SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
10 juin 2025
MULTIPLE PHOTOS
BARTHELEMY DIAZ A TOUBA
Le maire de la ville de Dakar, nouvellement élu député sur la liste de Yewwi Askan Wi a été reçu, ce jeudi, par le Khalife Général des Mourides, Serigne Mountakha Bassirou MBACKÉ, à Touba.
Le maire de la ville de Dakar, nouvellement élu député sur la liste de Yewwi Askan Wi a été reçu, ce jeudi, par le Khalife Général des Mourides, Serigne Mountakha Bassirou MBACKÉ, à Touba. Barthélémy Dias, accompagné d’une importante délégation, a sollicité des prières pour la réussite de sa mission à la tête de la Ville de Dakar, mais également pour celle qui lui est assignée à l’Assemblée Nationale. « J’ai aussi demandé au Vénéré Guide de prier pour que cette Assemblée soit le reflet de toutes les aspirations du peuple Sénégalais ; que le Sénégal soit rempli de paix et de prospérité », a-t-il écrit sur page Facebook. Pour finir, il a prié pour que le Bon DIEU accorde au Khalife une santé de fer et une longue vie.
CAMPAGNE AGRICALE 2022-2023, 4000 TONNES DE CEREALES COMME OBJECTIF
Du 17 au 20 août, le Ministre de l’Agriculture et de l’Équipement rural a procédé à sa traditionnelle tournée de suivi de la campagne agricole. Pour la première phase, le périple a mené le Pr Moussa Baldé à Tambacounda, Kaffrine et autres villes du pays.
Du 17 au 20 août, le Ministre de l’Agriculture et de l’Équipement rural a procédé à sa traditionnelle tournée de suivi de la campagne agricole. Pour la première phase, le périple a mené le Pr Moussa Baldé à Tambacounda, Kaffrine, Kaolack et Fatick, quatre des plus grands bassins agricoles du pays. Dans cet entretien, il revient sur les constats qu’il a faits sur le terrain.
Monsieur le Ministre, vous venez de boucler votre tournée agricole qui vous a mené dans les régions de Tamba, Kaffrine, Kaolack et Fatick. Quel constat avez-vous fait sur le terrain ?
Effectivement, j’ai consacré ma tournée à ces quatre grandes régions, car elles occupent une place centrale dans notre pays et dans notre agriculture. Tantôt sous le soleil et tantôt sous la pluie. J’ai visité des champs magnifiques en compagnie de producteurs heureux et plein d’espoir. L’abondance de pluies annoncée par les instances météorologiques est bien confirmée, pour le moment, à travers tout le pays. Et si l’hivernage se termine bien, nous sommes partis pour avoir des productions plus importantes que celles de 2020.
Quelles sont les attentes et doléances exprimées par les producteurs que vous avez rencontrés durant cette tournée ?
L’un des objectifs de ces tournées, c’est d’avoir un dialogue direct avec les producteurs dans leur lieu de travail. Dieu merci, le monde rural reste encore un peu à l’abri des fake news et autres intoxications charriées à travers les réseaux sociaux. Cette année encore, les producteurs se disent globalement satisfaits de la mise en place des intrants. Ils ont relevé la hausse des prix des engrais et sollicité un renforcement de la mécanisation. En ce qui concerne les engrais, j’ai dû rappeler que sans les efforts budgétaires sans précédent consentis par le Président Macky Sall (210 milliards de FCfa en trois ans), pour accompagner les paysans, les prix des engrais auraient doublé, voire triplé, comparés à ceux appliqués actuellement. Pour la modernisation de notre agriculture, le Président, comme lors du Pap1 (Plan d’actions prioritaires du Pse), nous a instruits de maintenir la cadence. C’est dans ce cadre que nous sommes en train d’exécuter un programme de mise en place de 700 tracteurs, 50 moissonneuses-batteuses, des magasins de stockage et du matériel post-récolte et de transformation.
Quels sont, cette année, les objectifs en termes de production céréalière ?
L’objectif est d’atteindre la barre symbolique des quatre millions de tonnes de céréales et de maintenir les autres spéculations au moins au même niveau que l’an dernier.
Vous avez inauguré et visité des fermes Anida d’un genre nouveau. Quelle appréciation en faites-vous ?
Les fermes Anida sont le modèle parfait de l’exploitation agricole moderne. Elles matérialisent notre ambition de promouvoir une agriculture moderne, productive et pourvoyeuse d’emplois décents.
Des informations véhiculées dans la presse font état de ravages des cultures par des chenilles et rongeurs dans les zones que vous avez visitées. Qu’en est-il exactement ?
Pour le moment, la situation phytosanitaire est maitrisée. Sur le terrain, je n’ai pas eu de plaintes de la part des producteurs sur des attaques de nuisibles. Au niveau de la région de Louga, il y a eu des attaques contre le niébé, mais la Dpv (Direction de la protection des végétaux) est sur le terrain et la situation est sous contrôle.
