Après le Mali, le Burkina Faso est le deuxième coup de semonce pour Paris. Qu’à Ouagadougou un putschiste succède à un autre ne devrait pas être un problème pour les autorités françaises, qui ont toujours su s’accommoder des régimes militaires africains. Sauf que le second putsch s’est accompagné d’un message inquiétant pour Paris. Dès son premier discours, le nouvel homme fort du pays, le capitaine Ibrahima Traoré, a parlé de s’orienter vers « d’autres partenaires » capables d’aider efficacement le Burkina dans la lutte contre le terrorisme. Plus tard, il a accusé la France de soutenir et protéger son prédécesseur, le lieutenant-colonel Damiba. La tentative de contre-putsch du lieutenant-colonel Damiba a d’ailleurs été immédiatement attribuée à la France, suscitant une mobilisation violente de jeunes portant des drapeaux russes.
DE DEFAITES EN PUTSCHS
Au Burkina Faso, le second putsch est une conséquence de l’inexorable dégradation de la situation sécuritaire. Plus les pays couverts par la mission Barkhane sont déstabilisés, plus la présence militaire française y est critiquée et délégitimée. Le Mali, le Burkina Faso et, dans une moindre mesure, leNiger s’enfoncent dans une conflictualité de plus en plus confuse où il n’y a pas deux forces en confrontation comme dans une guerre ou une guérilla classiques mais où une multitude d’acteurs s’affrontent (forces de sécurité, milices communautaires, groupes djihadistes, bandes armées, etc.) et où la frontière entre djihadisme, banditisme et luttes intercommunautaires pluriséculaires est particulièrement floue.
Au Sahel, la criminalisation et l’ethnicisation du djihadisme sont des dynamiques fortement déstabilisatrices contre lesquelles l’intervention française, même en combinant action militaire et aide au développement, ne peut rien. Tandis que ce conflit multidimensionnel et régional s’exacerbe, les forces de sécurité nationales perdent du terrain et la population paie le prix fort. Les forces burkinabés ne contrôlent plus que 60 % du territoire national et les forces maliennes probablement moins de 50 %. Cet effondrement sécuritaire produit des putschs en cascade au Mali et au Burkina Faso qui n’emportent pas seulement les pouvoirs en place mais remettent aussi en question leur principal partenaire sécuritaire : la France.
LA FRANCE DANS LE VISEUR
Au Sahel et plus généralement en Afrique francophone, la mission Barkhane est vue par l’opinion publique comme un stratagème de l’État français pour piller cette région du monde. En Afrique, les réseaux sociaux abondent d’accusations les plus farfelues sur ce que ferait réellement l’armée française au Sahel (exploitation minière, vol de bétail et même soutien aux djihadistes).
En France, la majorité de la classe politique n’est pas encore prête à avouer que Barkhane est un échec et que la France s’est fourvoyée dans une guerre qu’elle ne peut pas gagner et dont elle ne sait pas comment sortir. Les autorités françaises pratiquent l’art de l’évitement et attribuent les manifestations de rejet et les décisions des autorités maliennes et burkinabés aux manipulations de Moscou. Mais si les campagnes russes de désinformation sont si efficaces, c’est qu’elles trouvent une caisse de résonance avec le ressentiment profond qu’éprouvent les régimes et populations du Sahel à l’égard de la politique française. Malheureusement, face à l’exacerbation du conflit, ni Paris ni les pouvoirs africains n’ont l’honnêteté d’assumer leur échec. Les «partenaires» se rejettent donc ouvertement la responsabilité de l’échec – chacun ayant besoin d’un bouc émissaire. Comme la défiance a remplacé la confiance, la condition fondamentale du partenariat sécuritaire n’existe plus.
