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20 juin 2025
PAR Farid Bathily
JOEL EMBIID, LE TALENT CAMEROUNAIS LORGNÉ PAR LA FRANCE ET LES ÉTATS-UNIS
Le natif de Yaoundé dispose désormais de la double-nationalité française et américaine. L’une des plus grandes stars de la NBA voit ainsi ses options s’élargir en perspective d’une carrière internationale
Joel Embiid, qui compte parmi les meilleurs joueurs de la planète, n’a toujours pas la moindre sélection au compteur au plan international. Mais cette situation risque de changer sous peu.
En dehors de sa nationalité camerounaise de naissance, le pivot de 28 ans est également naturalisé américain. Un choix logique selon l’intéressé vivant aux États-Unis depuis plus d’une décennie. C’est en effet au pays de l’Oncle Sam, loin de son Yaoundé natal, qu’Embiid a fait la rencontre du basket-ball de haut niveau après avoir tapé dans l’œil des recruteurs lors d’un tournoi de détection de talents au Cameroun en 2011.
Bataille France-USA
"Je suis ici depuis longtemps. Mon fils est Américain. J’avais l’impression de vivre ici. Alors j’ai dit pourquoi pas ?", a-t-il déclaré fin septembre dans un entretien avec l’agence de presse américaine AP à propos de sa citoyenneté américaine.
Le meilleur marqueur de la NBA lors de la saison écoulée, et par ailleurs, le premier non-Américain de l’histoire à réaliser une telle performance, pourrait donc prochainement fouler les parquets avec la team USA, l’équipe nationale de basket des États-Unis.
Mais ce choix n’est pas encore acté. Puisque la vedette des Sixers jouit aussi de la citoyenneté française. Après en avoir exprimé depuis plusieurs années son
désir d’être français, il a finalement obtenu la nationalité tricolore début juillet 2022.
Joueur courtisé
La star des Sixers de Philadelphie n’a pas encore annoncé son choix entre les États-Unis et la France, préférant travailler pour l’heure à retrouver une bonne forme physique après sa blessure de fin de saison dernière. Ceci dit, l’heure du choix ne saurait tarder du fait des échéances internationales qui pointent à l’horizon. D’abord le Mondial de basket en 2023 et ensuite les JO de Paris un an plus tard.
" Je pense qu’il devrait jouer pour nous", a déclaré récemment à la presse, l’entraîneur des Bleus Vincent Collet. Un appel du pied semblable à celui déjà lancé par plusieurs joueurs de l’équipe de France ces derniers mois.
Dans tous les cas, la perspective de voir Joel Embiid évoluer sous un autre maillot que celui des Lions n’enchante pas tout le monde au Cameroun. Plusieurs internautes avaient fait exprimé avec véhémence leur mécontentement au moment de l’annonce de sa naturalisation comme français. Quant au sélectionneur national Sacha Giffa, il a évoqué un acte "triste pour le continent africain".
LA NOUVELLE VIE DE L’UCAS BAND DE SEDHIOU
Après plusieurs années d’absence, l’Ucas Jazz Band de Sédhiou retrouve la scène dakaroise
Après plusieurs années d’absence, l’Ucas Jazz Band de Sédhiou retrouve la scène dakaroise. En concert ce soir à l’Institut culturel français, l’orchestre, formé en 1959, a refait peau neuve et se présentera devant le public, avec de jeunes musiciens qui sont venus reprendre le flambeau et tenir la main aux aînés.
C’est l’une des plus anciennes formations musicales du pays. L’Union culturelle, artistique et sportive (Ucas) a été fondée en 1959 dans la ville de Sédhiou. Des décennies plus tard, l’orchestre continue de survivre et de défendre des valeurs propres à cette région. Ce samedi, la bande, au complet, a rendez-vous avec le public dakarois à l’Institut culturel français. En prélude à ce spectacle, les membres de l’orchestre ont rencontré la presse hier pour évoquer ce concert qui va marquer le retour sur scène de ces artistes du Sud qui ont longtemps animé la scène musicale sénégalaise et africaine. Sur 14 musiciens du groupe originel, 8 sont décédés. Aujourd’hui, les gardiens du temple ne dérogent pas à la trajectoire tracée par leurs aînés. «On ne veut pas qu’on parle de l’Ucas au passé», indique Amadou Lèye Sarr, plus connu sous le sobriquet de Conseil. L’intégration d’une jeune garde de musiciens dans l’orchestre a redonné du sang neuf. Mais, l’Ucas reste la même formation, ancrée dans la défense des traditions et cultures de la Casamance. «Des pans entiers de la tradition se perdent, à l’image du Jambadong. C’est la danse des feuilles, mais il arrive d’y assister maintenant sans qu’aucune feuille ne soit brandie alors que c’est l’essence même de cette danse», explique le doyen. Ce souci de valoriser la culture de son terroir a été à l’origine de la création du groupe le 4 octobre 1959. Avec trois médailles d’or remportées à la Semaine nationale de la jeunesse, l’orchestre a représenté le Sénégal dans plusieurs festivals et tournées à travers le monde. Ces dernières années, l’orchestre s’était fixé en Gambie sur demande de l’ancien Président Yaya Jammeh, qui était un fan de la musique de l’Ucas. Une période faste, à en croire Amy Guèye Ndiaye qui compte une trentaine d’années de présence dans l’orchestre. Danseuse et choriste, c’est toute jeune qu’elle a rejoint «ses pères et oncles», après avoir abandonné les classes. «Ils n’avaient personne pour danser et j’ai arrêté le théâtre pour les rejoindre. Une autre amie faisaient les chœurs.»