12 SEPTEMBRE, COUP D'ENVOI DE LA 14 LEGISLATURE
Le président de la République a fixé, par décret, mercredi 24 août, la date d’ouverture de la première session de l’Assemblée nationale nouvellement élue.
Le président de la République a fixé, par décret, mercredi 24 août, la date d’ouverture de la première session de l’Assemblée nationale nouvellement élue. Les 165 députés devant siéger à la 14eme législature vont devoir répondre à l’appel le 12 septembre prochain. Une session partie pour être un conclave inédit dans l’histoire politique du Sénégal, selon Bès Bi Le Jour. La raison est bien simple, pour la première fois dans le pays, la coalition au pouvoir, Benno bokk yaakaar, après avoir régné pendant 12 ans au parlement, n’a pu décrocher que 82 députés lors des dernières législatives sur les 165en lice. Donc, la coalition présidentielle a ainsi dégringolé de sa majorité absolue de 119 députés en 2017 à 82 députés. Même si, Pape Diop qui l’a rejoint lui offre une majorité somme toute étriquée à l’Assemblée. L’autre enjeu de cette législature, c’est l’élection du nouveau bureau de l’Assemblée nationale. Comme le révélait Bés bi dans une de ses parutions, c’est un véritable équilibre des pouvoirs qui va s’instaurer entre la coalition Benno et l’opposition incarnée par l’inter-coalition Yaw-Wallu qui a raflé 80 sièges à son tour.
ABDOU DIALLO, UN PRECIEUX TRES CONVOITE
Le dossier Abdou Diallo au Psg n’a pas encore connu son épilogue et chaque jour de ce mercato nous réserve une nouvelle information. Indésirable dans la Capitale française, le défenseur sénégalais devrait avoir le choix.
Le dossier Abdou Diallo au Psg n’a pas encore connu son épilogue et chaque jour de ce mercato nous réserve une nouvelle information. Indésirable dans la Capitale française, le défenseur sénégalais devrait avoir le choix. Ce mercredi, Foot Mercato révèle que le Paris Saint-Germain aurait la maîtrise sur ce dossier. L’écurie de la Ligue 1 attendrait espère qu’un club anglais (notamment West Ham) débarque dans les derniers jours du mercato avec une offre ferme de transfert. Hier, nous vous annoncions que Leicester est aussi dans la course pour accueillir Diallo qu’il surveille depuis deux ans. Ce Mercredi, Le Parisien affirme qu’Aston Villa est aussi sur le coup et espère recruter l’ancien joueur de Dortmund.
À côté de ces approches de la Premier League, il faudra aussi compter sur l’AS Roma parmi les clubs qui pourraient accueillir le champion d’Afrique. José Mourinho apprécie le profil du défenseur polyvalen de 26 ans et reste à l’affût au cas où personne ne vient toquer à la porte d’ici les dernières heures du mercato. Les Romains sont prêts à dégainer une offre de prêt avec option d’achat obligatoire.
ABDOU DIALLO, UN PRECIEUX TRES CONVOITE
Le dossier Abdou Diallo au Psg n’a pas encore connu son épilogue et chaque jour de ce mercato nous réserve une nouvelle information. Indésirable dans la Capitale française, le défenseur sénégalais devrait avoir le choix.
Le dossier Abdou Diallo au Psg n’a pas encore connu son épilogue et chaque jour de ce mercato nous réserve une nouvelle information. Indésirable dans la Capitale française, le défenseur sénégalais devrait avoir le choix. Ce mercredi, Foot Mercato révèle que le Paris Saint-Germain aurait la maîtrise sur ce dossier. L’écurie de la Ligue 1 attendrait espère qu’un club anglais (notamment West Ham) débarque dans les derniers jours du mercato avec une offre ferme de transfert. Hier, nous vous annoncions que Leicester est aussi dans la course pour accueillir Diallo qu’il surveille depuis deux ans. Ce Mercredi, Le Parisien affirme qu’Aston Villa est aussi sur le coup et espère recruter l’ancien joueur de Dortmund.
À côté de ces approches de la Premier League, il faudra aussi compter sur l’AS Roma parmi les clubs qui pourraient accueillir le champion d’Afrique. José Mourinho apprécie le profil du défenseur polyvalen de 26 ans et reste à l’affût au cas où personne ne vient toquer à la porte d’ici les dernières heures du mercato. Les Romains sont prêts à dégainer une offre de prêt avec option d’achat obligatoire.
LES LIONS TOUJOURS LEADERS EN AFRIQUE
La FIFA a publié, ce jeudi son nouveau classement des nations. Pas de changement pour le Sénégal même si les Lions enregistrent un grand recul en termes de points (moins 8.86 points).
La FIFA a publié, ce jeudi son nouveau classement des nations. Pas de changement pour le Sénégal même si les Lions enregistrent un grand recul en termes de points (moins 8.86 points).
