SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
17 août 2025
LA FRUSTRATION DES ATHLÈTES
La décision du président Macky Sall, de verser aux joueurs de l'équipe nationale senior de football des primes après la Coupe du monde, bien qu'ils n'aient pas atteint leur objectif, a provoqué la colère de certains athlètes du pays
BBC Afrique |
Babacar Diarra |
Publication 25/12/2022
Les champions d'Afrique avaient pour mission d'atteindre les quarts de finale du Mondial, mais ils ont été éliminés au deuxième tour, après une défaite contre l'Angleterre, 0-3.
"Nous paierons intégralement les primes de qualification pour les quarts de finale, pour toute la délégation officielle", a annoncé Macky Sall deux jours après l'élimination des Lions.
Les primes de la Coupe du monde - qui proviennent du budget de près de 19 millions de livres sterling (environ 14,1 milliards de francs CFA) débloqué par le gouvernement sénégalais pour assurer les dépenses de la Coupe du monde - varieront en fonction du niveau de participation des 26 joueurs à l'ensemble de la compétition, y compris les éliminatoires.
D'anciens joueurs de l'équipe nationale senior de football et d'autres sportifs sénégalais ont dénoncé l'initiative présidentielle.
"Si vous gagnez, vous devez être récompensé. Si vous perdez, en revanche, vous devez en tirer des leçons", a déclaré au journal Stades un ancien attaquant des Lions du Sénégal, Diomansy Kamara.
Malgré sa nature généreuse, la décision de Macky Sall a été accueillie avec regret par certains athlètes. Ces derniers doivent souvent se battre pour financer leur propre participation aux compétitions.
De petites primes, une longue attente
Hamadel Ndiaye est un champion sénégalais de triathlon qui tente d'atteindre les séries mondiales et de se qualifier pour les Jeux olympiques. Bien qu'il ait travaillé comme caméraman à Londres, il a souvent du mal à acheter les billets d'avion en vue de sa participation aux compétitions.
Ndiaye dit avoir ressenti un choc lorsqu'il a appris que les supporters de l'équipe nationale devaient se rendre au Qatar sans rien payer avec leurs propres moyens, pour soutenir les Lions.
"Tout d'abord, j'ai été troublé lorsque j'ai entendu parler de la belle somme d'argent débloquée pour emmener les supporters au Qatar", a déclaré à la BBC l'ancien nageur âgé de 26 ans.
"En 2019 et 2021, j'ai voulu participer à une course, mais le billet d'avion pour Dakar était de 705 livres sterling (environ 525 294 francs CFA) et je devais payer 100 livres sterling (environ 89 420 francs CFA) de plus pour mon vélo comme bagage supplémentaire, mais je ne pouvais pas me le permettre", raconte Hamadel Ndiaye.
"Parfois, nous devons attendre jusqu'à la dernière minute pour savoir si nous pourrons participer ou pas", se plaint-il.
Le point de vue de Ndiaye est soutenu par l'athlète Sangoné Kandji, qui pratique le triple saut. Kandji affirme que de telles situations se produisent beaucoup trop souvent et empêchent les athlètes de s'"acclimater" sur les lieux des compétitions et impactent leurs résultats.
"Cette année, aux Jeux de la solidarité islamique, nous sommes arrivés en retard à Konya et l'un des athlètes a atterri à la veille de sa course. Ces choses sont à revoir, afin que nous puissions aider l'athlète à récupérer après son voyage et avant les compétitions."
Kandji ajoute qu'elle a été récompensée d'une "modeste somme" après son titre obtenu aux Championnats d'Afrique d'athlétisme de Maurice, en juin.
Ndèye Binta Diongue, une escrimeuse sénégalaise, se bat également pour gagner sa vie. La Fédération sénégalaise d'escrime lui a payé l'année dernière des primes qui devaient être versées depuis 2008.
"Cette année, j'ai remporté la médaille de bronze aux Championnats d'Afrique, et les primes ne me sont pas encore parvenues", déclare-t-elle à BBC Sport Africa.
"Les fonds destinés au football engendrent des frustrations…" se désole Ndèye Binta Diongue.
Selon elle, un Sénégalais médaillé d'or en escrime au niveau continental perçoit environ 539 livres sterling (environ 402 094 francs CFA), une somme que dépasse de loin celle versée aux footballeurs.
Outre les frustrations qu'engendrent les primes accordées aux Lions du football, les athlètes sont également constamment troublés par l'attention accordée à cette discipline sportive aux dépens des autres sports.
"Le football est la priorité et tout le monde le sait. Toutes les fédérations africaines en souffrent", regrette Diongue.
Le député Guy Marius Sagna, l'un des leaders de l'opposition, a manifesté son soutien aux athlètes, lors du vote du budget du ministère des Sports à l'Assemblée nationale, en décembre dernier.
