SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
16 août 2025
LES ÉTATS APPELES A REDUIRE LEUR NIVEAU DE DEPENDANCE VIS-A-VIS DE L'EXTERIEUR
Le Général de Division Mbaye Cissé, président de la Commission scientifique du sommet, a animé cette rencontre, tenue au Centre des Hautes Etudes de Défense et de Sécurité (CHEDS) de Dakar
En prélude de la 8ème édition du Forum international de Dakar sur la Paix et la Sécurité en Afrique, prévue les 24 et 25 octobre prochain, le ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a organisé hier, mercredi 19 octobre, une conférence de presse de la Commission scientifique dudit Forum. Le Général de Division Mbaye Cissé, président de la Commission scientifique du sommet, a animé cette rencontre, tenue au Centre des Hautes Etudes de Défense et de Sécurité (CHEDS) de Dakar. Cette rencontre vise à porter à la connaissance du public «les enjeux et le contenu de ce rendez annuel». «L’Afrique à l’épreuve des chocs exogènes : défis de stabilité et de souverainetés» étant le thème retenu pour l'édition 2022 du Forum international de Dakar sur la Paix et la Sécurité en Afrique.
À quelques jours de la tenue de la 8ème édition du Forum international de Dakar sur la Paix et la Sécurité en Afrique, prévue les 24 et 25 octobre prochain, la Commission scientifique dudit Forum a organisé une conférence de presse, sous l’égide du ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur.
Animé par le Général de Division, Mbaye Cissé, président de la Commission scientifique du sommet, l'événement a été tenu au Centre des Hautes Etudes de Défense et de Sécurité (CHEDS) de Dakar, avec pour objectif de vulgariser les «enjeux et le contenu de ce rendez annuel».
L'édition 2022 de cette rencontre annuelle est placée sous le thème : «L’Afrique à l’épreuve des chocs exogènes : défis de stabilité et de souverainetés». «Ce thème met en exergue deux préoccupations majeures. D'abord, la récurrence des chocs exogènes, c'est-à-dire tous les bouleversements mondiaux, comme la crise sanitaire mondiale de 2019-2020 et la guerre russo-ukrainienne qui se succèdent et impactent négativement les États africains aux plans politique, économique, social et surtout sécuritaire», a fait remarquer le Général de Division Mbaye Cissé, face aux journalistes. «Ces chocs, générateurs de tensions socio-économiques, semblent, d'année en année, amplifier l'instabilité sur le continent comme en témoignent les nombreux conflits en cours au Sahel, en Afrique centrale et orientale», a-t-il poursuivi.
Et le directeur sortant du CHEDS de considérer que l'Afrique doit réduire sa dépendance de l'extérieur. «Face à ce constat, et c'est là la seconde préoccupation, il est urgent que les États africains inversent la tendance en réduisant leur niveau de dépendance vis-à-vis de l'extérieur, pour asseoir une résilience durable. C'est tout le sens à donner à l'expression défis de stabilité et de souverainetés», a plaidé le président de la Commission scientifique du Forum international de Dakar sur la Paix et la Sécurité en Afrique. Au cours de ce Forum, qui est un moment de «remise en question et de plaidoyer», l'occasion sera donnée aux participants de discuter ouvertement des voies et moyens de prendre en charge les grandes préoccupations sécuritaires, politiques et socio-économiques du continent africain.
PROGRAMMATION DU FORUM
La première demi-journée du lundi 24 octobre prochain est consacrée à la cérémonie officielle d'ouverture par le chef de l'État, Macky Sall, suivie immédiatement par le panel de haut niveau qui sera l'occasion pour les invités d'honneur de prendre la parole. Après ce passage, la seconde demi-journée du même jour verra le démarrage effectif des travaux des experts avec la tenue de la première plénière, suivie de celle des trois ateliers. Les travaux se poursuivront, le mardi 25 octobre, avec la seconde plénière et les trois ateliers restants.
Enfin, la cérémonie de clôture sera présidée par Aïssata Tall Sall, ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l'extérieur, dans l'après-midi. Pour cette édition, sont attendus les présidents de l'Angola, du Cabo-Verde, de la Guinée-Bissau, ainsi que diverses personnalités politiques. Il est à rappeler que le Forum international de Dakar sur la Paix et la Sécurité en Afrique est une rencontre annuelle internationale qui regroupe décideurs politiques (chefs d'État et de Gouvernement), organisations internationales, experts civils et militaires, membres de la société civile et du secteur privé, pour discuter des questions liées à la sécurité, à la paix et au développement.
