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15 août 2025
Par Alioune Badara BEYE
HYMNE POUR SADIO MANE, LE «DIAMANT NOIR»
Quelle classe ! Quel talent ! Quelle humilité ! Voilà les qualités réunies par un être désormais supérieur par la force de l’exploit, de l’endurance et de la persévérance.
Quelle classe ! Quel talent ! Quelle humilité ! Voilà les qualités réunies par un être désormais supérieur par la force de l’exploit, de l’endurance et de la persévérance. La consécration de Sadio MANE comme vice-ballon d’or après l’intouchable Karim BENZEMA n’est que justice car, cette fois-ci, l’Afrique a relevé le défi en se décomplexant et en votant pour un de ses fils frustré par les quolibets d’une certaine presse occidentale reléguant souvent les joueurs africains au rang de « petits joueurs » ou de remplaçants.
Incontestablement, Sadio MANE est même plus complet que Karim BENZEMA qui a été sauvé par la Coupe d’Espagne et la Super Coupe Intercontinentale. Sadio MANE a la rapidité et la souplesse d’un félin, l’agilité du tigre et l’endurance du lion
Il est le premier Africain, après Georges Weah, depuis 25 ans à figurer parmi les trois meilleurs joueurs du monde. Il a réussi la performance de rejoindre des géants comme Lewandowsky, Kevin de BRUYNE et tant d’autres phénomènes du ballon rond.
Le Prix Socrates est largement mérité. En plus de son talent, Socrates, milieu brésilien des années 1982, l’une des équipes les plus complètes du monde, était aussi un poète du ballon rond.
Socrates, le médecin à la nonchalance d’un bistouri avait l’élégance et la finesse d’un peintre face à son tableau, un tisserand face à sa toile.
Son football-Samba était fait de prouesses et d’exploits qui cohabitent avec le surnaturel et l’invraisemblable.
Sadio MANE incarne l’émergence des élans féconds, des élans telluriques, de tous les élans tout court. L’enfant de Bambali est devenu l’enfant du monde avec des qualités humaines extraordinaires doublées d’un talent lié à sa race et son Continent. Mais cela ne suffisait pas. Le Président SENGHOR me disait que « Je ne crois pas seulement au talent mais plus encore au travail.»
Sadio avait compris sa faiblesse physique en renforçant sa résistance, sa vitesse, son endurance et sa musculation. Il est plus complet que BENZEMA car finisseur, relayeur et organisateur à la fois, il s’intègre facilement dans toutes les équipes du monde. Son intelligence de jeu et son jeu sans ballon désarçonnent les plus grands défenseurs. Sadio me rappelle le fameux KAKA du Milan AC mais aussi le « Hollandais Volant » Johan CRUYF des belles années de l’Ajax d’Amsterdam ou le roi Pelé des années 1970 à Mexico.
Il lui reste à travailler son jeu de tête pour dépasser le Polonais LEVANDOWSKY
Le Sénégal a toujours eu de grands attaquants tels que Yatma DIOP, Jules François BOCANDE, Matar NIANG, El Hadj Ousseynou DIOUF, Christophe Sagna, Mbaye FALL, Ibrahima Coulibaly, Souleymane SANE etc… Mais, malgré leur talent, ils n’avaient pas atteint la cime du football mondial.
C’est dû à des contextes différents du progrès de la Technologie et à la Science qui ont fait des miracles sans commune mesure avec l’époque actuelle. Il s’y ajoute le rôle irremplaçable de la télévision.
L’Afrique à connu de super joueurs tels que le Malien Salif KEITA, à mon avis le meilleur de son époque, Abedi PELE, Laurent POKOU, Georges WEAH mais seul ce dernier est parvenu à décrocher le Ballon d’Or. C’est dire le mérite de l’enfant de Bambali qui est à un palier de la marche suprême en devançant pratiquement tous les grands de ce monde .Son humilité, sa générosité et sa grandeur auront fait de lui un footballeur africain idéal et comme un DIAMANT NOIR au fond de l’océan, il va continuer à éclairer les flots marins du Football Africain.
Bravo Sadio et bonne continuation
Bonne route DIAMANT NOIR veillé sur les flots constellés d’un continent prédestiné à l’écoute des exploits, des pulsions et prières des érudits et peuples d’Afrique longtemps sevrés de reconnaissance du talent de ses fils.
MERCI Sadio d’avoir porté haut le flambeau du Football Africain et Sénégalais. D’autres distinctions viendront pour corriger les injustices de l’Occident.
L’étoile du succès continuera à briller au firmament des cieux faiseurs de miracles défiant les compétitions pour graver à jamais le nom de Sadio MANE qui vient de franchir les portes de l’Histoire pour appartenir à celle de la Légende pour l’Eternité.
ALIOUNE BADARA BEYE
Président de l’Association des Ecrivains du Sénégal
Par Abdoul Aly KANE
MERCI ET A JARAAMA MANE !
Sadio doit désormais relever le défi de devenir le meilleur joueur du monde dans les deux prochaines années.
Notre compatriote vient de décrocher la 2ème place du prestigieux ballon d’or mondial derrière Karim Benzema, doublé du prix Socrates (remis pour la première fois) récompensant les joueurs engagés dans des projets sociétaux et caritatifs.
Il s’agit d’un double hommage, rendu au footballeur et à l’homme. Avec ce classement prestigieux, Sadio Mané entre définitivement dans l’histoire mondiale de ce sport.
Avant cela, Sadio a tout gagné, en particulier : la Ligue des champions UEFA en 2018/2019, la Coupe du monde des clubs en 2019, la Ligue anglaise en 2019/2020, la Super Coupe de l’UEFA en 2019/2020, et, la Coupe d’Afrique des nations en 2021, la Coupe d’Angleterre en 2022 et la « Emirates FA CUP » en 2021/2022.
A titre individuel, Mané a été deux fois ballon d’or africain en 2019 et 2022, 2ème meilleur buteur de la ligue anglaise en 2018/2019, 2ème au classement du ballon d’or mondial de 2021. Le tout, sans tambours ni trompettes ! Le profond ressenti est la fierté, au Sénégal, en Afrique et dans le monde entier tant les vertus qu’il incarne sont universelles.
Sadio est humble et partageur. Il ne dira jamais « j’ai été ballon d’or africain à deux reprises », mais plutôt « j’ai gagné la coupe d’Afrique avec l’équipe du Sénégal ». Il tirera systématiquement la couverture sur toute l’équipe et non sur lui seul.
Sadio aime son prochain, et cela se voit à l’œil nu. Malgré son palmarès extraordinaire durant la saison 2018/2019, Sadio Mané a terminé à la 4e place derrière Messi, Cristiano Ronaldo et Virgil Van Dijk. Sur son co-équipier Van Dijk classé 2ème devant lui ? « Il est le meilleur de Liverpool » répond-t-il alors qu’en arrière-plan les gens parlent d’injustice, de scandale, voire de discrimination parce qu’il n’a pas été hissé à la première place.
Face au tollé, que rétorque Sadio Mané ? « Messi est le meilleur du monde » ! A propos de Karim Benzema ballon d’or 2022? « En toute sincérité, il mérite le trophée » ! dixit l’enfant de Bambali arrivé à la seconde place, étouffant la polémique dans l’oeuf.
Il est patient et sait que, lorsque le moment sera venu, il n’y aura plus de doute sur sa suprématie. Aux supporters égyptiens qui le questionnent sur son co-équipier Mo Salah, il répond : « the King! » Honorer l’autre ne vous enlève rien de votre propre valeur, dit l’adage !
Quid d’El Hadj Ousseynou Diouf, son prédécesseur au Ballon d’or africain? « Mon idole de jeunesse » clame t-il, restituant à cet immense footballeur la place qu’il mérite dans le panthéon du football africain lui qui a donné au Sénégal, en compagnie de la génération 2002, l’une de ses grandes fiertés en même temps qu’une résonnance mondiale à notre pays. D’aucuns pourraient penser qu’accorder tant de place aux autres relèverait d’une forme de faiblesse, de manque d’ambition ou alors de l’hypocrisie.
A mon sens il s’agit plutôt de patience, d’empathie, d’humilité et de sincérité. Des gens comme Sadio ne se sentent à l’aise que dans un monde où ils vivent en égale dignité avec leur prochain. Sadio est un vrai leader. Il ne le revendique pas avec force, mais le suggère.
Très patient et confiant en ses capacités, il attend que les autres le découvrent, ce qui ne saute pas aux yeux d’emblée. Un vrai leader c’est d’abord un compétiteur, et Mané l’est assurément parce qu’à compétences égales, il en fait toujours plus que tous les autres. Quand Sadio joue, c’est comme si sa vie en dépendait. Il peut aller jusqu’à risquer sa vie (match contre le Cap Vert en coupe d’Afrique) pour réaliser son rêve de brandir la coupe sous le regard brillant de bonheur de ses compatriotes.
Sadio est un humaniste Il joue pour rendre heureux, sa communauté, Bambali, le Sénégal, l’Afrique, ses entraîneurs, ses co-équipiers, ses fans du monde entier. Il est aimé dans le monde du football et audelà, et cité en exemple par des leaders religieux comme exemple de persévérance dans l’effort, d’humilité (la séance de balayage d’une mosquée à Liverpool est devenue virale), de foi et de détachement du monde matériel.
De peur d’être prisonnier de propos qui l’encensent au point d’altérer son jugement, il prendra les devant en encensant l’autre. Lorsqu’il joue, le monde entier le regarde ; son message d’humilité, d’ardeur au travail, d’empathie et de simplicité est si puissant qu’il ébranle les plus endurcis. Il est désormais plus qu’un joueur de foot ; lui, c’est Sadio Mané, un concentré de valeurs humaines et sociétales.
Le prix Socrates vient magnifier la manière d’être de Sadio en société. Jusque-là, le footballeur était une sorte de gladiateur des temps modernes ; avec l’institution de ce prix dont il est le premier récipiendaire, gageons qu’il s’agit d’une invite d’une des instances du sport le plus populaire de la planète, à une plus grande implication du footballeur dans la société. Il faut dire cependant que l’excès d’humilité a son revers.
