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10 juin 2025
RECONSTRUCTION DE LE DANTEC, LE FONDS DU DOSSIER
Les projets de reconstruction de l’hôpital Aristide Le Dantec et les montages financiers ont été aussi nombreux que variés. De 2000 à 2022, ce fut un long processus.
Les projets de reconstruction de l’hôpital Aristide Le Dantec et les montages financiers ont été aussi nombreux que variés. De 2000 à 2022, ce fut un long processus.
Si la société espagnole Quantum et Ghesa devra construire le nouvel hôpital Aristide Le Dantec fermé le 15 août dernier, Genitec international a du mal à cacher sa déception. En tout cas, le projet de reconstruction de Hald a toujours été un débat sans fin.
En juillet 2019, le ministère de la Santé et de l’action sociale et le Fonds souverain d’investissements stratégiques (Fonsis) avaient scellé un partenariat pour la réhabilitation d’infrastructures hospitalières à travers le pays, notamment l’hôpital Aristide Le Dantec, l’hôpital Mame Abdoul Aziz «Dabakh» de Tivaouane, le Centre national Mathlaboul Fawzaini de Touba et l’opérationnalisation de l’hôpital Dalal Jamm. «C’est une occasion pour nous de signer une convention historique entre le Fonsis et notre département pour la mobilisation des ressources visant à financer des projets extrêmement importants dans ce secteur», avait réagi Abdoulaye Diouf Sarr, ministre de la Santé et de l’action sociale.
Pour lui, c’était une révolution d’aller sur le marché pour mobiliser les ressources nécessaires en vue de leur réalisation. «C’est un partenariat privé-public extrêmement important, qui voit un partenaire financier comme le Fonsis venir prendre position dans un secteur qui, par définition, n’est pas considéré comme étant rentable», avançait Abdoulaye Diouf Sarr.
En écho, le directeur du Fonds souverain d’investissements stratégiques (Fonsis) appuyait en soutenant que sa structure «mettra à disposition toutes les ressources humaines et financières nécessaires et ne ménagera aucun effort pour l’aboutissement de ces projets».
Le Dantec et Dalal Jamm
Trois ans après la signature de cette convention, la reconstruction de Hald est entrée dans sa phase active. Mais, les polémiques ne s’éteignent pas. Selon le plan actuel des autorités, la durée maximale prévue pour les travaux de reconstruction de l’hôpital Aristide Le Dantec, fermé depuis le 15 août dernier, est de 20 mois et le coût de 60 milliards F Cfa. Ce budget prend essentiellement en compte les coûts de la reconstruction, l’acquisition des équipements, le suivi et l’évaluation des travaux.
A terme, Le Dantec, qui sera de niveau 4, devrait avoir une capacité de 600 lits et 24 salles d’opération. Alors que sous le régime de Me Abdoulaye Wade, le foncier de Le Dantec était aussi convoité. Car Dalal Jamm devait prendre la suite de Hald dont l’espace devait servir à la construction d’un hôtel 5 étoiles. Mais, il avait cédé sous la pression des travailleurs comme il l’avait fait au lycée Lamine Guèye.
PRODUCTION DE NOUVEAUX VACCINS, PASTEUR AUGMENTE LA DOSE
L’Institut Pasteur de Dakar n’attend pas la fin des travaux de construction du Centre Madiba de Diamniadio pour asseoir son rôle futur qui est de faire du Sénégal, un hub pour la santé en Afrique.
L’Institut Pasteur de Dakar est en partenariat avec Satio, entreprise pharmaceutique basée en République tchèque. L’objectif est d’anticiper sur la disponibilité de vaccins en cas de nouvelles pandémies, en attendant l’achèvement des travaux du Centre Madiba de Diamniadio.
L’Institut Pasteur de Dakar n’attend pas la fin des travaux de construction du Centre Madiba de Diamniadio pour asseoir son rôle futur qui est de faire du Sénégal, un hub pour la santé en Afrique. Hier, un nouveau partenariat pour la fourniture des technologies médicales a été signé entre Ipd et Satio, firme pharmaceutique installée en République tchèque. Cette entente vise à permettre un accès à faible coût aux vaccins et aux diagnostics.
