L’évacuation des eaux pluviales dans le lac Rose cause de multiples problèmes aux travailleurs de ce secteur d’activité. Inquiets de cette situation, les exploitants des sels du lac Rose sonnent l’alerte.
En effet, pour ces travailleurs, les eaux pluviales augmentent la quantité de l’eau du lac en réduisant par la même occasion sa teneur en sel. Ce qui peut mettre en péril leur activité.
Selon le président de la Coopérative des sels du lac Rose, Maguette Ndior, les eaux pluviales causent d'énormes difficultés aux exploitants.
«Nous sommes obligés d’attendre des mois pour avoir la ressource, parce que le sel se trouve au fond de l'eau. Donc, ça demande une certaine quantité d’eau. Et les eaux de pluie risquent de compliquer la situation, car avec la montée des eaux, le sel se dissout. Ainsi, il faut attendre un bon moment pour avoir un produit de bonne qualité. Raison pour laquelle on demande la création de réceptacles pour limiter le remplissage du lac» plaide-t-il.
Interpellé sur la question, le ministre de l’Eau et de l’Assainissement rassure ces exploitants de sels. «Leurs griefs seront pris en compte et leurs préoccupations seront étudiées», promet Serigne Mbaye Thiam sur les ondes de Rsi.
Par ailleurs, le ministre demande à la population riveraine de ne pas déverser de substances nocives dans les canons.
L’AMS APPORTE SON SOUTIEN AU MAIRE BABACAR DIOP
La polémique autour de l’affaire de l’auberge des jeunes opposant la ville de Thiès à la coordination des syndicats de l’institution universitaire est encore loin de s’estomper
La polémique autour de l’affaire de l’auberge des jeunes et du Palais des congrès, aujourd’hui auditorium de l’Université Iba Der Thiam (Uidt), opposant la ville de Thiès à la coordination des syndicats de l’institution universitaire est encore loin de s’estomper. Après l’argumentaire du maire de la ville, le Pr Salif Gaye, membre du Conseil d’Administration, est monté au créneau pour tout détruire. Contrairement à l’Association des Maires du Sénégal (Ams) qui soutient Dr Babacar Diop, estimant que «la propriété de la ville de Thiès sur le TF 6000 ne souffre d’aucun doute».
Dans sa correspondance n°00394/V.TH/M/SG du 23 juin 2022 adressée au Recteur de l’Université Iba Der Thiam de Thiès (Uidt), le maire de la Ville souhaitait une rencontre pour échanger sur l’occupation du titre foncier n°6 000/TH par l’Université Iba Der Thiam de Thiès (Uidt) et appartenant à la ville de Thiès et examiner dans le même temps « la possibilité de récupération de l’auberge des jeunes, pour ses projets structurants au bénéfice exclusif des populations ».
Et la ville de Thiès s’est basée sur un état des droits réels délivré par le Conservateurs de la Propriété et des droits fonciers de Thiès. C’est ainsi que depuis quelques jours, une polémique s’est installée entre les deux institutions qui se disputent ce titre foncier. « Nous considérons nul l’état de droits réels relatifs au TF 6000 affecté par l’arrêté n° 297 du 27 novembre 2014 et estimons qu’une enquête devrait même être menée pour comprendre comment la mairie a pu obtenir cette attribution bizarre ». C’est l’avis du Pr Salif Gaye, membre du Conseil d’Administration de l’Uidt, exprimé à travers un communiqué. Selon lui, dans le communiqué du 19 août 2022 de la ville de Thiès, il ressort que la ville de Thiès a acquis en 2002 un patrimoine de 12 078 m² auprès de la société sénégalaise d’implantation, de distribution et d’exploitation cinématographique (Sidec).
Mais, dit-il, « par décret n°2003-644 du 28 juillet 2003, le président de la République a désaffecté certains sites de la ville de Thiès dont le cinéma Amitié, pour les déclarer d’utilité publique, conformément à la loi n°91/76 du 2 juillet, relative à l’expropriation, pour cause d’utilité publique. C’est sur le site du cinéma Amitié que sont implantés le Palais des Congrès, aujourd’hui Auditorium de l’Uidt et l’Auberge des jeunes, dans le cadre des chantiers de Thiès de 2004, qui ont été par la suite suspendus. Le décret de désaffectation a été contresigné par Idrissa Seck alors Premier ministre et maire de la Ville de Thiès en 2003, donc un an après la date à laquelle le maire dit avoir acquis le site auprès de la Sidec.
Et par lettre d’affectation n°00759PM/CAB/CT/EHK du 29 avril 2011, le Premier ministre du Sénégal a informé monsieur le ministre d’État, ministre de l’Habitat, de la Construction et de l’Hydraulique de la décision de Monsieur le président de la République d’autoriser la reprise des travaux concernant l’Hôtel du Rail et l’Auberge des jeunes de Thiès, pour remédier au déficit en infrastructures d’accueil de l’Université de Thiès suite à des grèves et marches des étudiants.
Par la suite, ces trois locaux ont été occupés par l’Université ». Depuis lors, il indique que l’auberge des jeunes a été occupé par la scolarité centrale, la bibliothèque centrale, le projet « Un étudiant un ordinateur », etc., le Palais des Congrès par l’École doctorale, l’incubateur, l’auditorium, etc., et l’Hôtel du Rail sert de Campus social pour les étudiants.
Pour le Pr Salif Gaye, un arrêté ne peut pas annuler un décret et donc l’arrêté n° 297 du 27 novembre 2014 ne peut pas annuler le décret n°2003-644 du 28 juillet 2003, qui a désaffecté ces sites de la ville de Thiès pour les déclarer d’utilité publique. Il révèle d’ailleurs que l’auberge des jeunes a été libérée pour réhabilitation, suite à des fissures remarquées à certains niveaux. C’est ainsi que l’État a initié la réhabilitation du bâtiment suite à un appel d’offres et c’est le ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI) qui assure le pilotage de ces travaux.
