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14 août 2025
KANDE ETRENNE SON ETOILE DE GENERAL
Des changements ont été notés au niveau de certaines institutions de l’Armée, avec la nomination de Souleymane Kandé comme Général et chef d’Etat-major de l’Armée de terre.
Des changements ont été notés au niveau de certaines institutions de l’Armée, avec la nomination de Souleymane Kandé comme Général et chef d’Etat-major de l’Armée de terre.
Le Président Sall a passé la journée à signer des décrets. Si Souleymane Ndéné Ndiaye a quitté la présidence du Conseil d’administration d’Air Sénégal Sa et a été remplacé à ce poste par «le Général de division Joseph Mamadou Diop, précédemment chef d’Etat-major particulier du président de la République», Macky Sall, par des décrets, a procédé à des changements au niveau de certaines institutions de l’Armée.
Ainsi, il est noté que «le Général de division Mbaye Cissé, précédemment Directeur général du Centre des hautes études de défense et de sécurité (Cheds), est nommé chef d’Etat-major particulier du président de la République, en remplacement du Général de division aérienne Joseph Mamadou Diop». Le Cheds est désormais dirigé par le Général de brigade Jean Diémé, précédemment chef du Centre de prospective des Armées.
Autre nomination, c’est celle «du Général de division Philipe Henry Alfred Dia, précédemment chef d’Etat-major de l’Armée de terre», qui est maintenant «Inspecteur général des Forces armées, en remplacement du Général de division El Hadji Daouda Niang». Ce dernier, «précédemment Inspecteur général des Forces armées, est nommé ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal en République de Côte d’Ivoire, en remplacement de l’ambassadeur monsieur Abdou Khadir Agne».
En outre, il est porté à la connaissance du public que «le Contre-amiral Abdou Sène, précédemment Secrétaire général de la Haute autorité chargée de la coordination de la sécurité maritime, de la sûreté maritime et de la protection de l’environnement marin (Hassmar), est nommé Conseiller défense du Premier ministre».
Il faut noter également que «le Général de Brigade Souleymane Kandé, précédemment Commandant des Opérations spéciales, est nommé chef d’Etat-major de l’Armée de terre, en remplacement du Général de brigade Philipe Henry Alfred Dia». Archétype du démantèlement des bases rebelles en Casamance, Souleymane Kandé, qui a étrenné ses galons de Général ce 10 octobre, a permis à des millions de personnes de rentrer chez elles après des années d’errance.
550 MILLE MALVOYANTS MENACES DE CECITE
La prévalence de la cécité au Sénégal est de 1,42%, avec 165 mille aveugles et 550 mille malvoyants, selon le Programme national de la promotion de la santé oculaire.
La prévalence de la cécité au Sénégal est de 1,42%, avec 165 mille aveugles et 550 mille malvoyants, selon le Programme national de la promotion de la santé oculaire. Pour son coordonnateur, Dr Mouctar Dieng Badiane, les principales causes de cécités demeurent les affections curables et le déterminant principal reste la mauvaise prise en charge. Il s’exprimait hier, mercredi 12 octobre, en prélude à la Journée mondiale de la vue, célébrée ce jeudi dans la région de Kaffrine.
Pour le docteur Mouctar Dieng Badiane du Programme nationale de la santé oculaire, les causes de la cécité sont liées à plusieurs facteurs notamment la baisse de la vision où il faut des lunettes pour corriger mais aussi la cataracte comme deuxième cause de cécité au niveau du Sénégal et le trachome. Pour la Journée mondiale de la vue, célébrée ce jeudi à Kaffrine, l’objectif est de faire plus de sensibilisation pour amener les gens à avoir une meilleure santé de la vue. D’où le thème : «Aimer vos yeux, attirer l’attention du monde sur l’importance des soins oculaires».
LE TRACHOME, UN MAL EVITABLE
Pour le trachome, Dr Badiane a renseigné qu’au début des années 2000, il y a eu une enquête qui a été faite pour avoir la prévalence de départ au niveau de 58 districts sanitaires. Et parmi eux, 19 districts étaient endémiques, pour lesquels il faut mettre en place des stratégies de prise en charge des populations. «Nous avons mis en place la stratégie dénommée Chance, avec une distribution d’antibiotiques mais aussi de la chirurgie. Et ces activités ont permis de réduire considérablement la prévalence».
