Le mouvement "Sunu Gaal Ca Kanam" (Ndlr : Sénégal en avant) a débusqué, hier 9 dossiers objet de litige foncier à Dakar. Devant la presse, Mame Ousmane Ndoye a dénoncé une campagne de prédation foncière orchestrée par des religieux, des fonctionnaires des domaines et des promoteurs immobiliers.
Tout de blanc habillé et coiffé d'un bonnet noir, un homme est tombé en transes. Ses cris ont hypnotisé toute la salle dans laquelle se tenait la conférence de presse du mouvement "Sunu Gaal Ca Kanam" sur de présumés scandales fonciers. L'homme en question est un frère de Massaer Sèye. Ce dernier s'est retrouvé, d'après le président du mouvement "Sunu Gaal Ca Kanam", dans un litige foncier l'opposant au célébrissime homme d'affaires Mbaye Gueye d'EMG sur une parcelle de terre sise au site du phare des Mamelles.
A en croire Mame Ousmane Ndoye qui est le porte-voix de la famille Sèye, des fonctionnaires véreux du Cadastre et de l’Urbanisme ont modifié la position des plans du terrain sur ce littoral des Mamelles abritant le phare. "Le morcellement porte sur 11.000 m2 et les parcelles sont vendues à coup de milliards dans le Domaine public maritime sans autorisation préalable du Président de la République à qui la loi confère à titre discrétionnaire un déclassement dans cette emprise du littoral.
Le Code du Domaine Public Maritime en son Article 19 est très clair et très précis sur ces Attribution du Chef de l’Etat de notre pays. Ici entre autres bénéficiaires, nous pouvons nommer Mbaye Gueye de EMG et le marabout Khassimou Mbacké», renseigne Mame Ousmane Ndoye qui était en conférence de presse, hier.
L'autre présumé scandale foncier concerne l'aéroport de Dakar Yoff piste 03/21 TF 4407 DG. Ce dossier, selon Monsieur Ndoye, est issu des lotissements de 2003-2004-2008 sur lt TF 5019 DG. " Les autorités en charge à l’époque du dossier sont : Mr Farba Senghor Ministre sous Wade, Abdoulaye Diop ministre du Budget, Vincent Max Bibi ex-Directeur des Domaines sous Wade. Ils ont été sommés de réparer le tort causé aux héritiers de Dame Mbengue avec la complicité des autorités de l’aéroport, a-t-il clamé avant d’ajouter que :" Mr Matiago Mbissan avait émis un avis favorable de 660 m sur l’axe de la piste 03/21 abandonné par l’aéroport. Il a été recommandé l’autorisation de l’Ads dirigé à l’époque par Mbaye Ndiaye. Malheureusement, les chantages de son fils Fallou Ndiaye a rencontré le refus catégorique de pilier au chantage du mandataire de la famille de Mariam Mbengue et Khary Ndoye malgré plusieurs réunions conciliatoires tenues dans le palais de la République. Malheureusement encore, le problème de Tobago a grevé cette résolution de problème. J’informe le Président Macky Sall qui a hérité de ce dossier, que malgré les recommandations données à M Baïla Wane et autres. Silence total.
Par la suite, M. Mamour Diallo Directeur des Domaines, M. Pape Diagne, M. Fallou Gueye actuel Directeur des Domaines. Ce dernier, inexplicablement sur les terrains de la BOA recasement des lotissements dont les superficies des parcelles portent sur 200 m2 s’est débrouillé avec les services du Cadastre et de l’Urbanisme pour réduire les surfaces de ces parcelles de terrains et ainsi créer d’autres lots qu’ils ont eu la latitude de se les partager au vu et au su des sachant et sous la barbe et le nez de l’Etat dans une totale impunité. Leur modus operandi ? Ils ont pris comme couverture des marabouts, des autorités de la justice et des personnes de tenues gradés pour couvrir leurs bases arrière".
Le président du mouvement "Sunu Gaal Ca Kanam" a, par ailleurs, lors de son face à face avec les journalistes, déballé 7 autres dossiers de présumés scandales fonciers. Il s'agit entre autres des dossiers : EGBOS S.A terrain sis à Yoff Ouest Foire sur la bande verte et des familles de Tanka, du Projet de 1074 parcelles à Ouest Foire sur la bande verte, des 2 Décrets en 1978 sur un terrain de 154 ha à Diamniadio. Mais déjà présent, il précise qu’il ne s'agit que d'une alerte et n'exclut pas d'autres formes de lutte. "Nous appelons le chef de l'Etat à se pencher sur ces dossiers. Nous ne pouvons pas comprenons, Monsieur le Président, que vous donniez des ordres à vos subalternes et qu'ils refusent d'exécuter. Il faut sanctionner ces gens. Parce que ce sont des criminels et des voleurs. Nous vous demandons Monsieur le Président d'ordonner l'arrêt de tous les travaux sur ces titres fonciers et l'ouverture d'une enquête pour élucider les conditions d'attribution de ces terres", a-t-il demandé à son "ami", le Président, Macky Sall.
REBONDISSEMENT DANS L'AFFAIRE BOUGHAZELY
Désormais, personne n’est en détention dans le cadre de l’affaire Boughazely. Le seul mis en cause incarcéré jusque-là, c’était le Burkinabé Moussa Ouédraogo. Il a été libéré jeudi dernier par la Chambre d’accusation de la Cour d’appel.
