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16 juin 2025
Par Mary Teuw Niane
CHRONIQUE D’UNE STRATÉGIE INACHEVÉE
L’élection du maire de Saint-Louis et une large victoire de la majorité aux législatives devaient conduire le pays vers une réélection facile du locataire de l’avenue Léopold Sédar Senghor. Mais tout s’est écroulé
Tout semblait scellé depuis avril 2019. Le troisième mandat et la probable succession familiale. La voie était balisée, les obstacles réels et imaginaires dégagés. Le poste de Premier ministre supprimé, les têtes qui émergeaient, en deux vagues, balayées.
Un leurre éblouissant brandi soutenu par des thuriféraires intarissables : le Fast-Track. Il fallait aller vite, très vite, qu’il n’y avait plus besoin du poste de Premier ministre. Le coordonnateur de l’action gouvernementale devenait subitement le retardataire de l’achèvement des projets gouvernementaux.
À Saint-Louis, dans un site web, un pseudo journaliste théorisait déjà une succession à la Poutine-Medvedev pour le maire de la ville tricentenaire. Malheureusement, le Covid finit par montrer au grand jour les insuffisances et les tares du potentiel candidat du Nord.
Le gouvernement, l’administration, les institutions et toutes les structures de l’État furent politisées. Ils insérèrent des incompétents notoires aux seules fins d’obtenir un assentiment généralisé et unanime sur le probable projet d’un troisième mandat prolongé par une succession familiale à travers l’équivalent du fameux article 35 du président Léopold Sédar Senghor qui permit à monsieur Abdou Diouf de lui succéder.
Les juristes défroqués, les politiciens-arrivistes du temps du président Abdoulaye Wade, les politiciens qui voyaient leur étoile coïncider avec la réélection pour un troisième mandat du président de la République inventèrent le subterfuge de la deuxième candidature pour un deuxième mandat de cinq ans. Ils oublièrent, amnésiques, les proclamations de foi, les témoignages devant Dieu jusqu’aux comparaisons avec la prière de l’Eid un soir du mois de décembre 2018 pour essayer en rangs dispersés de convaincre qu’une nouvelle candidature était possible.
D’ailleurs, un ministre d’État, sûr de son fait et de sa position, ne dit-il pas que les élections législatives étaient le premier tour de la présidentielle de 2024 ? Messieurs Karim Wade et Khalifa Sall étaient déjà éliminés de la course à la présidentielle de 2024.
Au sein de l’APR, Amina Touré, Amadou Ba, Aly Ngouille Ndiaye, Mouhamadou Makhtar Cissé et d’autres étaient de fait mis sur le banc de la route pour une possible succession.
Le processus de liquidation du président Ousmane Sonko était avancé malgré l’opposition vaillante de la population sénégalaise notamment de la jeunesse. Enfin, les Sénégalaises et les Sénégalais venaient de percevoir le schéma machiavélique de liquidation programmée de tous les potentiels successeurs qu’ils appartiennent à la majorité ou à l’opposition. Seules les méthodes étaient différentes : les uns l’éloignement des postes gouvernementaux et les autres des décisions de justice qui invalidaient leur possible candidature.
Monsieur Barthélemy Diaz est aussi suspendu à une décision de justice lourde de conséquences en septembre prochain.
Tout était en place.
Les élections législatives, par l’élection du maire de Saint-Louis et une large victoire de la majorité, devaient parachever le puzzle et diriger le pays vers une réélection facile du locataire de l’avenue Léopold Sédar Senghor.
Patatras, tout s’est écroulé !
Le maire de Saint Louis battu, son possible rêve de succession évanoui ! La majorité battue ! Pour la première fois depuis les indépendances, elle est devenue minoritaire en suffrages valablement exprimés par rapport à l’opposition !
La réélection en février 2024 est devenue une illusion improbable. Une loi d’amnistie qui rétablit les opposants dans leurs droits civiques relève désormais du possible.
Le président de la République, de lion chasseur, est brutalement devenu l’otage des différents leaders de son parti qu’il avait exclus de fait de sa succession.
Ku añaan sa ay ndono nga am ndono boo bëggul ! Celui qui ne veut pas de ses héritiers légitimes aura un héritier qu’il n’aime pas !
Dix-huit mois qui annoncent la fin d’un rêve insensé, la fin des rêves !
Entendrons-nous un discours chevaleresque annonçant le renoncement à la troisième candidature ? S’il arrive, il libèrera le peuple Sénégalais, instaurera la paix sociale et la pacification de l’espace politique ! Il contribuera à produire une nouvelle étape dans la démocratie sénégalaise : un président sortant qui organise l’élection de son successeur à laquelle il ne participe pas !
Est-ce une utopie ?
Le niveau de considération de l’éthique de la parole donnée et la soumission à la voix forte et claire sortie des urnes le 31 juillet 2022 nous le diront.
Le Sénégal est un pays béni !
Prions pour que les prières de nos Saints et de nos Ancêtres soient nos intercesseurs pour que la paix, la concorde et la solidarité règnent pour toujours dans notre pays.
DES DÉCRETS NULS ET DE NUL EFFET
Macky Sall ne se presse guère et maintient intact le suspense sur le futur locataire de la Primature. 8 mois après la restauration du poste de Premier ministre, Macky Sall a installé le Sénégal dans un vide institutionnel, unique dans les annales du monde
Macky Sall ne se presse guère et maintient intact le suspense sur le futur locataire de la Primature. Huit mois après la restauration du poste de Premier ministre, Macky Sall a installé le Sénégal dans un vide institutionnel, unique dans les annales du monde. Seulement au cours de ces huit mois, tous les actes notamment les décrets signés et devant être contresignés par le Premier ministre sont nuls et de nul effet.
Depuis son accession à la souveraineté internationale, le Sénégal a connu 13 Premiers ministres. Il s’agit successivement de Mamadou Dia (18 mai 1960 -18 décembre 1962) qui fut plus précisément président du Conseil de gouvernement, Abdou Diouf (26 février 1970-31 décembre 1980), Habib Thiam (1er janvier 1981-3 avril 1983, 08 avril 1991-03 juillet 1998), Moustapha Niass (03 avril 1983-29 avril 1983, 05 avril 2000- 03 mars 2001), Mamadou Lamine Loum (03 juillet 1998-05 avril 2000), Mame Madior Boye (03 mars 2001-04 novembre 2002), Idrissa Seck (04 novembre 2002-21 avril 2004), Macky Sall (21 avril 2004-19 juin 2007), Cheikh Hadjibou Soumaré (19 juin 2007-30 avril 2009), Souleymane Ndéné Ndiaye (30 avril 2009-05 avril 2012), Abdoul Mbaye (06 avril 2012-1er septembre 2013), Aminata Touré (1er septembre 2013-06 juillet 2014) et Mouhammed Dionne (06 juillet 2014-14 mai 2019). Le poste instauré dans un régime semi présidentiel a été supprimé à trois reprises. D’abord après la crise politique de 1962 ayant opposé le président Léopold Sédar Senghor à son alors très puissant président du Conseil Mamadou Dia, ensuite au début des années 1980 sous le régime du président Abdou Diouf et enfin en mai 2019 sous Macky Sall.