Sadio a été si humble à Liverpool malgré son apport déterminant que même son coach Jurgen Klopp s’y est trompé. Il aura fallu qu’il quitte ce club après six années de succès majeurs pour que soit établie de façon indiscutable la place centrale qu’il y occupait, sans jamais l’avoir revendiquée. Malgré son apport éminent dans le jeu et les performances, il est même revenu que son traitement salarial était en retrait par rapport à celui des autres stars de l’équipe, et que la considération pour lui n’était pas totale.
Klopp a laissé partir Sadio au Bayern dans des conditions considérées par Paul Merson comme « la pire affaire (qu’il ait vue) dans le foot depuis très, très longtemps ». Klopp devait penser quelque part que ce départ renforcerait son image d’entraîneur faiseur de miracles, transformant des joueurs inexpérimentés en prodiges. La suite lui a donné tort si l’on observe les débuts poussifs de Liverpool dans les diverses compétitions sans Mané.
Sadio au Bayern, c’est toujours l’esprit du jeu collectif qu’il incarne en butte à l’individualisme érigé en règle plus que partout ailleurs. Le crédo du Bayern, c’est l’efficacité. Vous ne marquez pas de buts, vous ne comptez pas, même si vous faites marquer d’autres. En sus du défi de répondre aux attentes de ses dirigeants qui ont illuminé de son nom le stade du Bayern, Sadio doit désormais relever le défi de devenir le meilleur joueur du monde dans les deux prochaines années. Pour cela, il a besoin de temps pour s’affranchir de son « mindset » qui le fait servir les autres quelquefois à ses dépens, de vite s’adapter au jeu de son équipe et aux attentes de son club, et enfin accepter d’aller davantage vers la lumière. Il en est capable, et c’est pourquoi, à ce stade, chaque Sénégalais devrait lui exprimer sa fierté et ses encouragements afin de le pousser à se surpasser.
C’est le Sénégal qui y gagnera d’en faire l’archétype du jeune Sénégalais que nous voulons.
Pour ma part, je lui dis bon vent, Ajaaraama Sadio Mané, Diadieuf !
« J’AI ÉTÉ PROPOSÉ COMME DG DU BSDA EN 1999»
Ousseynou Nar Gueye, ingénieur de projets culturels, communicant et sociétaire de la SODAV comme auteur dans la section littéraire, est candidat pour être élu en 2023 comme PCA de cette société civile du droit d’auteur et des droits voisins - ENTRETIEN
Entretien réalisé par Alassane Seck GUEYE |
Publication 21/10/2022
Ousseynou Nar Gueye, ingénieur de projets culturels, communicant et sociétaire de la SODAV comme auteur dans la section littéraire, est candidat pour être élu en 2023 comme PCA de cette société civile du droit d’auteur et des droits voisins. Il explicite ici sa candidature et présente son programme de gouvernance dans le cas où il est élu. Auteur du roman «Waïyyendi» paru en livre imprimé en décembre 2021 aux Éditions Presqu’île Lettrée, il nous parle aussi de son actualité littéraire.
Votre actualité, c’est le Ministère de la Culture et du Patrimoine Historique, qui, à travers sa Direction du Livre et de la Lecture, a acquis plusieurs dizaines d’exemplaires de votre roman « Waïyyendi », le vendredi 7 octobre 2022. Quels sentiments vous inspirent ce geste de l’Etat?
Oui, en effet, la Direction du Livre et de la Lecture (DLL), dirigée par M. Ibrahima Lô a acquis plusieurs dizaines d’exemplaires de mon roman « Waiyyendi ». Ils seront distribués dans les CLAC (Centres de Lectures et d’Animation culturelle), dans les centres culturels régionaux, auprès des associations partenaires. Le roman sera également présenté par la DLL dans des salons du livre à l’étranger. Je suis très réconforté que mon roman aille dans toutes les régions du Sénégal, dans les tréfonds du pays, vers le lectorat jeune et adulte. Je salue ce geste de l’Etat du Sénégal, dont le rôle en matière culturelle est d’abord la démocratisation des activités culturelles et artistiques, et la promotion de leur pratique par le plus grand nombre, dès le jeune âge. J’en profite pour remercier les collaborateurs de la DLL que sont : M. Ibrahima Diallo et Mme Diallo Khadidiatou Baldé, qui sont des modèles d’agents de la Fonction publique, métier qui est d’abord un sacerdoce.
Votre roman est paru en version électronique en janvier 2021 avec l’éditeur français Youscribe et en version papier avec l’éditeur sénégalais Editions Presqu’île Lettrée, en décembre 2021, quelle carrière fait le livre depuis lors ?
Oui, le livre a été présenté lors d’un lancement à l’Institut Africain de Management de Dakar, en version numérique, en janvier 2021, par Youscribe proposé par Orange. Il est sur Amazon aussi. Puis, en décembre 2021, le roman « Waiyyendi » est paru en version imprimée aux Editions Presqu’Île Lettrée, du Sénégal. Depuis, il fait son petit bonhomme de chemin dans les librairies, les cercles de lecture et dans les réseaux de distribution privés.
Sur la couverture du roman, pour le titre écrit en blanc, les trois lettres du mot Waiyyendi que sont Y, N et D, sont en jaune, pourquoi ?
Oui, j’ai voulu faire ressortir les initiales Y, N, D, qui prononcées à l’anglaise donne « Why, And, Dee », c’est-à-dire « Waïyyendi ». C’est un clin d’œil que j’ai voulu faire au personnage antagoniste du roman, Waïyyendi, qui donne son titre à l’œuvre, parce qu’il en est le fil rouge. Je n’ai pas voulu donner comme titre à mon roman le nom du héros, qui est Karbala. Ceci pour montrer que le héros est aussi un anti-héros, avec ses manques, ses manquements, ses doutes…Bref, son humanité faite de force et de fragilité, comme chez nous tous, êtres humains.
Le roman se déroule dans ce que vous appelez « le champ des champs à rythme ternaires », ainsi que vous appelez le monde de la musique mbalakh. De qui est inspiré le personnage antagoniste du roman Waïyyendi qui est un chanteur et qui s’affronte au héros Karbala ?
Waïyyendi, des initiales anglaises Y, N, D, est inspiré d’un personnage de la musique mbalakh. Le chanteur Yoro Ndiaye (rires) ? Ou l’auteur-compositeur-interprète- entrepreneur Youssou Ndour ? Eh bien, plutôt un peu pas mal de notre roi du mbalakh et star interplanétaire, que j’ai pratiqué au quotidien pendant six ans. Il est la source d’inspiration de ce personnage Waïyyendi, qui, attention, n’est pas quelqu’un de « wayyadi », pour parler wolof. Le souvenir de nos échanges personnels et professionnels et des bribes de notre collaboration passée, forment la silhouette du personnage Waïyyendi dans le roman. Je ne pouvais pas parler du monde de la musique mbalakh, sans avoir le king du mbalakh comme personnage important dans le roman. J’ai été son Responsable des projets et du Copyright, Coordonnateur de ses quatre managers internationaux, pendant six ans. C’était une expérience assez marquante, somme toute, et qui a irrigué ce roman dont la trame de fonds est les luttes autour de la question du droit d’auteur.
L’écriture du roman est très visuelle, avez-vous des projets d’adaptation de ce premier roman ?
En effet, j’ai voulu réussir une écriture très visuelle, presque cinématographique, pour décrire les scènes et camper les dialogues. Je suis content que vous l’ayez remarqué, car c’était mon objectif. Oui, j’ai des projets d’adaptation, après presque deux ans de vie de ce roman, pour en faire un film ou une mini-série. Pour le développement en scénario, où je mettrais la main à la pâte, je discute avec un acteur culturel et gestionnaire des arts ivoirien qui vit à Abidjan et qui a adoré mon roman. Il compte en tirer d’abord une pièce de théâtre. Ici aussi à Dakar, je suis en discussion avancée avec un professionnel reconnu qui est producteur de films. Nous allons avancer sur le développement du roman en scénario pour lequel je me mettrai à contribution, fort des enseignements que j’ai reçus du African Script Development Fund à Hararé au Zimbabwé avec le producteur Ben Zulu. Et enfin, nous avons déjà identifié le co-réalisateur sénégalais du futur film, car je co-réaliserai également, challah. Je suis très enthousiasmé par les perspectives de ce projet de film- « Waïyyendi ».
En janvier 2023, dans 4 mois, cela fera deux ans que le roman est sorti, avez-vous d’autres projets littéraires en ce moment. Un autre roman en gestation ?
Oui, le roman a pris des années pour en parfaire la finition. Et depuis bientôt deux ans, il est en circulation auprès des lecteurs. En effet, j’ai un autre projet de roman commencé depuis 2018, dont j’ai finalisé le manuscrit en février dernier et que j’ai soumis à cinq éditeurs, dont certains sur la place de Paris. Parmi les réponses reçues, il y en a une qui est pas mal prometteuse, et j’en attends la confirmation par le comité de lecture de cet éditeur. J’en saurai plus d’ici la fin de cette année 2022. Oui, j’ai hâte de sortir mon second roman, challah.
Dans une tribune publiée dans la presse, vous avez manifesté votre volonté de présenter votre candidature pour être élu PCA de la Sodav..
