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16 août 2025
LE MALI FERME LE TABLEAU DES EMPRUNTS OBLIGATAIRES
L’État du Mali mobilise 123,310 milliards de FCfa à travers l’emprunt obligataire par appel public à l’épargne, nous renseigne le ministère de l’Économie et des Finances malien mardi 20 décembre 2022.
L’État du Mali mobilise 123,310 milliards de FCfa à travers l’emprunt obligataire par appel public à l’épargne, nous renseigne le ministère de l’Économie et des Finances malien mardi 20 décembre 2022.
Le Ministre de l’Économie et des Finances M. Alousseni SANOU a l’honneur d’informer le public de la clôture de l’emprunt obligataire « État du Mali 6,30% 2022-2032 et État du Mali 6,20% 2022-2029 », peut-on noter.
L’opération a été réalisée par la SGI-Mali, arrangeur et Chef de file du syndicat de placement, avec comme co-chefs de file : SGI Bénin et SGI Togo.
Cet emprunt obligataire, lancé le 21 novembre 2022 sur le marché financier de l’UMOA pour un montant de 120 milliards F CFA a été clôturé le 02 décembre 2022.
Il est réparti en une tranche A pour un montant de 70 milliards de francs CFA au taux de 6,30%, avec une maturité de 10 ans et une tranche B pour un montant de 50 milliards de francs CFA au taux de 6,20%, avec une maturité de 7 ans.
Ladite opération a permis au Trésor Public du Mali de mobiliser cent vingt-trois milliards trois cent dix millions (123,310 milliards FCFA), soit un taux de souscription de près de 103%.
Le Ministre de l’Économie et des Finances remercie le syndicat de placement et l’ensemble des investisseurs pour la confiance renouvelée et se réjouit de leur accompagnement pour le financement des projets structurants de développement économique et social du Mali.
COUP D’ÉTAT MANQUE EN GAMBIE, 4 SOLDATS ARRÊTÉS
En Gambie, le gouvernement, qui dit avoir déjoué une tentative de coup d’État, a annoncé l’arrestation de quatre soldats, dans un premier communiqué.
En Gambie, le gouvernement dit avoir déjoué une tentative de coup d’État mardi. « Certains soldats de l’armée gambienne complotaient pour renverser le gouvernement démocratiquement élu du président Adama Barrow », informe son communiqué publié sur les réseaux sociaux et signé par Ebrima G. Sankareh, porte-parole du gouvernement et conseiller présidentiel.
Le document ajoute : « le haut commandement (des forces armées gambiennes) a rapidement monté une opération militaire hier et a arrêté quatre soldats liés à cette supposée tentative de coup d’État ». La source précise que les quatre soldats sont interrogés par la police militaire et trois complices recherchés.
Un correspondant de l’AFP à Banjul a fait état d’une situation normale.
QATAR2022, LA CAF SATISFAIT DES EQUIPES AFRICAINES
le président de la Confédération africaine de football (Caf), Dr Patrice Motsepe a fait face à la presse ce mercredi 21 décembre à Johannesburg pour faire le bilan de la participation des équipes africaine à la récente Coupe du monde
Sur les cinq nations africaines au Mondial Qatar 2022, une s’est détachée. Le Maroc a brisé le plafond de verre des quarts de finale pour signer une qualification historique en demi-finales de la Coupe du monde. Le Sénégal, champion d’Afrique en titre, qui visait le carré d’as, s’est incliné en huitièmes de finale.
Bien qu’éliminés en poules, la Tunisie et le Cameroun ont remporté des victoires de prestige respectivement contre la France, championne du monde 2018, battue en finale de l’édition 2022, par l’Argentine, et le Brésil.
À l’heure du bilan, le président de la Confédération africaine de football (Caf), Dr Patrice Motsepe a fait face à la presse ce mercredi 21 décembre à Johannesburg. « Les 54 pays africains membres de la CAF sont extrêmement fiers et inspirés par les victoires et les succès des cinq nations qui ont représenté la CAF à la Coupe du Monde de la FIFA, Qatar 2022 », a-t-il déclaré.