LA VOIE ETROITE
À supposer qu’elle soit possible, la refondation des relations franco-africaines que le président Macron avait annoncée à l’université de Ouagadougou en novembre 2017 ne peut avoir d’effet qu’à long terme. De même, la nomination d’un ambassadeur pour la diplomatie publique en Afrique et l’intensification de l’activisme numérique de la diplomatie française ne changeront pas grand-chose à l’opinion publique africaine, voire la conforteront dans ses certitudes anti-françaises. Le rétablissement de la confiance sera de toute façon une tâche de longue, voire de très longue haleine. Si le gouvernement français veut tirer les leçons des erreurs passées et réussir le repositionnement de Barkhane sur le Niger et la défense des États côtiers, il faut s’interroger sur l’existence ou non des conditions du partenariat de sécurité : Avons nous encore des intérêts convergents ? Y a-t-il encore un minimum de confiance ? Évaluer sérieusement les forces de sécurité partenaires est aussi un impératif : quel est leur agenda ? Sont-elles cohésives ? Quel est leur degré de corruption et de fragmentation ? Cela éviterait sans doute de miser sur des armées qui sont travaillées par de graves problèmes structurels, sont le reflet d’un nationalisme aux abois et sont de plus en plus tentées par l’aventure putschiste.
Enfin, occuper le terrain pour éviter l’arrivée de mercenaires russes ne saurait être l’unique justification de la présence militaire française car cela conduira à un enlisement de plus en plus impopulaire.
LA MOBILITÉ DE MAL EN PIS
La mobilité urbaine notamment la circulation des véhicules est un sujet toujours au cœur de l’animation des grandes villes du monde
La mobilité urbaine notamment la circulation des véhicules est un sujet toujours au cœur de l’animation des grandes villes du monde. Dakar, en sa qualité de capitale du Sénégal, ne déroge donc pas cette règle. Conséquence, malgré les travaux d’amélioration de la mobilité, avec plusieurs autoponts réceptionnés et ouverts à la circulation, le mal semble rester entier. Des bouchons sont notés partout ou presque. Pis, force est de constater un réel bond en avant de ce phénomène des embouteillages à Dakar et sa banlieue.
De long files interminables ou à perte de vue de voitures qui bougent à peine. De la nationale entre Pikine et Patte d’Oie, sur l’autoroute à péage de plus en plus, entre Colobane et Dakar, sur l’avenue Bourguiba, la VDN, la Corniche Ouest, etc. et même les rues de quartiers qui servent de raccourcis, le constat est partout le même. Les embouteillages, maintenant c’est partout dans Dakar et sa banlieue. Une situation qui, de par sa nature désagréable surtout en cette période de forte chaleur où les nombreux passagers «étouffes» dans les transports en commun (bus, minibus, Ndiaga Ndiaye, cars rapides, taxis, clandos) et mêmes des véhicules particuliers et autres, semble mettre tous les citoyens d’accord sur le fait que les choses vont «de mal en pis».
Partout à Dakar, c’est le même scénario : des véhicules à perte de vue se déplaçant à pas de tortue. Si la situation est déplorable depuis plusieurs mois, les chantiers en cours notamment celui du Bus rapid transit (Brt) et la forte demande/pression depuis l’ouverture scolaire et universitaire avec le retour des élèves et étudiants, entre autres, à nouveau dans la circulation semblent aggraver le calvaire des usagers en ce mois d’octobre des plus chauds. Des routes toujours en construction partout dans la capitale sénégalaise et qui ne sont pas prêtes à être livrées, se plaint Mor, un chauffeur de taxi, qui fustige le fait qu’«on creuse un endroit ; avant même de terminer les travaux, ils vont aller creuser quelques part ailleurs, laissant cet endroit excavé en rade. Ce qui crée ainsi de nouveaux des embouteillages». Il appelle à «plus de sérieux» dans la conduite des chantiers et demande aux concernés de «terminer les travaux dans les meilleurs délais pour permettre la fluidité du transport».