Ainsi, Satio, qui est une société privée, s’engage à développer des solutions révolutionnaires de diagnostic et d’administration de médicaments axées sur le consommateur. Dans un communiqué annonçant ce partenariat, il est dit ceci : «En combinant les patchs intradermiques SatioRx TM et les technologies de l’Ins¬titut Pasteur de Dakar, le partenariat vise à accélérer le développement clinique et l’accès aux patchs vaccinaux pour lutter contre les épidémies, ainsi que les patchs de diagnostic pour le prélèvement sanguin, les tests génétiques et la surveillance des agents pathogènes.»
Par ailleurs, pour matérialiser l’entente, les deux entités vont collaborer avec Intact, une entreprise innovante d’emballage aseptique. «La collaboration permettra l’accès à l’immunisation en explorant des solutions de rechange aux flacons comme les sachets en plastique pour les vaccins et en remplaçant les aiguilles traditionnelles par des timbres intradermiques SatioRx TM et la technologie de transfert de liquide aseptique Intact. La collaboration tripartite se concentrera sur les épidémies à potentiel pandémique», a détaillé un communiqué des deux organisations.
Pour Dr Amadou Alpha Sall, Administrateur général de l’Ipd, «l’accès aux technologies de santé innovantes pour les épidémies est essentiel pour assurer une réponse efficace aux menaces mondiales. Cette collaboration vise à placer l’Afrique au cœur de l’innovation vaccinale».
Pour expliquer le bien-fondé de cette collaboration, Namal Nawana, Chair-man et Fondateur de Satio, a affirmé dans le document que «les technologies de Satio sont conçues pour transformer les flux de travail dans les soins de santé pour les prélèvements sanguins, les diagnostics et l’administration de médicaments transdermiques à l’aide de notre technologie basée sur les patchs. C’est un honneur de s’associer à l’Institut Pasteur de Dakar sur ses initiatives importantes, spécifiquement pour l’Afri¬que».
C’est le même son de cloche du côté de Sharad Joshi, le président et chef de la direction de Satio. «La pandémie mondiale du Covid-19 a en outre mis en évidence la nécessité d’un accès rapide et large aux vaccins et aux diagnostics en Afrique et au-delà. La technologie de Satio a le potentiel de simplifier radicalement les flux de travail des soins de santé et de permettre une prestation à un coût total nettement inférieur dans les systèmes de santé du monde entier», a-t-il affirmé.
Par Yoro DIA
LES ETATS-UNIS, UNE DÉMOCRATIE DU TIERS-MONDE
La rhétorique de Trump et sa stratégie sont celles qu’on retrouve exactement dans les démocraties du tiers monde, comme ce fut le cas au Benin entre le Président Talon et son prédécesseur, Yayi Boni.
Jimmy Carter n’a pas été un grand Président mais tous les Américains reconnaissent qu’il est un grand ancien Président. Le meilleur ancien Président, disent-ils. On connait maintenant le plus mauvais ancien Président de l’histoire des Etats-Unis. Il s’agit de Donald Trump. Il sera difficile dans l’histoire et dans l’avenir de faire pire que Trump.
Heureusement que les institutions américaines sont solides et que le système y est plus fort que les acteurs. C’est parce qu’elles sont solides que Trump y a été soluble pendant quatre ans. Aujourd’hui, Trump est le pire ancien Président parce qu’il est en train de transformer la vieille democratie américaine en une démocratie du tiers monde. C’est quand même incroyable qu’un Président des Etats-Unis quitte le Bureau Ovale en emportant des archives et des documents confidentiels.
Comme dans les démocraties du tiers monde, la police est partie perquisitionner le domicile de l’opposant et probable candidat qui se met à accuser la Justice et la police d’avoir des motivations politiques et d’agir sous la dictée de l’Exécutif. La rhétorique de Trump et sa stratégie sont celles qu’on retrouve exactement dans les démocraties du tiers monde, comme ce fut le cas au Benin entre le Président Talon et son prédécesseur, Yayi Boni. Depuis George Washington, la tradition veut qu’un ancien Président se retire de la vie politique, écrive ses mémoires ou devient un sage qu’on vient consulter de temps en temps, ou crée une fondation. Le phénomène Trump est la preuve des faiblesses des démocraties face au populisme qui a permis au Caporal Adolph Hitler de faire main basse sur l’Allemagne, le pays qui a donné au monde Goethe, Kant, Schiller, Beethoven. Le Caporal Hitler et son gang de nazis se sont emparés du 2e plus grand pays de la pensée après la Grèce, grâce à la terreur et la manipulation, devant lesquelles les démocraties sont si vulnérables.
