JE SUIS CANDIDAT POUR REMPLACER COMME PCA LA REDOUBLANTE NGONÉ NDOUR À LA SODAV
Mon programme aura trait à l'effectivité de la rémunération pour copie privée appliquée à tous les supports d'enregistrement dont les smartphones d'abord, y compris par du lobbying et des moyens de pression pour l'effectivité des décrets d’application
J'ai désormais ma carte de la SODAV. Société civile du droit auteur et des droits voisins du Sénégal. Dont je suis membre depuis janvier 2022.
Je postule pour être élu prochain président du Conseil d'Administration à la prochaine AG de 2023, afin de remplacer la redoublante Ngoné Ndour Kouyaté.
Au pays de Senghor, de Birago Diop, de Mbougar Sarr, d'Elgas, de Ken Bugul et de Cheikh Anta Diop, c'est un écrivain qui doit présider la société de droit d'auteur.
Qui plus est, modestement ingénieur culturel et expert en contentieux de la propriété intellectuelle certifié depuis 2003 par le Centre de Formation Judiciaire de Dakar et le International Development Law Organization de Rome, aux côtés d'avocats du Barreau sénégalais comme Me Seydou Gueye, Me Christian Faye, Me Ousseynou Fall.... Ce que votre serviteur que je suis est.
Ceci malgré la dictature culturelle du mbalakh, musique que j'adore et que j'appelle "le champ des chants à rythme ternaire que seuls savent apprécier les habitants de Nittie" dans mon roman ‘‘Waïyyendi’’, paru en janvier 2021 chez Youscribe (France) et aux Editions Presqu’île lettre (Sénégal).
Oui, je voudrais remplacer Ngoné Ndour comme PCA car j'estime pouvoir plus et mieux apporter à la communauté des créateurs, producteurs, éditeurs et artistes interprètes du Sénégal. J'ai été l'un des deux coachs de Ngoné Ndour pendant 6 ans, avec une toubab. Elle a fait une coquille vide de la CIPEPS qu'elle a présidé, la coalition interprofessionnelle des producteurs de musique dont j'ai écrit les statuts, créé le nom et l'acronyme et que j'ai fait entrer au Conseil national du Patronat en 2006. J'aime le monde de la musique sénégalaise qui tire les arts de notre pays. La société Axes & Cibles Com dont je suis le PCA est actuellement et ce depuis deux ans, consultant senior de l'AMAA, Association des Managers et Agents d'Artistes du Sénégal.
Mon programme pour la SODAV ? il aura trait à l'effectivité de la rémunération pour copie privée appliquée à tous les supports d'enregistrement dont les smartphones d'abord, y compris par du lobbying actif et des moyens de pression pour l'effectivité des décrets d’application. Nous perdons 8 milliards par an dans cette affaire, nous la Sodav. Mon programme aura trait aussi à des investissements collectifs pour les ayant-droits de la Sodav, l'accès à la propriété immobilière pour eux. Mais je ne détaillerai pas plus mon programme pour le moment, pour ne pas me le faire voler par le Conseil d'Administration actuel de la Sodav et sa PCA redoublante Ngoné Ndour. Le moment venu, je ferai des visites aux organisations d'acteurs pour le leur présenter. Les industries culturelles et créatives peuvent et doivent participer avec un gros impact au développement économique de notre pays et à la restauration et préservation de la dignité de ceux qui s'activent dans cette économie culturelle.
Ousseynou Nar Gueye est Manager en Communication Institutionnelle & Marketing Stratégique, PCA d'Axes & Cibles Com, PCA de Global Com International, président national de FÉE, Femme Enfance Education, membre de l'association Ubiquités-Cultures, Paris, depuis 2003, fondateur et chef-éditorialiste du site d’information Sen’Tract (sentract.sn).
LE TROISIÈME MANDAT EST-IL TOUJOURS TENDANCE EN AFRIQUE ?