Par Alassane THIAM
FRANCE, LES MACKYSTES SONT GROGGY
La défaite inédite aux élections législatives du parti au pouvoir reste amère pour les soutiens du président Mackay Sall. Ils étaient Socialistes, Libéraux, et maintenant «Mackystes»
La défaite inédite aux élections législatives du parti au pouvoir reste amère pour les soutiens du Président Mackay Sall. Notons que ces adhérents, pour une grande majorité, ont traversé les différents partis au pouvoir. Ils étaient Socialistes, Libéraux, et maintenant «Mackystes».
Leurs pseudo adhésions n’étaient tout simplement qu’un tremplin pour accéder à ceux qui détiennent les rênes du pouvoir pour profiter du système qui consiste à distribuer quelques subsides, voire des postes à la diaspora.
En France, il n’y a pas de siège social des partis, il existe tout simplement des mouvements constitués qui s’activent à quelques mois de chaque élection sénégalaise. La défaite des candidats soutenus parle pouvoir en place au Sénégal a créé une secousse qui continue de perturber les soutiens de Macky Sall. La politique a supplanté le jeu de dames et de belote.
Les commentaires vont bon train. A l’instar des Sénégalais au pays, ceux de France sont devenus des politologues. Pour certains électeurs de Macky Sall, c’est la faute de leur chef qui a préféré un casting en France qui ne correspondait pas aux choix des militants, d’autres, très acerbes, pensent que c’est l’absence d’une position claire sur le troisième mandat de leur mentor qui a fait chavirer leur bateau et considèrent que Macky aurait dû désigner son dauphin et partir dignement.
Les opposants se sentent ragaillardis, bombent leur torse et attendent de pied ferme l’élection présidentielle pour finir le «travail». C’est «l’arbre à palabre» au tour du verre de thé où tous les coups sont permis. Les partisans du parti au pouvoir s’expriment peu et pensent déjà au futur Président : Amadou Ba, Ousmane Sonko, Khalifa Sall, Karim Wade, Mimi Touré sont les favoris de la course qui n’a pas encore lieu. Ce qui est étrange, c’est que Macky Sall ne semble pas être pour les couloirs de départ pour beaucoup de militants de l’APR (parti du Président) en France. Nous pouvons dire que les partisans du Président sont orphelins ; ils attendent un tuteur qui pourrait émerger de nulle part, même en dehors de leur parti.
LA FACE HIDEUSE DES ÉCOLES SÉNÉGALAISES
Manque d’eau courante, toilettes inappropriées, infrastructures vétustes… les écoles du pays affichent un état déplorable. De Dakar à Saint-Louis en passant par Sédhiou jusqu’à Kaolack, Mbour et Ziguinchor le constat est unanime
Yves TENDENG, Abdoulaye FALL, Ignace NDEYE, Moussa DRAME, Woré NDOYE et Samba Niébé BA |
Publication 20/10/2022
Manque d’eau courante, toilettes inappropriées, infrastructures vétustes… eaux de pluies stagnantes, les écoles sénégalaises affichent un état déplorable. A cela s’ajoute le fait que des établissements scolaires attendent toujours d’avoir des enseignants pour compléter l’effectif de leur personnel, quelques jours après la rentrée scolaire effective depuis le 6 octobre dernier. De Dakar à Saint-Louis en passant par Sédhiou jusqu’à Kaolack, Mbour et Ziguinchor le constat est unanime. De nombreux maux minent le secteur de l’éducation. De telles difficultés perdurent et les acteurs de l’éducation ne cessent de tirer la sonnette d’alarme. A Dakar, par exemple, au lycée Seydina Issa Rouhou Lahi des Parcelles Assainies, les enseignants ont suspendu les cours cette semaine à cause d’un manque d’eau. Avant-hier, face à la presse, le G20 (syndicats d’enseignants) a fait savoir que plus de 280 établissements scolaires sont toujours sous les eaux et certains toujours occupés par des sinistrés. Ces maux qui gangrènent l’école sénégalaise, freinent en effet son évolution. Même si le gouvernement fait des efforts pour résoudre le problème, le chemin reste encore long. Des menaces pèsent donc sur l’année académique en cours.
SAINT-LOUIS : Le décor de plusieurs écoles laisse à désirer dans la région
La rentrée scolaire de cette année est encore une fois perturbée par la fermeture de plusieurs écoles qui menacent ruines. Nombre d’établissements scolaires de la ville tricentenaire présentent toujours un visage très hideux. Une situation qui ne favorise pas de bonnes conditions d’études des élèves. Ce qui accentue la problématique de la déperdition scolaire dans la région.