L’ASSOCIATION DES MAIRES DU SENEGAL «LA PROPRIETE DE LA VILLE DE THIÈS SUR LE TF 6000 NE SOUFFRE D’AUCUN DOUTE»
« La clameur médiatique ne pouvant être source de droit, l’Association des maires du Sénégal (Ams) invite les autorités universitaires et les syndicats de l’Université de Thiès à privilégier la concertation responsable avec la Ville de Thiès, afin de conjuguer leurs préoccupations avec les projets de la Ville et aboutir à une formule d’occupation de cet espace, qui aille dans les intérêts des citoyens de Thiès ». C’est la réaction de l’Association des Maires du Sénégal (Ams), qui a par ailleurs exprimé sa solidarité et son soutien au maire de Thiès. Selon Mbaye Dione maire de Ngoundiane et ses collègues de l’Ams, cet espace foncier a fait l’objet d’une acquisition par la Ville de Thiès auprès de la Sidec d’alors, et c’est en mai 2010, que sur demande du ministre des Collectivités locales et pour mettre un terme à une tension universitaire, la ville de Thiès a mis à la disposition de la Coordination des Etudiants de Thiès ce terrain à titre provisoire. Pour l’Ams, la propriété de la ville de Thiès sur le TF 6000 ne souffre d’aucun doute, puisqu’elle est attestée par un état de Droits Réels, délivré par le Conservateur de la propriété et droits fonciers de Thiès.
MACKY SALL RASSURE SES TROUPES ET DOPE SA MAJORITÉ
Le chef de l’Etat a reçu ce samedi en audience les députés élus sous la bannière de la coalition Benno Bokk yaakaar (BBy), lors des dernières élections législatives
Le chef de l’Etat a reçu ce samedi en audience les députés élus sous la bannière de la coalition Benno Bokk yaakaar (BBy), lors des dernières élections législatives. Lors de cette rencontre qui s’est déroulée dans une ambiance décontractée, Macky Sall a rassuré et dopé les troupes.
Ce samedi, le Président Macky Sall a reçu, de 16 heures jusqu’à 1h du matin, les députés de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY). C’était une rencontre marathon où l’ambiance était conviviale. D’après nos sources, le Président n’a pas montré de signes de lassitude ou encore d’inquiétudes. Bien au contraire, il avait l’air décontracté, tapotant les épaules des uns et des autres.
Le chef de l’Etat a écouté tous les 80 députés qui étaient présents. Il n’y avait que deux absents : Mandiaye Kébé et la parlementaire de Linguère, tous hors du pays. Aly Ngouille Ndiaye était présent, mais il a quitté avant la fin, dit-on . Mais pour des raisons familiales, il a quitté la rencontre. Il y avait aussi tous les alliés visiblement toujours d’attaque : Moustapha Niasse, Idrissa Seck, Mame Bounama Sall du Parti socialiste (PS) et d’autres alliés. Lors de leur prise de parole, chacun a réitéré sa loyauté au président de la République et félicité, entre autres, le leader de BBY et la tête de liste de la coalition présidentielle lors des Législatives, Aminata Touré.
Dans son allocution, le président de la République a indiqué que, contrairement à ce que les gens disent, même s’il y a un recul lors des dernières élections législatives, la mouvance présidentielle n’a pas perdu le vote populaire. Parce que l’écart entre les résultats des joutes électorales de 2017 et celles de 2022 n’est pas énorme, du point de vue du vote populaire. Il dit que s’il y a eu une baisse des résultats de la coalition BBY lors des dernières Législatives, c’est parce que certains n’ont pas compris les enjeux.
Selon lui, ils pensaient que c’étaient des problèmes d’investitures mais qu’ils ne savaient pas que c’étaient des enjeux de régime. Ce qui a fait qu’ils se sont mis à se quereller ou à faire des votes sanctions qui ont failli être préjudiciables au régime. Mais de manière globale, Macky Sall a précisé que le pouvoir est encore majoritaire dans le pays. Et qu’il faut corriger ce qui s’est passé lors des dernières Législatives, remettre ça au plat et travailler à consolider les acquis. Pour lui, il n’y a pas péril en la demeure et que BBY reste la première force politique du pays. Il a déclaré qu’il va tirer ça au clair et repartir sur de nouvelles bases.
Pour ce qui du bureau de l’Assemblée, ce sera la même tradition. Il a reçu carte blanche pour désigner le bureau. Mais pour éviter toute surprise dans ce contexte où la majorité de Benno est certes qualifiée mais pas écrasante, il a expliqué qu’il va falloir que les députés soient bien armés parce qu’il y a beaucoup de nouveaux. Un séminaire est prévu pour les parlementaires avant l’installation de septembre prochain.
WEEK-END TRES FEMINISTE AU MUSEE DE LA FEMME
Le Musée de la femme Henriette Bathily de la Place du Souvenir africain de Dakar a accueilli vendredi soir, l’ouverture de la première édition de «Jotaay ji», le festival féministe sénégalais.
Le Musée de la femme Henriette Bathily de la Place du Souvenir africain de Dakar a accueilli vendredi soir, l’ouverture de la première édition de «Jotaay ji», le festival féministe sénégalais. L’évènement, qui avait pour but de remettre l’égalité entre les hommes et les femmes au cœur des préoccupations sociales, a connu son clap de fin hier.
