenté de calmer l'un des plus virulents mais ce dernier se sentait trop excité. Finalement, le jeune apériste et le pastefien vont échanger des propos aigredoux. C’est ainsi que le jeune du parti au pouvoir a incité ses camarades à caillasser les voitures du cortège. Après les premiers jets de pierres, la sécurité d’Ousmane Sonko a violemment riposté tabassant le jeune qui était en tête des jeunes apéristes. D'après nos informations, il s'agit du jeune frère de Fatou Ndione qui est un proche du coordinateur départemental de l'APR à Mbour. Blessé à la tête, il a été évacué alors que ses autres camarades avaient pris la fuite pour sauver leur peau.
Nemekou tour ensanglanté de Sonko à Tchiky (bis)
Restons avec l’attaque du cortège d’Ousmane Sonko pour dire que très en verve, Fatou Ndione a tenté d'envenimer la situation. Dans un message WhatsApp, la responsable a appelé les populations à sortir. «Les leaders qui sont dans le groupe, réagissez s'il vous plaît ! Les militants de Sonko sont en train de pourchasser les populations et de les tabasser ! Ils ont battu mon frère et il est entre la vie et la mort, j'ai tenté de joindre Omar Youm, mais il n'a pas réagi ! Je demande de partager le message parce qu'ici à Tchiky, les gardes du corps d’Ousmane Sonko tabassent la population et tuent les gens parce que tout simplement on lui a dit Adji Sarr !» a-t-elle écrit. Pour sa part, le porte-parole de Pastef, Me Tall, dénonce une embuscade montée par ces jeunes du parti présidentiel qui étaient en mission commandée. Après cet incident qui n'a duré que quelques minutes, Ousmane Sonko a continué ses visites dans la localité où les villageois sont sortis pour l'accueillir.
Le GMI consigné en vue de l’audition de Sonko
Ne quittons pas le leader de Pastef qui occupe encore le devant de la scène politico-médiatique pour dire que son audition par le doyen des juges d’instruction dans l’affaire Adji Sarr ne va pas tarder. En perspective, les autorités ont mobilisé toutes les forces de défense et de sécurité, aussi bien la police, la gendarmerie que l’armée. D’ailleurs, un message radio de la police adressé aux commandants d'unité circule dans les réseaux sociaux. Dans le texte, il est écrit qu’en prévision de l'audition prochaine de O. S. (Ousmane Sonko), tout le personnel du groupe opérationnel de Dakar est consigné dans les cantonnements pour compter du mercredi 02 novembre 2022 jusqu'à nouvel ordre. Ainsi, les commandants d'unité sont invités à contrôler la présence effective du personnel sous ses ordres et de respecter strictement les heures de mise en place qui seront définies dans les notes de service établies durant la consigne.
Gratuité des tests de la covid-19 à l’AIBD
Dr Marie Khemess Ngom Ndiaye indique dans un communiqué que le Sénégal fait face depuis près de trois ans à la pandémie covid-19 qui évolue présentement par une tendance baissière relative et des cas importés par endroits. Par contre, la situation n'est pas encore sous contrôle total au niveau mondial, avec des zones de recrudescence dans certains continents, ajoute la même source. En conséquence, informe Mme Ndiaye, la surveillance épidémiologique reste renforcée au niveau national avec de nouvelles mesures de contrôle sanitaire aux frontières. Ainsi pour les voyageurs à destination du Sénégal, il est demandé la présentation d'un certificat électronique de vaccination avec QR code attestant la vaccination complète du passager contre la Covid-19. Cependant,tout passager ne disposant pas du certificat électronique de vaccination sera soumis obligatoirement au test de diagnostic rapide de la Covid19 dès son arrivée au point d'entrée frontalier. Elle précise quand même que le test est gratuit. Les enfants de douze ans et moins ne sont pas soumis à ces mesures. Quant aux voyageurs sortant du Sénégal, ils sont invités à se conformer aux mesures sanitaires réglementaires du pays de destination.
Soham Wardini en tournée avec Khalifa Sall
Que ceux qui croyaient à un divorce entre Khalifa Sall et Soham Wardini déchantent ! Malgré sa candidature aux élections locales sous la bannière de Bunti Bi, l’ancienne mairesse de Dakar continue de cheminer en politique avec le leader de Taxawu Sénégal. Elle a participé samedi à la réunion des militants de Taxawu Sénégal en France sous la présidence de Khalifa Ababacar Sall en tournée dans la diaspora. Selon Soham Wardini, les échanges ont porté sur la candidature de Khalifa Ababacar Sall à l’élection présidentielle de 2024. A l’en croire, c’était un moment de retrouvailles, mais surtout de convivialité entre militants et sympathisants. En route pour 2024 avec Khalifa Sall, écrit-elle.
