CINQUANTE PROPOSITIONS-RÉSOLUTIONS POUR MACKY SALL APRÈS SA RETRAITE, EN... 2024 (?)
Intégrer un kureel de Hizbu Tarqiyya et performer fort, surtout au moment fatidique du « sàmpp ». Ouvrir un salon de massage (Sweet présidentielle), réservé aux hommes - et femmes - politiques qu’écrase le poids de leur fonction
Sëmbëxloo bi - Son Excédence, oups ! son Excellence Macky Sall finira bien par prendre sa retraite. En 2024. Ou en 2029, car même lui ne sait pas. Voici 50 propositions pour occuper utilement sa retraite, dont il peut faire des résolutions, sur le bon conseil et la consultance gratuite de Sen'Tract. Notre prince sérère et chef- chroniqueur Dugu- Dugu Wagaan, dans son "Sëmbëxloo bi" quinzomadaire, les a généreusement concoctés pour Macky Sall Kor Marième Faye Sall. Et pour vous. Sans plus tarder, voici les 50 propositions-résolutions pour Macky Sall, pour après sa retraite. Qu'il en fasse donc son viatique de futur sexagénaire retraité (bientôt ?) du Palais Léopold Sédar Senghor :
1)Ecrire (lui-même cette fois) ses mémoires. Frôler le Nobel de littérature comme Churchill.
2) Faire le tour des rédactions sénégalaises et dire aux journalistes que leur jeu de mots « Mackyavel » est nul, et que d’ailleurs, il n’a jamais lu l’essayiste florentin.
3) Postuler pour le titre de quatrième Tigre de Fass
4) Diriger l’ONU (on sait tous que c’est son grand rêve)
5) Diriger l’OPEP
6) Diriger la FIFA
7) Diriger la branche sénégalaise de la mafia (avouez qu’il a une tête de Parrain)
8) Opérer la jonction avec le peloton des oisifs errants
9) Prendre des cours de breakdance. Ou de touss tassar.
10) Faire du golf (avouez que ça lui irait)
11) Intégrer un kureel de Hizbu Tarqiyya et performer fort, surtout au moment fatidique du « sàmpp ».
12) Epouser une ñaareel (mais choisie par Marème, c’est la démocratie conjugale)*
13) Rejoindre le Super Etoile comme choriste et suppléer Ouzin Ndiaye (imaginez-le sur Japuu lo ou Thiapathioly)
14) Ouvrir un salon de massage (Sweet présidentielle), réservé aux hommes - et femmes - politiques qu’écrase le poids de leur fonction. Prodiguer lui-même les massages. Toniques.
15) Faire une pub pour du détergent. Ou du bouillon. Ou du lait en poudre. Ou du tangal. Ou un régime minceur.
16) Être l’acteur principal d’une série sénégalaise à scandale. Jouer le rôle du bad boy. Ou du tueur à gages. Frôler l’Oscar.
17) A défaut de n’avoir pas pu le faire à l’africaine avec la Constitution, réécrire l’hymne national du Sénégal, pour se consoler.
18) Retrouver Atou.
19) Rendre une visite de courtoisie à Abdoulaye Wade, et lire son avenir dans sa tête chauve et brillante, comme dans une boule de cristal.
20) Soutenir Karim, après l’avoir gracié dans les ultimes semaines de son mandat, en soutenant que « la grande famille libérale ne saurait être désunie » ou que « PDS been bopp la, keen du ko xarr ñaar ».
21) Affirmer que Khalifa Sall est toutefois le meilleur candidat possible
22) Laisser entendre que Sonko, finalement, ce n’est pas si mal, et qu’il lui rappelle sa propre jeunesse révoltée.
23) Dire à Idy que la prochaine fois sera la bonne, même s’il sait qu’il sait que ce n’est pas vrai.
24) promettre des révélations fracassantes sur Mimi Touré, mais changer d’avis et évoquer les secrets d’État d’Abdoul Mbaye.
LES DIASPORAS AFRICAINES DE FRANCE SE DOTENT D'UN HAUT COMMISSARIAT
Le "premier chantier" du "Haut-commissariat" sera de pousser pour l'ouverture du droit de vote aux étrangers lors des prochaines élections municipales, en 2026
Un "Haut-commissariat" qui représente les principales diasporas africaines de France a été présenté vendredi en banlieue parisienne, avec l'objectif de "faire bouger les choses sur le plan politique", notamment en matière de lutte contre les discriminations.
Ce "Haut-commissariat des diasporas africaines de France" (HCDAF) est "la première organisation qui fédère toutes les diasporas les plus représentées" pour "passer à l'action" sur le sujet du "vivre ensemble", a expliqué sa présidente Rachida Kaaout lors d'une conférence de presse.
Jusqu'alors, les immigrés et descendants d'immigrés étaient "très bien structurés, mais au sein de leurs propres communautés", a plaidé la fondatrice du HCDAF.
"Il faut faire bouger les choses sur le plan politique (...) en France mais aussi dans les pays d'origine en Afrique, qui se détournent de la France", a prôné Rachida Kaaout, élue de la majorité présidentielle à Ivry-sur-Seine, en région parisienne.
Ce HCDAF entend s'appuyer "sur ce que le gouvernement français a mis en place", multipliant les références à la volonté de "rapprochement" initiée par le président français Emmanuel Macron avec l'Afrique.
Le "premier chantier" du "Haut-commissariat" sera de pousser pour l'ouverture du droit de vote aux étrangers lors des prochaines élections municipales, en 2026.
Ce droit de vote, déjà offert aux Européens pour les municipales, fait l'objet d'une "forte demande" et d'un "sentiment de discrimination", d'autant que nombre d'Africains vivant en France "sont des contribuables", explique Rachida Kaaout.
"Ce serait un message fort", tout comme celui d'"inscrire dans le marbre la notion de non-discrimination dans les entreprises", estime-t-elle.
"J'en ai assez d'entendre des mamans me dire 'Mon fils a du mal à trouver du boulot alors qu'il est diplômé et qualifié'. La France n'est pas raciste mais il faut changer les mentalités. Les Africains représentent un réservoir de compétences qui n'est pas utilisé à sa juste valeur."
La fédération d'associations se donne également pour objectif de favoriser la participation des diasporas au développement du continent africain.
"On a une nouvelle génération (en France) tournée vers l'Afrique, mais une Afrique qu'elle ne connaît pas et où elle n'a jamais mis les pieds. Or c'est un continent où tout est possible", ajoute-t-elle.
L'organisation prévoit un premier "sommet" réunissant notamment les pays africains et les diasporas présentes en France d'ici "la fin de l'année".