Désormais, personne n’est en détention dans le cadre de l’affaire Boughazely. Le seul mis en cause incarcéré jusque-là, c’était le Burkinabé Moussa Ouédraogo. Il a été libéré jeudi dernier par la Chambre d’accusation de la Cour d’appel. D’après Libération, qui donne l’information, il reste cependant sous contrôle judiciaire.
Moussa Ouédraogo rejoint ainsi les six autres mis en cause dans cette affaire : Oumar Samb, Khalifa Ababacar Dia, Ousmane Dione alias «Nguess», Mallé Diagne, Mamadou Diop et Seydina Fall Boughazely. Ces derniers sont également sous contrôle judiciaire.
Libération signale un autre rebondissement dans ce dossier : la nouvelle arrestation, le 27 juillet dernier, de Alassane Sy dit Kalidou Sy. Ce gérant d’un bar-restaurant a été arrêté puis relâché à l’éclatement de l’affaire.
Face aux gendarmes, il y a donc près d'un mois, il a juré être victime d’une homonymie, qu’il ne serait pas le Kalidou Sy dit «Kalz» que les enquêteurs recherchent. Présenté au Doyen des juges, il a été inculpé et placé sous contrôle judiciaire.
Tout ce beau monde est poursuivi pour association de malfaiteurs, contrefaçon et fabrication de signes monétaires ayant cours légal sur le territoire national et à l’étranger, blanchiment de capitaux et (pour Boughazely) tentative de corruption.
Par Momar SAMB
1444, 14E LEGISLATURE ET 14 ?
Le rapprochement des dates de la nouvelle année musulmane 1444 et de la 14e législature présage d’une atmosphère de débats exclusivement orientés vers l’intérêt général du Peuple.
Chères Concitoyennes,
Chers Concitoyens,
Ce moment est crucial dans la construction de notre Nation, de l’ancrage de notre démocratie et de l’affermissement du dialogue républicain.
Le rapprochement des dates de la nouvelle année musulmane 1444 et de la 14e législature présage d’une atmosphère de débats exclusivement orientés vers l’intérêt général du Peuple.
Notre Constitution en ses articles 7 et 8, accorde aux citoyens et citoyennes une place centrale : être au début et à la fin, être le «fer de lance» du processus de développement économique, social, culturel,…
La nouvelle configuration de l’assemblée du Peuple devrait permettre d’exprimer, avec responsabilité, des idées et des opinions et non déboucher sur des blocages et rivalités.
14 interrogations ou thèmes de réflexion devraient être abordés et des solutions proposées.
1 Pourquoi maintenir à 75 ans l’âge limite de candidature à la présidence de la République (article 28) ?
L’histoire politique montre que des présidents âgés de plus de 75 ans ont été élus dans les démocraties (A. Wade, 75 ans au Sénégal, J. Biden, 78 ans aux Usa, P. Biya, 85 ans au Cameroun, …) et d’autres souhaitent revenir au pouvoir (Lula, 77 ans du Brésil, Trump, 76 ans aux Usa). Cette disposition est antidémocratique et ne donne pas une place à l’homme qui est au centre de notre Loi Fondamentale (article 7). Elle ne rejoint pas les propos de A. Einstein : «la valeur d’un homme tient dans sa capacité à donner et non dans sa capacité à recevoir», ni ceux de A. Hampathé Bâ : «Un vieillard qui meurt est une bibliothèque qui brûle.»
2 L’instauration d’un service militaire obligatoire dès l’âge de 18 à 24 ans n’est-elle pas un moyen pour instruire cette force juvénile ?
Les futurs diplômés et les jeunes, en fonction de leur qualification, serviront l’intérêt général du pays. Nos professeurs des lycées et universités, les médecins européens venaient faire leur service militaire de 2 ans. Ce service est une voie pour aider les citoyens à préparer leur entrée dans la vie active et servir leur Nation.
3 Le rétablissement de la peine mort ne devrait-il pas nous préoccuper ?
Il est urgent de mener une politique de dissuasion des jeunes qui ont tendance à régler leurs différends par une violence mortelle.
4 Ne devrions-nous pas valoriser toutes nos ressources renouvelables pour la réalisation de pôles de développement économique viables ?
La déconcentration des agglomérations urbaines avec le renouvelable, la maîtrise de l’eau (forages à pompe solaire ou éolien, retenues des eaux) l’éclairage et la connexion contribuera à améliorer la croissance économique.
5 Pourquoi ne pas supprimer les Dipa (Demande d’importation de produits alimentaires) ?
Elles freinent le développement économique et social du pays (chômage des jeunes, devises transférées, baisse du Pib, ….) et empêchent le développement des filières (riz, tomate, sucre, pommes de terre, huile, oignons,…).
6 N’est-il pas d’actualité de réhabiliter le «Tool» (jardin) du Baron Richard, actuelle ville de Richard Toll ?
Il a testé toutes les expériences de cultures céréales et agrumes. Les politiques pour une résilience économique passent par des limitations strictes ou suppressions des importations.
7 N’est-il pas urgent de limiter l’âge des voitures importées à 4 ans ?
La transition énergétique est en marche et tous les trottoirs des villes sont occupés par des voitures en panne et nos mécaniciens ne sont pas dans l’ère de l’électronique embarquée.
