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15 août 2025
POURQUOI IL N’Y AURA PAS DE BLOCAGE DU BUDGET
Le risque de blocage du budget est déjà là et Malick Kébé de Yewwi askan wi a annoncé la couleur. « Nous ne voterons pas un budget de complaisance », a prévenu le responsable de Taxawu Sénégal aux Parcelles Assainies, vendredi, dans Bés bi.
Le risque de blocage du budget est déjà là et Malick Kébé de Yewwi askan wi a annoncé la couleur. « Nous ne voterons pas un budget de complaisance », a prévenu le responsable de Taxawu Sénégal aux Parcelles Assainies, vendredi, dans Bés bi. Son camarade de parti Babacar Abba Mbaye, député de Saint-Louis, se veut optimiste pour le vote du budget 2022-2023 qui, selon lui, doit être le début d’une « vraie transformation » du Sénégal ». Il l’a fait savoir, vendredi, à l’ouverture de la session ordinaire unique du présent exercice parlementaire. « Il n’y aura pas de blocage, a-t-il dit. Le postulat de base, c’est d’accepter qu’il y aura un débat puisque ce budget-là est très important. Parce que c’est le premier budget où on aura des revenus du gaz et du pétrole. C’est un budget à plus de 6 000 milliards de francs Cfa C’est historique ».
L’ancien leader de Convergence socialiste rappelle que depuis 1960, il y a eu une évolution dans le budget du Sénégal. « Aujourd’hui, on commence à entrer dans un cycle, qui nous impose de se poser des questions. Nous sortons d’une double crise. Le Covid-19 nous a montré comment à quel point structurellement notre Santé est fragile. La crise de l’Ukraine nous a montré que notre économie est totalement exsangue », explique M. Mbaye. Il ajoute : « Un débat exige du courage, de la loyauté, de la lucidité et qu’il n’y ait pas de tabous. On est là pour se dire des vérités, qui feront avancer notre pays ».
Abba Mbaye a aussi abordé la proposition de loi de Mimi Touré. « On va lire ça objectivement, rationnellement, démocratiquement et lorsque cela se posera sur la table, chacun aura son point de vue à donner. C’est excellent d’avoir des personnes qui osent ouvrir les débats. Il n’y a pas de débats tabous ici. Tous les débats feront l’objet d’échanges », estime l’opposant.
QUIBDA AFRICA, RAMATOULAYE SY REMPORTE LE PRIX DE LA MEILLEURE RÉALISATRICE
Après avoir remporté le Prix spécial du jury au festival de Clermont-Ferrand 2022, la réalisatrice sénégalaise Ramatoulaye Sy tape encore plus fort. Avec son premier film « Astel », elle a été sacrée...
Après avoir remporté le Prix spécial du jury au festival de Clermont-Ferrand 2022, la réalisatrice sénégalaise Ramatoulaye Sy tape encore plus fort. Avec son premier film « Astel », elle a été sacrée puisque son court-métrage, produit par La Chauve-Souris Kazak Productions et sorti en 2021, a remporté le prix de la « Meilleure réalisation » à l’édition 2022 du Quibdo Africa Film Festival de Colombie. Ramatoulaye Sy est une critique de cinéma et journaliste. Elle a suivi un atelier de formation à la critique de films animé par de grands spécialistes du cinéma comme Olivier Barlet et Baba Diop. La trame du film relate : « Nous sommes en octobre. C’est la fin de la saison des pluies au Fouta, une région isolée au nord du Sénégal. Astel, 13 ans, accompagne tous les jours son père dans la brousse. Ensemble, ils s’occupent de leur troupeau de vaches. Mais un jour, en plein désert, la rencontre entre la jeune fille et un berger vient bouleverser le quotidien paisible entre Astel et son père », lit-on dans le synopsis.
LA PLACE DE CR7 RÉVÉLÉE
Qui succédera à Lionel Messi au titre prestigieux du Ballon d’or 2022 ? Les stars du football retiennent leur souffle. Le verdict est attendu ce lundi 17 octobre à l’issue de la 66e édition du Ballon d’Or, au Théâtre du Châtelet, à Paris.
Qui succédera à Lionel Messi au titre prestigieux du Ballon d’or 2022 ? Les stars du football retiennent leur souffle. Le verdict est attendu ce lundi 17 octobre à l’issue de la 66e édition du Ballon d’Or, au Théâtre du Châtelet, à Paris. Mais, si les pronostics ne se démentent pas, le trophée tend les bras à Karim Benzema du Real Madrid devant Sadio Mané, pensionnaire du Bayern Munich.
En attendant de connaître le podium, la place de Cristiano Ronaldo a été révélée. Il vient d’être classé à la 20e place du classement du Ballon d’or 2022. Considéré comme l’un des meilleurs joueurs de l’histoire de son sport, il est le seul footballeur avec Lionel Messi à avoir remporté le Ballon d’or au moins cinq fois : en 2008, 2013, 2014, 2016 et en 2017.
