LES NOUVEAUX DÉPUTÉS INSTALLÉS LE 12 SEPTEMBRE PROCHAIN
A travers un décret signé mercredi, le Président de la République, Macky Sall, a fixé la date d’ouverture de la première session de l’Assemblée nationale nouvellement élue
A travers un décret signé mercredi, le président de la République, Macky Sall, a fixé la date d’ouverture de la première session de l’Assemblée nationale nouvellement élue. Il est annoncé dans ce document que les 165 députés de la 14ème Législature sont convoqués le lundi 12 septembre 2022, à 10 heures.
La coalition Benno Bokk Yaakaar (Bby) a obtenu 82 sièges à l’issu du scrutin législatif du 31 juillet dernier. Elle est suivie de Yewwi Askan Wi avec 56 députés et Wallu Sénégal qui s’est adjugée 24 députés.
Les coalitions Bokk-Gis-Gis Ligueey, Aar Sénégal et M.P.R Les Serviteurs ont, chacune, un député. Mais, lors d’un point de presse, l’ancien maire de Dakar,Pape Diop (Bokk-Gis-Gis), a annoncé qu’il allait se joindre au groupe parlementaire qui sera mis sur pied par la coalition présidentielle.
Celle-ci, rappelons-le, avait un peu plutôt dans la journée du 24 août, sorti un communiqué pour faire savoir que les nouveaux parlementaires seront installés en septembre prochain, sans donner plus de précisions.
ALERTE À LA DROGUE À L'UASZ
À l’Université Assane Seck de Ziguinchor, les consommateurs de drogue opèrent en toute tranquillité dans la mesure où, entre autres raisons, il y a une absence de contrôle rigoureux du fait de la loi sur les franchises universitaires
À l’Université Assane Seck de Ziguinchor, les consommateurs de drogue opèrent en toute tranquillité dans la mesure où, entre autres raisons, il y a une absence de contrôle rigoureux du fait de la loi sur les franchises universitaires. C’est ce que pense le sociologue et criminologue Benoît Tine, enseignant dans ce temple du savoir.
Dans les universités, les pensionnaires viennent de localités différentes et se retrouvent dans un même endroit avec un objectif commun : réussir dans les études. Cependant, dans ces espaces d’apprentissage et de socialisation, des étudiants peuvent facilement se laisser aller à des pratiques illégales, notamment l’usage de la drogue. Au lendemain de la fête de l’Assomption, un militaire en civil a été arrêté dans l’enceinte de l’Université Assane Seck de Ziguinchor (Uasz) avec du chanvre indien. Le Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (Saes) s’en offusquait dans un communiqué en date du 17 août dernier, précisant que l’individu avait été interpelé avec une importante quantité de chanvre indien. Cela laisse croire à un réseau de trafic de drogue dans l’enceinte universitaire. Professeur en Sociologie et Criminologie, Benoît Tine estime que cette pratique n’est pas nouvelle au sein de l’Uasz. La Casamance est, à l’en croire, une zone particulière dans cette problématique de la drogue puisqu’on y cultive du chanvre indien. « Ce qui s’est passé le 16 août dernier est un fait d’actualité. Mais, dans la plupart de nos études, apparaît cet aspect d’usage de la drogue, voire de la toxicomanie. Donc, le fait que cela se passe à l’Université ne nous étonne guère puisque cet espace est une microsociété. Ce sont des individus qui viennent de partout avec leurs habitudes (qualités et défauts). Parmi ces mauvais penchants figurent l’usage et la consommation de substances illicites et illégales, telles que le cannabis », explique M. Tine.
Poursuivant, le criminologue rappelle que la culture du cannabis, banalisé et démocratisé, et la rencontre des personnes qui viennent de milieux différents créent « un cocktail explosif ». Le cannabis, soutient Benoît Tine, circule dans toute la Casamance. « Cela ne nous étonne point qu’on retrouve ces pratiques-là à l’Université Assane Seck de Ziguinchor, un temple du savoir. L’université est une société en miniature. Ce n’est pas étonnant de voir ces autres travers de la société au sein de ce campus social », clarifie l’enseignant à l’Université Assane Seck de Ziguinchor.
