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18 juin 2025
« PERSONNE N’A INTERET QU’ON AILLE AU SCRUTIN PRESIDENTIEL DE 2024 SANS OUSMANE SONKO »
Invité de l’émission Grand jury de la Radio futurs média (Rfm privée), Mary Teuw Niane a indiqué que « personne n’a intérêt qu’on aille au scrutin présidentiel sans le principal opposant à Macky Sall »
L’ancien ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, Mary Teuw Niane, demande la levée de l’épée Damoclès sur les maires de Ziguinchor et de la ville de Dakar.
Invité de l’émission Grand jury de la Radio futurs média (Rfm privée), Mary Teuw Niane a indiqué que « personne n’a intérêt qu’on aille au scrutin présidentiel sans le principal opposant à Macky Sall ». « Il faut profiter de cette période pour vider tous les contentieux qui ont des relents politiques. Et c’est dans ce sens que je pense qu’il est important de terminer cette épée de Damoclès qui est sur la tête de Ousmane Sonko et Barthélémy Dias », a-t-il lancé.
Avant d’ajouter : « On parle de Khalifa Sall et de Karim Wade, mais on oublie quand même qu’il y a deux autres leaders de l’opposition qui, pour d’autres raisons, peuvent être dans une situation d’inéligibilité. Et personne n’a intérêt qu’on aille aux élections présidentielles et que Monsieur Ousmane Sonko ne puisse pas y participer. Et personne n’a intérêt aussi que cette période floue puisse durer très longtemps. Je pense qu’il faut solder toutes ces questions. Je pense que toutes ces questions peuvent être soldées à la fois dans le respect de la justice, mais aussi pour le bien de la démocratie sénégalaise».
Loin de s’en tenir là, l’ancien Recteur de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, toujours en perceptive de la prochaine élection présidentielle de 2024, a également invité le président de la République, Macky Sall, à rassurer tout le monde en disant publiquement qu’il n’est pas candidat en 2024. « Ce qui rassure tout le monde, c’est que le président de la République dise publiquement qu’il n’est pas candidat en 2024. Il l’a dit avant les élections de février 2019. Il a dit que c’était le dernier mandat qu’il souhaitait. Donc, c’est simplement confirmer cela. Et cela rassurera tout le monde et libérera les énergies, les esprits, et calmera tout le monde », a-t-il assuré.
NOTRE ASSOCIATION N’EST PAS RIVALE D’UNE AUTRE ASSOCIATION ET NOUS NE SOMMES PAS DANS L’ADVERSITE AVEC L’ÉTAT CENTRAL
Les leaders de la coalition Yewwi Askan Wi, ont procédé, le samedi 15 octobre dernier, au lancement officiel du Réseau des élus locaux du Sénégal (REELS).
Ousmane Sonko » Le Réseau des élus de l’opposition, particulièrement de la coalition Yewwi Askan Wi, porté sur les fonts baptismaux samedi dernier, n’est pas une doublure de l’Association des maires du Sénégal (Ams). Pas plus qu’il n’entend entamer un quelconque bras de fer avec le pouvoir en place. Ainsi en a fait état son président nouvellement élu, le maire de Ziguinchor Ousmane Sonko, lors de la mise en place dudit réseau, en déclarant urbi et orbi que : « Notre association n’est pas rivale d’une autre association et nous ne sommes pas dans l’adversité avec l’Etat central » .
L es leaders de la coalition Yewwi Askan Wi, ont procédé, le samedi 15 octobre dernier, au lancement officiel du Réseau des élus locaux du Sénégal (REELS). C’était au cours d’une assemblée générale qui s’est tenue en présence de plusieurs élus majoritairement de l’opposition. Le maire de la commune de Ziguinchor et leader du parti Pastef, Ousmane Sonko, a été désigné président de cette nouvelle structure en quelque sorte parallèle à l’Association des maires du Sénégal (Ams), et qui va regrouper les élus de l’opposition issue de cette dite coalition.
Pour rappel, la mise en place du Réseau des Élus Locaux du Sénégal (REELS) a été formulée lors d’une conférence de presse au lendemain des dernières élections locales. Aussi, son président Ousmane Sonko dira : «Nous avions considere qu’il était important de continuer cette logique de solidarité, de regroupement, a travers une association que nous avons dénommée le Reseau des Elus Locaux du Senegal (REELS) qui diffère de l’Association classique qu’on connaissait : Association des maires du Senegal (Ams) ».
Selon toujours le maire de Ziguinchor, ancien candidat à la présidentielle de 2019, le REELS va regrouper l’ensemble des elus de la coalition Yewwi Askan Wi qui sont au nombre de 81 et les autres maires qui embrassent la cause de ladite coalition. Cependant, Ousmane Sonko a tenu à dire que l’initiative de création du REELS ne devait être perçue comme une sorte de rivalité avec l’Association des Maires du Sénégal (AMS) et/ou avec le pouvoir en place. Ce qui l’a poussé à relever que « Notre association n’est pas rivale d’une autre association et nous ne sommes pas dans l’adversité avec l’État central ».
Le maire de Ziguinchor et président du REELS est assisté dans ses fonctions par trois vice-présidents dont le maire de la ville de Dakar, Barthélémy Dias, désigné premier vice-président, suivi de Babacar Guèye, Président du conseil départemental de Keur Massar etAmina Kanté, maire de la commune de Sam Notaire comme troisième vice-président.
