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16 juillet 2025
PRÈS DE 300 SÉNÉGALAIS DÉTENUS AU MAROC
Parmi eux, 38 ont demandé à être transférés au Sénégal pour purger le reste de leur peine, en vertu d’une convention signée en 2004 entre les deux pays. Les autorités sénégalaises et marocaines étudient ces demandes.
Dakar, 10 mars (APS) – Presque 300 Sénégalais sont emprisonnés au Maroc pour diverses violations des lois de ce pays d’Afrique du Nord, dont l’immigration clandestine, le trafic de drogue et l’association de malfaiteurs, 38 d’entre eux ayant demandé à être transférés dans leur pays pour y purger le restant de leur peine, a-t-on appris, lundi, du BIG-GOUV, le bureau chargé de l’information et de la communication du gouvernement du Sénégal.
‘’Les détenus sénégalais répertoriés au Maroc sont au nombre de 299’’, précise-t-il.
Les consulats du Sénégal à Casablanca et Dakhla sont chargés du suivi des dossiers judiciaires de ces ressortissants sénégalais, soit 160 pour le consulat cité en premier lieu et 139 pour le second, selon un document du BIC-GOUV.
L’immigration clandestine, le trafic de drogue, l’escroquerie, la falsification de la monnaie, l’association de malfaiteurs et la participation à des crimes sont les faits pour lesquels ils sont poursuivis en justice, selon la même source.
Elle affirme que 38 détenus sénégalais souhaitent être transférés au Sénégal pour y purger le restant de leur peine, conformément à une convention signée en 2004 par les gouvernements marocain et sénégalais en matière d’assistance des personnes placées en détention et de transfèrement des personnes condamnées.
Les détenus souhaitant un transfèrement au Sénégal sont emprisonnés dans différentes villes du Maroc, dont Bouizakarne, Es-Smara, Kénitra, Khouribga, Laâyoune, Nador et Safi Central.
‘’Parmi eux, 10 purgent des peines allant de trois à vingt-cinq ans’’, précise le document reçu du BIC-GOUV.
En 2024, ajoute-t-il, 1 115 des 3 004 Sénégalais rapatriés de plusieurs pays provenaient du Maroc, soit 37,16 % des retours enregistrés.
En 2025, cette tendance s’est accentuée, 180 Sénégalais ayant déjà été ramenés du Maroc, sur un total de 184, soit 97,8 % des retours survenus depuis le début de l’année, indique le BIC-GOUV.
Il ajoute que les autorités sénégalaises et celles du Maroc veulent examiner les demandes de transfèrement des détenus.
‘’Ces chiffres soulignent l’importance de la convention de 2004 entre le Sénégal et le Maroc sur l’assistance aux détenus et le transfèrement des personnes condamnées, qui vise à faciliter la réinsertion sociale des Sénégalais en conflit avec la loi à l’étranger’’, explique le bureau chargé de l’information et de la communication du gouvernement.
Le 22 janvier 2025, le Conseil des ministres du Sénégal a examiné un projet de décret autorisant le président de la République à ratifier cette convention.
Ce texte a ensuite été adopté, le 3 mars dernier, par la commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale.
Il sera examiné par les députés réunis en séance plénière, mardi 11 mars.
TROIS ÉLÈVES EXCLUS DÉFINITIVEMENT À ZIGUINCHOR
L’Inspection d’Académie a décidé de les exclure pour « indiscipline caractérisée » et « insultes envers des membres du personnel » via des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux.
L’Inspection d’Académie de Ziguinchor a pris une décision radicale en excluant définitivement trois élèves du CEM Boucotte Sud pour « indiscipline caractérisée » et « insultes envers des membres du personnel » via des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux.
La mesure, entérinée par le Conseil de discipline de l’établissement lors de sa séance du 24 février 2025, concerne trois élèves de la classe de 3eC : Abdou Ndiaye (né en 2007), Eliasse Badiane (né en 2009) et Idrissa Diatta (né en 2009). Leur comportement jugé inacceptable a conduit les autorités académiques à appliquer une sanction exemplaire.
Dans un communiqué officiel, l’Inspecteur d’Académie de Ziguinchor rappelle que cette décision prend effet immédiatement et sera enregistrée, communiquée et publiée « partout où besoin sera ».
Cette exclusion soulève des questions sur l’usage des réseaux sociaux par les élèves et la gestion des comportements inappropriés en milieu scolaire. L’affaire pourrait relancer le débat sur la discipline et la sensibilisation au respect du personnel éducatif.
