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16 juin 2025
COUPE CAF, JARAAF RECALER
Le Jaraaf ne participera pas à la prochaine Coupe de la Confédération Africaine de Football (CAF). C'est la Fédération Sénégalaise de Football (FSF) qui donne l'information dans un communiqué.
Le Jaraaf ne participera pas à la prochaine Coupe de la Confédération Africaine de Football (CAF). C'est la Fédération Sénégalaise de Football (FSF) qui donne l'information dans un communiqué. Motif : le dossier de licence de club du Jaraaf n’a pas été déposé avant le 30 juin 2022, délai de rigueur. Seneweb vous propose l'intégralité du communiqué de la FSF.
"La FSF informe l’opinion sportive que l’administration de la CAF a décidé par le biais de son responsable des licences CAF de rejeter la participation de l’ASC les Jaraaf à la compétition de la Coupe dite de la Confédération pour cette saison motif pris de ce que le dossier de licence de club du Jaraaf n’a pas été déposé avant le 30 juin 2022, délai de rigueur.
Estimant qu’il n’appartenait pas à une division de la CAF de rendre une telle décision, la FSF a saisi la commission des compétitions interclubs et le secrétaire général de la CAF d’un recours pour que la participation du Jaraaf soit autorisée. A ce jour, aucune suite officielle n’a été donnée ni par l’une ni par l’autre. Pendant ce temps, ni le Jaraaf ni aucun autre représentant du Sénégal n’a été intégré au tirage au sort de la Coupe CAF.
La saisine de la commission compétente étant pendante, ni la FSF ni le Jaraaf n’avait cru devoir communiquer sur la question en attendant une décision officielle définitive de la CAF.
C’est à travers un communiqué de cette dernière paru ces derniers jours que notre association nationale a eu confirmation de la mesure prise alors que le Jaraaf qui a participé il y a 2 ans à la Coupe CAF remplit toutes les conditions requises par le règlement de la licence club dont l’application rigide est contre-productif pour le développement du football continental.
La FSF estime que ni dans la forme ni dans le fond, cette décision d’exclusion de notre représentant ne semble justifiée mais en prend acte.
Ainsi, le Sénégal ne sera donc pas représenté à cette compétition cette année sur décision de la CAF".
MBAYE NIANG REMONTE AVEC AUXERRE
Relégué en deuxième division française avec Bordeaux, Mbaye Niang va poursuivre son bail en L1. L’international Sénégalais devrait signer à Auxerre dans les prochaines heures.
Relégué en deuxième division française avec Bordeaux, Mbaye Niang va poursuivre son bail en L1. L’international Sénégalais devrait signer à Auxerre dans les prochaines heures.
Selon le journal l’Equipe, Mbaye Niang qui se trouve en ce moment à Bourgogne va s’engager pour un contrat d’une durée de deux saisons avec le promu.
Sous réserve des formalités médicales, le Sénégalais, qui a choisi de rester en France pour des raisons personnelles, devrait bientôt renforcer l'attaque bourguignonne.
TRIPOLI REJETTE ABOULAYE BATHILY
La communauté internationale, fortement divisée, n'arrive pas à s'entendre sur un nouvel émissaire. Cette-fois-ci, c'est la Libye qui a annoncé officiellement son opposition à la nomination du Sénégalais Abdoulaye Bathily.
La communauté internationale, fortement divisée, n'arrive pas à s'entendre sur un nouvel émissaire. Cette-fois-ci, c'est la Libye qui a annoncé officiellement son opposition à la nomination du Sénégalais Abdoulaye Bathily.
Selon Rfi qui rapporte l’information, pour la première fois, Tripoli réclame que son avis soit pris en considération lors du choix du prochain émissaire. Son représentant à l'ONU Taher Al Sonni a appelé à des discussions préalables « sérieuses et profondes » avec les Libyens avant de procéder au vote, afin d'éviter un échec de dernière minute. « Nous souhaitons que l'envoyé spécial soit africain, mais nous allons être plus sélectifs, nous cherchons une personnalité plus compétente et connaisseuse du dossier », a-t-il lancé.
La source signale que Tripoli a opposé un refus clair à la candidature du diplomate sénégalais Abdoulaye Bathily, proposé aux membres du Conseil par Antonio Guterres, le secrétaire général de l'ONU. Et le gouvernement d'union nationale dirigé par Abdelhamid Dbeibah soutient plutôt la candidature de l'Algérien Sabri Boukadoum, qui a été refusé par surprise par les Émirats arabes-unis et aussi par Washington si l’en on croit Alger.
