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14 juin 2025
DROITS DE TRANSMISSION DE LA COUPE DU MONDE 2022, LES ÉCLAIRAGES DE PAPE MASSATA DIACK
A travers un communiqué, la RTS a informé avoir acquis l’exclusivité des droits de retransmission de la Coupe du monde 2022 sur l'ensemble du territoire national. Chose à l'origine d'un tiraillement entre Emédia et le média du service public.
La RTS, à travers un communiqué, a informé avoir acquis l’exclusivité, pour le territoire sénégalais, des droits de retransmission de la Coupe du monde 2022. Ceux-ci concernent ses supports TV, radio et digitaux. Cette annonce a surpris les responsables du groupe Emedia-Invest qui assurent avoir acquis, bien avant, les mêmes droits, et en exclusivité. D’ailleurs, il est en train de dérouler le programme qui entoure cet investissement : notamment, un documentaire sur Aliou Cissé, le sélectionneur des Lions, un film sur la CAN 2021 et le passage de Samuel Eto’o dans les locaux de Emedia, ponctué d’une interview exclusive de l’ancien footballeur devenu président de la Fédération camerounaise de football, venu au Sénégal avec la casquette d’Ambassadeur de Qatar 2022.
Les responsables de Emedia rappellent aussi que Eto’o était accompagné par une délégation de Qatar supreme committee for delivery and legacy, en charge de l’organisation opérationnelle du Mondial 2022. Interrogé par nos confrères de la 7TV sur ce contentieux, Pape Massata Diack a soutenu que les droits de retransmission d’une compétition appartiennent à la Fifa. « C’est la Fifa qui vendait les droits aux télévisions publiques qui, à leur tour, les vendaient à ses membres. Mais depuis la coupe du monde 2018 en Russie, la Fifa a décidé que les droits seront divisés en plusieurs catégories. Il y’a les droits terrestres, hertziens, câblés, streaming, highlights, etc. C’est ainsi qu’elle a mis sur pied en 2015 New Word qui a aujourd’hui 150.000 abonnés. Ils ont 64 matchs dans les 19 pays francophones qu’ils doivent revendre », a dit Pape Massata Diack.
Selon certaines informations, Itv a négocié avec New Word depuis le mois d’avril et il a signé un contrat. « Je présume qu’ils ont tardé à payer. Entre-temps, la télévision nationale est venue pour acheter lesdits droits. Par ailleurs, je pense que les droits sont pour la Fifa et elle est libre de vendre ça à qui elle veut. Ce n’est pas une affaire d’Etat. Maintenant, on l’a vendu au Sénégal en tant que territoire et c’est à la Fifa de trancher. Je rappelle que New Word a gagné contre Canal +, Bein Sport et personne n’a compris. Ils ont payé 15 millions d’euros qu’ils doivent rentabiliser. Si Itv a payé à temps, la clause de résiliation de contrat on ne peut en aucun cas la mettre de côté », a-t-il expliqué. Il faut dire que Me Louis Biyao, avocat de New World TV, la société adjudicataire des droits de diffusion en Afrique auprès de la FIFA, après avoir confirmé la signature d’un contrat avec le groupe E-Média le 24 Juin 2022, a affirmé que « le groupe n’a pas respecté ses engagements. Ce qui entraîne la résiliation avec effet immédiat dudit contrat ».
D’ailleurs informe-t-il, « nous avons envoyé un courrier de résiliation au groupe pour non-respect des engagements. Même s’il est bien stipulé dans le contrat que le non-respect des engagements entraîne la résiliation de droit du contrat. » Mais selon Pape Massata Diack, l’avocat doit être beaucoup plus précis. « Il doit rendre public les clauses de résiliation de ce contrat. Parce que le contrat est toujours valide si Emedia n’a reçu aucune notification. Et je profite de l’occasion pour lancer un appel à l’Etat du Sénégal. Je le demande de faire comme le Japon, la Corée ou l’Afrique du sud. En Afrique du sud, par exemple, il y’a une loi qui dit que les droits doivent être éclatés. Nous avons un petit marché de 17 millions d’habitants. Ce n’est pas un marché concurrentiel. On doit encourager les chaînes privées. On doit donner 32 matchs à la Rts et les 32 autres aux chaînes privées », a plaidé M. Diack.
LE DIRECTEUR DE GENITECH INTERNATIONAL DÉBALLE
La polémique autour de la reconstruction de l’hôpital Le Dantec continue d’enfler.
La polémique autour de la reconstruction de l’hôpital Le Dantec continue d’enfler. Désignée dans un premier temps pour réaliser les travaux, l’entreprise Genitech international, à travers son directeur général, est sortie de sa réserve en faisant des déballages sur le contrat qui la lie à l’hôpital Le Dantec.
«Notre sortie s'explique par les nombreuses déclarations mensongères faites par les directeurs généraux du Fonsis et de l'hôpital le Dantec, faisant croire à l'opinion que Genitech a signé un mandat de recherches de financement ; ce qui est archi faux», a martelé d’emblée, face à la presse, le directeur de Genitech international, décidé à livrer sa part de vérité.
Revenant sur les différentes étapes du contrat pour la reconstruction de l’hôpital, Souleymane Diagne indique qu’il a reçu l’architecte Madi Mbow pour la première fois au mois de septembre 2020. «Au cours de notre discussion, il a présenté le projet accompagné des plans et du dossier de validation. Il m'a signifié que le directeur de l'hôpital cherche un partenaire technique et financier pour la réalisation et nous avons donné notre accord de principe. Le lendemain, nous avons rencontré le directeur de l'hôpital. Nous avons signé un contrat commercial entre Genitech international et la direction de l'hôpital à la date du 22 septembre 2020 pour la reconstruction de l'hôpital. Le 14 décembre, nous avons adressé une correspondance au directeur de l'hôpital avec les preuves de fonds mobilisés pour l'inviter à prendre les dispositions pratiques pour la pose de la première pierre. Notre courrier est resté sans réponse et après, il nous a demandé de prendre langue avec le ministre de la Santé, Abdoulaye Diouf Sarr», révèle le directeur général de Genitech international.