A l’exception des écoles de l’Île de Saint-Louis et de quelques rares établissements situés dans le faubourg de Sor, le reste des infrastructures scolaires est toujours dans de piteux états. A Pikine, l’un des quartiers les plus peuplés de la ville de Saint-Louis et qui abrite de nombreuses écoles, les actions d’investissements humains notés sont à mettre sur le compte de jeunes volontaires du quartier. Mais les problèmes de la salubrité des cours de récréation et des toilettes, de l’eau courante, de la désinfection des établissements restent toujours entiers. Dans beaucoup d’écoles du quartier, des actions sont toujours attendues pour permettre aux élèves d’étudier dans d’excellentes conditions. L’environnement peu reluisant de l’école élémentaire Soukeyna Konaré a obligé les parents d’élèves de ladite école à lancer dernièrement un cri de cœur à la veille de la rentrée des classes. A en croire le président de l’association, l’établissement a besoin de solutions durables pour faire face aux inondations annuelles et l’insalubrité permanente. «Que les autorités locales arrêtent de jouer avec les populations. L’éducation est une compétence transférée, donc l’école est à la charge de la mairie. Nous exigeons une solution définitive pour l’évacuation des eaux de pluies stagnantes dans la cour de l’école et dans les salles de classe. Lors d’une visite l’année dernière, le maire avait pris des engagements avec le coordinateur de PROMOVILLES pour régler définitivement le problème. Malheureusement, rien n’a été fait de même que la construction de nouvelles classes promises avec le projet PACASEN pour novembre 2021. Dans de telles conditions, comment veulentelles que le ‘’Oubi Tey, Jang Tey’’ ne soit pas un slogan vide», dénonce un habitant du quartier.
L’ANCIENNETE DES ECOLES MENACE LES OCCUPANTS
Pour la rentrée scolaire 2022- 2023, la commune de Saint-Louis est aussi confrontée à d’autres difficultés dont la plus récurrente demeure la forte dégradation des infrastructures scolaires surtout dans l’élémentaire où la majeure partie des établissements a été construite à l’époque coloniale. Pour l’Association régionale des parents d’élèves, la vétusté des infrastructures scolaires de Saint-Louis est une réelle menace pour les milliers d’élèves qui les fréquentent. Si l’école Justin Ndiaye de Pikine a été entièrement réhabilitée et les élèves et enseignants sécurisés, tel n’est pas encore le cas pour certains établissements parmi lesquels on peut citer encore les écoles Khayar Mbengue, Ndiawar Sarr de l’Ile, fermées pour des raisons de sécurité.
A côté des écoles élémentaires, on signale des collèges et des lycées qui sont dans des états de délabrement trop avancés. C’est le cas du CEM Amadou Dugay Clédor Ndiaye et le lycée Charles De Gaulles, pour ne citer que ceux-là. D’ailleurs, pour prendre les devants, certaines écoles ont été fermées par le préfet du département de Saint-Louis, pour des raisons sécuritaires. C’est le cas du CEM Amadou Dugay Clédor et de l’école élémentaire Ndiawar Sarr, dans le quartier Sud de l’Ile. En revanche, dans la Langue de Barbarie, l’avancée de la mer a causé également la fermeture partielle ou totale de certains établissements. C’est le cas des écoles Cheikh Touré et Abdoulaye Mbengue Khaly à Guet-Ndar, au niveau de la Langue de Barbarie.
KAOLACK : Un déficit de plus de 200 enseignants à combler
Malgré les efforts consentis çà et là parles autorités académiques et administratives et les nombreux acquis pour une bonne rentrée académique 2022-2023, le retour des classes continue encore de piétiner à Kaolack. Car pour cette rentrée, un déficit de 212 enseignants a été enregistré lors de la dernière réunion du Comité régional de Développement (Crd).
Selon l’Inspecteur académique de Kaolack, ces départs concernent spécifiquement le primaire, le moyen et le secondaire. Il s’agit, en effet, des affectations ou redéploiement qui n’ont pas été remplacées, aussi des personnes parties à la retraite et qui ont, elles aussi, connu le même sort. Une situation assez alarmante et sur laquelle l’Inspection académique (Ia) de Kaolack s’est penchée depuis la veille de la rentrée. Déjà, les satisfactions commencent à jaillir au niveau de plusieurs établissements et les autorités compétentes ne comptent pas baisser les bras, pour obtenir gain de cause. Lors de la même rencontre, un effectif de 23 établissements a également été recensé pour leur inaccessibilité.
Autrement dit, des écoles occupées par des marres d’eau stagnantes ou des forêts de broussailles telle qu’elles ne permettent guère l’accès ni aux élèves, ni à leurs enseignants. Même si, à la veille de la rentrée, la plupart de ces établissements ont été récupérés, la pluie qui s’est abattue sur Kaolack dans la nuit du mardi au mercredi a laissé beaucoup d’espoirs. Surtout au niveau des écoles implantées dans des zones marécageuses, à l’image de l’école Tante Dieng du quartier Passoirs-Ndorong.