En effet, au lendemain de sa reconduction à la magistrature suprême du pays en février 2019, Macky Sall, pour favoriser une gouvernance en mode «fast-track», avait décidé de supprimer le poste de Premier ministre, occupé alors par Mohammed Boun Abdallah Dionne. Le projet de loi portant suppression du poste a été ainsi adopté par une large majorité le 4 mai 2019. Hélas, non seulement cette décision de supprimer le poste de Pm n’eut pas l’effet escompté mais le chef de l’Etat se retrouva plus que jamais seul et isolé surtout pendant les émeutes de mars 2021.
Les émeutes de mars ou le réveil brutal du chef
Pendant ces émeutes occasionnées par l’arrestation du principal leader de l’opposition, Ousmane Sonko, impliqué dans une sordide affaire présumée de mœurs et qui ont mis le pays à feu et à sang trois jours durant, le président Macky Sall ne pouvait pas s’appuyer sur un lieutenant pour monter au créneau et servir de fusible au besoin. Il était seul, isolé et devait lui-même monter au créneau pour réparer les bourdes de ses ministres dont les interventions maladroites avaient contribué à mettre de l’huile sur le feu. Il aura fallu quelques jours à Macky Sall, face aux pressions multiples des guides religieux et de la société civile, pour monter au front et désamorcer la bombe en disant «comprendre» sa jeunesse. Toujours est-il que la première leçon tirée par le chef de l’Etat de ces évènements fut assurément l’absence déplorable d’un Premier ministre pour se mettre au premier plan en période de crise et offrir des voies de sortie à son mentor.
Restauration du poste de Pm en mode Fast-Track
Si le président Macky Sall n’a pas réussi à impulser une dynamique fast-track à son équipe dans la conduite des affaires publiques, il n’en a pas été de même pour la restauration du poste de Premier ministre pour laquelle il a véritablement accéléré la cadence. Prenant le prétexte de sa présidence de l’Union africaine, supposée lui prendre beaucoup de temps et d’énergie pour la résolution des multiples conflits qui déchirent le continent, Macky Sall a donc restauré cette fonction. La nomination du nouveau titulaire du poste devait intervenir après les élections locales de janvier dernier. Le projet de loi portant restauration du poste de Premier ministre, donc, était passé d’abord en Commission des lois le vendredi 03 décembre 2020 avant d’être adopté en plénière le 10 décembre suivant par 92 voix pour, 2 contre et 8 abstentions. Selon l’exposé des motifs du projet portant révision de la Constitution, « le changement de paradigme, récemment intervenu au plan de la gouvernance de l’Etat, consécutivement à l’institutionnalisation des politiques publiques et l’émergence d’une culture de gestion axée sur le développement, recommande une rationalisation de l’exercice des attributions ministérielles, par un réaménagement de la structure du gouvernement. (…). Pour prendre en compte les impératifs de relance de l’économie nationale et d’une meilleure coordination de la mise en œuvre des politiques publiques, il est apparu nécessaire de restaurer le poste de Premier ministre. Ce dernier se voit assigné, par la Constitution, d’une mission de coordination de l’action gouvernementale, sous l’autorité du président de la République ».
Un long suspense de plus de 8 mois
Aussitôt son projet de loi portant restauration du poste de Premier ministre adopté, le président Macky Sall se penche sur les élections locales et territoriales de janvier 2022 qui avaient caractère de référendum pour ou contre une troisième candidature selon son stratège et non moins ministre d’Etat, directeur de cabinet, Mahmout Saleh. Le poste de Premier ministre devait donc attendre donc la fin de ces élections pour connaître son titulaire. Malheureusement, les résultats désastreux enregistrés par la mouvance présidentielle dans les principales villes du pays tombées dans l’escarcelle de l’opposition ont mis en veilleuse le projet du président de la République de nommer un nouveau Premier ministre juste après les locales comme il l’avait annoncé lui-même. Depuis lors, le suspense dure. Macky Sall n’est nullement pressé et la déculottée de ses troupes lors des élections législatives du 31 juillet 2022 qui a vu la mouvance présidentielle perdre sa majorité absolue n’est pas de nature à convaincre le Président de presser le pas. Au contraire, cette contreperformance ajoute à son indécision. Résultat : cela fait maintenant plus de 8 mois que le suspense dure et que le Sénégal n’a toujours pas de Premier ministre et est gouverné par une équipe qui expédie les affaires courantes.
Des décrets nuls et de nul effet dans l’ordonnancement juridique du pays
Du point de vue juridique, les actes posés par le chef de l’Etat continuent d’alimenter les débats. Si certains juristes estiment que le «Président erre en droit» en ne procédant pas à la nomination d’un Premier ministre 8 mois après l’adoption du projet de loi restaurant le poste, d’autres soutiennent qu’il n’est assujetti à aucune contrainte juridique ou temporelle pour installer quelqu’un au poste. Et la loi non abrogée sur la CREI adoptée en 1981 sous le Président Abdou Diouf et appliquée en 2013 sous Macky Sall semble être l’un des points de défense en faveur de l’actuel locataire du Palais de l’avenue Léopold Sédar Senghor. Ce même si les textes législatifs et/ou réglementaires, une fois adoptés, doivent être, en principe, respectés et appliqués. Selon un juriste interpellé par nos soins, « le Président n’est pas enfermé dans des délais pour nommer un Premier ministre. En d’autres termes, il pouvait le faire dans quelques jours, un mois voire une année. Cela relève de son pouvoir discrétionnaire. Le problème se pose au niveau des actes qui doivent être contresignés par le Premier ministre qui pourraient être considérés comme illégaux » explique notre interlocuteur. En effet, il y a des dispositions constitutionnelles qui obligent le président de la République à soumettre certains actes prévus par la loi au contreseing de son Premier ministre. Ce qui fait dire à d’aucuns, à juste raison, que certains décrets signés par le chef de l’Etat sont illégaux et attaquables pour le principe, mais seulement dans un but «cosmétique» (sic). «Mais les décrets eux-mêmes sont nuls et de nul effet. Ils n’ont pas de place dans l’ordonnancement juridique du pays pour ne pas avoir de base légale sur laquelle s’adosser», renchérit notre interlocuteur juriste.