Cette position de l’auteur de 800 buts en carrière sanctionne une année compliquée pour le Portugais, qui n’a pas réussi à se qualifier pour la Ligue des champions avec Manchester United malgré 24 buts inscrits l’an dernier.
par Momar Dieng
MACKY ET SA JUNTE DE COMBAT VEULENT REJOUER UN SALE TOUR AUX LIBERTÉS
Pour ses « tournées économiques » à venir, le président de la république s’interdirait-t-il d’être accompagné par les mouvements de foules dont l’essentiel a l’habitude d’être téléguidé par les responsables politiques locaux de son parti et alliés ?
Et c’est encore reparti pour un nouveau tour de vis contre les libertés démocratiques au Sénégal ! Sorti groggy des élections législatives du 31 juillet 2022 dont les résultats vont considérablement amoindrir sa capacité de nuisance contre l’assemblée nationale, le président Macky Sall semble plus que jamais déterminé à poursuivre la mise en œuvre de vieilles recettes autoritaires qui, clairement, ne lui réussissent pas. Ni politiquement, ni du point de vue d’une image personnelle hautement dégradée. Sa décision d’empêcher – au prix de la mobilisation de plusieurs dizaines de gendarmes - l’opposant Ousmane Sonko et son parti de dérouler leurs activités politiques dénommées « Nemmeku Tour » sur le territoire national est une attitude burlesque, belliqueuse et superflue pour notre pays. Elle est donc indéfendable.
Que cherche en vrai Macky Sall ? Semer les graines de nouvelles tensions artificielles pour piéger des opposants politiques et se donner l’opportunité de les trainer (encore) devant la justice ? Etre seul sur le terrain politique et y dérouler - seul - son agenda à travers des tournées dites économiques, des conseils de ministres décentralisés et autres gadgets politiciens en perspective d’une élection présidentielle à laquelle il ne participera pas, selon ses propres termes et ses mille et un jurons ?
Pour ses « tournées économiques » et « conseils des ministres décentralisés » à venir, le président de la république s’interdirait-t-il d’être accompagné par les mouvements de foules dont l’essentiel a l’habitude d’être téléguidé par les responsables politiques locaux de son parti et de ses alliés ? Se limiterait-il à rester entre les quatre murs des préfectures, gouvernances et hôtels réquisitionnés à cet effet ?
En vrai, Macky Sall doit se convaincre de plusieurs certitudes car les événements ont tourné et de manière fondamentale. L’assemblée nationale de la 14e législature devrait lui servir de repère à cet effet. Il ne pourra occuper - seul - le terrain politique qu’avec des « opposants » qui acceptent sa régence en tant que deus ex machina d’une démiurgie qui s’appellerait « Mackysie » ou « Mackylogie ». Ce n’est qu’avec ce type de politicien véreux et cyniques – il en existe tellement - dont l’ambition est cantonnée à vivre aux basques des deniers de l’Etat qu’il pourra dicter – seul - le tempo politique sénégalais sans risque d’être troublé dans sa quiétude somnolente. En attendant, ce n’est pas encore le cas – et ça ne risque pas de l’être de sitôt - d’où l’urgence pour le président sénégalais de se construire une vraie réconciliation avec la réalité des choses et mettre fin à la transgression permanente des libertés constitutionnelles des Sénégalais.
Aujourd’hui, la plupart de nos compatriotes sont pris au piège de contraintes vitales liées au renchérissement insupportable du coût de la vie. Les denrées et autres aliments qui assurent leur survie au jour le jour s’arrachent avec les yeux de la tête. Boutiquiers de quartier et marchands en tous genres sont devenus des créditeurs de «bons alimentaires» à leur corps défendant. Les repas en commun décampent à la vitesse V pour laisser place aux stratégies de survie individuelle à l’intérieur même des familles. Pendant ce temps, Macky Sall et sa « junte » post élections législatives préfèrent s’engager dans un « combat » politicien fagoté d’un slogan social dont chacun mesure les limites et les soubassements politiciens.
Pour ce qu’il lui reste de légitimité – étant entendu que les mesures illégales s’obtiennent grâce aux fidélités corrompues arrachées à divers niveaux de l’administration centrale et déconcentrée – Macky Sall a le devoir de faire annuler les interdictions grotesques opposées par la gendarmerie aux responsables et militants de Pastef dans leur volonté de tenir leurs activités politiques. Dans le type démocratie que lui-même revendique pour notre pays ici et dans le monde, la caporalisation de la vie politique par un président de la république partisan reste inacceptable de fait et de droit. Le Sénégal n’a pas encore voté pour être ce laboratoire à partir duquel on transformerait sa démocratie en une junte monarcho-patricienne au service de clans affairistes. Une démocratie, elle respire ; elle ne s’étouffe jamais d’elle-même ! Et quand on est si autant réfractaire au B.a.-ba qui en est le fondement vivant, rien n’interdit de se recycler ailleurs…
G. FOOT ET TEUNGUETH LANCENT LEUR SAISON
La ligue 1 sénégalaise a repris ses droits le week-end passé dans les différentes pelouses du pays.
