Lentement mais sûrement, Sadio Mané commence à prendre ses marques dans le championnat allemand. Le double ballon d’Or sénégalais a réalisé son premier doublé hier, dimanche 21 août, lors du festival offensif du Bayern de Munich sur la pelouse du Bochum (7-0), à l’occasion de la 3ème journée de Bundesliga. Il est imité par l’autre attaquant sénégalais de Sheffield United, Ilimane Ndiaye qui a également claqué en, moins de quatre minutes, son premier doublé en Championship. En revanche, le week-end a été cauchemardesque pour Edouard Mendy, fautive sur un des trois buts de la défaite face à Leed (3-0) et coéquipier Kalidou Koulibaly expulsé. C’estle même sort subi par Mbaye Niang qui a vu rouge pour ses débuts avec Auxerre.
Danke Mane ! Sadio Mané a enclenché une bonne dynamique dans le championnat allemand avec le doublé réalisé hier, dimanche 21 août dans le cadre de la 3ème journée. Après ses deux buts refusés lors de la précédente journée, l’attaquant des Lions a cette fois passé à côté du triplé lors du festival offensif réussi par le Bayern de Munich face à Bochum (7-0). Peu après son but refusé pour une faute de main qu’il a reconnu avec fair-play, Sadio Mané n’a pas tardé pour offrir le but (le 4ème ) de son équipe à la 42e minute de jeu suite à une belle action collective conclue par un petit crochet dans la surface et un tir croisé. Le nouveau attaquant munichois attendra la 60e minute pour réussir le doublé. Sur un penalty obtenu par Kingsley Coman, Sadio Mané se charge d’exécuter la sentence et marqué son 3ème but et son premier doublé en championnat.
Le double Ballon d’Or africain a été imité en Angleterre par son coéquipier en sélection, Ilimane Ndiaye. L’attaquant de Sheffield United s’est offert un doublé en seulement quatre minutes d’intervalle. Entré à la 65e minute de jeu, llimane Ndiaye a eu besoin que de 6 minutes pour permettre à son équipe d’aggraver le score à la 73e. Il allait récidiver six minutes avec un but à la Messi. Puisqu’il va passer en revue tout le milieu de terrain de Blackburn et marquer d’une frappe du pied gauche (79e).
En revanche, le week-end a été cauchemardesque pour les Sénégalais de Chelsea et particulièrement pour le gardien Edouard Mendy et le défenseur Kalidou Koulibaly. C’était lors duel qui a opposé les Blues à Leeds United (0-3) dans le cadre de la 3e journée de Premier League. Leeds a ouvert la marque sur une énorme boulette d’Edouard Mendy à 33e min. Ayant mis beaucoup de temps pour effectuer sans relance sur une passe en retrait de son défenseur Thiago Sylva, le portier des Lions s’est vu subtiliser le ballon par Aaronson et commettre l’irréparable. Les Sénégalais ne sont pas encore au bout de leur peine. Puisque Chelsea va boire le calice jusqu’à la lie avec deux autres buts encaissés et en prime l’expulsion de son défenseur Kalidou Koulibaly. Averti en première période pour un tirage de maillot, le capitaine des Lions écope à la 84e minute de jeu le second carton synonyme d’expulsion.
Mbaye Niang a également vu rouge. Arrivé de l’AJ Auxerre en provenance de Bordeaux, l’attaquant international sénégalais qui jouait hier, dimanche 21 août, ses premières minutes avec le club bourguignon a vu rouge juste après son entrée en début de seconde période. Ce, après un coup de coude sur le défenseur Mamadou Sakho.
En Turquie, Mbaye Diagne a ouvert son compteur hier, dimanche en inscrivant le but qui sauve l’honneur de sa nouvelle formation de Karagurük contre Besiktas (1-4).