Le 25 mars 2022, monsieur Diagne a adressé une correspondance au chef de l'Etat pour l'informer et lui demander son appui pour le démarrage effectif des travaux. Malheureusement, se désole-t-il, la lettre est restée sans réponse. «Nous étions d'avis que le Président Macky Sall n'avait pas eu écho d'une telle affaire. Nous avons eu la surprise de notre vie quand nous avons récemment suivi le chef de l'Etat annoncer la vente de trois hectares du périmètre foncier de l'hôpital Le Dantec pour compléter son financement. Dans notre offre, il n'a jamais été question de vendre quoi que ce soit. C'est Genitech international, en tant que promoteur, qui finance et réalise clé en main toute la reconstruction», affirme-t-il.
Souleymane Diagne ajoute que l'hôpital allait fonctionner comme un établissement public dont les recettes seraient sécurisées pour un bon remboursement de la dette. «Le promoteur va récupérer l'argent qui avait servi de financement à travers les recettes de l'hôpital sur une durée de 23 ans, dont 3 ans de différé, avec un taux d'intérêt de 2%. Cette offre que nous avons faite est innovante. L'Etat n'intervient que s'il y a cas de force majeure au cours des 20 ans d'exploitation de l'hôpital. Tout le monde sait qu'un hôpital bien géré n'est jamais déficitaire», clame Souleymane Diagne.
«JUSQU’À PRÉSENT, IL N’Y A PAS DE RUPTURE DE CONTRAT»
Sur leur plan de reconstruction, Genitech international, de l’avis de son directeur général, avait pris en compte beaucoup de paramètres. «Pour diminuer les charges de l'hôpital, nous avons même prévu dans le contrat d'installer une centrale solaire de 2 mégawatts afin de permettre à l'hôpital d'avoir une autonomie énergétique, de baisser ses charges, mais également de rester un hôpital accessible à toutes les couches de la population», soutient M. Diagne. Poursuivant, il indique que son entreprise avait prévu de faire en phasage tout en assurant la continuité des services. «Jusqu'ici, je n'ai pas un interlocuteur officiel. Pour l'instant, nous ne comptons pas saisir la justice. Je n'ai rien dit jusque-là, car j'ai fait ce que j'avais à faire et j'attendais l'autorité pour savoir la suite. Tout le ministère de la Santé est au courant de ce dossier. Je les ai tous rencontrés. J'ai un contrat en bonne et due forme. Jusqu'ici, il n'y a pas de rupture de contrat. J’ai appris comme tout le monde que l'hôpital sera reconstruit avec un entrepreneur étranger», dit le sieur Diagne qui évalue à 145 millions d'euros le montant du financement. «Le coût du projet que j’ai fait est de 92 milliards FCFA, mais ce qui m'étonne, c’est que le promoteur étranger a proposé le même montant sur une surface réduite».
LE MONDE RURAL RISQUE D’ÊTRE ASSOIFFÉ PENDANT TROIS JOURS
Le collectif des travailleurs bénévoles de l’hydraulique rurale au Sénégal a déposé un préavis de 72 heures
Le collectif des travailleurs bénévoles de l’hydraulique rurale au Sénégal a déposé un préavis de 72 heures. Selon le secrétaire général Babacar Ly, il s’agit des 112 prestataires bénévoles qui tiennent l’approvisionnement en eau dans le monde rural. C’est pourquoi, il pense que le monde rural risque d’être assoiffé pendant 3 jours.
L’approvisionnement en eau dans le monde rural pourrait connaître de graves perturbations entre le 15 et le 17 septembre. Et pour cause, le collectif des travailleurs bénévoles dans les 16 brigades de l’hydraulique au Sénégal a déposé un préavis de grève de 72 heures. Ce mouvement va se traduire par un arrêt de travail observé par les 112 prestataires du secteur, ce qui va nécessairement engendrer de graves perturbations dans la distribution de l’eau.
Et selon Babacar Ly, secrétaire général du collectif, le monde rural risque d’être assoiffé pendant trois jours. Il rappelle qu’un autre préavis de grève de 72 heures avait été déposé, pour la période du 28 au 30 juin 2022, mais il avait été annulé pour respect à Serigne Mountakha Bassirou Mbacké, khalif général des mourides, suite à sa demande de suspendre le mot d’ordre, après qu’il avait été informé par un membre réputé du Comité d’Initiative pour l’Eau de Touba (Ciet). «Mais depuis lors, rien n’a été fait pour apporter des solutions à nos problèmes», s’est-il désolé.
Pour lui, les conséquences d’une grève dans l’hydraulique seront très dures pour les populations dans les zones rurales et même urbaines. Et la fourchette temporelle choisie, entre le 15 et le 17 septembre coïncide avec le grand magal de Touba, ce qui constitue un risque réel sur l’évènement car les millions de pèlerins qui rallieront la cité religieuse risquent d’être assoiffées pendant trois jours.
Il indique qu’au-delà de l’approvisionnement normal, les camions citernes observeront un arrêt et dans le pays, plus de 2000 forages seront à l’arrêt. Il pense que cette situation est à imputer au ministre de l’Eau et de l’Assainissement Serigne Mbaye Thiam qui ne trouve rien de mieux à faire que continuer son bras de fer avec de paisibles travailleurs. «Et pourtant, le 19 janvier dernier, le ministre a envoyé une correspondance pour demander aux prestataires de l’hydraulique de déposer leurs dossiers, pour procéder aux recrutements, mais depuis lors rien n’a bougé et sans aucune explication. C’est pour toutes ces raisons que ce préavis de grève a été déposé dans le cadre du troisième plan d’action. C’est pour réclamer des contrats de travail en bonne et due forme avec plus de 15 ans voire 20 ans de travail dans la précarité totale», explique-t-il.