Pendant trois jours, du 19 au 21 août 2022, le Musée de la femme Henriette Bathily a vécu au rythme de la première édition de Jotaay ji, le festival féministe sénégalais. Organisé par le collectif Jama, Jotaay ji, cet évènement «innovant» a rassemblé des sociologues, journalistes, juristes, activistes, féministes et écrivaines, dans le but de remettre la question de l’égalité entre les femmes et les hommes au cœur des préoccupations sociales, mais aussi d’aider à vulgariser les connaissances sur le féminisme. Durant l’ouverture, vendredi dernier, dans une salle remplie, les violences sexistes, la question du consentement, la parité, la santé et la sexualité ainsi que la religion et le féminisme, en somme tout ce qui fait la condition de la femme, ont été abordées. Autre moment fort de cette cérémonie d’ouverture, le vibrant hommage rendu à Co¬dou Bop, sociologue et deuxième génération de journalistes féministes, par ailleurs membre de différents groupes de femmes et consultante pour des organisations internationales.
Pendant trois jours, les membres du collectif et leurs partenaires ont proposé une programmation festive et artistique pour éduquer petit.e.s et grand.e.s au féminisme, au respect de l’égalité ainsi qu’à des sujets qui touchent majoritairement les femmes au Sénégal, mais aussi et surtout déconstruire les stéréotypes sexistes et créer des liens entre féministes. Avec des tables rondes, ateliers, projections… Bref, une programmation pluridisciplinaire et des réflexions fortes ont été proposées pour vivre la révolution féministe. «Tata Henriette Bathily aurait été très fière de vous, si elle était là», a introduit Awa Cheikh Diouf, directrice du Musée de la femme Henriette Bathily, lors de la cérémonie d’ouverture. D’après elle, beaucoup de femmes de médias sont aujourd’hui engagées dans le mouvement féministe. «Je crois que c’est en réalité un métier qui vous ouvre l’esprit et vous permet de comprendre énormément de choses», a-t-elle fait savoir.
Etablir des ponts avec les hommes qui sont des féministes…
En écho, Codou Bop, chercheure et féministe qui croit en la défense des droits des femmes, à l’égalité entre les femmes et les hommes, entre toutes les nations et générations, se dit absolument contre toute forme de discrimination sociale et de rapport social inégalitaire. Codou Bop n’a pas l’habitude de mâcher ses mots. Elle brise les stéréotypes surtout quand elle parle de féminisme. «Vous voyez, nous, dans notre génération de féministes, on n’était pas comme vous. Vous êtes bien habillées, vous avez les rouges à lèvres. Je suis extrêmement impressionnée», a-t-elle lancé à l’endroit de la jeune génération féministe. Tout en les invitant à aller dans les industries minières, à Sabo¬dala, et dans les marchés hebdomadaires communément appelés loumas. «Il faut y aller. Vous vous asseyez devant un puits parce qu’on cherche l’argent et l’or dans les puits. Les conditions de travail de ces femmes-là, personne ne peut vous les raconter», a-t-elle révélé. Elle animait un panel sur le concept de «pouvoir».
Le pouvoir, dit-elle, c’est la possibilité de contrôler sa vie. Aujourd’hui, les contextes ont changé mais les objectifs du féminisme reste les mêmes : c’est d’instaurer une société d’égalité, sans discrimination, sans violence. Et donc pour Codou Bop, «il faut que les femmes, si elles constituent le groupe qui a pris conscience le plus rapidement et le plus profondément, essayent d’établir des ponts, de faire des alliances si c’est possible avec des hommes qui sont des féministes pour changer notre société», a préconisé la sociologue, affirmant qu’elle n’a aucun mérite à être féministe. «Je suis née et j’ai grandi dans un milieu extrêmement ouvert. Donc le terrain était balisé. L’autre chance, j’ai connu Tata Annette. Bien sûr, on n’était pas de la même génération mais elle m’a ouvert l’esprit sur des tas de choses, mais surtout a eu confiance en moi», témoigne Codou Bop.
Réviser le Code de la famille pour plus d’égalité…
Membre fondatrice du collectif Jama, Jotaay ji, Fatou Kiné Diouf estime que dans les sociétés dites patriarcales, les droits des femmes sont bafoués parce qu’elles sont dans un rôle de soumission. «Tant qu’on est dans des sociétés patriarcales, les femmes ne seront pas mises au même niveau que les hommes», a soutenu Fatou Kiné Diouf. D’après elle, quand il s’agit de féminisme, c’est un combat sur le long terme. «A chaque fois qu’il y a une petite victoire, il y a d’autres combats derrière qui nous attendent», a rappelé la curatrice. Elle enchaîne : «Ces dernières années, on a beaucoup discuté des questions de violences basées sur le genre parce que c’était vraiment ce qui était mis en avant dans la sphère publique. Mais en ce moment, on a beaucoup de discussions sur le Code de la famille, sur la possibilité de le réviser pour plus d’égalité», a-t-elle renchéri dans la foulée.
VERS LA MISE EN PLACE DE PLUSIEURS GROUPES PARLEMENTAIRES BBY
Après yewwi Askan Wi et Wallu qui ont envisagé de mettre en place trois groupes parlementaires, la coalition Benno Bokk yaakar (Bby) risque aussi d’en avoir plusieurs.
Après yewwi Askan Wi et Wallu qui ont envisagé de mettre en place trois groupes parlementaires, la coalition Benno Bokk yaakar (Bby) risque aussi d’en avoir plusieurs. L’idée a été en évoquée samedi dernier lors de la rencontre entre le président de la République et les députés. Si Macky Sall a demandé aux parlementaires de la mouvance présidentielle de procéder ainsi, c’est parce que l’enjeu est de taille. Puisque les présidents des groupes et leurs adjoints sont de facto membres de la conférence des présidents. Ce qui leur donnerait un pouvoir dans les décisions des réunions du bureau.