Amadou Lèye Sarr, Conseil, a vécu les premiers instants de l’aventure. Aujourd’hui, il est un des doyens du groupe, qui s’est refondé en intégrant de jeunes talents. «On ne veut pas qu’on parle de l’Ucas au passé, et tant qu’on dira Ucas, il y aura quelqu’un pour la représenter. Et nos enfants sont en mesure de faire tout ce que nous avons pu faire», souligne-t-il. A l’image de ce rajeunissement des membres, l’ouverture est au rendez-vous et le groupe ne dédaigne aucune mélodie ni aucun genre musical. Mamadou Lamine Diaité est l’un de ces jeunes qui ont intégré le groupe depuis 2017. Percussionniste et batteur, il a conscience de faire partie d’une œuvre profondément ancrée dans la culture mandingue. Plus qu’un orchestre, Ucas Band est une école de vie, rappelle-t-il. Des chansons emblématiques comme Na fanta kassila ont été écrites par son père. Et au reggae, au mbalakh, au zouk ou à la musique cubaine, l’orchestre tourne comme une horloge. Tous les jours, de 10h à 14h, du lundi au jeudi, les membres se retrouvent pour répéter.
La rançon de l’éloignement
Malgré son grand âge, l’Ucas Jazz Band a beaucoup souffert de son éloignement du centre qu’est Dakar. Et aujourd’hui, le vieux Amadou Lèye Sarr en garde une certaine amertume. «L’Ucas a vécu les 3 éditions du Festival mondial des arts nègres en 1966, au Nigeria, et à la dernière édition ici, à Dakar. On représentait le pays, mais des orchestres, venus uniquement pour animer, ont eu des cachets plus élevés», dénonce-t-t-il. Cela n’est que la partie visible des écueils que les musiciens de Ucas ont du traverser. «Un orchestre qui remporte un trophée de meilleur orchestre et qui n’a reçu aucune subvention et n’a jamais été désigné pour représenter le pays…», ajoute le vieux Conseil. Mais aujourd’hui, l’Ucas ouvre une nouvelle page de son histoire. Et le concert de ce soir va sans nul doute marquer l’esprit des Dakarois.
IL EST JUSTE QUE LA POPULATION AFRICAINE OBTIENNE LE DROIT DE VOYAGER COMME LES AUTRES
Miriam Valiani est une anthropologue italienne très engagée et qui milite en faveur d’une migration sûre, ordonnée et régulière - ENTRETIEN
Propos recueillis par Pape Moussa DIALLO |
Publication 29/10/2022
Miriam Valiani est une anthropologue italienne très engagée et qui milite en faveur d’une migration sûre, ordonnée et régulière. Elle prône l’égalité du droit entre citoyens du monde, notamment pour ce qui est de la facilitation des populations africaines à voyager librement sans contraintes comme les autres citoyens (Européens en particulier). Mme Valiani connait assez bien le Sénégal pour l’avoir visité à plusieurs reprises et y avoir séjourné quelques mois pour effectuer des recherches pour sa thèse, centrées sur les conditions de vie dans les villages aurifères de la région de Kédougou. Entre autres, elle a enseigné la langue italienne aux migrants, dans deux centres d’accueil près de sa ville natale, Arezzo, en Toscane. Dans cette interview, elle aborde sans prendre de gants, la complexité de la question migratoire, les rapports entre l’Europe et l’Afrique, la nécessité de respecter le droit pour rendre effective la possibilité de se mouvoir de toutes les personnes. Elle revient en outre sur l’application de la réciprocité sur l’octroi du visa et s’inscrit en faux contre toute idée ou personne vantant l’Europe comme étant un eldorado.
Comment analysez-vous la situation de la migration de l’Afrique vers l’Europe ?