LES DÉPUTÉS CONVOQUÉS EN SÉANCE PLÉNIÈRE CE MARDI 11 MARS
Les travaux débuteront à 10 heures avec l’examen du projet de loi autorisant le Président de la République à ratifier la Convention entre le gouvernement du royaume du Maroc sur l'assistance aux personnes détenues...
Les députés sont convoqués en séance plénière le mardi 11 mars 2025 pour examiner des questions majeures à l’ordre du jour.
D’après le programme établi, les travaux débuteront à 10 heures avec l’examen du projet de loi autorisant le Président de la République à ratifier la Convention entre le gouvernement du royaume du Maroc sur l'assistance aux personnes détenues et sur le transfèrement des personnes condamnées.
Ce texte vise à encadrer les procédures de transfert de détenus entre États, conformément aux conventions internationales.
Ensuite, à 12 heures, l’Assemblée nationale procédera à l’élection des députés devant siéger au Parlement de la CEDEAO.
Cette instance régionale joue un rôle clé dans l’intégration sous-régionale et le renforcement des politiques communes entre les États membres.
PAR SIDY DIOP
MANSOUR, TOI AUSSI
On le croyait parti, loin des tumultes du pouvoir, sirotant un jus de bissap en méditant sur son legs. Mais non ! Macky Sall est toujours là, dans l’ombre, prêt à voler au secours de son pays, tel un super héros qu’on n’a pas encore appris à regretter
On le croyait parti, loin des tumultes du pouvoir, sirotant un jus de bissap en méditant sur son legs. Mais non ! Macky Sall est toujours là, dans l’ombre, prêt à voler au secours de son pays, tel un super héros qu’on n’a pas encore appris à regretter.
C’est son beau-frère, Mansour Faye, qui sonne l’alerte : la situation économique se dégrade, il faut agir ! La solution ? Mettre Ousmane Sonko à la porte et supplier Macky de revenir. Après tout, en douze ans, il a « mis le Sénégal sur les rails de l’émergence » ! Détail amusant : à peine Macky parti, voilà que ces fameux rails semblent s’effondrer comme un château de cartes. Soit il était le seul à savoir où allait le train, soit il a oublié de livrer le manuel d’instruction.
Et puis, quelle modestie ! Macky, homme de sacrifice, accepterait sûrement de revenir en sage bienveillant. On imagine déjà la scène : Bassirou Diomaye Faye, la mine contrite, frappant à sa porte. « Macky, reviens ! » Et lui, le regard lointain, répondant d’une voix grave : « Je ne voulais pas… mais pour mon pays… » On en pleurerait presque. De rire.
THIERNO LO DÉMENT L’ACQUISITION D’ARMES PAR LES EAUX ET FORÊTS POUR 45 MILLIARDS
L’ancien ministre de l’Environnement a rappelé que seul l’armée gère ces équipements. Selon lui, les besoins réels en armement du corps étaient estimés à trois milliards de francs CFA, loin du montant avancé.
Thierno LO, ancien ministre de l’Environnement et ancien ministre du Tourisme sous le régime d’Abdoulaye Wade, était l’invité de Challenge New Media (CNM). Lors de son intervention, il a apporté des précisions sur le rôle des Eaux et Forêts en matière d’armement et a fermement contesté les allégations concernant une supposée acquisition d’armes pour un montant de 45 milliards de francs CFA. Selon lui, le corps des Eaux et Forêts n’a aucune autorité pour commander des armes. Il s’agit d’un corps paramilitaire dont l’armement est strictement réglementé.
Les armes utilisées par ce corps sont mises à disposition par des officiers et sous-officiers détachés de l’armée et affectés à la direction des Eaux et Forêts. Ces armes sont fournies par l’armée au Ministère de l’Environnement, chaque pièce étant numérotée et chaque balle soigneusement comptabilisée. Les officiers et sous-officiers en charge veillent à leur contrôle rigoureux et rédigent des rapports adressés à l’armée. L’ancien ministre a rappelé que les besoins en armement du corps des Eaux et Forêts étaient estimés à trois milliards de francs CFA, un montant bien inférieur aux 45 milliards avancés dans cette affaire. « Je sais de quoi je parle. J’étais là-bas et mes anciens collaborateurs servent toujours au Ministère de l’Environnement », a-t-il affirmé.