Le champion d’Afrique en titre, qui reste leader en Afrique, se maintient à la 18e place mondiale. Les Lions ont gagné deux places entre mars et juin 2022, égalant le meilleur classement de leur histoire (18e au niveau mondial comme en février).
Rappeler que dans la zone Afrique, Aliou Cissé et ses hommes ont battu le record de longévité à la première place du classement FIFA de 35 mois détenu par la Côte d’Ivoire.
Le Maroc (2e et 23e mondial), qui se maintient également, reste dans le sillage du Sénégal. Les Lions de l’Atlas devancent les Aigles de Carthage (Tunisie, 3e et 30e mondial) qui complètent le podium africain. Ces derniers ont fini de larguer les Super Eagles (31e mondial) qui les devançaient en mars.
Au niveau mondial, le Brésil de Neymar et Cie continue de dominer les débats devant la Belgique et le rival argentin.
La France, championne du monde, est 4e.
Le champion d’Europe italien pointe à la 7e place, derrière l’Angleterre, vice-champion d’Europe, 6e.
Si aucune sortie ni aucune entrée n’est enregistrée dans le top 10, la plus grande progression en termes de points est à l’actif du Botswana (9.85).
SÉNÉGAL - BOLIVIE LE 24 SEPTEMBRE EN AUTRICHE
La Bolivie annonce un match amical qui l’opposera au Sénégal, lors des prochaines dates Fifa, allant du 19 au 27 septembre 2022.
La Bolivie annonce un match amical qui l’opposera au Sénégal, lors des prochaines dates Fifa, allant du 19 au 27 septembre 2022.
« La Fédération bolivienne de football finalise un match amical international face à l’équipe sénégalaise de la Coupe du monde au Qatar 2022 », a-t-elle publié sur twitter.
Le match se jouera le 24 septembre en Autriche, précise l’instance sportive.
Les Lions, champions d’Afrique en titre, parmi les 32 nations qualifiées pour la messe du football mondial, sont dans le Groupe A du pays organisateur, le Qatar, en compagnie de l’Équateur et des Pays Bas.
ABDOULAYE WADE, LE PHŒNIX
Tête de liste de la coalition Wallu Sénégal, le Pape du Sopi, âgé de 96 ans, a réussi à donner à son camp 24 sièges à l’Assemble nationale
Entre Abdoulaye Wade et sa base électorale, c’est une vraie histoire d’amour. Tête de liste de la coalition Wallu Sénégal, le Pape du Sopi, âgé de 96 ans, a réussi à donner à son camp 24 sièges à l’Assemble nationale.
Le jeudi 12 août, le Conseil constitutionnel a publié les résultats officiels et définitifs des élections législatives organisées le 31 juillet dernier, confirmant les résultats provisoires donnés le 4 août par la Commission nationale de recensement des votes. Les 07 sages ont ainsi attribué 82 sièges de députés à la coalition Benno Bokk Yaakar (Bby), contre 56 sièges à la coalition Yewwi Askan Wi et 24 sièges à la coalition Wallu Sénégal. Les trois sièges de députés qui restent sur les 165 sièges de l'Assemblée nationale sont revenus à la coalition Alternative pour une Assemblée de Rupture (Aar Sénégal), à la coalition les Serviteurs du peuple et à la coalition Bokk Gis-Gis Liguey, chacune créditée d'un siège.
En analysant de près ces résultats sortis des urnes, il est aisé de constater que la coalition Wallu Sénégal est l’une des grandes gagnantes de ces joutes électorales, avec 471 517 des voix. Via le scrutin majoritaire (listes départementales), Abdoulaye Wade et Cie ont obtenu 16 élus sur 5 départements remportés, dont 1 de la diaspora. Il s’agit de Pikine, Mbacké, Kébémer, Saraya et Europe du Sud. Sur la liste nationale, ils ont obtenu 08 parlementaires. Une «prouesse» que la coalition doit à sa tête de liste nationale, le Pape du Sopi, qui visiblement garde toujours sa popularité au Sénégal.
Pourtant, son retour au pays de la Teranga à la veille des législatives n’aura pas eu le panache de celui de février 2019, lorsqu’il avait été accueilli par plusieurs centaines de militants avant de se lancer dans une traversée de Dakar. Cette fois-ci, pas de discours incendiaire comme lors de la présidentielle de 2019, quand il invitait les populations à brûler leurs cartes d’électeur et l’opposition à boycotter le scrutin.
Le vendredi 29 juillet, c’est presque en catimini qu’Abdoulaye Wade est rentré au Sénégal, après plusieurs années passées dans sa résidence à Versailles. Mais tel un phœnix qui renait de ses cendres, le père de Karim Wade a réussi à donner 24 sièges à son camp. Adulé dans le département de Mbacké, surtout dans la commune de Touba, Abdoulaye Wade se lance en politique dès le début des années 1970. Ses premiers pas ne sont pas glorieux.
