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18 juin 2025
LE SÉNÉGAL PARMI TROIS PAYS VISÉS PAR UNE CAMPAGNE DE VULGARISATION DES DROITS FONCIERS DES FEMMES
L’Ethiopie, l’Ouganda et le Sénégal ont été choisis pour le déroulement de la campagne internationale ‘’Stand For Her Land’’ (Debout pour réclamer ses terres), en vue d’une ‘’sécurisation des droits fonciers des femmes’’
Dakar, 17 oct (APS) – L’Ethiopie, l’Ouganda et le Sénégal ont été choisis pour le déroulement de la campagne internationale ‘’Stand For Her Land’’ (Debout pour réclamer ses terres), en vue d’une ‘’sécurisation des droits fonciers des femmes’’, a appris l’APS lundi des auteurs de ladite initiative.
Au Sénégal, les animateurs de cette campagne d’une durée de cinq ans veulent ‘’réduire les gaps entre les lois et les pratiques autour du droit foncier des femmes’’ et ‘’engager les communautés locales dans la réalisation des droits fonciers des femmes’’.
Lancée à l’occasion de la Journée internationale de la femme rurale, célébrée le 15 octobre, cette initiative est soutenue financièrement par le ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement.
Elle donne l’occasion aux femmes et aux décideurs préoccupés par l’accès des femmes à la propriété foncière de ‘’revenir sur les difficultés qu’elles éprouvent surtout en zone rurale pour accéder et contrôler la terre’’, explique CICODEV Afrique dans un communiqué.
Au Sénégal, la campagne va se dérouler dans 31 communes se trouvant dans les régions de Fatick, Kaolack (centre), Kédougou (sud-est), Saint-Louis (nord), Tambacounda (est) et Thiès (ouest).
‘’Il s’agira, lors de cette campagne, de contribuer au plaidoyer pour réduire les gaps entre les lois et les pratiques autour du droit foncier des femmes’’, précise Seynabou Diouf, de l’Association des femmes juristes du Sénégal et membre de l’Alliance nationale femmes et foncier (ANFF) du Sénégal.
Dans un communiqué de CICODEV Afrique, l’Institut panafricain pour la citoyenneté, les consommateurs et le développement, Mme Diouf affirme que le plaidoyer va consister aussi à ‘’engager les communautés locales dans la réalisation des droits fonciers des femmes’’.
‘’La campagne vise à dynamiser l’[ANFFG] pour en faire une plateforme durable en faveur des droits fonciers des femmes, engager et renforcer les parties prenantes en termes de connaissances et de ressources, pour le plaidoyer en faveur des droits fonciers des femmes’’, a-t-elle expliqué.
‘’Accaparement des terres à grande échelle’’
L’initiative ‘’Stand For Her Land’’, ou S4HL, ‘’ambitionne de porter un plaidoyer global, afin de combler le fossé existant entre les lois et les pratiques foncières en vue d’une effectivité et d’une sécurisation des droits fonciers des femmes’’.
Au Sénégal, elle est dirigée par CICODEV Afrique, qui exerce les fonctions de coordonnateur de l’Alliance nationale femmes et foncier, selon le communiqué.
L’initiative de lancer cette campagne est née de quelques constats, dont le ‘’faible accès des femmes aux ressources foncières et productives’’ et ‘’la raréfaction de la terre qui est une ressource statique’’.
S’y ajoutent ‘’l’accaparement des terres à grande échelle, qui réduit les chances d’accès des femmes à la terre’’ et ‘’l’ignorance des femmes de leurs droits, des procédures d’acquisition des terres, mais également l’absence de moyens financiers pour la mise en valeurs des parcelles de terres’’.
‘’Le changement voulu dans le cadre de cette campagne est de voir les communautés et les femmes (…) conscientes et capables de défendre leurs droits fonciers au regard [des] lois’’, affirme le communiqué.
Les résultats attendus de la campagne S4HL sont essentiellement de deux ordres. D’abord, ‘’bâtir une alliance nationale femmes et foncier attractive, plus dynamique, résiliente, structurée, indépendante, crédible et résolument engagée à faire valoir le droit des femmes à l’accès et au contrôle de la terre’’.