Déthié Fall en tournée au Maghreb et en Europe
Les leaders politiques ont entamé la course pour la Présidentielle. A l’instar de Khalifa Sall, le leader du PRP est également en tournée en Europe. Après un crochet à Fès pour effectuer sa ziarra auprès de Seydina Cheikh Ahmed Tidjane Cherif (RTA), Déthié Fall a rencontré des compatriotes dans leurs lieux de résidence pour échanger avec eux. D’après une note reçue à «L’As », le chargé des élections de Yewwi Askan wi (Yaw) a profité de son séjour au Maroc pour rencontrer quelques chefs d’entreprises marocaines pour discuter sur quelques modèles économiques de développement avant de faire cap sur l’Italie, plus précisément à Bergamo.
Saisie de 300 kg de cocaïne de 24 milliards
Le Sénégal est en passe de devenir une plaque tournante de la drogue tellement les prises des forces de défense et de sécurité sont importantes et nombreuses. Les douaniers ont battu le record avec la saisie de 300 kg de cocaïne, une contre-valeur de 24 milliards de francs CFA. Les gabelous de Kidira ont découvert la drogue cachée dans le double fond d'un camion en provenance du Mali. C’est la deuxième grosse prise de drogue par les services de la Douane sénégalaise après celle du Port autonome de Dakar. Les occupants du camion sont appréhendés. Une enquête est ouverte.
Keur Massar : Le fils d’une député cité dans une affaire de viol
Une rocambolesque histoire de viol suivi de coups et de blessures volontaires pollue l'atmosphère politique à Keur Massar. C'est le fils d'une député de cette nouvelle législature qui est cité dans l'affaire. On l’accuse d’avoir usé d'une arme blanche pour parvenir à ses fins. Nos sources renseignent d'ailleurs que le garçon du nom de A. D. aurait été déféré au parquet par la gendarmerie de Keur Massar. Nous y reviendrons en détail.
Un gendarme se suicide à Tivaouane Peul
Un gendarme a abrégé sa vie vendredi dernier. Selon nos sources, les faits se sont produits chez son grand frère habitant Tivaouane Peul. Pour le moment, les causes de ce drame restent indéterminées. Mais d'aucuns disent que le pandore était malade. D’ailleurs, il a été récemment interné à l’hôpital. La dépouille du pandore a été acheminée dans une structure sanitaire de la place pour les besoins de l'autopsie, suite à une réquisition de la gendarmerie de Tivaouane Peul en charge de l'enquête
Lancement du registre du cancer
Le Sénégal va lancer aujourd’hui le registre du cancer. Selon le ministère de la Santé et de l’Action sociale, il s’agit d’un moyen de collecte, de stockage et d’interprétation des données relatives aux malades atteints de cancer. C’est une institution médico-administrative qui a pour mission de répertorier tous les cas de cancer survenant sur un territoire défini et d’assurer l’exploitation à des fins statistiques et épidémiologiques du fichier ainsi constitué, ajoute le ministère dans une note. La cérémonie de lancement sera couplée à la clôture de la campagne « octobre rose 2022».
La F2S décrète 72h de grève à compter de mercredi
La F2S a évalué, samedi passé, son dernier plan d'action, apprécié la réaction du gouvernement et dégagé des perspectives de lutte. Très satisfait de l'engagement et de la détermination des blouses blanches, le bureau de la F2S dénonce par contre les ponctions de salaires sur aucune base administrative ou juridique. Même si le ministère de la Santé prend tout le salaire, prévient Cheikh Seck, ils poursuivront le mouvement d’humeur jusqu’à satisfaction de la plateforme revendicative. D’ailleurs, ils vont durcir le ton. En réponse au gouvernement, la F2S décrète une grève de 72h à compter de ce mercredi 02 novembre. Ils maintiennent la rétention d'informations, la marche nationale prévue pour le vendredi 11 novembre, la rencontre avec la coalition des centrales syndicales ce mercredi 02 novembre.
5 500 arbres plantés à Thiénaba
Les activités de reboisement ne sont pas saisonnières, mais quotidiennes, à l’Agence sénégalaise de la reforestation et de la grande muraille verte. La preuve en est donnée ce weekend avec la plantation de 5 500 arbres à Thiénaba. D’ailleurs, la délégation conduite par le Directeur général de l'agence a été reçue par le Khalife général de Thiénaba, qui a instruit tous les talibés à s’impliquer dans l’entretien des arbres plantés avec un taux de réussite recherché de 100%. Selon lui, il s’agit pour l’agence de faire un lien étroit entre la population et l’arbre, à travers la plantation et la formation d'éco citoyens. Pour le guide religieux, l’utilité de l’arbre ne fait plus l’ombre d’aucun doute et il est scientifiquement établi qu’un hectare de citronniers à Thiénaba peut rapporter 75 millions de Fcfa au bout de 10 ans. Et au-delà des 5 500 arbres, 5 000 autres arbres fruitiers seront distribués dans les 38 villages qui composent la commune de Thiénaba. Donc avec cette opération de reboisement, il s’agit d’améliorer les conditions de vie des populations à travers l’accroissement de leurs revenus, mais aussi le taux de reforestation et la séquestration d’une bonne quantité de carbone et de CO2.