Avant d’ajouter : « Nous sommes particulièrement fiers de la qualification historique du Maroc pour les demi-finales de la Coupe du Monde de la FIFA Qatar 2022. C’est la première fois dans l’histoire de la Coupe du Monde de la FIFA qu’une nation africaine arrive à ce stade de la compétition. Je tiens à exprimer notre profonde gratitude aux joueurs (Les Lions de l’Atlas), à l’équipe technique, à la Fédération Royale Marocaine de Football sous la direction exceptionnelle du Président Faouzi Lekjaa, au peuple marocain et à Son Altesse Royale le Roi Mohammed VI, que Dieu l’assiste. »
Fort de ces résultats, il est convaincu que l’objectif qui est « de faire en sorte qu’une nation africaine remporte la Coupe du Monde de la FIFA » est « à portée de main ».
« Nous continuerons à investir dans le football scolaire, les académies de jeunes garçons et filles, et les infrastructures et installations de football », a-t-il poursuivi.
Par le biais de son président, la CAF s’engage également « à améliorer la qualité des formateurs, des entraîneurs, des arbitres et du football dans chacune des 54 associations membres de la CAF. »
Il a souligné que « la mise en œuvre des meilleures pratiques mondiales en matière de gouvernance, d’audit et d’administration porte ses fruits et des discussions mutuellement bénéfiques ont lieu avec nos sponsors, partenaires et investisseurs financiers. Nous progressons également dans le dossier de la Super League africaine et des annonces à ce sujet seront faites en temps voulu. »
Pour lui, le football doit être utilisé comme un outil pour unir les personnes de différentes races, groupes ethniques et milieux religieux, et pour contribuer à l’amélioration des conditions socio-économiques et de vie de tous les peuples.
ARGENTINE, DE LA FETE AU DRAME
Environ quatre millions d’Argentins étaient dans les rues pour célébrer le titre mondial de l’Albiceleste, 36 ans après le dernier sacre en 1986. La fête a viré au drame.
Environ quatre millions d’Argentins étaient dans les rues pour célébrer le titre mondial de l’Albiceleste, 36 ans après le dernier sacre en 1986. La fête a viré au drame. Le Daily Mail rapporte qu’un homme de 24 ans est mort en passant à travers le toit de sa maison, tandis que cinq autres supporters seraient actuellement dans le coma. À la suite des incidents rapportés par Tyc Sports, seize personnes auraient été hospitalisées des suites des célébrations du titre mondial argentin hier mardi.
par Alassane Kitane
LIVE ! C’EST QUOI MÊME ?
C’est à la fois curieux et affligeant de voir comment les Sénégalais sont en train d’être abrutis par des gens qui, à part leur grande faculté à insulter et à amalgamer, n’ont aucune capacité cognitive.
C’est à la fois curieux et affligeant de voir comment les Sénégalais sont en train d’être abrutis par des gens qui, à part leur grande faculté à insulter et à amalgamer, n’ont aucune capacité cognitive. Plus c’est monstrueux et scandaleux, davantage c’est prisé par les internautes. Mais le pire est que ce sont ces prétendus " influenceurs" qui sont devenus les sources, les ressources et les ressorts de l’argumentation des intellectuels et des journalistes.
C’est quand même impressionnant : les derniers sont devenus les premiers. Comment un insulteur public, dénué de toute forme d’éducation et de moralité peut être imposé en modèle non seulement pour la masse, mais aussi pour ceux qui sont censés éclairer celle-ci ? Quand on discute avec des sénégalais censés être raisonnables et très exigeants en matière de traitement analytique des évènements et de l’information y afférente, on est surpris de voir qu’ils évoquent mécaniquement les "révélations" (fantaisistes du reste, parce que partant de faits réels, mais déformés) de ces gourous de l’esprit. Ces insulteurs ont réussi à tuer chez la jeunesse la capacité de penser de façon sereine.
On ne délibère plus, on tranche avec des invectives et des insultes. Comment quelqu’un qui n’a aucun niveau intellectuel, aucune moralité, aucune source d’information fiable, ni même aucune méthodologie de recoupement de l’information peut-il s’imposer en source pour des journalistes sérieux ? C’est quoi ce délire collectif auquel nous assistons depuis le phénomène Assane Diouf ? Les mythomanes, les névrosés, les saltimbanques sont donc devenus les références de nos concitoyens en matière de posture citoyenne de lutte contre le pouvoir ! Quand-est-ce que cette déchéance prendra fin ? En nous empêchant de penser sérieusement sur les problèmes structurels du pays, en inondant l’espace public et mental de bouffonneries, ces gens font de l’événementiel l’essentiel de la démocratie.