Ensuite assurer l’‘’effectivité de la participation des membres de l’[ANFF] aux mécanismes de gouvernance du foncier’’.
BALLON D'OR, LA LISTE DES 10 FINALISTES
Le compte à rebours est lancé. Alors que le classement de 20 joueurs parmi les 30 nominés depuis août dernier, a été déjà dévoilé, dont CR7, 20e, et Mahrez, 12e, on connait la liste des 10 finalistes. Parmi eux, figure en bonne place Sadio Mané.
Le compte à rebours est lancé. Alors que le classement de 20 joueurs parmi les 30 nominés depuis août dernier, a été déjà dévoilé, dont CR7, 20e, et Mahrez, 12e, on connait la liste des 10 finalistes. Parmi eux, figure en bonne place Sadio Mané. 4e en 2019, l’attaquant sénégalais est attendu sur le podium, pour cette édition, sauf grande surprise. Jusque-là le Libérien George Weah, vainqueur en 1995, est le seul Africain sur le podium du Ballon d’or. A suivre !
Les 10 finalistes :
Karim Benzema (Real Madrid)
Thibaut Courtois (Real Madrid)
Kevin De Bruyne (Manchester City)
Erling Haaland (Borussia Dortmund/Manchester City)
Robert Lewandowski (Bayern Munich/FC Barcelone)
Sadio Mané (Liverpool/Bayern Munich)
Kylian Mbappé (PSG)
Luka Modric (Real Madrid)
Mohamed Salah (Liverpool)
Vinicius Jr (Real Madrid)
LA POSTE, THIERNO LO ANNONCE DES MESURES DE REDRESSEMENT
La Poste traverse une mauvaise passe financière. Annonçant des mesures de sortie de crise, le ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Économie numérique, Moussa Bocar Thiam, a insisté sur la masse salariale, à presque 1,2 milliard
La Poste traverse une mauvaise passe financière. Annonçant des mesures de sortie de crise, le ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Économie numérique, Moussa Bocar Thiam, a insisté sur la masse salariale, à presque 1,2 milliard F CFA, par mois, parmi les difficultés, contre 4 milliards F CFA de recettes, par an. Invité du JDD, Thierno Lô, est d’avis que c’est « la clientèle politique qui gangrène » la boîte.
Il explique : « La Poste, son mal a commencé depuis le Parti socialiste (PS), le président Wade, jusqu’à maintenant. Quand nous sommes devant des situations, il faut qu’on les analyse froidement. Parce que si on met de la pommade et qu’on ne touche pas le fond du problème, nous ne réglerons jamais les problèmes. Si vous allez au niveau de la Poste, c’est la masse salariale qui pose un véritable problème. Parce que les gens qui sont passés là-bas, très franchement, ont pris des clientèles politiques, qui gangrènent l’évolution de la Poste. Je pense que tout Directeur qui viendra à la Poste, qui va laisser cette clientèle politique sur place, aura des problèmes. Parce que la Poste connait déjà des problèmes avec les nouvelles technologies. Le courrier, l’achat de timbres, tout ça, avec les nouvelles technologies, où les gens envoient des mails, et font tout à travers les réseaux sociaux. Donc, les missions de la Poste ont été bousculées. Mais, la Poste a toujours une vocation quelle peut servir mais à condition de faire l’assainissement qu’il faut, laisser les professionnels et travailler avec le strict minimum conforme aux nouvelles exigences du monde. Je ne sais pas ce qu’ils vont faire ? Mais, il faut réduire le personnel. Tous ceux qui sont au niveau de la Poste et qui n’ont pas de fonction réelle, et qui prennent leur argent à la fin de chaque mois, il faut que l’État les prenne pour les recaser ailleurs ou leur trouver de structure de financement pour qu’ils aillent faire d’autres activités. »
Emporté par la crise, Abdoulaye Bibi Baldé a été remplacé par Mohamadou Diaité à la tête de la Poste. L’inspecteur des Impôts et des Domaines « devra prendre ses responsabilités », selon Thierno Lô.
La Royal Mail, les services postaux britanniques, ne survivra pas sans la vague de suppressions de postes annoncée vendredi par l’entreprise, a affirmé son directeur général, Simon Thompson.