Après la publication définitive des résultats des élections législatives du 31 juillet dernier, l’heure est maintenant pour les coalitions à la réflexion sur les stratégies pour le contrôle de l’Assemblée nationale. Etant donné que l’inter-coalition Yewwi-Wallu a décidé de mettre en place au moins trois groupes pour peser sur la balance au niveau de la conférence des leaders, le pouvoir envisage aussi, si l’on en croit les propos du président, lors de la rencontre avec les députés de son camp samedi dernier, créer plusieurs groupes parlementaires. Parce que dans les faits, le président de groupe parlementaire et son adjoint ont rang de président de commission. Ils ont donc quasiment deux millions FCFA par mois et mille litres de carburants, en plus d’autre avantages. Si une telle idée a pu germer dans la mouvance, c’est qu’avec la nouvelle configuration, il lui faut des hommes forts mais aussi assidus pour épauler le Président de l’Assemblée en conférence des présidents et en réunion de Bureau. Aussi, en terme de récompense, cela permettrait de servir beaucoup d’alliés dans le bureau d’autant plus que les présidents des groupes et leurs adjoints sont de facto membres de la conférence des présidents avec rang de président de commission. Ce qui leur donnerait un pouvoir dans les décisions des réunions du bureau.
Ainsi, selon ses calculs, si BBY ne crée pas plusieurs groupes parlementaires, la mouvance présidentielle sera minoritaire à la conférence des présidents, surtout que le deuxième questeur de l’Assemblée nationale va revenir à l’opposition. Sans compter aussi que Benno n’aura plus que quatre vice-présidents contre trois qui vont tomber dans l’escarcelle de l’opposition.
Pour rappel, un député sénégalais coûte en salaire 1,3 million de francs CFA par mois. A cela, il faut ajouter les frais liés à son véhicule de fonction, un 4x4 et 300 litres d’essence par mois et une indemnité de logement de 200 mille francs. Parmi les 165 députés qui sont élus, certains devront remplir des fonctions plus importantes qui leur offriront des avantages supplémentaires. Le président de l’Assemblée et les membres du bureau, c’est-à-dire les huit vice-présidents, les six secrétaires élus, les présidents de groupes parlementaires et les deux questeurs toucheront un salaire mensuel de 2 millions FCFA, bénéficieront de deux véhicules de fonction et de 1 000 litres d’essence par mois. Pour les douze présidents de commission et les vice-présidents de groupe parlementaire, le salaire s’élèvera à 1,6 million de francs CFA, un 4x4, une seconde voiture de fonction et 1 000 litres d’essence par mois.
LES ECUREUILS DU BENIN DEVIENNENT LES GUEPARDS DU BENIN
Après des années de réflexion, la décision de changer le surnom des joueurs internationaux du Bénin a été prise samedi 20 août. Le président de la Fédération béninoise de football, Mathurin de Chacus, l'a annoncé officiellement.
Après des années de réflexion, la décision de changer le surnom des joueurs internationaux du Bénin a été prise samedi 20 août. Le président de la Fédération béninoise de football, Mathurin de Chacus, l'a annoncé officiellement. Le surnom d'Écureuils appartient au passé ; à partir de maintenant, « nos footballeurs s'appelleront les Guépards ».
C'est un projet qui couvait depuis bien longtemps et qui se concrétise enfin. En 2008, la Fédération béninoise de football (FBF) suggérait déjà que son équipe nationale pourrait changer son surnom d'Écureuils, comme le rappelle la BBC.
Dix ans plus tard, les dirigeants relançaient l'idée. « Le surnom donné à l'équipe nationale doit faire écho auprès de la population et refléter nos fortes ambitions dans le monde du sport. Afin de proposer un nouveau nom à l'équipe nationale, le comité exécutif a décidé de mettre en place une commission sur le changement de nom de l'équipe nationale du Bénin », déclaraient-ils dans un communiqué.
Fin février 2022, le plan prenait consistance : la décision du changement de nom était prise pour de bon, et une « large consultation » devait avoir lieu pour choisir un nouveau qualificatif pour les joueurs béninois. La FBF avait déjà indiqué qu'elle voulait qu'il soit « évocateur et respectable ».
Le processus est arrivé quasiment à son terme samedi 20 août, jour où Mathurin de Chacus a été réélu à Porto-Novo pour quatre années à la tête de la FBF. Dans une vidéo relayée sur les réseaux sociaux par la journaliste Jocelyne Senanhoun, le président de la FBF déclare : « Je vous le confirme. Nous allons déjà adressé le courrier à notre ministre de tutelle pour lui demander l'autorisation de changer le nom de l'équipe nationale. À partir de ce jour, il n'y aura plus d'Ecureuils au Bénin au niveau du football. À partir de ce jour, nos footballeurs s'appelleront les Guépards. »
Les Guépards dans une tanière d'Afrique très peuplée
Fauve vivant en Afrique et en Asie de l'Ouest, le guépard est l'animal terrestre le plus rapide du monde. Sa vitesse de pointe peut atteindre près de 112 km/h et sa foulée peut atteindre les 8 mètres. Bien que menacé d'extinction, ce mammifère carnivore est le nouveau symbole d'une sélection qui se veut ambitieuse. Et il est vrai qu'entre l'écureuil et le guépard, il en est un qui apparaît plus impressionnant.
En novembre 2018, Steve Mounié avait suggéré un autre animal : le python, qui est « comme un symbole au Bénin ». « Il y a un temple du python au Bénin, il y a une grande culture autour du python. Ils adorent le python au Bénin », avait confié l'attaquant international à la BBC, tout en restant ouvert à d'autres idées. C'est finalement le guépard qui a été retenu.
