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23 mai 2025
LE GOUVERNEMENT S’ENGAGE À ÉPONGER LA DETTE DES PRODUCTEURS DE LA VALLÉE DU FLEUVE
Mabouba Diagne a pris l'engagement à résoudre la dette de 9 milliards de francs CFA contractée par les producteurs. Ces derniers, impactés par les inondations, peinent à honorer leurs engagements financiers depuis trois ans.
Saint-Louis, 16 jan (APS) – Le ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage, Mabouba Diagne, a promis, jeudi, à Saint-Louis (nord), de trouver une solution à la dette d’un montant de 9 milliards de francs CFA contractée depuis trois ans par les producteurs de la vallée du fleuve Sénégal (nord) pour financer leurs activités rizicoles.
À cause des inondations qui ont ravagé leurs champs, ils n’ont pas pu la payer, selon le président du Comité interprofessionnel riz (Ciriz), Ousseynou Ndiaye.
‘’Nous allons trouver une solution à cette dette de 9 milliards mais il faudra que vous respectiez votre parole’’, a dit M. Diagne en s’adressant à leur représentant, le président du Ciriz.
Ce dernier a informé le ministre de la difficulté à payer la dette, à l’occasion de la cérémonie officielle d’ouverture des assises nationales de la riziculture, organisées par la Société d’aménagement des terres du delta et de la Falémé et le Ciriz.
‘’Nous allons résoudre ce problème. Nous pensons vous ne pourrez jamais, sans cela, atteindre la souveraineté alimentaire’’, a assuré Mabouba Diagne, invitant les producteurs à s’engager à respecter leur engagement.
Il a exprimé le souhait que les producteurs lui montrent, au terme des assises, la voie à suivre pour augmenter la productivité, sans quoi la souveraineté alimentaire ne serait pas possible.
M. Diagne considère que l’agriculture et l’élevage doivent être considérés comme une priorité. ‘’Les autorités […] en sont conscientes’’, a-t-il dit.
Le ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage a rappelé les contraintes à la production de riz, dont la forte consommation implique des sorties de devises contribuant à déséquilibrer la balance commerciale du pays.
Le président du Ciriz s’est réjoui de l’engagement pris par le ministre sur la nécessité de trouver une solution à l’endettement des producteurs envers les banques.
Ousseynou Ndiaye a invité le ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage à trouver une solution à l’invasion d’oiseaux migrateurs et aux risques d’inondation qui, selon lui, nuisent souvent à la production.
Mathieu Bosc, du département eau, agriculture et climat à l’Agence française de développement, a assuré Mabouba Diagne et les riziculteurs de la vallée du fleuve du Sénégal de la disponibilité de la structure qu’il représente à soutenir la politique de souveraineté alimentaire du Sénégal.
Les assises nationales de la riziculture, qui vont durer trois jours, vont déboucher sur de ‘’fortes recommandations’’ en vue de l’atteinte de la souveraineté alimentaire, selon les organisateurs.
Ces recommandations seront, disent-ils, une contribution du Ciriz au programme ‘’Sénégal 2050’’, le programme de développement du pays.
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IL FAUT REVOIR LE PROGRAMME SCOLAIRE POUR Y INTEGRER L’HISTOIRE DU SENEGAL…
"L'histoire, c'est notre identité." Cette phrase résume l'appel lancé par de nombreux acteurs de la société civile pour une refonte des programmes scolaires. En intégrant davantage l'histoire du Sénégal dans les enseignements, il s'agit de renforcer ...
"L'histoire, c'est notre identité." Cette phrase résume l'appel lancé par de nombreux acteurs de la société civile pour une refonte des programmes scolaires. En intégrant davantage l'histoire du Sénégal dans les enseignements, il s'agit de renforcer le sentiment d'appartenance des jeunes à leur nation et de leur donner les clés pour comprendre le présent à la lumière du passé.
L'AFFAIRE DES 94 MILLIARDS RELANCÉE
Le parquet financier a ordonné une enquête sur un litige foncier lié au Titre foncier 1451/R. Ce dossier, mêlant héritages, accusations de spoliation et implications politiques, porte sur un terrain de 258 hectares à Rufisque.
iGFM - (Dakar) Le parquet financier a saisi la Dic pour une enquête relative au litige entourant le Titre foncier 1451/R, connu sous l’appellation «affaire des 94 milliards». Ce dossier concerne un terrain d’une superficie de 258 hectares situé dans la zone de Rufisque et évalué à 94 milliards de francs Cfa.