Je suis membre de la SODAV, la Sénégalaise du Droit d’Auteur et des droits Voisins, depuis janvier dernier. C’est une société civile, à la différence de l’ancien BSDA, et ce sont donc la quelque dizaine de milliers de sociétaires, réunis au sein de collèges, qui votent et choisissent leur PCA. Oui, je suis candidat au poste de PCA pour 2023, avec le slogan suivant : « L’expérience de l’expertise ! Ku mënul bawoo, lu yaqqu yowaa ! ». J’estime, après près de 25 ans de bons et loyaux services à la cause de la propriété intellectuelle, et en particulier de la propriété littéraire et artistique, et avec mon pedigree dans l’ingénierie culturelle au service des arts, y compris pour la musique mbalakh que j’adore, que je suis le mieux à même d’apporter le passage à l’échelle nécessaire pour les sociétaires de la SODAV, le « leap frog », et le changement de paradigme important qui est le suivant : « les ayant-droits de la SODAV sont des PME, des entreprises chacun à eux seuls, et doivent être considérés et traités comme tels, et non pas traités comme des assistés permanents ». Pour vous confier un secret, en 1999, Youssou Ndour a proposé au Président Abdou Diouf de changer le BSA en société civile, sur la base de mon projet dénommé « ADAMAI », et pour cela, de me nommer Directeur Général du BSDA, afin d’en conduire la transition vers le statut de société civile. Youssou Ndour comme le Président Diouf sont toujours vivants, Dieu merci, et peuvent le confirmer aisément, si vous le leur demandez. Seulement, à l’époque, la paix des braves et l’entente cordiale entre les grands de la musique sénégalaise n’existaient pas encore, et certains que je ne nommerais pas, consultés par le Président Diouf, se sont opposés au choix proposé sur ma personne du fait de ma proximité d’alors avec Youssou Ndour. Le Président Diouf a reculé faute de consensus entre les grands acteurs. Cette paix des braves entre les grands de la musique sénégalaise qui sont aussi des producteurs de musique, je suis la cheville ouvrière qui a aidé à l’obtenir, avec leur consentement et leur consensus bien sûr, car c’est moi qui ai rédigé les statuts de la CIPEPS (Coalition Interprofessionnelle des Producteurs et Editeurs Phonographiques du Sénégal), ai créé l’acronyme CIPEPS et l’ai fait entrer au Conseil national du Patronat en 2006, avec alors feu Mamadou Konté comme président de la CIPEPS.
Quel programme proposez-vous aux acteurs de la Culture ?
Bien, je ne peux pas ne pas répondre à votre question, car bien qu’organe de presse privé, vous menez une noble mission de service public auprès de vos lecteurs et du grand public, à qui chacun doit respect. Avant tout, je vous indique et je rappelle à tous que tout ce que je dirais en réponse à votre question est une affaire privée, en ma qualité de sociétaire de la SODAV, comme auteur littéraire, et que cela n’engage en rien les structures avec lesquelles j’ai des liens de collaboration professionnelle. Cela étant posé, je ne peux pas, toutefois, entrer dans trop de détails concernant mon programme, pour deux raisons que je qualifierai de principielles. La première, c’est que les idées ne sont pas protégées, tous les experts de la propriété intellectuelle le savent. Ce sont les concepts et les œuvres qui sont protégées.
Par conséquent, bien avant de livrer bataille pour être élu PCA, je pourrai me faire voler mes idées, notamment par l’équipe actuelle du Conseil d’Administration de la SODAV et sa présidente redoublante, Ngoné Ndour. Ensuite, la deuxième raison est que nous ne sommes pas encore à l’élection pour ce poste de PCA : or, je risquerai d’être questionné sans cesse pour donner plus de détails sur mes propositions.
Alors même qu’appartenir à la SODAV comme sociétaire n’est pas un travail. J’ai une occupation professionnelle à laquelle je consacre 12 heures par jours. Donc, attendons d’être proche de l’élection. Je ferai, challah, s’ils le veulent bien, des visites aux associations de sociétaires, pour exposer mon programme et je tiendrai une conférence de presse, relayée au plus grand nombre et y répondrai aux questions de la presse. Ce que je peux dire pour le moment, c’est que je fais d’un premier axe fort de mon mandat, si les sociétaires de la SODAV me font confiance, de faire acter et implémenter la rémunération pour copie privée, c’est-à-dire la redevance sur les appareils permettant l‘enregistrement d’œuvres artistiques (Smartphones, tablettes, ordinateurs, laptops, clés USB, CD- Rom…), où nous perdons 8 milliards de francs CFA par an, nous la SODAV, selon mes estimations les plus basses. Ceci n’est pas normal. De plus, 50% de cette rémunération pour copie privée pourra aller au financement d‘activités d’éducation culturelle et artistique et au financement de festivals sur toute l’étendue du territoire nationale. Je fais aussi de l’acquisition de biens collectifs tangibles propres aux sociétaires de la SODAV un deuxième axe stratégique de ma possible future action, dans le cas où je suis élu PCA . Car, c’est profondément anormal aussi, que les 5 milliards de FCFA d’appui COVID octroyés par l’Etat aient été partagés de manière égalitariste et quasi-communiste, sur forcing – je ne peux pas l’appeler autrement- de gens vraisemblablement non avisés, comme Daniel Gomes, président de l’Association des métiers de la Musique du Sénégal et membre du CA de la SODAV, et par celle d’autres comme Aziz Dieng qui a été PCA de l’ex-BSDA et qui à mon avis, n’a pas assez fait pour le droit d’auteur dans ce pays, et en a même fait reculer la cause. Ce qui a fait que chaque ayant-droit de la SODAV s’est retrouvé avec 129.000 francs CFA sur les 5 milliards, c‘est-à-dire avec des cacahuètes. Ce n’est pas structurant.
Quand j’étais dans le comité d’expert du PPIP (Programme de Promotion des Investissements Prioritaires) alors dirigé par feu Mabousso Thiam et financé par la Banque Mondiale au nom de l’Etat du Sénégal en 2006, pour ce qui est de la question des arts, l’ambition du gouvernement Sénégal, avec un million deux cent mille dollars, était non seulement de financer l’élaboration de la loi sur le droit d’auteur et les droits voisins qui sera votée finalement en janvier 2008 sur impulsion décisive de Macky Sall alors Président de l’Assemblée nationale, mais aussi d’acquérir des studios d’enregistrement, y compris mobiles, à installer dans tout le pays pour faire du Sénégal un nouveau Nashville, ville qui est la Mecque de la musique aux Etats – Unis. Ce deuxième volet Nashville sénégalais n‘a jamais vu le jour. Et on ne sait pas où est passé l’argent, il a probablement été restitué à la Banque Mondiale. Mais bon, bref ! Le troisième axe stratégique de ma future action, c’est l’accès à la propriété foncière et à la Couverture Maladie Universelle pour tous les milliers de sociétaires de la SODAV, notamment les interprètes et pour ce qui est de la musique, les instrumentistes.
Enfin, je ne saurais ignorer tout ce que nous perdons en matière de droits numériques, et qu’il faut aller récupérer de gré ou de force auprès des Google, Amazon, Facebook, Apple, Youtube (qui appartient à Google) et aussi l’urgence de la mise en place de mécanismes numériques de mesure, auxquels il faut recourir pour savoir très exactement qui utilise quoi comme œuvre dans ce pays, en temps réel, au lieu de continuer à se fier à des fiches de déclaration en papier des utilisateurs, qui d’ailleurs ne sont jamais remplies. Et donc faire les répartitions des perceptions en fonction de ces mesures numériques. J’ai aussi une action de mon programme de gouvernance qui va en direction des managers d’artistes et agents d’artistes, qui doivent entrer à la SODAV comme éditeurs des œuvres de leurs artistes, dont ils sont souvent les inspirateurs et les co-auteurs des œuvres, ou alors, ils doivent entrer à la SODAV comme co-producteurs de musique, ce qu’ils sont souvent. Les journalistes et éditeurs de presse doivent aussi gagner des droits d’auteur, des royalties, sur les réutilisations numériques de leurs articles.
Au total, je placerai mon action et mon mandat sous le signe de l’inclusivité, avec l’ambition que dans 5 ans, à la fin du nouvel agrément que le Président Macky Sall vient d’octroyer à la SODAV comme société civile unique du droit d’auteur au Sénégal, on en aboutisse à plusieurs sociétés civiles du droit d’auteurs et des droits voisins, par genre artistique, comme cela se passe dans tous les pays avancés. Car il n’est pas normal que le désert financier des autres arts se cache derrière la vache à lait de la musique, qui rapporte l’essentiel, soit 90%, des perceptions. Ceci n’est pas normal. Il est ainsi anormal, que l’autre année, les perceptions pour les arts graphiques n’aient rapporté qu’une maigre somme de 20 millions à répartir entre tous les plasticiens du Sénégal. « Inclusivité et expérience de l’expertise » seront mes maitres- mots. Comme je vous l’ai dit : « l’expérience de l’expertise ! Ku mënul bawoo, lu yaqqu yoowa ! »
MACKY CONFRONTÉ AU SYNDROME DE WADE
Agitation autour de la question du troisième mandat, rébellion au sein de la mouvance présidentielle… Mamadou Sy Albert, Abdoulaye Mbow et Ibrahima Bakhoum décortiquent
Le débat sur une candidature du président Macky Sall en 2024 refait encore surface sur la scène politique. Récemment, le ministre de la Justice, Ismaël Madior Fall, sur les antennes d’une radio de la place, avait esquivé la question sur une possibilité de candidature du président Macky Sall en 2024. Pourtant, c’est ce même Ismaïla Madior Fall qui avait disqualifié en 2011 l’actuel Président, faisant savoir que la Constitution a été très claire et que « Nul ne peut faire plus de deux mandats consécutifs ». Du coté de la majorité, on assiste à une montée en puissance des souteneurs du troisième mandat. Parmi eux, Dr Cheikh Kanté, ministre chargé du suivi du Plan Sénégal Emergent et d’autres responsables politiques de Benno Bokk Yaakar (BBY). Le président de la République lui-même pose des actes allant dans le sens d’accréditer sa volonté de se représenter en 2024 comme la sanction qui s’est abattue sur ses partisans qui ont invalidé sa candidature ainsi que la promotion de ceux qui la soutiennent. Il y a aussi le projet de loi pour l’amnistie de Khalifa Sall et Karim Wade, l’appel à la remobilisation des troupes à travers la vente d’un million cinq cent mille cartes de l’Apr... Autant d’actes posés par l’actuel locataire du Palais de l’avenue Léopold Sédar Senghor qui font douter de l’intention du président Macky Sall de quitter le pouvoir en 2024.