L’ETAT MODIFIE ET COMPLÈTE LE CODE DES MARCHÉS PUBLICS
L’Etat du Sénégal a jugé nécessaire de s’appuyer sur les sociétés publiques (Senelec, Petrosen Holding et ses filiales, Petrosen Exploitation & Production et Petrosen Trading & Service SA, la Sar, le RgS et l’Inpg pour développer le secteur de l’énergie
Le 12 août dernier, le Président de la République Macky Sall a pris un décret modifiant et complétant le décret n°2014-1212 du 22 septembre 2014 portant Code des marchés publics. Ce décret fait suite au rapport de présentation du ministère des Finances et du Budget qui indique que «c’est dans un souci de garantir un accès large et fiable à une énergie de qualité et à bon marché».
L’Etat du Sénégal qui compte beaucoup sur le secteur de l’énergie, a jugé nécessaire de s’appuyer sur les sociétés publiques (Senelec, Petrosen Holding et ses filiales, Petrosen Exploitation & Production et Petrosen Trading & Service SA, la Société africaine de raffinage, le Réseau gazier du Sénégal et l’Institut national du Pétrole et du Gaz) pour développer ledit secteur.
A cette fin, selon le décret, il est apparu nécessaire de soustraire les activités des sociétés publiques du secteur de l’énergie du champ du code des marchés. Pour une bonne mise en œuvre dudit décret, les autorités contractantes, sociétés publiques en charge de l’application de la politique pétrolière, de l’exploration, de l’exploitation des ressources pétrolières, gazières, du raffinage et de la commercialisation des produits pétroliers et gaziers, de la construction, de l’exploitation et de l’entretien d’infrastructures de transport et de distribution du gaz naturel, de la production, du transport, de la distribution de l’énergie électrique, selon leurs activités, peuvent sans appliquer les procédures prévues par le code des marchés.
Ainsi, en son article 2, il est indiqué que le ministère des Finances et du Budget, celui du Pétrole et des Énergies sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret qui sera publié au journal officiel, lit-on dans le document.
QUAND L’ETAT DÉFAILLE !
Ces derniers jours, la cherté de l’oignon sur le marché national a ému plus d’un. Une situation inédite dans certaines localités du pays notamment à Touba où les prix sont ressortis exorbitants passant ainsi du simple au triple.
Le Sénégal enregistre d’année en année des tensions sur un certain nombre de denrées alimentaires comme l’huile, le riz et le sucre pour des raisons fallacieuses, faute d’une régulation du marché. Une situation préoccupante à laquelle il urge d’apporter des solutions adéquates. Et ce, en mettant autour d’une table les producteurs, les commerçants, les consommateurs et l’Etat pour réguler le marché de la consommation.
Ces derniers jours, la cherté de l’oignon sur le marché national a ému plus d’un. Une situation inédite dans certaines localités du pays notamment à Touba où les prix sont ressortis exorbitants passant ainsi du simple au triple.
Au marché Occass de Touba, le kilogramme se vendait entre 1500 et 2000 FCFA, voire plus à certains endroits par des commerçants véreux, qui ne pensent qu’à eux même. Alors qu’une semaine avant cette tension créée et savamment planifiée par des adeptes du dessèchement, le kilogramme d’oignon s’offrait entre 600 et 800 FCFA sur le territoire national. Et ce, peu avant et après la fête de tabaski. A la base de ce gain inacceptable, le Magal de Darou que certains commerçants vicieux ont saisi pour stocker l’oignon le temps de voir le marché connaitre la tension pour ensuite vendre au plus cher, le tout au détriment du consommateur, tenaillé par sa foi de commémorer son guide religieux. Mais, cette situation était bien plausible parce que connue de tous que durant les grandes fêtes et autres événements religieux la consommation de denrées alimentaires est en nette hausse. A partir de ce moment, se pose légitimement la question de savoir si toutes les dispositions ont été prises en amont pour éviter cette spéculation ?