"C'est un débat qui dure depuis longtemps : est-il le ministre des Sports ou le ministre du Football ?" a demandé M. Sagna.
"Des sports comme le karaté ou le taekwondo ont apporté des médailles mondiales. Le football n'a jamais apporté de médaille mondiale, mais la façon dont on s'occupe du football n'a absolument rien à voir ce qu'on fait avec le karaté ou le taekwondo", a dénoncé le député.
Saut erreur de sa part, a déclaré M. Sagna, le budget de la Fédération sénégalaise d'athlétisme est d'environ 30 millions de francs CFA, tandis que le budget d'un seul match amical des Lions du football varie entre 300 millions et 500 millions de francs CFA.
"Il n'existe aucun sport que nous ne soutiendrons pas", a promis le ministre des Sports, Yankhoba Diatara.
"Je pense que la solution est d'avoir une réunion chaque année, entre le Comité national olympique, le gouvernement et les fédérations, pour faire les arbitrages" sur le plan financier, a-t-il poursuivi.
"Les sports susceptibles de remporter des médailles recevront des fonds. Les autres devront attendre", a soutenu M. Diatara.
Les infrastructures avant les athlètes ?
Confrontée à une rareté des fonds, Diongue se concentre sur son propre plan d'entraînement, tout en enseignant l'escrime aux enfants de la ville française d'Asnieres-sur-Seine.
"Mon entraîneur m'accepte gratuitement, car il comprend que je ne peux pas payer 2 000 à 4 000 euros (entre 1 300 000 et 2 600 000 francs CFA) par an", explique-t-elle, ajoutant : "Avant les Jeux olympiques de 2020, j'avais trois emplois mais j'ai (…) presque abandonné. Heureusement, j'avais ma famille, mes amis et mes entraîneurs pour m'aider. J'ai également reçu des dons, j'ai réussi à obtenir 3 000 euros (environ 1 967 871 francs CFA) au total."
Les primes perçues après sa première participation aux Jeux olympiques ont servi surtout à payer ses dettes.
Alors que le Sénégal se prépare à accueillir les Jeux olympiques de la jeunesse en 2026, le premier événement olympique en Afrique, de nouvelles infrastructures sont construites ou rénovées dans et autour de la capitale du pays, Dakar.
Lors des derniers Jeux olympiques, à Tokyo, neuf athlètes ont représenté le Sénégal, mais la seule médaille olympique du pays - une médaille d'argent - a été remportée par le coureur de 400 m haies Amadou Dia Ba, à Séoul, en 1988.
Une fois encore, ce qui pourrait apparaître comme un investissement solide pour l'avenir continue de susciter l'angoisse de certains athlètes, qui espèrent briller pour le Sénégal lors des prochains Jeux olympiques seniors.
"Beaucoup d'investissements ont été faits (…) Pourtant [ces infrastructures] restent inutilisées pendant une bonne partie de l'année", souligne Hamadel Ndiaye.
"Les équipements du gymnase de [Dakar Arena] sont à peine utilisés et je trouve cela dommage…" déplore Ndiaye.
UN BILAN SANITAIRE MACABRE EN 2022
La mort de 11 nouveau-nés à l’hôpital Mame Abdou Aziz Sy Dabakh de Tivaouane, les décès en couches des dames Astou Sokhna et Mamy Doura Diallo dans des structures de santé Aont particulièrement marqué le secteur de la santé au Sénégal au cours de l’année
La mort de 11 nouveau-nés à l’hôpital Mame Abdou Aziz Sy Dabakh de Tivaouane, les décès en couches des dames Astou Sokhna et Mamy Doura Diallo dans des structures de santé à Louga et à Kédougou. Ces faits ont particulièrement marqué le secteur de la santé au Sénégal au cours de l’année qui s’achève. Tout comme la fermeture de l’hôpital Aristide Le Dantec pour réhabilitation et la grève des syndicats de santé pour exiger le respect du protocole d’accord de mai 2022.
Après le tragique épisode de la pandémie de Covid-19 entre 2020 et 2021, l’année 2022 est marquée par la mort de 11 nouveau-nés, calcinés à l’hôpital Mame Abdou Aziz Sy Dabakh de Tivaouane. Ces bébés sont décédés, le 25 mai 2022, au service de néonatologie de ladite structure. L’incendie a été causé par un court-circuit et le feu s’est propagé très vite, ne laissant aucune chance aux nouveau-nés. Ce drame a créé la consternation chez les Sénégalais qui ont pointé du doigt la négligence et la défaillance du système de santé. Dans les médias, tout comme sur les réseaux sociaux, des populations ont invité à sanctionner de tels actes. Quelques jours après, le Président de la République a ordonné un audit des services de néonatologie afin que l’hôpital ne soit « plus un espace de tragédie ». Suite à l’audit technique et de sécurité des installations de l’hôpital, Abdoul Aziz Sy de Tivaouane, le poste transformateur, principale source du problème, a été remplacé par un autre d’une capacité de 400 Kva. L’autre mesure qui a été suivie a été le limogeage, le 26 mai 2022, du Ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr. Il a été remplacé par le Dr Marie Khémesse Ngom Ndiaye, ancienne Directrice générale de la santé publique. Le Président de la République s’est, lui-même, rendu à Tivaouane pour présenter les condoléances de l’État aux familles des bébés décédés.