« Garab ga », le coin des accros
Au-delà de l’espace universitaire, Benoît Tine considère qu’on retrouve la drogue dans les quartiers. Ce produit, confie-t-il, y est « très accessible » et peut coûter 1000 FCfa. De l’avis du Professeur en Sociologie et Criminologie, cet aspect peut être à l’origine de la circulation intense du chanvre indien jusque dans l’espace universitaire. « Avant, avec 500 FCfa, on pouvait avoir une certaine quantité. Aujourd’hui, il faut débourser 1000 FCfa pour en disposer parce que les prix ont connu une hausse. La même quantité peut être même vendue à 3000 FCfa. Les jeunes élèves et étudiants achètent autour de 1000 FCfa, à moins qu’ils ne se cotisent pour se payer le kilogramme ou 500 grammes », renseigne Benoît Tine.
Dans la cohorte des étudiants qui se sont lancés dans la consommation de la drogue, on retrouve certains qui ont commencé à s’adonner à cette pratique bien avant de fouler le sol de l’institution universitaire. Une fois au sein du campus, ils ont continué. Mais d’autres, poursuit M. Tine, ont, pour la première fois, consommé de la drogue à l’Université Assane Seck de Ziguinchor. « Donc, l’une des principales causes de la consommation du chanvre indien, c’est la pression des pairs. Cela se passe entre amis. On peut refuser une première et une deuxième fois. Mais, peut-être pas une troisième fois. C’est cette sociabilité qui fait que beaucoup, en un moment donné, dans l’espace universitaire, tombent dans cet usage du cannabis, voire de la toxicomanie », explique-t-il, précisant qu’à l’Université Assane Seck de Ziguinchor, les consommateurs de drogue se connaissent et sont toujours ensemble. D’ailleurs, soutient-il, ils ont un endroit privilégié, « Garab ga » (l’arbre), où ils se retrouvent pour se lancer dans la consommation intense de la drogue.
MON PÈRE EST UN PROFIL POLITIQUE QUI MANQUE BEAUCOUP SUR LA SCÈNE POLITIQUE ACTUELLE
Trois ans déjà qu'Amath Dansokho a quitté ce monde. Ce nouvel anniversaire de sa disparition est l’occasion d’en connaître un peu plus sur la vie de cet illustre homme, à travers son fils Alcaly - ENTRETIEN
Trois ans déjà que l’ancien maire de Kédougou a quitté ce monde. C’était le 23 août 2019. Figure emblématique de la gauche sénégalaise, Amath Dansokho s’est opposé aux présidents Léopold Sédar Senghor, Abdou Diouf et Abdoulaye Wade, avant d’accompagner Macky Sall en 2012. Militant communiste, cofondateur du Parti de l’indépendance et du travail (PIT), il aura marqué la vie publique du Sénégal, depuis les années 1950. Ce nouvel anniversaire de sa disparition est l’occasion d’en connaître un peu plus sur la vie de cet illustre homme, à travers un regard ‘’nouveau’’ sur la scène médiatique. Qui de mieux placé que son propre fils pour raconter Amath de l’intérieur ? La projection ne trahit pas l’image originelle, rassure Alcaly Dansokho. Conscient de l’homme qui l’a élevé et des qualités qu’il lui a inculquées, le professeur de mathématiques au lycée français Jean Mermoz n’en demeure pas moins un observateur averti de la scène politique sénégalaise. L’occasion de donner quelques appréciations sur ceux qui la composent principalement. Mais surtout de confirmer tout le bien que l’on a pu penser d’Amath Dansokho. Entretien.
C’est le troisième anniversaire de la disparition de votre père. Quels sont les souvenirs que vous gardez de lui ?
