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15 juillet 2025
OUATTARA ET MAHAMA LANCENT UN APPEL A L'AES
Le président ghanéen, John Dramani Mahama, qui effectue en Côte d’Ivoire sa première visite à la suite de son élection à la tête de son pays, s’est entretenu ce mercredi 5 mars avec Alassane Ouattara. Ensemble, ils ont lancé un appel aux pays de l'AES
Le président ghanéen, John Dramani Mahama, qui effectue en Côte d’Ivoire sa première visite à la suite de son élection à la tête de son pays, s’est entretenu ce mercredi 5 mars 2025, à Abidjan avec Alassane Ouattara. Ensemble, ils ont lancé un appel en direction de l’ Alliance des pays du Sahel ( AES).
En marge des échanges entre les deux chefs d’État ghanéen et ivoirien, le président Alassane Ouattara a indiqué, lors d’un point de presse, qu’ils ont « longuement évoqué la situation sécuritaire » dans la sous-région, qui « demeure très préoccupante, ainsi que la situation socio-politique dans le sahel. »
« Nous avons noté la nécessité d’apporter une assistance à ces pays frères pour leur permettre de faire face aux besoins humanitaires et sécuritaires. Nous vous faisons confiance Monsieur le président pour qu’à l’occasion de vos entretiens, avec ces pays frères, vous puissiez les convaincre de rester dans la Cedeao, car il y va de l’avenir des peuples de l’Afrique de l’Ouest », a déclaré M. Alassane Ouattara.
Pour sa part, le président du Ghana, John Dramani Mahama a soutenu qu’« il y a toujours la possibilité de ramener nos pays frères à la maison. Il est bon de rester dans un groupe de 15 que de rester dans un groupe de trois ».
« Ce sont des pays qui comptent dans la sous-région », il est important pour ces pays-là de « rester dans l’espace Cedeao, dans la mesure où il y a leurs populations sur les lignes des frontières pour des intérêts économiques. Et comme je le dis, il est toujours bon de rester dans un groupe de 15 que de rester dans un groupe de trois », a-t-il insisté.
« Je voudrais aussi lancer un appel aux pays de l’AES pour dire que nous sommes mieux à 15 qu’à trois, donc je souhaite que l’appel du président Mahama puisse être entendu par ces trois pays frères dont deux sont des pays voisins de la Côte d’Ivoire, que nous puissions continuer ensemble au sein de la Cedeao », a déclaré M. Ouattara, à la suite d’une question d’un journaliste.
Coopération bilatérale
Alassane Ouattara s’est félicité de l’« excellent entretien » au cours duquel ils ont abordé « les sujets d’intérêt commun, notamment dans le domaine de la défense, de la sécurité, de l’économie du cacao », dont ces deux pays sont les premiers producteurs mondiaux.
La Côte d’Ivoire et le Ghana cumulent plus de 60% de la production mondiale du cacao. Ils ont également abordé des « questions relatives aux mines et à l’énergie, ainsi que les grands chantiers de la Cedeao, tels que le corridor Abidjan-Lagos ou encore la monnaie commune, l’Eco. »
« S’agissant de la coopération bilatérale, nous avons réaffirmé notre volonté commune de soutenir l’Initiative Cacao Côte d’Ivoire-Ghana et de renforcer la coopération entre le Ghana et la Côte d’Ivoire dans le domaine des mines et de l’énergie, et de la lutte contre l’orpaillage illégal », a-t-il ajouté
« Nous nous sommes engagés à soutenir et à œuvrer à la mise en œuvre de l’accord de partenariat stratégique Côte d’Ivoire-Ghana, un instrument privilégié de la coopération, signé en 2017 à Accra », a affirmé M. Ouattara.
Les deux chefs d’Etat ont, par ailleurs, évoqué la nécessité de lutter efficacement contre le réchauffement climatique, contre le terrorisme en Afrique de l’Ouest, la piraterie maritime, et toutes les formes de trafics dans la sous-région.
Suspension des aides américaines
Sur la question de la réduction des financements américains, « c’est vrai que c’est une très grosse partie du financement international (64%) », a admis le président Ouattara, rappelant que la Côte d’Ivoire bénéficie de financements avec le MCC, ainsi que pour la lutte contre le paludisme et le SIDA.
De ce fait, « nous avons pris les dispositions, à notre niveau, pour continuer à financer tous ces projets en attendant que les Etats-Unis reprennent les choses après l’audit qui est en cours. Nous sommes (toutefois) confiants », a-t-il fait savoir.