Les Guépards du Bénin rejoignent la grande tanière des équipes africaines de football. Nombre d'entre elles ont, en effet, choisi des surnoms d'animaux. Voici les surnoms des 54 sélections nationales africaines :
Afrique du Sud : Bafana Bafana (Les Garçons)
Algérie : Les Fennecs
Angola : As Palancas Negras (Les Antilopes noires)
Bénin : Les Guépards
Botswana : Dipitse (Les Zèbres)
Burkina Faso : Les Etalons
Burundi : Intamba mu Rugamba (Les Hirondelles)
Cameroun : Les Lions Indomptables
Cap-Vert : Os Tubarões Azuis (Les Requins bleus)
Centrafrique : Les Fauves
Comores : Les Cœlacanthes
Congo-Brazzaville : Les Diables rouges
RDC : Les Léopards
Côte d’Ivoire : Les Éléphants
Djibouti : Les Requins de la Mer Rouge
Égypte : Les Pharaons
Érythrée : Les Chameaux de la Mer Rouge
Eswatini : Sihlangu Semnikati (Bouclier du roi)
Éthiopie : Les Walya
Gabon : Les Panthères
Gambie : Les Scorpions
Ghana : Black Stars (Les Étoiles noires)
Guinée : Le Syli national
Guinée-Bissau : Os Djurtus (Les Lycaons)
Guinée équatoriale : Nzalang Nacional (L'Éclair national)
Kenya : Les Harambee Stars
Lesotho : Likuena (Les Crocodiles)
Liberia : Lone Stars (Les Étoiles uniques)
Libye : Les Chevaliers de la Méditerranée
Madagascar : Les Bareas
Malawi : Flames (Les Flammes)
Mali : Les Aigles
Maroc : Les Lions de l'Atlas
Maurice : Les Dodos
Mauritanie : Les Mourabitounes
Mozambique : Os Mambas
Namibie : Brave Warriors (Les Guerriers courageux)
Niger : Les Ménas
Nigeria : Super Eagles (Les Super Aigles)
Ouganda : Cranes (Les Grues)
Rwanda : Amavubi (Les Guêpes)
Sao Tomé-et-Principe : Falcões e Papagaios (Les Faucons et les Perroquets)
Sénégal : Les Lions (de la Téranga)
Seychelles : Les Pirates
Sierra Leone : Leones Stars (Les Étoiles du Leone)
Somalie : Ocean Stars (Les Étoiles de l'Océan)
Soudan : Sokoor Al-Jediane (Les Faucons du désert)
Soudan du Sud : Bright Stars (Les Étoiles brillantes)
Tanzanie : Taifa Stars (Les Étoiles du pays)
Tchad : Les Sao
Togo : Les Éperviers
Tunisie : Les Aigles de Carthage
Zambie : Les Chipolopolo
Zimbabwe : Warriors (Les Guerriers)
KHALIFA, LE PUR CANDIDAT
Et si l'ancien maire de Dakar était le candidat du Parti de l’Unité et du Rassemblement à la présidentielle de 2024 ? La question n'est pas encore tranchée, mais de nombreuses voix plaident pour cette éventualité au sein du parti de Serigne Moustapha Sy
Les élections législatives à peine finies, laissent la voie ouverte à la Présidentielle de 2024 qui s’annonce chaude et bouillante. Du côté de l’opposition, le PDS, le Pastef, le PUR et taxawu Sénégal seront, à coup sûr, les têtes d’affiche. Juste que, de plus en plus, il se développe l’idée que Khalifa Sall soit le candidat du parti des Moustarchidines à ce scrutin.
Et si Khalifa était le candidat du Parti de l’Unité et du Rassemblement (PUR) à la Présidentielle de 2024 ! L’idée n’est pas aussi saugrenue que ça. Tout au contraire, des voix développent cette éventualité au sein de la formation. Selon nos informations, le débat n’est pas encore posé officiellement dans le parti, mais il se sussure dans les coulisses. D’ailleurs, note-t-on, ils sont nombreux dans la formation verte à n’y trouver le moindre mal. Surtout que Khalifa Sall est un bon allié et qu’il est lié au PUR pour des raisons moins politiciennes.
En effet, l’ancien maire de Dakar est très proche du guide des Moustarchidines et président d’honneur du PUR, Serigne Moustapha Sy qui d’ailleurs l’a soutenu dans ses moments les plus difficiles et particulièrement quand il était inquiété dans l’affaire dite de la caisse d’avance de la ville de Dakar. Il demeure évident aujourd’hui que le PUR n’a pas une personnalité d’envergure à l’image de Issa Sall qui en 2019 avait porté l’étendard du parti lors de la Présidentielle. Il avait également dirigé la liste du PUR lors des élections législatives de 2017 qui leur a valu trois sièges à l’hémicycle. Si Cheikh Youm est aujourd’hui la personnalité politique la plus en vue, force est de constater qu’il peine à se construire une base et une carrure politique solide. Sa participation aux élections locales de janvier dernier n’a pas été un grand succès. Investi par Yewwi pour aller à la conquête du poste de Président du conseil départemental de Mbour, il n’avait pas réussi le test. Il avait même perdu dans son bureau de vote. Quoi qu’il en soit, cette option d’investir Khalifa Sall est bel et bien possible. Et celui-ci ne pourrait rêver mieux s’il obtient cette alliance avec le PUR pour la Présidentielle. D’autant que la formation des Moustarchidines, c’est au moins près de 200 000 voix, un bastion électoral constant.
En vérité, Taxawu Sénégal n’est pas autant implanté dans le pays que la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) ou le PDS. Et il pourrait profiter de l’appareil du PUR qui a quasiment le même maillage que le Dahira Moustarchidines. Khalifa pourrait ainsi facilement en trouver un solide soutien jusque dans les villages les plus reculés acquis à la cause de leur guide et Président d’honneur, Serigne Moustapha Sy.
L’INÉLIGIBILITÉ DE KHALIFA, LE POINT NOIR !
Par ailleurs, il faut noter que Khalifa Sall dispose d’une véritable base politique à Dakar et jouit d’une sympathie de la part des Sénégalais. A l’heure où les principales écuries se préparent pour cette échéance fatidique qui permettra de désigner l’homme qui gouvernera le Sénégal de 2024 à 2029, Khalifa joue la carte de la prudence. Il est actuellement plus dans l’observation que dans l’action.