Au départ, il s’agissait d’un contentieux opposant les héritiers de Ousmane Mbengue à Djily Mbaye, richissime marabout et homme d’affaires décédé en 1991. Le dossier a pris une tournure politique lorsque Ousmane Sonko, alors député (opposition), s’en est mêlé, dénonçant la spoliation d’une famille démunie (les Mbengue) avec la complicités de hauts fonctionnaires. Tahibou Ndiaye et Mamour Diallo, respectivement anciens directeurs du Cadastre et des Domaines, étaient mis en cause dans cette affaire.
Le 15 octobre dernier, soit sept mois après que le tribunal de grande instance hors classe de Dakar a ordonné la radiation de la pré-notation sur le titre foncier en question, les avocats des héritiers de Ousmane Mbengue ont saisi le parquet financier d’une plainte. Leur requête s’appuie sur un rapport de l’Ofnac indiquant, selon les plaignants, «que d’importantes sommes ont été encaissées [dans le cadre de cette affaire] par des structures ou personnes tierces à leur insu et avec la complicité de hauts fonctionnaires de l’Etat du Sénégal».
C’est pour mettre tout ça au clair que le parquet financier a ouvert une enquête. Selon Libération, le procureur vise quatre chefs : escroquerie, abus de confiance, faux et usage de faux et blanchiment de capitaux. Le journal souligne que les héritiers de feu Mbeugour Mbengue, qui se joints à la procédure, se sont constitués partie civile.
PAR OUMAR NDIAYE
UNE NOUVELLE CONFLICTUALITÉ VICIEUSE ET PERNICIEUSE
"Les attaques du réseau informatique de la Banque de l’Habitat du Sénégal et plus loin de chez nous de la Réserve fédérale américaine à quelques jours de la fin de l’année, remettent encore au jour la cyberguerre et la guerre informationnelle".
Les attaques du réseau informatique de la Banque de l’Habitat du Sénégal et plus loin de chez nous de la Réserve fédérale américaine à quelques jours de la fin de l’année, remettent encore au jour la cyberguerre et la guerre informationnelle qui sont les marqueurs et curseurs de la nouvelle conflictualité dans le monde.
Ce nouveau paradigme est tellement plus dangereux, vicieux et pernicieux qu’il n’y a ni symétrie et asymétrie. Tous les États du monde sont logés à la même enseigne. Avoir des hackers qui lancent des cyberattacks ou des officines qui fabriquent des fake news ne nécessite pas beaucoup de moyens, juste des jeunes talentueux, audacieux et véreux. Au-delà des cyberattacks qui sont quotidiens dans les structures financières, il y a lieu de craindre que cela soit étendu aux structures informatiques des infrastructures vitales. Les attaques de terrorisme international, notamment depuis 2001, à New York, sont venues rappeler l’existence de risques auxquels sont soumises différentes infrastructures et le besoin de les protéger et de les défendre selon les normes actuelles.
Sur le plan international, la résolution 2341 adoptée par le Conseil de sécurité des Nations unies en février 2017 exhorte les États membres à définir et à organiser la protection des infrastructures vitales dans le cadre d’une coopération générale. Jusqu’ici, la dimension informatique n’est pas totalement prise en compte dans ce que les études stratégiques appellent la protection des infrastructures vitales ou critiques.
Ces infrastructures sont définies comme étant l’ensemble des établissements et des équipements qui jouent un rôle crucial dans le fonctionnement de la société et dont la paralysie ou la destruction fragiliserait la sécurité nationale et compromettrait les intérêts économiques et sociaux d’un État. Ainsi, dans cette classification, se trouvent les structures en charge des services comme l’eau, l’électricité, les télécommunications, les transports, ports, aéroports, structures de santé, etc. D’où le relèvement des niveaux de sécurité et de sûreté sur le plan physique dans la protection des infrastructures vitales depuis quelques années. Ce paradigme de la nouvelle conflictualité a tellement évolué qu’il est devenu l’apanage de certains pays qui s’en servent davantage en créant des groupes de hackers servant ainsi de proxy war, c’est-à-dire des hackers prêts à lancer des cyberattaks par procuration. Dans ce domaine, la Russie est pointée du doigt comme étant le pays qui use le plus de cette tactique dans sa stratégie de containement des ambitions des autres puissances en Afrique ou dans d’autres parties du globe.