L’hôpital Amadou Sakhir Mbaye de Louga a connu un autre drame. Dans cette structure de santé de référence, une jeune femme, du nom de Astou Sokhna, a perdu la vie alors qu’elle y était pour donner naissance. Cette mort a été qualifiée de « négligence médicale » puisque la femme devait accoucher par césarienne, mais elle est restée pendant 20 heures dans la structure de santé sans secours. Pointée du doigt, la direction de l’hôpital est sortie du silence. En conférence de presse, le Directeur de l’hôpital, Amadou Guèye Diouf, a déclaré que l’hôpital n’est pas fautif dans la mort de cette dame. Quelques jours après, le Ministre de la Santé, Abdoulaye Diouf Sall, a reconnu que la mort d’Astou Sokhna aurait pu être évitée avec plus de vigilance. Ce drame a généré une mobilisation nationale, provoquant le limogeage du Directeur de l’hôpital de Louga. En plus, six sages-femmes sont poursuivies dont quatre placées sous mandat de dépôt pour non-assistance à personne en danger. Le 2 septembre, une autre femme enceinte, Mamy Doura Diallo, est morte au centre de santé de Kédougou, dans les mêmes circonstances.
Fermeture de l’hôpital Aristide Le Dantec pour 18 mois
Construit en 1912, l’hôpital Aristide Le Dantec de Dakar a été fermé le 15 août 2022. Cet établissement doit être réhabilité. Mais l’opération a sucité une polémique à cause de la réorientation des malades vers d’autres structures de santé. Les travaux, prévus pour 18 mois, doivent permettre de rebâtir un nouvel hôpital sur une superficie de 3 hectares pour un coût de plus de 60 milliards de FCfa. Ainsi 26 services ont été redéployés dans 10 hôpitaux et 11 dans les centres de santé. À noter que, le 16 mai 2022, le centre hospitalier national Cheikh Ahmadoul Khadim de Touba a démarré ses activités médicales. L’hôpital Abdou Cissé Kane des Agnam, dans la région de Matam, offre ses services depuis le 31 août 2022. Les travaux de construction des hôpitaux de Saint-Louis et de Ouroussogui se poursuivent.
La grève dans le secteur de la santé a également paralysé le fonctionnement de plusieurs structures santé au cours de l’année 2022. Les syndicats exigeant l’application du protocole d’accord signé le 10 mai 2022.
Le secteur de l’environnement secoué par la polémique des fonds décaissés
L’affaire des 45 milliards de FCfa pour l’achat des armes pour lutter, entre autres, contre les feux de brousse, le trafic illicite de bois, la déforestation, a marqué l’année 2022 dans le secteur de l’Environnement.
Le Ministère de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique a été secoué en 2022 par l’affaire des 45 milliards de FCfa. L’argent a été décaissé, selon les autorités dudit Ministère, pour l’achat d’armes. Le but est d’équiper les forces de défense et de sécurité afin de leur permettre de faire face au trafic illicite de bois, à la déforestation, à la lutte contre les feux de brousse, au braconnage, etc. Malgré ces défis, le décaissement de ces montants a créé la polémique.
Comme les années précédentes, le Sénégal, à travers le Président de la République, a fait une participation honorable à la Cop 27 (Conférence des nations sur les changements climatiques). Elle s’est tenue du 6 au 18 novembre en terre africaine, notamment à Sharm El – Sheik, en Égypte. Le Président Macky Sall, en sa qualité de Président en exercice de l’Union africaine, a évoqué les défis de l’heure en matière de transition énergétique et de financement de l’adaptation au changement climatique. Il a plaidé pour le respect du pollueurs-payeurs, car l’Afrique, qui participe pour moins de 4% des émissions de gaz à effet de serre, doit être soutenue financièrement par les pays développés. Au cours de l’année 2022, l’Assemblée nationale a adopté le projet de loi portant sur la Biosécurité. Cette loi a permis de passer à une modification directe du code génétique des organismes pour leur conférer le caractère plus résistant aux maladies.
Fourniture en eau, d’importantes réalisations pour booster la qualité
Le Sénégal a fait un pas de géant dans la production et la fourniture d’eau aux ménages. Des investissements colossaux ont aidé, dans le projet Keur Momar Sarr 3 (Kms 3), mis en œuvre par la Sones, pour le compte de l’État, à réaliser des ouvrages. Ces derniers ont permis la fourniture de l’eau en quantité et en qualité.
