Avant la présidentielle 2024, Sonko va devoir franchir la très controversée affaire Adji Sarr que la justice a du mal à vider. Karim et Khalifa attendent une loi d’amnistie ou une réhabilitation
Candidat déclaré à la présidentielle de 2024, le leader de Pastef/Les Patriotes et maire de Ziguinchor, devra se préparer à un véritable parcours du combattant. En effet, devenue la principale cible du pouvoir en place après Karim Meïssa Wade et Khalifa Ababacar Sall, Ousmane Sonko va devoir franchir plusieurs obstacles parmi lesquelles la très controversée affaire «Adji Sarr» devenue en quelque sorte un serpent de mer que la justice sénégalaise a du mal à vider.
Le maire de Ziguinchor et leader du parti Pastef/Les Patriotes cherche-t-il a coupé l’herbe sous le pied de ses camarades de l’opposition en perspectives de la présidentielle de 2024. Candidat malheureux classé troisième lors de l’élection présidentielle de 2019, Ousmane Sonko a officiellement annoncé au cours d’une conférence de presse tenue le jeudi 17 août dernier, sa décision de briguer à nouveau la magistrature suprême en 2024.
A travers cet acte de candidature, le président du parti Pastef/Les Patriotes et tête de liste nationale de la coalition Yewwi Askan Wi qui n’a pas pu prendre part aux élections législatives du 31 juillet dernier à la suite de l’élimination de la liste des titulaires de cette dite coalition d’opposition, trace ainsi son chemin en direction de 2024. Dans la peau du leader de l’opposition depuis le ralliement du président du parti Rewmi, Idrissa Seck arrivé deuxième à l’issue de la présidentielle de 2019, Ousmane Sonko veut ainsi prendre de l’avance sur certains de ses camarades de l’opposition. Cependant, il faut préciser que cette déclaration de candidature du maire de Ziguinchor est encore loin d’être un acquis. Et pour cause, devenue la principale cible du pouvoir en place à abattre par tous les moyens, le leader de Pastef/Les Patriotes fait aujourd’hui l’objet d’une surveillance très particulière de la part du régime en place.
D’ailleurs, la très controversée «affaire Adji Sarr» devenue en quelque sorte un serpent de mer que la justice sénégalaise a du mal à vider et dans laquelle, Sonko est accusé par cette employée d’un salon de massage de «viols répétitifs et menaces de mort avec arme» est toujours suspendue comme une épée Damoclès sur sa tête. Réactivée en début de l’année 2022 avant d’être à nouveau ranger dans les tiroirs du doyen des juges d’instruction, Oumar Maham Diallo, cette affaire semble être une grosse arme contre Sonko que le pouvoir en place n’est pas prêt à abandonner. Et ce, malgré les risques qu’elle représente sur la sécurité publique mais aussi sur l’intégrité de l’Etat pour ne pas dire sur la survie du régime en place si on part du Ko évité de justesse grâce à l’intervention des hommes religieux à l’image du Khalife général des Mourides à la suite des violentes manifestations de jeunes dans toutes les régions provoquées par l’arrestation de Sonko en mars 2021.
KARIM MEISSA WADE ET KHALIFA ABABACAR SALL ET LA LOI D’AMNISTIE
En déclarant sa candidature pour 2024, le leader de Pastef prend ainsi une petite avance sur certains de ses camarades de l’opposition dont Khalifa Ababacar Sall, Karim Wade. Présentés comme de sérieux adversaires pouvant briser le rêve d’un second mandat pour l’actuel chef de l’Etat lors de la présidentielle de 2019 avant d’être écartés de la course par le biais de manœuvres politico-judiciaires du pouvoir en place et qui ont abouti à leur condamnation judiciaire suivie de la déchéance de leur droit civil. Aujourd’hui, seule une loi d’amnistie votée par l’Assemblée nationale pourrait les permettre de retrouver leur droit civique et d’être éligible à nouveau.
S’exprimant sur les ententes de la Rfi et de France 24 en décembre 2021, le président Macky Sall avait clairement exprimé sa position «favorable» à l’esprit d'une amnistie ou d'une réhabilitation» en faveur de Karim Meissa Wade et Khalifa Ababacar Sall. Seulement, depuis lors, aucune action n’a été faite dans ce sens. Et pourtant, la concrétisation de cet esprit d’amnistie ou d'une réhabilitation au profit de Karim Meissa Wade et Khalifa Ababacar Sall aurait pu favoriser une redistribution des cartes au sein de l’opposition pour ne pas dire un émiettement des voix avec la formation de trois ou quatre coalitions autours de Sonko, Khalifa Sall, Karim Wade et même Malick Gakou. Un scénario qui serait beaucoup plus favorable au pouvoir comme lors des élections législatives de 2017.