Pourtant, il fait partie des leaders les plus cotés pour le fauteuil. Son entité Taxawu Sénégal regroupe des personnalités venues de formations différentes (LD, AFP, PS) et d’horizons différents. Mieux, il a toujours la possibilité de récupérer l’appareil politique du PS d’où il a été exclu en 2017. Certains de ses lieutenants sont aujourd’hui des personnalités de premier plan politique à l’instar de Barthélémy Dias, maire de Dakar, Me El Mamadou Ndiaye, maire de Thiaroye-Sur-Mer, Aba Mbaye… Il peut également se construire une base à Louga d’où il est originaire. Cependant, il faudra au préalable faire sauter le verrou de son inéligibilité. Sa condamnation pour détournement de deniers publics dans l’affaire de la caisse d’avance de la ville de Dakar est toujours là telle une épée de Damoclès au-dessus de sa tête. Le régime de Macky Sall détient ainsi toujours les clés pour le remettre dans le jeu politique. Comment ?
Le pouvoir reste silencieux sur cette question. Pour autant, des organisations prônent que lui comme Karim ne soient plus disqualifiés. Il en est ainsi du Forum du justiciable qui plaide pour le vote d’une loi d’amnistie. Si cela doit arriver, il est temps d’enclencher le processus vu que 2024 est à nos portes. En attendant, Khalifa vit dans l’incertitude.
DE BRT AU TRAMWAY, MACKY CEDERA-T-IL?
Récemment en discussions avec le président Macky Sall, Pierre Goudiaby Atépa a suggéré à ce dernier la transformation du projet Brt en Tramway. Autrement dit, « un système de véhicules à propulsion électrique conçu pour rouler sur des rails fixes
Récemment en discussions avec le président Macky Sall, Pierre Goudiaby Atépa a suggéré à ce dernier la transformation du projet Brt en Tramway. Autrement dit, « un système de véhicules à propulsion électrique conçu pour rouler sur des rails fixes tout en partageant l’espace routier avec les autres automobiles et même les piétons ». Une proposition révolutionnaire que l’architecte a posée sur la table, à bord de l’avion présidentiel, au cours du dernier déplacement du chef l’État dans la sous-région, a appris Bès bi. Des contours de cette mutation, il nous revient que l’ingénieur de renom aurait jugé plus adapté le Système léger sur rail (Slr), que constitue le Tramway par rapport au Brt sur le corridor Petersen-Guédiawaye.
En guise de démonstration face au chef de l’État, Pierre Goudiaby Atépa s’est non seulement appesanti sur le montage financier du premier projet mais aussi sur les limites de sa future exploitation. Le Tramway qui, en tant métro, selon l’entrepreneur économique, « offre un niveau de coût total aussi compétitif que le Brt estimé à 300 milliards et aurait la capacité de transporter plus de 30 mille passagers par heure et sur sens ». Au terme du diagnostic de l’ingénieur architecte, confie que le Président Macky Sall a été séduit par la « pertinence » du nouveau projet.
MEDINA MARRY SANS EAU
Médina Marry, ce village du département de Vélingara dans la région de Kolda n'a pas d'eau. Et pour cause, le seul forage qui y est installé, est tombé en panne depuis un mois aujourd'hui.
Médina Marry, ce village du département de Vélingara dans la région de Kolda n'a pas d'eau. Et pour cause, le seul forage qui y est installé, est tombé en panne depuis un mois aujourd'hui. Un forage qui alimentait plusieurs villages que sont: Médina Marry, Saré Aliou, Diyabougou Moussa, Simby, Saré ELhadji Sorry, et Lambatana. Du coup, plus de 7000 âmes réclament le retour de l'eau. Ainsi, depuis cette panne de moteur du forage, les populations de la contrée vivent un véritable calvaire pour s'approvisionner en eau, selon un communiqué parvenu à notre rédaction. Ce même document qui porte la signature d'Ansoumana Cissé, renseigne que le bétail est compris dans ces difficultés de vie qui risquent de s'aggraver en saison sèche si rien n'est fait. D'ailleurs, dans cette contrée, tous les projets de développement sont à l'arrêt à cause du manque d'eau du fait du forage qui ne coule plus.
Selon le même document, toutes les démarches sont faites auprès des autorités compétentes, mais cela n'a encore rien donné de positif. Un véritable cri de coeur est lancé par les populations de cette zone de la commune de Kandia à l'endroit de l'État pour un retour rapide de l'eau, avant que le pire n'arrive.
Plainte à Bruxelles sur la tête de Sonko
Vers l’internationalisation du dossier Adji Sarr. Il est vrai que sur le plan politique, l’affaire Sonko-Adji Sarr est déjà dans l’International. Cette fois-ci, elle pourra prendre d’autres proportions mais judiciaires. Etant entendu qu’il est de notoriété publique que le dossier stagne. L’AS ne croyait pas si bien dire en posant la question : « pourquoi Sitor et pas Sonko ? ». D’après des sources dignes de foi, le camp de Adji Sarr envisage d’aller porter plainte contre Sonko à Bruxelles parce que, selon nos sources, ses proches pensent que le délai raisonnable pour rendre justice est largement dépassé. Ayant ainsi constaté la défaillance, ils ont décidé de saisir Bruxelles qui a des compétences internationales pour un pays qui a ratifié la compétence universelle. Pour la petite histoire, c’est cette même loi sur la compétence universelle qui avait poussé la Belgique à réclamer l’extradition de Hissein Habre étant donné que le Sénégal à l’époque ne voulait pas le juger et faisait du dilatoire. Dans l’affaire Adji-Sonko, cela semble être la même chose. Si le Sénégal ne veut pas vider le dossier, la Belgique le fera à sa place. Au sommet de l’Etat, d’après nos sources, il y a deux tendances : celle qui freine des quatre fers pour ne pas montrer au monde que le Sénégal a une justice qui a failli d’où le recours à la Belgique, et l’autre qui estime que la fille est dans son Droit et que leur adversaire politique n’a que ce qu’il mérite. Qui plus est, des organisations féministes occidentales vont entrer dans la danse dans les jours à venir pour prêter main forte à Gabrielle Kane qui brille désormais sur le terrain social. Elles vont ainsi dénoncer le déni de justice et exiger qu’une plainte soit déposée à Bruxelles ou Paris. Du côté de la magistrature, une source indique qu’en matière criminelle, le juge d’instruction a un délai de dix ans à partir de son dernier acte. Ainsi d’après lui, le juge Omar Makham Diallo a posé son dernier acte en entendant le capitaine Touré et qu’il poursuit son travail sans pression. La même source évoque la souveraineté des Etats en matière pénale pour attester de l’inopportunité de cette mesure. En tout état de cause, nos sources croient savoir que la famille tient à la tenue de ce procès pour rendre justice à Adji Sarr.