La ligue 1 sénégalaise a repris ses droits le week-end passé dans les différentes pelouses du pays. Pour cette première journée, AS Douanes a été battue par Teungueth à Rufisque (1-0), alors que le champion en titre s’est défait de Cneps Excellence à Ziguinchor. Par contre, l’AS Pikine signe son premier revers à domicile devant génération Foot .
AS PIKINE ET CNEPS CHUTENT D’ENTRÉE
La bonne opération de cette première journée a été effectuée par Génération Foot. Au stade Alassane Djigo, les académiciens de Deni Biram Ndao ont battu AS Pikine (2- 0). Grâce à des buts de Malick Mbaye et Ibrahima Ndiaye, les visiteurs lancent leur campagne et envoient un message fort en ce début de saison. Avec ce résultat, les Grenats enregistrent leur première victoire de la saison et occupent la première place du classement. De son côté, l’équipe de la banlieue est classée à la dernière place.
CASA SPORTS ASSURE D’ENTRÉE
A Ziguinchor, le champion en titre accueillait, au stade Aline Sitoé Diatta, le CNEPS Excellence. Grâce à un but d’Aliou Diatta en toute fin de première période, le Casa Sports a assuré l’essentiel pour défendre son titre. Au plan comptable, les sudistes sont troisièmes alors que leurs adversaires du jour pointent à la 12ème place. Au stade Mawade Wade de Saint-Louis, la Linguère a été tenue en échec par US Gorée (0-0).
TEUNGUETH ANNONCE LA COULEUR
Teungueth FC s’est imposé devant l’AS DOUANES (1-0) au stade Ngalandou Diouf. Les Rufisquois qui n’avaient plus perdu en championnat depuis huit matchs continuent leur série victorieuse à domicile. Les joueurs de Mbaye Badji ont dû s’arracher pour venir à bout des Gabelous. C’est Babacar Fall qui a offert la victoire aux siens en marquant dans les arrêts de jeu (90e+2). Pour la prochaine journée le week-end prochain, Teungueth FC se rendra à Thiès pour aller défier le CNEPS, pendant que l'ASDouanes tentera de se reprendre contre le Stade de Mbour.
LE STADE DE MBOUR SOIGNE SON RETOUR
Pour son retour en ligue 1, Stade de Mbour a dominé Guédiawaye FC (1-0). Au stade Caroline Faye, c’est Moussa Sarr qui a ouvert le score, marquant ainsi le premier but de la saison. Grâce à cette réalisation l’attaquant mbourois entre dans l’histoire de l’élite sénégalaise de l’exercice 2022-2023. Avec cette victoire, les stadistes signent leur retour de la plus belle des manières dans l’élite sénégalaise. Au Stade Alassane Djigo, Dakar Sacré-Cœur a remporté son premier match de la saison face à Diambars (2-1). Grace à son doublé, Moussa Kanté a été le bourreau des académiciens de Saly. Malgré la réduction du score par Babacar, l’équipe de Saer Seck signe sa première défaite de la saison. Dans l’autre match, le Jaraaf a partagé le point du nul avec la Sonacos de Diourbel (0-0).
«IL N’Y A PLUS DE CHEF A GUEDIAWAYE CAR NOUS AVONS TOUT PERDU»
Les résultats des dernières élections locales ont prouvé qu’il n’y a plus de leader au sein de l’Alliance pour la république (Apr) au niveau du département de Guédiawaye, et qu’une recomposition de l’échiquier politique local s’impose.
L’esplanade de la mairie de Wakhinane-Nimzaat a abrité samedi dernier un meeting de lancement des activités politiques du mouvement « Forces vives de Guédiawaye », avec à sa tête le coordonnateur local du Réseau des enseignants républicains de ce département. Au cours de cette rencontre, le maire Racine talla et les membres du mouvement ont réclamé une recomposition de l’échiquier politique.
Les résultats des dernières élections locales ont prouvé qu’il n’y a plus de leader au sein de l’Alliance pour la république (Apr) au niveau du département de Guédiawaye, et qu’une recomposition de l’échiquier politique local s’impose. C’est la conviction du maire de la commune de Wakhinane-Nimzaat. Racine Tall a fait ce plaidoyer lors du meeting de lancement des activités du mouvement politique citoyen républicain «Forces vives de Guédiawaye» que dirige Yaya Kane, coordonnateur départemental du Réseau des enseignants de l’Apr.