8 Ne faudrait-il pas réhabiliter les fourrières de voitures et créer une usine de démolition et d’exportation du fer ?
9 La dissolution de tout parti politique qui ne concourt pas au suffrage universel ou ayant obtenu moins de 5 % des suffrages exprimés pourrait-elle être envisagée pour un assainissement de l’espace politique ?
La démocratie ne se mesure pas en nombre pléthorique de partis politiques dispersés mais par addition.
10 La suppression du cumul des mandats des élus et nommés n’est-elle pas nécessaire pour desserrer les goulets d’étranglement, élargir les bases politiques et favoriser la participation ?
Le cumul des mandats affecte l’efficacité et l’efficience, réduit le temps de réflexion, de présence et d’exécution.
11 Ne faudrait-il pas procéder à la dissolution de tout parti politique ou association violant les dispositions de l’article 5 ?
12 La limitation stricte des containers de friperie (habits, chaussures), d’électroménager à courant alternatif ne serait-elle pas une résilience économique pour relancer l’artisanat ?
Des subventions ciblées sur les équipements à énergie solaire pourraient être envisagées. Ces importations ont mis à genoux toutes les industries embryonnaires (Sotiba, Cts, Bata), et entraîné le chômage technique de nos artisans (tailleurs, cordonniers, teinturiers,…).
13 Le moment n’est-il pas venu d’encadrer tous les acteurs du commerce intérieur (les organisations des commerçants, les chambres de commerce, les vendeurs à «la sauvette», «les tabliers», le secteur informel) ?
Le dysfonctionnement de ces entités crée une inflation anticipée ajoutée à l’inflation importée.
14 Les élus de l’Assemblée nationale, du Haut-conseil des collectivités territoriales, du Conseil économique, social et environnemental ne devraient-ils pas être rémunérés par indemnités de session ?
Ces élus par amour, abnégation et sacerdoce devraient accepter ce mode de traitement qui les obligera à siéger pour une durée définie. Les présidents de jury, de bureau de vote et autres bénéficient d’indemnités de session.
Ce dernier point pécuniaire pourrait se heurter à un rejet de nos représentants, mais nous devons nous préparer à la nouvelle économie d’après-guerre et être résilients.
Nos représentants doivent avoir des éclairages sur les questions sociétales, techniques, économiques, sociales et scientifiques ; ils auront besoin d’assistants compétents pour remplir leurs missions. Je ne terminerai mes questionnements sans dire que la candidature pour un 2e mandat consécutif de 5 ans est constitutionnellement entre les mains du Président sortant et le mandat d’exercer la fonction de président de la République est entre les mains du Peuple. Comme disait le Général de Gaulle, «l’élection présidentielle est la rencontre d’un homme avec son Peuple».
Momar SAMB
Pr. Dr. Ing. ès Sci. Géol
PREPARATIF DU MONDIALE 2022, LE SENEGAL AFFRONTERA LA BOLIVIE
Le Sénégal aura deux matches amicaux en septembre dans le cadre de la préparation du Mondial 2022 (20 novembre-18 décembre). Après l’Iran, les Lions affronteront la Bolivie.
Le Sénégal aura deux matches amicaux en septembre dans le cadre de la préparation du Mondial 2022 (20 novembre-18 décembre). Après l’Iran, les Lions affronteront la Bolivie. C’est le deuxième vice-président de la Fédération sénégalaise de football (FSF), Abdoulaye Saydou Sow, qui donne la nouvelle ce mardi dans les colonnes du quotidien sportif Record.
«C’est une bonne chose, a salué celui qui est en même temps le ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique. Le Sénégal fera deux matches de préparation avec des équipes de haut niveau : l’Iran et probablement la Bolivie si les informations que me donne le président Senghor (Augustin, patron de la FSF) sont confirmées.»
Ces sparring-partners du Sénégal présentent les mêmes profils que deux de ses adversaires du groupe A : l’Equateur et le Qatar.
Quid des Pays-Bas, troisième adversaire des hommes d’Aliou Cissé dans leur groupe ?
La FSF n’a pas encore programmé un match amical contre une équipe européenne pour permettre aux champions d’Afrique d’avoir une idée de ce qui les attend pour leur première sortie à la Coupe du monde. Mais cela n’effraie pas Abdoulaye Sow. Qui rappelle : «Nos joueurs sont tous dans les championnats européens.»
Newcastle va relancer Ismaïla Sarr
Newcastle United devrait revenir à la charge avec une offre améliorée pour l’attaquant de Watford Joao Pedro. Une source a déclaré à Sky Sports News qu’ils espéraient pouvoir conclure un accord avant la fermeture du mercato
estival 2022. Ils ont déjà formulé une offre officielle de 20 millions d’euros environ rejetée par le club de Championship. Dans l’état actuel des choses, le Sénégalais Ismaïla Sarr devrait rester à Watford dans cette fenêtre – mais il y a
un intérêt direct pour le joueur suite à l’échec de son transfert à Aston Villa. En effet, selon SkySports, les Villans ont décidé tout bonnement de se retirer
de la table de négociations. Un accord avait été trouvé et le coût du transfert avoisinait 28 millions d’euros. Mais les problèmes sont apparus lorsque les deux parties ont commencé à discuter des détails de l’accord, qui comprenait la possibilité que Cameron Archer ou Kortney Hause rejoigne Watford en prêt, plus bonus.