Révolte des populations de Mbao contre le maire et l’Etat
Très remontées contre leur maire Abdou Karim Sall et l'Etat, les populations des quartiers Cité Momar Marème Diop et Keur Mbaye Fall sont descendues dans les rues pour manifester leur colère. Les habitants de ces deux quartiers inondés de la commune de Mbao se sentent abandonnés à leur sort par les autorités. Elles ont bloqué la circulation et brûlé des pneus sur les axes stratégiques. Il a fallu l'intervention des gendarmes qui ont repoussé les manifestants à coups de grenades lacrymogènes pour que la circulation reprenne. Mais, les manifestants ont riposté par des jets de pierres. Il s'est alors ensuivi des vives échauffourées entre les deux camps. Cependant, les manifestants ont promis de revenir à la charge dans les prochains jours, si les autorités continuent de faire la sourde oreille sur les inondations.
Un compatriote défonce le portail du consulat du Sénégal à Paris
Au consulat général du Sénégal à Paris, on continue de se questionner sur l’attitude d’un compatriote qui semble en vouloir aux autorités. Dans un communiqué reçu à «L’As», le consul général renseigne que le samedi 20 août 2022, aux environs de 13h, alors que le Consulat général du Sénégal à Paris est fermé au public, un compatriote, arrivé à bord d'une camionnette blanche, âgé de 42 ans, muni d'armes blanches et divers outils (marteaux, haches. ficelles, scies) a défoncé le portail d'entrée du consulat pour s’y introduire. Une fois à l'intérieur du consulat malgré son arsenal, il n'a pu franchir le double vitrage qu'il a tenté de casser avec détermination. Dès lors, ajoute la même source, le mis en cause est ressorti du consulat pour utiliser une corde sur la façade afin d'escalader jusqu'au premier étage. Mais le gendarme Sonar Sène en poste au consulat est parvenu, avec l'aide de la police française, à le maîtriser. Notre compatriote est présentement en garde à vue au commissariat du 16e arrondissement de Paris. La police française a ouvert une enquête afin de déterminer les agissements de notre compatriote.
Arrestation d’un présumé violeur à Hann
Un brigand présumé est tombé dans les filets de la Gendarmerie de Hann. Ahmet Laobé S., réputé être un violeur doublé d’agresseur, semait la terreur depuis quelque temps dans la localité. Nos sources signalent que le malfrat qui est poursuivi pour viols multiples n’a pu échapper au piège des gendarmes. Il sera déféré au parquet. En attendant, les plaintes de ses victimes pleuvent.
Trafic international de médicaments
La police de Pikine a mis fin aux agissements d'un grand trafiquant de médicaments sur le corridor Dakar-Bamako. II s'agit d'un certain Abdourahmane D. âgé de 57 ans et chauffeur de profession. Selon nos sources, les hommes du Commissaire Mame Arona Ba, après avoir eu vent du trafic international de médicaments vers le Mali, ont installé un dispositif de surveillance. Ce qui leur a permis très vite d’intercepter un véhicule de type minibus transportant 20 cartons de Cac 1000 contenant chacun 20 cartons. Le véhicule était conduit par M. Sylla. Interpellé sur le propriétaire des médicaments, il donne le nom de Abdourahmane D. qui lui aurait demandé de convoyer la marchandise à Bamako. Le conducteur devait livrer les médicaments auprès d'un certain S. Fofana moyennant 100 mille francs. Mais le sieur Abdourahmane D. a dédouané le convoyeur, M. Sylla.Il avoue d'ailleurs avoir acheté les médicaments à Keur Serigne bi à 01,800 million francs pour le compte d'un certain S. Fofana, pharmacien de profession basé au Mali. Placé en garde à vue, Abdourahmane D. a été déféré au parquet pour trafic international de médicaments.
Les députés de Wade à Ndiassane
Les députés de la Grande Coalition Wallu Sénégal ont initié une tournée de remerciements auprès des familles religieuses. A ce propos, les parlementaires se sont rendus hier en début de journée à Ndiassane. Après la visite que lui ont rendu la délégation départementale conduite par Mawdo Malick Guèye, les fils du Khalife, le porte-parole du Khalife, le chargé de la communication et les talibés de la famille, Pape Abdourahmane Kounta, par ailleurs porte-parole, a formulé des prières pour le Président Abdoulaye Wade. Il a magnifié la visite avant d’inviter les responsables à plus d'engagement et de détermination. Aussi, il les exhorte de veiller à la restauration des valeurs religieuses, d’après un communiqué reçu à «L’As ». Ensuite, Pape Abdourahmane Kounta a conduit la délégation chez le Khalife. Il a tenu à souligner que le Président Abdoulaye Wade avait une résidence à Ndiassane et que sa maman est de la famille «Kounta-Kounta». Le Khalife a ainsi formulé des prières à l'endroit du Président Abdoulaye, ainsi qu'aux membres de la délégation.