Transport en commun, particulier où encore les utilisateurs de motos, tous forment un rang sous le soleil ardent. Parfois même, dans les bus et minibus, on assiste à des situations «extrême» comme le cas de Hanne Marie. Une commerçante qui a fait un malaise dans un minibus de la ligne 61 qu’elle prenait souvent pour aller aux Mamelles. «C’était tellement rempli que je n’arrivais plus à respirer ; mon rythme cardiaque s’accélérait, rien ne sortait de ma bouche, je ne voyais que du noir. Dès cet instant, je ne me souvenais plus de rien».
Et cet autre usager de renchérir : «C’est vraiment déplorable, les routes sont remplies de voitures, les bus sont pleins et parfois le trajet dure des heures pour des gens qui doivent rejoindre leur lieu de travail et qui arrivent souvent en retard. Ce que quelques employeurs n’acceptent pas d’ailleurs», fulmine Ass, un livreur dans un restaurant en ville. Comme pour remuer encore le couteau dans la plaie, avec l’ouverture des classes, élèves et étudiants comme enseignants, tous rejoignent les classes. Et, pour ce faire, ils empruntent eux aussi la route. Si vous habitez dans la banlieue, il vaudrait mieux suivre les traces de Anta et Khady. Elles racontent leur quotidien : pour arriver à l’heure en cours, les jeunes filles doivent être «prêtes à 6h précise pour pouvoir prendre leur bus habituel au plus tard à 6h 30 minutes, puisque après cette heure, c’est sûrement le début des embouteillages».
Les avis sont donc plus ou moins les mêmes, les causes semblent connues de tous. Mais les solutions jusqu’ici proposées peines à être convaincantes. Reste à chacun de prendre son mal en patience et espérer une réelle amélioration de la situation à la fin des grands projets en cours.
LE JEU TROUBLE DES PRÉFETS
L’intervention des Gendarmes agissant sur ordre du préfet de Mbour contre le cortège du leader de Pastef, Ousmane Sonko, remet au goût du jour le débat sur la posture de certains administrateurs civils
L’intervention des Gendarmes agissant sur ordre du préfet de Mbour contre le cortège du leader de Pastef, Ousmane Sonko, remet au goût du jour le débat sur la posture de certains administrateurs civils. Prompts à sévir contre les responsables politiques de l’opposition sous prétexte de risque de trouble à l’ordre public, les préfets sont pourtant souvent inactifs quand il s’agit des manifestations impliquant des responsables du pouvoir en place.
Annoncée le samedi 15 octobre lors de sa déclaration diffusée sur les réseaux sociaux, la première journée du « némékou Tour » (tournée politique) du leader de Pastef, Ousmane Sonko, entamée, le dimanche 16 octobre dans le département de Mbour, s’est terminée en queue de poisson à Joal.
Arrivé dans cette ville natale du premier président de la République du Sénégal, Léopold Sédar Senghor, le maire de la commune de Ziguinchor a vu son cortège être dispersé à coup des tirs de grenades lacrymogènes de la Gendarmerie alors qu’il rendait des visites de proximité à des proches, des guides religieux et des responsables de son parti.
Dans une déclaration diffusée sur les réseaux sociaux quelques heures après, le leader de Pastef est revenu sur les faits qui ont précédé l’intervention en force des Gendarmes positionnés dans les croisements et autres lieux stratégiques menant vers Joal. Il a expliqué que peu avant les tirs, un officier de ce corps brandissant une réquisition du préfet de Mbour demandant de maintenir et de rétablir l’ordre dans la période du 16 au 23 octobre, était venu jusque dans le salon du presbytère où il s’entretenait avec le Curé de la paroisse pour lui demander de quitter les lieux. Il faut dire que cette situation mettant en scène un excès de zèle de l’autorité préfectorale du département de Mbour n’est pas une première au Sénégal.