La volonté de l’État de prendre à bras le corps la problématique l’eau s’est matérialisée par une augmentation graduelle et substantielle du budget du Ministère de l’Eau et de l’Assainissement arrêté pour l’exercice 2023 à 131,7 milliards de FCfa. Les 93%, soit un montant de 122,23 milliards de FCfa, sont destinés exclusivement aux investissements. Ce choix porté sur la réalisation des infrastructures, plutôt que sur les moyens garantissant le fonctionnement, a permis de réaliser des performances notables en matière de renforcement de l’accès aux services. L’un des faits marquants de l’année est la finalisation en cours du volet 2 de Kms 3. Il permet déjà au département de Thiès d’avoir une production complémentaire. Il a amélioré l’accès à l’eau potable dans le département de Guédiawaye. Ce volet a permis aussi à Rufisque d’avoir ses premiers châteaux d’eau.
L’autre infrastructure majeure est l’usine de dessalement d’eau de mer des Mamelles dont les travaux ont été lancés par le Chef de l’État, le 31 mai 2022. Cette usine aura une capacité de 50.000 m3/jour extensible à 100.000 m3/jour. Ce projet comporte d’importants travaux de renouvellement des conduites de distribution d’eau à Dakar sur une longueur totale de 316 kilomètres pour juguler les pertes d’eau.
Assainissement, des réponses à la hauteur de l’ampleur des inondations
Le secteur de l’assainissement a été marqué par les pluies exceptionnelles en 2022. Des précipitations record ont été enregistrées à Dakar et à Fatick où plusieurs maisons et édifices publics ont été envahis par les eaux. Face aux inondations d’une ampleur rare, le gouvernement a déployé de gros moyens dans le Plan Orsec pour soulager les victimes des inondations. Toutefois, il a été constaté que les zones déjà dotées d’ouvrages d’assainissement ont connu des conséquences moindres.
L’État a aussi prolongé le Programme décennal de lutte contre les inondations sur instruction du Président de la République. L’autre fait important, c’est l’organisation du Forum mondial de l’eau au mois de mars dernier. Le Sénégal a été la capitale de l’eau et de l’assainissement. Des experts venus de plusieurs continents ont examiné les contraintes d’accès à la ressource vitale et aux services d’assainissement. D’importantes mesures ont été prises pour mieux gérer cette ressource pour démocratiser son accès et aussi pour bâtir les relations de paix autour d’elle.
Le Sénégal reste un bon élève en Afrique de l’Ouest en matière d’assainissement. Cette longueur d’avance sera davantage consolidée avec des ouvrages structurants en cours de réalisation.
L’année de 2022 a été aussi marquée par l’achèvement de la construction de l’émissaire marin de Cambérène, une composante du Projet d’extension et de modernisation. L’émissaire marin sera relié à celui terrestre, long d’environ 5 km qui partira de la station d’épuration de Cambérène. Le coût global du projet de 42 milliards de FCfa est financé par la Banque islamique de développement (Bid).
VIDEO
L'AFRIQUE, CAPTIVE DE SES SYSTÈMES ÉDUCATIFS
Pourquoi faut-il brûler nos systèmes éducatifs? L'Afrique peut-elle faire abstraction de l’intelligence économique pour son décollage ? Pourquoi il n’existe pas réellement de pays développés tel que certains le pensent? - GDH ANGONE A. répond
L’avenir de l’Afrique se pense aujourd’hui quand on sait qu’en 2050 sur les 10 milliards d’âmes que comptera l’humanité, 2 seront africaines ou d’origine africaine. Cette dynamique démographie du continent induit et impose des urgences sur tous les plans pour l’Afrique. C’est à la lumière de cette perspective que l’on peut comprendre le colloque international qui s’est tenu la semaine dernière à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar à l’initiative des autorités de la Faculté des Lettres et des Sciences humaines.
Intitulé l’Afrique en devenir, ce thème principal aussi vaste soit-il est décliné en différents ateliers pour que les universitaires venus de différents pays du continent et de l’étranger puissent réfléchir, chacun selon sa discipline de recherche.
C’est en marge de cette rencontre qu’AfricaGlobe Tv a interviewé un GDh ANGONE ANGONE, jeune chercheur indépendant et ingénieur des mines d’origine gabonaise qui réfléchissait déjà sur la problématique et qui a d'ailleurs produit des ouvrages y afférents.
Précédemment étudiant à Dakar , puis en France, il est de retour au pays de la téranga. Dans sa réflexion GDH a pu remettre en question ou plutôt relativiser ce que les pays occidentaux considèrent comme développement, c’est-à-dire leur modèle avec toutes ses vertus et ses tares.