Sabri Boukadoum connaît bien le dossier libyen, et Dbeibah a été reçu à deux reprises à Alger alors qu'il est isolé à l’internationale depuis la fin de son mandat en décembre dernier et après avoir échoué à organiser les élections, ajoute la source.
A rappeler que l'Américaine Stéphanie Williams avait dirigé la Manul (Mission d'appui de l'ONU en Libye), jusqu'à fin juillet, mais seulement en tant que conseillère spéciale du secrétaire général de l'ONU.
L'EAU VA DEVENIR PLUS RARE SUR PLUS DE 80% DES TERRES CULTIVEES D'ICI 2050
Si rien ne change, les terres cultivées du monde entier vont de plus en plus manquer d'eau d'ici 2050 », préviennent des chercheurs de l’Académie des sciences de Chine sur le réchauffement climatique et ses conséquences dans un rapport
« Si rien ne change, les terres cultivées du monde entier vont de plus en plus manquer d'eau d'ici 2050 », préviennent des chercheurs de l’Académie des sciences de Chine sur le réchauffement climatique et ses conséquences dans un rapport parcouru par Seneweb.
Selon eux, « si nos émissions de gaz à effet de serre ne ralentissent pas, les terres agricoles seront de plus en plus touchées par des manques d’eau ». Et ce, d’ici 2050.
A en croire ces chercheurs, avec le changement climatique, nous devons nous attendre à ce que quelque 84% des terres cultivées dans le monde manquent de plus en plus d'eau d'ici 2050. Pire, 60% d'entre elles devraient connaître des situations de pénurie.
Rappelons que, depuis 100 ans, la demande mondiale en eau a augmenté deux fois plus vite que la population humaine. Et c'est pour la production agricole que nous consommons le plus d'eau. De l'eau qui tombe littéralement du ciel sous forme de précipitations. Celle que les scientifiques appellent l'eau verte. Mais aussi celle qui est puisée dans les rivières, les lacs et les nappes phréatiques que l'on nomme l'eau bleue.
Or ces chercheurs de l'Académie des sciences de Chine, après avoir examiné les besoins en eau pour l'agriculture, les besoins actuels et futurs, sont parvenus à « prévoir si, dans le contexte de réchauffement climatique, les niveaux d'eau disponibles seront suffisants pour répondre à ces besoins. Et leur réponse est globalement : non?!
Des solutions pour amener de l’eau sur les terres agricoles
Toutefois, il faut signaler que jusqu'alors, la plupart des études s'étaient concentrées uniquement sur les ressources en eau bleue. Celle-ci tient également compte des problématiques liées à l'eau verte. L'eau verte, c'est plus précisément la portion d'eau de pluie disponible pour les plantes dans le sol. Cette disponibilité dépend bien sûr des précipitations. Elle dépend aussi de la quantité d'eau perdue en raison du ruissellement et de l'évaporation, des pratiques agricoles, de la végétation, du type de sol et de la pente du terrain. Ainsi avec l'augmentation des températures et les changements attendus dans les régimes de précipitations, le tout ajouté à l'intensification des pratiques agricoles, la disponibilité en eau verte va changer.
Sous ce rapport, les mêmes chercheurs estiment que ces changements de disponibilité en eau verte devraient impacter environ 16% des terres cultivées dans le monde. Ils espèrent surtout que leurs travaux aideront les pays à mieux évaluer la menace qui plane sur eux et à élaborer des stratégies qui leur permettraient de limiter l'impact des sécheresses à venir. Car de telles stratégies existent.
En effet, ces chercheurs évoquent le paillage qui peut réduire l'évaporation du sol. Ou encore l'agriculture sans labour qui encourage l'eau à s'infiltrer dans le sol. Ou même l'ajustement du moment des semis pour mieux aligner la croissance des cultures sur l'évolution des précipitations. Ils envisagent aussi une agriculture de contour qui consiste à labourer le sol sur des terres en pente selon des rangs de même élévation, pour empêcher le ruissellement, mais également l'érosion des sols. Le tout sans oublier le gain procuré par l'amélioration des infrastructures ou de l'efficacité des systèmes d'irrigation.