Selon Mamadou Sy Albert, la question du troisième mandat, agitée dans le camp de la majorité, c’est pour contrer ceux qui invalident la candidature du président Macky Sall en 2024. Cependant, prédit le politologue, il y aura une forte résistance pour empêcher l’actuel chef de l’Etat de se représenter en 2024. Des franges de l’opposition et de l’opinion publique antitroisième mandat de Macky sont prêtes à lui barrer la route. Ces responsables politiques de l’Apr, explique l’analyste, se positionnent contre les gens qui défendent que le président n’a pas droit à un troisième mandat. Une stratégie qui, à l’en croire, participe à préparer la candidature de Macky Sall en 2024. Les animateurs de ce courant sont des ministres ou des directeurs généraux. La couleur est ainsi annoncée dans l’Apr. L’idée d’une troisième candidature fait déjà son chemin. « Ils se battent sur deux fronts. En interne, ils préparent la candidature de Macky Sall et à l’externe ils veulent faire face à cette vague montante qui veut que le président Sall ne soit pas candidat en 2024. C’est clair que le fait que Macky Sall invite l’Apr à initier la vente des cartes, à structurer le parti et à chercher un million cinq cent mille militants, est un mot d’ordre politique qu’il lance pour réorganiser son appareil politique. Conscient que l’Apr traverse des difficultés internes, il met en place un dispositif pour que son parti se prépare à des prochaines joutes électorales. S’il y a réorganisation de l’Apr, le parti va porter sa candidature à la présidentielle de 2024 » se dit convaincu le politologue.
Mamadou Sy Albert : « Le flou sur la question du troisième mandat est un scénario totalement maitrisé par Macky Sall pour neutraliser l’Apr et le Benno »
Au vu de tout ce qui est en train de se dérouler, Mamadou Sy Albert estime que l’Apr prépare une troisième candidature du président Macky Sall comme l’avaient fait avant lui les responsables politiques du Parti démocratique sénégalais (Pds) en 2011 à ce stade. « L’Apr n’a pas de numéro deux. Macky Sall ne veut pas d’un second. Là, il va vers une présidentielle. Pratiquement, on peut dire qu’il n’y aura pas de débat à l’intérieur de son parti sur la candidature. Donc, ils vont aller directement vers la décision que Macky Sall va prendre. Au niveau de Benno, c’est encore pire. Parce que l’Apr est alliée avec l’Afp et le Ps qui sont aussi muselés. Le Ps ne peut pas, dans le contexte actuel, prendre la décision de discuter sur son candidat en 2024. C’est pareil pour l’Afp. Macky Sall, qui a muselé son parti, n’aura pas de dauphin. Il muselle également le Benno pour que cette coalition n’ait pas le temps de discuter sur une candidature unique ou pas. Ce qui veut dire qu’on va vers un scénario totalement maitrisé par Macky Sall. Soit il va confirmer sa candidature soit il va imposer son dauphin. En tout cas, il est en train de positionner des responsables de l’Apr au cas où il ne se présenterait pas. Je pense que Macky Sall prépare son dauphin » estime l’enseignant chercheur à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) Mamadou Sy Albert.
La descente « aux enfers », de Diouf Sarr, une pilule amère qui peine à être avalée !
De ministre à vice-président de l’Assemblée nationale, l’ancien ministre de la Santé, Abdoulaye Diouf Sarr, a été rétrogradé. Fragilisé par la liste parallèle de Mame Mbaye Niang et la non implication de certains responsables politiques de Benno durant la campagne électorale des locales de janvier dernier, le candidat malheureux de la majorité présidentielle à la mairie de la ville de Dakar s’est vu démettre de ses fonctions de ministre de la Santé suite au drame survenu à l’hôpital Mame Abdoul Aziz à Tivaouane. Lequel avait emporté 11 bébés brûlés dans un incendie. Il a été remplacé par Dr Mary Khemess Ndiaye. Député appartenant toujours à la majorité présidentielle, l’ancien maire de Yoff a récemment mis en place son propre mouvement politique. Selon Mamadou Sy Albert, il n’est pas l’aise à l’Assemblée nationale. Il ne l’est pas non plus au sein de l’Apr. A en croire Abdoulaye Diouf Sarr, son ambition n’est pas d’être un parlementaire. Le fait qu’il ait monté son mouvement politique pourrait faire douter de son éventuelle volonté de soutenir le troisième mandat comme le font déjà quelquesuns de ses camarades de parti. Le politologue est d’avis qu’il y a de fortes chances que le patron des cadres du parti présidentiel prenne le même chemin qu’Aminata Touré. « On ne peut dire qu’actuellement, il prépare quelque chose. Mais je crois que Diouf Sarr n’est pas à l’aise à l’Assemblée nationale. Son ambition, ce n’est pas d’être un parlementaire. Il a brigué la mairie de Dakar. Donc il est mal à l’aise à l’Assemblée. Il est mal à l’aise au niveau de l’Apr parce qu’il n’a pas eu le soutien des responsables de son parti quand il a voulu être maire de la ville de Dakar. C’est quelqu’un qui est déçu par les résultats des élections locales, par le manque de soutien de ses camarades de parti. Je crois que le président n’a pas voulu de lui au gouvernement. C’est quelqu’un qui est mal à l’aise mais et mijote quelque chose », conclut Mamadou Sy Albert.
Aboulaye Mbow, journaliste et analyste politique : « il n’y a pas de nouvelle Constitution autorisant un Président à faire plus de deux mandats consécutifs »
Selon le journaliste et chroniqueur politique Abdoulaye Mbow, la majorité de ceux-là qui entretiennent un débat autour d’une troisième candidature de Macky Sall sont intéressés par des prébendes politiques. L’un dans l’autre, ce qu’il faut s’avoir, précise-t-il, c’est que l’Apr ne sera plus la même le jour où le président Macky Sall fera sa déclaration officielle de candidature. Qu’il soit candidat ou pas en 2024, le Benno sera un autre Benno le jour où le président Macky Sall détermina clairement sa position concernant la présidentielle de 2024. A en croire notre interlocuteur, ce jour-là, des personnalités politiques vont quitter l’Apr et Benno. Mimi Touré sera le réceptacle des prochaines frustrations. Elle sera également le réceptacle des anti-troisième mandat qui attendent le bon moment pour se décider. « Si l’on se rappelle de la jurisprudence de l’ancien chef d’Etat, Me Abdoulaye Wade, entre 2011 et 2012 et qui avait conduit à la mort de 11 Sénégalais, je crois bien que ce sont ceux-là qui sont aujourd’hui au pouvoir qui combattaient la troisième candidature d’Abdoulaye Wade. Ils combattaient aussi pour la défense de la Constitution à tous les niveaux et à toutes les échelles. Il ne s’agit pas de parti politique. Mais c’était une participation active de la société civile qui avait donné naissance aux évènements du 23 juin à travers le mouvement M23. C’est à l’appel du M23 que le jeune Mamadou Diop a été tué à la place de l’Obélisque. Le président Macky Sall y était avec d’autres ténors qui sont aujourd’hui au pouvoir avec lui », rappelle Aboulaye Mbow. Autant de choses, selon l’analyste, à prendre en compte pour éviter que l’histoire se répète avec un forcing pour une éventuelle candidature de Macky Sall en 2024. « Le professeur Ismaïla Madior Fall avait répété la phrase trois fois pour soutenir, clamer et déclamer qu’un président ne pourra pas briguer plus de deux mandats consécutifs. Le porteparole du gouvernement de l’époque, Seydou Guèye, l’a soutenu de même que l’ancien Premier ministre Boun Abdallah Dione. Que veulent-ils que les Sénégalais retiennent sinon leurs déclarations ? Il n’y a pas de nouvelle Constitution. La seule qui existe c’est celle adoptée par le peuple sénégalais lors du référendum de 2000. Ce qui a donné à la naissance à la Constitution de 2001 qui est toujours en vigueur. Il n’y a que 15 points qui ont été changés lors du referendum de 2016. Donc c’est la même Constitution qui avait dit que « Nul ne peut exercer plus deux mandats consécutifs » martèle le journaliste et chroniqueur politique.
Mettre en avant la stabilité politique du pays !
Selon toujours Abdoulaye Mbow, le président Macky Sall entretient un flou total par rapport à sa troisième candidature au regard des actes qu’il continue de poser depuis l’entame de son second mandat. Des actes qui poussent les Sénégalais à croire qu’il s’achemine vers une troisième candidature en 2024. Or, précise l’analyste, ce qui est à retenir c’est sa déclaration du 31 décembre 2018 mais également celle faite au côté de l’ancien président burkinabé Roch Marc Kaboré où il avait soutenu devant les Sénégalais qu’il ne pouvait pas y avoir et qu’il ne fera un troisième mandat. « La chose la plus essentielle, c’est de maintenir le Sénégal dans un climat politique et social apaisé. De maintenir et de cultiver la paix qui règne au Sénégal depuis notre accession à la souveraineté internationale. De ce point de vue, il appartient aux tenants du pouvoir d’avoir un sens élevé de la responsabilité par rapport au respect de la Constitution. Nous ne devons plus être véritablement sur un débat qui nous ramène des dizaines d’années en arrière alors que la démocratie sénégalaise doit continuer d’avancer », soutient Abdoulaye Mbow. Qui souligne que ce serait insulter les Sénégalais que de soutenir qu’en dehors du président Macky Sall, il n’y a pas un autre Sénégalais qui puisse tenir les rênes de ce pays. « C’est insulter les hauts responsables, les militants, les femmes les jeunes de valeur qui sont au niveau de l’Apr et de Bby que de leur dire qu’en dehors du président Macky Sall, vous n’êtes absolument rien. Au niveau de son parti, l’Apr, et de sa coalition, Bby, il y a un ou des potentiels candidats à la candidature de 2024 » se dit convaincu notre confrère. S’agissant du cas d’Abdoulaye Diouf Sarr, le journaliste précise que c’est le président Macky Sall qui a participé à sa liquidation. Ceci, en laissant d’autres responsables politiques, comme Mame Mbaye Niang, mettre en place des listes parallèles à Dakar. Lesquelles ont affaibli Abdoulaye Diouf Sarr. « C’est l’une des causes de sa défaite lors des élections locales. Cde même s’il avait en face de lui un sérieux candidat de Yewwi, Barthélémy Dias en l’occurrence. Qu’il (Ndlr : Diouf Sarr) pose des actes, c’est tout à fait normal. Qu’il donne l’impression d’avoir été trahi, c’est tout fait normal. Parce que, quoi que l’on puisse dire, il a toujours été un militant discipliné. Il a toujours montré qu’il restait fidèle aux idéologies qui ont fondé l’Apr et Bby » conclut le politologue Abdoulaye Mbow.