Des populations dans l’angoisse
Sur le plan strictement politique, le chef de l’Etat, en ne se pressant nullement, tel un joueur d’échec, pour la nomination d’un Premier ministre rappelle de facto qu’il est le seul maître du jeu. Quitte à démoraliser ses troupes ou à désorienter son administration centrale ? Cette longue attente présente, en effet, des avantages mais aussi des inconvénients. Et parmi ces avantages, outre celui de rester maître incontesté du jeu et de focaliser l’attention générale des média sur sa personne dans une situation d’attente interminable de mise en place d’une nouvelle équipe gouvernementale, il y a assurément le fait de faire un bon choix sur le futur Pm. Quant aux inconvénients, ils peuvent se traduire par une démoralisation de ses troupes ou une désorientation des populations qui attendent toujours des signaux du chef après les deux élections majeures passées marquées par une extraordinaire percée de l’opposition. En effet, depuis la déroute des élections locales et la déculottée des législatives subies par la coalition au pouvoir, les populations sont dans l’angoisse. « Or, elles ont besoin d’être rassurées par la voix du chef » confirme un de nos analystes politiques. Macky Sall, lui, ne se presse guère et maintient intact le suspense sur le futur locataire de la Primature.
LA FSF DISQUALIFIE LE RESPONSABLE DES LICENCES ET SAISIT LA COMMISSION DES COMPÉTITIONS INTERCLUBS ET LE SG DE LA CAF
On en sait un peu plus sur l’absence de l’ASC les Jaraaf à la compétition de la Coupe dite de la Confédération.
On en sait un peu plus sur l’absence de l’ASC les Jaraaf à la compétition de la Coupe dite de la Confédération. Elle est consécutive à la décision prise par le responsable des licences CAF de rejeter le dossier de club «Vert et Blanc» et de l’exclure au motif qu’il n’a pas été déposé avant le délai de rigueur du 30 juin 2022. Même si elle dit prend acte, l’instance fédérale, considère dans un communiqué publié hier, mardi 16 août qu’elle n’appartenait pas à cette instance de prendre une telle décision. Elle estime que ni dans la forme ni dans le fond, cette décision d’exclusion de notre représentant ne semble être justifiée.
On connaît désormais les véritables raisons de l’absence du Jaraaf à la Coupe de la Caf 2022-2023. Après de nombreuses interrogations, la Fédération sénégalaise de football (FSF) a, dans un communiqué publié hier, mardi 16 août, évoqué les raisons. Elle est consécutive au rejet du dossier de licence du club qui n’a pas déposé dans les délais de rigueur. «La FSF informe l’opinion sportive que l’administration de la CAF a décidé par le biais de son responsable des licences CAF (Muhammad Sidat, Ndlr) de rejeter la participation de l’ASC les Jaraaf à la compétition de la Coupe dite de la Confédération pour cette saison motif pris de ce que le dossier de licence de club du Jaraaf n’a pas été déposé avant le 30 juin 2022, délai de rigueur», souligne-t-elle.
L’instance dirigeante a ainsi marqué son désaccord en estimant qu’il n’appartenait pas à une division de la CAF de rendre une telle décision. C’est dans cette optique, que la FSF dit avoir saisi la commission des compétitions interclubs et le secrétaire général de la CAF d’un recours «pour que la participation du Jaraaf soit autorisée». Il ajoute qu’à ce jour, aucune suite officielle n’a été donnée par l’une ni par l’autre. «Pendant ce temps, ni le Jaraaf ni aucun autre représentant du Sénégal n’a été intégré au tirage au sort de la Coupe CAF. La saisine de la commission compétente étant pendante, ni la FSF ni le Jaraaf n’avait cru devoir communiquer sur la question en attendant une décision officielle définitive de la CAF», informe le communiqué.
La FSF qui dit prendre acte, de cette exclusion du deuxième représentant du Sénégal à la compétition de cette année, a par ailleurs tenu de fustiger l’application rigide et contreproductive de l’application du règlement de la CAF. «C’est à travers un communiqué de cette dernière paru ces derniers jours que notre association nationale a eu confirmation de la mesure prise alors que le Jaraaf qui a participé il y a 2 ans à la Coupe CAF remplit toutes les conditions requises par le règlement de la licence club dont l’application rigide est contre-productif pour le développement du football continental».
La FSF estime que ni dans la forme ni dans le fond, cette décision d’exclusion de notre représentant ne semble justifiée mais en prend acte. Ainsi, le Sénégal ne sera donc pas représenté à cette compétition cette année sur décision de la CAF », note-t-elle.
THIERNO IBRAHIAMA NIANG ET ALKALY NDOUR RECALÉS POUR LE MONDIAL DE BASKET
Ngagne Desagana Diop, a dégagé hier, mardi 16 août une liste de 14 joueurs pour les besoins de la 4ème fenêtre des Eliminatoires de la Coupe du Monde 2023 de Basketball prévue du 26 au 28 aout à Tunis.
Ngagne Desagana Diop, a dégagé hier, mardi 16 août une liste de 14 joueurs pour les besoins de la 4ème fenêtre des Eliminatoires de la Coupe du Monde 2023 prévue du 26 au 28 aout à Tunis. Sur les 16 joueurs en main, le nouveau sélectionneur national a décidé de se passer des meneurs Thierno Ibrahima Niang et Alkaly Ndour.
Desagana Diop a dégagé hier, mardi 16 août, son groupe de performance en direction de la 4ème fenêtre des éliminatoires de la Coupe du monde, prévue du 26 au 28 août, à Monastir (Tunisie). De 16 joueurs, l’équipe nationale de basket masculine est passée à 14. Le sélectionneur des Lions a recalé les meneurs Thierno Ibrahima Niang et Alkaly Ndour.
En attendant de rallier la ville Tunisienne de Monastir le 20 août, les «Lions» vont disputer deux matchs amicaux contre le Cap-Vert, ce mercredi 17 août (20h00 Gmt) et le vendredi 19 août (19h00 Gmt). Mais aussi un 3ème match face à l’Égypte, le 22 août, à Monastir. Des rencontres à l’issue desquelles, le sélectionneur va dégager sa dernière liste de 12 joueurs.