Bamba Dieng pourrait rester en Ligue 1 française
Bamba Dieng pourrait enfin tourner la page Marseille dans les prochains jours. Poussé vers la sortie, l’attaquant des Lions a séduit les dirigeants de Lorient
qui souhaitent le recruter cet été. N’entrant pas dans les plans du nouvel entraîneur olympien, Igor Tudor, l’attaquant sénégalais intéresse particulièrement Lorient qui est à la recherche d’un ailier. Selon Footmercato,
une discussion a même eu lieu entre l’entraîneur breton, Régis Le Bris, et le joueur. Et Bris n’a pas d’ailleurs pas caché son intérêt pour le buteur sénégalais,
auteur de 7 réalisations la saison dernière. Néanmoins, la concurrence est très rude pour enrôler le Sénégalais. En plus Nice qui souhaite un prêt, Brest a manifesté son envie d’avoir Bamba Dieng dans ses rangs. L’Om espère toujours récupérer aux alentours de 15 millions d’euros.
L’As Roma s’active pour Abdou Diallo
Après avoir repoussé les avances du champion d’Italie, le Milan Ac, et failli à rejoindre Naples, Abdou Diallo a toujours la cote en Serie A. Le défenseur sénégalais serait la nouvelle priorité de l’As Roma. En effet, Tiago Pinto apprécierait beaucoup le profil de l’international sénégalais du Psg, et en aurait fait sa grande priorité sur le marché des transferts pour renforcer la défense romaine. Indésirable pour Christophe Galtier, le champion d’Afrique pourrait partir cet été.
ASSEMBLEE NATIONALE, CES ARGUMENTS EN FAVEUR DE MIMI TOURE
Connue pour être belliqueuse, Mimi Touré n’est certainement pas la personnalité la plus consensuelle ni la plus rassembleur pour devenir présidente de l’Assemblée nationale.
Connue pour être belliqueuse, Mimi Touré n’est certainement pas la personnalité la plus consensuelle ni la plus rassembleur pour devenir présidente de l’Assemblée nationale. Une fois sur le perchoir, la dame qui répond au coup pour coup sera sans doute la première cible d’une opposition forte (officiellement) de 82 députés. Surtout qu’elle a un contentieux avec le Pds au sujet de la traque des biens supposés mal acquis.
Malgré tout, elle fait office de favori pour occuper le poste, si ce dernier doit revenir à la majorité présidentielle (surprise de Sonko et Cie). Le président Macky Sall qui a reçu les députés de son camp au palais pourra difficilement offrir la chaise à un responsable autre que Mimi Touré. Pendant 10 ans, le patron de l’Apr s’est résolu à laisser le poste à un allié, en l’occurrence Moustapha Niass. Certains membres du parti présidentiel ont même essayé de défénestrer le leader de l’Alliance des forces de progrès (Afp), mais Macky lui a toujours renouvelé sa confiance en récompense à sa fidélité.
Cette législature est donc le tour de l’Apr, surtout que les alliés ne semblent pas avoir beaucoup pesé aux élections, en particulier Rewmi de Idrissa Seck battu, à nouveau, dans son fief historique, après la claque aux Locales de janvier dernier. La question se pose dès lors de savoir qui au sein du parti présidentiel pour être président de l’Assemblée nationale ?
Mimi Touré, Amadou Ba sont les noms qui reviennent le plus. Il peut y avoir aussi la surprise du chef. Mais jusqu’ici, Aminata Touré semble avoir une longueur d’avance. Macky Sall qui avait désigné Amadou Ba tête de liste aux Locales a porté son choix sur Mimi Touré aux Législatives. Une position qui la met en orbite pour être patron de l’hémicycle, en cas de succès.
Certes, il est difficile aujourd’hui de parler de victoire, c’est même une défaite avec le nombre de sièges perdus (de 125 députés en 2017 à 82 en 2022). Mais la coalition au pouvoir s’acharne à crier victoire partout. Ce qui doit aboutir à la reconnaissance de la réussite de Mimi Touré. Un mérite dont la récompense logique est le perchoir. Ainsi, en faisant d’elle tête de liste, Macky Sall lui a donné plus de chances sur les autres.
L’autre fait est que le chef de l’Etat doit nommer un Premier ministre. Or, Aminata Touré a déjà occupé le poste. La faire revenir serait synonyme de faire du neuf avec du vieux. Ce serait un mauvais signal envoyé aux électeurs qui ont déjà exprimé leur mécontentement. Une telle décision susciterait également plus de frustrations au sein de l’Apr, car ce serait comme si elle est l’unique responsable ayant les compétentes requises.
Écartée ainsi de la primature, il ne reste à Mimi que la présidence de l’Assemblée nationale pour confirmer son retour au premier plan. Toute autre décision risque de l’éloigner définitivement de Macky Sall. Or, l’Assemblée sera aussi l’occasion pour le patron de l’Apr de rendre justice à Mimi après lui avoir pris le poste de présidente du Conseil économique au profil d’Idrissa Seck. Voilà donc autant d’arguments qui plaident pour Mimi. Mais il y a la grande question sera la plus décisive : le troisième mandat et la position de Mimi par rapport à ce sujet, elle qui n’a pas caché ses ambitions pour le fauteuil présidentiel.
