Pourquoi l’Afrique paraît elle plus petite qu’elle ne l’est en réalité dans les cartes de la planète ? Comment expliquer le fait que la Groenland, plus petit que la RDC, paraisse plus grand que le continent noir tout entier ?
Pourquoi l’Afrique paraît elle plus petite qu’elle ne l’est en réalité dans les cartes de la planète ? Comment expliquer le fait que la Groenland, plus petit que la RDC, paraisse plus grand que le continent noir tout entier. Volonté politique ou difficulté à représenter fidèlement le globe ? Que font les géographes africains pour corriger cette mauvaise représentation ? L’Afrique est elle vraiment surpeuplée comme on le laisse penser ?
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L'AFRIQUE, REINE DE TOUTES LES MUSIQUES?
La salsa est dite cubaine, le tango prétendu argentin, le flamenco supposé espagnol, le jazz, le rap dits américains ou la samba dite brésilienne, mais toutes ne trouvent-elles pas leurs origines lointaines dans le riche patrimoine culturel africain ?
La salsa est dite cubaine, le tango prétendu argentin, le flamenco supposé espagnol, le jazz, le rap ... dits américains ou la samba dite brésilienne, etc. toutes ces muisques trouvent leurs origines lointaines dans le riche patrimoine culturel africain. Le Groupe afro-cubain African groove, spécialisé dans l'afro-cubain, se consacre à la recherche des racines de certaines de ces musiques à parttir de la musique traditionnelle africaine.
En prélude à la célébration de l'an un de l'ouverture du premier centre culturel espagnol de toute l'Afrique subsaharienne, basé à Dakar, le groupe afro-cubain, African Groove, a donné un concert salsa ce jeudi dans le jardin de l'institution sis à Fann. Un concert très apprécié par les spectateurs qui ont effectué le déplacement bien que ce soit en pleine semaine.
En marge du concert, AfricaGlobe a voulu vous faire découvrir davantage African Groove à travers son premier responsable, Bolero La Gratte. Suivez son entretien réalisé à l’Instituto Cervantes.
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LES ÉTOILES AFRICAINES DE DORINE GUÈYE
Les industries créatives pourraient être une niche potentiellement rentable qu’il faut explorer. C’est cette conviction qui a poussé Dorine Guèye à lancer le concept Etoile africaine, magazine qui promeut ces industries ainsi que l’entrepreneuriat.
Professionnelle des Médias, Dorine Guèye est la Fondatrice du concept Etoiles africaines, un projet médiatique comprenant un magazine imprimé, un magazine digital et qui expose des succes stories de jeunes africains qui peuvent inspirer dans le domaine de l'entrepreneuriat.
Dans cette entrevue accordée à AfricaGlobe Tv lors de la s semaine mondiale de l'entrepreneuriat, la jeune entrepreneure explique son concept et les défis que se posent à elle.
Pour ceux qui, dans les médias, pensent que le digital est une solution miracle ou une panacée en matière d’entrepreneuriat, Dorine Gueye, en ce qui la concerne, a compris que ce n'est pas tout à fait le cas et qu’un mix s’impose.
Suivez son entretien sur AfricaGlobe Tv
PAR Amadou Tidiane Wone
PLAIDOIRIE HORS LA COUR
Je suis de ceux qui pensent que l’arrestation d’un journaliste, tel que Pape Alé Niang pour le nommer, est une nuisance politique. Un coup de poignard de trop dans le dos, déjà passablement malmené, de notre démocratie
«Le crayon de Dieu lui-même n’est pas sans gomme».
Ainsi s’exprime Aimé Césaire dans sa magnifique pièce de théâtre intitulée « Une Saison au Congo ».
Musulman, cette assertion me parle et me fait apprécier le sens du repentir, du pardon et de l’absolution. Elle éclaire le changement que l’on perçoit dans sa propre vie, suite à des prières ou des aumônes exaucées, qui éloignent le chagrin et les difficultés. La gomme divine est une Grâce !