Avec cette grève, il avertit que les 16 Brigades de l’Hydraulique au niveau national, gérant plus de 2000 forages couvrant les localités, Louga, Tambacounda, Kaolack, Ndioum (Saint Louis), Matam, Linguère, Touba, Ziguinchor, Thiès, Sédhiou, Kolda, Fatick, Diourbel, Kédougou, Goudiry ,Kaffrine et Ranérou, seront en arrêt momentané. Dans ces structures, les 80% du travail sont assurés par les travailleurs bénévoles.
«LES ANTI INFLAMMATOIRES PRÉCIPITENT L’ÉVOLUTION VERS LES FORMES GRAVES»
Dr Boly Diop, chef de division de la surveillance épidémiologique dissèque la crimée-congo
Fièvre hémorragique, la Crimée-Congo qui a fait son apparition au Sénégal y a causé un décès. Chef de division de la surveillance épidémiologique au ministère de la Santé et de l’action sociale, Dr Boly Diop dissèque cette maladie et recommande aux malades de la Crimée-Congo d’éviter de prendre un anti-inflammatoire, car il entraîne des formes graves.
Maladie à fièvre hémorragique, la Crimée-Congo a été détectée pour la 4ème fois cette année au Sénégal, de l’avis de Dr Boly Diop. « Au mois de février dernier, un cas a été confirmé au niveau de la région de Tambacounda dans le département de Koumpentoum. Ce cas a été pris en charge et il est guéri. Au mois de mai 2022, un autre cas a été confirmé dans la région de Matam. Actuellement, nous avons un foyer chaud au niveau de la région de Saint-Louis dans le département de Podor où deux cas ont été décelés. Et parmi ces cas, il y a eu un décès», renseigne le Chef de division de la surveillance épidémiologique au ministère de la Santé et de l’Action sociale.
Le plus souvent, souligne-t-il, on ne peut pas différencier cette maladie du paludisme sur le plan des symptômes, à moins de faire un prélèvement et de l’envoyer au laboratoire. «C’est une zoonose, elle se transmet de l’animal à l’homme. L’animal infecté ne développe pas de symptômes, mais la transmission peut se faire par l’intermédiaire de piqûre de tiques. Les tiques sont de petites bestioles qui piquent les animaux, sucent leur sang et à travers cela, ils peuvent transmettre la maladie à l’homme. Tous ceux qui travaillent autour du bétail sont exposés. Il s’agit notamment des vétérinaires mais aussi de ceux qui travaillent dans les abattoirs», renseigne-t-il.
A en croire Dr Boly Diop, la Crimée-Congo est une maladie potentiellement grave si on ne prend pas en charge tôt les patients. «Les manifestations essentielles de cette maladie sont la fièvre associée aux maux de tête, des douleurs articulaires et musculaires, une sensation de fatigue intense. Ce sont des signes caractéristiques de beaucoup de maladies et ce ne sont pas des signes spécifiques pour avoir le diagnostic. Le fait de donner un anti inflammatoire précipite l’évolution vers les formes graves. Ce sont des patients qui, du jour au lendemain, se retrouvent à vomir du sang ou bien qui voient le sang à travers le nez, ou des diarrhées accompagnées de sang», indique Dr Boly Diop.
Il plaide pour le recours aux soins précoces dans la mesure où ces fièvres hémorragiques virales partagent leur tableau clinique avec beaucoup de maladies. «Il faut éviter l’automédication, parce que les anti-inflammatoires ne sont pas des médicaments indiqués dans les fièvres hémorragiques virales. Le deuxième moyen de prévention est d’éloigner le contact entre l’homme et l’animal pour les professions qui exposent», dit-il.
Se voulant toutefois rassurant, il indique que pour le moment, il n’y a pas de craintes. «On doit renforcer la vigilance, parce que nous sommes en période d’hivernage qui favorise la prolifération des maladies à potentiel épidémique», dit-il.
LA FORMATION DU PROCHAIN GOUVERNEMENT AU MENU DU RESUME DE L'ACTUALITE DE L'APS DE CE MERCREDI
Les quotidiens se sont préoccupés de la constitution du prochain gouvernement dans leur édition de ce mercredi.
Dakar, 24 août (APS) – Les quotidiens se sont préoccupés de la constitution du prochain gouvernement dans leur édition de ce mercredi.
‘’Il faut un Premier ministre rassembleur et conciliant, qui écoute à la fois l’opposition et la majorité présidentielle’’, affirme un analyste politique dans une interview publiée par L’info.
‘’Voilà presque un mois que le Sénégal est suspendu à la formation d’un nouveau gouvernement (…) En raison des calculs politiciens, le président de la République laisse le pays sans gouvernement (…) depuis le Conseil des ministres du 3 août’’, lit-on dans EnQuête.
WalfQuotidien relève les ‘’lenteurs de la formation du gouvernement’’. ‘’L’activité gouvernementale est en mode ralenti. Les retards dans la nomination d’un Premier ministre et la formation d’un nouveau gouvernement ont figé le pays. Le Conseil des ministres ne s’est pas tenu depuis quinze jours’’, écrit-il.
‘’Dans son exercice favori de politique politicienne et de manœuvres partisanes, plutôt que de nommer un Premier ministre et remettre le pays bien vite au travail, il dit attendre l’installation de ses députés’’ pour s’y atteler, commente Le Témoin Quotidien.
‘’Autant dire qu’il est devenu un otage de son parti. Lui dont on disait qu’il était le maître du jeu’’, ajoute-t-il.
Les quotidiens évoquent d’autres sujets politiques.
‘’Le président Macky Sall, maître du jeu politique depuis une dizaine d’années, est-il en train de perdre (…) la main ?’’ se demande Sud Quotidien.
Selon le journal, Macky Sall est confronté à ‘’une perte de vitesse discontinue’’.
‘’Négociation ou affrontement ?’’ s’interroge Kritik’, concernant la collaboration des députés de l’opposition avec ceux de la majorité présidentielle.
‘’Assemblée nationale : une majorité fragile face à une opposition fébrile’’, note le journal. Il ajoute, en citant un analyste politique, que ‘’la maigre majorité ne pourra plus faire certaines réformes majeures sans négocier’’ avec les députés de l’opposition, ‘’car il faut une majorité qualifiée aux trois cinquièmes de l’hémicycle pour faire passer des lois organiques ou modifier la Constitution’’.