DERNIER TEST GAGNANT POUR LES LIONS DU BASKET AVANT LE SUD SOUDAN
L’Equipe nationale masculine de basket a battu l’Egypte (74-70) en amical hier, à Mo¬nastir, en Tunisie. Une courte victoire qui permet aux Lions de prendre leur revanche, après la déroute d’Alexandrie en juillet dernier où les Pharaons avaient infligé une correction à la bande à Gorgui Sy Dieng (76-43).
Une victoire qui permet donc aux Lions de terminer la préparation de la 4e fenêtre des éliminatoires du Mondial 2023 de la meilleure des manières. Car avant les Pharaons, les hommes de Desagana Diop avaient pris le dessus sur les Requins Bleus du Cap-Vert (89-72, 86-55) lors d’une double confrontation à Dakar Arena.
Mais pour le coach des Lions, il reste encore beaucoup de correctifs à apporter.
«On a gagné, mais on a beaucoup de choses à apprendre sur ce match. C’est pour cela que c’est important de jouer les matchs amicaux. On a donné beaucoup de ballons sur les rebonds. On va travailler sur cet aspect-là pour être prêts contre le Soudan dans 4 jours», a confié coach Desagana, à la fin du match. Le technicien sénégalais se dit néanmoins satisfait de l’état physique de son groupe.
En Tunisie depuis dimanche matin, Gorgui Sy Dieng et ses coéquipiers disputent leur premier match des éliminatoires contre le Sud Soudan, le 26 août prochain. Le lendemain, ils feront face à la Tunisie, pays hôte, avant de terminer par le Cameroun, le 28 août.
En mauvaise posture dans le Groupe F, les Lions doivent impérativement réaliser de bonnes performances à Monastir pour espérer conserver leurs chances de qualification pour le Mondial 2023.
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MOUVEMENT D'HUMEUR DES AGENTS DES COLLECTIVITES LOCALES ET LA GREVE AU MINISTERE DU COMMERCE A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE ZIK FM CE MARDI
Les parutions de ce mardi 23 août 2022 informent du malaise qui prévaut dans le rang des agents des collectivités locales et la paralysie au ministère du commerce.
Les parutions de ce mardi 23 août 2022 informent du malaise qui prévaut dans le rang des agents des collectivités locales et la paralysie au ministère du commerce. Ecoutez le résumé de l'actualité présenté par Fabrice Nguéma sur les ondes de la Zik Fm.
Une voix discordante
Les accords paix signés en début août dans la capitale bissau-guinéenne entre certaines branches du Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance, sous la conduite du Président Umaru Cissoko Embalo, ne sont pas du goût de la faction du mouvement rebelle de Mangocouro. Les responsables de cette entité se démarquent de cet acte posé par les belligérants. «Nous les considérons comme des accords mort-nés qui ne peuvent pas survivre, puisque les auteurs ne sont que des personnes mues par l’appât de la cagnotte», affirme Amidou Djiba qui se dit porte-parole du bureau national du Mfdc. Dans une rencontre tenue hier à Mangocouro, siège symbolique du mouvement irrédentiste situé à Colobane, les responsables de cette faction affirment n’accorder aucun crédit à ces documents signés. «Concernant ces accords survenus à Bissau et menés par un groupe qui n’a aucune légitimité encore moins une représentativité au sein du Mouvement des Forces Démocratiques de Casamance, nous informons qu’ils sont nuls puisque relevant du divisionnisme et de la corruption», martèle M. Djiba. A l’en croire, le comité provisoire qui est allé négocier avec l’Etat n’est reconnu par aucune instance du Mfdc. Voix discordante (bis) Les personnes désignées comme les signataires par la faction de Mangocouro ont été vilipendées par les responsables devant la presse à l’issue de leur rencontre. «Parmi les signataires, il y a Lansana Fabouré, un homme dont les intentions n’ont jamais été claires. Il nous a leurrés en nous faisant croire qu’il est toujours pour l’indépendance de la Casamance. Ensuite, il y a César Atoute Badiate, ancien chef militaire du maquis qui n’est plus en fonction. C’est un malade et handicapé visuel qu’on a tiré par la main pour aller signer. Comment quelqu’un qui ne voit peut aller signer au nom du Mfdc ? Si lui, qui est condamné à une réclusion criminelle à perpétuité et qui est sous le coup d’un mandat d’arrêt international, peut aller signer des accords, alors quel est l’utilité de maintenir en prison ceux qui sont condamnés avec lui. Et enfin, l’amiral Farba Sarr à qui nous demandons de faire d’abord l’état des lieux des accords de Sant Egidio», charge le porte-parole de cette entité qui s’est autoproclamée bureau national du Mfdc. La branche de Mangoucouro a aussi fait part de ses dispositions à aller à la table de négociations avec l’Etat du Sénégal. Elle a cependant manifesté son intransigeance sur la question de l’indépendance.