La terreur ne pouvant prospérer aux Etats-Unis, la manipulation est la principale arme de Trump, avec ses «vérités alternatives».
Cette manipulation des foules, qui est la principale arme des populistes et que Thucydide dénonçait déjà comme «cette multitude athénienne qui décidait des affaires de l’Etat sans rien y connaître» comme le relate Moses Finley dans son livre l’Invention de la Politique. Ce que Cicéron appellera plus tard «un ramassis d’hommes universellement incompétents, frustes et ignorants». Cicéron ne savait pas si bien dire parce qu’il n’y a que l’audace, l’ignorance accentuée par la manipulation, qui peuvent expliquer l’attaque et la profanation du Capitole.
Même si Donald Trump a des pratiques et des méthodes d’une démocratie du tiers-monde, il y a une grande différence entre la démocratie américaine et celles de la plupart du monde, parce qu’aux Etats-Unis, nous avons comme dit Aristote, «le gouvernement des lois, pas celle des hommes». C’est pourquoi personne, à part les partisans fanatiques de Trump, ne croit à l’instrumentalisation de la Justice et de la police contre Trump.
Malheureusement, le retour du Gourou Trump à la Maison Blanche n’est pas à exclure, comme beaucoup s’y étaient trompés quand il avait lancé sa candidature, parce qu’en démocratie, ce sont ceux que Cicéron appelle dédaigneusement «un ramassis d’hommes universellement incompétents, frustes et ignorants» qui décident et ils sont très vulnérables à la manipulation. C’est d’ailleurs pourquoi les pères fondateurs des Etats-Unis ont immédiatement adopté une Constitution après la révolution, pour brider les ardeurs et instincts populaires et montrer qu’on était passé de la Démocratie à la République. C’est la démocratie qui a amené Trump dans le Bureau Ovale, mais c’est la République qui va sauver l’Amérique de la menace Trump.
TABAGISME, LA LISTAB SONNE L'ALERTE
400 bars à chicha ont été enregistrés à Dakar. L’annonce a été faite par le président de la Ligue sénégalaise contre le tabac (Listab).
400 bars à chicha ont été enregistrés à Dakar. L’annonce a été faite par le président de la Ligue sénégalaise contre le tabac (Listab). Selon Moustapha Gaye, ces bars à chicha sont des moyens qui poussent les jeunes âgés entre 10 et 18 ans à s’adonner au vapotage au vu et au su de tous. « Nous attirons l’attention du Président Macky Sall, et de la nouvelle ministre de la Santé, Docteur Marie Khémesse Ngom Ndiaye sur la situation de NON-APPLICATION de la loi Anti-Tabac du Sénégal votée depuis le 14 Mars 2014. La situation de la lutte contre le tabac au Sénégal mérite un traitement urgent et direct du chef de l’État, et nous profitons de cette tribune pour solliciter publiquement son intervention », a-t-il soutenu.
Avant de continuer : « une enquête épidémiologique des autorités sanitaires nationales montre que l’âge d’initiation au tabagisme est tombé à 7 ans, contre 10 ans en 2013. Nous alertons encore une fois sur les risques que la présence du tabac fait peser sur nos pays, nos économies, nos populations dont les franges les plus ciblées sont les femmes, les jeunes et surtout les enfants qui sont particulièrement fragiles et sensibles aux produits du tabac ».
Il faut dire qu’au Sénégal, renseigne la Listab, le coût annuel du tabagisme est estimé à près de 122 milliards de FCFA, dont 74 milliards rien que pour les dépenses de soins de santé liés au tabagisme (coûts directs). Les ménages supportent 71 milliards des coûts par an et l’Etat dépense 51 milliards pour le traitement des patients souffrant des maladies liées à la consommation des produits du tabac. Et les pertes de revenus dues à l’absentéisme des patients et leurs accompagnants au travail et celles liées au décès des patients avant la retraite s’élèvent à 48 milliards de FCFA. Le traitement des maladies non transmissibles imputables à la consommation des produits du tabac absorbe 17% du budget que le Sénégal alloue annuellement au secteur de la santé. Au Sénégal, les jeunes et les enfants sont encore très exposés au tabac. La preuve est l’enquête du GYTS, environ 13 % des jeunes sénégalais sont exposés au tabagisme secondaire chez eux, et plus de 25 % à l’intérieur des lieux publics.