QUAND MACKY SALL PREND LE CONTRE-PIED DE SENGHOR, DIOUF ET WADE
Cette mise à l’écart de Karim Meissa Wade et Khalifa Ababacar Sall et d’autres responsables politiques constitue une tâche noire dans l’histoire politique du Sénégal sous Macky Sall. En effet, de tous les quatre présidents qui se sont succédé à la tête du pouvoir exécutif, Macky Sall est certainement celui qui s’est plus illustré dans des rapports hostiles avec ses opposants. Entre 2012 et 2017, il a fait arrêter dans le cadre de sa politique de «réduction de l’opposition à sa plus simple expression» la quasi-totalité des principaux responsables du Comité directeur du Parti démocratique sénégalais (Pds).
En 2019, il a utilisé la justice pour écarter Karim Meissa Wade et Khalifa Ababacar Sall qui étaient présentés comme de adversaires sérieux qui pourraient compromettre sa réélection lors de la présidentielle de cette même année. Pour les autres candidats notamment Malick Gakou, c’est par le billet du parrainage considéré comme anti-démocratique par la Cour de justice de la Cedeao qu’il a été recalé. Aucun président de la République n’a fait pareil depuis l’indépendance du Sénégal. Le Président Sall est le seul chef de l’Etat a procédé à l’élimination de ses potentiels grâce à des manœuvres politico-judiciaires. Durant ses vingt ans de règne, le poète président, Léopold Sédar Senghor n’a jamais empêché l’un de ses adversaires responsables des trois autres courants politiques de concourir au suffrage des Sénégalais.
Le Président Abdou Diouf qui est arrivé au pouvoir à la suite de la démission du Président, Léopold Sédar Senghor s’est également gardé durant tout au long de ses vingt années passées à la tête du Sénégal d’empêcher son principal opposant d’alors, Me Abdoulaye Wade de participer à une élection. Et pourtant, il est arrivé parfois que ce dernier, soit accusé des délits aussi graves que d’assassinat d’un juge membre du Conseil constitutionnel (affaire Me Babacar Seye) ou d’attentat à la sureté de l’Etat sans jamais que cela aboutisse à une condamnation judiciaire devant lui empêcher de briguer la magistrature suprême. Le cas échéant, il a toujours su bénéficier d’une loi d’amnistie.
Élu président de la République en la faveur de la première alternance politique au Sénégal, le Président Wade s’est toujours gardé de franchir cette ligne rouge avec ses opposants et ce, même après les violentes manifestations de la journée du 23 juin 2011. Quelques années auparavant, il avait pourtant la possibilité d’écarter Idrissa Seck qui était une véritable menace pour lui, en usant des fameux chantiers de Thiès. Mais, via un protocole de Rebeuss, Wade avait fini par mettre Idy par remettre en selle avant de remporter la Présidentielle en 2007 dès le Premier tour. En 2011, certains faucons du Palais l’avaient aussi poussé à user d’une supposée ou réelle affaire de blanchiment d’argent contre Macky Sall. Mais Me Wade n’avait pas jugé nécessaire de franchir le Rubicon. Tout le contraire du Président Sall.
LES AVOCATS DE FRANÇOIS MANCABOU DEPOSENT UNE PLAINTE A LA DSC
Appels malveillants, intimidations, menaces....ne cessent de perturber Mme Christine Coly et des proches parents de son mari.
Malgré l'inhumation en ce mardi 16 Août 2022 de leur regretté parent décédé dans d'indicibles souffrances suite à des tortures, à toutes sortes d'actes barbares et de traitements inhumains, cruels et dégradants qui ont révolté la conscience humaine et choqué au plus haut point les hommes et les femmes de foi et de bonne volonté à travers le vaste monde, la maffia immonde à la source de ce grand malheur ne cesse de faire reculer les barrières de la perfidie et du sadisme les plus abjects en allant jusqu'à priver les proches de FRANÇOIS MANCABOU du droit de faire leur deuil.
À preuve les appels intempestifs de personnes se présentant tour à tour comme des éléments des forces de défense et de sécurité ou comme des affidés de figures politiques connues ne cessent de perturber Mme CHRISTINE COLY et des proches parents de son mari.