Selon Racine Talla, «il n’y a plus de chef au sein de l’Apr de Guédiawaye. Nous avons tout perdu. On n’est pas dans une situation où chacun doit se frayer un chemin comme une entreprise de sauvetage personnel. Il n’y a plus de leader véritable dans le département parce qu’on a tous perdu. Que chacun retourne à la base, réorganise ses rangs et ceux du parti, élargisse les bases de la coalition Benno Bokk yaakaar (Bby). C'est ce qui est plus important. Cela ne nous gêne aucunement qu’Aliou Sall ou un autre comme Lat Diop ou Néné Fatoumata dirige la coordination départementale, parce que nous avons tous perdu et les cartes doivent être rejouées».
Très en verve, l’édile de Wakhinane-Nimzaat sa magnifié la demande faite par le président de l’Apr à tous les militants apéristes de retourner à la base, de vendre les cartes et d’échanger avec les populations à la base. «On sait que l’élan de sympathie envers le Président Macky Sall est resté intact, s’il ne s’est pas renforcé ici à Guédiawaye. Je parle précisément pour Wakhinane-Nimzaat. Si Guédiawaye a eu de gros scores en 2012, c’est grâce à Wakhinane-Nimzaat. Lors des dernières élections, Wakhinane-Nimzaat, du point de vue arithmétique, a augmenté l’électorat en faveur du Président. Pour le reste, il nous faut travailler à l’unité de tous les leaders. C’est ce que j’ai demandé aux responsables départementaux du Mouvement. En prenant la parole, je parle au nom de Aliou Sall, de Lat Diop mon ami, de Néné Fatoumata Tall ; donc au nom de tout le monde», affirme le directeur général de la Radiotélévision Sénégalaise (Rts).
Parlant de la visite effectuée récemment par Macky Sall dans leur commune et que certains de leurs adversaires qualifient de mise en scène, Racine Talla se veut catégorique. «Il n’y a aucune mise en scène durant cette visite du Président. Ce n’est qu’une séquence de fin dans la visite du Président qui a fait le tour d’horizon sur la gestion des inondations, le projet de pavage», souligne Racine Talla avant d’ajouter : «J’ai dit et redit que j’adhère parfaitement à la déclaration de Aliou Dia, mon chef de cabinet. Le président de la République m’a appelé à 16 heures 37 pour me dire : je suis dans ta commune plus précisément au Marché Bou Bess. Il m’a fait comprendre que notre route est chaotique. Je lui ai dit : Monsieur le Président, continuez votre chemin, peut-être que vous verrez des choses dont on discutera. C’est ainsi que Aliou Dia pour rattraper le président de la République. Quand sa voiture a dépassé celle du Président, le chef de l’Etat a eu la grandeur de s’arrêter pour lui demander de venir. Aliou Dia ne pouvait pas savoir que c’était filmé sur Facebook en direct quand il a dit à Monsieur le Président : vous êtes le meilleur et le troisième mandat est une demande sociale. Et ça a fait le buzz! Tant mieux d’ailleurs !».
DES RETRAITES RECLAMENT LE DEPART DE RACINE SY ET UNE REFONTE DE LA RTS
Mécontents de la gestion de l’Ipres avec les décisions prises par le Conseil d’administration, des membres de l’Association des retraités, veufs et orphelins du Sénégal (Arvos), ont décider de battre le macadam dans les rues de Dakar
Le Conseil d’administration (Ca) de l’Institution de Prévoyance Retraite du Sénégal (Ipres) et certains de ses pensionnaires affiliés à l’Association des retraités, veufs et orphelins du Sénégal (Arvos) se regardent en chien de faïence. Ces derniers, mécontents du Pca Racine Sy, envisagent de marcher dans les prochaines semaines à Dakar pour son départ et une refonte de l’Institution sociale.
Mécontents de la gestion de l’Institution de Prévoyance de Retraite du Sénégal (Ipres) avec les décisions prises par le Conseil d’administration, des membres de l’Association des retraités, veufs et orphelins du Sénégal (Arvos), ont décider de battre le macadam dans les rues de Dakar avec comme point de départ la place de l’Obélisque. Ils en ont fait l’annonce au cours d’une conférence de presse tenue. «Les retraités du Sénégal sont dans une situation difficile, car nous sommes laissés en rade. Cela est dû aux textes caducs qui se reflètent par la mauvaise prise en charge sociale et sanitaire. Nous avons écrit un mémorandum que nous avons transmis aux autorités étatiques dont nous attendons des réponses. Et si rien ne bouge, nous allons investir la place de l’Obélisque pour nous faire entendre», a déclaré le secrétaire général de Arvos, Massaly Sané.
Et leur président Demba Wéllé Diop de poursuivre : «Dans les semaines à venir, ne soyez pas surpris de voir les retraités organiser avec leurs familles un grand rassemblement ou une marche qui aura comme point de départ la place de l’Obélisque, pour dénoncer haut et fort la gestion de l’Ipres et exiger le toilettage de ses textes qui datent de 1958. Nous réclamons aussi le départ de Racine Sy et une plus grande implication des retraités au niveau du Conseil d’administration avec des voix délibératives. Car au sein de ce Conseil, les retraités siègent, mais sans voix délibérative. Nous réclamons aussi le départ du Pca Racine Sy.»