Pour cet ingénieur des mines, non seulement l’Afrique doit trouver son propre chemin de développement, mais elle doit surtout revoir de fond en comble le contenu de ses programmes académiques qui ne forment à l’état actuel que des serviteurs du mauvais système. Or, un chemin de développement adapté devrait, selon toute vraisemblance, prendre en compte l’identité et la culture des Africains
LE TROISIÈME FESTIVAL EVEIL CONSCIENCE CLOTURE LE 31 DECEMBRE
La cérémonie de clôture officielle du troisième Festival international ‘’Eveil des consciences’’ de Kaolack (centre), initialement va se tenir le 31 décembre, ont annoncé les organisateurs.
La cérémonie de clôture officielle du troisième Festival international ‘’Eveil des consciences’’ de Kaolack (centre), initialement va se tenir le 31 décembre, ont annoncé les organisateurs.
‘’On devrait recevoir le ministre en charge de la Culture qui nous a promis de venir savourer les spectacles de ce festival, parce qu’estimant que l’idée d’éveiller la conscience des jeunes et de promouvoir la citoyenneté est à saluer. Mais son emploi du temps étant trop chargé, il nous a demandé de repousser la date de clôture au 31 décembre’’, a expliqué le président de l’Association ‘’Saloum Rapatak’’, Ousmane Thioune, directeur artistique de ce festival.
Tenu du 9 au 23 décembre, ce festival, dont le thème porte sur ‘’Rester et réussir chez nous : évitons l’émigration irrégulière !’’, a été initié pour la première fois dans le contexte de la pandémie de Covid-19, a rappelé M. Thioune dans un entretien avec l’APS durant lequel il a magnifié le soutien du ministre de la Culture et du Patrimoine historique.
‘’Malgré les restrictions et autres problèmes liés à cette crise sanitaire, nous avons constaté que les jeunes continuaient à tenter l’émigration irrégulière. Pour cette troisième édition, nous avons axés le thème sur les risques liés à l’émigration irrégulière’’, a expliqué le président de l’Association ‘’Saloum Rapatak’’, Ousmane Thioune, directeur artistique de ce festival.
Spectacles culturels et artistiques, foras, caravanes de sensibilisation, sessions de formation et panels ont ponctués ce festival qui a été une ‘’très grande réussite’’ pour les organisateurs.
Selon Ousmane Thioune, à travers ce festival, les organisateurs ont voulu faire la promotion d’une culture citoyenne au niveau des jeunes qui, pour certains, passent plus de temps dans les réseaux sociaux qu’à s’engager dans des actions de développement.
‘’Nous avons, pendant le festival, non seulement faire la promotion de la citoyenneté, mais aussi et surtout montrer à la face du monde les nombreuses facettes de la culture locale. A Kaolack, toutes les cultures africaines et sénégalaises sont présentes à travers différentes ethnies, mais aussi les cultures urbaines’’, a souligné le directeur artistique du festival.
La particularité de l’édition 2022 de ce festival international, réside dans la fusion entre les cultures urbaines et les percussions du Saloum, s’est réjoui M. Thioune qui pense qu’avec l’appropriation de cette activité culturelle par les populations, il faut trouver des sites plus adaptés pour pouvoir contenir les participants.
Dans un souci de toucher le maximum de personnes dans les actions de sensibilisations sur la citoyenneté et les risques liés à l’émigration irrégulière, ce festival a aussi mené des activités dans les communes de Ndiaffate et Gandiaye pour entretenir avec les cibles sur l’importance de la jeunesse dans une société, a précisé Thioune.
DAKAR AUX COULEURS DE NOËL
Sur les Allées du Centenaires à Dakar, important lieu de la présence commerciale chinoise dans la capitale sénégalaise, des jouets et autres articles de décorations continuent à être proposés aux clients, à la veille de la célébration de Noël
Sur les Allées du Centenaires à Dakar, important lieu de la présence commerciale chinoise dans la capitale sénégalaise, des jouets et autres articles de décorations continuent à être proposés aux clients, à la veille de la célébration de Noël, a constaté un reporter de l’APS.
Sur les lieux, des accessoires de décoration, des arbres verts de noëls, des guirlandes, des pétards, des boules et d’autres articles très convoités, sont étalés à même le sol.
Cheikh vend depuis 2 ans, des jouets, des poupées, des voitures, des pétards, des bâtons et des ballons de foot. A côté de lui, Ndeye Awa Mbaye et sa petite sœurs, venues de la banlieue dakaroise, discutent à marchander le prix de quelques jouets.
‘’Je suis venue achetée quelques cadeaux pour mon enfant et mes nièces. J’ai déjà dépensé 30 000F alors que je n’ai même pas acheté de chaussures. Au regard de l’importance de l’événement, je ne me plains pas trop ’’, assure-t-elle.
Ana Gomis est venue acheter quelques affaires pour ses trois enfants et un sapin pour décorer sa maison mais ‘’contrainte d’abandonner le sapin’’ en raison de son coût élevé’’.