D’ailleurs, la plupart des tensions politiques notées dans notre pays ces dernières années sont alimentées soit, par le comportement peu républicain de certains administrateurs civils et autres commissaires de Polices ou chefs de brigades de Gendarmerie nationale soit, par les réactions à géométrie variable du procureur de la République
La distribution de flyers de Aar Sénégal interdite par le préfet de Tamba
Le leader de Pastef n’est pas la seule victime du zèle de certaines autorités préfectorales. Au mois de juillet dernier, Dr Abdourahamane Diouf et la coalition AAR Sénégal qui étaient en tournée politique à l’intérieur du pays dans le cadre de la pré-campagne pour les législatives prévue à la date 31 de ce même mois de juillet, avaient eux-aussi vu leur campagne de distribution des flyers stopper sur instruction de l’autorité administrative. « Nous sommes à Tambacounda. Ce que nous faisons, c’est le contact, une visite de proximité et discuter avec les gens. Nous avons une bonne délégation qui distribue nos flyers. Le parti au pouvoir est en train de le faire. Toutes les coalitions le font. C’est le commandant qui m’a interpellé dans un premier temps, et nous a demandé d’arrêter. Je lui ai dit que nous ne pouvons pas arrêter parce que nous sommes dans nos droits. Nous n’avons pas médiatisé, nous avons juste distribué des flyers. Il m’a dit de lui donner 5 minutes, il va appeler le commissaire. Quand ce dernier m’a appelé, il m’a dit que c’est le préfet en personne qui l’a appelé pour nous demander d’arrêter », avait déclaré Dr Abdrahmane Diouf.
Quand l’ancien préfet de Dakar, Alioune Badara Samb met la poudre au feu déclencheur des évènements de mars 2021.
Dans ce registre des événements ou incidents causés par l’excès de zèle de nos autorités administratives, on peut également citer la série de manifestations qui ont provoqué la mort de 14 jeunes sénégalais et causé des dégâts matériaux énormes. Le déclenchement de ces évènements de mars 2021 est parti d’une décision inopportune de l’ancien préfet de Dakar, Alioune Badara Samb aujourd’hui promu gouverneur de la région de Saint louis, d’imposer à Ousmane Sonko un itinéraire pour se rendre à une convocation du juge du 8e cabinet dans l’affaire l’opposant à Adji Sarr. Puisque, face au refus du leader de Pastef qui était entouré de ses militants, Alioune Badara Samb a tout simplement demandé aux gendarmes de tirer des bombes lacrymogènes sur tout le monde, y compris la presse. La suite, tout le monde le connait
Au volant de son véhicule sans ceinture de sécurité, le président s’est offert une promenade dans la commune de Wakhinane Nimzatt sans être inquiété
Il faut préciser que cette rigueur des préfets ne s’applique qu’aux opposants du régime du Président Macky Sall. La preuve, le dimanche 9 octobre dernier, le chef de l’Etat, au volant de son véhicule sans ceinture de sécurité, s’est offert une petite balade de mise en scène dans la commune de Wakhinane Nimzatt sans être inquiété. En compagnie de la Première dame, Marième Faye Sall, le chef de l’Etat, dans une vidéo largement partagée sur les réseaux sociaux, a même profité de cette petite promenade de santé pour échanger quelques mots avec ses militants qui l’invitaient à briguer une troisième candidature au motif de celle-ci était d’une demande sociale.
Le préfet de Guédiawaye bannit le rassemblement de Yewwi askan wi le 17 juin et bénit celui du Directeur général de la Lonase, Lat Diop, une semaine après
En juin dernier, le Gouverneur de la région de Dakar, s’appuyant sur un communiqué du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) rappelant aux médias la période préélectorale (du 10 juin 2022 à 00 h au 9 juillet 2022 à minuit), a pris un arrêté pour interdire tous les rassemblements politiques durant cette période. La coalition Yewwi askan wi qui avait prévu un rassemblement à la Place de la Nation à la date du 17 juin refuse d’annuler cette manifestation faisant ainsi monter la tension d’un cran. Pour faire respecter cette mesure d’interdiction du Gouverneur, un important dispositif policier fut déployé au niveau de toutes les communes.