Ces correspondants convaincus de leur impunité au point de ne même pas éprouver le besoin d'utiliser des numéros cachés ou de ne pas se gêner le moins du monde pour délaisser des audios en guise de messages de rappel sont assurément dans le sillage des tortionnaires supposés avoir été les auteurs du calvaire subi par M. MANCABOU.
Les intimidations, harcèlements et autres menaces à peine voilées sur fond d'usurpation d'identité et de fonctions sont tous centrés sur les informations que détiendraient les membres de la famille et sur les intentions réelles des parents et alliés de la fratrie de saisir la justice, si ce n'est sur des offres malhonnêtes d'aides substantielles à apporter à la grande famille, aux enfants en premier.
Bien évidemment, le Pool des Avocats, saisi, a été placé dans l'obligation de déposer ce jour une plainte en bonne et due forme entre les mains du Commissaire chef de la Division de la Cybersécurité en lui fournissant les numéros des deux puces les plus utilisées par les criminels, en attendant les informations complémentaires en possession des plaignants dès que ces derniers seront requis par les enquêteurs de prouver la matérialité des faits allégués.
En tout état de cause la satisfaction de la quête de justice de la hoirie FRANCOIS MANCABOU est un impératif catégorique. Le Conseil de défense des intérêts de cette brave famille sénégalaise, d'abord plongée dans le deuil et maintenant persécutée au-delà des limites du tolérable, attache du prix à ce que les assassins et leurs complices dont la témérité frise la provocation soient recherchés, arrêtés et châtiés avec la dernière rigueur.
L'excellente réputation technique de la cyber criminalité le laisse espérer. L'honneur de la Police le commande.
par l'éditorialiste de seneplus, jean-claude djéréké
ALINE SITOÉ DIATTA, HÉROÏNE DE LA DÉSOBÉISSANCE CIVILE
EXCLUSIF SENEPLUS - Surnommée la Jeanne d’Arc africaine, elle refusa de s’accommoder de la colonisation du pays par la France comme la Française qui se dressa contre l’occupation de la France par les Anglais
Jean-Claude Djéréké de SenePlus |
Publication 19/08/2022
On trouve les Diolas en Casamance, au Sud du Sénégal. C’est là-bas, précisément dans le village de Kabrousse, qu’Aline Sitoé Diatta voit le jour en 1920. Après la mort de son père, elle est élevée par un oncle paternel. À 18 ans, elle décide de voler de ses propres ailes. Elle se rend alors à Ziguinchor, porte d’entrée et capitale de la Casamance. Elle y sera embauchée comme docker mais le salaire qui lui est versé est si maigre qu’elle est obligée de quitter la ville pour Dakar où elle espère que le travail de bonne à tout faire lui permettra de gagner plus et de vivre mieux. Dans la capitale sénégalaise, son employeur est un colon français qui se prénomme Martin. En 1941, alors qu’elle se rendait chez lui, une voix lui aurait demandé de rebrousser chemin pour organiser la lutte pour la libération de son pays occupé et exploité par la France, voix à laquelle elle aurait obéi immédiatement. Selon une autre version, une voix aurait invité Aline Diatta à rentrer en Casamance pour libérer son pays de la colonisation mais, ayant ignoré le message de la voix, elle aurait été paralysée pendant quatre jours. La même version ajoute que c’est après être revenue en Casamance qu’elle retrouva l’usage de ses jambes.
Quoi qu’il en soit, sitôt arrivée à Kabrousse, Aline Sitoé Diatta appelle les villageois à la désobéissance civile qui peut se définir comme “le refus de se soumettre à une loi inique ou à un pouvoir dictatorial, la résistance à une décision injuste ou à un régime qui viole les droits humains” (cf. Henry David Thoreau, ‘Civil disobedience’, 1849). Thoreau, le créateur de ce concept, a vécu avec des hommes et femmes qui se contentaient de se plaindre de la situation qui les faisait souffrir. Pour lui, l’indignation et la colère devant une situation injuste ne sont pas suffisantes. C’est ce qui le conduit à écrire ceci : “Il y a des milliers de gens qui par principe s’opposent à l’esclavage et à la guerre mais qui en pratique ne font rien pour y mettre un terme ; qui, se proclamant héritiers de Washington ou de Franklin, restent plantés les mains dans les poches à dire qu’ils ne savent que faire et ne font rien ; qui même subordonnent la question de la liberté à celle du libre-échange et lisent, après dîner, les nouvelles de la guerre du Mexique avec la même placidité que les cours de la Bourse et, peut-être, s’endorment sur les deux... On tergiverse, on déplore et quelquefois on pétitionne, mais on n’entreprend rien de sérieux ni d’effectif. On attend, avec bienveillance, que d’autres remédient au mal, afin de n’avoir plus à le déplorer. Tout au plus, offre-t-on un vote bon marché, un maigre encouragement, un ‘Dieu vous assiste’ à la justice quand elle passe. Il y a 999 défenseurs de la vertu pour un seul homme vertueux.” (cf. ‘Civil Disobedience’, Op. cit.)