Dans ces établissements, le déplacement d’un point vers un autre est certes difficile, mais les pensionnaires s’efforcent à ne pas rechigner, avec comme alternative de poser un peu partout des passerelles de fortune. Autrement dit des briques posées les unes après les autres pour se déplacer du portail de l’école vers une classe ou d’une classe à l’autre. Toutefois, les autorités académiques, dès l’arrivée de ces intempéries, sont déjà entrées en actions. Et ceci, nous raconte-t-on, en déployant les équipes de pompage afin que ces établissements soient tous prêts à accueillir leur public habituel avant les semaines à venir.
ZIGUINCHOR : Déficit d’enseignants et pluies, les goulots qui retardent le démarrage des cours
Un déficit de 245 enseignants, c’est le gap que cherchent à combler les autorités académiques de Ziguinchor qui ont encore des soucis à se faire avec l’hivernage qui jouent les prolongations dans la région. Les pluies replongent certaines écoles sous les eaux, au grand dam de leurs élèves qui sont contraints de prolonger encore les vacances. Un coup dur pour le démarrage des enseignements apprentissages dans la région.
Les pluies qui continuent de tomber sur Ziguinchor et sa région constituent encore les facteurs bloquants d’un démarrage des cours dans certains établissements déjà très éprouvés par les eaux de pluie. Le CEM Malick Fall, le CEM Goumel, les écoles élémentaires Francisco Carvalho, Jean Kandé au quartier Escale, Colobane… sont des exemples typiques d’écoles où les potaches prolongent encore les vacances, à cause des eaux de pluies. Pourtant c’est le même décor qui marque ces établissements scolaires de la commune de Ziguinchor à chaque rentrée des classes. Un spectacle qui perdure depuis maintenant plusieurs années. Dans les zones rurales, les pluies avec tempête ont fini d’emporter les toitures des classes de certaines écoles très en difficulté. L’hivernage qui joue encore les prolongations plombe ainsi le démarrage des cours dans certaines écoles de la commune qui sont replongées sous les eaux de pluie. Une situation difficile qui vient s’ajouter au déficit criant d’enseignants qui n’est pas pour arranger les choses. Environ 245 enseignants, c’est ce que réclament les autorités académiques de Ziguinchor qui ont évoqué ce déficit lors du Comité régional de développement (Crd) tenu à la veille de la rentrée scolaire. L’Inspecteur d’académie de Ziguinchor, Cheikh Faye, évoquant cette situation, a sollicité une discrimination positive pour Ziguinchor dans l’affectation des sortants des écoles de formation. «Des stratégies seront mises en place pour une meilleure rationalisation du personnel, en attendant l’arrivée de nouvelles recrues», a laissé entendre le patron de l’école. Et comme si cela ne suffisait pas, la situation du lycée Djignabo, avec ses travaux de réhabilitation qui se poursuivent ne facilite pas les choses. Suffisant pour réduire le nombre de classes physiques qui risque d’impacter négativement sur le déroulement des enseignements-apprentissages. Même si les cours ont démarré normalement dans certains établissements, dans d’autres écoles, ces cours se déroulent timidement.
SEDHIOU : Abris provisoires en stand-by, déficit de personnel comblé à compte-goutte
Dans la région de Sédhiou, les cours ont bien démarré depuis le jour de la rentrée et ce, non obstant des contraintes multiformes. Elles ont essentiellement pour noms : abris provisoires en attente d’installation le temps que l’hivernage s’estompe, le déficit de personnel enseignants. Malgré les efforts en cours de l’Inspecteur d’académie de Sédhiou, Papa Gorgui Ndiaye, pour juguler ces difficultés, le besoin reste bien actuel et pressant dans la région.
Les cours ont effectivement démarré dans l’essentiel des établissements scolaires de la région de Sédhiou et ce, malgré les pluies qui continuent d’arroser avec abondance la région. Ces pluies battantes s’opposent à la mise en place des abris provisoires constitués de pailles. Ces classes de fortune composent l’essentiel de certaines écoles de l’élémentaire, du moyen et du secondaire comme à Tanaff, à Marsassoum et ailleurs dans le département de Goudomp, en zone de frontière Sud avec la Guinée-Bissau. En raison donc de ces pluies, il reste difficile, à bien des égards, de débarrasser la cours de l’école des herbes encore moins d’ériger des classe en abris, au risque de voir les éléments constitutifs (paille) pourrir sous l’effet de l’eau. En revanche, aucune inondation d’école n’est à déplorer dans la région de Sédhiou, malgré des salles de classe qui suintent par endroit. Pour ce qui est du service administratif, le personnel est en place. Mais le déficit persiste toujours, avec notamment les 112 professeurs affectés ailleurs et dont le remplacement se fait à compte goutte, selon une source proche de l’académie de Sédhiou.