En tout état de cause, c’est la énième fois que les consommateurs sont laissés pour compte lorsqu’il s’est agi d’approvisionner correctement le marché en denrées alimentaires notamment en huile, en riz, en sucre ou encore d’appliquer correctement les tarifs arrêts ou fixés par le ministère du Commerce. Les commerçants ont toujours prétexté que leurs stocks payés à prix d’or ne sont pas encore épuisés. Lesquels d’ailleurs, ne s’épuiseront jamais ! Du reste, le niet catégorique des commerçants d’appliquer les nouveaux tarifs sur le riz, le sucre, et l’huile, ordonné par le chef de l’Etat Macky Sall n’a pas eu tout l’effet escompté jusqu’à ce jour.
Au demeurant, c’est le citoyen qui continue de payer les pots qu’il n’a d’ailleurs pas cassés. L’Etat et les commerçants (grossistes et détaillants), continuent toujours de se sucrer sur les maigres revenus d’honnêtes citoyens. Et ce, en se livrant à leur jeu de ping-pong. D’un côté, l’Etat asphyxie les commerçants par des taxes et autres impôts pour recouvrir le maximum de recettes devant lui permettre de faire face à ses charges publiques et de l’autre côté, les grossistes comme les détaillants qui cherchent vaille que vaille des marges de manœuvre pour compenser les pertes. Ce qui n’est d’ailleurs toujours évident puisque certains commerçants véreux en profitent pour réaliser les bénéfices excessifs. Dans une telle situation, l’Etat tout comme les commerçants sont coupables de leur gourmandise. La première cité qu’est l’Etat est en mauvaise posture d’infléchir les commerçants en ce sens qu’il a beaucoup tirer du lait et du fromage d’eux sans en contrepartie se soucier de leur survie.
Face à cet état de fait, les commerçants trouvent le malin plaisir de justifier leur forfaiture par le non épuisement de leurs stocks, par le trop de taxes et autres impôts, par la prise de décision sans concertation en amont entre autres. Pour y remédier, il s’impose à présent d’aller vers les premières assises de la consommation pour une politique d’ensemble visant à renforcer la protection des consommateurs.
AU MALI, LE COLONEL ABDOULAYE MAÏGA DEVIENT PREMIER MINISTRE PAR INTÉRIM
Les deux têtes de l'exécutif sont, au moins provisoirement, des militaires, alors que les colonels s'étaient résignés sous la pression internationale après le putsch de 2020 à confier les deux postes à des civils
Actuel ministre de l'Administration territoriale et de la Décentralisation et porte-parole du gouvernement, le colonel Abdoulaye Maïga a été nommé dimanche par la junte malienne au poste de Premier ministre par intérim. Il remplace Choguel Kokalla Maïga, hospitalisé après un malaise.
Le chef de la junte au Mali, le colonel Assimi Goïta, a désigné dimanche 21 août un autre colonel, le ministre Abdoulaye Maïga, Premier ministre par intérim en remplacement du civil Choguel Kokalla Maïga, hospitalisé il y a quelques jours.
"Le colonel Abdoulaye Maïga, ministre de l'Administration territoriale et de la Décentralisation, est désigné pour assurer l'intérim de M. Choguel Kokalla Maiga, Premier ministre, chef du gouvernement", dit un décret lu à la télévision d'État.
Outre l'important portefeuille de la Décentralisation, Abdoulaye Maïga, âgé d'une quarantaine d'années, était aussi le porte-parole du gouvernement. Peu connu avant sa nomination à ce poste fin 2021, il a régulièrement fait à ce titre au cours des derniers mois, revêtu de son treillis, à la télévision nationale certaines des annonces les plus marquantes du gouvernement et des déclarations les plus abruptes contre la France. Il avait ainsi "exigé" fin juillet du président Emmanuel Macron qu'il quitte "définitivement sa posture néo-coloniale, paternaliste et condescendante".