Ainsi, sur ce terrain, l’Afrique gagnerait à avoir une stratégie d’ensemble afin de se prémunir de ce nouveau fléau des nouvelles technologies. Plus de formation en cybersécurité et développer une souveraineté numérique pourraient être des prémices pour avoir les astuces nécessaires de ne pas être dépassés. Avec l’aide de la coopération dans le domaine sécuritaire, plusieurs initiatives ont pu voir le jour comme la création, depuis 2020, au Sénégal, d’une nouvelle école consacrée à la formation des cadres africains aux enjeux de cybersécurité.
Cette école, unique en son genre en Afrique, fruit de la coopération avec la France, a vocation à devenir un pôle de référence en la matière. Les réponses à ce nouveau paradigme ne doivent pas être seulement nationales tant les défis sont transnationaux. Il faudra ainsi, dans la nouvelle doctrine sécuritaire que le Sénégal compte adopter, y intégrer cette dimension cybersécurité ou cyberguerre comme l’ont compris beaucoup de pays occidentaux.
Il faudra aussi créer une synergie entre les acteurs privés nationaux, africains surtout, de la finance, afin de développer une cyberarchitecture de sécurité qui pourra aider à anticiper sur les risques de cyberattack. Cela pourra ainsi permettre de se prémunir de cette nouvelle conflictualité vicieuse et pernicieuse…
SAISIE EXCEPTIONNELLE DE 100 KG DE HASCHICH PAR LA GENDARMERIE DE SALY PORTUDAL
Les éléments de la brigade de recherches de la gendarmerie de Saly Portudal ont réalisé une saisie exceptionnelle hier après-midi, interceptant 100 kg de haschich conditionnés en 100 paquets d’un kilogramme chacun.
Les éléments de la brigade de recherches de la gendarmerie de Saly Portudal ont réalisé une saisie exceptionnelle hier après-midi, interceptant 100 kg de haschich conditionnés en 100 paquets d’un kilogramme chacun. La valeur marchande de cette drogue est estimée à 120 millions de FCFA.
En patrouille de sécurisation à Saly Niakh-Niakhal vers 15 heures, les forces de l’ordre, dirigées par le commandant Ousmane Ndiaye, ont repéré un véhicule stationné de manière suspecte au pied d’un mur de clôture. L’absence du chauffeur sur les lieux a renforcé leurs soupçons. Une fouille minutieuse du véhicule a permis de découvrir une valise et un sac contenant les 100 paquets de haschich.
En approfondissant leur inspection, les gendarmes ont également trouvé cinq plaques d’immatriculation européennes dissimulées sous les sièges du véhicule. L’ensemble du matériel, y compris la drogue, a été immédiatement acheminé dans les locaux de la brigade pour des vérifications supplémentaires.
La drogue est évaluée à 1,2 million de FCFA le kilogramme. Une enquête a été ouverte pour retrouver le chauffeur ou les responsables de cette cargaison illégale. Les autorités réitèrent leur engagement à lutter contre le trafic de stupéfiants dans la région.
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L’EXHORTATION DE DIOMAYE AUX MAGISTRATS
"Pour que plus jamais la récente histoire ne se reproduise". Ces mots du président ont résonné dans l'enceinte de la Cour suprême ce jeudi. Le chef de l'État a choisi la voie de la franchise pour évoquer les zones d'ombre de la justice sénégalaise
Dans un discours prononcé ce jeudi 16 janvier 2025 à la rentrée solennelle des Cours et tribunaux, le président Bassirou Diomaye Faye a adressé un message sans équivoque à la magistrature sénégalaise, faisant explicitement référence aux événements troublés de 2021-2024. "Pour que plus jamais la récente histoire qui a traversé la période 2021-2024 ne se reproduise", a martelé le chef de l'État devant un parterre de magistrats et d'avocats.
Cette prise de position forte s'inscrit dans un vaste programme de refondation de l'institution judiciaire. Dès les premières semaines de son mandat, le président Faye a convoqué des assises de la justice, marquant ainsi sa volonté de transformer en profondeur un système qu'il souhaite plus humain et plus performant. Un comité de rédaction a déjà été mis en place pour concrétiser les recommandations issues de ces assises.
Le message présidentiel résonne comme un avertissement : la justice doit redevenir "un rempart contre l'arbitraire et non un instrument d'arbitraire". Cette formule cinglante traduit la détermination du chef de l'État à restaurer la confiance entre les citoyens et leur justice. Il a d'ailleurs appelé chaque juge à "interroger son propre rapport à l'éthique et à la vérité" dans l'intimité de sa conscience.