En 1993, sous la présidence d'Abdou Diouf (1981-2000), celui qu'on surnomme «le président de la rue» et trois des membres du Parti démocratique sénégalais (PDS) sont arrêtés. Ils sont soupçonnés d'avoir commandité l'assassinat de Babacar Sèyes, alors vice-président du Conseil constitutionnel chargé de la proclamation des résultats des élections législatives de février. Faute de preuve, ils seront relâchés trois jours plus tard. Quand Abdoulaye Wade accède au pouvoir en 2000 après quatre tentatives infructueuses, il fait figure de héraut de la démocratie. Il a réussi à déloger par les urnes le Parti socialiste (PS) au pouvoir depuis l'indépendance du pays en 1960. Une fois élu, il fait voter par référendum en janvier 2001 une nouvelle Constitution, réduisant le mandat présidentiel de sept à cinq ans et limitant la présidence à deux mandats. A la présidentielle de 2012, il est battu par Macky Sall.
Par Abdou Khadre GAYE
YEWWI ASKAN WI OU YEEW ASKAN WI ? CRITIQUE-CITOYENNE
On a l’habitude chez nous de toujours critiquer le pouvoir, de ne rien lui pardonner et de tout excuser à l’opposition, comme si le mal était dans le pouvoir-même et que le statut d’opposant était une garantie d’impeccabilité ou un permis d’inconduite.
On a l’habitude chez nous de toujours critiquer le pouvoir, de ne rien lui pardonner et de tout excuser à l’opposition, comme si le mal était dans le pouvoir-même et que le statut d’opposant était une garantie d’impeccabilité ou un permis d’inconduite. Ainsi, d’alternance en alternance, nos acteurs politiques sont applaudis ou hués, et applaudissent ou huent eux-mêmes, selon qu’ils sont dans le pouvoir ou dans l’opposition. J’ai réfléchi et compris qu’il était beaucoup plus facile de déchoir un élu jugé mauvais que d’élire un homme bon, ou tout simplement meilleur que celui que l’on a déchu. J’ai compris que qui que l’on puisse élire en régime démocratique, il y aura toujours des adversaires pour surveiller son action et le critiquer (ce qui est normal), pour lui faire des contre-propositions (ce qui est normal), pour gêner son travail, le diaboliser et le mettre en mal avec les populations, et le faire haïr (ce qui est anormal). Et j’ai compris Khalil Gibran s’écriant : «Pitié pour la Nation où l’on accueille un nouveau souverain aux accents de la trompette pour le renvoyer sous les huées et en acclamer un autre aux mêmes accents de trompette que le précédent.»
Et j’ai décidé, dans mon présent papier, de faire la critique-citoyenne des dérives politiciennes de la Coalition Yewwi askan wi qui influence fort le climat politique sénégalais d’aujourd’hui caractérisé par l’animosité, le mensonge et la caricature et dont la présidence de la Conférence des leaders est assurée par Khalifa Ababacar Sall. L’homme, il est vrai, a subi une grande injustice de la part du pouvoir actuel. Il la subit toujours ; et beaucoup d’autres avec lui… Je dénonce aujourd’hui, plus que jamais, le fait qu’il soit privé de ses droits civiques et politiques. Je dénonce… Mais je me sens si triste quand je vois ce disciple de Senghor et compagnon de Abdou Diouf emporté comme une feuille morte par ce vent de révolte juvénile, haineuse et vengeresse qui ne lui ressemble guère. Je devine que beaucoup de personnes qui l’appréciaient et qui l’apprécient toujours, peut-être, éprouvent le même sentiment de désolation devant le spectacle de son ravalement au rang de comparse par des novices en politique, amoureux du sensationnel et grand amateur d’autodafés ; et cela malgré son titre de président.
Impossible de libérer son Peuple si l’on ne se libère pas d’abord…
Car seul l’homme qui s’est rendu libre est capable de se battre pour la liberté : on se libère d’abord (yewweeku), après s’être réveillé (yeewu), avant de songer à libérer son Peuple (yewwi). En effet, comment celui-là qui demeure l’esclave de ses propres démons intérieurs peut-il songer à libérer un peuple ? S’il tente l’expérience, le yewwi perd son i, et, plutôt que de libérer son Peuple, il l’enchaîne davantage (yeew) en semant dans les cœurs de ses membres, les graines de sentiments qui les enlaidissent, les alourdissent et les plombent. Et les chaînes du mensonge et de la manipulation, s’ajoutant aux carcans de la pauvreté, écrasent davantage son Peuple. Et du «Yewwi askan wi» (libérer le Peuple), on passe au «Yeew askan wi» (enchaîner le Peuple). Et notre libérateur alors devient semblable à l’homme de la parabole biblique qui voit la paille dans l’œil de son prochain, mais pas la poutre dans son œil, et qui ignore qu’il lui faut d’abord enlever la poutre de son œil pour voir clair et enlever la paille dans l’œil de son frère ou bien au chantre de la paix qui injurie et agresse, et qui, peut-être, sans le savoir, sème la haine et la violence. Or, celui qui veut la paix doit semer l’amour et la Justice. Qui se veut libérateur doit d’abord se libérer de ses propres chaînes qui ont pour noms méchanceté, jalousie, orgueil, haine, esprit de vengeance, etc. Qui aime son pays se bat pour le bien-être de ses populations et non contre des hommes. Car celui qui se bat pour quoi que ce soit au monde, dit le poète, fait appel à l’amour, là où celui qui se bat contre fait appel à la haine.