Thierno LO a insisté sur le fait que le Ministère de l’Environnement n’a pas vocation à commander des armes. « L’armement au Sénégal est exclusivement géré par l’armée. L’armée n’a rien à voir avec cette histoire de 45 milliards destinés à l’armement des agents des Eaux et Forêts », a-t-il déclaré avec fermeté. Au cours de son magistère, l’ancien ministre affirme n’avoir jamais procédé à l’achat d’armes. Ses acquisitions se limitaient à l’achat de camions destinés à la lutte contre les feux de brousse, lesquels sont toujours en service.
Il a toutefois déploré certaines irrégularités, notamment l’achat de véhicules qui, loin d’être neufs, étaient en réalité d’anciens modèles simplement repeints. Ces véhicules, désormais hors d’usage, sont aujourd’hui entreposés dans les différentes directions du Ministère de l’Environnement.
UNE TROISIEME GUERRE MONDIALE EST POSSIBLE
L'ancien président du Conseil européen, Charles Michel, a déclaré qu'"une troisième guerre mondiale est possible", à l'occasion d'une interview télévisée, dimanche sur BFMTV.
L'ancien président du Conseil européen, Charles Michel, a déclaré qu'"une troisième guerre mondiale est possible", à l'occasion d'une interview télévisée, dimanche sur BFMTV.
"Une troisième guerre mondiale est possible. Nous pouvons l’éviter en consolidant l’ambition d’une défense européenne", a-t-il déclaré.
"Le fait que depuis trois ans, cette guerre ait donné lieu à des agression constantes de la Russie qui a systématiquement renoncé à respecter des principes de base de la Carte des Nations unis, c'est à dire l'intégrité territoriale, ça amène de l'insécurité, ça amène du danger, à amène un risque, une possible troisième guerre mondiale...", a-t-il expliqué.
"Il est possible de l'éviter, il faut agir pour l'éviter", a-t-il, cependant, affirmé, avant de plaider pour que "l'Union européenne élargie (ça va au-delà de l'UE de mon point de vue) assume davantage de responsabilité pour sa sécurité, pour sa défense, pour sa base industrielle".
Charles Michel a, par ailleurs, souligné la nécessite de ne pas tomber dans "l'affolement".
"Il y a la nécessite d'être lucide ; identifier les menaces devant nous et d'apporter des réponses, le plus possible, je l'espère, dans l'unité européenne et pas seulement des réponses en répétant des intentions (...) mais des réponses au travers d'actions...", a-t-il expliqué.
Pour rappel, la guerre en Ukraine défraye la chronique en Europe, notamment après le retour de Donald Trump à la Maison Blanche, le 20 janvier dernier, exprimant une position en faveur d'un accord de paix mettant fin à cette guerre.
En conséquence, le soutien militaire accordé à l'Ukraine ne faisait plus l'unanimité des pays occidentaux, suscitant une intense activité diplomatique pour accroître cette aide au niveau européen.
Le Président français, Emmanuel Macron, a ainsi annoncé un soutien financier d’ampleur à l’Ukraine pour l’année 2025, au terme d'un sommet extraordinaire des dirigeants de l'Union européenne, tenu jeudi 6 mars à Bruxelles.
"En 2025, l’Union européenne fournira 30,6 milliards d’euros au titre de la facilité pour l’Ukraine, financés par les intérêts des actifs russes immobilisés", a-t-il affirmé, tout en reconnaissant que la décision d'arrêter la guerre reviendrait au président Volodymyr Zelensky.
Lors du sommet du 6 mars, les dirigeants de l'Union européenne ont approuvé le plan de renforcement de la sécurité collective proposé plus tôt dans la semaine par la Commission européenne et dont le montant s'élève à 800 milliards d'euros.
Pour Charles Michel, ce plan arrive relativement tard, rappelant que "Macron et bien d'autres étaient de ceux qui pesaient depuis longtemps, bien avant l'invasion de Ukraine par la Russie qu'il fallait davantage d'ambition pour renforcer la souveraineté européenne".
PLUS DE 97 KG DE CHANVRE INDIEN SAISIS
La Direction générale de la police nationale a annoncé l’arrestation de cinq individus lors d’une opération menée par l’OCRTIS entre Dakar et Ziguinchor au cours du week-end.
La Direction générale de la police nationale (DGPN) a annoncé, dimanche, la saisie de plus de 97 kilogrammes de chanvre indien et l’arrestation de cinq individus lors d’une opération menée entre Dakar et Ziguinchor au cours du week-end.