Le pire dans cette dégénérescence cognitive et politique, c’est que les gens sont crédités et adulés en fonction de leur posture. Le cas Kalifone en est une parfaite illustration. Il se dit que ce type insultait copieusement le Président sénégalais. Mais ce dernier a trouvé un moyen de le recevoir et, certainement de le gaver de bienfaits ou de promesses de bienfaits. Comment peut-on faire la promotion d’une saleté pareille ? De l’autre côté, qu’est-ce qu’on a fait ? Dès que cet énergumène a retourné une énième fois sa veste pour s’opposer au régime, on l’a plongé et lavé dans l’océan de béatification pompeusement appelé "patriotisme" qui justifie finalement tout et absout tout !
LE JEU DE YO-YO DE LA SOCIÉTÉ CIVILE
L’immixtion des acteurs de la société civile dans le terrain jadis réservé aux partis politiques, et notamment les compétitions électorales, fait de plus en plus jaser. Mais existe-t-il une frontière entre militantisme citoyen et action politique ?
Y en marre, le Mouvement de défense de la démocratie M2D, le collectif Nio Lank (on refuse, en wolof, une des langues nationales du Sénégal), Mouvement du 23 Juin (M23), la Rencontre africaine pour la défense des Droits de l’homme (Raddho), le Forum civil… La liste est loin d’être exhaustive.
Ces mouvements communément classés dans la ‘’société civile’’ ont toujours eu divers modes d’action pour se faire entendre des pouvoirs publics : manifestations, sit-in, rassemblements. Ils se sont souvent positionnés dans le débat politique comme des arbitres entre différents acteurs et des garants d’une certaine éthique républicaine.
Cette posture, d’après un de membres de cette société civile, Demba Makalou, différencie les acteurs de la société civile des militants des partis politiques qui concourent à recueillir les suffrages des électeurs. ‘’La société civile a toujours été une sentinelle qui veille sur la démocratie’’, selon M. Makalou, Coordonnateur local de l’Alliance pour des valeurs citoyennes et éthiques dans la commune Mermoz Sacré-Cœur, à Dakar.
Dans un entretien avec ‘’EnQuête’’ et Ouestaf News, il tient à rappeler que les acteurs ‘’non politiques’’ ont, en général, tout le temps alerté sur les ‘’dérives du pouvoir’’.
Il n’a pas totalement tort. En 2011, la société civile sénégalaise a été à l’avant-garde du combat contre un troisième mandat de Me Abdoulaye Wade, alors Président de la République. Mais le regard sur la société civile dépend surtout d’où l’on se situe. Son action est interprétée différemment selon qu’on est au pouvoir ou dans l’opposition.
Abdoul Aziz Diop, aujourd’hui, Conseiller spécial à la présidence de la République, évoque le terme d’’’intrusion’’, pour s’interroger sur le rôle des acteurs de la société civile dans le jeu politique qui, selon lui, soulève de nombreuses interrogations liées à leur légitimité à porter les luttes démocratiques.
Monsieur Diop est pourtant un ancien porte-parole du Mouvement du 23 Juin (M23, composé de partis politiques et de la société civile) qui avait mené la fronde contre le régime d’Abdoulaye Wade, entre 2011 et 2012 !
Aujourd’hui, il défend que la poursuite de la mission de veille de la société civile ne doit pas pousser les organisations qui la composent à vouloir ‘’se substituer aux gouvernants, détenteurs de la légitimité populaire’’.
Les dirigeants de la société civile doivent être des relais désintéressés entre l’État, les partis politiques et le peuple, selon Abderrahmane Ngaïdé, Enseignant-Chercheur en histoire à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad). Il introduisait, en 2009, un livre publié par Gorée Institute sur l’état de la démocratie en Afrique de l’Ouest.
Cependant, il semble bien que la société civile outrepasse, par moments, son rôle de veille ; ce qui pousse certains analystes comme le Dr Jean-Marc Segou, Doctorant en diplomatie et relation internationale à l’École des hautes études internationales et politiques de Paris (HEIP), à l’assimiler ‘’à une arène de fabrication du politique ou comme un tremplin de préparation à la future carrière politique’’.