Une bande de malfaiteurs attaque une maison à Diaoulé
Des malfrats à bord d’un véhicule 4x4 sont entrés le dimanche tard dans la nuit (entre 3h et 4h du matin) à Diaoulé (Fatick, ndlr), perturbant ainsi la quiétude des populations. Ces dernières ont été réveillées de leur sommeil par les coups de feu des agresseurs. Ils n’ont pas hésité à user d’armes à feu pour neutraliser les occupants de la demeure qu’ils voulaient cambrioler. La maison est celle d’une actrice de développement, très connue dans la zone, pour l’argent des tontines qu’elle garde. Mais, ils n’ont même pas trouvé une pièce de cent francs. Et pourtant, les malfaiteurs ont mis sens dessus dessous toute la maison à la recherche de l’argent. Finalement, il y a eu plus de peur que de mal. «Il n’y a pas eu de blessés. Ce sont juste les personnes âgées et les enfants qui sont encore traumatisés sans doute à cause des tirs et des cagoules des assaillants», raconte un membre de la famille attaquée. Les éléments de la Gendarmerie qui se sont rendus sur les lieux ont annoncé l’ouverture d’une enquête pour mettre la main sur cette bande de malfaiteurs.
Marche des travailleurs des Collectivités territoriales
Les travailleurs des collectivités territoriales seront dans la rue aujourd’hui. Ce, pour exiger la matérialisation du décret d’application de la fonction publique locale et l’effectivité du statut des agents de santé communautaire. Cette marche prévue à partir de 10 heures va démarrer à la Place de la Nation (ex-Obélisque) pour se terminer devant les locaux de la Rts
Grogne à l’Ipres
L'Intersyndicale de l'Ipres est très remontée contre la Direction générale. Elle a d’ailleurs déposé hier un préavis de grève. L’intersyndicale Cnts/Unsas Sati informe que l'ensemble des employés de I'Ipres ont décidé d’aller en grève à partir du vendredi 23 septembre 2022. Les travailleurs justifient ce mouvement d’humeur pour la sauvegarde de leur outil de travail, la lutte contre la dégradation accélérée des conditions de travail ainsi que la promotion des droits des salariés. Parmi les revendications des travailleurs figurent également l’application immédiate et sans condition du protocole d'accord du 05 mai 2022 avec effet rétroactif à compter de janvier 2022 ; l’augmentation des salaires ; la finalisation et la mise en application de l'accord d'établissement ; l’ouverture immédiate des négociations sur la plateforme revendicative issue du séminaire de Saly en décembre 2019; une meilleure gouvernance de l'Ipres et l’audit financier et technique du projet de modernisation du système d'informations de l'Ipres. Il est prévu un point de presse jeudi prochain.
Un déficient mental retrouvé mort au technopôle
Un malade mental nommé Mame M. G. et âgé de 22 ans a été retrouvé mort dimanche en état de putréfaction avancée au technopôle de Pikine, derrière le tribunal de la localité. Selon nos sources, le déficient mental porté disparu depuis quelques jours a été repêché mort par des maraîchers qui ont alerté la police de Pikine et les sapeurs-pompiers. Sur instruction du procureur de la République, la dépouille a été inhumée sur place en présence de sa famille et des éléments du service d’hygiène qui avaient procédé à la désinfection du corps et des lieux.
Dégâts des pluies sur le maraîchage
Les fortes pluies qui sont tombées le week-end dernier sur Dakar et sa banlieue n’ont pas été sans conséquences sur le maraîchage. A Keur Massar Sud, les maraîchers établis derrière la cité municipale ont vu leurs champs complètement détruits par les eaux pluviales.
Plan Orsec désamorce la bombe à Mbao et Keur Mbaye Fall
La colère des populations de Keur Mbaye Fall et environs envahis par les eaux, contre les autorités a été prise très au sérieux. Car moins de 48 heures après la manifestation violente des sinistrés, l’État a mis les bouchées doubles à travers le Plan Orsec. Il a mobilisé des moyens colossaux dont des pelles mécaniques pour draguer le marigot de Mbao qui avait débordé entraînant les inondations dans les quartiers. Ce qui a soulagé les populations qui ont joint «L’As» au téléphone pour l’informer de l’amélioration de la situation.
Cimetière musulman de Pikine
Le retard du démarrage des travaux d’extension du grand cimetière musulman de Pikine, suite au décret de déclassement d’une partie de la forêt classée, ne rassure guère les populations. Ces dernières, regroupées autour du Collectif « Sama Suuf ma Yokk sama armeel », ont organisé un point de presse pour dénoncer les agissements du maire de la ville de Pikine, Abdoulaye Thimbo qu’elles accusent d’être responsable du blocage. Les populations de Pikine exhortent le Président Macky Sall à prendre le dossier en main en vue de sa diligence.
Les députés de Wade à Thiénaba
Les députés de la grande coalition Wallu Sénégal poursuivent leur périple. La délégation parlementaire qui fait le tour des familles religieuses, était hier à Thiénaba chez le Khalife Général Serigne Assane Seck. Le député Mamadou Lamine Thiam et Cie ont été accueillis par le porte-parole de la famille et du responsable de la coalition Wallu dans la commune, Khalifa Hanne. M. Thiam a pris la parole pour livrer le message du Président Abdoulaye Wade et celui de Karim Meissa Wade. Non sans remercier le guide religieux pour ses prières lors de leur passage avant les Législatives. La délégation a sollicité des prières afin que la mission qui leur est assignée soit couronnée de succès et que Karim Wade, le candidat du PDS, revienne dans de bonnes conditions et qu'il soit porté à la magistrature suprême en 2024. Le porte-parole du Khalife, El Hadji Ngagne Demba Sarr a témoigné sur le Président Abdoulaye Wade qui, selon lui, est un homme de vision qui a levé le complexe des hommes politiques africains envers les occidentaux. Avant de rappeler l'importance de l'Assemblée nationale dans la marche du pays. Pour sa part, le Khalife général a appelé les acteurs politiques à cultiver l’éthique et à s'armer de vertus. Il les invite à s'inspirer des propos du Président Abdoulaye Wade disant qu’il ne passera pas sur des cadavres pour accéder au Palais.