‘’J’aurai aimé acheter un sapin pour ma famille mais on me dit qu’il coûte 35OOO F. C’’est trop cher, je dois choisir d’autres cadeaux pour les enfants et la famille’’, regrette-t-elle.
Pour beaucoup de personnes, la fête de noël rime avec achat de cadeaux pour les enfants. C’est le cas de Khady qui réside à Colobane, un quartier de Dakar. Elle a choisi cette année d’acheter des vêtements et des chaussures pour les offrir aux membres de sa famille.
‘’Je vais acheter des chaussures et des vêtements. Je n’ai pas de préférence, l’essentiel c’est rendre heureuse la personne à qui on souhaite offrir un cadeau quel que soit sa nature’’, dit-elle.
En fin de compte, les Allées du Centenaire, se sont mises aux couleurs de Noël à travers les guirlandes prisées lors de cette fête célébrée au Sénégal, par les chrétiens en communion avec les musulmans.
‘’Au Sénégal les musulmans et les chrétiens vivent ensemble et se partagent également les fêtes religieuses. C’est pour cela que je suis là pour acheter quelques jouets à mes enfants et en même temps contribuer au maintien de cet esprit de vivre ensemble’’, estime Ndeye Awa Mbaye.
Pour Seynabou Niang, Noël constitue un bon moment pour raffermir les liens de convivialités entre voisins
‘’C’est une fête pour tout le monde. Mes enfants partagent ce moment spécial avec ceux de mes voisins. Donc, nous achetons des cadeaux pour tout le monde pour que la fête soit plus belle’’, fait-elle savoir.
La fête de noël est aussi un bon pour les commerçants qui d’habitude se frottent les mains bien que cette année, le chiffre d’affaires de Cheikh Fall, vendeur d’articles, a diminué, selon ses dires.
L'ARBITRE DAOUDA GUEYE PARMI LES OFFICIELS DU CHAN
Le Sénégalais Daouda Gueye figure sur la liste des 24 arbitres de champ retenus par la Confédération Africaine de football (CAF) pour officier au Championnat d'Afrique des nations de football (CHAN) prévu du 13 janvier au 4 février en Algérie
Dakar, 24 déc (APS) - Le Sénégalais Daouda Gueye figure sur la liste des 24 arbitres de champ retenus par la Confédération Africaine de football (CAF) pour officier au Championnat d'Afrique des nations de football (CHAN) prévu du 13 janvier au 4 février en Algérie, a appris l'APS de l'instance dirigeante du football africain.
Il sera accompagné de l'arbitre assistant Nouha Bangoura. De son côté, Malang Diedhiou est parmi les six instituteurs de la CAF qui vont participer au tournoi.
Il ya aussi Atcho Pierre (Gabon), Gnama Aklesso (Togo), Celso Armindo, Alvacao(Mozambique), Ogabor Joseph Odey (Nigéria), Samuel Uwikunda (Rwanda), Mahmood Ali, Mahmood Ismail (Soudan),Messie, Mvoutou (Congo), Mehrez Melki (Tunisie).
De même que Hougnandande Louis (Bénin), Daouda Gueye (Sénégal),Tom Abongile (Afrique du Sud),Ali Moussa Mohamed (Niger), Ngwa Blaise (Cameroun) et Jammeh Lamin (Gambie).
Le Sénégal qui retrouve la compétition après 11 ans d’absence (2011) évoluera dans le groupe B avec l'Ouganda, la Côte d'ivoire et le Congo.
Les Lions joueront leur premier match contre les Éléphants le 14 janvier à 19h puis son deuxième contre les Crânes le 18 janvier et ensuite son dernier match de poule le 22 janvier face aux Léopards du Congo.
Lors de la première édition organisée en 2009, le Sénégal avait terminé à la quatrième place.
Les Lions n’ont pas fait mieux en 2011 pour leur deuxième et dernière participation au tournoi, en se faisant sortir dès le premier tour sur une défaite (0-2) contre la Tunisie, qui avait remporté le tournoi.
La sélection nationale locale du Sénégal était récemment en stage en Algérie et au Maroc où elle a joué deux matchs amicaux. Les Lions ont fait match nul 2 buts partout face aux Fennecs puis ont été battus par les Marocains (0-1).
Le Championnat d’Afrique des nations de football, uniquement réservé aux joueurs issus des championnats africains, se tient tous les deux ans, sous l’égide de la Confédération africaine de football (CAF).
Si l'idée d’organiser le CHAN est née en septembre 2007 à Johannesbourg, en Afrique du Sud, la première édition s’est tenue deux ans plus tard en Côte d’Ivoire.
Vainqueurs à deux reprises du trophée, la RDC et le Maroc, sont les deux nations les plus titrées du continent dans cette compétition.