TEUNGEUTH FC ENCHAINE ET CONFORTE SA PREMIÈRE PLACE
Premier au classement avec six points, Teungeuth FC a un peu plus confirmé sa bonne dynamique en remportant hier, dimanche 30 octobre, le duel au sommet qui l’opposait au stade Ngalandou Diouf, à Génération Foot (4 points) pour le compte de la 3e journée
En remportant le derby rufisquois qui l’a opposé au stade Ngalandou Diouf, à Génération Foot, l’équipe de Teungueth FC a fini d’annoncer la couleur pour ce présent championnat de Ligue 1 qui a clôturé hier, dimanche 30 octobre, sa troisième journée. Avec une troisième victoire d’affilée, les Rufisquois confortent leur première place devant le Casa Sports et l’As Pikine. La Linguère de Saint Louis qui a réussi le carton devant le Dakar Sacré cœur (5-0) et le Jaraaf, ont également relancé leur saison avec un premier succès engrangé à domicile.
Premier au classement avec six points, Teungeuth FC a un peu plus confirmé sa bonne dynamique en remportant hier, dimanche 30 octobre, le duel au sommet qui l’opposait au stade Ngalandou Diouf, à Génération Foot (4 points) pour le compte de la 3e journée de Ligue 1. Avec ce troisième succès, les Rufisquois (9 points) s’emparent de la tête du classement. De retour dans son antre du stade Aline Sitoé, le Casa Sports a assuré les trois points face à l’Us Gorée qu’il a dominé sur la plus petite des marques (1-0).
L’As Pikine qui a enchaîné au stade Alassane Djigo par une deuxième victoire (1-0) contre Diambars (11e, 3 points), complète le podium de cette 3ème journée avec 6 points au compteur. Les Pikinois sont talonnés par le Stade de Mbour (4e ; 5 points). Des promus mbourois qui doivent bien nourrir quelques regrets après le match nul (1- 1) au stade Caroline Faye et arraché à la fin du match par l’As Douanes (7e, 4 points).
La Linguère occupe la 5e place (4 points) après son premier succès décroché devant son public. Les «Samba Linguère» ont réalisé le carton dans la journée, en étrillant le Dakar Sacré-Cœur (9e ; 4 points) sur la marque de 5-0.
De son côté, le Jaraaf qui accueillait les Thiéssois du CNEPS, a réussi à lancer sa saison de la meilleure manière en enregistrant son premier succès au stade Iba Mar Diop (1-0). «Les Vert et Blanc» pointent à la 8e place (4 points). Ils sont à une longueur des « Huiliers» de la Sonacos (10e, 3 points) à égalité de points avec Diambars (11e, 3 points).
L’Us Gorée, reste en position de relégable avec un seul point au compteur. CNEPS excellence ferme la marche avec zéro point au compteur (0 point).
LES LIONS SORTENT LES ETALONS ET RETROUVENT LES AIGLES DU MALI AUX ÉLIMINATOIRES DE LA CAN U23
L’équipe Nationale olympique du Sénégal de football a battu samedi au Stade Abdoulaye Wade de Diamniadio son homologue du Burkina Faso pour le compte du deuxième tour de la manche retour
Le Sénégal a franchi une étape importante vers la qualification à la CAN U23 en remportant ce samedi 28 octobre au stade Abdoulaye Wade, la confrontation qui l’oppose au Burkina Faso pour le compte de la manche retour des éliminatoires de la CAN. Après ce deuxième match nul (0-0), concédé à l’issue des deux manches, les Lions U23 ont attendu la séance des tirs aux buts pour s’imposer (5-3) et décrocher la qualification pour le dernier tour qualificatif à la prochaine CAN U-23 au Maroc. Une compétition qualificative aux Jeux olympiques “Paris” 2024.