Babacar Ba, le président du Forum du justiciable, une association de juristes sénégalais, déclare que ‘’la justice doit être assez courageuse pour vider le dossier Adji Sarr-Ousmane Sonko’’.
Le maire de Ziguinchor (sud) est placé sous contrôle judiciaire depuis presque un an et demi, à la suite des accusations de viol portées sur lui par Adji Sarr, une employée d’un salon de massage.
‘’Nous invitons le doyen des juges d’instruction à un traitement (…) rapide de ce dossier’’, a dit Babacar Ba à Vox Populi.
‘’Pour rien au monde, il ne va tendre la main à l’opposition. Pour lui, c’est synonyme de faiblesse’’, affirme un journaliste politique interrogé par Source A sur la concertation de Macky Sall avec les nouveaux députés de la majorité présidentielle.
Selon Vox Populi, l’ancien ministre Karim Wade, en exil au Qatar depuis six ans, a demandé aux militants du PDS d’‘’animer les bases’’ de leur parti politique en vue de sa candidature à la prochaine élection présidentielle.
M. Wade, condamné à purger six ans de prison pour des faits d’enrichissement illicite et à payer une amende de 138 milliards de francs CFA, s’est entretenu avec les nouveaux députés du PDS, affirme Vox Populi.
Grâce à Macky Sall, la grève annoncée par les contrôleurs aériens de l’ASECNA n’aura pas lieu, selon L’As.
Ces travailleurs de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar ‘’ont fait machine arrière à la suite de l’implication du président Macky Sall, qui travaille à ce que des solutions pérennes soit trouvées aux revendications des contrôleurs aériens’’, lit-on dans le même journal.
Tribune relève ‘’la légèreté des sanctions’’ prises contre les auteurs de délits routiers.
Au courant de ce mois, 16 personnes ont trouvé la mort en dix-sept jours, dans des accidents de la route causés notamment par l’‘’indiscipline’’ de certains conducteurs, selon le journal.
Le Quotidien s’est surtout intéressé à la ‘’reconstruction’’ de l’hôpital Aristide-Le-Dantec, qui suscite une vive controverse.
‘’Les projets de reconstruction de l’hôpital Aristide-Le-Dantec et les montages financiers ont été aussi nombreux que variés. De 2000 à 2022, ce fut un long processus’’, rappelle-t-il.
L’Observateur est allé s’enquérir de la qualité des services des hôpitaux Maguette-Lô et Abdoul-Aziz-Sy, où des incendies ont coûté la vie à plusieurs personnes. Il s’est également intéressé à l’hôpital Amadou-Sakhir-Mbaye, où une femme enceinte est décédée à cause d’une négligence du personnel médical.
‘’Dans ces structures, les agents de santé ont-ils appris quelque chose des drames ?’’ s’interroge le journal.
Selon Le Soleil, la production céréalière sénégalaise devrait atteindre ‘’la barre symbolique de 4 millions de tonnes’’ à la fin de l’hivernage, une estimation avancée par le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural, Moussa Baldé.
«NOUS VIVONS DES TEMPS ASSEZ COMPLEXES…»
Pour Samba Sy, ministre du travail et du dialogue social, le gouvernement a fait des efforts, dans un contexte assez particulier
Depuis quelques jours, le climat social est tendu. Ce qui se caractérise par des mouvements d’humeur dans plusieurs secteurs, notamment publics. Le dernier en date est le préavis de grève des contrôleurs aériens, finalement désamorcé par le président de la République. Invité hier dans «Point de vue» sur la «RFM», le ministre du Travail, du Dialogue social et des Relations avec les Institutions a tenté d’apporter un début de réponse. Pour Samba Sy, le Gouvernement a fait des efforts, dans un contexte assez particulier.
CLIMAT SOCIAL TENDU, GRÈVES MULTIPLES
«Nous vivons des temps assez complexes. Des efforts significatifs ont été faits par le gouvernement pour relever les salaires des agents. Il y a quelque temps de cela, au niveau du secteur privé, nous étions, par le biais des négociations collectives, arrivés à une amélioration des salaires en changeant ala convention. Mais plus nous faisons des efforts et des progrès, plus le seuil d'existence doit être élevé. C'est un paradoxe, mais il faut vivre avec. En réalité, si on dégrossit un peu ce qui motive le réchauffement du champ social, ce sont des exigences de relèvement de salaire par endroit, mais aussi ce qui est posé en termes de droit. Cela veut dire que nous avons un dispositif et que nous faisons tout pour qu'il soit respecté de manière scrupuleuse. Nous n'allons pas faire l'inventaire dans la presse, mais ce qui est constant, le Sénégal est un pays de droit. Et ce droit s'applique à tout le monde ».
L'ÉQUITÉ DANS LE TRAITEMENT, LE MAILLON MANQUANT
«La revendication d'équité s'entend parfaitement. Et cette équité, le gouvernement qui est aux affaires la veut de manière fondamentale. Ce n'est pas pour rien que nous parlons d'équité sociale. L'équité, il faut la penser ainsi. Mais il faut aussi penser sous le rapport que ce ne sont pas seulement les agents publics qui doivent disposer des revenus de la Nation. Il faudrait que ceux qui n'émargent pas à la fonction publique ne soient pas obligés. C’est le sens des efforts qui ont été faits pour contenir les prix dans un contexte extrêmement difficile. Nous partons de très loin et il y a des décalages qu'il faudra essayer de régler. Cela ne se fait pas sur un coup de baguette magique. Au quotidien, nous essayons d'aller à la rencontre des demandes des travailleurs. Maintenant, le monde, tel qu'il va, est bien difficile. Il y a des paramètres qui ne dépendent pas de nous et avec lesquelles il faut, d'une manière incontournables, faire».