LE PREMIER MINISTRE IDEAL
C’est devenu un secret de polichinelle : Le chef de l’Etat, Macky Sall, devrait procéder, très prochainement, à la formation d’un nouveau gouvernement avec à sa tête, un Premier ministre.
C’est devenu un secret de polichinelle : Le chef de l’Etat, Macky Sall, devrait procéder, très prochainement, à la formation d’un nouveau gouvernement avec à sa tête, un Premier ministre.
D’ailleurs, Seneweb a donné, hier dimanche, la liste « des 7 favoris » à ce poste. Mais, allant plus loin, le politologue Moussa Diaw, dresse le portrait-robot du futur patron de la Primature.
« Pour le futur premier ministre, la nouvelle configuration de l’Assemblée nationale, avec une percée remarquable de l’opposition, exige de faire un choix judicieux de la personnalité à nommer à la tête de l'équipe gouvernementale », a-t-il d’emblée tenu à préciser. L’enseignant-chercheur en sciences politiques à l’université Gaston Berger (Ugb) de Saint-Louis pense, en effet, qu’il est « préférable de porter le choix sur quelqu’un doté d’une grande capacité d’écoute, d'esprit consensuel et fin négociateur afin d’éviter des crises au sein de l’hémicycle ».
A ce titre, M. Diaw confie à Seneweb qu’«un technocratique ou moins politique (lui) semble convenir à ce poste dans le contexte politique actuel où la marge de manœuvre du Président est réduite d’autant qu’il ne dispose plus d’une majorité confortable, ce qui l’obligera à procéder à des concessions et dialogues pour éviter des tensions dans un contexte politique particulier ».
« De plus, explique l’analyste politique, les citoyens attendent des réponses appropriées et idoines par rapport à la situation socio-économique ».
« Un Gouvernement resserré et compétent »
S’agissant, par ailleurs, du choix des ministres, notre interlocuteur souligne qu’après les résultats des élections locales et législatives, « on s'attend à un gouvernement dont la composition est susceptible de répondre aux différents messages adressés par les citoyens ». Il s’agit, en effet, de la cherté des produits de premières nécessités, d'améliorer le pouvoir d'achat des plus démunis, de créer des conditions pour l'emploi des jeunes, a-t-il fait comprendre.
« Faut-il penser à réduire la souffrance de ceux qui sont confrontés aux inondations. Dès lors, il ne sert à rien d’avoir un gouvernement pléthorique mais réduit et efficace pour prendre en charge l'ensemble des préoccupations des Sénégalais », a ajouté Pr. Moussa Diaw. Qui est convaincu qu’« une équipe resserrée et compétente pourrait donner de meilleurs résultats en sortant de la logique de politique politicienne, avec obligation de résultats au regard de l’agenda présidentiel focalisé sur 2024, correspondant à la fin du mandat du président de la République ».
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LE HCCT REFUSE DE MOURIR
L'institution que l'opposition appelle à supprimer car jugée inutile et budgétivore, est sortie du silence ce mardi lors d'une conférence de presse destinée à en vanter le bilan. Ses membres ont notamment qualifié la position de Yewwi-Wallu d'erronée
Le 4 septembre prochain auront lieu les élections du Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT). Mais cette institution est sous le feu des critiques provenant notamment de l’opposition sénégalaise qui s’interroge sur le bien fondé de son existence. Face à ces critiques, l’assemblée n’a pas voulu rester de marbre et a convoqué un point de presse ce mardi 16 août.
Animant cette rencontre, Pape Maël Thiam, premier vice-président du HCCT, a qualifié les différentes déclarations de l’opposition d’ « erronées ». Revenant sur le processus de création de cette assemblée, Pape Maël Thiam a rappelé que le HCCT est le fruit des assises nationales « dont furent signataires la majorité des acteurs qui le fustigent aujourd’hui ». « Installée après les premières élections du HCCT du 4 septembre 2016, l’institution comporte les représentants des coalitions qui ont décidé de boycotter le prochain scrutin », précise-t-il en ajoutant que les concernés ont siégé lors les 5 dernières années.
Le premier vice-président de rappeler que l’objectif du HCCT est, certes, la participation à l’essor du pays mais en élaborant des rapports exclusivement destinés au Président de la République.
« Ainsi 05 rapports dont 04 annuels et un quinquennal, 04 contributions, 06 études et 26 avis répartis en 548 recommandations motivées ont été élaborés et mis à la disposition du Président de la République et du Gouvernement à partir de l'audition de 145 structures et personnalités », explique-t-il.