L’équipe Nationale olympique du Sénégal de football a battu samedi au Stade Abdoulaye Wade de Diamniadio son homologue du Burkina Faso pour le compte du deuxième tour de la manche retour des éliminatoires de la CAN 2023. Comme à l’aller à Cotonou au Bénin, les deux équipes ont fini par un match nul (0-0) au bout du temps réglementaire. Dés l’entame, les Etalons se sont montrés dominateurs en affichant une meilleure maitrise dans l’entrejeu. Malgré, les quelques excursions menées par Ousseynou Niang, l’équipe du Sénégal subit le jeu. Elle ne devra son salut que devant un grand manque d’efficacité dont feront montre les Etalons durant la rencontre. Après cette première période, les poulains de Demba Mbaye reviennent sur la pelouse avec de meilleurs arguments au milieu de terrain et plus présent dans l’animation. Sans pour autant marquer ce but tant attendu et qui aura fait le bonheur du public sénégalais. Comme à l’aller, les deux équipes se quittent au bout du temps réglementaire sur un score nul et vierge (0-0). Dans l’épreuve fatidique des tirs au but, le défenseur des Etalons, Nagoro Brahima Dao, sera le seul joueur à voir son tir arrêté par le gardien du Sénégal, Mamour Ndiaye. Au finish, les Lions olympiques s’imposent sur la marque (5 tab 3) et valident leur billet pour le tour suivant. Pour le troisième et dernier tour des éliminatoires de la CAN 23 ans, le Sénégal va affronter le Mali dans une double confrontation prévue au mois de mars 2023. Le vainqueur, se qualifie à la CAN de la catégorie qui va se jouer au Maroc. Une compétition qui sera qualificative au tournoi de football des Jeux Olympiques Paris 2024.
REACTIONS
DEMBA MBAYE, SELECTION DE L’EQUIPE OLYMPIQUE DU SENEGAL : «je suis très déçu et je vais faire un mise au point avec mes joueurs»
«C’est une qualification hasardeuse. Sur l’ensemble des deux matchs, à aucun moment nous n’avons été clairement au-dessus de l’adversaire. Les deux équipes ont manqué d’efficacité. Elles se sont procurées plusieurs occasions mais les attaquants ont manqué d’efficacité et les gardiens ont été décisifs. Dans un match international, on doit hisser son niveau d’engagement et de détermination. Ce qui n’a pas été le cas aujourd’hui et en ce sens, je suis très déçu de ce qu’on a produit dans ce match que je regrette. Je vais faire une mise au point très claire avec mes joueurs. Je vous assure que vous verrez un autre visage de mon équipe face au Mali ».
BRAMA TRAORÉ SELECTIONNEUR DU BURKINA FASO : «c’est une question de chance et nous n’en avons pas eue»
«Nous étions venus à Dakar pour gagner et on devait plier le match dès la première mi-temps. Malheureusement, nos attaquants étaient maladroits. L’épreuve des tirs au but, c’est une question de chance et nous n’en avons pas eu aujourd’hui (samedi, Ndlr). Le Sénégal avait une bonne équipe qui a été plus chanceuse. Nous avons eu beaucoup d’occasions comme lors du match aller. Nous avons joué avec beaucoup d’engagement et de détermination».
«FACE AUX DEFIS, IL FAUT AUJOURD’HUI REINVENTER L’EDUCATION»
L’école sénégalaise est appelée à se réinventer pour faire face aux grands défis de notre temps et atteindre la performance du système tant recherché par tous les acteurs. C’est là la conviction de Silèye Gorbal Sy
L’école sénégalaise est appelée à se réinventer pour faire face aux grands défis de notre temps et atteindre la performance du système tant recherché par tous les acteurs. C’est là la conviction de Silèye Gorbal Sy, le Président de la Coalition nationale Education pour tous. Dans cet entretien, l’expert en éducation et développement local et coordinateur de la Coalition francophone pour l’alphabétisation passe aussi en revue les contours de l’année scolaire 2022-2023. Non sans manquer de faire part du vibrant appel de la CNEPT aux différents acteurs du système éducatif pour des enseignements-apprentissages dans un cadre apaisé et résilient.
Comment appréciez-vous le démarrage de l’année scolaire après plus de deux semaines d’apprentissage ?
Malgré les contraintes majeures liées à la saison des pluies et autres, l’école a pu ouvrir ses portes et nous sommes à quelques jours d’apprentissages. Il faut toutefois noter que même si les cours ont pu démarrer sur la quasi-totalité des établissements scolaires du pays, les déroulements sont à des degrés divers en fonction des localités. Beaucoup d’écoles n’ont pas fonctionné normalement parce que les élèves n’étaient pas au rendez-vous car leurs parents n’avaient pas réglé les frais d’inscription. Il y a des zones où c’est le manque d’enseignants qui ne favorise le bon démarrage et ailleurs aussi, ce sont Seulement, ce qui est regrettable pour notre pays, c’est que l’éducation étant une compétence transférée à la base, beaucoup de collectivités territoriales aussi bien des communes que des Conseils départementaux ne font pas de l’éducation leurs priorités. Ils focalisent leurs actions dans les écoles à des distributions de fournitures en lieu et place de constructions et d’équipements de salles de classes qui sont indispensables pour une éducation inclusive de qualité pour tous.