« Les Etats-Unis ont toujours été un pays ami de la Côte d’Ivoire et je considère que l’issue de l’examen par le gouvernement américain (sera favorable) et que les décaissements reprendront pour la Côte d’Ivoire », a assuré le chef de l’Etat ivoirien.
Pour John Dramani, « les Etats-Unis ont le droit de réviser leur stratégie de coopération, pour voir comment ils pourraient orienter leurs financements. Je pense que c’est aussi une opportunité pour nous de voir comment on pourrait compter sur nous-mêmes ».
Le chef de l’Etat ghanéen, John Dramani Mahama, a déclaré avoir entendu qu’il y aurait « une réduction (des financements) de l’USAID », estimant que « cela est pour nous une opportunité de revoir aussi nos stratégies économiques. »
CAS DE ROUGEOLE, LA SITUATION DESORMAIS SOUS CONTROLE
Le Sénégal a recensé 43 cas de rougeole depuis le début de l’année 2025, indique le dernier bulletin épidémiologique du ministère de la Santé et de l’Action sociale (MSAS), lequel rassure que la situation est sous contrôle.
Le Sénégal a recensé 43 cas de rougeole depuis le début de l’année 2025, indique le dernier bulletin épidémiologique du ministère de la Santé et de l’Action sociale (MSAS), lequel rassure que la situation est sous contrôle.
Bien qu’ayant reconnu 43 cas de rougeole recensés en 2025, les autorités sanitaires sénégalaises ont rapidement rassuré la population, affirmant que la chaîne de transmission a été coupée et qu’aucune propagation généralisée n’a été observée.
Les autorités ont précisé que la plupart des personnes touchées n’étaient pas vaccinées, notamment des jeunes adultes de plus de 15 ans, qui avaient manqué les précédentes campagnes de vaccination.
L’année dernière, la rougeole avait connu une recrudescence avec 449 cas confirmés répartis sur 33 districts sanitaires du pays, principalement en raison des perturbations des services de santé liés à la pandémie de COVID-19, qui avaient diminué la couverture vaccinale.
Face à cette situation, les autorités appellent à une vigilance accrue et soulignent l’importance de la vaccination pour éviter de nouvelles épidémies.
Une campagne nationale de vaccination, ciblant les enfants de 6 mois à 14 ans, est prévue du 2 au 12 décembre 2025. Les parents sont donc invités à faire vacciner leurs enfants afin de renforcer l’immunité collective et prévenir la propagation de la maladie.
L'UCAD DANS DU SALE
L’affaire des notes gonflées à l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) suscite une vive indignation au sein de la communauté estudiantine. À la Faculté des Lettres, de nombreux étudiants dénoncent une pratique qui porte atteinte à l’image de l’université ...
L’affaire des notes gonflées à l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) suscite une vive indignation au sein de la communauté estudiantine. À la Faculté des Lettres, de nombreux étudiants dénoncent une pratique qui porte atteinte à l’image de l’université et remet en cause l’équité académique.
Le scandale des notes gonflées à l’UCAD est au cœur des discussions sur le campus. Entre colère et frustration, les étudiants de la Faculté des Lettres expriment leur indignation face à une pratique qu’ils jugent inacceptable.
Dans les allées de la faculté, le sujet alimente toutes les conversations. Assise dans le jardin, cahier entre les mains, Maman Khady, étudiante en anglais, fustige ces irrégularités : « Ces pratiques existent depuis longtemps, et pas seulement à l’UCAD. Elles ternissent l’image des étudiants et de l’université. »
Amadou Gaye, étudiant en troisième année de Lettres, déplore une injustice qui pénalise les élèves méritants : « La sélection en Master repose sur la moyenne. Si des notes sont gonflées, certains étudiants se retrouvent avantagés au détriment de ceux qui ont réellement travaillé. Résultat : des étudiants sans compétences accèdent à des niveaux qu’ils ne méritent pas. »
Face à l’ampleur du scandale, les étudiants réclament des mesures strictes. Astou Gueye Ndoye, étudiante en Droit, interpelle les autorités : « L’État et l’université doivent être plus regardants. Ce problème dépasse ce cas précis, il faut un audit général. »
Certains vont plus loin et demandent des sanctions exemplaires, y compris l’annulation des diplômes obtenus frauduleusement. Pour eux, seule une fermeté rigoureuse permettra de restaurer la crédibilité de l’université.