Et de poursuivre : «toujours parmi ces 19 districts, tous ont arrêté le traitement et seule la forme compliquée est prise en charge actuellement dans une dizaine de districts au niveau du pays». Les régions qui étaient endémiques à cette pandémie de la vue étaient Thiès, Louga et Diourbel. Pour le Dr Badiane, à ce jour, beaucoup de stratégies ont été mises en place pour réduire ce fardeau. «Nous prétendons éliminer cette maladie à l’horizon 2024, avec d’importants projets qui ont été mis en place», a-t-il évoqué.
PRISE EN CHARGE DE LA CATARACTE
Concernant la cataracte, le Dr Mouctar Badiane a laissé entendre que beaucoup d’unités de prise en charge ont été implanté dans le pays, avec plusieurs Ong et l’Organisation mondiale de la santé (Oms). «Tous les départements pourront avoir accès à la chirurgie de la cataracte. Et au début des années 2000 nous avions opéré à peu près 5 mille cas et récemment avec les 24 mille cas par an. D’où la nécessité de consolider et de pérenniser ces acquis pour prétendre éliminer les causes de cécité évitable dont la cataracte, à l’horizon 2030.»
Et d’ajouter : «des stratégies avec des partenaires ont été mises en œuvre aussi pour rendre accessible les lunettes dans trois principales régions. Et nous comptons l’étendre dans d’autres, à l’horizon 2023, pour rendre accessible les lunettes et corriger ces défauts de vision».
«LES LIMITES DU TEXTE ENFREIGNENT NOTRE ACTION»
Dans le cadre de la mise en œuvre de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption 2020-2024, la présidente de l’Ofnac, Seynabou Ndiaye Diakhaté, a fait savoir que les limites du texte compromettaient sérieusement son action
Réagissant à l’interpellation de la Société civile qu’elle recevait hier mercredi, dans le cadre de la mise en œuvre de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption 2020-2024, la présidente de l’Ofnac, Seynabou Ndiaye Diakhaté, a fait savoir que les limites du texte compromettaient sérieusement son action.
« L’Ofnac a enregistré beaucoup de déclarations d’entrée comme de sortie, mais les limites sont dans le texte », a-t-elle fait savoir avant d’ajouter : « Ce sont les textes qui nous régissent. Et sous ce rapport, on ne peut transgresser ».
Et de poursuivre : « l’Ofnac l’a bien compris au point d’avoir initié des ateliers dans ces locaux pour déceler les limites et faire de nouvelles propositions aux fins d’une meilleure prise en charge des récriminations dont -il fait objet ». Ces insuffisances, a fait savoir la présidente « nous ont amené à réfléchir pendant longtemps pour voir comment réadapter les textes pour plus d’efficacité. Et ce travail a été fait, et le document est dans le circuit normal pour une meilleure prise en charge de la déclaration de patrimoine ».
Qui plus est, relève-t-elle, « Il y a beaucoup de défis à relever, beaucoup de contraintes, et également beaucoup de limites à relever. Et ce sont ces mêmes limites que nous rencontrons en ce qui concerne les rapports lorsque nous les produisons ».
Et sur ce point, elle précisera que « l’Ofnac élabore deux types de rapports. Celui d’enquête qui relève des plaintes et investigations menées. Et ces rapports sont directement transmis au maître des poursuites (procureur). Parce que dans ces rapports nous relevons des présomptions de corruption ou des faits assimilés ».
Dans ce cas précis, détaille-t-elle encore « c’est le procureur de juger de l’opportunité ou pas. Le deuxième rapport retrace toutes les activités que nous avons menées durant toute l’année. Et celui-ci est remis en premier au président de la République avant même d’être publié. Dans ledit rapport, de manière succincte, il est fait état du premier rapport transmis au procureur ».