Pour la 4ème fenêtre est prévue du 26 au 28 août, à Monastir. Les Lions vont croiser le Soudan du Sud, la Tunisie et le Cameroun dans le groupe F. Le Sénégal (9 pts) va croiser tour à tour le Soudan du Sud (12 pts), la Tunisie (10 pts) et le Cameroun (7 pts), lors de la 4ème fenêtre des éliminatoires. Lors de sa prise de fonction comme nouvel entraîneur des Lions, Desagana Diop avait déjà affiché l’ambition dans ce tournoi : «Nous devrons pratiquer notre meilleur basket. Le Soudan du Sud occupe la première place du groupe et il impressionne depuis le début de ces Éliminatoires, lui qui a gagné tous ses matchs. Il a énormément progressé et il affiche une confiance à toute épreuve. C’est une très bonne équipe. La Tunisie est l’une des nations dominantes du continent et elle dispose d’une très grande expérience. Le Cameroun espère encore se qualifier, il nous faudra donc être très concentrés et bien jouer. Tous nos adversaires ambitionnent de représenter l’Afrique au tournoi mondial. Les six matchs à venir seront particulièrement intenses, mais nous serons prêts pour ces prochains défis afin d’obtenir le droit de participer à la Coupe du Monde FIBA 2023», rappelait-il.
LISTE DES 14 JOUEURS RETENUS
Meneurs : Brancou Badio ; Mamadou Faye ; Jean Jacques Boissy
L’effondrement d’immeuble est à l’origine de pertes en vies humaines. Il est beaucoup plus fréquent en période hivernale. La brigade nationale des sapeurs-pompiers (BNSP) note une hausse des victimes entre 2021 et 2022 pour la période allant de janvier au 11 août. Elles passent de 48 à 75.
Chaque hivernage rappelle l’acuité de la question ; les immeubles menaçant ruine sont un problème pressant. Selon des chiffres obtenus de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers (BNSP), en comparaison avec l’année passée, 2022 laisse apparaitre une hausse passant de 48 victimes à 75 à la date du 11 août. Les effondrements sont beaucoup plus nombreux dans la région de Dakar. Elle est suivie de Diourbel et Thiés.
Le groupement de la brigade nationale des sapeurs-pompiers qui intervient dans cette partie du pays, a effectué 4 sorties pour autant de victimes. Les régions de Tambacounda et Kédougou sont elles aussi à 6 sorties. Des effondrements qui ont fait 6 victimes. Selon la Brigade nationale des sapeurs-pompiers, le risque à Dakar est beaucoup plus grand dans les quartiers de la Médina, Parcelles Assainies et Grand-Dakar ; la cause est la vétusté des habitats. Aux Parcelles Assainies, l’environnement marin n’est pas toujours adapté au système d’habitat, signale la BNSP. Les interventions au niveau des régions de Tambacounda et Kédougou sont caractérisées par les éboulements et des mouvements de terrain du fait de l’activité minière traditionnelle.
L’urgence de la question avait poussé le président de la République, Macky Sall, en conseil des ministres du 3 février 2021, à demander un recensement des bâtiments menaçant ruine. Réalisé en avril et présenté en octobre 2021, le rapport avait dénombré 1446 édifices à risque sur l’étendue du territoire national dont la moitié (627) se trouve à Dakar. La Médina est très touchée.
Lors du comité régional préparatoire de la modernisation de Dakar Plateau en avril dernier, son maire Bamba Fall avait alerté sur le danger. « Il s’agit de 72 bâtiments identifiés et qui pourraient causer le pire à tout moment, mais surtout pendant l’hivernage et la destruction est de la responsabilité de l’Etat, avait jugé Bamba Fall.
Selon toujours ce rapport sur l’effondrement d’immeubles, il y a la nécessité de renforcer le contrôle de la qualité des matériaux et système de construction, réunir les acteurs du secteur pour faire un diagnostic et proposer des solutions. Sur les causes, le document avait noté des effondrements chez les bâtiments neufs ou prématurément vétustes et ceux en cours de construction. Les causes identifiées sont le défaut d’étanchéité de terrasse et des salles d’eaux qui entraîne la corrosion des armatures et l’éclatement du béton. Il y a également les incendies sur les bâtiments qui fragilisent les structures, les erreurs dans les procédures de construction et le poids excessif de matériaux de construction stockés sur les dalles en cours de travaux.
Alioune Tine en tant qu’expert indépendant, de retour au Mali, dresse un tableau sombre du pays. La situation humanitaire et sécuritaire fait craindre le pire. Pis, les groupes terroristes gagnent du terrain et ont fini d’occuper une bonne partie du territoire.
Le président d’Afrikajom center, Alioune Tine en qualité d’expert indépendant a séjourné au Mali. Après sa visite et des conclusions tirées sur les échanges de ses différentes rencontres, il se dit « préoccupé par la détérioration rapide, continue et généralisée de la situation sécuritaire au Mali avec la recrudescence et la fréquence des attaques armées et des violences commises par les Groupes extrémistes violents au nord, au centre et aux alentours de Bamako ».
Parmi les attaques les plus récentes de ces groupes figurent celle menée contre le camp militaire de Tessit en date du 7 août 2022, au cours de laquelle selon le bilan officiel, 42 militaires ont été tués et 22 autres blessés. Son constat est aussi « qu’il règne un climat délétère marqué par la suspicion, la méfiance avec un rétrécissement continu de l’espace civique, le durcissement des autorités maliennes de la transition et un malaise qui n’épargne pas les partenaires internationaux, notamment les tensions diplomatiques exacerbées par les effets pervers du contexte de forte polarisation géopolitique internationale ». Sur ce, Alioune Tine appelle les autorités maliennes de la transition, avec l’aide de la communauté internationale et africaine, « à repenser et réadapter de façon urgente les réponses et stratégies sécuritaires qui n’ont pas encore donné les résultats escomptés pour la protection efficace des populations civiles et de leurs droits humains fondamentaux».
Concernant la situation sécuritaire, Alioune Tine trouve que le Mali est confronté à de sérieux défis dont les indicateurs les plus évidents sont : l’augmentation récente du nombre des personnes déplacées internes ainsi que la fermeture des écoles en raison de l’insécurité. Alioune Tine dit sur cet aspect, « depuis ma visite de février 2022, le nombre des 3 personnes déplacées internes et d’écoles fermées a augmenté respectivement de 7,82% (allant de 350110 à 377519) 1 et de 9,91% (passant de 1664 à 1829 écoles) ». Sa visite dans la région de Ménaka, au nord du pays, et les échanges avec les principaux acteurs (administration, société civile, système des Nations Unies) ont concordé avec « la préoccupante détérioration de la situation sécuritaire et des droits humains depuis le mois de mars 2022 ». En attestent, signale-til, trois de 4 cercles que compte la région (soit 75% du territoire) sont sous le contrôle des groupes extrémistes violents.