CE QUE L’ETAT PEUT FAIRE POUR RAMENER LE CALME
«Le propre du champ démocratique, c'est de réagir à ces mouvements d'élévation de la tension. N'oublions pas que deux années durant, nous avons été plombés par la Covid 19. Une crise tentaculaire a pointé dans un coin du monde et c'est toute l'humanité qui est obligée d'en souffrir. Le monde dans lequel nous sommes est difficile. Malgré tout, des efforts ont été faits. Maintenant, est-ce que tout a été fait à la hauteur et aux attentes de chaque Sénégalais et de chaque Sénégalaise ? Bien évidemment que non. Nous allons essayer de nous organiser pour demander à ceux qui gouvernent, de manière légitime, de ne pas laisser au bord du chemin les Sénégalais qui attendent là. Ce qui est salutaire, c'est que nous sommes un pays de dialogue et de commerce. Il va y avoir des solutions par rapport à chacun des problèmes posés».
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LA RECURRENCE DES ACCIDENTS ET LES REMOUS DANS L'ADMINISTRATION A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE ZIK FM CE MERCREDI
Les quotidiens parus ce mercredi 24 Aout 2022, tablent sur les différents accidents sur les axes routiers ainsi que la vague de mécontentement qui s'empare des agents de l'administration.
Les quotidiens parus ce mercredi 24 Aout 2022, tablent sur les différents accidents sur les axes routiers ainsi que la vague de mécontentement qui s'empare des agents de l'administration. Ecoutez la revue de presse présenté par Fabrice Nguéma sur la Zik FM.
Un malfrat lynché à mort à Liberté 05…
Un malfrat habitant à Liberté 05 a été lynché à mort hier. Le sieur Ndiaga dont la mère réside à Liberté 05 a subi la vendetta d'un groupe de jeunes. Ces derniers ont pourchassé la victime jusqu'à Liberté 05 où ils l’ont attaché à un poteau pour le tabasser. Grièvement blessé, Ndiaga s'est affalé par terre avant de rendre l'âme. Selon nos sources, les faits se sont produits hier, à l'aube. Ce sont des riverains qui partaient à la mosquée pour prier qui ont saisi le délégué de quartier. L'auxiliaire de l'Etat a, à son tour, saisi les limiers de Dieuppeul qui ont câblé les sapeurs-pompiers. Les flics ont effectué une réquisition pour l'évacuation du corps sans vie de la victime dans une structure sanitaire de la place pour les besoins de l'autopsie.
…Son gang se venge et saccage 18 véhicules …
Restons à Liberté 05 pour dire que les populations de ce quartier ont assisté hier à une scène de violence inouïe. Car les membres du gang de Ndiaga Ndiaye qui ont été mis au parfum du lynchage à mort de leur ami, s'est déployé à Liberté 05 vers 10h pour venger la victime. Ils ont vandalisé 18 véhicules et saccagé boutiques, salons de coiffure et vitres de balcons. Les victimes de ce vandalisme ont commis un huissier de justice pour former un collectif et déposer une plainte. Déjà le commissaire de police de Dieuppeul, appuyé par des éléments du Groupement mobile d'intervention, a déployé un dispositif sécuritaire dans le quartier pour veiller au grain. Car les membres du gang de Ndiaga Ndiaye menacent de revenir pour venger leur compagnon. Il nous revient aussi que les jeunes de Liberté 05 attendent de pied ferme le gang. C'est une peur bleue qui a envahi les habitants de Liberté 05. Nos sources signalent que la police de Dieuppeul a pris le dossier en main.
Kaolack : saisie de faux médicaments
Des centaines de cartons de faux médicaments, d'une contrevaleur estimée à plus d’un million, ont été saisis hier par les éléments du Commissaire Aliou Ba de la police centrale de Kaolack. Les faussaires M. Sylla, Y. Lô et une dame ont été arrêtés au marché central de Kaolack en détention de produits pharmaceutiques frauduleux qu'ils écoulent dans le marché. Selon les dernières informations de seneweb, ces produits proviennent de la Gambie. Et ils sont composés essentiellement d’antalgiques, de contraceptions, d’antibiotiques et d’anti-inflammatoires. Les mis en cause qui sont des récidivistes ont été déférés, ce mardi, au parquet de Kaolack pour exercice illégal de la pharmacie, mise en danger de la vie d’autrui et vente de faux médicaments.
Le Directeur général de l'ASERGMV décline sa stratégie
Le Directeur de l'Agence Sénégalaise de la Reforestation et de la Grande Muraille Verte (ASERGMV) veut rompre avec la tradition de la journée de reboisement. Oumar Abdoulaye Bâ veut apporter sa touche en changeant de paradigme. A l’en croire, pour faire du Sénégal un pays vert, il faut nécessairement rompre avec les vieilles habitudes qui n'ont, jusque-là, pas atteint les objectifs. Ainsi pour relever le défi, il pense que le reboisement doit être d'abord une affaire des communautés. Ainsi, dans cet entretien accordé à Dakaractu, il revient sur les grands axes de sa stratégie qui tournent autour de l'éducation, la sensibilisation, la communication, l'implication communautaire... pour faire du Sénégal un pays vert.
Macky veut que le long de l’autoroute Ila Touba soit reboisé
Le Président Macky Sall avait dit en conseil des ministres que malgré les efforts des Eaux et Forêts, il ne voit pas de la verdure le long de l’autoroute Ila Touba. Pourtant, chaque année, c’est le même scénario : les agents des Eaux et Forêts plantent des arbres, mais du fait d’un problème de sécurisation, les arbres plantés sont laissés à la merci des bétails. L’emprise de l’autoroute dit-on est du ressort de l’Ageroute._ Ce qui fait que les agents font du reboisement chaque année, sans avoir de résultats. Pour ce qui est de la forêt de Mbao, par exemple, ils ont décidé de clôturer ça pour ne plus permettre aux animaux d’y entrer. Hier nos sources ont aperçu le Directeur des Eaux et forêts sur le site.