La voix de la rupture avec la France
Le colonel Maïga passe pour ne pas avoir fait partie du cercle des officiers qui ont pris le pouvoir par la force avec le colonel Goïta en août 2020. Mais il est considéré comme proche de l'homme fort malien et est devenu la voix de la politique de rupture avec la France et ses alliés engagée après un deuxième putsch qui, en mai 2021, a écarté le président et le Premier ministre civils.
Avec la désignation du colonel Maïga aux fonctions de chef du gouvernement, les deux têtes de l'exécutif sont, au moins provisoirement, des militaires, alors que les colonels s'étaient résignés sous la pression internationale après le putsch de 2020 à confier les deux postes à des civils, tout en conservant la haute main sur les décisions.
Choguel Kokalla Maïga, un vétéran de la politique malienne, avait été choisi pour être le chef du gouvernement après le second putsch de mai 2021. Il a été hospitalisé il y a huit jours après un malaise, cardiaque, selon un responsable hospitalier. Ses services s'étaient alors contentés d'indiquer qu'après "14 mois de travail sans répit, (il avait) été mis en repos forcé par son médecin". Ils annonçaient son retour au travail la semaine suivante. Mais aucune autre nouvelle de lui n'a été donnée officiellement depuis lors.
Il est depuis plusieurs mois critiqué par de nombreux cadres politiques qui demandent sa démission et par nombre de ses anciens alliés du Mouvement du 5-Juin, dont il est l'un des fondateurs et qui a joué un rôle de premier plan dans la contestation ayant précédé la prise du pouvoir par les militaires en 2020.
DE LA TOLÉRANCE DE LA PENSÉE
Mohamed Mbodj, Jean-Claude Djéréké et Benoît Elie Awazi Mbambi Kungua reviennent sur l'agression au couteau de l'écrivain Salman Rushdie pour son ouvrage "Les versets sataniques" jugé blasphématoire par certains extrémistes religieux
Mohamed Mbodj, professeur à Manhattanville College à New York, Jean-Claude Djéréké, Docteur en Histoire contemporaine et en Sociologie des Religions et Benoît Elie Awazi Mbambi Kungua, président du Centre de Recherches Pluridisciplinaires sur les Communautés d’Afrique noire et des diasporas basé à Ottawa, reviennent sur l'agression au couteau de l'écrivain Salman Rushdie pour son ouvrage "Les versets sataniques" jugé blasphématoire par certains extrémistes religieux.
Ils sont invités de l'émission 'L'Amérique et vous sur VOA.
par Korassi Téwéché
LUMIERES SUR LE SENTIMENT ANTIFRANÇAIS
Y-a-t-il un ‘sentiment antifrançais’ en Afrique ? Ou bien, est-ce l’éveil d’une conscience africaine planétaire qui appelle au bon sens devant l’Histoire ?
Y-a-t-il un ‘sentiment antifrançais’ en Afrique ? Ou bien, est-ce l’éveil d’une conscience africaineplanétaire qui appelle au bon sens devant l’Histoire ? « Lève-toi dit-elle, Afrique ! Réfléchi. Quelle est ta misère ? Comment rétablir chez toi la justice et le droit ? » De l’autre côté, on entend dire : « Le Temps de l’Afrique viendra ». « Mais non, dit La Conscience : Il est là ! Qui a des yeux, peut le voir : il n’y a ni ombre ni ‘malédiction’. La monnaie, les matières premières, la banque, le marché… ne sont pas à venir. Ils font l’Afrique. Notre génération veut en rendre compte. Maintenant. L’Afrique s’est désenchantée ! » Vous l’avez peut-être aussi appris : une nouvelle ère s’ouvre ; une quête réelle d’autonomie. Des gens s’interrogent, partout en Afrique : « Comment stopper la banalité du crime, les sodomies autour des matières premières et ces orgies républicaines bizarres ? » Mais je me demande : qui parle ? À qui s’adresse-t-il ? « L’interlocutrice n’est ni la France, ni la Russie, me dit-on. L’Afrique converse avec elle-même. Des faits sont là : de Yaoundé à Abidjan, de Bamako à Kinshasa, de Dakar au Caire… des crimes attendent une réparation. La scène, c’est l’Afrique ! » Certes, mais que vient faire la France dedans ? « Posons-lui la question, me réponds-t-on. Comment se retrouve-t-elle là, comme par hasard, à ces heures indues, sur chaque scène de crime ? Qu’elle prouve son innocence, et on la laissera tranquille ! » Il semble que la France refuse de témoigner. Elle garde silence. C’est son droit.