Des travaux qui auraient contribué à la mise en place de plusieurs programmes et projets tels que le Programme d'Appui aux Communes et Agglomérations du Sénégal (PACASEN) rural qui a bénéficié à plus de 450 collectivités territoriales et l’amélioration du statut du chef de village. Au rayon de ce bilan figure, également, le reboisement de 50 ha dans la commune de Léona dans le département de Louga.
GANA GUEYE A EVERTON
Idrissa Gana Guèye devrait sortir du chômage technique et retrouver la compétition. Mais, pas au PSG. Plutôt à Everton. Le milieu de terrain sénégalais ayant trouvé un accord avec le club anglais, selon L’Equipe.
Idrissa Gana Guèye devrait sortir du chômage technique et retrouver la compétition. Mais, pas au PSG. Plutôt à Everton. Le milieu de terrain sénégalais ayant trouvé un accord avec le club anglais, selon L’Equipe.
Le journal français ne donne aucun détail sur la forme du transfert. Prêt avec ou sans option d’achat ? Transfert sec ? La source s’est bornée à préciser que Gana Guèye attend juste la validation du PSG pour pouvoir se rendre en Angleterre.
Si l'opération aboutit, ce sera une sorte de délivrance pour le champion d’Afrique. Le joueur formé à Diambars était placé sur la liste des indésirables du club parisien. Relégué dans le groupe B de l’effectif, avec d’autres indésirables et des jeunes, à l’écart du groupe de performance.
Gana Guèye a déjà évolué à Everton de 2016 à 2019. Il rejoindra par la suite le PSG où il est sous contrat jusqu’en juin 2023.
Le joueur de 32 ans avait clamé son intention de rester à Paris pour se battre et gagner sa place. Mais ses dirigeants ne l'entendaient pas de cette oreille.
LA CAF LANCE LA SUPER LIGUE AFRICAINE
À l’occasion de sa 44ème assemblée générale organisée en Tanzanie, la Caf a officialisé, mercredi dernier, le lancement de sa première Super Ligue africaine pour août 2023. Cette nouvelle compétition qui va regrouper l’élite continentale
À l’occasion de sa 44ème assemblée générale organisée en Tanzanie, la Caf a officialisé, mercredi dernier, le lancement de sa première Super Ligue africaine pour août 2023. Cette nouvelle compétition qui va regrouper l’élite continentale devrait changer radicalement la face du football africain.
Ce qui avait créé un véritable tremblement de terre sur la scène européenne, il y a quelque temps, fait son apparition de l’autre côté de la Mer Méditerranée. Lors de la 44ème assemblée générale ordinaire organisée à Arusha (Tanzanie), la Confédération africaine de football (Caf) a annoncé le lancement de sa Super Ligue. La première édition est prévue en août 2023. Ce nouveau projet rentre dans le plan d’action 2021-2025 de l’instance continentale. Et contrairement à la Super League européenne, elle devrait permettre de changer le visage et la compétitivité de la Caf et du football africain. « La Caf s’engage à adhérer et à se conformer aux meilleures pratiques mondiales en matière de gouvernance, d’audit, d’éthique, de transparence, de finances et de gestion. Nous sommes enthousiastes pour la Super Ligue africaine de la Caf et convaincus qu’elle changera le visage et la compétitivité de la Caf et du football africain ». Le Comité exécutif de la Caf a pris la décision de lancer la Super Ligue africaine de la Caf en août 2022. Le coup d’envoi officiel de cette ligue sera donné en août 2023», a déclaré le président Patrice Motsepe au sortir de l’assemblée générale.
Dans sa vidéo de présentation de cette nouvelle compétition, la Caf a tenu à se montrer transparente quant aux objectifs. D’abord, la Super League africaine rassemblera 24 clubs (issus de trois zones) de plus de 16 pays différents, représentant ainsi plus d’un milliard d’habitants du continent. Côté calendrier, 197 matches seront disputés en 10 mois (entre août 2023 et mai 2024 pour la première édition), soit 21 rencontres disputées maximum par équipe. Ajoutons à cela un prize money de 100 millions de dollars américains (environ 64 milliards de FCfa), dont 11,5 millions de dollars (environ 7 milliards de FCfa) reversés au vainqueur.