‘’La porosité des frontières entre société civile et sphère politique’’
Dans son article publié dans une note de recherche du think thank Thinking Africa et intitulé ‘’La société civile en Afrique de l’Ouest : quels bilans dans l’émergence de la bonne gouvernance ?’’, Jean-Marc Segou estime que certains de ces acteurs s’impliquent dans ‘’la compétition électorale ou s’interposent face aux projets gouvernementaux jugés antidémocratiques’’, tout en soulignant que les rôles des sociétés civiles peuvent être ‘’multiformes et orientées en fonction des aspirations des acteurs engagés’’.
Ainsi, pour certains responsables d’organisation de la société civile, ces structures qui se veulent pourtant ‘’neutres’’, constituent un simple tremplin pour garantir un avenir politique à ses membres.
À l’issue des élections locales de 2014, beaucoup de conseillers municipaux et départementaux issus de la société civile et élus sur cette base se sont empressés de rejoindre les formations politiques, afin de s'assurer une bonne représentation au sein des équipes municipales et départementales, notamment dans les quartiers de la banlieue dakaroise.
Mais, ils ne sont pas les seuls. Guy Marius Sagna, Coordonnateur du Front pour une révolution anti-impérialiste, populaire et panafricaine (Frapp)/France dégage, a été élu député au scrutin de juillet 2022 sur la liste d’une coalition de l’opposition. Fadel Barro, ancien Coordonnateur du mouvement Y’en a marre, avait été battu aux élections locales à Kaolack (Centre) où il avait brigué la mairie. Après avoir cessé ses activités au sein de Y’en a marre, M. Barro a créé un mouvement politique local sous la bannière duquel il a participé aux élections locales.
Peu importe, en allant à l’assaut des suffrages, il devient évident que le rôle d’arbitre (neutre) et de vigie de la démocratie se dissipe vite sur le terrain politique.
Pour le Dr Moussa Diop, Enseignant-Chercheur en science de l’information et de la communication, cet engagement sur le terrain des élections montre ‘’la porosité des frontières entre société civile et sphère politique’’. Selon lui, on retrouve presque les mêmes acteurs dans les deux mondes. Il appartient donc ‘’aux acteurs individuels comme collectifs de clarifier leur posture, leur discours leur motivation’’ pour permettre aux citoyens d’avoir une meilleure visibilité des acteurs de l’espace public.
‘’Activisme et engagement politique sont complémentaires’’
Toutefois, le Dr Diop estime que les organisations de la société civile juridiquement reconnues par le droit sénégalais, sont absolument légitimes à porter les préoccupations des Sénégalais. Et donc à briguer les suffrages, si elles le souhaitent.
Mais au fond, en quoi les acteurs de la société civile sont-ils différents des acteurs politiques ? ‘’Nous n’avons pas peur de le dire, ce que nous faisons dans la société civile, c’est de la politique’’, admet Bentaleb Sow, chargé du recrutement au sein du Frapp/France dégage, un mouvement connu pour son activisme en faveur des idées panafricaines et anti-impérialistes.
D’après Bentaleb Sow, la démarcation entre ‘’activisme’’ et ‘’engagement politique’’, n’a pas lieu d’être. Il juge qu’ils sont complémentaires. C’est avec cet argument que M. Sow défend la candidature de son camarade Guy Marius Sagna qui a réussi à être élu. Pour lui, cette l’incursion de M. Sagna en politique n’enfreint nullement les règles d’engagement de Frapp. ‘’Dans ce mouvement, chaque membre peut s’affilier au parti de son choix, sans que cela n’altère sa participation aux activités de Frapp’’, indique M. Sow.
Ce sont de tels arguments qui poussent certainement Mamoudou Wane, Secrétaire général à la vie politique au Parti socialiste (PS, allié à la majorité au pouvoir), à dire que les limites entre société civile et politique ont volé en éclats au Sénégal. ‘’Malheureusement, la plupart du temps, nous avons affaire à des politiciens encagoulés qui viennent vendre du rêve aux populations, tout en se réclamant de la société civile’’, fustige le responsable politique du PS.
Mais pour le journaliste et analyste politique Ibrahima Bakhoum, cette convergence de lutte entre la politique et la société civile doit être ponctuelle et non permanente, chacun des deux devant, selon lui, naturellement retrouver son rôle après.