Sur le plan de redressement, au Sénégal, Moussa Bocar Thiam a déjà fait savoir que l’État misera sur les redéploiements de personnel et les départs négociés, mais pas les licenciements.
POURQUOI IL N’Y AURA PAS DE BLOCAGE DU BUDGET
Le risque de blocage du budget est déjà là et Malick Kébé de Yewwi askan wi a annoncé la couleur. « Nous ne voterons pas un budget de complaisance », a prévenu le responsable de Taxawu Sénégal aux Parcelles Assainies, vendredi, dans Bés bi.
Le risque de blocage du budget est déjà là et Malick Kébé de Yewwi askan wi a annoncé la couleur. « Nous ne voterons pas un budget de complaisance », a prévenu le responsable de Taxawu Sénégal aux Parcelles Assainies, vendredi, dans Bés bi. Son camarade de parti Babacar Abba Mbaye, député de Saint-Louis, se veut optimiste pour le vote du budget 2022-2023 qui, selon lui, doit être le début d’une « vraie transformation » du Sénégal ». Il l’a fait savoir, vendredi, à l’ouverture de la session ordinaire unique du présent exercice parlementaire. « Il n’y aura pas de blocage, a-t-il dit. Le postulat de base, c’est d’accepter qu’il y aura un débat puisque ce budget-là est très important. Parce que c’est le premier budget où on aura des revenus du gaz et du pétrole. C’est un budget à plus de 6 000 milliards de francs Cfa C’est historique ».
L’ancien leader de Convergence socialiste rappelle que depuis 1960, il y a eu une évolution dans le budget du Sénégal. « Aujourd’hui, on commence à entrer dans un cycle, qui nous impose de se poser des questions. Nous sortons d’une double crise. Le Covid-19 nous a montré comment à quel point structurellement notre Santé est fragile. La crise de l’Ukraine nous a montré que notre économie est totalement exsangue », explique M. Mbaye. Il ajoute : « Un débat exige du courage, de la loyauté, de la lucidité et qu’il n’y ait pas de tabous. On est là pour se dire des vérités, qui feront avancer notre pays ».
Abba Mbaye a aussi abordé la proposition de loi de Mimi Touré. « On va lire ça objectivement, rationnellement, démocratiquement et lorsque cela se posera sur la table, chacun aura son point de vue à donner. C’est excellent d’avoir des personnes qui osent ouvrir les débats. Il n’y a pas de débats tabous ici. Tous les débats feront l’objet d’échanges », estime l’opposant.
QUIBDA AFRICA, RAMATOULAYE SY REMPORTE LE PRIX DE LA MEILLEURE RÉALISATRICE
Après avoir remporté le Prix spécial du jury au festival de Clermont-Ferrand 2022, la réalisatrice sénégalaise Ramatoulaye Sy tape encore plus fort. Avec son premier film « Astel », elle a été sacrée...
Après avoir remporté le Prix spécial du jury au festival de Clermont-Ferrand 2022, la réalisatrice sénégalaise Ramatoulaye Sy tape encore plus fort. Avec son premier film « Astel », elle a été sacrée puisque son court-métrage, produit par La Chauve-Souris Kazak Productions et sorti en 2021, a remporté le prix de la « Meilleure réalisation » à l’édition 2022 du Quibdo Africa Film Festival de Colombie. Ramatoulaye Sy est une critique de cinéma et journaliste. Elle a suivi un atelier de formation à la critique de films animé par de grands spécialistes du cinéma comme Olivier Barlet et Baba Diop. La trame du film relate : « Nous sommes en octobre. C’est la fin de la saison des pluies au Fouta, une région isolée au nord du Sénégal. Astel, 13 ans, accompagne tous les jours son père dans la brousse. Ensemble, ils s’occupent de leur troupeau de vaches. Mais un jour, en plein désert, la rencontre entre la jeune fille et un berger vient bouleverser le quotidien paisible entre Astel et son père », lit-on dans le synopsis.
LA PLACE DE CR7 RÉVÉLÉE
Qui succédera à Lionel Messi au titre prestigieux du Ballon d’or 2022 ? Les stars du football retiennent leur souffle. Le verdict est attendu ce lundi 17 octobre à l’issue de la 66e édition du Ballon d’Or, au Théâtre du Châtelet, à Paris.