L’adversité politique n’est pas une guerre, l’adversaire politique n’est pas un ennemi à abattre
A écouter les acteurs politiques de chez nous (surtout ceux de Yewwi), à voir et entendre leur discours de campagne, les commentaires et les jubilations d’après élections, on a comme l’impression que l’adversité politique est une guerre, l’adversaire politique un ennemi à abattre et que le vote a pour fonction de trancher entre des anges et des démons. Bien au contraire, le suffrage universel est une affaire de nombre de voix, pas de qualité de voix. Il n’a pas pour vocation de trancher entre les bons et les mauvais, les intelligents et les moins intelligents : remporter les élections veut tout simplement dire que la majorité des votants sont d’accord avec toi, mais pas que tu es le meilleur, le plus intelligent, le plus parfait. Faire foule ne signifie pas qu’on a raison, surtout dans notre pays où Cheikhou Charifou a fait foule, de même que Djo Balard et Vaidehi… Kounkande a explosé le net. Et le très rusé Pawlish Mbaye qui, semble-t-il, a deviné les cœurs de nos concitoyens, de montrer la meilleure formule pour appâter notre public si frivole : jouer le fou à défaut de le devenir. Mais cette quête de majorité ne doit pas être pour l’acteur politique digne de ce nom, une raison pour accroître l’abrutissement des populations par la manipulation malsaine et la théâtralisation outrancière, pour en faire des marionnettes, une foule idiote et méchante à jeter comme des chiens de garde sur quiconque s’oppose à lui ou lui fait ombrage. Bien au contraire, par la qualité du discours, le débat sain, la bonne information et aussi la formation, on arrive quelque peu à corriger ces imperfections du système démocratique. Les sages et les vrais démocrates savent qu’il arrive bien souvent que la vérité soit du côté de la minorité. C’est la raison pour laquelle ils sont humbles et font preuve de respect et d’ouverture à l’égard de tous. Chaque vérité a son heure. Et l’avenir, disent les Wolofs, appartient à Dieu. Seuls les fous lui crachent dessus.
Les leaders de Yewwi et leurs thuriféraires doivent libérer leur esprit et se curer le cœur…
Ils doivent savoir que toute dérive est condamnable, qu’elle soit le fait du riche ou du pauvre, du fort ou du faible, du pouvoir ou de l’opposition, et qu’il n’y a pas plus injuste qu’un justicier sans morale, plus dangereux qu’un homme politique qui ainsi raisonne : «Une injustice qui me profite est bonne. Celle qui profite à mon adversaire est un scandale.» Bref, comment peut-on tenir meeting avec Khalifa Sall et traiter Aminata Mbengue Ndiaye de «suceur de sang du Peuple» ? Comment peut-on s’accommoder de Assane Diouf et s’émouvoir parce que Macky flirte avec Kaliphone ? Comment peut-on accuser Wade d’antisystème et grand détourneur de deniers publics et le fusiller, pour ensuite le ressusciter et battre campagne avec lui et chanter ses louanges ? Comment peut-on refuser de façon aussi ostentatoire de répondre à l’appel téléphonique de Karim sous prétexte qu’il a mauvaise haleine et lui faire l’accolade et l’embrasser, aujourd’hui, en se réjouissant de sa bonne odeur ? Comment peut-on ainsi se comporter et faire croire qu’on abhorre le reniement et oser qualifier Mansour Sy Djamil de versatilité et Serigne Modou Kara de complicité avec le «système» ? Comment peut-on, de bonne foi, accuser Thierno Alassane Sall et Abdourahmane Diouf de mercenaires politiques, et «rompre le pacte d’amitié», et refuser de s’excuser, et ensuite leur tendre si nonchalamment la main, comme si de rien n’était, en les menaçant de mort politique s’ils ne marchent pas comme on veut ? (Si ce n’est pas de la folie, c’est de la prétention, ou bien quoi alors ?) Comment peut-on (comble de sottise !) traiter de tous les noms ses adversaires politiques sans distinction pendant la campagne électorale des Législatives et solliciter leur soutien après publication des résultats pour avoir la majorité à l’Assemblée, et s’étonner qu’ils se souviennent de ton manque de respect et te tournent le dos ? Si de la sorte, en tant qu’opposant, tu traites tes adversaires de l’opposition, comment traiteras-tu l’opposition si jamais tu accèdes au pouvoir ? Comment peut-on dénoncer l’intolérance du pouvoir et faire montre d’autant de sectarisme ? Comment peut-on faire de la dénonciation tous azimuts, de l’insulte et de la caricature des armes politiques et crier au complot lorsque ses propres cibles ripostent avec les mêmes armes dont on fait usage ? Comment peut-on traiter Pape Diop de