A Guédiawaye, le maire de la ville Ahmed Aidara a été arrêté, déféré au Parquet et placé sous mandat de dépôt alors qu’il voulait rallier Colobane où devait de tenir cette manifestation interdite de Yewwi Askan. Pourtant, une semaine après l’arrestation du maire Ahmed Aidara pour trouble à l’ordre public et participation à une manifestation interdite, Lat Diop, Directeur général de la Lonase et partisan du Président Macky Sall a organisé le dimanche 26 juin, un rassemblement politique à Guédiawaye en pleine période de pré-campagne sans être inquiété ni par le préfet ni par le Commissaire de police centrale de la ville.
L’invalidation des dossiers de candidature de l’opposition lors des locales du 23 janvier 2022
Le zèle des préfets ne se limite pas seulement à l’interdiction systématique des manifestations de l’opposition et à fermer les yeux sur celles des partisans du régime en place. Lors des élections municipales et départementales du 23 janvier dernier, certaines autorités territoriales avaient profité de leur position, de président de Commission chargée de réceptionner les dossiers de candidature en vue de ces élections locales, pour invalider plusieurs listes de l’opposition au motif que ces derniers étaient incomplets. Il s’agit notamment des préfets et sous-préfets des départements de : Saint-Louis, Matam, Mbour... Malgré le tollé qu’avait soulevé leur décision que certains spécialistes du processus électoral sénégalais considéraient à l’époque comme une violation des dispositions du Code électoral, préfets et sous-préfets étaient plutôt restés indifférents. Saisis par les responsables de l’opposition qui ont attaqué leurs décisions, les présidents des Cour d’appel de Saint louis et de Thiès ont finalement cassé l’invalidation décidée par ces préfets, tout en ordonnant la réception des listes rejetées.
ALIOUNE DIOP TANCE «MACKY 2012»
C’est une réponse sèche qu'Alioune Diop a envoyée à la coalition «Macky2012» pour lui dire « d’arrêter le chantage ».
C’est une réponse sèche que le Dr Alioune Diop a envoyée à la coalition «Macky2012» pour lui dire « d’arrêter le chantage ». Le président du conseil d’orientation du fonds de développement des transports terrestres qui était à Rufisque, au cours du week-end, était le parrain d’une cérémonie de donation de matériels scolaires aux écoles de Diokoul, dans la commune de Rufisque Ouest.
L a sortie des responsables de la coalition de la coalition « Macky 2012 » contre le projet d’amnistie au profit de Karim Wade et Khalifa Sall et contre le président Macky Sall, après le dernier remaniement ministériel, n’est pas du goût du Dr Alioune Diop, cadre de l’APR et responsable politique à Mbao.
A Rufisque ce week-end, dans le cadre d’un parrainage d’une cérémonie de distribution de matériels scolaires aux élèves des quartiers de Diokoul, dans la commune de Rufisque Ouest, le président du conseil d’orientation du Fonds pour le développement des transports terrestres a qualifié cette sortie d’ « inacceptable » et a vertement recadré les membres de cette coalition qu’il accuse de faire du chantage sur la personne du Président de la République.
A l’en croire, ces derniers pour avoir eu à bénéficier de décrets de nominations, ne peuvent aujourd’hui refuser le turn-over propre au mangement de tous les grands groupes. « Je pense que dans la vie parfois, il faut savoir raison garder et à l’analyse ces gens qui parlent, pour la plupart ont eu à bénéficier d’un décret de nomination. Ce n’est pas un moment de faire du chantage au chef de l’Etat. Nous traversons une période pour laquelle il faudrait que tout le monde se donne la main pour soutenir le chef de l’Etat, pour lui permettre de terminer au moins les programmes politiques qu’il a entamés » leur a-t-il lancé.