Qui succédera à Lionel Messi au titre prestigieux du Ballon d’or 2022 ? Les stars du football retiennent leur souffle. Le verdict est attendu ce lundi 17 octobre à l’issue de la 66e édition du Ballon d’Or, au Théâtre du Châtelet, à Paris. Mais, si les pronostics ne se démentent pas, le trophée tend les bras à Karim Benzema du Real Madrid devant Sadio Mané, pensionnaire du Bayern Munich.
En attendant de connaître le podium, la place de Cristiano Ronaldo a été révélée. Il vient d’être classé à la 20e place du classement du Ballon d’or 2022. Considéré comme l’un des meilleurs joueurs de l’histoire de son sport, il est le seul footballeur avec Lionel Messi à avoir remporté le Ballon d’or au moins cinq fois : en 2008, 2013, 2014, 2016 et en 2017.
Cette position de l’auteur de 800 buts en carrière sanctionne une année compliquée pour le Portugais, qui n’a pas réussi à se qualifier pour la Ligue des champions avec Manchester United malgré 24 buts inscrits l’an dernier.
par Momar Dieng
MACKY ET SA JUNTE DE COMBAT VEULENT REJOUER UN SALE TOUR AUX LIBERTÉS
Pour ses « tournées économiques » à venir, le président de la république s’interdirait-t-il d’être accompagné par les mouvements de foules dont l’essentiel a l’habitude d’être téléguidé par les responsables politiques locaux de son parti et alliés ?
Et c’est encore reparti pour un nouveau tour de vis contre les libertés démocratiques au Sénégal ! Sorti groggy des élections législatives du 31 juillet 2022 dont les résultats vont considérablement amoindrir sa capacité de nuisance contre l’assemblée nationale, le président Macky Sall semble plus que jamais déterminé à poursuivre la mise en œuvre de vieilles recettes autoritaires qui, clairement, ne lui réussissent pas. Ni politiquement, ni du point de vue d’une image personnelle hautement dégradée. Sa décision d’empêcher – au prix de la mobilisation de plusieurs dizaines de gendarmes - l’opposant Ousmane Sonko et son parti de dérouler leurs activités politiques dénommées « Nemmeku Tour » sur le territoire national est une attitude burlesque, belliqueuse et superflue pour notre pays. Elle est donc indéfendable.
Que cherche en vrai Macky Sall ? Semer les graines de nouvelles tensions artificielles pour piéger des opposants politiques et se donner l’opportunité de les trainer (encore) devant la justice ? Etre seul sur le terrain politique et y dérouler - seul - son agenda à travers des tournées dites économiques, des conseils de ministres décentralisés et autres gadgets politiciens en perspective d’une élection présidentielle à laquelle il ne participera pas, selon ses propres termes et ses mille et un jurons ?
Pour ses « tournées économiques » et « conseils des ministres décentralisés » à venir, le président de la république s’interdirait-t-il d’être accompagné par les mouvements de foules dont l’essentiel a l’habitude d’être téléguidé par les responsables politiques locaux de son parti et de ses alliés ? Se limiterait-il à rester entre les quatre murs des préfectures, gouvernances et hôtels réquisitionnés à cet effet ?
En vrai, Macky Sall doit se convaincre de plusieurs certitudes car les événements ont tourné et de manière fondamentale. L’assemblée nationale de la 14e législature devrait lui servir de repère à cet effet. Il ne pourra occuper - seul - le terrain politique qu’avec des « opposants » qui acceptent sa régence en tant que deus ex machina d’une démiurgie qui s’appellerait « Mackysie » ou « Mackylogie ». Ce n’est qu’avec ce type de politicien véreux et cyniques – il en existe tellement - dont l’ambition est cantonnée à vivre aux basques des deniers de l’Etat qu’il pourra dicter – seul - le tempo politique sénégalais sans risque d’être troublé dans sa quiétude somnolente. En attendant, ce n’est pas encore le cas – et ça ne risque pas de l’être de sitôt - d’où l’urgence pour le président sénégalais de se construire une vraie réconciliation avec la réalité des choses et mettre fin à la transgression permanente des libertés constitutionnelles des Sénégalais.