dinosaure politique, de poisson pourri et autres méchancetés du genre tout simplement parce qu’il a choisi le camp présidentiel avec lequel il partage la même idéologie politique, cependant qu’on s’accommode de Abib Sy, Mary Teuw Niane et consorts ? Comment peut-on critiquer le choix de Pape Djibril Fall de rester non-inscrit pour marquer sa différence, comme si l’on ne savait pas que la démocratie c’est la liberté et la diversité des opinions et expressions ? (Et Dieu sait combien on l’aurait encensé et louangé s’il avait répondu positivement aux chants des sirènes Yewwistes) Comment peut-on prétendre que le statut de non-inscrit est contraire à la morale et à l’éthique, et cela après être resté soi-même non-inscrit pendant toute une législature ? Comment peut-on traiter ses propres marabouts-souteneurs de saints et tous les religieux qui soutiennent les autres de traîtres ? Comment peut-on détourner les Unes de journaux de la place pour faire passer ses messages, sourd aux récriminations, et crier à l’acharnement lorsque la Justice fait son travail, et parler d’humour pour se tirer d’affaire ? Comment peut-on critiquer la Première dame qui danse avec ses amies et ne pas supporter qu’on ouvre la bouche lorsque Ousmane Sonko, prétendant au fauteuil présidentiel, se fait masser par les jeunes filles de Sweet beauty ? Comment peut-on s’acharner sur Gabrielle Kane parce qu’elle est reçue par le Khalife général des Mourides, cependant que l’on s’était acharné sur Mamoudou Ibra Kane lorsqu’il dénonçait dans une chronique, la réception, par la même autorité religieuse, de Assane Diouf et Clédor Sène ? Comment peut-on confondre rotation des troupes sénégalaises au Mali et désengagement du Sénégal, et traiter avec autant de désinvolture nos Jambaars de mercenaires à la solde de la France … ? Inutile d’allonger la liste. Tout simplement dire qu’il est temps pour ce Peuple de ne plus laisser personne se jouer de son intelligence.
La mauvaise ruse et le bluff sont les pires ennemis à long terme d’un homme politique qu’il soit du pouvoir ou de l’opposition
La malhonnêteté peut payer à court terme, mais elle se révèle toujours catastrophique dans le long terme. Nous connaissons la chanson : «On peut tromper une partie du Peuple tout le temps et tout le Peuple, une partie du temps. Mais on ne peut pas tromper tout le Peuple tout le temps.» Car la mauvaise ruse et le bluff sont les pires ennemis à long terme d’un homme politique, qu’il soit du pouvoir ou de l’opposition. Et, en vérité, si les leaders de Yewwi et leurs thuriféraires rêvent de libérer le Peuple, ils doivent d’abord libérer leur esprit et leur cœur de toutes les déformations politiciennes, de toutes les haines, rancœurs et frustrations. Ils doivent arrêter de chercher à nuire à quiconque ose exposer sa différence en le contredisant et en ternissant son image par le ridicule ou par des révélations fracassantes, grossières et souvent assaisonnées de mensonges, en s’écriant tout bêtement : «lula naqari neex nañu !», comme si l’objectif était de faire mal à l’autre et de l’humilier, lui et tous les siens. Ils doivent savoir que seul le débat contradictoire et sincère est salutaire et que le dénigrement, c’est-à-dire le fait de fouiller dans les ordures des gens et les répandre dans la rue, n’est pas bon pour la cité et ses habitants, ni même pour le fouilleur de poubelles. Ils doivent savoir que les œillères et les brides ne siéent pas aux citoyens avides de liberté qui refusent la sujétion, l’intimidation et la pensée unique d’où qu’elles viennent. Ils doivent savoir que la résistance au Sénégal est une très longue histoire : des hommes ont fait face au colonisateur avec comme seule arme leur foi, leur plume et parfois avec des équipements de rien du tout face à la puissance de feu de l’adversaire ; puis d’autres se sont battus pour obtenir l’indépendance et faire du Sénégal un Etat fort, doté d’institutions fiables ; d’autres encore pour la démocratie, les droits humains et le développement… Ils doivent savoir que la diffamation ne rend service ni au diffamé ni au diffamateur, et que, dans tous les regroupements humains, on trouve des bons et des moins bons, et surtout (on l’a déjà dit) cesser de confondre deux choses : se battre pour le pays et ses populations et se battre pour ou contre un homme ou un groupe d’hommes. Le lion, dit la sagesse populaire, n’éprouve aucune haine envers l’antilope ni l’antilope envers le lion ou envers l’herbe. Et le tigre, disait l’autre, ne crie pas sa «tigritude» à tout bout de champ.