Le responsable républicain a plutôt demandé à ses camarades de la coalition « Macky 2012 » de resserrer les rangs et de faire focus sur les chantiers initiés et programmes initiés par le chef de l’Etat afin de l’accompagner pour les finir, mas aussi pour permettre à la mouvance de conserver le pouvoir au-delà de 2024. Car estime-t-il dans cette affaire, l’Assemblée nationale jouera pleinement son rôle, surtout dans un contexte de décrispation politique. « Les enjeux sont tels qu’il faut se donner la main pour au moins conserver le pouvoir. Ce n’est pas la peine de dire aux gens que nous allons mettre en place une coalition. …
Il faut qu’ils arrêtent de faire du chantage au chef de l’Etat. Cela ne peut plus prospérer, dire aux gens que cette loi d’amnistie nous allons être contre, ils sont libres. Mais l’Assemblée nationale fera ce qu’elle jugera nécessaire de faire pour ces Sénégalais, dont le Président a compris qu’il faut redorer le blason ».
L’Association pour le développement de Diokoul, « And suxxali dimbalenté sunu biir » à l’initiative de la cérémonie a offert des sacs et des kits de fournitures à 864 élèves. Une action saluée à sa juste valeur par le parrain qui a dit que sa « sa conviction est qu’aujourd’hui, les actions citoyennes et communautaire, sont l'un des leviers fondamentaux sur lesquels s'appuie le développement». Il n’a pas manqué de déplorer la lenteur voire l’absence des communes dans l’accompagnement des écoles, notamment dans la mise à disposition des kits scolaires.
KEEMTAAN GI - LES URGENCES
Faut-il revenir sur les missions de nos forces de l’ordre qui doivent avoir d’autres préoccupations beaucoup plus sérieuses et urgentes que de casser de l’opposition ? Un leader politique qui fait sa tournée et va à la rencontre de ses militants et de notables locaux, quel délit commet-il pour mériter d’être bombardé de grenades lacrymogènes ? L’administration territoriale doit assurément éviter de faire du zèle inutile. Un zèle qui contribue du reste à la montée en puissance de celui qui est considéré comme l’ennemi public numéro 1 du régime du président Macky Sall. L’urgence en matière sécuritaire, c’est le grand banditisme qui refait surface avec des malfrats sans foi ni loi. Oui, sans foi car pousser l’audace et la témérité jusqu’à cambrioler une mosquée, il faut être un vrai « Ceddo » voire un mécréant pour le faire ! Suprême sacrilège, ces mécréants ont emporté tous les exemplaires du Saint Coran qui se trouvaient dans ce lieu de culte. Que l’affront se paye avec le rappel des troupes de tous les imams. Leurs chapelets réunis dans une synchronisation de sourates pourraient avoir beaucoup plus d’effets que la diligence des forces de l’ordre à mener l’enquête sur les profanateurs de cette mosquée de « Nietti Mbar ». Mais où sont donc nos amis de Jamra ? Mame Matar Guèye et ses agitateurs semblent être en hibernation depuis quelque temps ou fort occupés à zieuter par les trous des serrures pour regarder des mecs sauter des meufs ou s’encanailler entre eux. Sauf qu’il n’y a rien à voir par ces temps de disette. Aucune incartade de nos très espiègles nanas toujours promptes à lever une jambe pour faire contempler à ces censeurs ce qu’ils cherchent à voir. Des censeurs de Jamra qui ne se bousculent aux portes de la réprobation que lorsqu’il s’agit des scènes de b…, de roulements de fesses ou de baisers déchainés dont ils raffolent malgré leur fausse pudeur. Mais quand c’est un imam qui donne l’ordre d’attenter à la vie d’un muezzin avec la cruauté d’une foule qui ne pense pas, oui un imam qui pousse la bêtise humaine jusqu’à ordonner à toute une communauté de massacrer un musulman dont le seul tort a été de vouloir construire une seconde mosquée dans son village, alors là ces gardiens autoproclamés de nos fausses vertus gardent un silence gêné voire complice. A désespérer de ces prétendus religieux mais vrais Kàccoor de Jamra qui ont toujours les yeux rivés sur les trous de serrures à regarder nos « saï-saïeries » ! KACCOOR BI - LE TEMOIN