Et chez la famille Ndiéguène à Thiès
Restons avec la délégation de la coalition Wallu Sénégal qui s’est rendue par la suite à Thiès, chez le Khalife El Hadji Mounirou Ndiéguène. Mamadou Lamine Thiam a exprimé le message du Président Abdoulaye Wade et de son fils Karim Meissa Wade. Avant de confier au guide religieux que leur visite est motivée par le recueil de prières pour le succès de leur mission au Parlement et pour le retour et le triomphe de Karim Wade à la Présidentielle de 2024. Le porte-parole du Khalife, Serigne Ahmet Cissé Ndiéguène a invité les députés à s'investir corrélativement aux aspirations profondes des Sénégalais, à travailler pour la prise en charge de leurs préoccupations et à adopter un comportement modèle.
Pastef remonte les bretelles à Laye Sow…
Le Comité de Pilotage de Pastef apporte la réplique à Farba Ngom et au ministre maire de Kaffrine, Abdoulaye Sow. Ces derniers avaient traité le leader de Pastef de tous les noms d’oiseaux à l’occasion d’un point de presse. Dans le même sillage, les responsables de Pastef tirent sur le Président Macky Sall. Dans un communiqué, le Comité de pilotage (Copil) pense que les fossoyeurs de la République qui se sont réunis hier au palais présidentiel, transformé comme toujours en siège de parti politique, sont pris de panique depuis la déclaration de candidature de Ousmane Sonko pour la Présidentielle de 2024. Selon Pastef, Macky Sall et Cie ne cherchent qu’à instruire une certaine justice de leur venir en aide dans le projet d'invalidation de cette candidature. Il s’agit, ajoute le communiqué, des dernières gesticulations d'un régime incompétent, corrompu et apeuré par l'idée d'une perte imminente du pouvoir et d'avantages indus qu'aucune machination ne sauvera. Ce sont là aussi, disent-ils, les derniers soubresauts contre une candidature que personne ne pourra empêcher. Ainsi le comité de pilotage invite les militants à accentuer la massification, l'enrôlement des primo-votants et à multiplier les initiatives citoyennes.
Ziguinchor : Les travailleurs du CTE courent derrière 7 mois de salaire
Les travailleurs du Centre de Traitement Épidémiologique (CTE) de Ziguinchor courent derrière 07 mois d'arriérés de salaire et 03 mois d'arriérés de motivation. Il s'agit de 45 travailleurs, d’après seneweb. Les médecins ont reçu au moins trois mois là où les paramédicaux n'ont rien reçu. Le directeur du centre hospitalier régional de Ziguinchor indique que depuis son arrivée à la tête de la structure sanitaire, il paie tous les salaires et il n’a aucun problème avec ses employés. Ndiamé Diop précise que ce sont des agents du CTE qui ont un problème de salaires. Les salaires des agents du CTE ne relève pas de la direction de l'hôpital régional de Ziguinchor, dit-il, mais plutôt du comité régional de gestion des crises, pandémies et catastrophes. A l’en croire, le CTE est constitué d'agents de l'hôpital régional, de l'hôpital de la Paix et l'hôpital Silence
L'ECONOMIE ET DES SUJETS POLITIQUES AU MENU DE LA REVUE DE PRESSE DE L'APS CE MARDI
Les rubriques économie et société ont ravi la vedette à la chronique politique dans l’édition des quotidiens pour ce mardi, même si les stratégies de conquête du pouvoir continuent d’intéresser les journaux.
Dakar, 23 août (APS) – Les rubriques économie et société ont ravi la vedette à la chronique politique dans l’édition des quotidiens pour ce mardi, même si les stratégies de conquête du pouvoir continuent d’intéresser les journaux.
Le Soleil annonce que les exportations sénégalaises de mangue ont baissé de moitié, cette année. S’élevant à plus de 24.000 tonnes en 2021, elles sont estimées à 12.000 tonnes en 2022 à cause des dégâts causés par la ‘’mouche des fruits’’.
‘’Le marché européen est l’un des principaux débouchés pour la filière mangue au Sénégal. Mais cette destination est piquée, cette année, par l’apparition de la mouche fruitière qui a freiné la campagne et fait chuter les exportations à 12.000 tonnes’’, explique le journal.
La Direction de la protection des végétaux et ses partenaires misent sur la ‘’sensibilisation’’ des producteurs pour atténuer les dégâts, ajoute-t-il.
‘’Vers la faillite des cimenteries’’, titre Sud Quotidien, annonçant : ‘’Dangote envoie tout son personnel en congés collectifs.’’ ‘’La Sococim et Les ciments du Sahel [sont] au bord du gouffre’’, révèle-t-il.
‘’Les trois grandes cimenteries sénégalaises pourraient mettre la clé sous le paillasson (…) à cause des difficultés’’, lit-on dans Sud Quotidien, lequel affirme que ‘’plus de 5.000 emplois sont menacés [de disparition]’’.