RUFISQUE : Eaux pluviales et vétusté des infrastructures rendent difficile le démarrage des cours
La rentrée scolaire a démarré tant bien que mal dans la majorité des établissements de Rufisque. Mais dans certaines écoles, tout n’est pas encore prêt pour un démarrage effectif à cause de la vétusté des locaux, surtout concernant les écoles dans le «vieux Rufisque».
Avec l’hivernage, beaucoup d’établissements du département se sont retrouvés sous les eaux. Aujourd’hui quelques semaines après la rentrée, certaines écoles ne sont pas encore totalement fonctionnelles, malgré les interventions des communautés qui n’ont pas attendu les autorités municipales pour préparer la rentrée des élèves. Des initiatives qui avaient été saluées du reste par le gouverneur de la région de Dakar lors de sa visite, dans le cadre du «Besup Setal» consacré aux écoles dans le département de Rufisque. «Nous avons constaté que les communautés avec les ASC, les associations de Parents d’élèves, les dahiras, s’étaient déjà mobilisés pour nettoyer les établissements. Nous les félicitons et nous saluons aussi leurs actions», avait souligné l’adjoint administratif au gouverneur de Dakar avant d’annoncer la mobilisation de tous les services de l’Etat, Sapeurs-pompiers et UCG pour préparer l’accueil des potaches. Des jours après, certaines écoles ne sont pas encore sorties de l’ornière. Le constat a été fait au niveau de l’école élémentaire Baraque de Gouye Mouride, mais aussi au niveau du CEM de Niague et à l’école élémentaire Mamour Diop de Santhiaba dans la commune de Rufisque Nord où le déficit de tables-bancs avait d’aggraver la situation. Aujourd’hui encore, les écoles sont en train de recevoir leur dotation en camions de sable pour apporter une couche plus propre et cacher les dépôts laissés par les eaux après le pompage. Au-delà de ces problèmes d’accueil pour la rentrée, la plupart des écoles dans les communes de Rufisque souffrent de la vétusté de leurs bâtiments. A Tafsir Niao Faye et Mour Ndiaye Mbengue, tout comme à Matar Seck et Marème Tall Diop, toutes situées dans le vieux Rufisque dans la commune de Rufisque Est, l’état de délabrement des bâtiments est très avancé au point que certains anciens sont en train de mettre sur pieds des associations pour aller à leur chevet et essayer d’anticiper sur les risques et menaces qui planent au-dessus des têtes des enfants.
C’est le cas avec l’association SOS Tafsir Niao Faye qui a lancé un appel aux bonnes volontés pour venir à l’aide à un bâtiment qui menace ruine. Même situation à l’école Matar Seck, ex-école des garçons et école Marème Diop Tall ex-école annexe. Des écoles qui datent de la période coloniale et dont les bâtiments aujourd’hui présentent des lézardes et dans certains des pans des plafonds ont cédé, laissant apparaître des fers rouillés. Mais le cas le plus patent est celui du CEM Sebi-gare, un bâtiment qui a été rénové et réceptionné dans le cadre du projet d’appui au développement de l’enseignement moyen (ADEM) financé par la coopération française. En effet, trois ans après sa réception, ce bâtiment de plusieurs salles de classes sur deux niveaux, n’offre plus les garanties de sécurité au point qu’élèves, enseignants et parents sont aujourd’hui sous la hantise de voir certaines parties leur tomber dessus. Il s’y ajoute que les parents d’élèves déplorent la situation autour des établissements qui sont transformés en marchés et en garages de taxis clandos. Cette situation est observable au niveau du Cem Abdoulaye Sadji et de l’école élémentaire Ibra Seck, où les sonorités diverses ont fini d’installer un tohu-bohu rompant d’avec les exigences de calme pour la concentration des élèves pendant les heures de cours.
MBOUR-ABRIS PROVISOIRES, MANQUEDE MATERIELDIDACTIQUE... Ces entraves à un bon fonctionnement du système éducatif
A Mbour, plusieurs facteurs constituent des entraves à un bon fonctionnement du système éducatif. Il y a, entre autres, des curricula à repenser, des fondamentaux en matière de civisme et citoyenneté, un front social en ébullition permanente, une carte scolaire sous le poids du gigantisme, des abris provisoires et le manque de matériel didactique lié à la cherté des intrants
Les réalités du milieu scolaire sont expressives des entraves au bon fonctionnement du système éducatif. Des interrogations et enquêtes auprès d’acteurs du système éducatif ont mis en évidence un certain nombre de facteurs expressifs et révélateurs des maux gangrénant le bon devenir de l’école.