75% DU TERRITOIRE MALIEN SOUS LE CONTRÔLE DE GROUPES EXTRÉMISTES
En raison de l’insécurité croissante, « plusieurs dizaines de milliers de personnes déplacées en provenance de ces cercles sous contrôle des groupes extrémistes violents ont trouvé refuge dans la ville de Ménaka. A la date du 5 août 2022, la ville de Ménaka comptait plus de 50.000 personnes déplacées », signale Alioune Tine. Toujours sur le plan sécuritaire, il a trouvé que la quasi-totalité des acteurs rencontrés ont reconnu que l’insécurité régnait également dans la ville de Ménaka. Selon tous ces acteurs, les responsables de cette insécurité seraient les membres des mouvements armés signataires et d’inclusivité présents à Ménaka. Certains membres de ces mouvements commettraient des exactions contre les populations civiles, notamment des meurtres, des enlèvements, des braquages, des extorsions de fonds par la perception illégale de « taxes », notamment au niveau des points de contrôle (checkpoints) illégaux qu’ils érigeraient sur la voie publique en toute impunité.
En ce qui concerne la situation des droits humains, Alioune Tine s’inquiète de la persistance des violations et atteintes graves aux droits humains. Du 1er janvier au 30 juin 2022, la MINUSMA a documenté 1304 violations des droits humains et atteintes à ces droits, soit une augmentation de 47,17% par rapport à la période précédente (1er juillet au 31 décembre 2021) au cours de laquelle la MINUSMA avait documenté 886 violations des droits humains et atteintes à ces droits. Ces violations ont été principalement documentées dans le centre du Mali, suivi du Nord du Mali et enfin du Sud.
Toutefois, Alioune Tine s’est réjoui de la mise en place d’une commission de rédaction de la Constitution en date du 10 juin 2022 ainsi que l’adoption par les autorités maliennes d’un calendrier de la transition d’une durée de 24 mois, assorti d’un chronogramme détaillant les différentes étapes menant aux élections et au retour d’un régime civil. Il salue aussi la promulgation en date du 24 juin 2022 d’une nouvelle loi électorale qui prévoit la mise en place d’un organe unique et indépendant de gestion des élections, dénommé Agence Indépendante de Gestion des Elections (AIGE).
L’approche participative adoptée par la Commission de rédaction de la Constitution qui organise des activités pour informer et recueillir les contributions de tous les acteurs maliens est salutaire juge-t-il. Comme recommandations, Alioune Tine souhaite que les autorités maliennes et la communauté africaine et internationale d’entretiennent un dialogue constructif global pour garantir la stabilité et la sécurité du Mali et renforcer la protection des droits fondamentaux des populations civiles et éviter l’isolement du Mali. Il invite également les autorités à prendre toutes les mesures appropriées pour le respect et la protection de la liberté d’expression et de la presse conformément aux obligations pertinentes du Mali en matière des droits humains et dans le contexte du processus électoral en cours, tous les droits et libertés fondamentales doivent pouvoir s’épanouir. Les groupes armés doivent immédiatement cesser toutes les hostilités et les attaques dirigées contre les civils, et de respecter les droits humains et les libertés fondamentales des populations civiles.
DANTEC-GATE
Nébuleuse, micmac, boulimie foncière... Aucun des mots n’est de trop pour qualifier ce qu’il conviendra d’appeler Le Dantecgate ou le feuilleton d’été au Sénégal
La pression ne baisse pas dans l’affaire de la fermeture de l’hôpital Aristide Le Dantec pour cause de réhabilitation. Le collectif pour la Défense et la Sauvegarde de l’Hôpital Aristide Le Dantec d’un côté, l’Etat de l’autre, se livrent une bataille sans merci par presse interposée. Pendant ce temps, des patients en détresse sont laissés sur le carreau. Un véritable feuilleton de l’été 2022 qui est loin de connaitre son épilogue parce qu’entouré d’un voile plus qu’épais qui laisse paraitre un parfum de scandale sur trois hectares.
Nébuleuse, micmac, boulimie foncière. Aucun des mots n’est de trop pour qualifier ce qu’il conviendra d’appeler Le Dantecgate ou le feuilleton d’été au Sénégal. Et pour cause, l’Etat du Sénégal n’est toujours pas officiellement monté au créneau pour expliquer à l’opinion les tenants et aboutissants de la délocalisation des services et de la fermeture de l’hôpital Aristide Le Dantec pour la réhabilitation qui défraie la chronique et fait couler beaucoup d’encre et de salive depuis quelques jours.
D’un côté, un collectif qui semble défendre ses intérêts personnels, des patients désemparés qui ne savent pas à quel saint se vouer, des contractuels qui voient leur horizon bouché ; et de l’autre des techniciens visiblement envoyés par le département de la santé qui peinent à convaincre. Le président du Collectif pour la Défense et la Sauvegarde de l’Hôpital Aristide Le Dantec, Abdoulaye Dione parle d’un «acte criminel perpétré par l’Etat du Sénégal» et même de «non-assistance de personne en danger».
En cause, dit-il, «les malades sont laissés à eux-mêmes, les hémodialysés, les cardiaques ne pouvant pas être transportés dans les hôpitaux qui sont déjà malades». Allant plus loin, Abdoulaye Dione soutient que le ministre de la Santé et de l’Action sociale refuse même de garantir les dix-huit mois de salaires (durée de reconstruction de la structure) pour le personnel soignant. Hier, mardi 16 août, alors que la délocalisation se poursuivait, le Collectif ne désistait toujours pas. Les travailleurs ont été interdits d’entrer dans la structure sanitaire à cause de la mise en place d’un impressionnant dispositif sécuritaire. Ils annoncent une rencontre avec la presse dans les jours à venir.
«LES TRAVAILLEURS INVITÉS À RESTER CHEZ EUX EN ATTENDANT...»
Dans une note de service datée du 16 août, la direction de l’hôpital Aristide Le Dantec invite les travailleurs à rester chez eux. «Comme suite à l’arrêt progressif des activités depuis la date du lundi 15 août 2022, la Direction invite le personnel, à bien vouloir rester chez eux dans l’attente de la publication imminente des notes d’affectation dans les structures d’accueil», rapporte le document. Ce qui semble donner raison aux travailleurs qui ont toujours dénoncé une «précipitation» de la délocalisation des services.