Néanmoins, une révolution est en marche, dit-on. L’Afrique se regarde en face. Elle brise la glace. Auto-procès peut-être. Je pose la question : s’agit-il de vraies critiques ou simplement d’émotions ? Car tout cela a déjà été entendu et vu. Ce qui nous manque, ce sont des actions. Des vraies. Celles des Architectes : qui connaissent le terrain, maitrisent la composition du sol, l’alchimie des pierres, la vitesse du vent, la densité de la pluie... qui savent mesurer, compter… qui savent voir et apprécier la vie, le travail et l’intelligence, au-delà des guerres identitaires. Car, démolir une hutte en sable, et bâtir un château de cartes, n’est-ce pas perdre son temps ? Dites-moi, où sont donc ces architectes de l’Afrique ? « Ils sont là ; me réponds-t-on. Ces gens influencent le présent et l’avenir de nos enfants. » Soit ! Mais l’influence seule suffit-elle ? Ne faut-il pas d’autres moyens ? D’abord les choses simples : le travail assidu et honnête, le respect mutuel, la sagesse et la lucidité au quotidien... Bref, partir de soi-même. Puis, monter. De bas en haut. J’appelle cela l’architecture villageoise ou la politique vue par ma grand-mère. Doit-on continuer à invoquer l’Histoire, à incriminer les ‘sorciers’ ou les ‘dieux’, alors que ce B-A-BA de nos savoirs ancestraux nous échappe ? Ce qu’il nous faut c’est l’action. Certes. Mais qu’est-ce que l’action ?
Une nouvelle conscience s’ouvre en Afrique, peut-être. Elle abhorre la honte et le mensonge. Elle accuse et s’accuse. Dans cette auto-censure, elle quête ses repères et ses bouc-émissaires. Elle s’agrippe sur ses luminaires d’hier – l’Angleterre, la France… – et explore d’autres planètes – la Chine, la Russie… –. Tout ça, elle le fait en même temps. C’est son droit. Mais qu’a-t-elle fait de ses Architectes ? Au lieu de graviter frénétiquement autour de ses concubines extérieures, ou de singer bougrement ses nouveaux ‘prophètes’, saura-t-elle réinventer chez elle une poétique du travail et de la reconnaissance mutuelle qui respecte chaque vie et chaque intelligence, par-delà les clivages religieux, linguistiques, nationaux et ethniques ? Car, quand on parle d’architecture ou de révolution, c’est peut-être d’abord de cela qu’il s’agit : des choses simples. À bon entendeur…
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PAULIN HOUNTONDJI, LA MODERNITÉ D'UN PÈRE FONDATEUR
Paulin Hountondji, philosophe béninois né en 1942, est l’un des pères fondateurs de la philosophie africaine moderne. Il a développé une philosophie de l’engagement et a travaillé sur l’universel
Paulin Hountondji, philosophe béninois né en 1942, est l’un des pères fondateurs de la philosophie africaine moderne. Son ouvrage Sur la « philosophie africaine » : critique de l’ethnophilosophie (1976) a amplement contribué à clarifier le débat sur ce qu’était la philosophie africaine en l’affranchissant d’un regard colonial qui la résumait à un ensemble de croyances de type mythologique.
Paulin Hountondji s’est également intéressé à ce qui pouvait fonder une science africaine en travaillant sur les savoirs endogènes. Il a développé une philosophie de l’engagement et a travaillé sur l’universel.