PAR ME ABDOULAYE TINE
DÉGRADATION DE LA NOTE DU SÉNÉGAL, LES TAUX D’INTÉRÊT N’AUGMENTERONT PAS !
La récente dégradation de la note de crédit du Sénégal par l’agence Standard & Poor’s a suscité des inquiétudes quant à une éventuelle hausse des taux d’intérêt. Cependant, cette perception est simpliste et mérite d’être nuancée.
La récente dégradation de la note de crédit du Sénégal par l’agence Standard & Poor’s a suscité des inquiétudes quant à une éventuelle hausse des taux d’intérêt. Cependant, cette perception est simpliste et mérite d’être nuancée.
Notation de Crédit : Pas un Verdict Absolu
Une note de crédit dégradée ne se traduit pas automatiquement par des taux d’intérêt plus élevés. Les marchés obligataires sont influencés par divers facteurs, tels que la conjoncture économique mondiale et la confiance des investisseurs.
Contexte Mondial : Un Avantage Potentiel
Dans un environnement de taux d’intérêt bas, le Sénégal peut emprunter à des conditions compétitives, indépendamment de sa notation.
Sources de Financement Diversifiées
Le Sénégal dispose d’un éventail de sources de financement qui ne reposent pas uniquement sur sa note de crédit. Les investissements étrangers et les partenariats public-privé constituent des alternatives solides. Croissance Économique : Un Atout Majeur
Les projets d’infrastructure ambitieux en cours d’exécution attirent les investisseurs et renforcent la position du Sénégal sur le marché, rendant ainsi son économie plus résiliente.
Perception des Investisseurs : Une Vision Optimiste
Les investisseurs évaluent la stabilité et les perspectives de croissance. Si le Sénégal maintient sa dynamique actuelle, l’intérêt pour ses obligations devrait rester fort, ce qui contribuera à maintenir des taux d’intérêt compétitifs. Il est essentiel de souligner que les taux d’intérêt se négocient librement sur le marché des capitaux, où ils sont déterminés par l’offre et la demande de fonds. Les prêteurs, tels que les banques et les investisseurs, établissent les taux en tenant compte de divers facteurs, et pas seulement de la note du pays.
En somme : Une Réalité Économique Complexe
Croire que la dégradation de la note de crédit entraînera inévitablement des taux d’intérêt plus élevés est une erreur. Grâce à une économie dynamique et à des sources de financement diversifiées, le Sénégal est bien positionné pour naviguer dans cet environnement économique complexe.
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ME DOUDOU NDOYE DÉNONCE UNE JUSTICE SOUS INFLUENCE
Invité sur le plateau d’IFTAAR sur ITV, Me Doudou Ndoye, l’avocat de Farba Ngom a critiqué les Assises de la Justice et défendu son client, poursuivi pour blanchiment d’argent, en exigeant des preuves irréfutables.
Invité sur le plateau de l’émission IFTAAR sur ITV, Me Doudou Ndoye, avocat de Farba Ngom, a remis en question l’indépendance de la justice. Selon lui, le procureur agit sous l’autorité du ministre de la Justice, ce qui compromet l’autonomie du système judiciaire.
L’ancien ministre de la Justice s’est également exprimé sur les Assises de la Justice récemment organisées, estimant que l’événement n’a pas été une réussite en raison de problèmes techniques non pris en compte par les organisateurs.
Concernant son client, Farba Ngom, poursuivi par le pool judiciaire financier pour des accusations de blanchiment d’argent, Me Ndoye affirme que l’accusation n’est pas prouvée. Il estime que si son client a perçu de l’argent de manière illégale, il revient à la justice d’en apporter des preuves irréfutables, d’autant plus si les fonds ont transité par le Trésor public. « Si la justice parvient à démontrer clairement ces accusations, je serais le premier à accepter que mon client soit emprisonné », a-t-il conclu.
CARÊME ET RAMADAN, UN MESSAGE D’UNITÉ ENTRE MUSULMANS ET CHRÉTIENS
L’abbé Armand Ngamby Ndiaye souligne la portée symbolique du carême débutant trois jours après le ramadan. Selon lui, cette coïncidence est un signe fort de rapprochement, illustrant le dialogue interreligieux enraciné au Sénégal.