LES CONTRÔLEURS AÉRIENS DE L’ASECNA SUSPENDENT LEUR MOT D’ORDRE DE GRÈVE
Apres leur rencontre avec le président Macky Sall, La grève que les contrôleurs aériens de l’agence pour la Sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (Asecna) devaient observer ce jeudi 25 août n’aura finalement pas lieu.
La grève que les contrôleurs aériens de l’agence pour la Sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (Asecna) devaient observer ce jeudi 25 août n’aura finalement pas lieu. Ces derniers ont fait machine arrière suite à l’implication du Président Macky Sall qui travaille à ce que des solutions pérennes soient réservées aux revendications des contrôleurs aériens. Des promesses qui ont été faites lors de l’audience que le chef de l’état a accordée lundi dernier à l’union des Syndicats des Contrôleurs aériens (usycaa).
C’est une bonne nouvelle pour les 17 pays membres de l’Agence pour la Sécurité de la Navigation Aérienne en Afrique et à Madagascar (Asecna). L’Union des Syndicats des Contrôleurs Aériens (Usycaa) a décidé de suspendre son mot d’ordre de grève de 48 heures qui devait démarrer demain (jeudi 25 août). Une décision qui fait suite aux échanges que le syndicat a eus avec le Président Macky Sall. Selon le secrétaire général exécutif de l'Usycaa, «le Président Sall, conscient de l'impact désastreux d'une grève des Contrôleurs Aériens sur l’économie de toute la sous-région au regard de la spécificité de leur métier, a pris la ferme résolution de porter les revendications des Contrôleurs Aériens et de s'impliquer personnellement afin que des solutions pérennes soient réservées à leur traitement».
Pour sa part, François Paul Gomis se dit heureux que le président du Comité des ministres, après sa rencontre avec le Syndicat des Contrôleurs Aériens du Niger (Sycan)) hier, ait pris l’engagement de s'impliquer personnellement dans la recherche de solutions aux 19 points de revendications des contrôleurs. Pour ce faire, il demande de poursuivre le dialogue avec les 11 syndicats légalement constitués et signataires du préavis de grève et que les résultats des négociations lui soient présentés dans un délai de dix (10) jours, conformément à la résolution N° 2022 CM-CD-001 du 22 août 2022 de la réunion extraordinaire du Comité des ministres, organe suprême de l'Asecna qui fixe le cadre des discussions en instruisant le Directeur général. «Ainsi, nous avons décidé de suspendre le préavis de grève dont l'entrée en vigueur est prévue ce jeudi 25 août 2022 à partir de 08h00» TU, en vue de donner une dernière chance au dialogue », annonce François Paul Gomis. Toutefois, il tient à préciser que le syndicat n’exclut pas de réactiver son préavis de grève, si d'aventure les conditions d'un dialogue direct et franc sont compromises ou si les conclusions de ce dialogue ne sont pas satisfaisantes.
CES POINTS QUI ONT FAILLI BLOQUER LE TRANSPORT AÉRIEN EN AFRIQUE
Déplorant le traitement réservé à ses revendications par la direction générale, l’Usycaa avait déposé un préavis de grève comportant 19 points de revendications. Ces revendications sont essentiellement relatives au renforcement des capacités opérationnelles, à l’épanouissement professionnel et au plan de carrière du contrôleur aérien de l’Asecna. Trois piliers essentiels qui continuent dangereusement de s’effriter, selon l’union des syndicats, depuis la prise de fonction du directeur général Mohamed Moussa en 2017, menaçant au passage la sécurité aérienne dans le ciel africain. Suppression des stages en facteurs humains, arrêt des échanges, contrôleurs, discontinuité des cours d’anglais et commissions mixtes de qualifications des ATCO, aggravation du sous-effectif dans les centres, refus d’arrimage de la prime de licence prenant compte des responsabilités induites par les nouveaux moyens de contrôle (guidage radar), plan de carrière figé, sont entre autres griefs mis sur la table. Des faits exposés qui, regrettent-ils, persistent et s’accentuent.
Poursuivant leurs revendications, les contrôleurs aériens de l’Asecna renseignent qu’ils ont voulu croire à la possibilité d’avoir enfin un dialogue constructif et à une normalisation des conditions de travail dans le cadre de la dernière réunion (Douala, décembre 2021) de l’Organe communautaire de Concertation et de Négociation (Occn). Malheureusement, cela s’est avéré être à nouveau un marché de dupes. D’où la non-signature par eux du contrat d’entreprise 2022-2024. Cependant, ils affirment avoir consenti d’énormes efforts au pic de la crise sanitaire, acceptant le gel des primes régaliennes et la suppression de certains acquis.