La finale du tournoi est présentée comme un nouveau « Super Bowl », confirmant la volonté de développer la visibilité du football africain à travers le monde. En plus d’être supervisé par la Caf et la Fifa, cet évènement veut se donner les moyens de devenir l’une des meilleures compétitions continentales du ballon rond : les 54 fédérations du continent recevront chacune 1 million de dollars (près de 642 millions de FCfa) provenant des bénéfices de cette compétition, qui serviront à développer les infrastructures sportives et soutenir les finances des clubs locaux.
De plus, la portée de ce tournoi va au-delà du sportif. En effet, la Caf va également allouer un fonds de solidarité de 50 millions de dollars (plus de 32 milliards de FCfa) « pour le développement du football des jeunes et des femmes et pour toutes ses autres compétitions, afin de s’assurer qu’elles soient compétitives au niveau mondial », a informé le dirigeant sud-africain.
Un nouveau coup de boost, non seulement pour le football masculin, mais également pour les équipes féminines, notamment grâce à l’engouement remarqué lors de la dernière Coupe d’Afrique des Nations féminine au Maroc.
REMBOURSEMENT DE LA DETTE DE L’AIBD, LES PRÉCISIONS D’UN EXPERT DE L’AVIATION CIVILE
De l’avis de Papa Lamine Diop, les propos du directeur général de l’Aéroport International Blaise Diagne (Aibd), Doudou Ka, annonçant le remboursement total de la dette de l’infrastructure aéroportuaire par l’Etat du Sénégal prêtent à confusion
De l’avis de Papa Lamine Diop, Cadre Sûreté de l’Aviation Civile sénégalaise, les propos du directeur général de l’Aéroport International Blaise Diagne (Aibd), Doudou Ka, annonçant le remboursement total de la dette de l’infrastructure aéroportuaire par l’Etat du Sénégal prêtent à confusion. D’autant que, selon lui, il s’agit d’un système de remboursement dénommé Redevance de Développement des Infrastructures Aéroportuaires (RDIA) instituée en 2005 et qui est prélevée sur les passagers qui utilisent les aérodromes ouverts au public au Sénégal.
Même si la dette de plus de 600 millions d’euros contractée pour la construction de l’Aibd est entièrement soldée, l’Etat du Sénégal n’en est pas l’auteur, comme l’a soutenuDoudouKa, lors de sa dernière sortie sur les performances de l’infrastructure aéroportuaire. Cette précision est faite par Papa Lamine Diop, Cadre Sûreté de l’Aviation Civile sénégalaise. En effet, ce dernier révèle que le remboursement de l’Aibd n’est pas un cash-flow, c’est-à-dire un solde comptable indiquant la capacité d'autofinancement d'une entreprise, encore moins une rubrique du service de la dette de l’Etat.
Il s’agit en réalité d’un système mis en place dénommé Redevance de Développement des Infrastructures Aéroportuaires (Rdia) qui a été instituée depuis le 28 février 2005. La Rdia est prélevée sur les passagers qui utilisent les aérodromes ouverts au public au Sénégal. L’institution de cette redevance, qui est conforme au document portant politique de l’Organisation de l’Aviation civile internationale (Oaci), a requis l’adoption d’un décret conformément à l’article 6 de la loi n° 2001-09 du 15 octobre 2001 portant loi organique relative aux lois de finance et au Code de l’Aviation civile du Sénégal. Cependant, afin de permettre la perception de la Rdia au-delà du 31 décembre 2005, le Code de l’Aviation civile a été modifié par la loi n° 2005-27 du 26 août 2005 et un nouvel article 91 bis relatif à la Rdia y a été intégré. Le code prévoit que le taux et les modalités de facturation, de perception, d’utilisation et de gestion de la Rdia soient fixés par décret pris sur rapport conjoint du ministre chargé des Finances et du ministre chargé de l’Aviation Civile.
Depuis le 1er janvier 2011, renseigne Papa Lamine Diop, le montant de la Rdia à l’international, initialement de 30 euros, puis 45 euros, est passé à 54 euros à la suite de l’entrée en vigueur du décret n° 2008-1345 du 21 novembre 2008. Toutefois, l’augmentation de 9 euros n’impacte pas le prix du billet d’avion, car elle résulte du transfert d’une partie de la redevance passager, facturée par l’Agence des Aéroports du Sénégal (Ads) et ayant servi à financer les investissements indispensables de mise à niveau de l’aéroport actuel.