Quels sont, selon vous, les grands défis de l’année scolaire 2022-2023 ?
Face aux défis planétaires comme le changement climatique, la montée en puissance des technologies numériques, il faut aujourd’hui réinventer l’éducation, « l’arme la plus puis les salles de classes qui sont inexistantes ou non fonctionnelles. L’Etat de certaines écoles qui sont occupées par des eaux et herbes est loin de favoriser une éducation inclusive de qualité pour tous. Nous pensons qu’il y a nécessité que l’éducation soit dispensée dans un environnement sain, accueillant et exempt de toute insécurité et pour ce faire, il faut la conjugaison et la synergie de tous les efforts des différents acteurs du secteur comme les autorités éducatives, les enseignants, les parents d’élèves, les collectivités territoriales et la société civile active en éducation. Toute personne a droit à l’éducation et l’article 26 de la déclaration des droits souligne combien l’éducation est un droit à la fois fondamental et universel. Sante pour changer le monde», selon les mots de Nelson Mandela. Les défis sont en effet nombreux pour cette année scolaire 2022 -2023. Le démarrage de cette année scolaire 2022-2023 coïncide avec la nomination d’un nouveau ministre de l’Education nationale qui a déjà rencontré les acteurs du secteur .Nous souhaitons qu’il maintienne cette démarche participative et inclusive qui est indispensable dans la définition et la mise en œuvre des politiques éducatives. Le renforcement des dynamiques est plus qu’indispensable pour une année scolaire sans perturbations car la nouvelle vision de l’éducation doit être en faveur d’un agenda holistique et mobilisateur qui ne laisse personne en rade La société civile active en éducation doit être impliquée à tous les stades depuis la planification jusqu’au suivi évaluation car elle peut encourager la mobilisation sociale et encourager le public en permettant aux citoyens de mettre leurs voix au stade de l’élaboration des politiques. Les défis, c’est aussi le recrutement des enseignants de manière adéquate, qu’ils reçoivent une formation et des qualifications professionnelles adéquates.
Peut-on cependant atteindre la performance dans le système quand on traine des boulets comme le déficit d’enseignants, les abris provisoires, les effectifs pléthoriques dans les salles de classe ?
Les assises de l’Education ont défini l’école de la réussite comme une plateforme qui met en cohérence plusieurs conditions et offres diversifiées permettant de donner à chaque élève les moyens de s’orienter vers une formation adaptée à son profil et offrant les meilleures perspectives de réussite. Les recherches les plus récentes montrent qu’une bonne implication des commusituation de handicap afin que nul ne soit laissé pour compte. Il faut aussi concevoir des approches innovantes et complémentaires qui permettent de faire progresser le respect du droit à l’éducation, notamment pour les groupes marginalisés. Beaucoup de parents d’élèves ont eu à déplorer encore la cherté des frais scolaires.
Pensez-vous comme certains acteurs qu’un tel fait tend à consacrer de plus en plus la déperdition scolaire, voire la privatisation progressive de l’école publique ?
Nous dénonçons vivement et avec fermeté la cherté des frais scolaires dans l’école publique. Des parents d’élèves éprouvent des difficultés réelles pour assurer les frais de scolarité de leurs enfants en début d’année. Ce qui favorise un taux d’abandon scolaire assez élevé surtout au niveau des filles car une élève fille coûte plus cher aux parents que l’élève garçon en termes d’habillement et autres frais comme la coiffure. En début d’année, nous avons fait le tour de certains établissements scolaires pour voir l’effectivité du démarrage des cours dans les écoles publiques mais il nous a été permis de constater que nautés est facteur de performances des écoles. Notre système éducatif est marqué ces derniers temps par une série de réformes dont le bien-fondé réside essentiellement dans le souci de le rendre plus performant en l’ancrant davantage dans les réalités nationales et internationales. Il est clair que le déficit d’enseignants, les abris provisoires et les effectifs pléthoriques impactent négativement sur la qualité des enseignements-apprentissages et du coup sur la performance. Le facteur le plus déterminant pour la performance est cependant l’enseignant.
Quid de la question de l’accès, surtout pour les couches défavorisées ?