Très en verve, Demba Wéllé Diop indique que «l’Ipres va mal à cause d’un Conseil d’administration qui n’est pas là que pour ses intérêts. Ses membres ont augmenté leurs indemnités, laissant les retraités dans la misère. Car les 6 000 allocataires n’ont pas toujours vu de hausse de leurs pensions annoncée depuis 2O18. Nous souffrons de la bancarisation avec ses ponctions pour des pensions de misère.
A ce propos, nous interpellons le Président Macky Sall pour lui dire qu’il n’a pas le droit de laisser des gens faire souffrir des pères de famille qui se sont sacrifiés toute leur vie pour cette Nation. S’il ne prend pas des décisions sur ce qui se passe à l’Ipres, il sera responsable de tout ce qui aura lieu. Ne soyez pas surpris de voir des personnes du troisième âge prendre des matelas pour marcher.»
MAMADOU MOUSTAPHA BA PLAIDE POUR PLUS D'ACCES AUX RESSOURCES CONFESSIONNELLES
La Banque mondiale et les Institution multilatérales devraient permettre aux pays d’Afrique d’avoir plus accès aux ressources confessionnelles.
La Banque mondiale a lancé, le week-end dernier, son rapport intitulé : «État de l’Afrique : des opportunités dans une période de turbulences ». Prenant part à cette rencontre, le ministre des Finances et du Budget Mamadou Moustapha Ba a plaidé pour plus d'accès aux ressources confessionnelles de la Banque mondiale et des institutions multilatérales, en vue de renforcer les moyens de subsistance et assurer la croissance économique et la sécurité alimentaire.
La Banque mondiale et les Institution multilatérales devraient permettre aux pays d’Afrique d’avoir plus accès aux ressources confessionnelles. C’est le plaidoyer fait par le ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba, lors du lancement du Rapport de la Banque Mondiale sur l’Etat de l’Afrique. Entre autres les différents fonds qui existent, il cite le fonds de résilience, le fonds de lutte contre l'insécurité alimentaire, ainsi que la réallocation des droits de tirages spéciaux (Dts) ciblés à 100 milliards de dollars qui, se désole-t-il, s’élève jusqu'ici à 45 milliards de dollars.
Revenant par ailleurs sur les défis post-covid-19 au Sénégal, Mamadou Moustapha Ba indique qu’ils sont de l’ordre de 6. «C'est d’abord la fluctuation des prix des matières premières et de l’énergie. Il y a une forte inflation galopante qui est quand même au Sénégal de l’ordre de 11% ; ne serait-ce que pour les produits alimentaires, l’inflation tourne autour de 18.1%», souligne le ministre des Finances. A cela, s’ajoute une forte dépréciation du franc CFA par rapport au dollar avec tout son impact sur la balance des paiements et sur la détérioration des termes de l’échange.
20% DU BUDGET CONSACRÉS AUX DÉPENSES SOCIALES
A côte de ces défis, indique le ministre, il y a le durcissement des conditions de financement sur les marchés financiers internationaux. «Cela pose un problème de couverture des besoins de financement de notre pays et de nos Etats», affirme Mamadou Moustapha Ba qui relève surtout une pression sur le budget de l’Etat en termes de dépenses sociales. «C’est environ près de 20% du budget qui y sont consacrés», renseigne l’ancien directeur du Budget.
Face à ces défis, indique-t-il, le Sénégal a pu identifier les vulnérabilités de son économie en mettant en œuvre des mesures. «Le Sénégal a pris quatre paquets de mesures. On a procédé à l'élargissement des programmes de filets sociaux pour un peu protéger les couches vulnérables à travers le programme national des bourses de sécurité familiale, et cette année, exceptionnellement, des transferts monétaires de l’ordre de 43 milliards avec l’appui de la Banque mondiale ont été opérés», indique le ministre des Finances.
Outre l'élargissement des programmes de filets sociaux, il cite le renforcement de la souveraineté pharmaceutique et sanitaire mis en place. «On a géré tant soit peu la Covid-19. Et au stade où nous en sommes en Afrique de l’ouest, le Sénégal est en train d’abriter l’unité de construction de vaccins contre la Covid-19 et les autres pandémies telles que la fièvre jaune», se vante Mamadou Moustapha Ba. Parmi les autres prises par l’Etat du Sénégal, on a l'accroissement des investissements dans le domaine de l'agriculture pour renforcer la sécurité et la souveraineté alimentaire.