La patronne de l’Ofnac rencontrait la société civile avec Afrikajom, Afao/Wawa, Amnesty international Sénégal, Legs-Africa, Ong 3D, Raddho, Rctb, Pfane.
IBRAHIMA SOULEYMANE NDIAYE SUCCEDE A EUGENIE ROKHAYA AW
Le Tribunal des pairs du Conseil pour l’Observation des règles d’éthique et de déontologie dans les médias (Cored) a un nouveau président, suite au décès en juillet dernier d’Eugénie Rokhaya Aw qui présidait la structure
Le Tribunal des pairs du Conseil pour l’Observation des règles d’éthique et de déontologie dans les médias (Cored) s’est réuni hier, mercredi 12 octobre 2022, à la Maison de la presse Babacar Touré, pour élire son nouveau président, suite au décès en juillet dernier d’Eugénie Rokhaya Aw qui présidait la structure.
Et c’est à l’unanimité, indique un communiqué publié hier, mercredi 12 octobre, «que tous les membres présents ont plébiscité Ibrahima Souleymane Ndiaye, pour diriger le Tribunal jusqu’à fin septembre 2023, qui marque la fin du mandat de l’actuelle équipe».
Le nouveau président est un diplômé du Centre d’études des sciences et techniques de l’information (Cesti) ayant fait toute sa carrière à la Radiotélévision sénégalaise (Rts) où il a gravi tous les échelons, jusqu’au poste de directeur de la Télévision nationale.
Le Tribunal des pairs du Cored, organe indépendant et autonome, est désigné par le directoire. Il comprend douze (12) membres et élit en son sein un président. Il siège en première et en seconde instance.
En première instance, le Tribunal est composé au maximum de sept (07) membres. Les cinq (05) autres statuent en cas d’appel. Ils ont été installés en fin septembre 2020, pour un mandat de trois (03) ans renouvelable.
DAKAR, LES ROUTES DU CAUCHEMAR !
Eaux stagnantes, voirie degradée, crevasses, et autres nids-de-poule causés par les fortes pluies
Adja Ndeye LISSA GADIAGA & ID |
Publication 13/10/2022
Le ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, particulièrement ses services d’exécution de travaux publics que sont l’Agence de gestion des routes (Ageroute) et le Fonds d’entretien routier autonome (Fera), et des municipalités ne devraient pas chômer au sortir de l’hivernage 2022 dont la météo annonce la prolongation jusqu’à mi-octobre, au moins. En plus d’être inondées, les fortes pluies enregistrées sur le territoire national ont dégradé ou accentué la dégradation de nombreuses routes et rues (bitumées) de Dakar et de plusieurs localités. Ce qui devrait constituer de nouveau chantiers (pour Ageroute et Fera) à intégrer dans leurs programmes. En attendant, entre eaux stagnantes, crevasses, grand trous et autres nids-de-poule, les usagers qui souffrent le martyr sur ces voies impraticables et cauchemardesques qui endommagent nombre de voitures, doivent prendre leur mal en patience.
L ’hivernage très pluvieux de cette année 2022 n’a pas fait que de heureux. Contrairement aux paysans/ agriculteurs qui attendent de bonnes récoltes et les éleveurs qui disposent de suffisamment de pâturages pour la bétail, un peu partout à travers le pays, les fortes pluies, en plus des inondations et leur corollaire dans de nombreuses localités, ont causé ou accentué, c’est selon, la dégradation de la voirie dans beaucoup de localités et grandes villes notamment Dakar. Dans la capitale sénégalaise, principalement au niveau de la banlieue, plusieurs rues et routes principales bitumées sont cahoteuses ou presque impraticables. La pression des voitures et autres cars et gros porteurs sur ces chaussées constamment inondées a causé des nids-de-poule, des crevasses, de grands trous couvrant parfois toute la largeur de la route, par endroits, surtout au niveau des points bas où stagnent des eaux de pluies plusieurs jours. Une dégradation qui s’accentue de jour en jour, causant du tournis aux usagers et autres automobilistes qui procèdent par des contournements et de grands détours pour se frayer des passages. Leurs calvaires, c’est aussi des voitures qui tombent régulièrement en panne, avec souvent des organes (des véhicules) qui sont endommagés. Le mal est d’autant plus profond que certains automobilistes confient : «pour passer la visite technique, on est obligé de dépenser beaucoup d’argent pour la révision du véhicule. Mais, malheureusement, au sortir du contrôle technique, on retombe en panne, à cause de l’état de délabrement de ces routes. C’est un véritable clavaire que nous vivons».