ARISTIDE-LE-DANTEC, L’OFFRE DE GENITEC INTERNATION N’ENTRAINERA NI ENDETTEMENT NI VENTE DE FONCIER
Le Groupe Genitec International, par la voix de son directeur Souleymane Diagne, appelle le président de la République, Macky Sall, à prendre connaissance de son offre pour la reconstruction de l’hôpital Aristide Le Dantec
Dakar, 23 août (APS) - Le Groupe Genitec International, par la voix de son directeur Souleymane Diagne, appelle le président de la République, Macky Sall, à prendre connaissance de son offre pour la reconstruction de l’hôpital Aristide Le Dantec, laquelle, assure-t-il, n’entrainera ni endettement ni vente du foncier dudit établissement hospitalier.
"Nous sommes sûrs que le président de la République n’est pas au courant de notre offre. (…)", a déclaré M. Diagne lors d’une conférence de presse à Dakar.
Il a rappelé qu’"une correspondance lui a été envoyée’’ par son groupe le 25 mars 2022, date depuis laquelle il attend toujours une réponse.
"Nous sommes le promoteur de ce projet. Quand nous avons mobilisé le financement, nous avons adressé un courrier en décembre 2021 pour pouvoir démarrer les travaux", a-t-il indiqué.
Selon lui, "l’Etat n’aura pas à s’endetter ni à vendre le foncier pour reconstruire. C’est Genitec International qui a cherché le financement pour reconstruire et l’hôpital pourra payer le financement sur 23 ans après son exploitation".
"Nous appelons l’Etat et les Sénégalais à aller vers l’essentiel, c’est-à-dire financer et construire Le Dantec, car notre ambition, c’est d’avoir une solution innovante avec un hôpital de niveau 4", a-t-il ajouté.
"L’hôpital pourra payer à travers ses recettes de façon mensuelle ou annuelle selon le modèle de sécurisation des recettes fixé", a-t-il poursuivi.
"Le Groupe Genitec va récupérer l’argent qui avait servi de financement à travers les recettes de l’hôpital, sur une durée de 23 ans, dont 3 ans de différé avec un taux d’intérêt de 2%", a expliqué le directeur général de Genitec international.
Il a rappelé que son groupe est constitué de Sénégalais ‘’formés à la bonne école et capables de développer leur pays’’.
Le projet de reconstruction de l’hôpital Aristide-Le-Dantec de Dakar a été présenté le 19 avril dernier au chef de l’Etat.
L’établissement de santé doit être reconstruit sur un espace de trois hectares situé sur son site actuel. Le coût des travaux est estimé à 60 milliards de francs CFA. Pour financer cette rénovation, les autorités ont décidé de vendre trois autres hectares du terrain de l’hôpital, suscitant une levée de boucliers, notamment de l’association pour la défense de Le Dantec.
Le 3 août dernier, le chef de l’Etat avait demandé au gouvernement de faciliter le lancement, début septembre au plus tard, des travaux de sa reconstruction.
En perspective du démarrage des travaux, l’hôpital a fermé ses portes le 15 août dernier. Ses services et son personnel soignant sont en train d’être redéployés vers d’autres structures de santé.
Le nouvel hôpital aura une capacité d’accueil de 600 lits et de 24 salles d’opération.
VERS UNE AUGMENTATION DU NOMBRE DE FEMMES VÉTÉRINAIRES AU SÉNÉGAL
Le docteur Fatou Touré, présidente de l’Association des femmes vétérinaires du Sénégal (AFVS), a assuré, mardi, que le nombre de femmes inscrites à l’ordre des professionnels de ce métier allait prochainement croître
Mbour, 23 août (APS) - Le docteur Fatou Touré, présidente de l’Association des femmes vétérinaires du Sénégal (AFVS), a assuré, mardi, que le nombre de femmes inscrites à l’ordre des professionnels de ce métier allait prochainement croître à la faveur du niveau actuel de fréquentation des étudiantes à l’Ecole inter-Etats des sciences et médecine vétérinaires (EISMV).