HOMMAGE A OUMAR PENE
Le peintre sénégalais Laye Ka, par le biais d'une exposition intitulée ''Suñu diamano'' rend hommage au chanteur Oumar Pène qui fête ses cinquante ans de carrière musicale
Dakar, 24 déc (APS) – Le peintre sénégalais Laye Ka, par le biais d'une exposition intitulée ''Suñu diamano'' rend hommage au chanteur Oumar Pène qui fête ses cinquante ans de carrière musicale, a constaté l'APS
L’exposition ouverte, vendredi, à la Galerie nationale d'art de Dakar, en présence d'Oumar Pène, est riche de plus de cinquante toiles à voir jusqu’au 4 janvier prochain.
Laye Ka, est un fan de Oumar Pène qui s’exprime à travers son art pour rendre hommage à un artiste qui a bercé son enfance et celle de plusieurs générations.
‘’J’aime Oumar Pène depuis tout petit, je suis un fan du Super Diamano’’, a-t-il déclaré visiblement ému lors du lancement de l'exposition.
‘’Oumar Pène est une icône qui mérite d’être célébrée de son vivant et cela est très important. (…) Je me suis dit, en tant qu’artiste, il serait bien de faire quelque chose pour célébrer ses 50 ans de carrière. C’est quelqu’un qui a passé tout son temps à rendre hommage aux autres, il est temps de lui rendre la pièce de sa monnaie’’, a justifié le plasticien.
Il a révélé s'être s’est inspiré de la production musicale du chanteur l’ayant marqué, ou les chansons les plus connues du chanteur pour les traduire en œuvres plastiques.
Des titres comme ‘’Bita Bane’’ sorti en 1972 à celui intitulé ‘’Climat’’ produit en 2021 en passant par ‘’Bana, ma lumière’’, ‘’Jeanne d’arc’’, ‘’Jarraf’’, ‘’Soweto’’, ‘’Pastef’’, ‘’Yaru’’, ‘’Mam’’, entre autres, tous ont fait l’objet d’une toile.
‘’Quand on prend le titre Bana, on ne peut pas parler d'Oumar Pène sans Bana. Soweto a fait la notoriété du super Diamano. Jarraf est un titre mythique… le choix de parler d’un morceau ou d’un autre a été ainsi fait, j’ai essayé de travailler sur les albums’’, a expliqué Laye Ka.
Dans un tableau, l'artiste raconte les 50 ans de musique d'Oumar Pène à travers le collage des pochettes de ses cassettes de 1972 à 2022 en évoquant au passage les noms de tous les musiciens qui sont passés au Super Diamano (Dembel Diop, Baïlo Diagne, Lamine Faye, Moustapha Fall, Lampa Diagne, Adama Faye, Bob Sène, Gaby Lima, entre autres).
Des portraits d’artistes comme Ismaël Lo, Moussa Ngom, Lamine Maïga figurent parmi les chanteurs représentés sur les tableaux.
Une représentation exprime en image la spécificité de la musique du Super Diamano tiré des mélanges des rythmes du centre et du sud du Sénégal et des sonorités mandingues de la Gambie après un séjour de deux et 9 mois dans ces contrés.
L’artiste peinte a intégré aussi les code-barres dans ses œuvres, une spécificité de son travail.
L’exposition ‘’Suñu diamano’’ dont la directeur artistique est le professeur Babacar Mbaye Diop, ancien secrétaire général de la Biennale de Dakar, montre aussi l’évolution technique de la musique qui est passée des disques 33 tours, aux cassettes, CD et aujourd’hui à la digitalisation.
‘’Laye ka a fait quelque chose d’extraordinaire. Il a exprimé un ressenti. Il a mis son œuvre en exergue pour me rendre hommage. je ne trouve pas les mots pour le remercier. J’apprécie ce qu’il a fait, c’est une première. Il s'agit de deux arts qui se rencontrent et je le félicite très sincèrement’’, a réagi Oumar Pène après une visite de l’exposition.
‘’C’est un jeune artiste qui a du talent. J’ai été très surpris. Il a fait ses recherches, ne m’a jamais posé de questions, et je viens de le rencontrer. Il a retracé mon parcours du début jusqu’ici, chapeau pour lui’’, a-t-il ajouté.
L'exposition a un artiste invité en la personne du peintre et architecte Malick Mbow qui offre à voir un portrait de l'artiste.
Laye Ka très connu du milieu des arts visuels pour avoir remporté plusieurs prix parmi lesquels le premier prix du président de la République du 10e Salon des arts visuels du Sénégal en 2019, et le Prix Ousmane Sow du droit de suite en 2022 à la Biennale de l’art africain contemporain de Dakar.
JE SUIS SANS VOIX
Le Représentant résident de l’Onudi, Christophe Yvetot n’en croit pas à ses... oreilles. Les irrégularités soulevées par le rapport de la Cour des comptes sont graves.