MACKY ET LE BONNETEAU « DEUX MANDATS ? PERTE NGA ! »
Dans notre édition du vendredi dernier, notre dirpub Mamadou Oumar Ndiaye a fait un édito retentissant intitulé : « Ballons de sonde, bonneteau et troisième larron… » Nous ne savons pas si ce sont les Sénégalais qui rejettent à l’unanimité un troisième mandat, ou c’est MON qui était trop inspiré en parlant du fameux bonneteau ou « ñeti xob » très fréquent dans les rues de Colobane. Il s’agit d’un jeu de trois cartes qui repose sur une organisation parfaitement huilée et qui nécessite la participation de plusieurs escrocs : le maître du jeu, ou bonneteur, assisté de ses complices et barons. Toujours est-il que jamais un édito du quotidien « Le Témoin » n’a suscité autant de réactions de félicitations et de messages d’approbation que celui du « ñeti xob » ou « bi gagne, bi perte ». Dans le feuilleton, notre Dirpub peint le président Macky Sall sous les traits d’un bonneteur jouant les cartes d’un troisième mandat à travers des ballons de sonde. Malheureusement tous les pourfendeurs au 3e mandat ont mordu à l’hameçon en jouant la carte qui irrite le président Sall : « Deux mandats ? Perte nga ! » « ADOU KALPE » SANITAIRE Un autre article dans notre édition de vendredi qui a suscité beaucoup de réactions, c’est celui consacré au test PCR anti-covid que les autorités du ministère de la Santé s’entêtent à exiger à tout voyageur devant venir au Sénégal. A charge aux compagnies aériennes d’appliquer sans faiblesse cette mesure ! Ce bien que presque aucun pays au monde ne demande encore ce test. Par exemple, estil normal qu’en ces temps où le pouvoir d’achat des Sénégalais est aussi malmené on exige aux Sénégalais qui se rendent en France par exemple — pays où le test anticovid n’est plus réclamé à l’arrivée dans les aéroports de Roissy Charles de Gaulle et Orly — de payer 25.000 francs pour un test anti-covid ? De la même manière, est-il normal de continuer d’exiger ce test ou un passe sanitaire aux voyageurs embarquant pour le Sénégal ? Aucun impératif sanitaire ne justifiant ces exigences on est là, en réalité, en face d’un véritable « adou kalpé » sanitaire effectué par nos autorités sanitaires sur le mode « la bourse ou la vie » ! A moins qu’il n’y ait un lobby pro-institut Pasteur niché au cœur du ministère de la Santé…
BALLON D’OR 2022 MACKY FELICITE SADIO MANE POUR SA 2EME PLACE
Le Président de la République a félicité chaleureusement Sadio Mané et montré sa fierté de voir le footballeur sénégalais terminer à la deuxième place au Ballon d’or 2022. C’est un sentiment de fierté qui a animé le Président Macky Sall au moment d’écrire quelques lignes sur la performance de Sadio Mané à la cérémonie du Ballon D’or, puisqu’il s’agit d’une deuxième place historique au Ballon d’or 2022. « Félicitations à Sadio Mané pour sa 2e place au Ballon D’Or. Une performance jamais réalisée par un Africain depuis le sacre de Georges Weah en 1995. Le Sénégal est fier et honoré d’avoir une légende du football qui réalise chaque jour des performances exceptionnelles » a écrit Macky Sall sur son compte Twitter.