Certains pédagogues ont suggéré la révision des curricula pour la conception de nouveaux modules et matières capitaux dans la formation initiale des enseignants car le sens civique et la citoyenneté semblent être des éléments ou des compétences reléguées au second plan. Leurs enseignements dans nos écoles ont valeur de bréviaire pour la formation des enfants, des êtres en devenir. La nécessité s’explique, à en croire des experts de l’éducation ou pédagogues avertis, par des dérives autoritaires du fait des acteurs de l’éducation. Si, d’une part, il est fait état des violences en milieu scolaire sous toutes les formes, les élèves ont franchi le Rubicon en violentant leurs maîtres et en détruisant de manière systématique leurs outils de travail, salles de classe, tables-bancs et matériel didactique. L’actualité récente à travers différentes régions du pays en témoigne. L’ébullition permanente du système éducatif a fini de compromettre la dynamique d’acquisition de savoir des apprenants par des pertes de temps impactant sur le quantum horaire.
Les débrayages et grèves perlées l’illustrent de manière parfaite. Baba Thiam, l’Inspecteur de l’éducation et de la formation (Ief), chef du service de l’Ief de Mbour, a abordé la question lancinante des abris provisoires. La carte scolaire de plus en plus élargie, avec la création d’écoles et l’augmentation de la population scolaire, ne facilite pas la maîtrise des effectifs. Selon lui, des efforts ont été entrepris pour leur résorption et des indications ont été données aux Collectivités territoriales concernées ou polarisées par son Ief pour des efforts à faire. Pour lui, c’est une réalité n’entravant nullement le bon déroulement des cours. Une constante demeure tout de même : une salle de classe se doit d’avoir certaines commodités par rapport aux intempéries. L’une des questions à laquelle les parents font référence en matière d’obstacles à un bon accompagnement des élèves. Le renchérissement du coût de la vie et la flambée généralisée de denrées de première nécessité sont venus rendre difficiles l’accès au matériel didactique. Les ouvrages scolaires deviennent de plus en plus chers.
KEEMTAAN GI - INTELLECTUEL DE LA PANSE !
Mais qu’est-ce qui explique donc que la fonction ministérielle change aussi rapidement ces messieurs et dames ? Tant qu’ils sont dehors, c’est-à-dire loin des cercles de décisions, ils vitupèrent, ils fustigent, ils dénoncent. Une fois dans le système, ils la bouclent ! Mais quand ils quittent la fonction ministérielle... Alors, s’il arrive que, après avoir pendant longtemps erré dans l’espace politique comme une âme en peine, après avoir traversé le désert et mangé son pain noir, s’il arrive donc qu’ils se retrouvent miraculeusement dans la salle « Bruno Diatta », ils peuvent facilement disjoncter. Et alors, on se met à délirer à haute voix. Dans ce charmant pays des paradoxes, être ministre, c’est le « Graal » on vous dit ! Ça vous éloigne de la plèbe et ça vous propulse sur des hauteurs d’où vous allez regarder avec dédain la populace sans oublier de changer constamment de numéros de téléphone et de vous déplacer avec des voitures aux vitres teintées pour que les quémandeurs ne vous reconnaissent pas aux feux rouges pour vous quémander des faveurs ! Quant aux messages auxquels vous ne répondez plus, l’excuse est vite trouvée. « J’en reçois des centaines par jour et ne peux soigner la misère du pays ». Sauf que tous ceux qui appellent ou envoient des messages ne sont pas des parasites. Une fois hors du pouvoir, on fait entendre de la voix. On se fait viril, on prend des positions courageuses qui ne sont jamais en faveur du Prince. On montre farouchement son opposition à un troisième mandat. Et voilà qu’à peine nommé, on ravale ses propres vomissures. Pourquoi donc pensez- vous au rétropédalage du sieur Aliou Sow alors adossé à sa posture revendiquée d’intellectuel pour dire des évidences ? En moins d’un mois, voilà que la fonction ministérielle l’a complètement métamorphosé au point de le pousser à renier ce qu’il défendait avec force convictions il y a quelques mois seulement… Un intellectuel de la panse ! KACCOOR BI - LE TEMOIN
NOMME DG DE L’ONAS MAMADOU MAMOUR DIALLO, REVIENT AUX AFFAIRES APRES 3 ANS DE TRAVERSEE DESERT
La série de nominations à la direction générale es sociétés nationales ou aux hautes fonctions de l’Administration continue. Ce mercredi 19 octobre, il y a eu beaucoup de nominations en Conseil des ministres. La plus remarquée, c’est celle qui consacre le retour aux affaires du célèbre Mamadou Mamour Diallo. Il est nommé Directeur général de l’Onas. L’exdirecteur des Domaines est un personnage qui a tenu le haut du pavé avec l’affaire des 94 milliards de frs. La bataille épique qui l’a opposé au leader de Pastef Ousmane Sonko est encore fraiche dans les mémoires. Le dossier a été classé sans suite par la justice. L’ancien directeur des Domaines a toujours indiqué que personne ne pourra démontrer qu’il a détourné un seul franc dans cette affaire. Mamadou Mamour Diallo, limogé de son juteux poste en avril 2019, avait fait profil bas tout en continuant à militer pour le parti présidentiel à Louga. Ses rares sorties étaient souvent des répliques contre Ousmane Sonko, mais aussi contre le ministre-maire de Louga, Moustapha Diop, son ennemi juré. Aux élections locales de janvier dernier, il s’était alliée avec la secrétaire générale du Parti socialiste et présidente du Haut conseil des collectivités territoriales, Mme Aminata Mbengue Ndiaye. Les deux voulaient conquérir la mairie de Louga mais avaient été battus à plate couture par le ministre de l’Industrie, Moustapha Diop. L’ancien directeur des Domaines a accepté la traversée du désert avec patience, humilité, mais aussi une loyauté affichée à l’endroit du président Macky Sall. Et comme ce dernier n’oublie pas ses amis, il a fait revenir au premier plan l’ancien directeur des Domaines pour le bombarder directeur général de l’ONAS.