Le Sénégal s’est engagé à l’atteinte de l’ODD4, c’est-à-dire « assurer l’accès de tous à une éducation inclusive de qualité, sur un pied d’égalité et promouvoir les possibilités d’apprentissages tout au long de la vie » et à cet effet, nous ne devrions ménager aucun effort pour lutter contre toutes les formes d’exclusion et de marginalisation ainsi que contre les disparités et les inégalités en matière d’accès. Il faut aussi axer nos efforts sur les défavorisés en particulier les personnes en les enseignants étaient présents à l’unanimité mais par contre beaucoup d’élèves n’étaient pas au rendez-vous car des parents avaient de la peine à s’acquitter de leurs droits d’inscriptions. Les frais scolaires ne se limitent pas aux inscriptions mais aussi les fournitures, l’habillement et la coiffure pour les filles. Nous avons aussi constaté que beaucoup de chefs d’Etablissement n’ont pas respecté la circulaire N°44-65 du 15 septembre 2010 qui fixe les droits d’inscriptions entre 3000 et 15000 F, tous frais compris Blouse et autres. Dans le cadre des concertations engagées par le Gouvernement du Sénégal contre la cherté de la vie, notre Coalition (CNEPT-ndlr) a été associée à la rencontre initiée par le ministre de l’Education et nous avons donné nos propositions pour une réduction des frais scolaires aussi bien pour le privé que pour le public car l’éducation pour tous, c’est aussi bien l’éducation publique que privée en passant par la formation professionnelle et l’alphabétisation .
-Peut-on, selon vous, vivre une année scolaire 2022- 2023 sans perturbation majeure du climat social ?
Cette année doit être une année de consolidation des acquis de l’année précédente en termes de pacification de l’espace scolaire avec le respect strict des accords signés entre le gouvernement et les syndicats d’enseignants mais aussi le fonctionnement du comité de suivi des accords dont nous sommes membres. Comme les problèmes de l’éducation touchent différents ministères comme ceux de l’Education Nationale, de la Formation Professionnelle, des Finances et du Budget, du Travail, de la Fonction Publique, du Sport, de l’Urbanisme et de l’Habitat, de la Femme et de la Famille, nous osons espérer que le Premier Ministre qui coordonne l’action gouvernementale convoquera de façon régulière des réunions de monitoring en impliquant toutes les parties prenantes du Comité de suivi. Ce qui contribuera sans nul doute et de façon significative à une année scolaire apaisée. Les signaux forts comme la volonté affichée aussi du Chef de l’Etat pour un espace scolaire apaisé en inscrivant la question dans différents Conseils des ministres et l’engagement sans faille des enseignants pour rétablir la qualité dans notre système éducatif rassurent plus d’un acteur quant à une année scolaire 2022-2023 sans soubresauts.
La Cnept s’est beaucoup investie dans l’intermédiation entre Etat et syndicats d’enseignants. Quel appel lancez-vous aux acteurs pour un système scolaire performant et résilient ?
Effectivement, la Cnept a toujours eu à déplorer les multiples soubresauts qui gangrènent profondément la qualité des apprentissages et qui annihilent ainsi les importants investissements de l’Etat et des Partenaires. Pour ce faire, l’implication de la Cnept pour jouer le rôle de médiation et de facilitation entre le Gouvernement et les Syndicats d’enseignants ne date pas d’aujourd’hui. Nous avons eu à organiser des foras nationaux sur la prévention et la gestion des crises scolaires en mettant autour de la table les principaux acteurs : gouvernements, syndicats d’enseignants, élèves, parents d’élèves et autres de l’école et les conclusions et les recommandations de ces dites rencontres ont été transmises à qui de droit. Nous sommes convaincus sans un espace scolaire apaisé, il est difficile voire impossible d’atteindre le quantum horaire. Nous sommes aussi actifs dans le Comité Dialogue Social Secteur de l’Education. A cet effet, nous saluons à sa juste mesure les efforts considérables du Gouvernement qui a augmenté de façon sensible les salaires des enseignants et du coup a valorisé leur statut et aux enseignants pour leur engagement citoyen et leur détermination sans faille à servir leur pays qui a abouti aux bons résultats de l’année dernière constatés au niveau de tous les ordres d’enseignements. Fidèle donc à ses missions de veille et d’alerte, la Cnept lance un appel au Gouvernement pour le maintien des acquis, de ne pas rompre le fil du dialogue en convoquant de façon régulière les réunions de monitoring sous la supervision de Monsieur le Premier Ministre. Nous demandons également aux enseignants de faire preuve d’une réelle volonté de conciliation et un esprit de dépassement pour la stabilisation du climat scolaire. Il faut des systèmes éducatifs aussi plus inclusifs, réactifs et résilients afin de répondre aux besoins éducatifs des jeunes et des adultes.
LA QUESTION DE LA TROISIÈME CANDIDATURE AUX DERNIÈRES LÉGISLATIVES
Le Professeur d’Histoire à l’université de Columbia aux Etats-Unis, Mamadou Diouf, estime que le débat sur une nouvelle candidature de l’actuel chef de l’État Macky Sall, agité de plus en plus par ses partisans est un non-événement
Selon le Professeur d’Histoire à l’université de Columbia aux Etats Unis, Mamadou Diouf, la question de la 3ème candidature du Président Macky Sall en 2024 a été définitivement réglée par les résultats issus des élections législatives du 31 juillet dernier. Invité du jour de l’émission objection de la radio Sudfm (privée) hier, dimanche 30 octobre, l’historien sénégalais vivant aux États Unis a indiqué que le débat en cours sur cette éventuelle 3ème candidature de l’actuel chef de l’Etat est un non-événement.