Selon la DGPN, cette intervention a été réalisée par les agents de la division opérationnelle de l’Office central de répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS). « Les agents ont mené une opération majeure ce week-end, qui a permis de saisir 97,5 kg de chanvre indien et d’appréhender cinq individus », précise un message publié sur le réseau social X.
Cette saisie s’inscrit dans le cadre de la lutte contre le trafic de drogue et les réseaux criminels opérant sur le territoire national. Les suspects arrêtés ont été placés en garde à vue et seront déférés devant les autorités judiciaires compétentes.
Les forces de sécurité réaffirment leur engagement à lutter contre le trafic de stupéfiants, un fléau qui menace la jeunesse et la stabilité sociale du pays.
DRAMANI MAHAMA À OUAGA
Après des étapes à Bamako et Niamey, le chef d’État ghanéen poursuit sa tournée sahélienne à Ouagadougou, avec pour objectif de renforcer la coopération entre la Cédéao et l’Alliance des États du Sahel
Après des étapes à Bamako et Niamey, le chef d’État ghanéen poursuit sa tournée sahélienne à Ouagadougou, avec pour objectif de renforcer la coopération entre la Cédéao et l’Alliance des États du Sahel.
Le président du Ghana, John Dramani Mahama, a été reçu ce lundi 10 mars 2025 à Ouagadougou par son homologue burkinabè, le Capitaine Ibrahim Traoré, dans le cadre d’une visite officielle visant à renforcer les relations bilatérales et à apaiser les tensions régionales.
A sa descente d’avion, le président ghanéen a eu droit aux honneurs militaires. Il a également reçu des mains du Capitaine Ibrahim Traoré le traditionnel chapeau de Saponé avant d’être acclamé par la forte communauté ghanéenne vivant à Ouagadougou.
Les deux Chefs d’État se sont entretenus en privé au salon d’honneur avant de se rendre au Palais présidentiel de Koulouba où ils auront une séance de travail.
« Au menu des échanges : le renforcement de la coopération bilatérale entre les deux pays, la situation sécuritaire au Sahel, ainsi que la géopolitique sous-régionale et internationale », a explique la Présidence du Faso.
Cette visite à Ouagadougou s’inscrit dans une tournée régionale du président Mahama, qui s’est rendu samedi à Bamako (Mali) et dimanche à Niamey (Niger), les deux autres membres de l’Alliance des États du Sahel (AES). À chacune de ses étapes, le président ghanéen a plaidé pour un rapprochement entre la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) et l’AES.
Lors de son étape malienne, John Dramani Mahama a qualifié l’AES de « réalité irrévocable » et a souligné l’importance d’établir « des relations bien décentes » entre les deux organisations régionales. « Nous allons pouvoir travailler afin qu’il puisse exister des relations bien décentes entre l’AES, la Confédération des États du Sahel qui existe, qui est irrévocable, et aussi la Cédéao », a-t-il déclaré à Bamako.
Par Mamadou M. Mbacké LEYE
PISTE DE SOLUTION CONTRE LES VIOLENCE SEXUELLES AU SENEGAL
Les violences sexuelles sont des violations flagrantes des Droits des femmes et des filles au sein de la société. Le renforcement de la lutte passera par la mise en œuvre de ces recommandations.
Les violences sexuelles sont des violations flagrantes des Droits des femmes et des filles au sein de la société. Le renforcement de la lutte passera par la mise en œuvre de ces recommandations.
Il s’agit de mettre en place un programme national de lutte contre les traumatismes intentionnels et non intentionnels, renforcer la communication sur les conséquences néfastes des violences sexuelles, l’éducation sur la sexualité, la formation en matière d’établissement et de délivrance de certificats médicaux, l’accessibilité financière aux certificats médicaux, des tests de diagnostic (tests ADN…) et l’autonomisation économique des femmes.
- Ériger le bureau de prévention de la violence et des traumatismes du MSAS en programme national de lutte contre les traumatismes intentionnels et non intentionnels
Inscrire les « traumatismes et violences » comme un problème prioritaire de santé dans e prochain Plan National de Développement Sanitaire et Social (PNDSS) est une démarche importante pour une lutte efficace contre les violences sexuelles qui menace la vie des personnes surtout celles vulnérables (femmes et filles). Avec ce programme, un plan stratégique quinquennal sera élaboré prenant en compte la prévention et la prise en charge des violences avec la pleine participation des ministères, du parlement, de l’université, des collectivités locales, de la société civile (organisations communautaires), des ONG internationales de lutte contre les violences. Il sera un document de référence de toutes les stratégies planifiées à mettre en œuvre pour les 5 prochaines années.