Plus facile à dire qu’à faire.
par Korassi Téwéché
OÙ VA L’ART AFRICAIN ? DÉFÉTICHISEZ LES RESTITUTIONS
Certes, l’Occident a un devoir de restitution. Mais là n’est pas la question. La question est : qu’avons-nous fait de la grande œuvre d’art là devant nous ? Je parle de ces vies qui meurent au quotidien
Quiconque parle aujourd’hui d’objets d’art africain s’entend dire : « Restituez notre patrimoine volé ! » Tel est le mot d’ordre. Mais que signifie cette injonction ? Qui parle ? À qui s’adresse-t-il ? Par ‘restitution’, l’on entend le retour des objets d’art africain. Ce retour est compris comme une renaissance : l’Afrique doit redevenir son propre centre ; et cela commence par le rapatriement de ses objets ‘volés’ durant la colonisation. Le destinataire du message c’est l’Occident. Celui-ci aurait, dans ses musées publics ou privés, des millions d’objets africains, dont il serait le propriétaire illégitime. Mais il n’y a pas que cela. Au-delà des objets, c’est l’âme de tout un continent qui serait prisonnière de l’Occident. Plus que de vulgaires artéfacts, c’est le principe même de l’existence d’un peuple qui serait captif. Restituer, dans ce contexte, signifierait réanimer les Africains !
Vous l’aurez compris, ce que l’on peut désormais appeler « la palabre des objets d’art africains » n’est pas une mince affaire. C’est la survie de l’Afrique qui serait en jeu. Arrêtons-nous sur cette conclusion. Oublions, pour l’instant, l’Occident. Oublions ses mensonges à répétition, sa mauvaise foi, son irresponsabilité face à ses défaites d’hier. Revenons vers nous-mêmes, et posons-nous la question : à supposer que nous avions une âme, l’avons-nous perdu ? Et si oui, aurait-elle été volée par l’Occident ? Serait-elle partie nuitamment dans ses bagages, dans ces morceaux de bois, ces amulettes, ces étoffes ? Que signifient ces objets, et comment comprendre l’injonction en vogue à nous les rendre ? De quoi s’agit-il dans cette affaire ?
Certains disent que l’âme d’un peuple se trouve dans son art et sa culture. Mais non ! L’âme d’un peuple, si elle existe, est dans la sueur de son front, dans l’air qu’il respire et les actes simples qu’il pose au quotidien, mais qui façonnent l’Histoire. L’âme ne vit pas dans des bois morts, mais dans des rencontres, quand on se met au travail, quand on s’accueille et se respecte, quand on reconnaît la valeur de chaque vie et de chaque intelligence par-delà les querelles identitaires. Telle est l’âme véritable, qui exige d’abord d’être restituée, sans quoi ni l’art ni la culture n’ont de sens. Qu’est-ce que l’art ou la culture, si ce n’est l’humain lui-même, ce vivant qui respire, se lève chaque matin, affronte l’épreuve du jour, et bâtit avec ses semblables, à partir des bribes de l’existence, un monde habitable ?
Certes, l’Occident a un devoir de restitution. Mais là n’est pas la question. La question est : qu’avons-nous fait de la grande œuvre d’art là devant nous ? Je parle de ces vies qui meurent au quotidien, celles qui gisent dans nos prisons, à qui l’on confisque la parole, que l’on expose chaque jour, ici et là, au mépris absolu et à l’abandon. La vie n’est-elle pas l’âme immortelle de tout art et de toute culture ? N’allons donc pas dire aux Africains : « votre âme se trouve ailleurs, dans un musée en Europe ! » Soignons d’abord ces vies qui trépassent sous nos yeux. Tel est, il me semble, le commencement et la fin de toute restitution.
CE QUE DEMANDE LE SUDES
Le Syndicat unique des enseignants du Sénégal/Enseignement préscolaire et élémentaire (SUDES/EPE) exige du gouvernement l’application de la “préscolarisation obligatoire” d’une année pour les enfants de cette tranche d’âge
Dakar, 21 déc (APS) - Le Syndicat unique des enseignants du Sénégal/Enseignement préscolaire et élémentaire (SUDES/EPE) exige du gouvernement l’application de la “préscolarisation obligatoire” d’une année pour les enfants de cette tranche d’âge, conformément à la recommandation de l’Objectif de développement durable 4 (ODD).