Bien choisir la personne à élire est aussi important que de mettre un terme à un mandat électif
Je rappelle, pour terminer, que l’alternance est une exigence de la démocratie, et que bien choisir la personne à élire est aussi important que de mettre un terme à un mandat électif. Alors, observons et critiquons objectivement ceux qui nous gouvernent, mais aussi ceux qui veulent nous gouverner, sans parti-pris. A s’acharner sur les uns et à trop ménager les autres, on risque de tomber dans le cercle vicieux décrié par Khalil Gibran, cité plus haut. Car, il arrive souvent, comme on dit, qu’on se sépare de quelqu’un de bien, parce qu’on cherche quelqu’un de très bien ; et de trouver quelqu’un de très médiocre. Alors vigilance.
Abdou Khadre GAYE
Ecrivain, président de l’Emad
EFFERVESCENCE AFRICAINE EN FRANCE
Zoom sur des artistes du continent- Un peu partout en France, des lieux d’exception braquent leurs projecteurs sur les artistes du continent. Suivez le mouvement.
Un peu partout en France, des lieux d’exception braquent leurs projecteurs sur les artistes du continent. Suivez le mouvement.
Le Musée des arts d’Afri¬que et d’Asie de Vichy fête ses 100 ans. A cette occasion, une grande rétrospective de ce siècle d’Histoire est proposée au public. Un retour sur la création du musée et l’origine des collections parmi lesquelles figurent près de 5000 objets d’art rapportés par des missionnaires mais aussi issus de donations. Statuettes, mas¬ques, photographies, venus du Maghreb, d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique centrale, témoignent de la richesse et de la diversité des expressions artistiques du continent. «Aujourd’¬hui, avec toutes les études en histoire de l’art et en anthropologie, on a une meilleure connaissance de ces objets. Et puis surtout, les populations concernées participent à la connaissance de leurs arts», explique la directrice du musée, Marie-Line Therre.
En effet, chaque œuvre d’art donnée à découvrir est illustrée de la photo du missionnaire à l’origine de l’apport de l’objet, de sa signification et de sa provenance. Pour compléter cette célébration, le musée propose deux expositions temporaires autour de deux thèmes à l’honneur : «Voyages» et «Touaregs». Un parcours dans l’immensité du Sahara à travers les œuvres de trois pays, Algérie, Mali, Niger, c’est ce que propose l’exposition «Touaregs. Objets nomades». Le musée conserve depuis sa création, une riche collection d’art touareg dont des cuirs anciens et une donation récente de bijoux en provenance du Niger. Une plongée au cœur de cette culture et de ses valeurs dont la sobriété des formes, l’art épuré et raffiné ainsi que l’équilibre des décors correspondent à un idéal de retenue et de noblesse en société de ce peuple nomade.
Abbaye de Daoulas, «Afrique : les religions de l’extase» dans le Finistère
Quand un patrimoine tel que l’Abbaye de Daoulas et une exposition sur les richesses des religions africaines viennent à se rencontrer, l’expérience est tout simplement inédite et inoubliable. Situé sur les chemins du Patrimoine du Fi¬nistère, cet ancien monastère au charme et patrimoine exceptionnels, avec ses jardins botaniques et son architecture qui a su conserver sa splendeur initiale, accueille cette année le Musée d’ethnographie de Genève (Meg) pour une plongée dans le mysticisme et la ferveur religieuse africaine autour de l’angle central de l’extase. Une exposition qui invite au voyage des sens et de l’esprit et qui vise, pour Boris Wasttiau, le commissaire de l’exposition, à «faire réfléchir aux aspects subjectifs de l’expérience religieuse dans ce qu’elle a d’incarné individuellement ou collectivement, les sentiments et les émotions qu’elle procure».
La scénographie, qui a été confiée à Franck Houn¬dégla, propose ainsi un parcours visuel sur fond sonore, autour de quatre thématiques centrales : les religions monothéistes, les religions autochtones (divination, sacrifice, culte des ancêtres), les cultes de possession et, enfin, les cultes magico-religieux. Au total, ce sont près de 200 pièces venues de tout le continent, des portraits, des vidéos, des objets de culte de toutes sortes, d’artistes et d’ethnologues tels que Théo Eshehu, Jacques Faublée, Jean-Pierre Grand¬jean, Chris¬tina Lutz, Mahau Modisakeng. Plus qu’une exposition, «Afrique : les religions de l’extase» est une invitation à comprendre la puissance de l’élan religieux. Le public est amené à vivre et à ressentir au fur et à mesure de son parcours, la richesse des émotions que suscite l’extase religieuse : la contemplation, le ravissement, la béatitude, l’enivrement, l’exaltation et l’ivresse. Une immersion exceptionnelle au cœur des richesses et pratiques religieuses africaines.