Le Professeur d’Histoire à l’université de Columbia aux Etats Unis, Mamadou Diouf, estime que le débat sur une éventuelle 3ème candidature de l’actuel chef de l’Etat, Macky Sall, alimenté de plus en plus par ses partisans est un non-événement.
Invité du jour de l’émission Objection de la radio Sudfm (privée) hier, dimanche 30 octobre, l’ancien Maître assistant d’histoire moderne et contemporaine à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (en 1989) a indiqué que cette question de la troisième candidature du Président a été définitivement réglée par les résultats issus des élections législatives du 31 juillet dernier. « Ceux qui poussent Macky à se présenter disent que c’est le deuxième quinquennat et ceux qui sont contre disent que c’est un troisième mandat et, la Constitution ne permet pas justement ce 3e mandat. Mais, rappelez-vous que je vous avais dit que les élections législatives vont effectivement, être une occasion où les Sénégalais vont dire clairement, je ne dis pas seulement au Président Macky Sall mais à tous ceux qui font du bruit autour de la possibilité de sa candidature en 2024, que ça ce n’est pas possible. Les Sénégalais ont effectivement fait ça en votant pour une Assemblée nationale où l’opposition et le pouvoir sont presque à égalité des sièges. Donc, cette question a été définitivement réglée par les résultats de ces élections», a souligné le Pr Mamadou Diouf.
Avant de faire remarquer dans la foulée : « Ce 3ème mandat est une idée qui ne devrait même pas être débattu, parce que c’est réglé par la Constitution sénégalaise. Tous ceux qui, se sont targués d’avoir participé à la rédaction de cette Constitution ont tous répété jusqu’à maintenant, qu’un 3ème mandat était impossible. D’ailleurs, on a aujourd’hui d’anciens Premiers ministres, d’anciens ministres mais aussi des ministres actuels même s’ils ne le disent pas très clairement, qui sont d’avis que le 3ème mandat est impossible ».
Poursuivant son argumentaire sur ce débat, l’historien sénégalais, titulaire de la chaire Leiner family d’études africaines et directeur de l’Institut d’études africaines de l’Université Columbia à New York, a ainsi tenu à prévenir que le Sénégal va plonger dans une crise en cas de 3ème candidature pour l’actuel chef de l’Etat. « Pour matérialiser cette idée de 3e mandat, il va bien falloir au moins qu’une institution décide que c’était possible parce que la Constitution lue, d’une certaine manière, dit que c’est impossible. Dans ce cas, il faut changer la Constitution. Mais, la question est de savoir si le parti au pouvoir, l’Alliance pour la République (Apr) dispose d’une majorité à l’Assemblée pour amender cette Constitution».
PR MAMADOU DIOUF SUR L’AVENIR POLITIQUE D’AMINATA TOURE - « Elle va être candidate en 2024 parce que (…) on ne peut pas avoir une alliance Aminata Touré-Sonko »
Par ailleurs, interpellé par notre confrère Baye Oumar Guèye sur l’avenir politique de l’ancienne Première ministre, Aminata Touré, qui a démissionné du groupe parlementaire de la majorité après la mise à l’écart de sa candidature pour la présidence de l’Assemblée nationale par le Président Sall, le Pr Mamadou Diouf a indiqué qu’elle sera candidate en 2024. « Mme Aminata Touré est une politicienne assez extraordinaire. Son avenir politique est très clair. Qu’on soit d’accord avec elle ou non. Et, je pense qu’au moins dans une certaine mesure, elle a constamment montré la trajectoire qu’elle dégageait pour elle-même. C’est une politicienne, une politicienne ambitieuse qui se bat pour ses ambitions, qui se bat pour ses idées et qui va effectivement se trouver dans les jeux politiques. Probablement, elle va être candidate en 2024, parce que si elle s’allie, si vous voulez avec le représentant le plus important de l’opposition, elle ne peut être qu’en 3e ou 4e position », a-t-il affirmé. Avant d’insister : « Je veux dire, on ne peut pas avoir une alliance Aminata Touré Ousmane Sonko où c’est Aminata Touré qui dirige ça, c’est très clair. Donc, elle ne peut que, peut-être, rassembler les gens avec qui elle était et une partie des gens de l’opposition, c’est possible. Mais aujourd’hui elle doit se constituer, comme on dit, une base, une base politique pas en termes de petit espace avec un maire ou député, mais une vraie base nationale. Elle doit se construire maintenant une identité politique mais une identité politique qui la sorte de là où elle vient. Pour moi, c’est ça qui est le plus important »
D’ANCIENS DÉPUTES INVALIDENT LA DEMANDE DE CLARIFICATION D’ABASS FALL AU SUJET DU CONTRAT D'ARMEMENT POLÉMIQUE
La demande de création d’une Commission d’enquête parlementaire sur l’affaire des 45 milliards destinée à l’achat des armes, déposée sur le bureau du président de l’Assemblée nationale par l’honorable député Abass Fall pourrait rester sans suite
Les anciens parlementaires Aliou Souaré et Cheikh Oumar Sy récusent la proposition de création d’une Commission d’enquête parlementaire sur l’affaire des 45 milliards destinée à l’achat des armes déposée par le député Abass Fall. A travers des messages partagés sur les réseaux sociaux, ces anciens parlementaires ont relevé des vices de procédure qui pourraient entraver la mise en œuvre de cette proposition par l’Assemblée nationale.