Pour tenir compte des changements intervenus dans le cadre institutionnel d’Aibd avec un statut juridique qui est passé de Société anonyme à actionnariat privé majoritaire à Société anonyme à actionnariat public, souligne le sieur Diop, il a été décidé de prendre un décret qui regroupe et met à jour les dispositions antérieures des différents décrets pris entre 2005 et 2008. «Ce nouveau décret permettra de préciser les modalités de facturation, de collecte et de recouvrement de la Rdia, afin de sécuriser les conditions de son utilisation et de sa gestion, tout en simplifiant la réglementation existante.
En effet, la Rdia est exclusivement affectée au remboursement de toutes les sommes dues en principal, intérêts, commissions et autres au titre des concours financiers contractés auprès de tout établissement financier pour les besoins du financement de la conception, de la construction, de la maintenance et du développement du nouvel aéroport international BlaiseDiagne et ce, jusqu’au complet remboursement des sommes dues», explique le cadre en aviation civile citantle décret de 2011 sur la redevance aéroportuaire qui stipule en son article 3 : «La Rdia est due par tout passager d’une entreprise de transport aérien public, embarqué sur les aérodromes du Sénégal.
A cet effet, le montant de la Rdia est inclus dans le prix du billet d’avion de l’entreprise de transport aérien public». En plus, elle est assise sur le nombre de passagers embarqués sur les aérodromes du Sénégal, quelles que soient les conditions tarifaires accordées par le transporteur ; avec un taux applicable à chaque passager en fonction de sa destination. En effet, les passagers embarqués sur un aérodrome situé sur le territoire du Sénégal pour un vol direct dont le point d'arrivée est situé sur le territoire du Sénégal, relèvent de la catégorie «Rdia Nationale ». Et ceux embarqués sur un aérodrome situé sur le territoire du Sénégal pour toute autre destination relèvent de la catégorie «Rdia Internationale».
Parlant de la taxation des Rdia, Papa Lamine Diop précise qu’il s’agit de 54 euros vers l’international en classe économique, 68 euros en classe affaire destination Afrique, 81 euros en classe affaire destination hors Afrique et 2 euros à destination d’un aéroport du Sénégal et de la Gambie. Les ressources tirées de la Taxe RDIA étaient versées directement au niveau d’un compte séquestre d’une banque basée à Genève pour le remboursement de la dette contractée auprès des banques.
Deux garçons arrêtés à Diogo pour diffusion d’images obscènes
Assurément, le Commandant Sané de la brigade de gendarmerie de proximité de Diogo, dans le département de Tivaouane, a installé la peur dans le camp des délinquants qui sont traqués jusque dans leurs derniers retranchements. Il s’est montré très efficace contre les voleurs de bétail, comme en atteste l’arrestation récente de deux hommes à bord de leur véhicule transportant 08 moutons de race. Cette fois-ci, le Commandant Sané et ses hommes ont mis fin aux sinistres agissements de deux garçons, pour montage et diffusion d’images obscènes à l’endroit d’honnêtes citoyens. C’est après d’intenses investigations que les hommes en bleu de Diogo ont fini par piéger les mis en cause. Ils ont été arrêtés et déférés au parquet de Thiès le 11 août 2022.
Macky Sall chez la veuve de IBK
Le Président Macky Sall était hier l’hôte du chef de l’Etat malien, Goïta. En marge de cette visite de travail, le chef de l’Etat sénégalais s’est rendu au domicile de l’ancien président malien Ibrahima Boubacar Keïta (IBK) pour présenter ses condoléances à Mme Keïta Aminata Maïga. Le Président Macky Sall s’est également recueilli au mausolée de l’ancien président malien.
Retrait définitif des forces françaises du Mali
Fin de l’opération Barkhane au Mali. Les forces françaises déployées au Mali dans le cadre de la lutte contre le terrorisme ont quitté définitivement hier le pays de Goïta. L’état-major des armées françaises informe dans un communiqué que le dernier détachement de la force Barkhane présent sur le sol malien a franchi la frontière entre le Mali et le Niger hier vers 11h. Il provenait de la plateforme opérationnelle désert de Gao, transférée aux Forces armées maliennes depuis ce matin. Conformément à la décision du président de la République Française, indique-t-on dans le document, la force Barkhane au Mali s'est réarticulée hors du pays, en moins de six mois et après 9 années de présence. Ce défi militaire logistique majeur a été relevé, souligne l’état-major, en bon ordre et en sécurité, ainsi qu'en totale transparence et en coordination avec l'ensemble des partenaires. Elle précise toutefois que la profonde transformation de l'opération Barkhane ne se réduit pas à la fin de sa présence sur le territoire malien. Car, ajoute le communiqué, dans une logique de co-construction, les armées françaises continuent le combat contre le terrorisme au Sahel, en coordination avec ses partenaires africains et internationaux.