Les inondations font un décès à Touba
Les inondations de la ville sainte de Touba ont fait un décès. Il s’agit d’un adolescent âgé d'environ treize ans, qui a trouvé la mort par noyade dans les eaux pluviales. Le drame s’est produit au quartier Darou Rahmane où le bassin de rétention est déjà débordé. La dépouille a été repêchée par les sapeurs-pompiers puis acheminée à la morgue de l'hôpital. Après avoir effectué le constat, la brigade spéciale de gendarmerie de Touba a ouvert une enquête. Plusieurs quartiers de la cité de Bamba sont touchés par les inondations et l’eau a fini de couper des routes comme celle qui va de Mbacké à Touba à hauteur de la mairie. À Ndamatou, des maisons sont englouties tout comme à Darou Marnane, Madyana, entre autres.
Les travailleurs municipaux dans les rues à Thiès
La section de l’intersyndicale des travailleurs des collectivités territoriales du Sénégal a investi hier les rues de Thiès pour réclamer de meilleures conditions de travail. La procession est partie du parvis de l’hôtel de ville de Thiès, pour aboutir à la préfecture de Thiès où un mémorandum devait être remis au maître des lieux. L’objectif de la marche, selon Mouhamadou Ndiaye porte-parole de l’union communale de Thiès, est de dénoncer le manque de respect et de considération de l’Etat à l’endroit des travailleurs des collectivités territoriales. «En tant que travailleurs territoriaux, nous disons non à la stigmatisation, au manque de respect et nous interpellons l’Etat du Sénégal sur la nécessité urgente de prendre à bras-le-corps nos revendications et de corriger sans délai cette injustice qui peut influer négativement sur la stabilité et la paix sociale», a-t-il indiqué. Sur les points de revendication, il cite la revalorisation salariale, l’effectivité de la fonction publique locale et la meilleure prise en charge des retraités. Les manifestants ont affiché la ferme intention de passer à la vitesse supérieure si rien n’est fait, à travers une grève de 72 heures.
Tentative de meurtre aux Parcelles Assainies
L’incendie criminel provoqué à l’Unité 09 de la Commune des Parcelles Assainies est sur toutes les lèvres. La dame A. K. qui a tenté de mettre fin aux jours de A. A. D. n’est personne d’autre que sa belle-sœur. La victime A.A.D l’a échappé belle. Elle s’en est sortie indemne grâce à la rapidité de ses voisins venus la secourir. Informés de l’incident, les limiers de la police de l’Unité 15 se sont déployés sur les lieux pour faire le constat avant de procéder à l’interpellation du mis en cause. A. K. sera déférée au parquet pour incendie criminel d’un lieu habité.
Colère de Birahime Seck du Forum Civil
Le coordonnateur national du Forum Civil est scandalisé par le décret qui soustrait du Code des marchés publics les sociétés publiques en charge de l’application de la politique pétrolière, de l’exploration, de l’exploitation des ressources pétrolières, gazières, du raffinage et de la commercialisation des produits pétroliers et gaziers etc. (Sar, Senelec, Petrosen etc). Birahime Seck dira au président de la République que son décret modifiant le Code des Marchés publics est synonyme «d'une casse organisée pour enrichir directement des entreprises». Il souligne que l'exclusion des achats mentionnés dans le décret du 12 août 2022 est en contradiction avec la Constitution et les Directives de l'UEMOA sur les marchés publics.
Guinaw Rails Sud honore sa meilleure élève au Bfem
Meilleure élève à l’examen du Brevet de fins d’études moyennes (Bfem) pour l’année scolaire 2022 dans son établissement pour avoir obtenu 20 sur 20 en Mathématiques et 19 en Physique-Chimie et 16 en Dictée etc. Ndèye Alima Fall qui est au Collège d’Enseignement Moyen (Cem) Apix a été honorée par la municipalité de Guinaw Rails Sud dirigée par le maire Abdoulaye Diop. Ce dernier, au cours d’une rencontre avec l’équipe pédagogique du CEM, a promis d’accompagner Ndèye Alima Fall qui rêve de devenir médecin. Elle prépare le concours d’entrée au lycée d’excellence de Diourbel.
Lycée de Guinaw rails Sud
Restons à Guinaw Rails Sud pour parler du projet de construction du lycée de la localité. Le maire Abdoulaye Diop a profité de la cérémonie qui s’est tenue dans les locaux de l’institution municipale pour promettre l’ouverture du lycée d’ici 2023, grâce au Programme d’Appui aux Communes et Agglomérations du Sénégal (Pacasen). Il informe d’ailleurs que c’est le Collège d’Enseignement Moyen (CEM) qui sera transformé en lycée avec une construction en hauteur.
Bargny : un accident fait 07 morts et plusieurs blessés
Une collision entre un minicar «tata» de Aftu de la ligne 86 venant de Toubab Dialaw et un camion a fait 07 morts dont le conducteur du car Tata. Une dizaine de blessés et des dégâts matériels sont également dénombrés. Selon nos sources, les faits se sont produits à Bargny à hauteur de la station EDK. Le camion conduit par un apprenti mécanicien a dérapé avant de percuter le minicar qui tentait de rallier Thiaroye. Un autre camion qui roulait derrière le minicar l’a également percuté. Nos sources renseignent que l’apprenti mécanicien qui conduisait l’un des camions a pris la fuite.
Les députés de la Grande Coalition Wallu à Sokone
Les députés de la Grande Coalition Wallu poursuivent leur tournée auprès des chefs religieux. Hier, Mamadou Lamine Thiam et compagnie étaient à Sokone respectivement chez Serigne Cheikhou Oumar Dème et Chérif Bounama Aïdara. Comme partout où la délégation est passée, Mamadou Lamine Thiam a livré le message du Président Abdoulaye Wade et celui de Karim Maïssa Wade. Il a sollicité aux deux guides religieux des prières pour le retour de Karim Wade, leur candidat à l'élection présidentielle de 2024. Serigne Cheikhou Oumar Dème a invité les députés nouvellement élus à s'investir pleinement pour la prise en charge des préoccupations des Sénégalais. La délégation s'est rendue par la suite chez Chérif Bounama Aïdara qui a magnifié l'œuvre du Président Abdoulaye Wade.