Que ce soit Thoreau, Gandhi ou Martin Luther King, ceux qui ont pratiqué la désobéissance civile l’ont fait au nom de l’intérêt général et de manière non-violente. Aline Diatta n’était ni résignée, ni passive. Elle n’attendait pas que Dieu fasse les choses à la place des hommes. Mais elle n’était pas non plus favorable à des actions violentes dans le combat contre la colonisation. Jamais elle n’a appelé ses compatriotes à prendre les armes contre le colon. Ce qu’elle prêche, c’est un triple refus : refus de payer l’impôt, refus de cultiver l’arachide destinée à l’exportation, refus de s’enrôler dans l’armée française qui avait besoin de combattants pour mettre fin à l’occupation de la France par l’Allemagne hitlérienne. Elle prône en même temps un retour aux sources et valorise d’anciennes prières et coutumes telles que la semaine diola qui consistait à travailler 5 jours et à se reposer le 6e jour.
On lui prête des pouvoirs surnaturels comme faire tomber la pluie ou soulager des malades par l’imposition des mains. Évidemment, des gens en quête de guérison viennent la voir mais, si Aline Diatta attire et draîne des foules, c’est surtout en raison de ses idées et de son engagement. Les colons commencent à s’inquiéter quand ils apprennent que de nombreux Sénégalais convergent vers sa maison. Avant de l’arrêter, ils l’accusent d’être une femme rebelle, de prôner l’insurrection et de s’opposer à la France. Les soldats envoyés par l’administration coloniale pour la mettre aux arrêts tirent sur les gens présents dans la cour d’Aline Diatta. Celle-ci n’était pas présente, ce jour-là. Les soldats tuent une femme et blessent plusieurs personnes. Le lendemain, c’est-à-dire le 8 mai 1943, Aline Diatta se livre aux forces de l’ordre pour éviter la mort d’autres innocents. Elle est incarcérée d’abord au Sénégal, puis en Gambie, enfin à Tombouctou (Mali) où elle décède en 1944. Les mauvais traitements subis en prison avaient probablement nui à sa santé.
Le Sénégal a-t-il honoré Aline Diatta ? Oui car il n’était guère possible d’oublier cette héroïne de la désobéissance civile. Pourquoi ? Parce que, au lieu de faire carrière et de fonder une famille, Aline Sitoé Diatta a choisi de se battre pour son pays, parce qu’elle a sacrifié sa jeunesse pour que les futures générations puissent vivre dans un Sénégal libre et maître de son destin. Reconnaissant, le pays donna son nom à un campus de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (la Cité Aline Sitoé Diatta), à un stade de Ziguinchor, à plusieurs écoles et au bateau qui assure la liaison Dakar-Ziguinchor. Une exposition lui a été consacrée en 2007. La cinéaste Rokhaya Baldé a réalisé un court métrage pour parler de son combat. Quant à la Franco-Sénégalaise Karine Silla, elle a écrit en 2020 un roman intitulé ‘Aline et les hommes de guerre’.
Aline Diatta fut surnommée la Jeanne d’Arc africaine parce qu’elle refusa de s’accommoder de la colonisation de son pays par la France comme la Française qui se dressa contre l’occupation de la France par les Anglais. Elle est partie de ce monde à l’âge de 24 ans. Certains diront : Quel gâchis ! Mais, tout bien pesé, le nombre d’années que nous passons sur la terre des hommes est-il si important ? Vivre 90 ans dans la lâcheté et vivre 20 ans en ayant essayé de contribuer à l’avènement d’un monde plus juste et plus humain sont deux choses différentes. À mon avis, ce qui compte vraiment, c’est l’image ou le souvenir que chacun de nous laisse à ceux qui n’ont pas achevé leur pèlerinage terrestre. Qui parle aujourd’hui de Joseph Mobutu, de Francisco Macías Nguema, de Jean-Bedel Bokassa qui ont régné par la terreur et se sont outrageusement enrichis pendant que le peuple qu’ils prétendaient servir croupissait dans la misère ? N’ont-ils pas fini dans les poubelles de l’Histoire ? À combien d’enfants a-t-on donné leurs noms ?