ETAT DESASTREUX DES ROUTES A PETIT-MBAO : LE CALVAIRE DES USAGES !
Cet état calamiteux des routes est un dénominateur commun à plusieurs quartiers de la banlieue dakaroise. Seules les voies en pavé résistent encore à la furie dévastatrice des eaux de pluie. A titre d’exemple, et depuis maintenant plusieurs années, c’est un problème récurrent à Petit-Mbao. Ici, la dégradation des routes est une réalité et cela persiste de jours en jours. Ce cancer qui gangrène la voirie de la localité ne semble pas prêt à être éradiqué. Si ce n’est la faute des gros-porteurs (véhicules poids lourds, de transport de marchandises et autres engins des unités industrielles implantées dans la zone), un travail mal fait ou fait à la hâte, c’est à cause des fortes pluies qui s’abattent que la chaussée se dégrade.
Situé entre Fass-Mbao et Keur Massar, dans la banlieue dakaroise, Petit-Mbao est comme oublié, selon des habitants rencontrés au niveau de l’arrêt de bus. Ici, une seule route mène à l’intérieur de la localité. Et pour s’y rendre, il faut recourir à des «clando» (diminutif de taxis clandestins, aussi appelés taxis de banlieue) qui assurent le trafic. Malheureusement, à cause d’une route délabrée et entrecoupée par des eaux stagnantes, certains chauffeurs préfèrent garer leurs véhicules, au risque de se retrouver au garage, du fait des pannes récurrentes et des frais exorbitants pour la réparation. Seuls quelques chauffeurs s’y aventurent.
Conséquence, le prix du transport est doublé. Ousmane, chauffeur de «clando», s’explique : «c’est le seul métier que j’exerce depuis toujours ; donc je prends le risque». Il pointe du doigt une usine implantée surplace qui déverserait ses eaux sur la route, en plus de fortes pluies. «Ce que vous voyez sur la route, ce n’est pas uniquement de l’eau de pluie», affirme le jeune homme. De leur côté, les clients trouvés sur place préfèrent attendre un minibus de la seule ligne qui passe par ici que de payer un double tarif dans les «clandos». Le souci, c’est qu’ils vont devoir attendre 30 à 40 minutes avant l’arrivée de celui-là.
Contrairement à ces usagers, Sidy, lui, est dans une situation plutôt critique ; sa voiture se retrouve coincée dans les eaux. Il n’a pas voulu avancer sur les détails, il a juste prononcé cette phrase : «elle s’est éteinte», avec un visage inquiet sûrement à cause des jours qu’il va devoir attendre avant de recommencer à travailler. En effet, ce qu’il faut retenir c’est qu’au niveau de l’arrêt de bus de Petit-Mbao, de l’entrée du quartier à partir de la route nationale (vers le Centre équestre) en passant par l’usine indexé par Ousmane, le chauffeur de «clando», jusqu’au marché, la voie est partout traversée par les eaux, faisant du trafic un vrai calvaire aussi bien pour les clients que pour les automobilistes. D’ailleurs, même la route nationale n’est pas épargnée par cette situation de délabrement des chaussées. A causse des fortes pluies et leur impact, la nationale aussi donne du tournis aux automobilistes et autres usagers. C’est le cas à plusieurs endroits sur le tronçon qui va de Keur Mbaye Fall à Rufisque. Sans compter les désagréments causées par les travaux en cours dans cette vieille ville et à hauteur du km18 (à hauteur des Ics) et de tableau Tivaouane.