Plus simplement, cette proposition de Césaire est un appel à la Raison. Nous devrions la méditer en ces temps incertains pour notre pays, le Sénégal.
Alors oui ! Des esprits, apparemment illuminés, vont vous adjoindre de rejoindre les rangs, de choisir un camp. Contre un autre. Des gens, dont on se demande bien au nom de quoi, ou de qui, ils s’arrogent le privilège de décider de ce qui est convenable et de ce qui ne le serait pas, vont vous conseiller, avec une larme hypocrite au coin de l’œil, de ne pas ramer à contre-courant : « vous vous feriez des ennemis inutilement… », vous susurrent-ils avec des trémolos dans la voix ! Comme si les « ennemis » étaient, eux, dans le bon droit ! Ou que le baromètre de l’acceptable suivrait les inflexions de leurs errements.
Ainsi, par lassitude ou par convenance, on finit par lâcher prise et par se laisser entraîner dans la cohorte des complices. Par leur silence. Par leur lâcheté parfois. Par leur indifférence coupable bien souvent !
Alors non ! Je suis de ceux qui pensent que l’arrestation d’un journaliste, tel que Pape Alé Niang pour le nommer, est une nuisance politique. Un coup de poignard de trop dans le dos, déjà passablement malmené, de notre «démocratie». J’ai parlé un jour de « démon-cratie »… C’est dire que tout est une question de perception, lorsque les principes sont à géométrie variable !
Car disons-le, la démocratie ne se réduit pas, tout simplement, à un système électoral et à des élections de plus en plus chahutées. La mise en œuvre de mesures législatives et réglementaires de plus en plus restrictives, les modifications intempestives de la Constitution, l’affaissement notable des pouvoirs, législatif et judiciaire, au profit d’un pouvoir exécutif macrocéphale, entraînent une érosion de la confiance des citoyens quant à la fiabilité des institutions qui nous gouvernent.
C’est cela qui explique l’attrait morbide qu’exercent les réseaux sociaux et qui rend crédibles toutes sortes de supputations. En atteste le succès, déraisonnable, d’une nouvelle race qui prolifère : « les influenceurs… » Ceux qui débitent toutes sortes d’invraisemblances et qui se font écouter, pourtant, par des millions de personnes orphelines d’une autorité. Qu’elle soit parentale, éducative, étatique ou autre, l’individu a besoin de ressentir une autorité. Une référence. Un point d’ancrage spirituel, moral, politique, économique. L’être humain est ainsi fait ! Et c’est bien de cela qu’il s’agit lorsque l’on se plaint, tous, de la déliquescence progressive de notre fort sentiment de vivre ensemble !
Pour faire court, un sursaut collectif est devenu urgent, nécessaire voire indispensable. Pour saisir, tous ensemble, l’opportunité de la valorisation des nouvelles richesses qui se font jour dans notre pays : car le gaz et le pétrole, l’or, et tant d’autres ressources naturelles sont des biens, potentiellement incendiaires, lorsque le leadership est déficient ou maléfique.
La qualité des hommes et des femmes qui animent un système politique, à un temps déterminé, est essentielle à sa survie.
Éduquer, organiser, encadrer surveiller, sécuriser, sanctionner au besoin sont des prérogatives de service public ! L’État doit en assurer la charge au profit de tous. Sans distinction autre que le droit et le mérite.
La politisation partisane de notre pays doit cesser. Nous devons remettre de l’ordre avant qu’il ne soit trop tard !
En attendant, à moins de nous dire, de manière claire et simple, le crime qu’aurait commis Pape Alé Niang dans l’exercice de son métier de chercher à savoir et de faire savoir, un signal d’apaisement et d’ouverture serait une réponse positive à la demande de liberté provisoire déposée par ses avocats.
Tous les détenus pour des délits d’opinions devraient bénéficier de la même… gomme !
Il n’est jamais trop tard pour bien faire : gouverner c’est aussi savoir apaiser !