Le troisième mandat, cette patate chaude sur le continent africain, est en train de passer de mode... malgré les tentations au Sénégal, en Côte d'ivoire et au Gabon. Analyse avec Alioune Sall, Thierry Vircoulon et Francis Akindès
Le Point Afrique |
Sabine Cessou |
Publication 13/10/2022
La tentation du troisième mandat présidentiel, persistante, permet encore à certains de jouer les prolongations au pouvoir – à leurs risques et périls, cependant.
D'une bonne vingtaine en 2011, les présidents « à vie » sont passés à une dizaine aujourd'hui. Ceux que l'on pensait les plus indéboulonnables ont quitté le pouvoir à un âge avancé, peu de temps avant leur mort, comme Robert Mugabe, Abdelaziz Bouteflika ou José Eduardo dos Santos. Certains ont été chassés par les urnes, comme Yahya Jammeh en Gambie, d'autres par la rue, comme Blaise Compaoré au Burkina et Omar el-Béchir au Soudan.
Les plus déterminés à rester aux commandes, du Togo à Djibouti, en passant par le Cameroun, la Guinée équatoriale, le Congo, l'Ouganda, le Rwanda, Djibouti et l'Érythrée, alimentent une image de l'Afrique qui commence à dater. Les coups d'État récents (Burkina, Mali, Soudan, Guinée) et trois successions dynastiques (Tchad, Gabon, Togo) semblent relancer la mode du pouvoir à durée indéterminée. En dépit du nouveau putsch au Burkina Faso, le sociologue Francis Akindès, de l'université de Bouaké, doute de l'avenir des juntes en Afrique de l'Ouest : « On va vite se rendre compte qu'ils n'ont pas de projet. Ils viennent écourter le mandat d'une génération qui ne veut pas partir et promettent de changer les choses, mais sont piqués par le même virus : conservation du pouvoir sans calendrier précis. »
Par ailleurs, le retour des putschs semble éclipser les alternances pacifiques, qui sont devenues la règle plutôt que l'exception. « Nous assistons aux derniers soubresauts du régime autoritaire, un animal agonisant, analyse Alioune Sall, sociologue et spécialiste de la prospective, à la tête de l'Institut des futurs africains à Pretoria. La tendance est à une démocratisation d'ordre plus procédural que substantiel : des alternances se produisent, sans alternatives. Les peuples savent rejeter ceux qui les gouvernent, mais pas encore élire ceux qui portent un modèle alternatif de développement, le grand défi aujourd'hui. »
Le troisième mandat, de moins en moins en vogue
Nombre de Constitutions fixent un seuil de deux mandats présidentiels successifs, non renouvelables, et plusieurs chefs d'État se sont distingués en refusant d'en briguer un troisième. Joaquim Chissano au Mozambique en 2004, Olusegun Obasanjo au Nigeria en 2007 ou, plus récemment, Mahamadou Issoufou au Niger ont passé la main, comme c'est devenu l'habitude dans la plupart des pays d'Afrique australe, au Cap-Vert, au Ghana et au Kenya. Même la Mauritanie, un pays rompu aux coups d'État, a connu sa première alternance pacifique en 2019.
Les Printemps arabes et la chute de Blaise Compaoré, qui a voulu faire un énième mandat en 2014, ont créé une onde de choc. C'est au Burundi, par la suite, que Pierre Nkurunziza a été le premier à signifier qu'il était encore possible de s'imposer par la force en se faisant réélire pour un troisième mandat en juillet 2015 sur fond de répression massive et sans même faire modifier la Constitution. En République démocratique du Congo (RDC), Joseph Kabila a lui aussi tenté de jouer les prolongations, en vain. Soumis à la double pression de la rue et de la diplomatie, il a finalement passé la main en 2019.