J’ai le souvenir d’un père qui aimait ses enfants, toujours généreux. C’est vrai qu’il était parfois absent, la politique lui prenait beaucoup de temps, mais le temps passé avec lui était très agréable, jovial. Comme les multiples témoignages de ses pairs de la politique, sa générosité est une de ses plus grandes qualités. Que ce soit sur le plan des idées, de l’effort, des luttes démocratiques, etc., les témoignages positifs émanant même de ses plus farouches opposants. Et c’est ça qui est extraordinaire.
Il est connu pour son franc-parler et son courage politique. Dans le cadre familial, c’est ce que vous retenez de lui ?
Mon père avait cette aptitude à dire tout le temps ce qu’il pensait. Même si cela pouvait paraître dur, cela ne l’empêchait pas d’être dans la discussion. Il acceptait toutes les différences. Parler à un conducteur de charrette (sans dévaloriser ce métier) n’avait pas de différence pour lui que parler avec un chef d’État. Lorsqu’on n’était pas d’accord, cela ne posait jamais de problèmes ou de répercussions. Il nous a élevés avec ce franc-parler et c’est quelque chose de très bien.
Quand vous observez la situation politique sénégalaise d’aujourd’hui, dans quel camp placeriez-vous votre père ?
Justement, j’observe beaucoup la scène politique sénégalaise et je pense que mon père est un profil qui manque beaucoup. Tout autant qu’il était capable de s’opposer fortement à certains régimes, il était capable de réunir des personnalités très différentes. Ce modérateur manque beaucoup dans l’espace politico-médiatique.
Aujourd’hui, nous avons des égos surdimensionnés, alors qu’Amath Dansokho, c’était beaucoup de générosité. Il pensait avant tout pour le Sénégal. Maintenant, on a l’impression que les politiciens pensent d’abord à leurs propres objectifs et intérêts personnels, soit pour des raisons pécuniaires, soit de pouvoir. Je pense que c’est dommage qu’on ait très peu de profils qui ‘’matchent’’ avec lui, en passant à l’intérêt général avant leur propre personne.
Pour son œuvre politique, sa lutte pour l’indépendance du Sénégal, qui voyez-vous comme son digne héritier ?
Je n’en vois pas ! Je pense également qu’il y a des choses qu’il faut savoir accepter. Ce ne sont plus les mêmes générations de politiciens. Et ce n’est pas particulier à lui. Les Mamadou Dia, Majmouth Diop, etc., tous ces anciens qui se sont beaucoup battus pour le Sénégal, sont très différents du ‘’nouveau type de politicien’’. Je ne sais pas si c’est bien ou mal, peut-être qu’il faudra attendre que l’un d’entre eux arrive au pouvoir pour savoir où cela va mener. En tout cas, je trouve qu’il serait mal venu d’appliquer le terme ‘’héritier’’ à l’un des profils de la génération actuelle. Nous ne vivons ni les mêmes époques ni les mêmes enjeux. La population a doublé, peut-être même triplé, entre-temps. Le rapport au pouvoir est un peu différent. D’ailleurs, le taux d’abstention (53 %) lors des élections législatives (31 juillet 2022) prouve que l’offre politique n’est pas très riche. Mais nous espérons que les choses seront mieux dans les années à venir.
Est-ce qu’en grandissant à ses côtés, son parcours politique vous a inspiré à suivre ses pas ?
Dans la famille, nous avons tous des convictions politiques. D’ailleurs, j’ai acheté ma carte de membre au PIT (Parti de l’indépendance et du travail, formation politique de feu Amath Dansokho), après le décès de mon père. Je suis syndicaliste ; la politique m’intéresse, mais je ne vise rien de particulier. Il y a le camarade Samba Sy (secrétaire général) que je considère comme un grand frère. Je retrouve également des amis de mon père ; on discute de tout et cela me plait beaucoup. De là à dire que j’ai des ambitions politiques, on en est très loin. Surtout que les enfants de politiciens réussissent rarement dans la politique. Il y a très peu d’exemples qui ont très bien marché (rires).