DAKAR DEM DIKK UNE PASSATION DE SERVICE HOULEUSE ANNONCEE
On retient nos souffles. Parce que ce mardi, la passation de service entre le Dg sortant de Dakar Dem Dikk, le magistrat Omar Bounkhatab Sylla, et l’entrant, Ousmane Sylla, risque d’être houleuse. Surtout que les partisans du partant ont sonné la mobilisation pour contrer des ennemis tapis dans l’ombre qui seraient proches d’un ancien Dg que nous ne citerons pas. Ces derniers, selon nos sources, auraient décidé de saboter la passation de service avec des huées et un concert de casseroles contre le partant. Quelques heures après son limogeage, l’ancien Dg a été victime d’une grande campagne de dénigrement. Ses ennemis ont tenté de salir la réputation du magistrat. Ils sont allés jusqu’à lui enlever un quelconque mérite dans le processus d’acquisition et de réception prochaine des 653 nouveaux bus. Et ce n’est que la première partie du programme de renouvellement des 1400 bus de marque IVEC, fabriqués en France et garantis sur vingt ans. Des bus avec toutes les commodités : wifi, caméras de surveillance, système de géolocalisation et paiement électronique des titres de transport. En réalité, il s’agit d’un projet révolutionnaire destiné à changer le visage du transport public du Sénégal. Un projet qu’Omar Bounkhatab Sylla n’aura pas la chance de réceptionner. Il n’aura pas non plus la chance de finir le chantier du siège à 5 étages de Dakar Dem Dikk. Mais en 18 mois, il aura réussi à redresser une entreprise qu’il a trouvée presque en faillite et plombée par de nombreuses difficultés. Les partisans de Omar Bounkhab Sylla ont décidé de contrer la présence ce mardi de ses contempteurs qui ont décidé de saboter la cérémonie de passation. Comptez sur le Témoin pour être vos oreilles et vos yeux à cette cérémonie.
AIBD : ABDOULAYE DIEYE INSTALLE CE MARDI
Le nouveau directeur général de l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD), Abdoulaye Dièye, sera installé ce mardi. La passation de services avec le sortant, le ministre Doudou Kâ est prévue cet aprèsmidi au siège de l’AIBD à Diass. Jeudi dernier, le conseil d’administration présidé par le maire de Pikine Abdoulaye Timbo a entériné la décision prise par le chef de l’Etat en Conseil des ministres de nommer Abdoulaye Dièye comme nouveau DG de l’AIBD. L’expert évaluateur, jusque-là DG de Socotra, a été nommé le 29 septembre dernier.
NECROLOGIE LE DG DE L’ARTP A PERDU SA FILLE DE 22 ANS EN FRANCE
La mort a frappé à la porte du directeur général de l’Autorité des postes et télécommunications (ARTP). Abdoul Ly a perdu ce weekend sa fille de 22 ans, Néné Ly, étudiante en France. C’est bien une triste nouvelle que de perdre un enfant, surtout un enfant à la fleur de l’âge et promise à un très bel avenir. Le Dg de l’ARTP est actuellement en France pour les formalités du rapatriement du corps de sa fille. Le Témoin présente ses condoléances au directeur général de l’ARTP, au personnel et à toute la famille du défunt.
SOUTENANCE DE THESE LE SG DE LA CHAMBRE DE COMMERCE DE DAKAR DEVIENT DOCTEUR
Malgré toute la dynamique qu’il insuffle à la Chambre de Commerce, d’industrie et d’agriculture de Dakar, le secrétaire général de ladite institution Mbaye Chimère Ndiaye consacre du temps aux études. Il a réussi à soutenir avec brio sa thèse de doctorat en Sciences économiques de l’Université Gaston Berger de St-Louis avec la mention Très Honorable. La soutenance s’est déroulée le samedi 15 octobre à l’Université Gaston Berger. Elle portait sur le thème « Les déterminants de la profitabilité des banques dans l’espace Uemoa ». Les membres du jury ont magnifié, à l’unanimité, l’importance et la pertinence du thème ainsi que la qualité de la présentation orale. Ils ont adressé leurs félicitations à l’impétrant. En tout cas depuis qu’il a eu la confiance du président de la CCIAD Abdoulaye Sow comme SG de ladite institution, le Dr Mbaye Chimère Ndiaye a réussi à repositionner la Chambre de Commerce, d’industrie et d’agriculture de Dakar sur la bonne dynamique. Le Témoin adresse ses sincères félicitations au SG Dr Mbaye Chimère Ndiaye.