S’exprimant sur le plateau de la Sen Tv, le directeur de l’hôpital Aristide Le Dantec, Dr Babacar Thiandoum visiblement mal à l’aise, s’est contenté de retracer l’arrivée des Espagnols en citant le refus de la Banque mondiale d’homologuer le premier projet qui a avait été confié à l’architecte Malick Mbow. Il soutient qu’il a eu à signer plusieurs contrats avec des Sénégalais qu’il appelle «convention de recherche et de financement» pour trouver des bailleurs.
Faisant la genèse de l’arrivée des Espagnols, il a aussi soutenu que ces derniers ont eu à travailler avec l’architecte Malick Mbow. C’est ainsi que le Président de la République, Macky Sall a décidé de confier le finalement au Fonds souverain d’Investissements stratégiques (FONSIS). Alors que des Espagnols avaient été cités dans la reconstruction de l’hôpital suite à un appel d’offre, nous dit-on, un autre communiqué est publié dans le site de FONSIS qui prouve que trois hectares sont mis en vente sans pour autant qu’on précise le prix du mètre carré et autres. «Dans le cadre du projet de reconstruction de l’hôpital Aristide Le Dantec, l’Etat du Sénégal met en vente une partie du foncier, d’une contenance de trois hectares», lit-on dans un avis de vente du FONSIS.
L’hôpital Aristide Le Dantec a fermé ses portes au public avant-hier, lundi 15 août mais quelques services étaient encore fonctionnels le temps que leurs sites d’accueil soient opérationnels. Il s’agissait notamment des services de néphrologie avec les deux centres d’hémodialyse pour les malades dialysés, de l’oncologie pédiatrie et de cancérologie adulte avec la radiothérapie et la chimiothérapie le temps que les sites d’accueil soient opérationnels.
En effet, dans le cadre de la construction de l’hôpital Aristide Le Dantec, un schéma de redéploiement des services et du personnel, différents hôpitaux et centres de santé sont choisis pour abriter les différents services. Il s’agit de «Dalal Jamm, Fann, Idrissa Pouye (HOGIP), Roi Baudoin, hôpital militaire de Ouakam, hôpital d’enfant de Diamniadio, Institut d’hygiène sociale, hôpital de Pikine (Camp Thiaroye), Abass Ndao, Ahmadoul Khadim de Touba, Centre de santé de Ngor, les Maristes, Yeumbeul, Colobane, Nabil Choucair, Baye Talla Diop (ex-Dominique de Pikine), Sicap Mbao, Keur Massar, PMI de Médina et le Hangar des pèlerins (unités d’hémodialyse)», selon le ministère de la Santé et de l’Action sociale. L’hôpital Aristide le Dantec devra être reconstruit pour un coût de 60 milliards de F CFA. La durée des travaux est de dix-huit mois.
LA POLÉMIQUE CONCERNANT LE REMBOURSEMENT DE LA DETTE DE L'AIBD NE S’ESTOMPE PAS
La dernière sortie de Doudou Ka, annonçant que l’AIBD a soldé l’ensemble des dettes contractées en 2011 et devant être remboursées en 2029, auprès des partenaires financiers, a suscité beaucoup d’interrogations de la part de certains citoyens
La dernière sortie du directeur général de l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) Doudou Ka, annonçant que l’AIBD a soldé l’ensemble des dettes contractées en 2011 et devant être remboursées en 2029, auprès des partenaires financiers, a suscité beaucoup d’interrogations de la part de certains citoyens. Selon certains, l’AIBD serait très loin du compte.
«AIBD est propriétaire entièrement de son principal aéroport pour avoir soldé l’ensemble des dettes contractées en 2011 auprès des partenaires financiers. Les dettes en question s’élèvent à 600 millions d’euros (390 milliards de francs CFA). Elles devaient être entièrement remboursées en 2029. Nous avons pu négocier avec l’ensemble de nos partenaires financiers pour rembourser cette dette sans frais».
Cette annonce du directeur général de l’aéroport international Blaise Diagne (Aibd) Doudou Ka a suscité beaucoup de polémique de la part de certains acteurs. Selon eux la réalité est tout autre. L’Aéroport est «loin d’avoir payé ses dettes».
L’infrastructure reste devoir aux partenaires financiers plus de 100 milliards de francs CFA, rien que pour le financement des projets du Hub aérien. Il s’agit, notamment du Centre de maintenance des avions, du Centre de formation aux métiers aéronautiques, et d’une partie des dépenses relatives à la réhabilitation et à la construction des aéroports régionaux.
Pour d’autres, cette sortie du DG ne concerne en réalité qu’un système mis en place dénommé Redevance de Développement des Infrastructures Aéroportuaires (Rdia) qui a été instituée depuis le 28 février 2005 sous le régime de Me Abdoulaye Wade. En effet, la Rdia est prélevée sur les passagers qui utilisent les aérodromes ouverts au public au Sénégal. L’institution de cette redevance, qui est conforme au document portant politique de l’Organisation de l’Aviation civile internationale (Oaci), a requis l’adoption d’un décret conformément à l’article 6 de la loi n° 2001-09 du 15 octobre 2001 portant loi organique relative aux lois de finances et au Code de l’Aviation civile du Sénégal.
Cependant, afin de permettre la perception de la Rdia au-delà du 31 décembre 2005, le Code de l’Aviation civile a été modifié par la loi n° 2005-27 du 26 août 2005 et un nouvel article 91 bis relatif à la Rdia y a été intégré. Le code prévoit que le taux et les modalités de facturation, de perception, d’utilisation et de gestion de la Rdia soient fixés par décret pris sur rapport conjoint du ministre chargé des Finances et du ministre chargé de l’Aviation Civile.
En effet, la Rdia est exclusivement affectée au remboursement de toutes les sommes dues en principal, intérêts, commissions et autres au titre des concours financiers contractés auprès de tout établissement financier pour les besoins du financement de la conception, de la construction, de la maintenance et du développement du nouvel aéroport international Blaise Diagne et ce, jusqu’au complet remboursement des sommes dues.