L’Afrique a souvent été présentée comme une terre marginalisée, déconnectée du reste du monde, pourtant, sur la durée, l’Afrique n’a cessé d’échanger avec l’Europe, l’Asie et après, les Amériques. Et, très classiquement, le rapport que les sociétés africaines entretenaient avec leur environnement extérieur influençait et façonnait leur organisation politique interne. La mise en dépendance, puis l’occupation des sociétés africaines ont procédé par petites touches, par le biais d’alliances instables entre élites locales et étrangères, autant que par la violence de la conquête. En fait, les acteurs dominants des sociétés subsahariennes ont incliné à compenser leurs difficultés à autonomiser leur pouvoir et à intensifier l’exploitation de leurs dépendants par le recours délibéré à une stratégie de dépendance envers certains sujets externes, leur assurant soutien politique et accumulation économique. Ce phénomène, désormais ancien mais, en quelque sorte, toujours présent, peut se résumer brièvement en deux ou trois mots: «clientélisme» et «économie politique rentière». Telles sont les dynamiques encore à la base des relations entre Etats africains et non africains, dynamiques qui font de l’Etat africain un appareil fonctionnel à la liquidation de son potentiel interne en échange de ressources économiques venant de l’extérieur, tout bien considéré modestes et mal redistribuées. C’est comme si le potentiel constructif de l’organisation étatique n’avait jamais été pleinement utilisé en Afrique. En effet, on parle souvent d’un «Etat-rhizome» : mais ce rhizome devrait commencer à fleurir en fournissant des protocoles d’intervention valables sur tout le territoire national, visant à résoudre concrètement les problèmes les plus urgents et à superviser leur mise en œuvre. Ces protocoles doivent rester valables au moins jusqu’à l’obtention des résultats escomptés, et ne pas changer constamment à chaque changement de gouvernement. La pandémie du Covid-19 a été considérée comme une urgence et a été traitée par l’élaboration de protocoles d’intervention rapides… A mon avis, d’autres problèmes, comme le chômage et la question du travail informel, devraient également être traités rapidement comme des urgences. En effet, le chômage crée le désir de migration et le travail informel, comme il n’est pas formellement reconnu, fait des travailleurs informels des personnes pas éligibles à l’obtention d’un visa pour voyager à l’étranger. Mais, encore plus, la raison pour laquelle la transformation du travail informel en travail formel doit être traitée rapidement en urgence, c’est que la formalisation du travail permet la fiscalité, c’est-à-dire le paiement des impôts, qui est important car il permet d’obtenir des fonds pour assurer l’Etat-providence. L’absence d’un Etat-providence fort qui garantit une éducation de qualité et la protection de la santé, par exemple, est une autre raison qui favorise le désir de migrer, parce que les gens craignent de ne pas pouvoir être pris en charge. Face aux pressions d’Etats forts et de multinationales encore plus fortes que les Etats eux-mêmes, les «Etats rhizomes» africains, pris individuellement, ont peu de chance d’affirmer leurs positions et leurs droits, même en cas de prise de conscience et de responsabilité par les classes dirigeantes africaines envers leurs peuples. C’est pourquoi je pense qu’il pourrait être prioritaire pour les Etats africains, de développer un projet sérieux de formation d’un ou plusieurs Etats fédéraux sur le continent africain. Etat ou Etats fédéraux formés par l’union de deux ou plusieurs Etats qui, tout en conservant une partie de leur souveraineté, sont unis politiquement, économiquement et territorialement. Pour faciliter le processus de développement de l’emploi formalisé et les recettes fiscales qui en découlent, il pourrait être utile de se concentrer sur la construction d’ouvrages majeurs tels qu’un réseau de voies ferrées à grande vitesse, à étendre progressivement à toute la surface du continent. Ces grands travaux devraient être faits en partenariat avec des entreprises étrangères, mais pas totalement confiés à des entreprises étrangères. Il faudrait favoriser la formation et le développement d’entreprises industrielles totalement africaines.
La migration des pays africains vers l’Europe est moins importante si l’on sait que plus de 80% des migrations africaines sont intra-africaines. Est-ce normal que l’Europe se victimise d’être envahie par les Africains ?
La tendance à la victimisation et la xénophobie doivent être remplacées par une prise de conscience et de responsabilité. Ce n’est pas une invasion, mais une question à résoudre de la meilleure façon possible pour le bien-être de tout le monde, à travers l’engagement partagé de tous les pays d’Europe et d’Afrique intéressés. Mais le bien-être des populations européennes doit être aussi protégé. A cet égard, il convient de noter qu’au fil du temps, les droits des travailleurs et leurs salaires se sont détériorés également parce que les travailleurs étrangers sont prêts à accepter de pires salaires et de pires conditions de travail. Sachant qu’ils arrivent souvent à en profiter au moins un peu, puisque leurs petites épargnes ont quand même une certaine valeur au pays d’origine où l’euro joue le rôle de monnaie forte. Les travailleurs européens n’ont pas cette perspective et ils ressentent une détérioration de leurs conditions de vie.
Quelle sorte de coopération migratoire devrait, selon vous, être priorisée pour rendre plus humaine la migration, surtout qu’elle soit un droit consacré ?