AIBD, TER, collectivités…invités à payer la dette de la Senelec
Comme l’Aéroport International Blaise Diagne (Aibd) est devenu une propriété du Sénégal, le secrétaire général du Syndicat Unique et Démocratique des Travailleurs de l’Énergie (Sudte) demande au Directeur général Doudou Ka de payer les 5 milliards Fcfa de dette contractée avec la Senelec. Alassane Bâ révèle que la Senelec traverse une situation financière très difficile. Sur les ondes de la «Rfm», M. Ba soutient qu’on va inéluctablement vers l’extinction des centrales de Senelec. Il craint que le Sénégal perde sa souveraineté énergétique, car même les pays qui avaient libéralisé leur énergie sont en train de la renationaliser. Le syndicaliste regrette que le Directeur général de l’Aibd bombe le torse pour avoir soldé ses dettes, alors qu’il doit 5 milliards Fcfa à leur boîte. Alassane Ba constate pour le dénoncer que ce sont les entités publiques qui sont en train de mettre à genou la Senelec. Outre l’Aibd, il cite les foras, les collectivités territoriales, le Train Express Régional (TER) etc.
6e édition de «Kokutana»
Les étudiants entrepreneurs ont tenu samedi dernier, à Douta Seck, une rencontre d’échanges dont le thème portait sur : «Orientation et insertion professionnelle des jeunes». Selon Abdoul Khadre Diallo, l’initiateur de «Kokutana» (se rencontrer, en lingala, ndlr), c’est l’occasion de passer toute une journée avec les jeunes leaders et les entrepreneurs afin d’échanger sur les différentes expériences des uns et des autres afin de permettre aux jeunes d’avoir un carnet d’adresses fourni. Poursuivant son propos, M. Diallo se félicite de l’utilité de ce rendez-vous qui a permis à de nombreux étudiants entrepreneurs de devenir de grands professionnels dans leur domaine, et d’autres de partir en voyage grâce aux éditions de «Kokutana». Pour le jeune directeur général du groupe Volkeno, l’impact de ces rencontres est incommensurable. Il lance un appel aux autorités pour l’implication des différents démembrements de l’État qui interviennent dans l’entrepreneuriat et l’emploi des jeunes, à la 7e édition de «Kokutana» en 2023.
Kédougou : un ressortissant guinéen arrêté pour trafic de drogue
L’Office Central pour la Répression du Trafic Illicite des Stupéfiants (Ocrtis) du Sénégal a déclaré lundi avoir arrêté à Bantaco (Sud-est) un ressortissant guinéen âgé de 34 ans, en possession de drogue et d’une importante quantité de produits pharmaceutiques. L’homme arrêté dans ce village situé dans la région de Kédougou a été placé en détention préventive pour des faits présumés de trafic de drogue et d’exercice illégal de la profession de pharmacien, selon l’Ocrtis. La brigade de l’Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants à Kédougou affirme que le mis en cause était en possession de 200 comprimés de Tramadol (une substance interdite qui agit chimiquement sur le psychisme) et d’une importante quantité d’anti-inflammatoires et d’antalgiques, lors de son arrestation. Ces substances «mettent en danger la vie des populations» lorsqu’elles sont commercialisées sans autorisation préalable des services de santé, a dit un agent de ladite brigade, sous le sceau de l’anonymat. Le prévenu a été placé sous mandat de dépôt, selon l’ «Aps».
Un drame évité de justesse à la pédiatrie de l’hôpital de Mbour
Le service Pédiatrie de l’hôpital de Grand Mbour a été sauvé de justesse d'un incendie. Une source confie à Dakaractu qu’il y a eu plus de peur que de mal. Car le feu qui provient encore d'un court-circuit a été vite maîtrisé. Aucun blessé n’a été constaté. Selon les responsables de la structure de santé, les bébés en hospitalisation ont été sauvés par les accompagnants avant l’arrivée des sapeurs-pompiers qui ont maîtrisé le feu. Pour le moment, les patients attendent d’être relogés avec leurs bébés.