Thiès, 5 mars (APS) – Le démarrage du carême mercredi, trois jours après les débuts du ramadan pour la majorité des musulmans sénégalais, est un “véritable message” et constitue une occasion pour les fidèles des communautés musulmane et chrétienne de raffermir leurs liens, a soutenu l’abbé Armand Ngamby Ndiaye, chargé de la communication du diocèse de Thiès (ouest).
“Le fait que le ramadan et le carême, moments importants de la vie de nos religions, coïncident, est un véritable message”, a souligné le religieux dans un entretien avec l’APS, à l’occasion du démarrage du carême précédé traditionnellement de la fête du “mardi gras”.
Pour le prélat, le fait que ces deux religions révélées démarrent deux moments intenses de dévotion avec moins d’une semaine de décalage, “n’est pas vraiment le fruit du hasard”, mais il s’agit “plutôt d’un clin d’œil de Dieu pour les croyants que nous sommes”.
Il souligne que “musulmans et chrétiens au Sénégal sont un et indivisibles”, le dialogue islamo-chrétien étant “vécu au quotidien au Sénégal, dans nos familles”.
“Quand des choses arrivent dans nos vies, c’est souvent la main de Dieu, nous sommes un, avec des voies différentes”, dit-il, ajoutant : “L’essentiel, comme [le recommandent les enseignements du carême, [c’est] qu’on vive la solidarité, l’unité et l’entente”.
“Ce que tellement de monde, de pays nous envient, [c’est que] malgré notre diversité culturelle et religieuse, nous avons vite compris que le Seigneur est unique et c’est lui qui nous a tous créés”, a relevé abbé Armand Ngamby Ndiaye.
Il a fait le vœu que le ramadan et le carême “nous aident à raffermir nos liens d’amitié, à revenir sur l’essentiel, qui est que chacun et chacune d’entre nous est un être créé par Dieu”.
A propos du sens du carême, le religieux affirme : “Nous allons entamer un temps très important dans la foi de l’Eglise”. Le temps de Pâques, relève-t-il, marque la fin du carême, “la plus grande fête de l’Eglise”. “Il y a aussi Noël qui célèbre la naissance du Christ”, ajoute-t-il.
Le prêtre relève que “l’Eglise, dans sa sagesse, a fait précéder ces fêtes d’un temps de préparation, afin de préparer les cœurs à vivre les mystères de Pâques et de Noël”. C’est ainsi qu’elle “a institué le temps de carême qui dure 40 jours”.
Dérivé du latin quadragesima, la durée du carême fait référence aux 40 jours qu’avait passés le prophète Moïse avant de recevoir les 10 commandements sur le mont Sinaï, mais aussi aux 40 jours et 40 nuits que Jésus avait passés dans le désert “pour se préparer à sa mission’’.
”Le temps de carême nous aide, nous chrétiens, à revivre ces choses, préparer davantage notre cœur”, explique le responsable de la communication du diocèse de Thiès.
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JE NE PENSE PAS QU’ILS RÉUSSIRONT À POURSUIVRE MACKY SALL
Bassirou Kebé, président du mouvement « Liggey Sunu Reew » et membre de l’APR, était l’invité de l’émission matinale Salam Sénégal sur Radio Sénégal. Il s’est exprimé sur la récente déclaration du porte-parole du gouvernement concernant de possibles...
Bassirou Kebé, président du mouvement « Liggey Sunu Reew » et membre de l’APR, était l’invité de l’émission matinale « Salam Sénégal » sur Radio Sénégal. Il s’est exprimé sur la récente déclaration du porte-parole du gouvernement concernant de possibles poursuites judiciaires contre l’ancien président de la République, Macky Sall.