Par contre, des gens comme Sankara, Lumumba, Um Nyobè, Moumié, Steve Biko continuent d’être vénérés et cités longtemps après leur mort. Passer un siècle sur terre ne signifie pas nécessairement avoir vécu utilement pour son pays et son continent. L’important n’est donc pas combien d’années on a eues ici-bas mais comment on a vécu ces années, ce qu’on a fait utilement pour son pays. Nelson Mandela avait sa manière de l’exprimer. L’ancien président sud-africain affirmait que “ce qui importe le plus n’est pas tant le fait que nous ayons vécu mais la différence que nous avons faite dans la vie des autres”. Lumumba et Mobutu n’ont pas été pleurés de la même façon et il n’est pas certain que beaucoup d’Africains puissent verser autant de larmes le jour où Blaise Compaoré tirera sa révérence que pour l’assassinat de Thomas Sankara, tout simplement parce que “toutes les morts n’ont pas la même signification”, pour reprendre la formule du poète congolais Franklin Boukaka dans sa chanson culte ‘Les immortels’. Les jeunes filles africaines devraient s’inspirer du noble combat d’Aline Diatta au lieu de chercher à imiter les influenceuses de pacotille qui ont envahi les réseaux sociaux.
LA DIRECTION DU COMMERCE POINTE DES SPÉCULATEURS ET MENACE
La direction du commerce a procédé à des saisies de l’oignon auprès des commerçants qui faisaient dans la spéculation avec des marges de plus de 200% sur le prix du produit.
La direction du commerce a procédé à des saisies de l’oignon auprès des commerçants qui faisaient dans la spéculation avec des marges de plus de 200% sur le prix du produit. En conférence de presse, vendredi, au niveau du siège de ladite direction, le directeur du commerce intérieur prévient « on n’acceptera plus que ce niveau de spéculation soit menée par des individus ».
Oumar Diallo, en revenant sur les faits qui sont à l’origine de cette situation, a indiqué que « les récentes spéculations constatées sur la vente de l’oignon principalement à Touba à l’occasion du Magal de Darou Khoudoss ne sont pas justifiées. Aujourd’hui, le marché est dans la phase de cohabitation qui marque la fin de la production locale d’oignon et l’ouverture des importations qui consacre la fin du gel ».
Chaque année, cette période est très difficile pour la régulation du marché car la présence simultanée des 2 produits sur le marché est souvent « source de contestations de la part des producteurs locaux qui crient à la concurrence déloyale de l’oignon importé », entrainant des méventes.
En prévision des événements futurs, notamment le grand Magal de Touba en septembre, les approvisionnements sont calés pour mettre sur le marché plus de 20 000 tonnes à l’importation. « Ainsi 120 conteneurs sont sortis du port depuis le 15 août et destinés à couvrir les besoins du marché », a rassuré M.Diallo.
D’après lui, les prix pratiqués par les grossistes importateurs varient entre 13 500 et 14 000 f le sac en raison de la hausse du prix du sac à l’international qui est passé de 8 à 13 euros entre 2021 et 2022.
Les prix excessifs de 1500 et 2000 le kg constatés à Touba sont le fait de spéculateurs véreux qui appliquent des margent de plus de 200%. Ce qui a motivé la descente de nos services de contrôle sur le terrain à Darou Khoudoss. « Des saisies de sacs d’oignon ont été opérées et le produit vendu sur place aux populations à 600 f le kg. Le prix étant en vente libre, le défaut de facture pour justifier la détention licite a été la principale infraction constatée », a-t-il étayé.
Dans ce sens, le directeur du commerce intérieur menace : « on n’acceptera plus que ce niveau de spéculation soit fait par des individus. Il va falloir que ces personnes soient en mesure de le justifier ».
« Il faut retenir que les difficultés rencontrées pour la disponibilité de l’oignon en Hollande, sont la conséquence des mauvaises récoltes dues à la vague de chaleur en Europe, de la lenteur des rotations des bateaux entrainant l’indisponibilité des conteneurs du coût du fret maritime », a-t-il également prévenu en guise d’alerte.
PLUS AUCUN ENFANT NE DOIT NAÎTRE AVEC LE VIH
Le Sénégal doit parvenir à éliminer la transmission mère-enfant du VIH, afin que plus aucun enfant ne naisse avec ce virus, a exhorté la secrétaire exécutive du Conseil national de lutte contre le sida (CNLS), docteur Safiatou Thiam.