AMELIORATION DES PERFORMANCES DU SYSTEME D’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
En réunion de Conseil des ministres ce mercredi, le chef de l’Etat a adressé ses chaleureuses félicitations au ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, au Recteur, aux enseignants, aux étudiants et aux personnels de l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar (UCAD) pour la distinction remarquable de l’institution comme premier établissement d’enseignement supérieur de l’Afrique francophone. Macky Sall a saisi cette occasion pour réitérer au Gouvernement ses directives visant l’amélioration continue des performances du système d’enseignement supérieur et de recherche en concertation permanente avec tous les acteurs de la communauté universitaire. Sur le même sujet, il a demandé au ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation d’entamer la réflexion sur les curricula et les sites d’installation de la future Université du Sénégal oriental.
LANCEMENT DE LA SAISON TOURISTIQUE 2022-2023
En ce qui concerne la relance du secteur stratégique du Tourisme, le chef de l’Etat a insisté sur la priorité qu’il accorde au développement de ce secteur économique et social majeur de la vie nationale. Il a rappelé les importants efforts financiers consentis par le Gouvernement pour accompagner les opérateurs nationaux du secteur, dans le cadre du programme de résilience économique et social (PRES). Il a demandé, dans une dynamique de relance, au ministre du Tourisme d’engager avec les professionnels du secteur et les autres parties prenantes, des concertations en vue : du développement des zones touristiques émergentes (Pointe sarène, Mbodiène, Joal Finio, îles du Saloum et de la basse Casamance, etc.) (i) ; de la redynamisation du crédit hôtelier et de l’emploi au niveau des établissements et sites touristiques (ii) dans le respect du pacte de stabilité social signé. Macky Sall a rappelé l’attention particulière à accorder à la préservation des plages et au cadre de vie des localités touristiques. Il a, enfin, demandé au Premier ministre de procéder au lancement de la saison touristique 2022- 2023 après la tenue d’un Conseil interministériel prochain sur le secteur.
AMELIORATION DE LA PRISE EN CHARGE DES PATIENTS INSUFFISANTS RENAUX
Le Président s’est penché sur la gestion des patients insuffisants rénaux dans les hôpitaux et centres de dialyse et la qualité des infrastructures sanitaires en demandant au ministre de la Santé et de l’Action sociale de prendre toutes les dispositions requises pour une amélioration de la prise en charge. Le président de la République a notamment relevé l’urgence d’accélérer la réhabilitation du Service de Neurologie de l’hôpital de Fann.
MESURES INDIVIDUELLES
• M. Makhtar LAKH, Commissaire aux enquêtes économiques principal, est nommé Secrétaire général du Ministère des Transports aériens et du Développement des Infrastructures aéroportuaires ;
• M. Maël THIAM, Expert en Marketing et Stratégies, est nommé Président du Conseil d’Administration de la Société nationale des Eaux du Sénégal (SONES), en remplacement de Monsieur Mody SY ;
• M. Mamadou Mory DIAW, Spécialiste en Développement territorial et en Santé, est nommé Président du Conseil de Surveillance de l’Agence des Travaux et de Gestion des Routes (AGEROUTE Sénégal), en remplacement de Monsieur Sylvain Alphonse BOYER, appelé à d’autres fonctions ;
• M. Sylvain Alphonse BOYER, Pharmacien, précédemment Président du Conseil de Surveillance de l’Agence des Travaux et de Gestion des Routes (AGEROUTE Sénégal), est nommé Président du Conseil de Réglementation de l’Agence sénégalaise de Réglementation Pharmaceutique (ARP), poste vacant ;
• M. Mamadou Mamour DIALLO, Inspecteur principal des Impôts et des Domaines est nommé Directeur général de l’Office national de l’Assainissement du Sénégal (ONAS), en remplacement de Monsieur Ababakar MBAYE, appelé à d’autres fonctions ;
• M. El Hadji Ousmane BARRO DIONE, Titulaire d’un master d’Etudes supérieures diplomatiques, précédemment Secrétaire général de la Compagnie du Théâtre national Daniel Sorano, est nommé Directeur général de la Compagnie du Théâtre national Daniel Sorano, en remplacement de Monsieur Abdoulaye Koundoul ;
• M. Mamadou WADE, Conseiller en planification, est nommé Inspecteur des Affaires administratives et financières au Ministère des Transports aériens et du Développement des Infrastructures aéroportuaires, poste vacant ;
• Mme Coumba SOW, Juriste en service au Ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération, est nommé Inspecteur technique au Ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération ;
• M. Cheikh Ahmadou Bamba SARR, Titulaire d’un Master 2 en Gestion et Finances publiques, précédemment Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère de l’Artisanat et de la Transformation du Secteur informel, est nommé Directeur de l’Artisanat, en remplacement de Monsieur Moctar DIAKHATE, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite.