Le Représentant résident de l’Onudi, Christophe Yvetot n’en croit pas à ses... oreilles. Les irrégularités soulevées par le rapport de la Cour des comptes sont graves. « Évidemment, c’est tout à fait préoccupant qu’une institution comme la Cour des comptes relève ce type d’agissements. Je suis un peu sans voix », a dit le Représentant résident de l’Onudi au Sénégal, en Gambie en Guinée-Bissau et au Cap Vert et au Sahel.
L’invité du Jury du dimanche espère tout de même que le Sénégal, avec ses institutions va « faire la lumière (sur cette affaire) et trouver toutes les solutions qui doivent être prises ». Sur la responsabilité des Dage et des ministres, il dit : « C’est vrai que nous avons des obligations, aux Nations unies, de déclarer notre patrimoine. Et on a des audits réguliers sur tous les projets. Il est clair que les agents publics ne peuvent utiliser de l’argent dans certaines conditions. Dans certaines institutions, avant de signer quelque chose, ils doivent réfléchir par deux fois ».
Il a rappelé que lors de cette campagne de mobilisation des ressources pour faire face aux effets du Covid, « les Nations unies s’étaient mobilisées dès que le ministre Amadou Hott et le président de la République ont lancé le Programme de résilience économique et sociale (Pres) ». M. Yvetot a rappelé que leur programme de 200 millions de dollars avait été réorienté vers le soutien au Covid. Pour suivre la sortie du Représentant résident de l’ONUDI au Sénégal dans son intégralité, rendez-vous est pris dimanche 25 décembre à 11 heures sur les ondes de iradio et sur emedia.sn, mais aussi et surtout à 12 heures sur itv et les autres plateformes du groupe Emedia.
LES LEADERS DE YAW DANS LE VISEUR
Une information judiciaire a été ouverte contre la conférence des leaders de Yewwi Askan Wi par le juge du 8e cabinet du tribunal d’instance hors classe de Dakar. Cela fait suite à la plainte déposée par « Foula ak fayda »
Une information judiciaire a été ouverte contre la conférence des leaders de Yewwi Askan Wi par le juge du 8e cabinet du tribunal d’instance hors classe de Dakar. Cela fait suite à la plainte déposée par « Foula ak fayda » indique, Abdoulaye Mamadou Guissé président du parti politique en question et ex membre de la coalition.
À l’en croire, les fonds de campagne issus de la cotisation des membres de la conférence des membres des leaders et des collectes ont été détournés car le bilan financier qui est ressorti du rapport synthétique chiffré à 700 millions est sous-évalué. Car en réalité, il dépasse le milliard.
« Notre formation politique a participé à la création de la coalition Yewwi Askan Wi pour les élections locales du 23 janvier 2022. À l’entame, signée la charte de Yewwi Askan Wi, nous avons contribué à travers des cotisations comme tous les membres pour le fonctionnement de la coalition. En plus, nous avons initié une campagne de collecte de fonds au niveau de la conférence des leaders pour qu’on puisse mener à bien notre campagne », a-t-il déclaré. Avant de continuer : « à l’issue de cette campagne de collecte de fonds des numéros « Kopar express » ont été donnés.
À l’issue de ces collectes nous avons constaté que tout cet argent a été utilisé par les quatre formation à savoir le Pastef, Khalifa Sall, le Pur et le grand Parti de Gackou. Nous avons constaté une absence de transparence. On les a demandé des explications ils ont refusé de le faire et finalement ils nous ont présenté ce qu’ils veulent une synthèse de rapport financier. Malheureusement ils ne font pas dans la transparence. Donc, nous avons porté plainte pour détournement de fonds de campagne et abus de confiance parce que nous avons cotisé comme tout le monde et nous ne savons pas où est cet argent. Nous avons des pièces justificatives ».
ELIMINATION DU BRESIL, TITE PAYE LES FRAIS
Alors qu’il se promenait dans les rues de Rio de Janeiro, ce samedi 24 décembre, l’ex-sélectionneur de la Seleção, s’est fait dévaliser et agresser par un inconnu, rapporte la presse brésilienne.
Alors qu’il se promenait dans les rues de Rio de Janeiro, ce samedi 24 décembre, l’ex-sélectionneur de la Seleção, s’est fait dévaliser et agresser par un inconnu, rapporte la presse brésilienne. Après lui avoir subtilisé sa sacoche, l’agresseur en question aurait tiré l’oreille de Tite, en lui reprochant l’élimination du Brésil face à la Croatie.
Rappeler que c’est libre de tout contrat que le technicien brésilien est de retour au pays. Après l’élimination prématurée du Brésil en quarts de finale de la Coupe du Monde par la Croatie, Tite avait déjà annoncé son départ du poste de sélectionneur.
Son successeur sur le banc de la Seleção est toujours attendu.