KEUR MASSAR PAS MIEUX LOTI, TOUT COMME LA NATIONALE
Le constat est également le même un peu partout à Keur Massar, épicentre des inondations ces dernières années, où aucune route ou rue bitumée ou presque (celles en pavé n’étant pas très affectées) n’est sortie indemne de l’effet dévastateur des fortes pluies de cette année. En atteste la principale voie, la route des Niayes, qui est impraticables à plusieurs endroits entre le rond-point du marché et le cimetière de Keur Massar Vilage. Pis, cet état de la route est grandement à l’origine des embouteillages monstres déplorés tous les jours sur cet axe. Quid de la grande voie de la cité Sotrac, boudée pendant plusieurs semaines par les automobilistes, toutes catégories confondues, et du bassin formé à l’entrée de la route de la case des tout-petits etc.? Parfois, des populations notamment des jeunes remplissent ces nids-de-poule de gravats, pour améliorer la circulation. Une solution qui ne tient que le temps d’une rose, face à la pression et la densité du trafic surtout sur la route des Niayes menant vers le Lac Rose, et qui finit par accentuer l’ensablement des routes.
VERS UNE ANNEE PARLEMENTAIRE CAUCHEMARDESQUE !
Après dix ans de règne sans partage, le régime en place, risque une année parlementaire cauchemardesque si l’opposition décide de traduire ses engagements électoraux en propositions de loi
Les députés de la 14e législature vont reprendre leurs activités demain, vendredi 14 octobre, avec l’ouverture de la Session ordinaire unique de l’année 2022-2023 de l’Assemblée nationale. Avec la composition de l’Assemblée nationale dominée par l’opposition et les non-inscrits réunis, cette première session ordinaire unique qui va se dérouler jusque dans la première quinzaine du mois de juin prochain s’annonce cruciale pour le régime en place au regard des nombreuses questions en suspens sur la table du Président de l’Assemblée.
L ’Assemblée nationale reprend ses activités. Après plus de trois semaines de pause, les députés de la 14e législature sont, en effet, convoqués en séance plénière le vendredi 14 octobre 2022 à 10 h 00, rapporte la Communication de l’Assemblée nationale dans un communiqué. Dans ce document, il est précisé au sujet de l’ordre du jour de cette session qu’il porte sur l’ouverture de la Session ordinaire unique de l’année 2022-2023 de l’Assemblée nationale. Il faut dire que cette première session ordinaire unique qui va se dérouler jusque dans la première quinzaine du mois de juin prochain s’annonce cruciale pour cette nouvelle Assemblée nationale dominée par l’opposition et les non-inscrits réunis. En effet, pour avoir perdu la majorité des 83 sièges sur les 165 qui composent l’hémicycle, le pouvoir en place (avec seulement 82 sièges contre 83 pour l’opposition et les non-inscrits réunis) aura vraiment du pain sur la planche.
Après dix ans de règne sans partage, le régime en place, sauf revirement inattendu de situation risque tout simplement de vivre une année parlementaire cauchemardesque avec cette session si toutefois l’opposition décide de traduire ses engagements électoraux en propositions de loi. Parmi les défis que le régime en place va surmonter avec cette nouvelle Assemblée nationale, il y a entre autres l’adoption des budgets des différents ministères, la déclaration de politique générale du nouveau Premier ministre, Amadou Ba avec un risque d’un vote de motion de censure qui pourrait faire dissoudre le gouvernement, le projet de loi controversé d’amnistie au profit de Karim Wade et Khalifa Ababacar Sall.
A cela, il faut également ajouter les nombreuses propositions de lois et commissions d’enquêtes parlementaires sur la gestion du régime en place. D’ailleurs, Mme Aminata Touré dont la candidature pour le perchoir a été écarté au dernier moment au profit de celle de l’actuel président de l’Assemblée nationale, proche de la famille du chef de l’Etat, a donné le ton avec sa proposition de loi contre le népotisme. Dans ce texte, la tête de liste de la coalition au pouvoir lors des dernières législatives propose l’interdiction de l’exercice de fonctions et responsabilités dans les Institutions de la République à des personnes qui ont des liens familiaux avec le président de la République.