Dans un communiqué transmis à l'APS, le SUDES/Enseignement Préscolaire et Élémentaire ‘’exige du Gouvernement l’application de la préscolarisation obligatoire d’une année pour les enfants de cette tranche d’âge, conformément à la recommandation de l’ODD4’’.
La section syndicale ‘’exige également du gouvernement le développement et la rationalisation de la carte scolaire de la petite enfance, de même que l’équipement des établissements pour de meilleures conditions de travail et la réouverture de l’école de formation des enseignants du Préscolaire en vue d’une spécialisation et offrir au personnel un centre de perfectionnement''.
Elle plaide ainsi ‘’la hausse significative du budget alloué au sous-secteur de la petite enfance qui doit impérativement évoluer, se basant sur les démonstrations des neurosciences qui disent que : +tout se joue à cet âge+''.
La qualité de l’éducation ‘’dépend aussi en grande partie des investissements importants à faire dans ce sous-secteur en vérité stratégique’’, souligne le syndicat, demandant au gouvernement de ‘’hâter le processus d’intégration dans la fonction publique de tous les anciens animateurs polyvalents des cases des tout-petits devenus maîtres contractuels''.
Se félicitant de l’institutionnalisation de la Semaine nationale de la petite enfance et de la case des tout-petits, le SUDES/EPE a cependant fait part de ‘’certains de ses regrets''.
Il s’agit du faible taux de préscolarisation qui est de l’ordre de 17%.
Ce taux résulte, d’après le SUDES du financement dérisoire accordé à la petite enfance avec moins de 1% du budget de l’éducation alloué au sous-secteur.
‘’Il s’y ajoute la formation au rabais et le manque de perspectives de formation continue du personnel de la petite enfance. En effet, dans le cadre de la formation polyvalente des maîtres dans les CRFPE, les modules sur la petite enfance représentante la portion congrue en tout’’, regrette le syndicat.
Le Sénégal célèbre du 15 au 21 décembre la 16ème édition de la Semaine nationale de la petite enfance et de la case des tout-petits, sur le thème ''l'éducation au civisme dès la petite enfance pour bâtir ensemble un capital humain de qualité’’.
Par KACCOOR BI
CIRCULEZ, Y A RIEN À VOIR !
KEEMTAAN GI -Vous pensez sérieusement qu’il va se secouer ou que le Proc, sans se faire prier, va s’autosaisir de ce vol à grande échelle de nos deniers publics ? Encore faudrait-il qu’ils se réveillent de leur long sommeil.
Vous pensez sérieusement qu’il va se secouer ou que le Proc, sans se faire prier, va s’autosaisir de ce vol à grande échelle de nos deniers publics ? Encore faudrait-il qu’ils se réveillent de leur long sommeil.
La rapine a commencé depuis qu’ils sont arrivés au pouvoir et bien avant pour certains dont le patrimoine affole les gueux. Lui, le Proc, il a d’autres dossiers beaucoup plus sérieux à traiter que de perdre son temps avec ces délinquants à col blanc.
Tellement de scandales jalonnent la gouvernance qui se voulait sobre et vertueuse que l’on a tendance à ne pas se branler pour ces peccadilles. Et puis, ils ont l’art d’ouvrir des contrefeux pour nous faire oublier le tumulte. Pour eux, l’urgence est ailleurs. La mission première consiste à renvoyer de l’hémicycle deux encombrants députés.
Pour ce coup-ci, le Proc n’a pas tremblé tout autant que le juge d’instruction du deuxième cabinet qui, sans état d’âme, a privé de liberté un journaliste qui gêne et qui n’aurait jamais franchi la porte d’une prison dans un pays dont la Justice ne marche pas sur la tête. Une justice féroce avec les faibles et terriblement complaisante avec les forts. Les faibles comme ce jeune apprenti-chauffeur condamné à… deux ans de prison pour avoir arraché… la perruque d’une passagère dans un véhicule de transport en commun.
Tant pis pour ce pauvre qui n’a pas des parents dans les allées du pouvoir et dont le crime n’égal en rien ceux commis par des gens qui ont procédé à un véritable carnage de nos finances publiques. Ils sont dans la jouissance et ne sont pas encore repus. On ne peut pas courtiser la plus belle femme du monde, une beauté qu’on n’espérait même pas approcher un jour, réussir par miracle à la tenir dans ses bras et penser la laisser à d’autres. C’est à dire à ces aventuriers de l’opposition.