S’installer dans un nouveau pays n’est pas facile. L’acquisition d’une nouvelle langue, l’adaptation à un contexte socioculturel différent…, cela prend du temps. Trouver un emploi prend du temps, surtout quand le marché du travail est presque saturé, comme en Italie en ce moment historique. Je pense que la meilleure solution serait de donner la possibilité de venir en Europe avec un visa touristique de trois mois, à toute personne ayant un casier judiciaire vierge, et l’argent pour acheter un billet d’avion et couvrir les frais de subsistance pour la période concernée, afin que les gens puissent avoir la possibilité de comprendre ce que l’éventuel pays d’atterrissage pourrait leur offrir, et rentrer chez eux en toute sécurité s’il n’y a pas de chance de rester, et revenir plus tard le moment venu. Les billets d’avion sont relativement bon marché et souvent, les gens peuvent compter sur l’hospitalité de leurs amis et de leur famille pour la période du séjour. Au cas échéant, ils pourraient facilement louer une chambre pour la durée de leur séjour, comme tout le monde. Après tout, ce sont des dépenses qui pourraient être supportées par beaucoup de personnes à qui le visa est refusé. Il n’est pas correct d’avoir peur que les gens ne respectent pas l’échéance de leurs visas et de criminaliser les gens a priori. Celui qui ne se comporte pas correctement en subira les conséquences, comme tout le monde, et pourra éventuellement se voir refuser la possibilité d’obtenir un visa à l’avenir.
La migration irrégulière peut-elle être vaincue sans la levée des restrictions comme le visa pour les pays africains ?
Je ne pense pas que ce soit possible facilement. Il faut d’abord donner à chacun la même possibilité de voyager. Je pense qu’il est juste que la population africaine obtienne le droit de voyager comme les gens des autres pays.
Les pays africains ne devraient-ils pas exiger le visa aux ressortissants des pays européens qui l’exigent à leurs concitoyens ?
Je pense qu’il est légitime d’appliquer le principe de réciprocité.
Par quel mécanisme, selon vous, devrions-nous lutter efficacement contre l’émigration irrégulière ?
Augmenter les chances de migration/voyage régulière : voyages de loisirs et d’affaires, réunions de famille, bourses, échanges scolaires, entretiens d’embauche à distance, etc.
En Italie, on garantit à certains migrants, la protection internationale. Des fois, même lorsque le pays d’origine ne connait pas de conflits (guerres, catastrophes climatiques, pandémie, etc.). Est-ce que cela n’encourage pas quelque part les arrivées ?
Certes oui ! Mais c’est quand même une façon d’offrir une perspective à ceux qui se trouvent dans une situation précaire.
L’Europe offre-t-elle plus de perspectives aux migrants que leurs pays d’origine ?
Pour certains, les plus pauvres et les plus vulnérables dans leur pays d’origine, l’Europe pourrait offrir de meilleures perspectives, dans l’état actuel des choses. Mais, je pense que les pays africains ont un grand potentiel de développement et étant donné qu’en Europe la situation économique commence à être plus difficile que par le passé, beaucoup plus difficile…, il pourrait être plus intéressant, pour la plupart des gens, d’investir leurs efforts dans leur pays.
Que répondez-vous à ceux qui croient que l’Europe est un eldorado ?
L’Europe n’est pas un eldorado, l’Italie encore moins. Le taux de chômage des jeunes est de 25%, ceux qui ne sont pas au chômage ont souvent un emploi précaire et le salaire moyen en Italie est d’environ 1500 euros (cela signifie que la majorité de la population gagne environ 1500 euros par mois), un salaire uniquement de survie si l’on considère l’augmentation du coût de la vie : tant c’est vrai que de nombreux jeunes Italiens ne peuvent pas se permettre d’avoir des enfants parce qu’ils ne pourraient pas supporter les coûts que la naissance d’un enfant implique. Enfin, les horaires de travail sont intenses, en moyenne huit heures par jour pour 5 jours par semaine, avec une ou deux semaines de vacances par an… Ce n’est pas une vie de film hollywoodien.
AL SEYNI NDIAYE DANS L'HISTOIRE DU BEACH SOCCER
En plus d’un 7e titre, il termine encore une fois meilleur gardien de la compétition.
Le portier des Lions, Al Seyni Ndiaye, est encore entré dans l’histoire du beach soccer africain.
En plus d’un 7e titre, il termine encore une fois meilleur gardien de la compétition. C’est le recordman de cette distinction individuelle qu’il a remportée en 2008, 2009, 2011, 2013, 2016, 2021 et aujourd’hui, en 2022.
Il est auteur d’un arrêt décisif lors de la séance des tirs au but, qui hisse son équipe encore une fois sur le toit de l’Afrique.
L’ÉTAT DEBOISE 65 HA POUR LE RECASEMENT DES IMPACTÉS DU TER
Recasement des impactés du Ter, 20 hectares pour construire 166 maisons et 45 hectares pour les activités agricoles, le tout dans la Forêt classée de Sébikotane.