En tant que fils, quelle est la plus belle leçon qu’il vous a apprise ?
J’essaie encore de l’appliquer, mais je n’y suis pas encore arrivé. C’est la capacité à faire très attention à ne pas juger les gens, en considérant que les choses sont toujours complexes. Il faut être capable de pardonner, quel que soit ce qui se passe. Mon père me disait : ‘’Quand tu dois faire un choix entre deux individus, deux choses, etc., fais toujours le choix le plus généreux.’’ Des gens pouvaient perpétrer de mauvaises actions contre lui, mais cela glissait sur lui. Il était capable de rediscuter avec eux dans la foulée, sans les juger. C’est quelque chose qui m’a marqué sur lui. J’essaie de le faire et à chaque fois, je me sens bien, libre. On n’a pas de contrainte, on n’est pas aigri et c’est extraordinaire. Je le souhaite à tout le monde.
PETIT-PARIS DU BOUNDOU, UNE VILLE LUMIÈRE EN PLEINE BROUSSE
Dans ce village de Kidira, écoles, poste de santé, sièges administratifs, lieux de culte, logements des fonctionnaires… Tout est l’œuvre des émigrés. Un système de cotisation mensuelle permet notamment d’envoyer des fils du village en France
Comme les Almadies à Dakar, Petit-Paris est un paradis au cœur du Boundou. Une ville lumière en pleine brousse. Dans ce village de Kidira, écoles, poste de santé, sièges administratifs, lieux de culte, logements des fonctionnaires… Tout est l’œuvre des émigrés. Un système de cotisation mensuelle permet d’envoyer des fils du village en France, avec l’ordre d’inscription sur la liste, le seul et unique critère qui vaille.
En allant à Petit-Paris, on se perd facilement. Roulant à vive allure, le motocycliste, guide d’une journée de découvertes, finit sa course au village appelé Sinthiou Dialiguel. « Non, vous n’êtes pas à Petit-Paris », sourit un vieux mâchant sa cola. Puis, il entame une séance d’explications. « Si vous voyez une rangée d’étages, sachez que vous êtes arrivés à destination », indique-t-il. Il a fallu encore appuyer sur l’accélérateur. Après une course d’un quart d’heure, on finit par découvrir l’architecture décrite par le notable de Sinthiou Dialiguel. La température avoisine les 42 degrés en cette matinée du mardi. Un groupe de jeunes et de vieux profitent de l’ombre d’un grand arbre en face du poste de santé. Pendant ce temps, un bruit assourdissant provenant d’une menuiserie métallique rend difficile ou impossible toute discussion. Le vieux a raison. Le visiteur est tout de suite frappé par la floraison d’étages. Les ruelles sont ceinturées par des bâtiments en R2+, R+3, aux carreaux luisants et éclatants. Il n’y a plus de maison en paille ou en zinc dans ce village créé en 1840 sous l’appellation de Ouro Himadou. Ce nom est presque aux oubliettes depuis 2013. Et c’est grâce au génie d’une griotte venue de Kidira. « Avec toutes ces jolies villas, nous sommes à Petit-Paris », s’est-elle exclamée, selon les confidences d’un des notables. L’ancien ambassadeur de la France au Sénégal, Christophe Ruffin, en visite sur cette contrée du Boundou en 2014 est allé plus loin. « Ce n’est plus Petit Paris mais Grand Paris », avait dit le diplomate. Une réputation qui a failli leur priver d’une sélection au programme « L’eau pour tous ». « Quand le responsable est venu ici, il nous a dit ‘’mais vous, vous n’avez plus besoin de rien, vous avez tout’’ », rappelle l’un des notables du village, Sada Ly, par ailleurs secrétaire chargé des relations extérieures du village de Petit-Paris.