« A prévalu en RDC un arrangement où celui qui n'avait pas gagné l'a emporté, tempère Thierry Vircoulon, chercheur à l'Institut français de relations internationales (Ifri). En Afrique centrale, il n'y a pas de démocratisation. Ne se fait jour nulle part un changement de gouvernance. La tradition du putsch persiste en Guinée, et les coups d'État au Mali et au Burkina Faso marquent une régression, tandis que les pays sous stress sécuritaire sont en train de s'effondrer sur le plan politique. Le régime éthiopien, aux prises avec la guerre civile, voit toute tentative de démocratisation rayée par les conflits. »
En prélude à la célébration de la journée mondiale de la vue prévue aujourd’hui, une session d’orientation a été organisée hier à l’intention des journalistes au Service de l’éducation et l’information pour la santé (Sneips).
En prélude à la célébration de la journée mondiale de la vue prévue aujourd’hui, une session d’orientation a été organisée hier à l’intention des journalistes au Service de l’éducation et l’information pour la santé (Sneips). Le thème retenu est « Aimez vos yeux » pour attirer l’attention du monde sur l’importance des soins oculaires. En abordant la question de la cécité, le coordonnateur du Programme national de promotion de la santé oculaire a informé que « les causes de la cécité sont liées à plusieurs facteurs, notamment la baisse de la vision où il faut des lunettes pour corriger, la cataracte comme deuxième cause de cécité au niveau du Sénégal, le trachome ». Selon Dr Mouctar Dieng Badiane, pour le trachome, au début des années 2000, il y a eu une enquête qui a été faite pour avoir la prévalence de départ au niveau de 58 districts sanitaires. « Parmi ces 58 districts 19 d’entre eux étaient endémiques pour lesquels il faut mettre des stratégies de prise en charge des populations. Cela à travers la stratégie-chance, c’est-à-dire la distribution d’antibiotiques mais aussi la chirurgie. Et ces activités ont permis de réduire considérablement la prévalence. Toujours sur ces 19 districts, tous ont arrêté le traitement et c’est seule la forme compliquée qui est prise en charge actuellement dans une dizaine de districts au niveau du pays », a-t-il expliqué.
« 165 000 aveugles et plus de 55 000 malvoyants »
En poursuivant son exposé, le médecin ophtalmologiste renseigne que les régions qui étaient endémiques étaient Thiès, Louga et Diourbel. Et à ce jour beaucoup de stratégies ont été mises en place pour réduire ce fardeau. « Et nous prétendons éliminer cette maladie à l’horizon 2024 avec d’importants projets qui ont été mis en place ». Concernant la cataracte, d’après le docteur Badiane, beaucoup d’unités ont été implantées avec plusieurs Ong et l’Organisation mondiale de la santé (Oms). « Tous les départements pourront avoir accès à la chirurgie de la cataracte. Et au début des années 2000, nous avions opéré à peu près 5000 cas et récemment avec les 24 000 cas par an. D’où la nécessité de consolider et de pérenniser ces acquis pour prétendre éliminer les causes de cécité évitable dont la cataracte à l’horizon 2030 », a-t-il indiqué. Sur le plan économique et social, Mouctar Dieng Badiane soutient que « la perte de la vue entraîne des pertes économiques à hauteur de plus de 410 milliards de dollars chaque année dans le monde ». D’où l’urgence de « changer la donne d’ici 2030 fixée par l’Oms pour éliminer les causes de la cécité », a dit le médecin.
Revenant sur l’ampleur des maladies oculaires, Dr Badiane confie qu’« au Sénégal, nous avons dénombré plus de 165 000 aveugles et plus de 55 000 malvoyants. Et il faut réévaluer aujourd’hui, ces données parce que beaucoup de stratégies ont été mises en place pour sortir de nouveaux chiffres parlants ». Face à cette situation, des stratégies avec des partenaires ont été mises en œuvre aussi pour rendre accessibles les lunettes dans trois principales régions. « Nous comptons l’étendre dans d’autres régions à l’horizon 2023 pour rendre accessibles les lunettes et corriger ces défauts de vision », a conclu Mouctar Dieng Badiane.