20 hectares pour construire 166 maisons et 45 hectares pour les activités agricoles, le tout dans la Forêt classée de Sébikotane. C’est, d’après le directeur de l’Apix, Abdoulaye Baldé, ce qui est prévu pour le recasement des impactés de la phase 2 du Ter. L’ancien maire de Ziguinchor, qui procédait à une visite de terrain pour se faire une idée du niveau d’exécution des travaux, ne se fait pas de souci pour la livraison des installations dans les délais.
Contrairement aux impactés de la phase 1 du Ter, qui ont été relogés hors de leurs communes originelles, ceux de la phase 2 (entre Sébikotane et Aibd) ne feront pas un grand déplacement.
Composés principalement d’habitants de Sébikotane en ce qui concerne les prioritaires de maisons, ces impactés vont être recasés dans la forêt classée sise dans la commune. Et, pour ce qui sera leur prochain lieu d’habitation, le Directeur général de l’Apix, Abdoulaye Baldé, a donné vendredi, une esquisse de ce qu’il va être. «Un espace a été trouvé dans la Forêt classée de Sébikotane, où 65 hectares ont déjà été déclassés sur la base d’un décret», a indiqué le Directeur général de l’Apix, qui procédait à une visite sur le tracé de la phase 2 pour s’enquérir de l’état d’avancement des travaux. «Ce qui est prévu, c’est que sur les 20 hectares, on va dégager des parcelles qui vont accueillir toutes les personnes qui sont impactées et les 45 hectares qui restent seront réservés aux activités champêtres pour les personnes qui vont aussi être relogées à ce niveau», a détaillé le Dg de l’Apix, indiquant en outre que d’autres ouvrages vont être réalisés pour désenclaver la zone. «On peut les raccorder soit sur la nationale, soit totalement sur l’autoroute», a-t-il dit, notant que des actions s’insérant dans le cadre de la Rse vont aussi y avoir cours pour assurer aux futurs habitants, un cadre de vie adéquat. Toujours dans le souci de prendre en compte les intérêts des impactés de la zone, le Dg de l’Apix a annoncé que la zone disposera d’une gare dans le cadre de ce projet.
«Normalement, une seule gare devait être construite sur ce tracé, celle d’Aibd. Mais la doléance de la gare est venue se greffer à ce projet», a fait savoir M. Baldé, qui déclare que Sébikotane aura sa gare afin que les activités économiques qui se déroulent dans la zone puissent être prises en charge. «92% des personnes impactées sont tout à fait satisfaites et d’accord et ont déjà signé les procès-verbaux de conciliation, il reste à peu près 8%», a-t-il énoncé des détails qui lui ont été présentés en ce lieu. «Il y a encore quelques emprises qu’il faut libérer, et dès lundi, avec le Préfet de Rufisque, nous allons pouvoir en livrer trois et il restera trois autres à libérer de manière à ce que tout le tracé soit à la disposition des entreprises», a-t-il dit. «Nous ferons de sorte que le minimum de contentieux soit connu sur ce tracé», a-t-il promis, se désolant des agissements de gens non impactés qui s’agitent autour du dossier. Abdoulaye Baldé s’est dit, au terme de la visite, très satisfait. «Nous sommes, sur le plan des ouvrages, très largement en avance sur le planning et j’ose espérer que la date qui nous a été fixée pour livrer les travaux, à savoir le 27 décembre 2023, sera respectée», a-t-il fait comprendre.
A noter que les impactés de Sébikotane avaient organisé des manifestations de rue samedi pour dénoncer la non-matérialisation des promesses faites par le gouvernement dans le cadre des indemnisations. Une trentaine d’entre eux avaient été arrêtés en marge de la manifestation, avant d’être finalement libérés jeudi.
LIGUE 1, TEUNGEUTH FC-GENERATION FOOT EN VEDETTE
Seule équipe à avoir gagné ses deux matchs, Teungueth FC (1er, 6 pts) accueille au stade Ngalandou Diouf, l’équipe de Génération Foot (2e, 4) dans le match phare de cette troisième journée.
Entamée hier, vendredi 28 octobre avec l’affiche entre Guédiawaye FC et Sonacos, soldée par un match nul et vierge (0-0), la troisième journée de la Ligue 1 se poursuit demain dimanche 30 octobre avec les six autres matchs du championnat.
Seule équipe à avoir gagné ses deux matchs, Teungueth FC (1er, 6 pts) accueille au stade Ngalandou Diouf, l’équipe de Génération Foot (2e, 4) dans le match phare de cette troisième journée.
Au même moment, Casa Sports, le champion en titre (4e) accueille au stade Aline Sitoé Diatta, l’US Gorée (11e).
Après un démarrage timide, le Jaraaf (11e) tentera de relancer sa machine lors de la réception des Thiéssois du CNEPS excellence.