Ibrahima Bakhoum, journaliste et politologue : « Macky Sall a failli à sa promesse de clore définitivement la question du troisième mandat »
Le doyen Ibrahima Bakhoum est convaincu que le président Sall a failli à sa promesse faite aux Sénégalais de clore définitivement le débat du troisième mandat lors de son accession au pouvoir. Ce en faisant en sorte que plus personne ne se mette à poser la question. Il voulait l’évacuer pour de bon en appelant à un référendum en 2016. « Ce débat-là avait fait perdre du temps au Sénégal entre 2011 et 2012. Le président Sall estimait avoir réglé la question définitivement. 2019devait être sa dernière candidature. C’est bien lui qui l’avait dit. Le reste, c’est la lecture de l’article 27 de la Constitution. Certains vous disent que la durée du mandat est de cinq ans. Si la durée du mandat est de cinq ans effectivement, on dit qu’il a fait son premier mandat de 2019 à 2024 et que le second va commencer à partir de 2024. C’est une lecture du premier alinéa de l’article 27. Le deuxième alinéa de l’article 27 dit « Nul n’a le droit de faire plus de deux mandats consécutifs ». Maintenant, il faut aller voir est ce qu’il s’agit du mandat de 5 ans ou est-ce que nul ne peut faire plus de deux mandats. Est-ce qu’un mandat, c’est à partir d’un décompte ou c’est à partir de la prestation de serment. Si c’est la prestation de serment devant le Conseil Constitutionnel, oui le premier mandat de Macky Sall c’est 2012. Et de 2019 à 2024, il a fait son second mandat » a expliqué doyen Ibrahima Bakhoum. Le journaliste et formateur précise que la création d’un mouvement politique, de quelque bord qu’il puisse advenir, de Diouf Sarr ou autres, ne contribue pas au renforcement de l’Apr encore moins de la coalition Benno Bokk Yaakar. « D’autres frustrations vont commencer à s’exprimer en douceur. De ce point de vue, on comprend que le Président puisse se dire que si cela entraine une division, le mieux pour lui c’est de se présenter en 2024. Même s’il doit partir, il a bien envie que son successeur soit de son camp pour diverses raisons. Est-ce que ceux qui ont été sanctionnés, c’est à cause de leur déclaration sur le troisième mandat ou autre chose ? On ne sait pas. Il faut faire le rapprochement entre les deux : le moment où ils l’ont dit et le moment où ils ont été éjectés. Ces actes peuvent faire penser à cela, une intention de prétendre à une troisième candidature en 2024 » conclut Ibrahima Bakhoum.
La famille de la Santé chez Amath Diouf
Il y avait foule à Keur Massar hier. Il ne s’agissait pourtant pas de meeting politique encore moins de nemekou tour endiablé. Bien plus que cela. C’était en fait le Directeur des Infrastructures, Equipements et Maintenance du Ministère de la Santé et de l'Action sociale, Amath Diouf qui baptisait son enfant. Il y avait presque tout le ministère de la Santé : le Directeur de cabinet Alphonse Thiaw, le Dage Ousseynou Ngom, les directeurs des hôpitaux dont Salif Tall, la Conseillère technique en communication Ngoné Ngom etc., sans compter bien sûr le personnel de la Diem. C’est que l’hôte du jour a une belle réputation si l’on en croit les témoignages : généreux, discret, loyal et travailleur. Dans la cité où il loge tout comme dans son village de Fatick, il se distingue par des actions de haute portée sociale au point que chacun voulait faire un témoignage. Les orateurs dont les imams, les autorités locales, les jeunes, le délégué de quartier n’ont pas tari d’éloges sur lui. Même son prédécesseur à la DIEM a tenu à lui tresser une couronne de lauriers, à l’image de celle que lui a tressée la ministre de la Santé Dr Khemess Ngom Ndiaye par l’intermédiaire de son représentant et directeur de Cabinet. L’occasion faisant le larron, les blouses blanches en ont profité pour vanter le système sanitaire, mais aussi inviter les uns et les autres à se vacciner contre la covid-19. Joignant ainsi l’utile à l’agréable, les médecins se sont bien empiffrés du fameux Laax. Il ne restait plus qu’à souhaiter longue vie au bébé Abdallah Diouf et à ses parents.
Une femme voilée crée un malaise à l'hôpital de Fann
Sa vidéo est devenue virale en l'espace de quelques heures. En effet, une dame voilée, stagiaire au service ORL du centre hospitalier national universitaire de Fann, a fait une vidéo hier pour fustiger l'attitude de sa major. A l'en croire, elle a été mutée au service de consultation parce qu'elle a refusé d'enlever son voile. Une vidéo qui a provoqué la curiosité de certaines organisations religieuses qui ont essayé de comprendre les tenants et aboutissants de cette affaire. Mais manifestement, c'est la stagiaire qui a mal compris les propos de la major, car le port de voile est réglementé dans ces genres de services pour des raisons de sécurité sanitaire. Ainsi après une médiation entreprise par certaines associations religieuses, tout est rentré dans l'ordre.
Les mises au point de la Direction de l’hôpital de Fann
Restons avec cette affaire qui avait suscité de vives réactions surtout dans les réseaux sociaux pour dire que la direction du centre hospitalier national universitaire a sorti un communiqué pour apporter des précisions. C’est par souci d’asepsie et dans le cadre de la lutte contre les infections associées aux soins, indique-t-elle, que tout le personnel paramédical sans distinction est tenu de mettre une coiffe avant de prodiguer des soins aux patients. A cet effet, le personnel voilé esttenu d’avoir cette coiffe sur le voile. D’après la même source, ceci entre dans le cadre des normes et protocoles admis en médecine pour la sécurité des patients et du personnel.
Les travailleurs du secteur primaire suspendent leur grève
L’intersyndicale des travailleurs du secteur primaire (Synttas, Sytrapas, Snte) marque une pause après plusieurs semaines de mouvement d’humeur. Les travailleurs annoncent une suspension du mot d’ordre de grève jusqu’à mardi prochain sur toute l’étendue du territoire. L’intersyndicale réitère aux travailleurs son engagement sans faille pour défendre leurs intérêts.
La coopération espagnole à Podor
Le maire de Podor, Mamadou Racine Sy, a reçu hier, une forte délégation espagnole qui était conduite par le premier Conseiller, Maria Gonzalez Rodrigo représentant l'Ambassadeur d'Espagne au Sénégal. Outre la diplomate, il y avait dans la délégation ibérique la Directrice de la Coopération de l'Agence pour la coopération espagnole (AECID), Mme Carmen Magarinos Casal ainsi que le président de la Commission de la Coopération. Les Espagnols ont eu droit à une belle cérémonie sur les berges du fleuve, ponctuée d’échanges fructueux sur les possibilités de partenariat entre Podor et des cités espagnoles. Ainsi, la municipalité de Podor s'inscrit dans une dynamique de développement.
Fin de cavale pour les trois agresseurs
Les trois agresseurs qui semaient la terreur sur l'axe Nord-Foire-Guédiawaye ont passer la nuit d’hier en prison. Ils sont déférés au parquet pour association de malfaiteurs, vol commis en réunion la nuit avec usage de moyen roulant et de gaz, mise en danger de la vie d’autrui, rébellion contre la force publique. En effet, un scootériste est tombé nuitamment dans une embuscade montée par les agresseurs à hauteur du pont de la Foire. Mais, il a réussi à contourner avant de tenter de s'échapper. C’est ainsi que le trio, à bord d’une moto, a décidé de laver cet affront en poursuivant le scootériste qui a accéléré jusqu'à à hauteur des policiers du commissariat central de Dakar en faction à côté du pont de Cambérène. Il s'en est ouvert aux limiers qui ont tenté d'interpeller les bande d’agresseurs, mais ces derniers ont opposé une farouche résistance aux deux flics. Au cours de cette altercation, l'un des limiers a été aspergé de gaz, selon des sources de «Seneweb». Le trio a fini par prendre la fuite, en abandonnant leur moto sur place. Le scooter a été mis à la disposition du commissariat de l'Unité 15 des Parcelles-Assainies. Aussitôt, les hommes du commissaire Khouma ont ouvert une enquête. Ils ont constaté que le propriétaire du scooter avait inscrit son numéro de téléphone sur la porte-clé. Grâce à ce numéro, les limiers ont interpellé la sœur du mis en cause. Cette dernière a tendu un piège à son frère incriminé pour recouvrer la liberté. Soumis à un interrogatoire serré, l'agresseur F. F. a fini par balancer l'identité de ses deux compères. C’est ainsi que S. S. est arrêté à Guédiawaye précisément au marché Sam et le troisième membre du gang (B.S) a tenté de prendre la fuite. Mais c'était sans compter avec la détermination des limiers qui ont réussi à l’alpaguer.