Aujourd’hui, la plupart de nos compatriotes sont pris au piège de contraintes vitales liées au renchérissement insupportable du coût de la vie. Les denrées et autres aliments qui assurent leur survie au jour le jour s’arrachent avec les yeux de la tête. Boutiquiers de quartier et marchands en tous genres sont devenus des créditeurs de «bons alimentaires» à leur corps défendant. Les repas en commun décampent à la vitesse V pour laisser place aux stratégies de survie individuelle à l’intérieur même des familles. Pendant ce temps, Macky Sall et sa « junte » post élections législatives préfèrent s’engager dans un « combat » politicien fagoté d’un slogan social dont chacun mesure les limites et les soubassements politiciens.
Pour ce qu’il lui reste de légitimité – étant entendu que les mesures illégales s’obtiennent grâce aux fidélités corrompues arrachées à divers niveaux de l’administration centrale et déconcentrée – Macky Sall a le devoir de faire annuler les interdictions grotesques opposées par la gendarmerie aux responsables et militants de Pastef dans leur volonté de tenir leurs activités politiques. Dans le type démocratie que lui-même revendique pour notre pays ici et dans le monde, la caporalisation de la vie politique par un président de la république partisan reste inacceptable de fait et de droit. Le Sénégal n’a pas encore voté pour être ce laboratoire à partir duquel on transformerait sa démocratie en une junte monarcho-patricienne au service de clans affairistes. Une démocratie, elle respire ; elle ne s’étouffe jamais d’elle-même ! Et quand on est si autant réfractaire au B.a.-ba qui en est le fondement vivant, rien n’interdit de se recycler ailleurs…
G. FOOT ET TEUNGUETH LANCENT LEUR SAISON
La ligue 1 sénégalaise a repris ses droits le week-end passé dans les différentes pelouses du pays.
La ligue 1 sénégalaise a repris ses droits le week-end passé dans les différentes pelouses du pays. Pour cette première journée, AS Douanes a été battue par Teungueth à Rufisque (1-0), alors que le champion en titre s’est défait de Cneps Excellence à Ziguinchor. Par contre, l’AS Pikine signe son premier revers à domicile devant génération Foot .
AS PIKINE ET CNEPS CHUTENT D’ENTRÉE
La bonne opération de cette première journée a été effectuée par Génération Foot. Au stade Alassane Djigo, les académiciens de Deni Biram Ndao ont battu AS Pikine (2- 0). Grâce à des buts de Malick Mbaye et Ibrahima Ndiaye, les visiteurs lancent leur campagne et envoient un message fort en ce début de saison. Avec ce résultat, les Grenats enregistrent leur première victoire de la saison et occupent la première place du classement. De son côté, l’équipe de la banlieue est classée à la dernière place.
CASA SPORTS ASSURE D’ENTRÉE
A Ziguinchor, le champion en titre accueillait, au stade Aline Sitoé Diatta, le CNEPS Excellence. Grâce à un but d’Aliou Diatta en toute fin de première période, le Casa Sports a assuré l’essentiel pour défendre son titre. Au plan comptable, les sudistes sont troisièmes alors que leurs adversaires du jour pointent à la 12ème place. Au stade Mawade Wade de Saint-Louis, la Linguère a été tenue en échec par US Gorée (0-0).
TEUNGUETH ANNONCE LA COULEUR
Teungueth FC s’est imposé devant l’AS DOUANES (1-0) au stade Ngalandou Diouf. Les Rufisquois qui n’avaient plus perdu en championnat depuis huit matchs continuent leur série victorieuse à domicile. Les joueurs de Mbaye Badji ont dû s’arracher pour venir à bout des Gabelous. C’est Babacar Fall qui a offert la victoire aux siens en marquant dans les arrêts de jeu (90e+2). Pour la prochaine journée le week-end prochain, Teungueth FC se rendra à Thiès pour aller défier le CNEPS, pendant que l'ASDouanes tentera de se reprendre contre le Stade de Mbour.