- Élaborer et mettre en œuvre un plan national de communication sur les violences faites aux femmes et aux filles
La mise en œuvre du plan de communication permettra de mener des activités de plaidoyer auprès des Ministères en charge la santé, de la famille et de la justice et des partenaires pour un financement conséquent des activités de lutte contre les violences. Au niveau de la communauté, il faut cibler les autorités religieuses et coutumières pour les amener à cerner la place de la femme au sein de la société et les méfaits de la violence sur leur état de santé. Les agents communautaires peuvent diffuser les messages auprès des différentes couches de la population au cours des causeries, lors des journées de mobilisation sociale. La mobilisation sociale doit être massive, répétitive, intensive et persistante. L’utilisation des mass médias reste des canaux de communication efficaces pour faire passer des spots publicitaires et des débats sur la lutte contre les violences en langues nationales. Les messages vont permettre d’informer, de créer des attitudes favorables et de susciter des actions.
- Affecter au moins dans chaque établissement public de santé de niveau 2 un psychologue clinicien
L’État devra intégrer le corps des psychologues cliniciens dans la nomenclature de la fonction publique afin que ces derniers soient recrutés. En fait, actuellement, la non intégration à la fonction publique les pousse à s’installer dans les structures sanitaires privées inaccessibles financièrement pour la majeure partie des populations. Ainsi, les victimes sont obligées de se prendre en charge auprès des psychiatres, vu que ces derniers ont une certaine compétence dans ce domaine. Malheureusement, ces psychiatres sont inégalement répartis sur le territoire national. Le Ministère en charge la santé doit mettre à la disposition de chaque EPS 2 une unité de veille et de prise en charge psychosociale avec un psychologue et un assistant social. Il doit aussi collaborer avec la Faculté de Médecine, Pharmacie et Odontologie de l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar et les unités de formation et de recherche (UFR) santé des universités des régions pour la mise en place d’un diplôme d’études spécialisées (DES) en psychologie médicale car n’étant pas encore disponible au Sénégal.
- Renforcer les capacités des médecins du secteur public comme privé en matière d’établissement et de délivrance de certificats médicaux
Le certificat médical doit être rédigé après examen du malade. Le contenu doit être lisible, clair et compréhensible. L’exactitude des données renseignées sur le certificat médical permet de qualifier certaines formes de violences. C’est un acte médical qui n’est pas spécifiquement corrélé à un spécialiste dans le domaine de la médecine mais il est préférable que le gynécologue fasse le certificat de constatation de viol si possible. Au cas où le certificat médical ne satisferait pas la plaignante ou le présumé agresseur, le juge peut saisir l’Ordre des médecins qui propose un expert. Le juge fait une ordonnance de désignation de l’expert. Ce dernier signe le serment et s’engage à travailler dans la transparence, l’honnêteté et l’impartialité. Ainsi, le certificat de constatation de viol est déterminant pour la sanction judiciaire des agresseurs. Il doit être délivré en mains propres à l’intéressée qui est ici la victime. Si elle est mineure, son tuteur légal est le seul habilité à disposer de son certificat médical. Certains praticiens, inconscients des risques encourus, continuent de délivrer des certificats médicaux dit de « complaisance » alors qu’ils ne sont nullement tenus de les fournir. En général, les demandeurs de ces certificats ont comme motifs d’échapper à la justice, ou de causer du tort au présumé agresseur. Les médecins des secteurs privé et public doivent bénéficier d’un renforcement de capacités en matière de certificats médicaux.
- Appliquer la loi relative à la criminalisation du viol
La criminalisation des actes de viol et la pédophilie entraine un surpeuplement des prisons car la durée de détention provisoire des présumés coupables n’est pas encadrée par des délais en cas de crimes. Cette situation doit encourager les autorités judiciaires à appliquer la Loi n02020 – 28 du 07 juillet 2020 consacrant le placement sous surveillance électronique comme mode d’aménagement des peines . L’application de la Loi vise à désencombrer les prisons et à maintenir les liens familiaux de la personne concernée. Au cours de son placement sous surveillance électronique, le juge mène son enquête. Ce dernier reste confronté parfois à des difficultés pour apporter des preuves permettant d’incriminer le présumé coupable. Parmi ces preuves, le test ADN reste crucial mais il n’est pas accessible financièrement pour la majeure partie des populations et n’est disponible qu’à Dakar, au niveau du Centre de Diagnostic et de Recherche en Médecine Moléculaire (CDRMM) et de l’Institut de Recherche en Santé, de Surveillance Épidémiologique et de Formations (IRESSEF). Pour y apporter des solutions, l’État doit renforcer les capacités diagnostiques et techniques en biologie moléculaire au niveau de la police scientifique et des établissements publics de santé de niveau 2 et 3.