Affaissement du ponton de Dionewar
Les habitants de Dionewar, dans le département de Foundiougne, n’ont plus un lieu d’embarquement. Le ponton construit par la population sur fonds propres à travers l’association Dionewar s’est affaissé le mardi soir. L’infrastructure qui a coûté vingt millions FCFA aux membres de l’association n’aura servi aux riverains que quelques six mois. Les fortes pluies et les courants marins ont accéléré son affaissement. Les populations sollicitent une aide des autorités pour la construction d’un nouveau ponton. Elles souhaitent une intervention rapide de l’Ageroute pour qu’une solution efficace soit trouvée. Pour rappel, le ponton était le lieu de départ et d’arrivée de toute personne désirant se rendre à Djiffer ou Dakar.
Une nouvelle distinction pour Pr Daouda Ndiaye
Un nouveau sacre pour le Directeur du Centre International de Recherche et de Formation en Génomique Appliquée et de Surveillance Sanitaire (Cigass) de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Le parasitologue Pr Daouda Ndiaye a reçu une distinction de la Société savante américaine de Médecine tropicale et d’Hygiène. Cet accessit est une reconnaissance «des contributions éminentes du Pr Ndiaye à une phase de la médecine et de l'hygiène tropicales». Il n'est décerné qu'après un examen attentif par le comité des boursiers internationaux distingués de l'ASTMH et l'approbation du conseil d'administration. D’après une note de l’Ucad, ce sont des années de travail et de recherche du Pr Daouda Ndiaye qui viennent ainsi d’être couronnées. Cette distinction honorifique lui sera remise à la réunion annuelle de l’association prévue du 30 octobre au 3 novembre 2022 à Seattle.
Hann-Bel Air injecte 64 millions FCFA dans l’éducation
Dans le cadre de sa politique éducative, la municipalité de Hann Bel Air a procédé hier à la remise de fournitures scolaires d’un montant de 14 millions FCFA aux écoliers des 08 établissements scolaires de l’élémentaire. A cela, s'ajoutent des aides scolaires d’un montant de 50 millions FCFA destinés à deux mille élèves des écoles élémentaires publiques, d’une école associative dénommée Ort /Sen et d’un daara moderne, soit au total 64 millions FCFA. C’est une manière, selon le maire Babacar Mbengue, de répondre à l’esprit de la décentralisation qui a transféré le volet éducation aux collectivités territoriales, mais aussi pour venir en aide aux parents d’élèves. La cérémonie a servi de tribune au maire de Hann Bel Air pour décliner les ambitions du Conseil municipal pour l’année 2022-2023.
Arrestation d’un dealer à la Médina
Dans le cadre de sa croisade contre le trafic de drogue, la police de Médina a interpellé un dealer nommé W. C. Diouf avec 150 grammes et 01 cornet de chanvre indien. Habitant à la rue 25x30, le mis en cause est tombé dans les filets des hommes du Commissaire Abdou Sarr à la Rue 27 au cours d’une patrouille. Conduit à la police, il a été déféré au parquet pour détention et trafic de chanvre indien.
Consommateur de chanvre indien
Adepte du chanvre indien, B. Ba a eu la malchance de tomber sur une patrouille policière devant un bar de la Médina. Les limiers ont trouvé par devers lui deux cornets. Jeté dans le panier à salades, B. Ba a été présenté au procureur pour détention aux fins d’usage de chanvre indien.
Vol d’une bouteille de vodka
Le mécanicien M. M. Sow s’est ouvert bêtement les portes de la prison en volant une bouteille de Vodka dans un magasin Auchan. Après avoir arraché la bouteille des rayons, il l’a dissimulé dans sa culotte. Mais, il ne savait pas que le vigile avait l’œil sur lui. Pris la main dans le sac, M. M. Sow est conduit à la police de Médina. Lors de l’audition, il a reconnu les faits. M. M. Sow sera déféré au parquet pour flagrant délit de vol.
600 dollars de faux billets saisis
Les hommes du Commissaire Kébé des Parcelles assainies ont mis la main sur le livreur G. B. à l’Unité 17 en possession de faux billets de banque. Il s’agit de 06 billets de 100 dollars, soit au total 600 dollars d’une valeur de 390 mille francs Cfa. Interrogé sur la provenance des faux billets, le bonhomme soutient l’avoir acquis auprès d’un inconnu qu’il a contacté par téléphone. Conduit au poste de Police, G. B. est placé engarde à vue pour les besoins de l’enquête ouverte pour détention et tentative de mise en circulation de faux billets de banque. Son acolyte est activement recherché.
Un dealer tombe aux Parcelles Assainies
Au cours d’une opération de sécurisation, les limiers des Parcelles Assainies ont mis la main sur un présumé grand dealer nommé B. Diaw suite à une filature. Le gars avait établi son quartier général au niveau de «Kamb Gui ». Il est tombé avec un seau rempli de chanvre indien dont la quantité avoisine 800 grammes. Les hommes du Commissaire Kébé ont aussi saisi un important lot de papiers et une paire de ciseaux servant à conditionner la drogue. B. Diaw est déféré au parquet pour détention et trafic de chanvre indien.
Kaolack : la chute d’un baobab fait une vingtaine de blessés
Les fortes pluies et les rafales de vent du mercredi ont fait plusieurs victimes dans la commune de Kaolack. Arraché par le vent, le baobab est tombé sur une maison au quartier Léona. La maison était occupée par une trentaine de personnes de nationalité bissau-guinéenne. Au total, selon Dakaractu, on dénombre 20 blessés qui sont tous évacués à l'hôpital régional de Kaolack
Meurtre de Méta Touré à Kolda : le suspect libre
C’est toujours le mystère sur les circonstances de l’assassinat de Méta Touré à la sortie de Kolda. Le seul suspect interpellé par les enquêteurs a été relaxé par le procureur de Kolda au terme de leur face-à-face. Le parquet a libéré Mouhamadou Moustapha Mbaye, faute de preuves tangibles. Accroché par «Dakaractu» dans l'enceinte du tribunal de Kolda, Mouhamadou Moustapha Mbaye a fait savoir qu'il n'est pas du tout propriétaire des papiers du véhicule incriminé. «Je n'ai même pas de véhicule. Mon souhait, c'est d'abord avoir une maison avant de penser à une voiture», a-t-il confié. Toutefois, l'enquête suit son cours.
par Assane Gueye
DAKAR, LA PEINE CAPITALE
La Constitution établit que Dakar est la capitale du Sénégal. Aquatique, balnéaire et amphibie, elle se tisse autour de la mer. La lumière brode ses jours. La Presqu’île était lumineuse. Elle ne l’est plus. Elle était un bijou.
La Constitution établit que Dakar est la capitale du Sénégal. Aquatique, balnéaire et amphibie, elle se tisse autour de la mer. La lumière brode ses jours. La Presqu’île était lumineuse. Elle ne l’est plus. Elle était un bijou. La laideur est sa nouvelle texture. Il y a lieu de craindre que l’inhabitabilité de Dakar n’est tout à fait loin. Procédant à la mise en service du TER le 27 décembre 2021, le chef de l’Etat avait dressé un constat accablant. Avec moins de 0,3% du territoire national, disait-il, la région de Dakar concentre 25% de la population sénégalaise et près de 70% de l’activité économique du pays. Dakar concentre aussi l’essentiel du parc automobile national et enregistre environ 40 000 nouvelles immatriculations par an. Le constat est lucide mais dépasse rarement ce stade. Il faut aller plus loin et énoncer un diagnostic sans complaisance. Autrement dit, passer à la vitesse supérieure pour le sauvetage de la ville et de ses habitants. Chargée comme le baudet, elle a déjà fléchi et pourrait rompre sans délai. La charpente de son corps ploie sous le fardeau et le fléau. La juxtaposition d’erreurs, de fautes et d’impérities a produit ce résultat si affligeant.
Les premières victimes de l’état désastreux de Dakar sont ses occupants, ses résidents. Le loyer dont on parle sera plus coûteux, plus inabordable. Aucune commission n’y pourra rien. Deux chambres salon sont loués 300 000 dans les quartiers moyens. Les bailleurs ne sont pas des monstres. Ils profitent de l’usine à gaz. La vache à lait et la poule aux œufs d’or sont à leur disposition. La demande pulvérise l’offre. Il n’existe pas de métropole d’équilibre. Non plus d’alternative. Diamniadio, le nouveau pôle urbain ne dépasse pas Km 50 qui est la limite de Dakar. La conurbation va venir. Ça sera la case départ. L’aéroport a été transféré. Les effets sur les encombrements sont mitigés. Dakar est tout de même la seule capitale sans aéroport. N’empêche, la course aux grands immeubles est devenue folle. Elle se fait sur l’autel de la protection civile et de l’harmonie architecturale.
Le beau et le bien s’éloignent. La sûreté s’en va aussi. L’espace public est un champ de ruines. L’hygiène et l’asepsie sont négligées. Le Service national de l’hygiène est un parent pauvre. L’hystérie du covid est loin derrière. Il y a un vide de changement et de nouveau paradigme.
Seules comptent les contingences matérielles. Chaque citadin veut acquérir un véhicule. La voiture est une arme. Elle a pris toute la place. Au sortir des écoles, les enfants se font régulièrement faucher. La sinistralité routière ne fait pourtant que commencer. Le parc automobile ne cesse d’exploser. Les fous au volant sont plus nombreux que les conducteurs commodes. Les comportements ont changé dans le mauvais sens. La crise dénature. Elle accélère le sauve-qui-peut et les attitudes de survie. L’état de nature revient au galop. Nos cas s’aggravent avec le pass internet et les réseaux sociaux, ces sauterelles qui remplacent la culture et l’émerveillement.