Toussaint Manga démissionne du PDS
Toussaint Manga n'est plus militant du Parti démocratique sénégalais (PDS). L'ancien Secrétaire national de l'Union des Jeunesses Travaillistes et Libérales (UJTL) a officialisé, hier, sa démission de la formation libérale à travers une lettre adressée au Secrétaire général national du Pds, Me Abdoulaye Wade. Il présente sa démission de toutes les instances du parti(secrétariat national, comité directeur et fédération de Ziguinchor) et par conséquent la fin de son militantisme au sein du parti démocratique sénégalais. Dans sa lettre, l'ancien député de la XIII législature rend hommage à son mentor, le Pape du Sopi avec qui il a cheminé pendant 23 ans de sa vie. Aussi, Toussaint Manga a tenu à remercier tous les responsables et militants du Parti démocratique sénégalais. Il ne dit certes pas vers quel parti il va migrer , mais ses détracteurs indiquent « qu’il va transhumer vers le Pastef qui se positionne comme le prochain parti au pouvoir ». wait and see.
Le Khalife général des mourides informé de la candidature de Karim
Restons avec les députés de la Grande Coalition Wallu Sénégal qui font le tour des familles religieuses. La délégation parlementaire s’est rendue à Touba où elle a été reçue par le Khalife Général des Mourides, Serigne Mountakha Mbacké. Mamadou Lamine Thiam a livré le message du Président Wade au Khalife ainsi que celui de Karim Wade. Il a également annoncé au guide religieux la candidature de Karim Wade à la Présidentielle de 2024. Prenant la parole, rapporte toujours le communiqué, le Khalife général des mourides fait des témoignages sur le Président Abdoulaye Wade. Le Khalife a formulé des prières à l'endroit du Président Abdoulaye Wade, de Karim Meissa Wade ainsi que des membres de la délégation. Par la suite, la délégation s’est rendue chez le frère du Khalife, l’ambassadeur Cheikh Issakha Mbacké.
Hcct : Aïda Mbaye Dieng candidate de Bby Saint-Louis
A Saint-Louis, on connaît le candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar aux élections des Hauts Conseillers le 04 septembre prochain. La mouvance présidentielle du département de Saint-Louis a porté son choix sur Mme Aïda Mbaye Dieng, coordonnatrice de la Ligue Démocratique (LD) et adjointe au maire de Saint-Louis. Sa désignation a été magnifiée par les partis alliés de l’Alliance Pour la République (Apr). Pour beaucoup, ce choix est amplement mérité, car Mme Dieng est très engagée pour le succès de la mouvance présidentielle. Contrairement aux élections législatives où les choix des candidats ont été contestés, celui Mme Aïda Mbaye Dieng a fait l’unanimité. Cette fois, les partis alliés n’ont pas été laissés en rade.
«Sargal» Mamadou Ly, éditeur de «Ma Revue de Presse»
Une assistance cosmopolite a rendu hommage à Mamadou Ly, Fondateur et éditeur de «Ma Revue de Presse». L’idée de «Sargal » Mamadou Ly est venue du groupe WhatsApp "Presse" de Pathé Mbodje. Elle a été rapidement concrétisée par un comité d’organisation composé entre autres de Pape Sadio Thiam, Patrice Sané etc. Devant un parterre de sommités intellectuelles, M. Ly considère la cérémonie comme un acte de générosité qui honore davantage ses inspirateurs que le destinataire qu’il est. Très touché et ému, l’éditeur de «MaRevue de Presse» a remercié l’assistance, sa famille biologique ainsi que la grande famille de la presse à laquelle il a la fierté de vouloir faire partie. Il précise qu’il ne cherche ni la gloire, ni le repos, mais que sa seule boussole est la volonté de servir, de vivre une vie utile aux autres, et de partager sa passion. Il a rendu hommage à son tour aux défunts Babacar Touré, Moussa Paye et Eugénie Rokhaya Aw, son professeur de philosophie, Mamadou Abdoulaye Ndiaye, au Président Mamadou Dia, son modèle et inspirateur, au Professeur Iba Mar Diop pour son ouverture d’esprit contagieuse et Amath Dansokho. Il y ajoute Moustapha Niasse, Amadou Mahtar Mbow et l’ancien Premier ministre Mamadou Lamine Loum pour l’expérience de la vie que furent les Assises Nationales du Sénégal, au Professeur Ibrahima Fall, à Penda Mbow, Pr Aboulaye Bathily pour leur hospitalité envers les autres, leur sens de l’altérité et leur politesse de cœur envers le genre humain.
«Sargal» Mamadou Ly, éditeur de «Ma Revue de Presse» (bis)
Restons à la cérémonie «Sargal » Mamadou Ly, Fondateur et éditeur de Ma Revue de Presse pour souligner que plusieurs personnalités ont effectué le déplacement à la maison de la presse pour rendre hommage à M. Ly. On peut citer entre autres le Pr Abdoulaye Bathily, Henriette Niang Kandé, Général Mouhamadou Mansour Seck, l’ancien ministre Amadou Kane, l’ancien ministre de la Culture Amadou Tidiane Wane, nos confrères Mamadou Oumar Ndiaye etc. D’autres ont préféré célébrer Mamadou Ly à travers des textes de témoignage. On peut citer Ibrahima Diop, ancien Doyen de la Fastef, Aguibou Diallo, Pr Amadou Alpha SY, Philosophe, écrivain et président de la section sénégalaise de la Communauté Africaine de Culture (CACSEN), Pr Mamadou Diouf, Columbia University,New York, Etats-Unis, Pr Souleymane Bachir Diagne, Mamadou Ibra Kane, President du Conseil des Diffuseurs et Éditeurs de Presse du Sénégal (CDEPS) etc…