‘’Dans cette profession, nous représentons juste 17% des vétérinaires inscrits à l’ordre. Ce qui ramène à un chiffre de 215 femmes sur 372 hommes inscrits au niveau de l’ordre des vétérinaires du Sénégal’’, a-t-elle dit lors d’un atelier consacré à la prévention des maladies zoonotiques.
Elle a cependant indiqué que cette tendance était appelée à changer en raison du niveau actuel de fréquentation des étudiantes à l’école vétérinaire où elle représentent 40 % des effectifs.
Le docteur Touré a fait savoir que l’association qu’elle dirige avait pour but de rassembler toutes les femmes vétérinaires régulièrement inscrites à l’Ordre, consolider les liens de fraternité et de solidarité entre consœurs en faveur d’une échange d’informations et d’expériences.
Elle ambitionne également de promouvoir l’accès des femmes vétérinaires aux postes de décisions au niveau national et à l’international et développer des relations avec les institutions publiques et privées, des partenaires techniques et financiers.
Mme Touré prenait part en visioconférence à latelier organisé par son association. Une rencontre axée sur la biosécurité et la biosûreté pour prévenir les maladies zoonotiques et la résistance aux antimicrobiens (RAM).
Cette activité était organisée en partenariat avec l’Agence américaine pour le développement international (USAID) et l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).
CRIMEE CONGO, UNE EPEE DE DAMOCLES
Le chef de la division Surveillance épidémiologique au ministère de la Santé et de l’action sociale (Msas) s’est prononcé hier sur la particularité de la Crimée Congo qui partage les mêmes symptômes que le paludisme.
Le chef de la division Surveillance épidémiologique au ministère de la Santé et de l’action sociale (Msas) s’est prononcé hier sur la particularité de la Crimée Congo qui partage les mêmes symptômes que le paludisme. Dans un entretien accordé à Rsi, le docteur Boly Diop explique que « le plus souvent, on ne peut pas le différencier du paludisme sur le plan des symptômes à moins de faire un prélèvement et d’envoyer au laboratoire ».
D’après l’épidémiologiste, la pathologie est une zoonose, elle se transmet de l’animal à l’homme. « Tous ceux qui travaillent autour du bétail sont exposés, notamment les vétérinaires mais aussi ceux qui travaillent dans les abattoirs. C’est une maladie potentiellement grave si on ne prend pas tôt les patients », a prévenu le médecin. Selon le docteur Boly Diop, les manifestations essentielles de cette maladie c’est la fièvre associée aux maux de tête, des douleurs articulaires et musculaires, une sensation de fatigue intense. Ce qu’il faut retenir selon le praticien, c’est le recours aux soins précoces parce que ces fièvres hémorragiques virales partagent leur tableau clinique avec beaucoup de maladies.
UN KARIM WADE PEUT-IL EN CACHER UN AUTRE ?
Après l’annonce de sa candidature à Touba pour la présidentielle de 2024 par les députés de Wallu Sénégal, en tournée de remerciements aux familles religieuses, Karim Wade est sorti du bois.
Après l’annonce de sa candidature à Touba pour la présidentielle de 2024 par les députés de Wallu Sénégal, en tournée de remerciements aux familles religieuses, Karim Wade est sorti du bois. Du moins pour se rappeler aux bons souvenirs des députés libéraux nouvellement élu. Selon la livraison de ce mercredi de Bès. Bi « Le Jour », L’ancien ministre d’État a câblé les 20 députés élus sur la liste de Wallu Sénégal, l’un après l’autre, après leur avoir parlé en haut-parleur dans le bus qui les conduisait à Léona Niassène. En perspective de la prochaine échéance électorale, pour ne pas dire la présidentielle de 2024, Wade-fils demande à ses frères députés de se préparer pour son retour .
« Je demande aux députés de Wallu de faire une très bonne législature au service des Sénégalais. Je suis très satisfait des résultats de la grande coalition Wallu Sénégal. Je vous encourage », dira Karim Wade au moment où la délégation conduite par Mamadou Lamine Thiam quittait Léona Niassène, toujours selon Bès Bi « Le Jour ». À en croire Nafi Diallo, députée élue, citée par notre source, c’est un autre Karim Wade qu’elle a eu au bout du fil. « Le Karim que je connaissais et celui avec qui je viens de parler au téléphone est différent. J’ai parlé avec un homme confiant, un leader naturel qui a galvanisé ses troupes dans un très bon Wolof. Aujourd’hui, nous tenons notre candidat. Nous sommes confiants qu’il sera le Président en 2024 si Dieu le veut », a rapporté Woré Sarr, députée réélue, toujours selon le quotidien du Groupe Emedia.