Dakar n’est plus ce centre ni cette vitrine culturelle. Un livre est mieux qu’un ballon en guise de cadeau pour nos enfants. Il est vrai, Sadio Mané est notre meilleur ambassadeur. Sa tenue africaine est la preuve qu’il porte l’Afrique dans son cœur. Il a donné une fonction sociale à sa réussite. La sociabilité qu’il affiche en dit même plus long que la fibre sociale. Il fait beaucoup et cause peu. C’est à l’opposé de ce qui se trame à Dakar, capitale des bavardages interminables. Les experts autoproclamés foisonnent et donnent des leçons qu’ils ne s’appliquent jamais. Les hommes politiques ne sont pas modernes non plus. Ils sont même caducs. Ils ne savent plus se parler. Un cordon sanitaire les sépare. L’opposition est pressée d’arriver au palais. Son actuel locataire n’est pas pressé de le quitter. Les mois qui viennent seront pollués par la politique politicienne. Alors que la demande sociale attend la dépollution du landerneau par le travail.
Dakar n’est plus Dakar. Les épreuves de la vie ont changé les résidents. La promiscuité, le mal-être, la fin de la qualité de vie, le diabète, les eaux usées, l’inactivité font que plus personne ne retrouve son chemin dans cette ville. La monstruosité s’est installée. L’urbanité exquise a quitté.
LE DÉPÔT DE THIAROYE, UN MOUROIR POUR BUS
Comme pour battre le fer quand il est chaud, le nouveau Directeur général, Ousmane Sylla, n’a pas mis du temps pour mettre la main dans le cambouis. Moins de soixante-douze heures après son installation, il s'est rendu sur le site symptomatique de DDD
Comme pour battre le fer quand il est chaud, le nouveau Directeur général, Ousmane Sylla, n’a pas mis du temps pour mettre la main dans le cambouis. Moins de soixante-douze heures après son installation, il est sur un site très symptomatique de la situation de la société de transport public : le dépôt de Thiaroye.
La société de transport Dakar Dem Dikk traverse des difficultés. En dehors de la dette et du manque de bus, il y’a l’état de délabrement alarmant du dépôt de Thiaroye. C’est un vrai cimetière de bus où le personnel travaille dans des conditions inhumaines. L’insalubrité est manifeste. Malgré tout, le travail continue, avec des agents qui côtoient en permanence le danger. Non seulement leur santé est exposé mais aussi, ils risquent l’électrocution. « Vous avez vous-même constaté ce qui se passe ici. On n’a même pas besoin de vous le dire. L’eau est partout et ces fils que vous voyez c’est du courant. On est obligé de mettre des bottes et de travailler dans l’eau. Les soudeurs sont très exposés parce qu’ils sont entourés eux aussi par les eaux. C’est une situation vraiment déplorable », a dit un mécanicien qui a préféré garder l’anonymat. Il ajoute : « je peux vous assurer qu’après la retraite, les travailleurs de ce dépôt mourront automatiquement. Parce que les conditions sont inhumaines. C’est une situation inquiétante ».
Abdoulaye Fall, délégué du personnel, a embouché la même trompette. « Lors de notre rencontre mensuel, ce mercredi, avec le nouveau directeur général nous lui avons expliqué la situation. Je lui avais dit si vous venez à Thiaroye il faut porter des bottes. Parce qu’à Thiaroye c’est la catastrophe. Nous avons beaucoup de problèmes et nous avons espoir qu’il va changer la situation », soutient-il.
Avant de poursuivre : « Ici, c’est un cimetière de bus. La majeure partie sont en panne et ces bus n’ont pas été relevés. Le directeur doit rencontrer tous les techniciens pour tenter de régler ce problème ». En tout état de cause, la situation du dépôt de Thiaroye doit faire l’objet d’un programme d’urgence afin d’éviter la catastrophe.
« Dakar Dem Dikk : un système de management à changer »
Trois jours seulement après sa prise de fonction, le nouveau directeur général de Dakar Dem Dikk (DDD), Ousmane Sylla a visité le dépôt de Thiaroye. Après avoir fait le tour du dépôt, le nouveau Dg demeure convaincu que cette situation peut être changée. « C’était important pour moi d’être là aujourd’hui pour m’enquérir de la situation. Être à Thiaroye, c’est très symbolique. J’ai trouvé des travailleurs très engagés, très dynamiques et qui souhaitent l’amélioration de DDD », a-t-il dit. Avant de poursuivre : « Nous avons constaté aujourd’hui une situation qui peut être changée et qui va être changée. Parce que les employés sont déterminés, ils sont motivés et ils ont démontré encore une fois que DDD, c’est plus qu’un patrimoine. Nous sommes certains que DDD, avec l’aide du chef de l’Etat, sera une société nouvelle. Une société qui sera rentable ».
SECTEUR PRIMAIRE, L'INTERSYNDICALE SUSPEND SON MOT D'ORDRE
En Assemblée générale d’information jeudi, l’intersyndicale des travailleurs du secteur primaire a évalué la rencontre du mardi 18 octobre avec le Gouvernement.
En Assemblée générale d’information jeudi, l’intersyndicale des travailleurs du secteur primaire a évalué la rencontre du mardi 18 octobre avec le Gouvernement. Compte tenu de la bonne disposition de celui-ci à ouvrir des « négociations sérieuses » et du fait de la convocation des leaders ce jour en commission technique à la fonction publique, la coordination de l’intersyndicale a décidé de surseoir sa marche.
«Nous avons aussi décidé de répondre à l’appel du gouvernement de surseoir à notre mouvement d’humeur pour donner une chance au dialogue», lit-on dans le communiqué. Au vu de tous ces éléments d’appréciation, l’intersyndicale décide de lever le pied et de suspendre sa grève jusqu’au 25 octobre, jour où le gouvernement donnera sa réponse officielle concernant leur plateforme revendicative.
LE DANTEC SUSCITE ENCORE LA POLEMIQUE
Certains patients courent derrière le remboursement de leurs frais de prise en charge déjà payés alors que des prestataires se retrouvent sans emplois
L’hôpital Aristide Le Dantec, fermé depuis le 15 août dernier, ses bâtiments démolis pour motif de reconstruction d’un nouvel hôpital au standard international, continue encore de susciter de la polémique. Pour cause, alors que la pose de la première pierre étant prévue pour le 1er septembre passé, la population sénégalaise attend toujours. Au même moment, certains patients courent derrière le remboursement de leurs frais de prise en charge déjà payés alors que des prestataires se retrouvent sans emplois.
Des cris de cœurs n’ont pas manqué lors de la délocalisation des services de l’hôpital Artistique Le Dantec vers des hôpitaux de Dakar et de Touba. L’Etat du Sénégal avait donné un délai pour que les pensionnaires puissent quitter les lieux avant le 15 août 2022. Les consultations ont été suspendues avant la date et beaucoup de médecins surtout les chefs de services avaient déjà rejoint leur nouvelle destination, laissant les malades à leur propre sort. Syndicats, prestataires de santé et malades avaient tous décrié cette « précipitation » du gouvernement du Sénégal qui a avancé comme motif le démarrage des travaux de reconstruction pour septembre et la pose de leur première pierre pour le premier de ce même mois. Près de deux mois après, les Sénégalais attendent encore, l’Etat du Sénégal semble oublier ses promesses. Aujourd’hui, sur plus de 800 prestataires et contractuels que comptait la structure sanitaire, ils sont nombreux à ne pas trouver une destination.
Si la ministre de la santé, Marie Khemesse Ngom Ndiaye, avait donné comme garantie que tout le personnel de l’hôpital Dantec sera reversé dans des structures sanitaires du pays, des syndicats de la santé ont démenti cette garantie de leur tutelle. Pour Cheikh Seck du Syndicat démocratique des travailleurs de la santé et du secteur social affilié à Cnts/fc ( Sdt3s), « les conditions de la réhabilitation de l’hôpital le Dantec ont été catastrophiques voire dramatiques. Un drame humain touchant une grande frange de la population notamment les malades et le personnel ».
Mangue Ngom, membre du collectif pour la sauvegarde des intérêts de l’hôpital Aristide Le Dantec, agent de santé de surcroit, embouchera la même trompette : « nombreux sont ces travailleurs qui ne sont toujours pas affectés. D’autres sont chez eux en attente de travail. Il faut noter aussi qu’ily a une tentative de liquidation des prestataires qui ont tout donné depuis des années pour la santé de la population et la bonne marche de l’hôpital lorsque les autorités ont eu besoin d’eux dans les moments difficiles ».
Mamadou Ndiaye, agent de santé faisant partie de cette catégorie témoigne : « les chefs de services ont rejoint leurs postes d’affectation au moment où le personnel de soins était dans l’expectative. Pour les prestataires et contractuels, il n’y a pas eu de note de service pour les affectations. Les confrères qui ont été déployés dans des structures de santé sont partis sur la base de connaissance ou de leur proximité avec le chef de service. Nous sommes nombreux à être aujourd’hui dans une situation de non prise en charge ». Comme M. Ndiaye, ils sont légion à partager la même souffrance. Les témoignages de ces derniers se ressemblent. Le cri de cœur reste le même. «Nous ne sommes pas contre la reconstruction de l’hôpital Le Dantec. Mais c’est la démarche qui est à décrier. Pourquoi l’Etat s’est-il précipité pour démolir le Dantec. Des malades en ont souffert et continuent de souffrir, des rêves de familles ont été briés, faute d’emploi » s’est laissée aller une autre victime de Dantec.
PRISE EN CHARGE DU PERSONNEL REDÉPLOYÉ
Beaucoup de prestataires de soins et de contractuels sont redéployés dans des structures sanitaires du pays. Aujourd’hui, le syndicaliste Cheikh Seck a renseigné : « à l’état actuel, aucune convention officielle n’est établie afin de permettre aux travailleurs de connaitre ce qui les lie avec les structures où ils sont affectés ».