DETTE DE 5 MILLIARDS DE FCFA A SENELEC : L’AIBD DÉMENT
L’AIBD.sa a apporté le démenti aux allégations, faisant état d’une prétendue dette de plus de cinq milliards francs CFA qu’elle devrait rembourser à Senelec. «C’est avec un vif émoi que nous avons pris connaissance de ces informations, qui relèvent d’une tentative de manipulation grossière et scandaleuse de l’opinion et souhaitons apporter des clarifications. AIBD.sa réfute naturellement toutes ces allégations fausses et malveillantes, qui interviennent comme par hasard, seulement moins de 24 heures après la publication de ses bonnes performances», précise la direction générale de l’Aibd.
Selon la même source, il est regrettable des syndicalistes de Senelec puissent confondre des dettes d’une société anonyme à capitaux privés majoritairement étrangers, LAS.sa, concessionnaire et exploitant de l’aéroport de Diass avec celles de la société anonyme détenue à 100% par l’État, AIBD.sa, qui est propriétaire et concédant de l’aéroport AIBD et qui n’a à ce jour, aucune dette envers SENELEC. «C’est comme si on demandait au bailleur de payer les dettes de son locataire. AIBD.sa continuera de travailler avec LAS.sa et SENELEC pour trouver un règlement heureux à leur différend, afin d’assurer la continuité du service public de fourniture d’électricité ainsi que celle de la concession de service public d’exploitation de notre principal aéroport», rapporte la source
KEEMTAAN GI - CES MESSIEURS ET DAMES DU HCCT
Sans fausse pudeur, laissant leur dignité aux vestiaires, ils se sont présentés à leurs compatriotes. Pour leur chanter en chœur leur utilité dans la marche de la République. A les voir, on devine aisément que ces messieurs et dames, grassement entretenus par le contribuable à ne rien faire, ne meurent pas de faim. Ils ne subissent un engrenage quotidien fait de hausses des prix des denrées de première nécessité, de dégradation de la qualité de l’enseignement, de transformation de nos hôpitaux en mouroirs... Ils sentaient bon, ils étaient endimanchés, ils respiraient l’opulence. Quant aux dames, elles semblaient nous tirer la langue, affichant leurs somptueuses toilettes et exhibant leurs parures en or. Des messieurs et dames aux visages joufflus et bien engraissés par nos maigres ressources. Personne ne voyant leur utilité, à part eux seuls, ils viennent insulter notre intelligence. Ce sont ces messieurs et dames de ce machin appelé Haut Conseil des Collectivités Territoriales. Pince-sansrire, ils nous disent qu’ils font de la consultance pour un homme qui n’écoute même pas ses plus proches collaborateurs. A plus forte raison eux. Et puis, on peut bien savoir à quoi servent au Chef ses nombreux conseillers qui peuvent bien faire le job que prétendent exécuter ces bienheureux qui nous coûtent la peau des fesses. En six ans, ils ont bouffé plus de 35 milliards du Trésor public sans que la population ait senti leur apport positif. Et même se soit rendue compte de leur existence ! Et voilà que brusquement ces messieurs et dames sortent de leur trou pour nous seriner qu’ils abattent un travail titanesque pour la Nation. Ah bon ? Et nous qui n’étions même pas au courant ! Si les mensonges pouvaient les étouffer, ils seraient tous ensevelis sept pieds sous terre. Il faut que ces messieurs et dames cessent de nous prendre pour des idiots. Si leur institution disparaissait, les finances publiques du pays ne s’en porteraient que mieux. Ils ne sont d’aucune utilité pour le pays et leur institution qu’ils défendent n’est qu’un machin à caser des déçus qui n’ont pu avoir d’autres sucettes. La preuve, ils sont déjà dans des calculs d’épicier pour savoir qui héritera du fromage. Les brigands ! KACCOOR BI (LE TEMOIN)
INEDIT 55 CORPS DONT 30 MINEURS NON IDENTIFIÉS ENCORE À LA MORGUE DE LE DANTEC
Derrière la fermeture de l’hôpital Le Dantec, au-delà des malades qui cherchent désespérément une structure d’accueil, se cache un autre drame. En effet, selon le journal Rfm en wolof, 55 corps seraient encore conservés dans la morgue de l'hôpital le Dantec. Ils seront inhumés lundi prochain. Il s'agit de 30 mineurs non identifiés et 25 adultes, parmi eux 4 étrangers. Les formalités administratives pour les inhumations sont en cours. Les autopsies de personnes décédées de façon suspecte se feront désormais à l'hôpital Idrissa Pouye de Grand Yoff.
FRANÇOIS MANCABOU ENTERRÉ CE MARDI SA FAMILLE RÉCLAME TOUJOURS JUSTICE
L’émotion était hier au rendez-vous lors de la messe d’enterrement de François Mancabou. Du monde était présent à l’église, tout comme au cimetière St Lazare. Des membres de la famille du disparu, des sympathisants, des proches de la famille ont communié dans la ferveur pour accompagner le défunt vers sa dernière demeure. La famille de François Mancabou continue cependant de réclamer justice suite à la disparition controversée de leur parent. Lors de la cérémonie, il a été noté la présence du maire de Dakar Barthélémy Dias et du député Guy Marius Sagna. « Nous sommes allés aujourd'hui accompagner notre frère François Mancabou à sa dernière demeure et soutenir sa famille, sa communauté mancagne en ces moments difficiles de tristesse, de douleur. À Clémentine Coly, femme d'un époux assassiné, aux enfants de François Mancabou, enfants d'un père assassiné, je vous présente à nouveau mes condoléances. Nous exigeons à nouveau lumière et justice sur les conditions inhumaines, cruelles et dégradantes ayant causé la mort de notre frère François Mankabou. Macky Sall... n'oublie jamais : qui tue par l'épée périra par l'épée » dira Guy Marius Sagna.
BBY À KAOLACK LES COMMUNES VOISINES REVENDIQUENT LA VICTOIRE
Dans son édition du week-end dernier, Le Témoin avait publié un article intitulé : « Les secrets de la victoire de Bby à Kaolack ». Dans ce papier signé par notre correspondant dans la capitale du Bassin arachidier, les responsables de Bby et autres partisans de Pape Demba Bitèye expliquent comment ils ont procédé à la « remontada » jusqu’à écraser l’intercoalition Yaw et Wallu. Dès la parution de notre article, des partisans du Dr Macoumba Diouf, directeur de l’Horticulture et maire « Apr » de Latmingué ont réagi pour dénoncer le fait que les communes voisines de Bby soient oubliées dans cette victoire. « En réalité, si la mouvance présidentielle a gagné le département de Kaolack, c’est grâce aux autres petites communes de Bby parce que la grande commune de Kaolack a été remportée par l’opposition. Donc, ce sont des responsables comme le maire Macoumba Diouf ou le coordonnateur communal de la coalition Bby ainsi que les autres « petits » maires qui ont encore une fois sauvé la mouvance présidentielle dans le département de Kaolack comme ce fut le cas aux législatives de 2017» rappelle un responsable de l’Apr de Latmingué et proche du maire Dr Macoumba Diouf.