La demande de création d’une Commission d’enquête parlementaire sur l’affaire des 45 milliards destinée à l’achat des armes, déposée sur le bureau du président de l’Assemblée nationale par l’honorable député Abass Fall pourrait rester sans suite. En effet, s’exprimant sur cette proposition du député élu sur la liste départementale de Yewwi Askan Wi à Dakar, d’anciens parlementaires dont Aliou Souaré et Cheikh Oumar Sy disent relever des vices de procédure qui risquent d’entacher sa mise en œuvre par l’Assemblée nationale.
Dans un message partagé sur son compte Facebook intitulé : « Commission d’enquête parlementaire : Procédure ! », l’ancien député et spécialiste du droit parlementaire, Aliou Souaré, a qualifié la sortie du député Abass Fall annonçant le dépôt de sa demande d’enquête parlementaire sur cette affaire de contrat d’achat des armes « d’abus de langage ». « Nous entendons parfois un député en solo ou un groupe parlementaire dire « on va créer une commission d’enquête ». Par exemple, le groupe parlementaire Yewwi Askan Wi vient d’annoncer par la presse la création d’une commission d’enquête parlementaire sur l’affaire des 45 milliards destinée à l’achat des armes. C’est un abus de langage de faire ces genres déclarations ! » a-t-il d’emblée souligné avant d’ajouter. « L’initiative de créer une commission d’enquête ne dépend pas du groupe parlementaire. Mais c’est l’Assemblée nationale, elle seule, qui dispose le pouvoir d’en créer et, par une résolution (voir art.48 de son règlement intérieur) ».
Poursuivant son propos, le spécialiste du droit parlementaire livre ainsi les contours de la mise en place d’une commission d’enquête. « Pour qu’il ait une commission d’enquête sur l’achat des armes, il faut que la commission, de la défense et de la sécurité ou celle du développement durable et de la transition écologique de l’Assemblée nationale, présente une résolution à la conférence des présidents ayant en charge la responsabilité d’établir l’ordre (voir art.19). Et si, elle est adoptée et c’est à partir de ce moment que la plénière se réunit et décide de mettre en place ou pas cette commission d’enquête parlementaire »
Abondant dans le même sens, Cheikh Oumar Sy, ancien parlementaire de la douzième législature a clairement noté son doute sur cette proposition du député Abass Fall. « Je doute que la saisine de l’honorable député Abass Fall, pour éclairer les Sénégalais sur le scandale des 45 milliards pour l’achat d’armes pour protéger les Oryx, puisse avoir un écho favorable ». Et pour justifier sa position, l’ancien député dans un message partagé également sur son compte Facebook souligne : «il y a vice de forme, le Président de l’Assemblée nationale n’est pas tenu de répondre à sa requête. Il n’ordonne pas l’ouverture d’une enquête parlementaire. Son rôle se limite, au-delà de sa posture politique, à coordonner les activités du parlement ».
Poursuivant son argumentaire, Cheikh Oumar Sy renseigne que « la création d’une commission d’enquête relève exclusivement de l’initiative parlementaire. Celle-ci doit prendre la forme du dépôt, par un ou plusieurs députés, d’une proposition de résolution tendant à la création d’une telle commission. Cette proposition de résolution doit exposer les motifs de la demande et déterminer l’objet de l’enquête. Elle est transmise à la commission permanente compétente au fond (dans ce cas précis, ce sera la commission Défense ou celle du Développement) ». Et d’ajouter : « l’Assemblée nationale se prononce ensuite en séance publique en votant pour adopter ou rejeter la mise en place d’une commission parlementaire. Si elle est adoptée, la commission des lois se chargera de mettre en place ladite “ commission d’enquête parlementaire” »