DROITS DE TRANSMISSION DE LA COUPE DU MONDE 2022, LES ÉCLAIRAGES DE PAPE MASSATA DIACK
A travers un communiqué, la RTS a informé avoir acquis l’exclusivité des droits de retransmission de la Coupe du monde 2022 sur l'ensemble du territoire national. Chose à l'origine d'un tiraillement entre Emédia et le média du service public.
La RTS, à travers un communiqué, a informé avoir acquis l’exclusivité, pour le territoire sénégalais, des droits de retransmission de la Coupe du monde 2022. Ceux-ci concernent ses supports TV, radio et digitaux. Cette annonce a surpris les responsables du groupe Emedia-Invest qui assurent avoir acquis, bien avant, les mêmes droits, et en exclusivité. D’ailleurs, il est en train de dérouler le programme qui entoure cet investissement : notamment, un documentaire sur Aliou Cissé, le sélectionneur des Lions, un film sur la CAN 2021 et le passage de Samuel Eto’o dans les locaux de Emedia, ponctué d’une interview exclusive de l’ancien footballeur devenu président de la Fédération camerounaise de football, venu au Sénégal avec la casquette d’Ambassadeur de Qatar 2022.
Les responsables de Emedia rappellent aussi que Eto’o était accompagné par une délégation de Qatar supreme committee for delivery and legacy, en charge de l’organisation opérationnelle du Mondial 2022. Interrogé par nos confrères de la 7TV sur ce contentieux, Pape Massata Diack a soutenu que les droits de retransmission d’une compétition appartiennent à la Fifa. « C’est la Fifa qui vendait les droits aux télévisions publiques qui, à leur tour, les vendaient à ses membres. Mais depuis la coupe du monde 2018 en Russie, la Fifa a décidé que les droits seront divisés en plusieurs catégories. Il y’a les droits terrestres, hertziens, câblés, streaming, highlights, etc. C’est ainsi qu’elle a mis sur pied en 2015 New Word qui a aujourd’hui 150.000 abonnés. Ils ont 64 matchs dans les 19 pays francophones qu’ils doivent revendre », a dit Pape Massata Diack.
Selon certaines informations, Itv a négocié avec New Word depuis le mois d’avril et il a signé un contrat. « Je présume qu’ils ont tardé à payer. Entre-temps, la télévision nationale est venue pour acheter lesdits droits. Par ailleurs, je pense que les droits sont pour la Fifa et elle est libre de vendre ça à qui elle veut. Ce n’est pas une affaire d’Etat. Maintenant, on l’a vendu au Sénégal en tant que territoire et c’est à la Fifa de trancher. Je rappelle que New Word a gagné contre Canal +, Bein Sport et personne n’a compris. Ils ont payé 15 millions d’euros qu’ils doivent rentabiliser. Si Itv a payé à temps, la clause de résiliation de contrat on ne peut en aucun cas la mettre de côté », a-t-il expliqué. Il faut dire que Me Louis Biyao, avocat de New World TV, la société adjudicataire des droits de diffusion en Afrique auprès de la FIFA, après avoir confirmé la signature d’un contrat avec le groupe E-Média le 24 Juin 2022, a affirmé que « le groupe n’a pas respecté ses engagements. Ce qui entraîne la résiliation avec effet immédiat dudit contrat ».
D’ailleurs informe-t-il, « nous avons envoyé un courrier de résiliation au groupe pour non-respect des engagements. Même s’il est bien stipulé dans le contrat que le non-respect des engagements entraîne la résiliation de droit du contrat. » Mais selon Pape Massata Diack, l’avocat doit être beaucoup plus précis. « Il doit rendre public les clauses de résiliation de ce contrat. Parce que le contrat est toujours valide si Emedia n’a reçu aucune notification. Et je profite de l’occasion pour lancer un appel à l’Etat du Sénégal. Je le demande de faire comme le Japon, la Corée ou l’Afrique du sud. En Afrique du sud, par exemple, il y’a une loi qui dit que les droits doivent être éclatés. Nous avons un petit marché de 17 millions d’habitants. Ce n’est pas un marché concurrentiel. On doit encourager les chaînes privées. On doit donner 32 matchs à la Rts et les 32 autres aux chaînes privées », a plaidé M. Diack.