- Renforcer l’éducation à la sexualité en milieu scolaire
L’éducation complète à la sexualité reste une stratégie importante pour préparer les jeunes à une vie saine et productive. Le milieu scolaire est un bon cadre pour connaître les avantages d’une éducation à la sexualité de qualité basée sur les programmes scolaires. Le milieu scolaire est un grand apport pour éduquer les élèves sur la sexualité. Ainsi, il est important de réviser les curricula de formation en introduisant des modules de formation sur l’éducation à la sexualité ciblant les adolescents notamment durant les cycles moyen et secondaire. Pour une meilleure appropriation, ce processus de révision devra impliquer toutes les parties prenantes du secteur éducatif notamment les associations des parents d’élèves, les représentants des élèves, les syndicats des enseignants, les directeurs, principaux et proviseurs, les ONG et les représentants du Ministère de l’Éducation Nationale. Ce processus devra impérativement s’adosser sur le respect strict de nos principes et valeurs culturelles.
- Promouvoir l’autonomisation économique des femmes
L’autonomisation des femmes passe par l’éducation qui leur permettra de sortir du monde de l’ignorance. L’État doit mettre à la disposition des associations féminines des spécialistes dans leurs domaines d’activités en vue de les encadrer à toutes les étapes, de la production à l’écoulement de leurs produits de qualité sur le marché. Ces activités encadrées leur permettront de générer des bénéfices qui vont servir à rembourser les prêts auprès des structures décentralisées de l’État, à assurer les dépenses de production notamment les charges en ressources humaines et matérielles. L’autonomisation économique exige un accès aux ressources et une capacité des femmes à les contrôler et à les utiliser d’où la nécessité de renforcer leurs compétences. Elle donne aux femmes plus de pouvoir de décision leur permettant de prendre des mesures L’autonomisation des femmes passe par l’éducation qui leur permettra de sortir du monde de l’ignorance. L’État doit mettre à la disposition des associations féminines des spécialistes dans leurs domaines d’activités en vue de les encadrer à toutes les étapes, de la production à l’écoulement de leurs produits de qualité sur le marché. Ces activités encadrées leur permettront de générer des bénéfices qui vont servir à rembourser les prêts auprès des structures décentralisées de l’État, à assurer les dépenses de production notamment les charges en ressources humaines et matérielles. L’autonomisation économique exige un accès aux ressources et une capacité des femmes à les contrôler et à les utiliser d’où la nécessité de renforcer leurs compétences. Elle donne aux femmes plus de pouvoir de décision leur permettant de prendre des mesures émancipatrices notamment la revendication de leurs Droits au sein de la société. Les femmes doivent occuper des postes de responsabilité comme les hommes au sein du secteur public comme privé. Ainsi, elles peuvent devenir des gestionnaires de programmes et être capables de prendre des décisions.
PERFORMANCES DES LIONS
Buteur face à Angers (0-2), son ancienne équipe, le Brestois Abdallah Sima est sorti sur civière, touché musculairement à l'occasion de la 25e journée de Ligue 1.
Ce dimanche, deux Lions du Sénégal se sont pour le moment illustrés en Europe avec leurs clubs respectifs.
Buteur face à Angers (0-2), son ancienne équipe, le Brestois Abdallah Sima est sorti sur civière, touché musculairement à l'occasion de la 25e journée de Ligue 1. L'attaquant international sénégalais a été victime d'une blessure musculaire en fin de première période et il a été contraint de sortir sur civière, informe L'Equipe. La série noire continue pour les internationaux sénégalais. Sima, Jackson, Iliman Ndiaye, Malick Diouf, Edouard Mendy...sont tous blessés et ne devraient pas prendre part aux deux prochains matchs de l'équipe du Sénégal contre le Soudan (22 mars) et le Togo (25 mars), dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du monde 2026.
En Angleterre, on note une très bonne nouvelle avec le magnifique but de Pape Matar SARR lors du match Tottenham - Bournemouth (2-2), comptant pour la 28e journée de Premier League.