Le Quotidien déclare que ‘’l’Etat se prépare au pire’’ en raison des pluies et des crues annoncées d’une part par l’agence météorologique nationale, d’autre part par les services hydrauliques.
‘’Nos dirigeants ont toujours invoqué les changements climatiques pour justifier les (…) inondations que connaît le pays. En oubliant que nous sommes, parmi les pays victimes de ces phénomènes, de ceux qui reçoivent le moins de pluies’’, commente-t-il.
‘’Laxisme’’
Considérer les changements climatiques comme les seuls responsables des intempéries ‘’permet de ne pas évoquer le laxisme des autorités et, surtout, de ne pas prendre des mesures draconiennes. Mais tôt ou tard, on va le faire sous la contrainte’’, soutient Le Quotidien.
‘’L’Etat sort les gros moyens’’, note L’As, en ce qui concerne les inondations.
‘’Un important dispositif sera déployé (…) pour soulager les populations. En outre, le saupoudrage va démarrer pour lutter contre certaines maladies’’ liées à l’eau, rapporte le même journal de la visite effectuée à Saint-Louis (nord) par le ministre de l’Intérieur, Antoine Diome.
L’Observateur publie une enquête consacrée aux ‘’centres de redressement des malades mentaux’’.
‘’Présentés comme une alternative à la médecine moderne, les centres de redressement et de traitement traditionnel sont aussi décriés pour leurs méthodes musclées’’, révèle-t-il.
‘’Paralysie en vue des collectivités locales pour trois jours’’, annonce Vox Populi.
Les travailleurs des mairies, des conseils départementaux et des centres d’état civil vont tenir une ‘’marche nationale’’ en guise de protestation contre leurs conditions de travail, ce mardi, selon le journal.
Il annonce une grève de soixante-douze heures des travailleurs des collectivités territoriales.
‘’La hausse des salaires est [une revendication] non négociable’’, soutient le syndicaliste Sidya Ndiaye, l’un des organisateurs de la ‘’marche nationale’’.
Une nouvelle version du Code des marchés publics du Sénégal est en vigueur depuis le 12 août dernier, selon Libération.
Cette version autorise la Société africaine de raffinage, Petrosen Holding et ses filiales, le Réseau gazier du Sénégal, l’Institut national du pétrole et du gaz, et la Senelec, la Société nationale d’électricité du Sénégal, à ‘’acquérir du pétrole brut, des produits pétroliers et gaziers’’ en dehors des ‘’procédures’’ prévues initialement par le Code des marchés publics, écrit Libération.
‘’Elle a avalé beaucoup de couleuvres’’
Concernant la politique, Le Vrai Journal estime que l’élection d’Aminata Touré à la présidence de l’Assemblée nationale serait ‘’la rançon de la patience et de l’endurance’’, car ‘’elle a avalé beaucoup de couleuvres’’ au sein de la majorité présidentielle avant de conduire la liste de Benno Bokk Yaakaar aux dernières élections législatives.
‘’Aujourd’hui que le perchoir de l’Assemblée nationale va échoir pour la première fois à l’APR (le parti politique de Macky Sall), on voit mal comment il pourrait lui échapper’’, commente Le Vrai Journal.
Bés Bi Le Jour est d’avis que les élections législatives du 31 juillet ont débouché sur ‘’l’équilibre des pouvoirs’’ à l’Assemblée nationale, où on va procéder à un ‘’partage des postes’’ du bureau de l’institution parlementaire.
Selon le journal, chacune des coalitions Benno Bokk Yaakaar et Yewwi Askan Wi-Wallu Sénégal aura quatre vice-présidents, elles auront chacune trois secrétaires élus, un questeur et sept commissions parlementaires.
Cette clé de répartition fait croire au journal qu’‘’il n’y aura pas de monopole absolu dans la répartition des postes du bureau de l’Assemblée nationale’’.
‘’Troisième mandat : l’APR démine le terrain’’, note WalfQuotidien.
‘’La majorité présidentielle prépare les Sénégalais à l’annonce de la troisième candidature de Macky Sall en 2024. Depuis la fin des élections législatives, des responsables de l’APR théorisent cette candidature jugée inconstitutionnelle par l’opposition’’, fait-il remarquer.
Kritik’ estime que l’ex-président de la République, Abdoulaye Wade, âgé de 96 ans, ‘’livre (…) son dernier combat politique’’ en tentant de relever ‘’le défi de remettre son fils dans la course à l’élection présidentielle’’.
Selon plusieurs journaux, Karim Wade, son fils vivant en exil au Qatar depuis six ans, a fait part de sa volonté de présenter sa candidature au prochain scrutin présidentiel.
En mars 2015, M. Wade junior, ancien ministre d’Etat, ministre de la Coopération internationale, de l’Aménagement du territoire, des Transports aériens et des Infrastructures, avait été jugé coupable d’enrichissement illicite, puis condamné à une peine de six ans de prison ferme et au paiement d’une amende de 138 milliards de francs CFA. Après avoir passé trois ans en prison, il a bénéficié d’une grâce accordée par Macky Sall en 2016 et vit au Qatar depuis sa libération.
Source A se fait l’écho du conseil donné aux leaders politiques par le khalife de Thiénaba (ouest), Serigne Assane Seck. ‘’Ne marchez pas sur des cadavres pour accéder au palais [de la République]’’, leur a recommandé le guide religieux en recevant la visite des leaders de la coalition Wallu Sénégal.