• M. Soulèye KANE, Inspecteur de Spécialité, est nommé Directeur de l’Apprentissage au Ministère de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion, en remplacement de Monsieur Ousmane Adama DIA appelé à d’autres fonctions ;
• M. Cheikh DIOUF, Spécialiste en Gestion de la mobilité, des transports et de la logistique est nommé Directeur des Infrastructures aéroportuaires au Ministère des Transports aériens et du Développement des Infrastructures aéroportuaires, poste vacant ;
• M. Ibrahima Sorry SARR, Planificateur, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère des Transports aériens et du Développement des Infrastructures aéroportuaires ;
• M. Amadou DIALLO, précédemment Directeur du Renouveau du Service public au Ministère de Fonction publique et du Renouveau du Service public, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion ;
• M. Alioune Palla MBAYE, juriste, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère de la Culture et du Patrimoine historique, poste vacant ;
• M. Ahmadou NDIAYE, Enseignant, est nommé Président du Conseil d’administration du Grand Théâtre Doudou Ndiaye Coumba Rose, en remplacement de Madame Khadija SY ;
• M. Abel Ngor MARONE, Titulaire d’un Doctorat ès lettres, est nommé Secrétaire général de la Compagnie du Théâtre national Daniel Sorano en remplacement de Monsieur El Hadji Ousmane BARRO Dione, appelé à d’autres fonctions ;
AFFAISSEMENT DU PONT DE DIONWAR
Les populations de Dionewar, dans l’arrondissement de Niodior (département de Foundiougne), sont dans la tourmente depuis hier matin. En effet, le pont embarcadère de la localité, construit il y a six mois, s’est effondré ce mercredi. Pour le moment, les supputations vont bon train sur les raisons de cet affaissement. D’aucuns indexent l’agitation de la mer, tandis que d’autres remettent en cause la solidité des travaux. Pour mémoire, il faut savoir que ce pont de fortune d’une vingtaine de mètres a été construit sur fonds propres par les populations qui avaient toutes les difficultés du monde pour embarquer ou débarquer. Tous les ressortissants de la localité ont ainsi mis la main à la poche. D’un coût d’une vingtaine de millions de F CFA, les travaux du pont avaient été confiés à un entrepreneur local. Les populations lancent ainsi un appel aux autorités étatiques pour construire un nouveau pont mais avec toutes les normes sécuritaires requises.
AIBD LE NOUVEAU DG ABDOULAYE DIEYE A PRIS SERVICE
Le nouveau directeur général de l’Aéroport international Blaise Diagne (Aibd), Abdoulaye Dièye, installé dans ses fonctions, ce mardi 18 octobre 2022, a, après avoir loué les efforts remarquables de son prédécesseur, Doudou Ka, promu ministre des Transports aériens et du Développement des Infrastructures aéroportuaires, pris l’engagement solennel de ne ménager aucun effort pour que les espoirs placés en lui ne soient jamais déçus. Il a exhorté le personnel d’AIBD S.A à consolider les acquis et à en engranger davantage. Aussi il a promis de veiller à l’amélioration continue des conditions de travail pour aboutir aux résultats escomptés. « Cette mission n’est pas une sinécure. Plus qu’un honneur fait à ma modeste personne, elle est un défi que nous porterons solidairement, un véritable sacerdoce », a dit le nouveau Directeur général de l’Aéroport international Blaise Diagne. A l’attention de ses collaborateurs, il a confié ceci : « je vous réitère, d’ores et déjà, ma disponibilité et vous appelle tous au travail, à l’engagement, pour faire de l’AIBD SA une vitrine attractive par la pertinence de ses réalisations ».