LE STADE DE MBOUR SOIGNE SON RETOUR
Pour son retour en ligue 1, Stade de Mbour a dominé Guédiawaye FC (1-0). Au stade Caroline Faye, c’est Moussa Sarr qui a ouvert le score, marquant ainsi le premier but de la saison. Grâce à cette réalisation l’attaquant mbourois entre dans l’histoire de l’élite sénégalaise de l’exercice 2022-2023. Avec cette victoire, les stadistes signent leur retour de la plus belle des manières dans l’élite sénégalaise. Au Stade Alassane Djigo, Dakar Sacré-Cœur a remporté son premier match de la saison face à Diambars (2-1). Grace à son doublé, Moussa Kanté a été le bourreau des académiciens de Saly. Malgré la réduction du score par Babacar, l’équipe de Saer Seck signe sa première défaite de la saison. Dans l’autre match, le Jaraaf a partagé le point du nul avec la Sonacos de Diourbel (0-0).
«IL N’Y A PLUS DE CHEF A GUEDIAWAYE CAR NOUS AVONS TOUT PERDU»
Les résultats des dernières élections locales ont prouvé qu’il n’y a plus de leader au sein de l’Alliance pour la république (Apr) au niveau du département de Guédiawaye, et qu’une recomposition de l’échiquier politique local s’impose.
L’esplanade de la mairie de Wakhinane-Nimzaat a abrité samedi dernier un meeting de lancement des activités politiques du mouvement « Forces vives de Guédiawaye », avec à sa tête le coordonnateur local du Réseau des enseignants républicains de ce département. Au cours de cette rencontre, le maire Racine talla et les membres du mouvement ont réclamé une recomposition de l’échiquier politique.
Les résultats des dernières élections locales ont prouvé qu’il n’y a plus de leader au sein de l’Alliance pour la république (Apr) au niveau du département de Guédiawaye, et qu’une recomposition de l’échiquier politique local s’impose. C’est la conviction du maire de la commune de Wakhinane-Nimzaat. Racine Tall a fait ce plaidoyer lors du meeting de lancement des activités du mouvement politique citoyen républicain «Forces vives de Guédiawaye» que dirige Yaya Kane, coordonnateur départemental du Réseau des enseignants de l’Apr.
Selon Racine Talla, «il n’y a plus de chef au sein de l’Apr de Guédiawaye. Nous avons tout perdu. On n’est pas dans une situation où chacun doit se frayer un chemin comme une entreprise de sauvetage personnel. Il n’y a plus de leader véritable dans le département parce qu’on a tous perdu. Que chacun retourne à la base, réorganise ses rangs et ceux du parti, élargisse les bases de la coalition Benno Bokk yaakaar (Bby). C'est ce qui est plus important. Cela ne nous gêne aucunement qu’Aliou Sall ou un autre comme Lat Diop ou Néné Fatoumata dirige la coordination départementale, parce que nous avons tous perdu et les cartes doivent être rejouées».
Très en verve, l’édile de Wakhinane-Nimzaat sa magnifié la demande faite par le président de l’Apr à tous les militants apéristes de retourner à la base, de vendre les cartes et d’échanger avec les populations à la base. «On sait que l’élan de sympathie envers le Président Macky Sall est resté intact, s’il ne s’est pas renforcé ici à Guédiawaye. Je parle précisément pour Wakhinane-Nimzaat. Si Guédiawaye a eu de gros scores en 2012, c’est grâce à Wakhinane-Nimzaat. Lors des dernières élections, Wakhinane-Nimzaat, du point de vue arithmétique, a augmenté l’électorat en faveur du Président. Pour le reste, il nous faut travailler à l’unité de tous les leaders. C’est ce que j’ai demandé aux responsables départementaux du Mouvement. En prenant la parole, je parle au nom de Aliou Sall, de Lat Diop mon ami, de Néné Fatoumata Tall ; donc au nom de tout le monde», affirme le directeur général de la Radiotélévision Sénégalaise (Rts).