La délégation parlementaire de Wallu à Léona Niassène
Restons avec la délégation des parlementaires qui s’est rendue également à Léona Niassène où elle a été reçue par le Khalife Cheikh Ahmed Tidiane Niasse et son porte-parole Ahmed Babacar Niasse. Le guide religieux a exhorté les députés à toujours se rappeler ce pourquoi ils ont été élus et de ne jamais oublier leurs missions. Cheikh Ahmed Tidiane Niasse a formulé des prières pour la délégation tout en rappelant les actes du Président Wade envers les familles religieuses.
Les causes du sous-développement du transport aérien africain
Le manque d’harmonisation des réglementations existantes dans plusieurs Etats africains figure parmi les facteurs responsables du sous-développement de l’industrie du transport aérien en Afrique et de la mauvaise connectivité sur le continent, indique un communiqué transmis lundi à l’APS. L’absence de réglementation économique dans de nombreux Etats africains a conduit à une faible surveillance économique, ce qui représente un défi pour le développement durable du transport aérien en Afrique. Ceci, combiné au manque d’harmonisation des réglementations existantes, a entre autres contribué à une industrie du transport aérien sous-développée, ajoute-t-on. Celui-ci a été rendu public à l’ouverture, d’un atelier de cinq jours organisé par la Commission africaine de l’aviation civile (CAFAC), en partenariat avec le Bureau sous-régional de l’Afrique de l’Ouest et du Centre de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI). Le communiqué explique que cela a aussi conduit à une mauvaise connectivité, à des coûts d’exploitation élevés et à un coût élevé du transport aérien. Ces défis pourraient affecter la mise en œuvre réussie de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) et du projet de marché unique du transport aérien en Afrique (MUTAA), d’après le directeur régional adjoint du Bureau sous-régional de l’Afrique de l’Ouest et du Centre de l’OACI,Nika Mèhèza Manzi.
QUI VOYAGE BIEN, GAGNE...
Après avoir effectué un voyage sans la moindre difficulté pour rallier Monastir où va se dérouler la quatrième fenêtre des éliminatoires de la Coupe du Monde, les Lions ont joué et gagné leur match amical face à l’Égypte 74-70).
Après avoir effectué un voyage sans la moindre difficulté pour rallier Monastir où va se dérouler la quatrième fenêtre des éliminatoires de la Coupe du Monde, les Lions ont joué et gagné leur match amical face à l’Égypte 74-70).
Pour cette fois-ci, les Lions du basket n’ont pas vécu le même calvaire que celui du voyage d’Alexandrie. Les autorités du ministère de tutelle ont anticipé sur toutes les dispositions pour leur permettre de rallier la ville de Monastir (Tunisie) dans les délais. Munis de leurs passeports de service, ils ont voyagé à bord d’un vol direct le samedi aux environs de 20 heures. A part le remplacement d’Amar Sylla par Bamba Diallo, aucun changement n’a été noté dans le groupe composé de 12 joueurs.
Selon la fédération sénégalaise de basket à travers un communiqué, Amar Sylla est allé rejoindre son club en Espagne. Elle a pris acte de cette décision non sans rappeler que selon le règlement de la Fiba «Tout joueur convoqué par son équipe nationale est tenu de répondre à celle-ci. Et que tout club qui utilise un joueur convoqué par son équipe nationale pendant les fenêtres Fiba encourt des sanctions notamment les matchs joués durant toute cette période». Avant d’entamer le tournoi de la quatrième fenêtre prévue du 26 au 28 août, les Lions ont fait face avant-hier aux pharaons d’Égypte en amical.
Le Sénégal bat l’Égypte en amical
L’équipe du nouveau sélectionneur, Desagana Diop, a pris sa revanche sur son adversaire en s’imposant (74-70) même si l’écart est très loin de celui concédé lors de la troisième fenêtre d’Alexandrie qui était de 31 points. Le coach des Lions s’est dit satisfait de la victoire, mais a fait savoir cependant qu’il reste des choses à corriger surtout en défense après avoir visionné le match. C’est la troisième victoire d’affilée du Sénégal en matchs amicaux après les deux réussis à Dakar face au Cap-Vert (89-72/65-55). A Monastir le Sénégal va rencontrer successivement le Sud Soudan, la Tunisie (pays organisateur) et le Cameroun.
Par Boubacar CAMARA Kamâh
L’ÉPREUVE DU MIROIR
Pour la bonne gouverne de tous, je me permets de fournir quelques indications sur la gravité de certains faits constituant des motifs suffisants de disqualification ou d’auto-éviction.
Dans une série d’articles regroupés sous le thème : « L’épreuve du miroir », je livre mon point de vue sur la situation politique du pays. J’ai déjà publié mon analyse de la nouvelle configuration de l’Assemblée nationale et ses conséquences (De grâce, ne ratons pas ce virage !). Suivront, entre autres, le présent article : « Qui pour redresser le Sénégal ? », les prochaines publications : « Quelle équipe pour faire plus et mieux ? », « Quel programme pour construire le futur ? »,« Comment changer de cap ? ».
« L’épreuve du miroir » est une redoutable épreuve à laquelle j’invite les candidats qui ont la prétention ou l’ambition de diriger le Sénégal. En quoi cela consiste-t-il ? Il s’agit, pour chacun de nous, de se regarder dans le miroir, de scruter son propre parcours et de répondre en âme et conscience aux questions légitimes que se posent les électeurs pour le choix du futur Président de la République ? Qui sommes-nous réellement ? Cette démarche est un préalable à la constitution d’une équipe et la formulation d’une offre programmatique pour un redressement durable de notre pays. Par ailleurs, fort de mon expérience dans les arcanes de l’administration et dans les dédales de la vie politique, j’ai consigné de succulents souvenirs que je mettrai à la disposition du public sous forme de récits sous le titre : « Les chroniques de Baye Ciré ». Je tente d’y décrire la face cachée des attitudes et comportements invraisemblables à travers des scènes cocasses observées dans le landerneau politique et dans la vie quotidienne, pour rendre plus reluisant le miroir.