Kaolack : un carambolage fait 01 mort et une vingtaine de blessés
Un violent accident a été noté hier vers 13 heures, près du pont Noirot de Kaolack. Il s’agit d’un carambolage entre trois véhicules qui a été fatal à un des passagers. Les sapeurs-pompiers ont dénombré un mort et une vingtaine de blessés.
Marche en gestation
Le Boulevard du Centenaire a renoué samedi avec les marches de protestations. Les familles, amis et sympathisants d’Outhmane Diagne, coordonnateur de la Mafia Kacc Kacc, et Papitot Kara emprisonnés pour détournement de «Une » de journaux et diffusion de fausses nouvelles ont organisé une procession de la Place de la Nation à la Rts, pour réclamer la libération de ces deux jeunes. Des activistes qui ont pris par à la marche promettent d’intensifier les manifestations jusqu’à la libération de M. Diagne et Cie.
14 volumes remis à Abdoulaye Diop
Le ministre de la Culture et de la Communication, Abdoulaye Diop, a reçu les 14 volumes de l’édition de l’Histoire générale du Sénégal, a-t-on appris, du service de communication de son département. Ces ouvrages lui ont été remis par le coordonnateur, le professeur Mamadou Fall, précise un communiqué reçu à l’APS. «Ces 14 volumes sont un résumé de 300.000 ans d’histoire de notre pays et l’équipe a mis un accent particulier sur la qualité dans la présentation des livres», a dit M. Fall dans des propos rapportés par le texte. Il a exprimé toute sa gratitude au ministre pour son soutien «constant et permanent», en vue de la production et l’édition de ces ouvrages en particulier et de la réécriture de l’Histoire générale du Sénégal. Abdoulaye Diop a pour sa part salué l’énorme travail réalisé jusque-là pour la réécriture de l’Histoire générale du Sénégal. «C’est une volonté du président de la République, Macky Sall, qui a voulu doter notre pays d’un référentiel», a rappelé le ministre. Il a saisi l’occasion lors de cette rencontre pour inviter encore les acteurs culturels notamment les cinéastes, les comédiens à s’inspirer de l’Histoire du Sénégal dans les productions de leurs œuvres.
Internationale libérale
La situation qui prévaut actuellement au sein des différentes coalitions ne laisse pas indifférent l’ancien député libéral Amadou Gallo Ndiaye. Le coordonnateur du Mouvement libéral populaire Sénégalais (Mlps) interpelle la présidente de l’internationale libérale, Dr Hakima El Haite. Il lui demande d’intervenir pour que les retrouvailles de la grande famille libérale aient enfin lieu au Sénégal. A la suite d’une analyse approfondie des résultats issus des dernières élections législatives, M. Ndiaye pense que ce vœu devient de plus en plus une urgence pour sauver le «libéralisme» au Sénégal. Il rappelle que la coalition Benno Bokk Yakaar dirigée par le Président Macky Sall n’a pas obtenu la majorité absolue. Au même moment, le Parti Démocratique Sénégalais (Pds), un autre parti libéral, contrôlé par l’ancien Président Me Abdoulaye Wade, se retrouve avec 24 sièges à l’Assemblée nationale et un siège pour Pape Diop de la coalition Bokk Gis Gis. Donc, à ses yeux, les libéraux sont largement majoritaires à l’hémicycle, s’ils acceptent de se réunir. L’ancien député qui a rejoint la mouvance présidentielle invite les libéraux à parler aux Présidents Me Wade et Macky Sall pour qu’ils discutent en profondeur de cette question.
75 nouvelles contaminations à la covid-19
Le ministère de la Santé et de l’Action Sociale a détecté hier 25 nouveaux cas de coronavirus sur 850 tests. A ceux-là, s’ajoutent les 21 nouveaux cas de dimanche et 29 nouveaux cas de samedi. Ce qui fait un total de 75 nouvelles contaminations. Mais aucun décès causé par le Covid-19 n’a été signalé, selon la même source. Depuis le début de la pandémie, le Sénégal a recensé 87.827 cas de coronavirus dont 85.655 guérisons. La pandémie a fait 1.968 morts et présentement 203 personnes sont sous traitement. Le ministère de la Santé déclare que le nombre de personnes vaccinées contre le virus est 1.513.569.