RECONSTRUCTION DE LE DANTEC
Le patrimoine de l’hôpital Aristide Le Dantec tient sur 6 hectares. Seulement pour la reconstruction qui doit se faire en hauteur avec des tours de 6 étages, le nouvel édifice sera bâti sur trois hectares et le reste cédé pour sa mise en œuvre. Si le plan a fait l’objet de plusieurs amendements de la part du personnel, le projet reste maintenu. L’Etat du Sénégal a décidé d’y aller à fond. Des bâtiments de l’hôpital ont été démolis sous le regard impuissant des travailleurs. Un mois après ; tout est à l’arrêt. Pour Cheikh Seck : « l’autre scandale plus grave est la gestion trouble des transactions et du montage financier. Une reconstruction aux allures nébuleuses, à la limite catastrophique du fait d’un marché de gré à gré de 92 milliards de francs CFA attribué à Cantum Ghesa par le Fonsis ». Et ce dernier de renseigner : « en effet, ce contrat ne respecte pas le code des marchés parce qu’il n’y avait pas un motif impérieux, ni urgence, ni risque de rupture de continuité du service public de santé. Il s’y ajoute un plan chaotique de manifeste de mauvaise prise en charge des malades et de redéploiement des travailleurs ».
LA SOUFFRANCE CONTINUE DES MALADES
Au niveau de l’hôpital Aristide Le Dantec, des familles de malades courent toujours derrière l’administration pour le remboursement de frais de prise en charge, avec des rendez-vous de patients annulés sans qu’ils soient remboursés. Si certains avaient payé pour une opération, cette intervention n’a jamais eu lieu et le remboursement tarde. Des malades sont plaqués dans des endroits dont les conditions ne sont pas rassurantes. C’est le cas des hémodialysés transférés au Hangar des pèlerins. Ces derniers ont manifesté leur mécontentement la semaine derrière face « aux dures conditions» de leur prise en charge, mais aussi à l’enclavement du site. D’autres malades en souffrance sont ceux atteints du cancer, contraints de quitter l’hôpital Le Dantec. Selon des syndicalistes, cette situation a entrainé pour certains une rupture de leurs cures de chimiothérapie.
TOUT SUR LE DÉROULÉ DE LA COUPE DU MONDE
Le calendrier de la Coupe du Monde 2022 qui se déroulera au Qatar est connu. Les 32 équipes qualifiées sont réparties dans huit groupes, la date d’entrée de l’équipe nationale du Sénégal dans la compétition sera le 21 novembre face au Pays-Bas.
Le calendrier de la Coupe du Monde 2022 qui se déroulera au Qatar est connu. Les 32 équipes qualifiées sont réparties dans huit groupes, la date d’entrée de l’équipe nationale du Sénégal dans la compétition sera le 21 novembre face au Pays-Bas.
QUELLES SONT LES DATES DE LA COUPE DU MONDE 2022 ?
Le match d’ouverture de la Coupe du Monde 2022 aura lieu le dimanche 20 novembre 2022 au stade Al Bayt. Le Qatar y affrontera l’Équateur dans le groupe A.
Le tournoi devait initialement commencer un jour plus tard avec le match du Sénégal contre les Pays-Bas au stade Al Thumama, mais le match du Qatar a été avancé en août pour permettre à ce pays d’ouvrir son tournoi à domicile.
La France, tenante du titre affrontera l’Australie, le Danemark et la Tunisie lors de la phase de groupes.
La finale de la Coupe du Monde 2022 aura lieu le 18 décembre 2022 au Lusail Iconic Stadium.
QUELS SONT LES GROUPES AU PROGRAMME DE LA COUPE DU MONDE 2022?
Retrouvez les groupes de la Coupe du Monde 2022, avec 32 équipes réparties en huit groupes de quatre :
Groupe A : Qatar, Équateur, Sénégal, Pays-Bas
Groupe B : Angleterre, Iran, États-Unis, Pays de Galles
Groupe C : Argentine, Arabie Saoudite, Mexique, Pologne
Groupe D : France, Australie, Danemark, Tunisie
Groupe E : Espagne, Costa Rica, Allemagne, Japon
Groupe F : Belgique, Canada, Maroc, Croatie
Groupe G : Brésil, Serbie, Suisse, Cameroun
Groupe H : Portugal, Ghana, Uruguay, Corée du Sud CALENDRIER COUPE DU MONDE 2022 : LA PHASE DE POULES
Lundi 21 novembre :
Sénégal – Pays-Bas (Groupe A, J1) : 11 heures
Angleterre – Iran (Groupe B, J1) : 14 heures
Qatar – Équateur (Groupe A, J1) : 17 heures
États-Unis – Pays de Galles (Groupe B, J1) : 20 heures
Mardi 22 novembre :
Canada – Maroc (Groupe F, J3) : 16 heures
Croatie – Belgique (Groupe F, J3) : 16 heures
Japon – Espagne (Groupe E, J3) : 20 heures
Costa Rica – Allemagne (Groupe E, J3) : 20 heures
Vendredi 2 décembre :
Ghana – Uruguay (Groupe H, J3) : 16 heures
Corée du Sud – Portugal (Groupe H, J3) : 16 heures
Cameroun – Brésil (Groupe G, J3) : 20 heures
Serbie – Suisse (Groupe G, J3) : 20 heures LE CALENDRIER DE LA PHASE FINALE DE LA COUPE DU MONDE 2022
HUITIÈMES DE FINALE
Samedi 3 décembre :
Huitième 1 : 1er Groupe A – 2e Groupe B : 16 heures
Huitième 2 : 1er Groupe C – 2e Groupe D : 20 heures
Dimanche 4 décembre :
Huitième 3 : 1er Groupe D – 2e Groupe C : 16 heures
Huitième 4 : 1er Groupe B – 2e Groupe A : 20 heures
Lundi 5 décembre :
Huitième 5 : 1er Groupe E – 2e Groupe F : 16 heures
Huitième 6 : 1er Groupe G – 2e Groupe H : 20 heures
Mardi 6 décembre :
Huitième 7 : 1er Groupe F – 2e Groupe E : 16 heures
Huitième 8 : 1er Groupe H – 2e Groupe G : 20 heures
QUARTS DE FINALE
Vendredi 9 décembre :
Demie 2 : Vainqueur Quart 3 – Vainqueur Quart 4 : 20 heures PETITE FINALE
Samedi 17 décembre :
Perdant Demie 1 – Perdant Demie 2 : 16 heures FINALE
Dimanche 18 décembre :
Vainqueur Demie 1 – Vainqueur Demie 2 : 16 heures A QUELLE HEURE SERA DONNÉ LE COUP D’ENVOI DES MATCHS DE LA COUPE DU MONDE 2022 ?
La FIFA a confirmé que le coup d’envoi des deux premiers tours de matches sera donné à 13 heures, 16 heures, 19 heures et 22 heures, heure locale (11 heures, 14 heures, 17 heures et 20 heures en France).
Les coups d’envoi du dernier tour des matchs de groupe et des matchs à élimination directe seront donnés à 18 heures et 22 heures, heure locale (16 heures et 20 heures en France).
Le coup d’envoi de la finale est prévu à 18 heures le 18 Décembre 2022, heure locale (16 heures, heure de France).
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QUELS SONT LES STADES DE LA COUPE DU MONDE 2022 ?
Les matchs de groupe de la Coupe du Monde 2022 se dérouleront dans huit stades :
le stade Al Bayt
le stade international Khalifa
le stade Al Thumama
le stade Ahmad Bin Ali
le stade Lusail
le stade Ras Abu Aboud
le stade Education City
le stade Al Janoub. QUEL EST LE BALLON DE LA COUPE DU MONDE 2022 ?
Adidas a dévoilé le 30 mars le ballon officiel de la Coupe du monde 2022, baptisé “Al Rihla”.
Al Rihla, qui signifie “le voyage” en arabe, a un design qui s’inspire de l’architecture unique du Qatar, de ses bateaux “emblématiques” et de son drapeau national.
L’Al Rihla est censé se déplacer plus vite que tous les ballons des Coupes du monde précédentes et offrirait “le plus haut niveau de précision et de fiabilité sur le terrain de jeu”.
Les 20 panneaux du ballon ont pour but d’améliorer l’aérodynamisme, ce qui permet aux joueurs d’améliorer la précision et la trajectoire de leurs tirs. Le produit est entièrement fabriqué à partir d’encres et de colles à base d’eau – une première pour un modèle de la Coupe du monde.
Franziska Loeffelmann, qui occupe le poste de directrice de la conception au sein du département des graphiques et des vêtements de football chez Adidas, a présenté un résumé des principales caractéristiques.
Elle a notamment déclaré : “Le jeu devient de plus en plus rapide, et à mesure qu’il s’accélère, la précision et la stabilité du vol deviennent d’une importance capitale. Le nouveau design permet au ballon de maintenir sa vitesse nettement plus élevée lorsqu’il se déplace dans l’air.”
CALENDRIER COUPE DU MONDE 2022 : QUI SONT LES FAVORIS ?
Le Brésil, qui a repris la première place du classement de la FIFA, est le favori de betclic pour remporter la Coupe du monde au Qatar.
La Selecao a remporté la compétition à cinq reprises, mais son dernier succès remonte à 20 ans, au Japon et en Corée du Sud.
La France, championne en titre, avec des joueurs comme Kylian Mbappé et Paul Pogba à sa disposition, est également très appréciée et pousse le Brésil à se rapprocher de la tête d’un marché des paris très encombré.
L’Angleterre, qui a atteint les demi-finales de la Coupe du monde 2018 et la finale de l’Euro 2020, a constitué une équipe jeune et passionnante qui pense pouvoir mettre un terme à 56 ans de souffrance en 2022.
L’Espagne et l’Allemagne complètent le top cinq des principaux prétendants à la gloire mondiale, tandis que l’Argentine – qui cherche à offrir à Lionel Messi sa première couronne – se situe juste en dehors de ce peloton.
La “génération dorée” de la Belgique n’a pas réussi à obtenir des résultats tangibles lorsqu’elle était au sommet de sa forme. Elle a donc du pain sur la planche pour gagner la faveur des parieurs, tandis que le Portugal pense que tout est possible avec Cristiano Ronaldo dans ses rangs.
Les Pays-Bas sont un autre outsider qui pourrait faire un bon parcours s’il y a un début d’élan.