Pour les autres affiches, les débats opposeront au stade Caroline Faye, les promus du Stade de Mbour (4e) à l’AS Douanes (7e).
L’As Pikine et Diambars au stade et Diambars à Alassane Djigo.
Pour le dernier match au programme, les Académiciens de Dakar Sacré-Cœur (3e) feront le déplacement pour le duel qui les opposera au stade Mawade Wade, à la Linguère de Saint Louis (10e).
UN TOURNANT POUR LES LIONCEAUX
Le Sénégal amorce ce samedi 28 octobre au stade Abdoulaye Wade un tournant important avec le duel qui l'oppose au Burkina Faso pour le compte de la manche retour des éliminatoires de la CAN de la catégorie prévue en 2023 au Maroc
Le Sénégal U23 affronte ce samedi 26 octobre à partir de 19 heures, au stade Abdoulaye Wade, le Burkina Faso pour la manche retour du deuxième tour des qualifications pour la CAN U23 prévue au Maroc. Après avoir tenu en échec les Étalons (0-0), les Lionceaux vont livrer la dernière bataille pour le rendez-vous qualificative pour les prochains jeux olympiques de Paris 2024.
Le Sénégal amorce ce samedi 28 octobre au stade Abdoulaye Wade un tournant important avec le duel qui l'oppose au Burkina Faso pour le compte de la manche retour des éliminatoires de la CAN de la catégorie prévue en 2023 au Maroc. Cette CAN est aussi qualificative pour les prochains Jeux olympiques de “Paris 2024“.
Après avoir neutralisé les Etalons (0-0) lors de la première manche, les Lionceaux devront jouer crânement leur chance. Cette double confrontation avec les Etalons a des allures de combat pour l'entraîneur Demba Mbaye. Lors de sa visite effectuée au centre de Guereo, le président de la Fédération sénégalaise de football, Me Augustin Senghor a rappelé l'enjeu du match mais aussi l'objectif du Sénégal à long terme.
«Nous souhaitons accompagner cette génération avec le coach Demba Mbaye et l’ensemble de la direction technique pour en faire la génération après coupe du monde 2022. Je pense que nous avons eu un cycle important avec cette génération qui nous a valu le premier titre continental sénégalais et deux Coupes du Monde d’affilée", soutient-il avant d’ajouter: «nous savons que la performance se bâtie sur les résultats occasionnels mais l’excellence se bâtie sur les résultats durables. Notre objectif est de construire quelque chose de durable qui permet au Sénégal de perpétuer cette mainmise sur le football africain depuis 4 ans, non seulement avec l’équipe A mais aussi avec toutes les autres équipes".
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LE SENEGAL TRONE SUR L’AFRIQUE
Le Sénégal est monté une nouvelle fois sur le toit de l’Afrique en remportant hier, vendredi 28 octobre au Mozambique, la finale de la 11ème édition de la Coupe d’Afrique de Beach soccer.
Le Sénégal est monté une nouvelle fois sur le toit de l’Afrique en remportant hier, vendredi 28 octobre au Mozambique, la finale de la 11ème édition de la Coupe d’Afrique de Beach soccer. C’était aux dépens de l’Egypte qu’il a battu aux tirs au buts après un match âprement disputé et indécis d’un bout à l’autre. Avec cette 7e couronne, la quatrième d’affilée, les coéquipiers de Alseiny Ndiaye maintiennent un peu plus leur hégémonie en Afrique.
Le Sénégal reste encore haut perchés dans le Beach soccer continental. Les Lions l’ont encore démontré hier, vendredi 28 octobre en s’offrant un septième trophée africain lors de la finale de 11ème édition. Comme lors de la finale de la CAN de 2022 au Cameroun, les Lionceaux ont attendu trois minutes de temps additionnel et la fatidique séance des tirs au but pour dicter leur loi à une teigneuse équipe d’Egypte. Pour cette troisième confrontation contre les Pharaons, en moins de quelques semaines, les Lions étaient tombés sur une farouche opposition.
Après un début assez équilibré, les Lions s’ouvrent une brèche dés la 7ème minute de jeu. Seydina Mandione Laye Diagne, désigné, meilleur buteur et meilleur joueur de la compétition, met le Sénégal en orbite en marquant le premier but (1-0). Il relance son équipe en lui permettant d’attaquer le deuxième acte avec plus de confiance. Mais l’Egypte ne lâche rien et parvient dans le troisième quart temps à égaliser. Le Sénégal sera cueilli à froid quelques secondes après un deuxième but marqué sur un tir puissant de Hassan.
Acculés, les Lionceaux vont puiser dans leurs ressources pour différer cette défaite qui leur pendait. Sur un coup de génie, Raoul Mendy va toutefois délivrer son équipe après un contrôle de la poitrine suivi d’une retournée acrobatique qui loge le ballon au fond des filets.