Dakar, 19 août (APS) – Le Sénégal doit parvenir à éliminer la transmission mère-enfant du VIH, afin que plus aucun enfant ne naisse avec ce virus, a exhorté la secrétaire exécutive du Conseil national de lutte contre le sida (CNLS), docteur Safiatou Thiam.
‘’On m’entend parler de la campagne nationale de mobilisation pour accélérer la prise en charge des enfants, mais, normalement, les enfants ne devraient plus naître avec le VIH’’, a-t-elle dit dans un entretien accordé à l’APS.
Selon elle, le Sénégal compte moins de 5.000 enfants vivant avec le VIH. Elle a souligné la nécessité d’avoir une cohorte nationale afin de suivre les enfants infectés et de les mettre sous traitement pour leur bien-être, d’autant qu’ils peuvent grandir sans le VIH.
Mais, cela implique la vision selon laquelle il ne doit plus y avoir d’enfant naissant avec le VIH. ’’C’est possible avec la prévention de la transmission mère-enfant’’, a-t-elle affirmé. Selon elle, ’’une femme enceinte qui prend des médicaments antirétroviraux (ARV), ne peut pas transmettre le VIH à son enfant’’.
Elle appelle à ’’trouver toutes les femmes enceintes, les dépister, et les mettre sous traitement’’. Cela nécessite, dit-elle, d’’’avoir un appui fort des services materno-infantiles’’. S’y ajoute que les sages-femmes doivent prendre "à bras-le-corps cette stratégie pour qu’on décide ensemble’’ qu’aucun enfant ne doit plus naitre avec le VIH.
Docteur Safiatou Thiam déclare que l’autre défi doit consister au dépistage du dernier tiers, c’est-à-dire ’’les populations cachées et quasi inaccessibles’’, lesquells doivent être dépistées et mises sous ARV.
‘’Ce sont des personnes qu’il faut chercher et trouver, parce qu’elles ont peut-être des orientations ou un type de vie qu’elles ne voudraient pas partager avec les populations’’, explique-t-elle.
Elle suggère de trouver des stratégies permettant à ces personnes d’accepter de se faire dépister et se faire traiter.
‘’Je pense qu’il nous faut une réflexion différenciée sur cette approche, parce que je pense qu’il y a beaucoup d’hommes dans le tiers qui reste, dans ce qui doit être dépisté et qui ne peuvent pas venir pour des raisons inavouées’’, a confié docteur Safiatou Thiam.
LES PHASES NATIONALES SUSPENDUES
Ce vendredi, Dakar sera privée des matchs de phases nationales. Il n'aura pas d'arbitres officiels pour cette journée, apprend-on.
Ce vendredi, Dakar sera privée des matchs de phases nationales. Il n'aura pas d'arbitres officiels pour cette journée, apprend-on.
En effet, tout a commencé suite à une radiation des arbitres de la CRA (sous-commission régionale des arbitres) de Dagana depuis l'année dernière. Et ces derniers n'ont pas respecté la sanction, en affichant un niet catégorique. Faute de quoi, la commission nationale chargée des arbitres et dirigée par Malang Diédhiou impose son veto et demande l'arrêt immédiat des phrases nationales.
Une décision mal appréciée par les arbitres qui s'érigent en bouclier afin de soutenir les siens. Ce bras de fer risque de gâcher la compétition des phrases nationales.
Malgré ce désaccord, des voix se lèvent partout pour renouer le fil du dialogue afin de trouver une solution.
LA DIRPA DÉMENT LE RETRAIT DES SOLDATS SÉNÉGALAIS DE LA MINUSMA
La Direction de l’Information et des Relations Publiques des Armées (DIRPA) a publié un communiqué pour démentir les rumeurs selon lesquelles le Sénégal se retirait du Mali.
La Direction de l’Information et des Relations Publiques des Armées (DIRPA) a publié un communiqué pour démentir les rumeurs selon lesquelles le Sénégal se retirait du Mali.
« Le Sénégal a entamé cette semaine la relève périodique de ses contingents engagés dans le cadre de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA), à l’instar d’autres pays contributeurs de troupes. Il s’agit d’une opération normale de rotation visant à remplacer, nombre pour nombre, les troupes engagées par notre pays sur le théâtre malien depuis 2013 dès les premières heures de la crise, d’abord au sein d’une mission de la CEDEAO (MICEMA), puis de l’Union africaine (MISMA) avant même l’arrivée de l’ONU », note la Dirpa.