Qui pour redresser le Sénégal ?
Entendons-nous bien ! Il ne s’agit pas de faire de la « météo » en identifiant la personne idéale pour être élu Président de la République du Sénégal en 2024. Je ne crois pas au messie politique.
Ma préoccupation est de savoir si ceux qui veulent diriger notre pays, le doivent, raisonnablement. Entendons-nous bien ! Même si on constate une certaine disette de grands leaders politiquement engagés et crédibles, le Sénégal regorge d’hommes et de femmes, vertueux et compétents (Mandu te Xarañ), en mesure d’éviter à notre pays de tomber dans l’abîme de l’éternel recommencement, capables de faire renaître l’espoir et de mettre définitivement notre pays sur les rails du développement. Dans toutes les formations politiques et en dehors, on compte des Sénégalais sérieux et engagés pour l’intérêt exclusif du Sénégal. Le monopole de l’engagement pour le Sénégal est une vue de l’esprit. Venons-en à la brulante question.
Ces prétendants qui veulent diriger notre pays, le doivent-ils ?
Je suis convaincu que beaucoup de Sénégalais n’acceptent plus de se laisser berner par des slogans du genre « Tout sauf X » ou autres caricatures. Les Sénégalais veulent savoir à qui confier les rênes du pays et se donner les moyens de le contrôler, d’évaluer objectivement ses actions et de le sanctionner efficacement par le biais de corps de contrôle bien outillés, d’une Assemblée nationale impartiale et d’une justice indépendante.
L’heure des « dues diligences », a sonné ! Les vérifications préalables consistant à « allumer les torches » pour éclairer le chemin déjà parcouru par les prétendants afin de déceler les signes précurseurs de leurs potentielles dérives, constituent une première étape indispensable. Qui sont-ils vraiment ? Comment réfléchissent-ils ? Traînent-ils des complexes ? Quel est leur positionnement sur le panafricanisme et l’industrialisation de l’Afrique à partir de ses ressources naturelles ? Sontils moralement solides ? C’est l’épreuve du miroir.
Les candidats doivent d’abord se regarder dans le miroir, scruter et ressasser leur passé, dérouler le film de leur implication dans la marche du pays, se poser les vraies questions de conscience, y apporter les réponses idoines et en tirer les conséquences.
Cette démarche est largement justifiée car lorsqu’on a la prétention de diriger un pays ou de faire partie de ceux qui décident à la place de tous, on doit assurément réunir des conditions optimales pour rassurer les gouvernés. C’est le premier pas vers la légitimité.
Les candidats apporteraient alors les réponses aux multiples interrogations dont celles-ci : qu’ont-ils donc fait pour l’intérêt général ? Ont-ils fait preuve de véritables convictions politiques ? Ont-ils participé au pillage économique du pays ? Ont-ils été impliqués dans des compromissions qu’ils n’aimeraient pas voir étaler en public ? Ont-ils diffusé la corruption sur la terre ? Ont-ils fait preuve de manque d’éthique et de transparence ? Ont-ils des dossiers compromettants qu’ils cachent ? Sont-ils en règle avec les institutions ? Méritent-ils la confiance de leurs concitoyens ? Est-il indiqué de leur confier les biens, la parole et les symboles de notre pays ? Ont-ils gravement manqué à la bonne conduite sociale ? Ont-ils menti au peuple ? Ont-ils fait preuve de compétence dans un domaine important pour la marche du pays ?
Si tous nos candidats ont le courage de répondre à ces interrogations, à la satisfaction de l’auditoire, ils auront réussi à « l’épreuve du miroir ».
Une réponse honnête, en âme et conscience, est une exigence. Le contraire est gros de risques car, comme le dit si bien l’adage sénégalais «Jataay bu neexee dafa am ku xam lumu waxul»(C’est le silence protecteur d’un sachant sur les travers de ses interlocuteurs qui garantit la sérénité d’une rencontre).
Pour la bonne gouverne de tous, je me permets de fournir quelques indications sur la gravité de certains faits constituant des motifs suffisants de disqualification ou d’auto-éviction.
Peut-on raisonnablement admettre que des leaders politiques qui prétendent accéder à la magistrature suprême se transforment en dealers et signent des accords secrets avec le pouvoir pour sauvegarder leur survie politique ?
Peut-on raisonnablement admettre que des leaders politiques sérieux entretiennent une duplicité en mangeant à tous les râteliers ou en s’adonnant à des transactions contraires à la loi, de surcroît en complicité avec les tenants du pouvoir ?
Peut-on raisonnablement admettre que des leaders politiques sérieux se transforment en « agents spéciaux de renseignement » pour rendre compte des faits et gestes de leurs « camarades », dresser des pièges et autres stratagèmes contre eux au point de former des blocs « anti-X » ou « anti Y « ?
Peut-on raisonnablement admettre que des leaders politiques détournent des fonds politiques pour leur usage personnel, recourent aux faux documents pour collecter des fonds politiques, réclament des milliards en échange de leur virulence, leur retour aux affaires ou dans le jeu politique, par le biais d’intermédiaires insoupçonnés ?
Peut-on raisonnablement admettre que des leaders politiques nous montrent un autre visage parce que leurs exigences n’ont pas été satisfaites ou ils ont décidé de rompre leur deal ?
Peut-on raisonnablement admettre que des leaders politiques changent de camp pour de l’argent ou des postes ? Peut-être pensent-ils ou sont-ils convaincus que le secret de leur forfait bien gardé les protège ? Si c’est le cas, ils se trompent lourdement. Celui qui se croit à l’abri des regards alors que c’est le contraire, se rend encore plus ridicule. La politique de l’autruche n’a jamais prospéré !
Je ferai ma part dans l’assainissement des mœurs politiques en espérant que cet avertissement suffira pour dissuader certains prétendants qui planifient de lever la main et dont, pourtant, la seule option restante est de baisser le doigt déjà trop agité.
Prochain article : L’épreuve du miroir Quelle équipe pour faire plus et mieux ?