Après 3 minutes de prolongation, le score restera inchangé avec une égalité parfaite (2-2). Lions et Pharaons seront finalement départagés par la séance de tir aux buts. Dans cet exercice, Mamadou Sylla, Babacar Fall, Mamour Diagne, Raoul Mendy, Mandione Diagne répondent aux tireurs Abdel Monen, Hassan et autre Capitaine Ahmed. Alseiny Ndiaye aura toutefois les mains assez fermes pour stopper le pénalty de Loha. Mais aussi d’ouvrir la voie du succès au Sénégal. Jean Ninou Diatta ne tremble pas et marque le dernier essai qui permet au Sénégal de décrocher sa 7ème couronne africaine. Pour le classement de cette 11ème CAN, le Maroc du coach sénégalais Ngalla Sylla, termine à la 3ème place après sa victoire lors de la petite finale qui l’a opposé au Mozambique, pays hôte (6-4).
«QU’IL S’AGISSE DE PETROLE OU D’ARMES DE GUERRE… ON TRAITE AVEC DES VOYOUS»
Abdoul Mbaye, leader de l’Alliance pour la citoyenneté et le Travail (ACT) dénonce la propension de l’État du Sénégal à ne mettre en avance ni la « transparence encore moins l’éthique » dans ses différentes transactions
Le contrat de 45,3 milliards de FCFA signé entre l’Etat du Sénégal, à travers le ministre de l’Environnement et du Développement durable et celui des Finances et du Budget d’alors, un trafiquant d’armes israélien et un Nigérien du nom d’Aboubacar Hima, alias Petit Boudé, continue de susciter des réactions d’indignation. La sortie du gouvernement convoquant le «Secret-Défense» pour justifier la transaction, n’y fera rien. L’ancien Premier ministre, Abdoul Mbaye, président de l’Alliance pour la citoyenneté et le Travail (ACT), qui y décèle un problème de «transparence» et «d’éthique», dénonce un marché contracté «avec des voyous».
Malgré les «éclairages» du gouvernement, l’affaire du contrat d’armement d’une valeur de plus de 45,3 milliards de FCFA signé entre l’Etat du Sénégal et un supposé trafiquant d’armes nigérien, continue de susciter des réactions de désapprobation. L’une des dernières sorties en date est celle de l’ancien Premier ministre, Abdoul Mbaye, leader de l’Alliance pour la citoyenneté et le Travail (ACT), très remonté, dénonce le fait que l’Etat du Sénégal ne met en avance ni la «transparence encore moins l’éthique», dans ses transactions.
«Qu’il s’agisse de pétrole ou d’armes de guerre, le procédé sénégalais est le même. On traite avec des voyous se cachant derrière des sociétés non habilitées et créées pour la circonstance. Et ils osent dire : circulez! Tout est transparent et éthique ! Vivement la fin», peste l’ancien Premier ministre du Sénégal dans un post sur Twitter.
C’est le quotidien Libération qui en a fait la révélation. L’ancien ministre de l’Environnement et du Développement durable, Abdou Karim Sall, l’ancien ministre des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo, et un Israélien proche du président Macky Sall seraient impliqués dans une commande d’armes. Le contrat d’armement de guerre et d’équipement roulant d’une valeur de 45,3 milliards de FCFA auprès de Petit Boudé n’a pas fait l’objet d’Appel d’offres, parce que couvert par le sceau du «Secret-Défense».
Seulement, la transaction faite avec un Nigérien, Aboubacar Hima, plus connu sous le nom de Petit Boudé, un «trafiquant vivement recherché par la justice de son pays», sentirait un parfum de surfacturation. Selon le journal, l’Occrp (Organized Crime and Corruption Reporting Project), en partenariat avec le journal israélien Haaretz, a obtenu une copie du document. Partant des termes de ce contrat, des types d’armements et d’équipements et des modalités de paiement et livraison de la commande, il a été décelé certaines irrégularités dont des prix surévalués.
Livrant les vérités des autorités étatiques sur cette affaire, le porte-parole du gouvernement, Abdou Karim Fofana, dans un communiqué, publié le jeudi 27 octobre, assure que, «le contrat dont il est question a été passé conformément à la règlementation en vigueur. Il a été approuvé par les services compétents de l'Etat, sous le sceau du «Secret-Défense», conformément aux dispositions du décret 2020-876 du 25 mars 2020 complétant l’article 3 du décret 2014-1212 du 22 septembre 2014 portant Code des marchés publics, modifié par le décret 2020-22 du 7 janvier 2020 qui exclut du champ d’application du Code des marchés publics les travaux, fournitures, prestation de services et équipements réalisés pour La Défense et la Sécurité du Sénégal et classé «Secret-Défense», qui sont incompatibles avec les mesures de publicité exigées par le Code des marchés publics».