Parlant de la visite effectuée récemment par Macky Sall dans leur commune et que certains de leurs adversaires qualifient de mise en scène, Racine Talla se veut catégorique. «Il n’y a aucune mise en scène durant cette visite du Président. Ce n’est qu’une séquence de fin dans la visite du Président qui a fait le tour d’horizon sur la gestion des inondations, le projet de pavage», souligne Racine Talla avant d’ajouter : «J’ai dit et redit que j’adhère parfaitement à la déclaration de Aliou Dia, mon chef de cabinet. Le président de la République m’a appelé à 16 heures 37 pour me dire : je suis dans ta commune plus précisément au Marché Bou Bess. Il m’a fait comprendre que notre route est chaotique. Je lui ai dit : Monsieur le Président, continuez votre chemin, peut-être que vous verrez des choses dont on discutera. C’est ainsi que Aliou Dia pour rattraper le président de la République. Quand sa voiture a dépassé celle du Président, le chef de l’Etat a eu la grandeur de s’arrêter pour lui demander de venir. Aliou Dia ne pouvait pas savoir que c’était filmé sur Facebook en direct quand il a dit à Monsieur le Président : vous êtes le meilleur et le troisième mandat est une demande sociale. Et ça a fait le buzz! Tant mieux d’ailleurs !».
DES RETRAITES RECLAMENT LE DEPART DE RACINE SY ET UNE REFONTE DE LA RTS
Mécontents de la gestion de l’Ipres avec les décisions prises par le Conseil d’administration, des membres de l’Association des retraités, veufs et orphelins du Sénégal (Arvos), ont décider de battre le macadam dans les rues de Dakar
Le Conseil d’administration (Ca) de l’Institution de Prévoyance Retraite du Sénégal (Ipres) et certains de ses pensionnaires affiliés à l’Association des retraités, veufs et orphelins du Sénégal (Arvos) se regardent en chien de faïence. Ces derniers, mécontents du Pca Racine Sy, envisagent de marcher dans les prochaines semaines à Dakar pour son départ et une refonte de l’Institution sociale.
Mécontents de la gestion de l’Institution de Prévoyance de Retraite du Sénégal (Ipres) avec les décisions prises par le Conseil d’administration, des membres de l’Association des retraités, veufs et orphelins du Sénégal (Arvos), ont décider de battre le macadam dans les rues de Dakar avec comme point de départ la place de l’Obélisque. Ils en ont fait l’annonce au cours d’une conférence de presse tenue. «Les retraités du Sénégal sont dans une situation difficile, car nous sommes laissés en rade. Cela est dû aux textes caducs qui se reflètent par la mauvaise prise en charge sociale et sanitaire. Nous avons écrit un mémorandum que nous avons transmis aux autorités étatiques dont nous attendons des réponses. Et si rien ne bouge, nous allons investir la place de l’Obélisque pour nous faire entendre», a déclaré le secrétaire général de Arvos, Massaly Sané.
Et leur président Demba Wéllé Diop de poursuivre : «Dans les semaines à venir, ne soyez pas surpris de voir les retraités organiser avec leurs familles un grand rassemblement ou une marche qui aura comme point de départ la place de l’Obélisque, pour dénoncer haut et fort la gestion de l’Ipres et exiger le toilettage de ses textes qui datent de 1958. Nous réclamons aussi le départ de Racine Sy et une plus grande implication des retraités au niveau du Conseil d’administration avec des voix délibératives. Car au sein de ce Conseil, les retraités siègent, mais sans voix délibérative. Nous réclamons aussi le départ du Pca Racine Sy.»
Très en verve, Demba Wéllé Diop indique que «l’Ipres va mal à cause d’un Conseil d’administration qui n’est pas là que pour ses intérêts. Ses membres ont augmenté leurs indemnités, laissant les retraités dans la misère. Car les 6 000 allocataires n’ont pas toujours vu de hausse de leurs pensions annoncée depuis 2O18. Nous souffrons de la bancarisation avec ses ponctions pour des pensions de misère.
A ce propos, nous interpellons le Président Macky Sall pour lui dire qu’il n’a pas le droit de laisser des gens faire souffrir des pères de famille qui se sont sacrifiés toute leur vie pour cette Nation. S’il ne prend pas des décisions sur ce qui se passe à l’Ipres, il sera responsable de tout ce qui aura lieu. Ne soyez pas surpris de voir des personnes du troisième âge prendre des matelas pour marcher.»