Interrogé sur cette déclaration, Bassirou Kebé a d’abord rappelé la nécessité de respecter ceux qui ont dirigé le pays : « J’ai entendu le porte-parole du gouvernement et j’ai même répondu à travers un article pour lui montrer qu’il faut des égards envers quelqu’un qui a dirigé ce pays pendant 12 ans et qui a réalisé beaucoup de choses. Le président Macky Sall n’est pas n’importe qui. Tous les présidents de la République, de Senghor à Macky Sall, ont contribué à la construction de ce pays. »
Selon lui, le porte-parole du gouvernement a par la suite nuancé ses propos en précisant qu’il s’exprimait à titre personnel et non en tant que porte-parole officiel : « Pourquoi revenir faire cette précision ? Cela signifie qu’il a pris conscience des répercussions de ses propos, tant sur le plan national qu’international. Il est libre en tant que citoyen de donner son avis, mais il a bel et bien parlé au nom du gouvernement. »
Concernant l’éventualité d’une action judiciaire contre Macky Sall, Bassirou Kebé estime que cela relèverait de l’impossible : « Ils peuvent utiliser les moyens juridiques à leur disposition, mais je ne pense pas qu’ils réussiront à poursuivre Macky Sall. »
Il affirme par ailleurs que Macky Sall n’a commis aucun acte pouvant être qualifié de haute trahison : « Au contraire, il mérite des félicitations pour avoir transformé le pays en matière d’infrastructures et de développement social. »
Bassirou Kebé dénonce également l’utilisation du rapport de la Cour des comptes pour ternir l’image de l’ancien président : « On tente de s’appuyer sur ce rapport, mais il ne dit pas que Macky Sall a détourné de l’argent, ni que son régime a fraudé. Il n’y a ni falsification des chiffres ni perspective de poursuites. Pour moi, il n’existe aucun élément probant sur lequel les autorités pourraient s’appuyer pour engager des poursuites. »
QUELQUES 65 DECES RECENCES ENTRE MARS 2021 ET FEVRIER 2024
Le collectif CartograFreeSenegal a recensé 65 morts dans les violences politiques au Sénégal, entre mars 2021 et février 2024, d’après une étude réalisée par les membres de cette initiative regroupant une quarantaine de journalistes, cartographes et...
Le collectif CartograFreeSenegal a recensé 65 morts dans les violences politiques au Sénégal, entre mars 2021 et février 2024, d’après une étude réalisée par les membres de cette initiative regroupant une quarantaine de journalistes, cartographes et scientifiques des données.
‘’Les résultats obtenus illustrent l’ampleur de la violence exercée au cours de ces trois années : 65 morts ont été recensés, dont 51 tués par balles (soit 81 % du total). Les régions de Dakar et Ziguinchor ont payé un lourd tribut, avec respectivement 40 et 19 morts’’, indique le collectif dans un communiqué parvenu à l’APS.
Le document précise que l’âge moyen des victimes est de 26 ans, la plus jeune ayant 14 ans et la plus âgée 53 ans, tandis que près de la moitié des victimes étaient ouvriers ou mécaniciens, et un quart étaient élèves ou étudiants.
L’objectif de ce décompte est ”d’empêcher une seconde mort aux défunts”, en mettant en lumière leurs portraits, selon le collectif CartograFreeSenegal, rappelant que ”derrière chaque statistique se cachent une vie arrachée, des proches affligés, des communautés endeuillées et un impérieux besoin de justice”.
S’agissant de la méthodologie de travail, le collectif dit avoir établi un lien sûr et direct avec les familles des victimes afin d’authentifier chaque décès.
‘’Pour chaque cas [de décès], au moins, un journaliste a été chargé de la documentation, examinant les certificats d’autopsie, les photos et vidéos, ainsi que les témoignages des proches, des témoins oculaires et du personnel médical’’, lit-on dans le communiqué.
Il signale que ”grâce à la mobilisation des membres du collectif, un maillage complet du territoire national a été réalisé pour recenser les victimes entre mars 2021 et février 2024, avec la collaboration d’Amnesty International pour les données antérieures à juin 2023’’.
REFORME DES NAVETANE, LA TUTELLE DONNE LES CONCLUSIONS DU DIALOGUE
Khady Diène GAYE, ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, a dévoilé, ce mardi à Dakar, les conclusions du dialogue, sur les réformes des Navetanes.
Khady Diène GAYE, ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, a dévoilé, ce mardi à Dakar, les conclusions du dialogue, sur les réformes des Navetanes. C'était en présence de Amadou KANE président de l'ONCAV (Organisme National pour la Coordination des Activités de Vacances).
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LES REVELATIONS DE NGAGNE DEMBA TOURE AU SUJET DES 15000 EN OR
2,7 milliards de dollars, soit près de 1500 milliards de francs Cfa. C’est la valeur de l’or sorti frauduleusement du Sénégal, sans aucun contrôle de l’Etat, de 2013 à 2022.
2,7 milliards de dollars, soit près de 1500 milliards de francs Cfa. C’est la valeur de l’or sorti frauduleusement du Sénégal, sans aucun contrôle de l’Etat, de 2013 à 2022. C’est la révélation faite hier mardi, par le Directeur général de la Somisen. Ngagne Demba Touré était l’invité de Quartier Général (Qg).