A l’en croire, le budget du département de l'agriculture a accru entre 2020 et 2022 de plus de 20%. «Le dernier élément de mesure est la résorption progressive du cap infrastructurel parce qu'on a débuté l'exploitation du train express régional (TER) et l'extension du réseau autoroutier où on avait trouvé 32 km d'autoroute. Et on est passé à 189 km d’autoroute», affirme le ministre des Finances et du Budget Mamadou Moustapha Ba.
Alioune Tine sur la «maladresse politique» du pouvoir
C’est fini la pause. Dès que le leader de Pastef a repris ses activités politiques, la tension est montée. Le président d’Afrikajom center n’a pas manqué de réagir pour déplorer la visite mouvementée de Sonko à Joal. Pour Alioune Tine, empêcher la tournée politique du leader de Pastef par cette mobilisation exceptionnelle des forces de l’ordre (Gendarmerie), c’est cela la menace à l’ordre public en plus d’enfreindre la légalité. Une maladresse politique qui s’avère une grande pub pour Sonko, ditil. Et d’appeler le pouvoir à la retenue. Le défenseur des droits de l’Homme pense qu’il faut calmer les nerfs tendus précocement et qui alourdissent et obscurcissent l’horizon électoral de 2024. A l’en croire, il est absolument nécessaire d’entamer un dialogue politique pour une transition civile de nature à stabiliser la prochaine élection et au-delà. Urgente alerte précoce à la Cedeao, écrit-il.
Déthié Fall dénonce les perturbations de la tournée de Sonko
Restons sur la tournée du leader de Pastef qui est en train de susciter beaucoup de réactions. Le président du PRP Déthié Fall dénonce vigoureusement le blocage du convoi de Sonko à Joal par les forces de l'ordre, au moment où il était en déplacement dans le cadre de ses tournées politiques. Manifestant son soutien et sa solidarité à Ousmane Sonko et à l'ensemble des militants du parti Pastef, Déthié Fall rappelle que la liberté de circulation est un droit sacro-saint, inaliénable, non négociable, reconnu par la Constitution et aucune restriction de ce droit constitutionnel ne saura être acceptée. Il invite le Président Macky Sall à se ressaisir parce qu'il n'est pas dans un royaume pour s’autoriser de si vilaines pratiques. «Nous ferons face et combattrons, comme toujours, toutes velléités de dictature au Sénégal», menace M. Fall.
Une femme violentée par un fonctionnaire des impôts et domaines…
Me Patrick Kabou dénonce la discrimination dans le traitement des affaires judiciaires au Sénégal. Avocat résidant en France, Me Kabou condamne la violence exercée sur sa cliente au Sénégal sans citer son nom. A l’en croire, sa cliente, une Sénégalaise, a été agressée physiquement par un haut fonctionnaire des impôts et domaines au Sénégal. Il se retrouve avec une ITT de 21 jours au Sénégal et 40 jours avec rééducation dans son pays d'accueil. Saisi par la victime, il a déposé une plainte au Sénégal depuis le 30 août et depuis lors, rien. Pendant ce temps, fustige Me Kabou, sa cliente et son fils suivent des traitements. Mais il n’est pas prêt à lâcher l’affaire. «Avec les consœurs et confrères œuvrant pour la protection et la promotion des droits des femmes dans le monde, nous avons initié un ensemble de procédures afin que cet acte ignoble ne reste pas impuni», écrit-il sur Twitter. Face aux violences faites aux femmes, la robe noire pense que garder le silence est signe de complicité.
Célébration de la femme rurale
La commune de Darou Khoudoss, dans le département de Tivaouane, a abrité ce week-end la célébration de la journée internationale de la femme rurale. C’était sous le thème : « Femmes rurales, clé d’un monde sans faim, ni pauvreté ». Et c’est sans détour que Mme Fatou Diané, ministre de la Femme, de la Famille et de la Protection des Enfants, qui présidait l’événement aux côtés de Mme Victorine Ndèye ministre de la Microfinances, de l’Économie Sociale et Solidaire, a demandé aux industries extractives de restaurer les terres après l’exploitation. Elle soutient que son département va se battre pour l’accès des femmes au foncier, afin qu’elles puissent mener des activités agricoles et contribuer à l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire. Elle a par ailleurs levé un coin du voile sur sa feuille de route à la tête du département. C’est ainsi qu’elle a exprimé son ambition d’accompagner les femmes pour les conduire vers une mutation sociale, économique et financière. Globalement, dit-elle, le Président Macky Sall a donné des instructions et des indications claires pour aller dans le sens de mettre les femmes sénégalaises dans d’excellentes conditions d’épanouissement.