AFFAIRES DES SENEGALAIS DE L’EXTERIEUR ME AISSATA TALL SALL, DES PROTESTATIONS À LA TÊTE
Jusqu’ici le Sénégal n’a pas réagi officiellement à l’assassinat de notre compatriote Mamadou Lamine Dramé par la police allemande. C’est dire que le ministre des Affaires étrangères Aïssata Tall Sall ne réagit qu’en fonction de la tête du Sénégalais. Elle a fait un tintamarre dans l’affaire de la diplomate sénégalaise Mme Niang Oumou Kalsoum Sall, le 2 août. L’interpellation de cette dernière avait provoqué un tollé au Sénégal et l’embarras du gouvernement canadien. La conseillère aux Affaires étrangères a été victime d’une « violence physique et morale humiliante », en étant menottée et frappée, selon Dakar, lors d’une intervention de la police de Gatineau à son domicile, en banlieue d’Ottawa. L’intervention visait à accompagner un huissier venant notifier à la diplomate une ordonnance d’un tribunal administratif du logement. Cette ordonnance, obtenue par Radio Canada et consultée par nos sources, condamnait la diplomate à payer plus de 45 000 dollars canadiens (34 000 euros) à son propriétaire pour « loyer non payé » et dommages au logement. Cette affaire qui a failli créer une crise diplomatique entre le Canada et le Sénégal es t-elle plus importante que la vie de Mamadou Lamine Dramé ? La question est posée à Me Aïssata Tall Sall surtout que les parents du jeune garçon de 16 exigent le rapatriement du corps de leur fils. Ce qui est déplorable, c’est qu’aucun acte n’a pas posé par le ministère des Affaires étrangères en termes d’interpellation des autorités allemandes sur la mort du jeune Mamadou Lamine Dramé.
AFFAIRES DES SENEGALAIS DE L’EXTERIEUR ME AÏSSATA TALL SALL, DES INTERVENTIONS À LA TÊTE DU CLIENT (BIS)
S’agissant du sort des Sénégalais de l’Extérieur, il convient de noter l’indignation du président de l’Action pour les Droits Humains et l’Amitié. (Adha). Sur Léral, Adama Mbengue estime que les événements douloureux qui arrivent à nos compatriotes à l’étranger ne sont que la preuve « de la faiblesse de notre diplomatie ». Adama Mbengue a dénoncé le manque d’assistance. «Nous rappelons qu’il y a, à ce jour, près de 100 sénégalais expulsés d’Algérie et qui sont dans des camps de l’OIM, au Niger, et vivant dans des conditions extrêmement difficiles depuis 3 mois. Ils continuent d’appeler au secours et d’espérer qu’ils soient entendus. Malheureusement, à notre connaissance, les autorités concernées continuent de faire la sourde oreille. Nous aurions souhaité que ces autorités aient la même réaction que pour l’affaire concernant notre compatriote diplomate Mme Sall Oumou Kalsoum, en maille avec la justice canadienne. Nous rappelons qu’il n’y a pas deux Sénégal, encore moins deux catégories de Sénégalais, et que tous sont d’égale dignité devant la loi », a fustigé le président de l’Adha. Selon lui, il est grand temps que les Sénégalais de l’extérieur se fassent respecter et cela commence par une présence réelle et sérieuse de nos diplomates qui doivent connaître leurs rôles et être aptes à remplir correctement les missions attendues d’eux. « Sur le cas de la diplomatie sénégalaise au Canada, qui est un cas relevant purement du privé et où il n’y a pas mort d’homme, même si nous sommes foncièrement contre l’usage de la force. D’un autre côté, le communiqué laconique produit par la même personnalité dans le cas du jeune compatriote tué en Allemagne. Jugez-en par vous-même ! De plus, combien de fois des Sénégalais de l’extérieur se sont-ils fait agresser ou tuer ? Quelle a été la réaction de Mme la ministre ?», se demande le défenseur des droits de l’homme. L’Adha exige qu’une enquête indépendante soit ouverte sur l’affaire du jeune Sénégalais «lâchement tué en Allemagne par des policiers lourdement armés, alors qu’il y avait peut-être des possibilités de le neutraliser sans faire usage d’arme à feu ».
DROGUE 162KG DE YAMBA SAISI DERRIÈRE LE PALAIS
Cela rassemble à une anecdote puisque c’est de la drogue qui a été saisie derrière le Palais de la République. C’est près de 162 Kg de chanvre Indien d’une valeur de 17 820 000 FCFA qui ont été saisis à la plage de Terrou Baye Sogui sur la corniche Est à quelques encablures du palais présidentiels. Trois suspects ont été arrêtés dans cette affaire et ils ont reconnu les faits. Cette prise a été effectuée par les agents du commissariat de Rebeuss alertés sur l’arrivée par voie maritime d’une importante quantité de drogue en provenance de la Casamance. C’est donc ce samedi vers 23 heures que le « colis » est arrivé et a été intercepté de justesse par les forces de l’ordre. Un quatrième suspect cité par les mis en cause est fortement recherché.
PLAGE BCEAO 6 PRÉSUMÉS HOMOSEXUELS ÉCHAPPENT À UN LYNCHAGE
Une affaire extrêmement sensible ! Six adolescents âgés entre 18 et 20 ans ont été surpris dans une mauvaise posture, dans la nuit du lundi 15 août, d'après des témoins. En effet, ces jeunes avaient loué une chambre meublée au niveau de la plage de la Bceao lors de la célébration de la fête de l’Assomption. Ils auraient entretenu des actes contre-nature, selon des sources de Seneweb. Ces présumés homosexuels ont été sauvés d'un lynchage par les gendarmes de la brigade de la Foire. En effet, les populations étaient déterminées à leur faire la fête. Mais les pandores ont réussi à exfiltrer les adolescents incriminés. Sur instruction du procureur de la République, les présumés homosexuels ont été déférés, ce mardi 16 août, au parquet, d'après des sources de Seneweb. Un célèbre ancien candidat de l'émission « Sen Petit Gallé » diffusée sur la TFM, serait parmi les mis en cause arrêtés par la gendarmerie. Entretemps, visiblement, il serait devenu un « Sen Grand Gallé » !