Les autres membres du bureau de cette nouvelle organisation des élus de l’opposition sont : Dr Mamadou Djitté , maire de la commune de Thiès Ouest, Secrétaire général, Me Assane Kassé maire de Rufisque nord, Secrétaire général adjoint. Adama Sarr, maire Keur Massar Nord trésorier secondé par le président du Conseil départemental de Rufisque, Papa Mamadou FAM. Dr Aziz Mbodji, tête de liste malheureux de YAW à Kaolack est Secrétaire national à la communication et Porte-Parole. Mme Khady Mahecor Diouf, maire de la commune de Golf Sud estla Secrétaire adjointe nationale à la communication.
Le maire de la commune de Ndoulo Mamadou Kany Bèye est Secrétaire chargé des relations extérieures et Yankhoba Diémé, président du Conseil départemental de Bignona est Secrétaire Adjoint chargé des relations extérieures.
L’organisation est gérée par Maimouna Dièye, maire de la commune de la Patte-d’oie comme Secrétaire et David Diatta, maire de Kafountine comme Secrétaire Adjoint. Le maire de la commune de Dieuppeul-Derklé, Cheikh Guèye, est désigné Secrétaire permanant et Bara Gaye, maire de la commune de Yeumbeul Sud, en est le Commissaire aux comptes.
SONKO JETTE UN PAVE DANS LA MARE DU GOUVERNEMENT
Le leader de Pastef Ousmane Sonko est encore, une fois de plus, monté au créneau pour dénoncer le bradage des ressources pétrolières et gazières du Sénégal par le régime en place.
Le leader de Pastef Ousmane Sonko conteste les 10% de parts réservés à l’Etat du Sénégal dans les contrats pétroliers et gaziers. Dans une déclaration diffusée le samedi 15 octobre dernier sur les réseaux sociaux, le maire de Ziguinchor s’est engagé à renégocier les contrats une fois élu président du Sénégal. Par ailleurs, Ousmane Sonko a indiqué, contrairement à la volonté du gouvernement, qu’on n’est pas à la veille de la « baisse du coût de la vie » au Sénégal.
Le leader de Pastef Ousmane Sonko est encore, une fois de plus, monté au créneau pour dénoncer le bradage des ressources pétrolières et gazières du Sénégal par le régime en place.
Dans une déclaration diffusée sur les réseaux sociaux notamment sur la chaîne Youtube de Jotna dans la nuit du samedi 15 octobre dernier, le maire de Ziguinchor, faisant une comparaison avec la gestion des ressources pétrolières et gazières des pays comme le Qatar, Dubaï et l’Arabie Saoudite, a déploré le faible pourcentage détenu par le Sénégal sur les contrats des ressources pétrolières et gazières.
« Des pays comme le Qatar, ce pays, petit par la superficie, Dubaï, l’Arabie Saoudite, ont une place privilégiée sur l’échiquier mondial parce qu’ils ont jalousement préservé la souveraineté de leurs ressources. En plus des ressources pétrolières et gazières, nous avons la richesse du sol et le climat propice en plus. Malheureusement, nous ne détenons que 10% sur ces ressources pétrolières et gazières », a-t-il fait remarquer avant de faire part de sa volonté de renégocier les contrats une fois élu président du Sénégal.
« Voilà pourquoi, si nous sommes portés à la tête de ce pays, parla grâce de Dieu, nous nous attèlerons à renégocier tout contrat qui nous a dépouillés de nos ressources, mais également toute exonération fiscale indue laissant nos populations dans le dénuement et nos jeunes en proie au chômage ».
Par ailleurs, revenant sur les dernières concertations sur la lutte contre la vie chère initiées par le gouvernement, Ousmane Sonko a indiqué qu’on n’est pas à la veille de la « baisse du coût de la vie » au Sénégal. « Tant que le Sénégal dépend de l’extérieur pour les denrées de première nécessité, nous sommes loin de l’autosuffisance alimentaire clamée depuis des années par ce régime en place. Les prix du loyer ne baisseront pas non plus, parce que la découverte des ressources naturelles a éveillé la convoitise de beaucoup de pays, d’où le défilé de dirigeants mondiaux au Sénégal. Et voilà ce qui exacerbe le coût de la vie », a expliqué le leader de Pastef qui prône la mise en place d’infrastructures économiques basées notamment sur l’agriculture et l’industrie.
Loin de s’en tenir-là, le leader de Pastef a également mis en garde le chef, Macky Sall, sur le risque que constitue une éventuelle troisième candidature. « Macky Sall doit savoir que c’est fini pour lui. Quelqu’un qui avait 65% aux élections ne parvient même plus à avoir 45%. Il n’est là que pour voler les élections. Les gens qui lui disent qu’il a les forces de l’ordre, la capacité, le droit… et peut se présenter pour un troisième mandat le trompent. J’espère qu’ils ont vu ce qui s’est passé en Iran. Lorsque le peuple est déterminé, rien ne peut l’arrêter », a t-il prévenu.
Auparavant, Ousmane Sonko a annoncé la reprise de ses tournées politiques sur l’étendue du territoire national. C’est le département de Mbour qui est choisi par le leader de Pastef pour être le point de démarrage de ces tournées qui seront sanctionnées au mois de juillet 2023 par un congrès de renouvellement des instances de Pastef.