Et Abdou Karim Fofana, d’ajouter : «les marchés estampillés «Secret-Défense» sont passés en principe par procédure d’entente directe qui est une voie dérogatoire au principe de l’Appel d’offres qui ne permet pas de préserver le caractère confidentiel qui s’attache à la politique d’équipement de nos Forces de défense et de sécurité». Et le ministère de l’Environnement est «fondé à passer des contrats d’armement au profit des Directions en charge des Eaux, Forêts, Chasses, Conservation des Sols et Parcs nationaux qui sont assimilés aux Forces de sécurité et de défense, conformément au décret n°2021-563 du 10 mai 2021». Aussi «le contexte géopolitique marqué par le développement des mouvements terroristes et le trafic illicite de bois impose une réorganisation de notre dispositif sécuritaire avec des équipements de qualité pour le rendre beaucoup plus opérationnel en termes de capacité d’intervention et de riposte le long des axes frontaliers et des zones stratégiques».
L’ASSEMBLEE MISE EN BRANLE À PROPOS DU CONTRAT D'ARMEMENT POLÉMIQUE
Le député Abass Fall rejette les explications du gouvernement et demande l’ouverture d’une enquête parlementaire
Le député Abass Fall rejette les explications du gouvernement et demande l’ouverture d’une enquête parlementaire sur l’affaire du contrat d’armement de 45 milliards de francs Cfa signé par Abdou Karim Sall et Abdoulaye Daouda Diallo alors ministres de l'Environnement et des finances. Dans une lettre adressée hier, vendredi 28 octobre, au président de l’Assemblée nationale, le député membre de la coalition Yewwi Askan Wi a justifié sa demande par les réactions des journalistes d'investigation ainsi que la presse internationale qui considèrent selon lui que cet acte de vente constitue une vraie « nébuleuse plutôt que d'une nécessité sécuritaire ». La commission Énergie et des ressources minérales de l’Assemblée nationale dont il est le président l’a suivi dans sa requête d’enquête parlementaire.
Le débat ayant trait à l’affaire du contrat d’armement portant sur un montant de 45 milliards de francs Cfa signé par les Ministres de l'Environnement et des Finances d'alors en l'occurrence Abdou Karim Sall et Abdoulaye Daouda Diallo prend une autre tournure. Vingt-quatre après la sortie officielle du gouvernement apportant à travers son porte-parole des éclairages sur la « conformité de la procédure de signature du contrat d’armement aux règles édictées dans la passation de marché de ce genre ».
Le député Abass Fall, relayé par suite par la Commission Energie et ressources minérales, a saisi hier, vendredi 28 octobre, le président de l’Assemblée nationale pour demander l’ouverture d’une enquête parlementaire pour éclairer les Sénégalais sur cette affaire.
Dans sa lettre largement partagée sur les réseaux sociaux, le député membre de la coalition Yewwi askan wi a estimé au sujet de ce contrat, que les journalistes d'investigation ainsi que la presse internationale considèrent que cet acte de vente constitue une vraie « nébuleuse plutôt que d'une nécessité sécuritaire » pour justifier sa demande d’une enquête parlementaire. « Ce contrat signé avec un homme d’affaires nigérian douteux du nom de Aboubakar Hima dit Petit Boubé constitue une nébuleuse qu’il faudra clarifier pour que les Sénégalais soient édifiés sur cette affaire qui défraie la chronique depuis quelques jours », a relevé le député Abass Fall par ailleurs, président de la commission Énergie et des ressources minérales de l’Assemblée nationale qui ajoute. « Dès lors, il est légitime de s'interroger sur les raisons qui ont poussé à la conclusion d'un tel contrat et d'éventuelles responsabilités présumées des ministres concernés dans l'attribution de ce marché à la Société LAVIE COMMERCIAL BROKERS.
Ce contrat a-t-il constitué « une nébuleuse » pour couvrir d'éventuels actes de corruption ? ». « Sur la base de quels critères la Société LAVIE COMMERCIAL BROKERS a-t-elle été choisie ? Toutes ces interrogations, non exhaustives et à l'étude, mettent en balance d'importants intérêts de la Nation, qu'ils soient d'ordre sécuritaire, économique, financier, diplomatique et même géopolitique » poursuit encore l’honorable député Abass Fall dans cette lettre adressée au président de l’Assemblée. Il faut rappeler que le député Abass Fall n’est pas le premier à demander la lumière sur cette affaire de contrat.
Dans une déclaration rendue publique après l’éclatement de cette affaire, Birahime Seck, coordonnateur du Forum civil, et ses camarades a aussi demandé au nouveau gouvernement du Premier ministre Amadou Ba à réagir pour « éclairer les Sénégalais sur la teneur du contrat incriminé ». Loin de s’en tenir, le coordonnateur du Forum civil avait également invité le Procureur de la République à « s’autosaisir de cette affaire qui pourrait affecter gravement l’image du pays, sur en matière de lutte contre le blanchiment de capitaux de financement du terrorisme ».