Méthode, organisation et une caisse pour l’émigration
« C’est le paradis en pleine forêt », rigole un vieux du nom de Demba Ly, en pleine discussion sous un arbre. Ainsi, l’homme en caftan blanc fait allusion à l’organisation et à la vie dans ce village de l’arrondissement de Bellé. Pour une population de 2.000 habitants, Petit-Paris compte plus de 150 émigrés en France. Amadou Tidiane Ly en est un. En djellaba noir, il mène une visite guidée du village commençant par sa propre demeure construite grâce à l’émigration. « Je suis cheminot en France. Ce qui m’a permis de construire cette terrasse entièrement carrelée », explique-t-il. La prochaine étape est la présentation du premier étage du village construit en 2002. La façade est carrelée en bleue, les pourtours peints en jaune et rouge. Ici, la première maison en dur a été construite en 1980, la deuxième en 1986. Le premier étage a été bâti en 2002. Aujourd’hui, on en compte plus de 50. Cette transformation fulgurante est propulsée par une organisation qui promeut la réussite sociale et un investissement dans la famille. Ainsi une caisse de solidarité est mise en place pour envoyer les jeunes en France. « La caisse est tout le temps alimentée. Quelqu’un qui veut aller trouver un emploi en France s’inscrit sur la liste. Le voyageur est choisi selon l’ordre d’inscription. La caisse gère tous les frais du voyage », explique M. Ly. À l’en croire, l’émigré prend ensuite le temps de travailler et de rembourser. « Il n’y a aucune pression, il rembourse à son rythme, car l’intégration n’est pas toujours facile », ajoute M. Ly.
2013, l’année des lumières
Avant 2013, ce n’était pas encore Petit-Paris, mais Ouro Himadou. Le changement n’est pas seulement que de nom. La localité a franchi un cap. L’émigration s’est développée. La lumière a jailli. Les rues et ruelles sont jalonnées de poteaux et de lampadaires. « La nuit, la lumière fuse de partout. Tous les coins sont éclairés », signale le jeune Moussa, à l’aise en face du Poste de santé. Sada Ly embouche la même trompette. « C’est en 2013 que nous avons eu l’électricité. Et nous sommes le premier village du département à en bénéficier. Avant 2013, nous avions des papiers sénégalais, mais nous ne nous sentions pas Sénégalais. C’est lors du Conseil des ministres décentralisés de Tambacounda que nous avons envoyé un mémorandum. Deux mois plus tard, notre requête a été satisfaite », souligne-t-il. Cette lumière, indique Amadou Tidiane Ly, a favorisé le développement économique avec l’installation de plusieurs ateliers et commerces. « On est passé de zéro à sept ateliers de couture. Ce qui constitue un record. Des salons de coiffure, des menuiseries s’installent presque tous les jours, sans oublier les restaurants et fast-food qu’on trouve rarement en brousse », explique l’émigré.
« De la glace partout »
À Petit-Paris, il ne neige pas, mais la glace est bien présente. Après l’électrification du village en 2013, le premier réflexe des émigrés était d’acheter 300 congélateurs pour permettre aux femmes de vendre de la glace aux villages environnants. Aujourd’hui, plus de 2000 congélateurs sont utilisés d’où l’expression « la glace partout » utilisée par les habitants. Les femmes s’épanouissent et se font de l’argent. Les principaux clients sont les villages maliens dépourvus d’électricité. « En période de chaleur, nous pouvons vendre le morceau entre 300 et 500 FCfa. Les Maliens traversent le fleuve pour venir s’approvisionner. C’est la principale activité des femmes qui gagnent bien leur vie », dit Aïssa Ly mobilisée par la préparation du déjeuner. Sa voisine va dans le même sens. À ses yeux, l’électricité contribue à l’autonomisation des femmes. « En période de chaleur ou durant le Ramadan, nous nous en sortons bien avec des gains journaliers supérieurs à 3000 FCfa », assure-t-elle.