Le Directeur général de l’AIBD offre des fournitures scolaires
Abdoulaye Dièye, président du mouvement «Siggi Jotna» a désormais pris ses quartiers à l’Aéroport International Dakar Blaise Diagne (AIBD) en qualité de Directeur Général. Sa nomination en Conseil des ministres par le président de la République a été entérinée par le Conseil d’Administration. Son premier acte à Thiès, après son installation, a été de sacrifier à sa longue tradition à savoir la distribution de kits scolaires (sacs d’écoliers avec des cahiers et tous les autres supports pour les enseignements-apprentissages) à des milliers d’élèves de Thiès. Ainsi, il a soulagé les parents d’élèves d’autant plus que les ménages sont déjà crevés par la cherté de la vie. A travers cet acte, il a réitéré son engagement social à accompagner les populations. Et l’objectif, selon lui, est de mettre les apprenants dans d’excellentes conditions d'études. Avec son mouvement «Siggi Jotna», Abdoulaye Dièye avait mis en place une coalition dénommée «And Siggil Thiès », qui a été la grande révélation des dernières élections locales et qui a attesté du poids politique du désormais Directeur général de l’AIBD.
Mise sur pied de l’Association libre des locataires
Le collectif des locataires du Sénégal a tenu son assemblée générale samedi dernier au terrain de basket des Parcelles Assainies, à l’Unité 21. Les membres du collectif ont mis sur pied l’Association Libre des Locataires (Allo) qui va se battre contre la cherté du loyer. Selon Félix Mboup, élu président, les locataires sont asphyxiés par les bailleurs. Ainsi, le président de Allo invite l’État à faire preuve d’autorité et de fermeté pour faire respecter les mesures prises dans le cadre de la réduction du coût du loyer. Poursuivant ses propos, Félix Mboup exhorte les citoyens à venir adhérer en masse à l’association. Il se réjouit de l’engagement sans faille du troisième âge, comme Vieux Gorgui Ndiaye, brigadier de la police en retraite et la détermination de Momar Ndiaye, adjoint au maire des Parcelles Assainies. Ce dernier, urbaniste de formation, est un soutien de taille de l’association. Il promet d’accompagner les populations et annonce la tenue sous peu des assises du loyer par la mairie des Parcelles Assainies. Félix Mboup lance un appel aux locataires du Sénégal : « Unissezvous et combattez la cherté du loyer ! »
Echec d’un braquage à Touba
Une bande de voleurs a effectué une descente samedi dans la nuit, au quartier Mbal de Touba. A bord d’une voiture 4x4, les voleurs ont pris d’assaut une bijouterie appartenant à un certain Tafsir Thiam. Mais c’était sans compter avec la détermination du vigile qui a opposé une farouche résistance aux malfrats qui ont quand-même fini par le blesser grièvement avec une machette, d’après Dakaractu. Cependant, ils n’ont pas pu emporter un seul gramme d’or. La police a ouvert une enquête.
Colère des impactés du TER
Les impactés du Train express régional (TER) ruminent leur colère contre l’État à cause du non-respect de ses engagements. Selon le coordonnateur des impactés, Macodou Fall, les autorités avaient promis de mettre à leur disposition des sites de recasement. Ils attendent également le paiement des primes de vulnérabilité et d’accompagnement social, le paiement du restant des pertes de revenus locatifs et l’établissement des titres de propriété. Face à la presse hier, Macodou Fall annonce des actions sur le terrain pour rentrer en possession de leurs droits.
Grogne des impactés de l’autoroute à péage
Le dossier des personnes affectées par l’autoroute à péage (Pap) gérée par l’Apix est loin de connaître aussi son épilogue. Car les impactés qui ont, soit construit ou obtenu des terrains à la Cité Apix de Tivaouane-Peul, peinent à obtenir leurs titres de propriétés. Mieux, des promoteurs privés lorgnent les aires de jeux prévues dans le projet de lotissement. C’est pourquoi les populations ont pavoisé la cité de drapeaux rouges. Elles invitent le chef de l’État et ses collaborateurs à intervenir pour éviter un drame social.
Mauvais état de la route de Pikine Guinaw rails
La route principale de Pikine Guinaw rails nord qui mène vers Poste Thiaroye est dans un piteux état. Elle est jonchée de nids de poule. Une situation qui préoccupe les usagers de cet axe très fréquenté par les camions. Il y a un réel risque d’accidents.
Un dépôt de gaz crée la tension à Pikine-Est
Pikine-Est est assise sur une bombe foncière qui peut exploser à tout moment. Car la tension monte entre les autorités étatiques et les populations hostiles à l’implantation d’un dépôt de gaz à l’ancien cinéma Awa situé sur la route de Icotaf, à quelques mètres de la mairie, et d’un poste de santé mais aussi d’une école élémentaire publique. Ce qui constitue un réel problème de sécurité publique que les populations dénoncent et qui se disent prêtes à engager la lutte contre la société Star Energy. Toutefois, les autorités municipales surprises par ce projet ont saisi le ministre de l’Environnement pour attirer son attention sur les risques de ce dépôt de gaz situé à proximité des habitations.