Ce qui explique leur folie collective à s’accrocher au pouvoir, incitant leur Champion à un autre mandat que lui interdit formellement la Constitution. Ce grand vol de voyous opéré sur les fonds Covid-19 aurait dû les dissuader d’entretenir ce rêve. Mais c’est méconnaitre la capacité de nuisance de ces pyromanes qui se disent prêts à marcher sur des cadavres. Pourvu que celui de Pape Alé Niang n’en fasse pas partie !
LA DGID SUSPEND LES AVIS A TIERS DETENTEURS NOTIFIES A DMEDIA
Le directeur général des impôts et des domaines, Bassirou Samba Niasse, a décidé de suspendre les avis à tiers détenteur notifiés au groupe privé DMedia, a appris l’APS, mardi, du Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse du Sénégal (CDEPS).
Dakar, 20 déc (APS) - Le directeur général des impôts et des domaines, Bassirou Samba Niasse, a décidé de suspendre les avis à tiers détenteur notifiés au groupe privé DMedia, a appris l’APS, mardi, du Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse du Sénégal (CDEPS).
Ce groupe de presse, que dirige l’homme d’affaires et opposant Bougane Guèye, est propriétaire de la chaîne SenTV, de la radio Zik FM et du quotidien Tribune.
‘’Concernant la situation de DMedia, le directeur général des impôts et des domaines a fait preuve d’une grande magnanimité en octroyant un délai de trente jours pour le dépôt des pièces comptables requises dans le cadre du contrôle fiscal. De même, les avis à tiers détenteur seront suspendus durant cette période, pour que l’entreprise puisse jouir de ses comptes bancaires’’, déclare le CDEPS dans un communiqué.
Il précise qu’‘’au terme du contrôle fiscal, les créances dues seront établies et, éventuellement, un paiement requis selon les possibilités de DMedia’’.
Le CDEPS précise que cette décision est consécutive à la réunion qu’il a eue, mardi, à sa demande, avec le directeur général des impôts et des domaines, ‘’sur la situation fiscale des entreprises de presse’’.
Il dit avoir demandé à s’entretenir avec Bassirou Samba Niasse, ‘’après avoir (…) rencontré le Premier ministre, M. Amadou Ba, mercredi 14 décembre 2022’’.
‘’L’objectif était d’abord de trouver une solution pour le groupe DMedia, dont les comptes bancaires ont été bloqués, objet de poursuites des services fiscaux’’, explique le CDEPS.
Le communiqué souligne que M. Niasse a été ‘’très sensible aux requêtes des entreprises de presse’’. Il a tenu à rappeler que ‘’les impôts et domaines sont là pour collecter des ressources financières au profit de l’Etat’’.
Des allègements fiscaux
‘’Cette mission est scrupuleusement accomplie dans le respect strict des lois et règlements’’, affirme le CDEPS, citant Bassirou Samba Niasse.
Le communiqué signale que ‘’la situation fiscale des entreprises de presse a été également appréhendée’’.
‘’Le président de la République (…) avait promis des allègements fiscaux aux entreprises de presse jusqu’au 31 septembre 2020’’, rappelle-t-il.
‘’En plus, la loi de finances 2021 avait consacré l’exonération du paiement des taxes et impôts pour toute l’année 2021. De ce fait, les entreprises de presse auraient retrouvé une virginité fiscale jusqu’au 31 décembre 2021’’, ajoute le CDEPS.
‘’Pour matérialiser les allègements fiscaux jusqu’au 31 décembre 2020, l’édiction d’une note du ministère de l’Economie et des Finances est nécessaire, même note que l’actuel Premier ministre, M. Amadou Ba, alors ministre de l’Economie et des Finances, avait signé le 17 janvier 2014’’, rappellent les diffuseurs et éditeurs de presse.
Ils signalent qu’‘’il est demandé à toutes les entreprises de presse de déposer une demande de remise gracieuse pour toutes leurs dettes fiscales du 1er janvier 2014 au 31 décembre 2020, l’année 2021 faisant l’objet d’une exonération totale (loi de finances 2021)’’.
La délégation du CDEPS était conduite par Mamadou Ibra Kane, le président de ladite association. Il était accompagné notamment du président-directeur général du groupe DMedia, Bougane Guèye, et des collaborateurs de ce dernier.