La Grande Orangerie, «Congo Paintings, une autre vision du monde» à Dijon
La fine fleur de la scène artistique de Kinshasa est à l’honneur cet été à Dijon. A l’occasion de la 7e Biennale d’art singulier qui se déroule du 28 juin au 28 août 2022, l’exposition «Congo Paintings, une autre vision du monde», après Namur et Vichy, s’installe cette année à la Grande Orangerie à Dijon. Cette exposition, haute en couleur et en images, rassemble, grâce aux prêts de trois collectionneurs passionnés français, Philippe Pellering, Boris Vanhoutte et Bernard Sexe, les œuvres de plusieurs générations d’artistes majeurs qui témoignent de la vie bouillonnante de la scène artistique kinoise. En tout, ce sont 80 toiles exposées, des peintures qui osent tout : satire politique, érotisme, parodie sociale et religieuse, sous le regard corrosif d’artistes peintres talentueux et de renommée mondiale qui partagent leur regard sur Kinshasa, leur vision de l’art et leur rôle en tant qu’artiste. Parmi les artistes exposés : Mwenze Kibwanga, Cheri Cherin, Chéri Samba, Pierre Bodo…
Mudaac, Musée départemental d’art ancien et contemporain, Epinal
Quand on lui pose la question : «pourquoi l’Afrique ?», William Ropp raconte l’histoire de celui qui a construit son imaginaire, celle de son trisaïeul, Louis Jacolliot, et de ses voyages en Afrique, une légende dans sa famille. Voilà donc d’où lui vient cette envie irrépressible d’Afrique. Connu pour ses séries de portraits, ses photographies en noir et blanc et ses récits de voyage en Afrique consignés dans son livre Mémoires rêvées d’Afri¬que, il revient quelques années plus tard avec une série de portraits saisis cette fois-ci, dans la corne de l’Afrique, en Ethiopie. C’est là qu’il choisit de camper son appareil photo, sur cette terre qu’il considère comme le «berceau de l’humanité». Il y capture une terre faite de gris, un ciel rose, des forêts denses, des eaux profondes, des enfants, des vieillards, des autochtones. Des images hors du temps, autochromes réinventées, pensées, rêvées, imaginées par le portraitiste et accompagnées des poèmes de l’écrivain Philippe Claudel, pour une traversée onirique en «Uthiopie». Une exposition à découvrir au Musée départemental d’art ancien et contemporain d’Epinal, qui s’inscrit dans le cadre de l’édition 2022 du Festival des mondes imaginaires, Les Imaginales, organisé chaque année par la ville.
Luma «Stories. Le portfolio 1947-1987», à Arles
C’est la première grande rétrospective en France de James Barnor. Présentée à Luma dans le cadre des Rencontres d’Arles, l’exposition, consacrée au photographe ghanéen, retrace 40 ans de l’œuvre de l’artiste à travers une sélection inédite de 100 ima¬ges choisies par l’artiste lui-même. «Un portfolio stories» délicieusement «barnorien» exceptionnel et unique que l’on découvre suivant un déroulé chronologique et sur fond de photographies de James Barnor, de tirages originaux, de documents d’époque, de revues et de magazines pour lesquels il a collaboré. D’Accra à Londres, de son studio Ever Young à sa collaboration avec le magazine sud-africain et anti-apartheid, Drum, en passant par les célèbres photographies d’un Swinging London joyeusement multiculturel, l’exposition offre un regard kaléidoscopique sur l’œuvre du photographe, sur sa vie, son histoire et tout simplement sur le témoignage d’une époque. Une exposition-hommage à cet artiste transcontinental qui continue à inspirer de nouvelles générations d’artistes.
Luberon : «Kaléidoscope», Apt
Une exposition sur l’art africain contemporain résolument urbaine, c’est ce que propose la Fondation Blachère à Apt, dans le Luberon. Et sous l’objectif, deux villes bouillonnantes : Dakar et Kinshasa. Thématique fortement appréciée de la création contemporaine, la ville est le lieu de tous les possibles, de tous les rêves éveillés. Elle se transforme, s’étend, se distend, elle est en perpétuel mouvement. Chaque artiste, au total 27 dont beaucoup de Séné¬galais et de Congolais, interprète à sa manière sa ville, tour à tour joyeuse, inquiétante, colorée et bruyante. Sculptures, maquettes, street art, peintures, photographies, mais aussi bande sonore et musique plongent le visiteur dans l’ambiance de ces deux capitales reflétant l’expérience kaléidoscopique et multisensorielle des villes par les artistes. Parmi les artistes présentés : Daouda Ba (Séné¬gal), Adama Bamba (Mali), Mamadou Cissé (Sénégal), Docta (Sénégal), Cheikh Ndiaye (Sénégal), Dawit Abebe (Ethiopie)…
Le Point