Usage de haschich
C. A. P. Kébé, un usager du haschich, est vraiment mal barré. De retour chez son fournisseur de hachisch, Kébé tombe sur une patrouille des hommes du Commissaire Abdou Sarr de la Médina. Les éléments de la brigade de recherches qui avaient flairé quelque chose l’ont fouillé. Les limiers ont trouvé par devers lui 03 grammes de haschich. Suffisant alors pour qu’il soit jeté dans le panier à salades avant d’être déféré au parquet pour détention aux fins d’usage de haschich.
Renouvellement des instances des Chambres de Commerce
Depuis quatorze (14) ans, il n’y a pas eu de renouvellement des instances de la Chambre de Commerce de Saint-Louis. Excédés par cette situation, certains opérateurs économiques sont montés au créneau pour réclamer le renouvellement des instances de la chambre consulaire. A en croire Cheikh Ndiaye et ses amis, la chambre de commerce doit jouer pleinement sa «mission d’intermédiaire avec le ministère de l’Économie et disposer d’interlocuteurs». Selon le président du comité d’entreprise de marchés de Saint-Louis et porte-parole du jour, Cheikh Ndiaye, l’isolement de la Chambre de Commerce à l’égard des acteurs est intolérable. Cette situation continue de «susciter de l’indignation». Pour le porte-parole et compagnie, il n’est pas question de laisser la situation pourrir davantage. A l’en croire, cette situation ne favorise nullement le développement économique de Saint-Louis et elle retarde l’autosuffisance alimentaire. Après avoir dressé un tableau sombre de la situation de l’institution, les opérateurs économiques ont interpellé leurs camarades qui sont dans les autres régions pour qu’ils fassent de même. Les opérateurs économiques souhaitent rencontrer le président de la République pour lui faire part de leurs difficultés. En attendant la réaction des autorités, l’actuelle équipe dirigeante continue de mener ses activités en déroulant son plan d’action. Récemment, une foire internationale a été organisée avec la participation de beaucoup d’Africains et d’Européens.
BOUBACAR JOSEPH NDIAYE IMMORTALISÉ EN FRANCE
Une rue de la ville de Nantes porte désormais le nom de Boubacar Joseph Ndiaye, l’ancien conservateur de la Maison des esclaves de Gorée, disparu en 2009.
Ce samedi, élus nantais et sénégalais ont rendu hommage à l’ancien conservateur de la Maison des esclaves de Gorée. Une rue de la cité nantaise porte désormais son nom.
Une rue de la ville de Nantes porte désormais le nom de Boubacar Joseph Ndiaye, l’ancien conservateur de la Maison des esclaves de Gorée, disparu en 2009. Ce samedi 15 octobre, la municipalité de la ville française ainsi qu’une délégation sénégalaise s’étaient donné rendez-vous pour célébrer ce moment d’hommage, conformément à la nouvelle politique de la ville de Nantes de renommer certaines rues en hommage à des hommes et femmes engagés pour les droits humains.
C’est dans cette démarche mémorielle que s’inscrit l’hommage rendu au conservateur de la Maison des esclaves dans cette ville «esclavagiste ». La ville française de Nantes a en effet joué un rôle important dans le commerce des Noirs. Considéré comme le premier port négrier de France, Nantes et ses armateurs ont assuré plus de 42% des départs d’expéditions de traite entre 1707 et 1793. Des familles d’armateurs s’étaient spécialisées dans ce commerce, tout comme de nombreuses activités économiques de la ville et de la région. Et en un peu plus d’un siècle, les navires nantais auront transporté plus de 550 000 captifs noirs vers les colonies.
Issu d’une famille d’origine goréenne, Boubacar Joseph Ndiaye est né le 15 octobre 1922 à Rufisque. Après ses études primaires à Gorée, il a rejoint l’Ecole professionnelle Pinet-Laprade de Dakar. Boubacar Joseph Ndiaye, qui a travaillé comme compositeur typographe, a servi dans l’Armée coloniale. Sous le drapeau français, en 1943, il a participé à la libération de la France, notamment à la Bataille du Mont Cassin en tant que tirailleur sénégalais. Sous-officier parachutiste, il servira plus tard en Extrême-Orient dans la première demi-brigade de commandos parachutistes coloniaux, en Indochine.
En tant qu’ancien combattant, il reçoit la Croix de Guerre, est fait Officier de l’Ordre national du Lion et Chevalier de l’Ordre national du Mérite (en France et au Sénégal). Après son retour au Sénégal, il devient conservateur de la Maison des esclaves de Gorée en 1962. A ce poste, il a contribué à faire connaître l’enfer quotidien des esclaves détenus dans cette île historique, avant leur expédition sans ménagement vers l’Amérique.
Orateur de talent, Boubacar Joseph Ndiaye sera à l’origine de la restauration de la Maison des esclaves de Gorée par l’Unesco en 1990. Il a aussi publié des œuvres, notamment La Maison des Esclaves de Gorée et Il fut un jour à Gorée : l’esclavage raconté à nos enfants.