Le président n'a pas limité son intervention à ce rappel à l'ordre. Il a également annoncé des réformes concrètes, notamment sur le droit de grève et l'assistance judiciaire. Cette dernière sera étendue aux victimes et aux affaires civiles, corrigeant ainsi une pratique qui la limitait essentiellement aux accusés en matière pénale.
L'accès à la profession d'avocat n'a pas été oublié. Face à l'attente de nombreux jeunes diplômés, le président a exhorté le Bâtonnier à engager rapidement des discussions avec le ministre de la Justice pour mettre en place les formations nécessaires, conformément aux normes de l'UEMOA.
"La justice doit être garante en dernier ressort de la stabilité sociale", a insisté le président Faye, dessinant les contours d'une institution judiciaire rénovée, gardienne effective des libertés et protectrice contre l'arbitraire. Ce discours marque indéniablement un tournant dans les relations entre l'exécutif et le pouvoir judiciaire au Sénégal, avec une feuille de route claire : restaurer la confiance et garantir l'indépendance de la justice.
Ce premier face-à-face entre le président Diomaye Faye et la magistrature sénégalaise restera comme le moment où le chef de l'État a posé les jalons d'une nouvelle ère judiciaire, tournant résolument la page d'une période troublée de l'histoire récente du pays.
LA JUSTICE, UN REMPAFRT CONTRE ARBITRAGE ET NON UN INSTRUMENT D'ARBITRAGE
Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a présidé, ce jeudi 16 janvier 2025, la cérémonie solennelle de rentrée des Cours et Tribunaux, marquant le début de l’année judiciaire 2025.
Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a présidé, ce jeudi 16 janvier 2025, la cérémonie solennelle de rentrée des Cours et Tribunaux, marquant le début de l’année judiciaire 2025. Cette cérémonie s'est tenue à la Cour suprême.
Lors de la rentrée solennelle des Cours et Tribunaux, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a mis en exergue l’importance cruciale de la justice dans la consolidation des principes fondamentaux de la République, informe la rts.sn.
Un régulateur entre les différents pouvoirs et les institutions...
« Elle est le régulateur entre les différents pouvoirs et les institutions, la gardienne des libertés individuelles et collectives, le bouclier qui protège chaque citoyen de l’arbitraire. Sous ce rapport, les justiciables doivent sentir que la justice est un rempart contre l’arbitraire et non un instrument d’arbitraire », a déclaré le chef de l’État.
Selon nos confrères de la rts.sn, Bassirou Diomaye Faye a rappelé qu’à son accession à la présidence, l’une de ses premières décisions fut de convoquer les assises de la justice sous le thème « La réforme et la modernisation de la justice ». Ce dialogue inclusif a permis aux acteurs socioprofessionnels, organisés en commissions, de dresser un diagnostic précis sur les maux qui gangrènent la justice et de formuler des recommandations pour une justice plus humaine et performante.
S'ouvrir aux critiques et aux changements
Le président est revenu sur les missions du comité de rédaction chargé de mettre en œuvre ces recommandations. « Ce comité a pour mission de concrétiser les réformes nécessaires afin que les exigences de l’État de droit soient mieux prises en charge par les acteurs de la justice. Il faut rapprocher la justice du peuple au nom duquel elle est rendue. » Il a également souligné l’importance pour le système judiciaire de s’ouvrir aux critiques et aux changements, dans une perspective de modernisation et d’adéquation avec les besoins contemporains.
La grève, une composante essentielle de la liberté syndicale...
Concernant le thème de cette rentrée, « Droit de grève et préservation de l’ordre public », Bassirou Diomaye Faye a reconnu la grève comme une composante essentielle de la liberté syndicale, garantie par la constitution et les conventions internationales. Toutefois, il a insisté sur le respect des lois encadrant son exercice pour éviter qu’elle ne porte atteinte à la liberté de travail ou ne mette en péril les services publics essentiels.
En conclusion, rts.sn indique que cette cérémonie a été marquée par la présence de hauts magistrats, de membres du gouvernement, de représentants diplomatiques et d’autres acteurs du système judiciaire, réaffirmant l’engagement à faire de la justice un véritable rempart contre l’arbitraire et un instrument au service de tous les citoyens.
TENSIONS AUTOUR DU SUCRE ET DE L'HUILE
Des consommateurs, des commerçants et des membres d’associations consuméristes, interrogés par l’APS, ont alerté sur une tension concernant le sucre et l’huile, à Mbour...
Des consommateurs, des commerçants et des membres d’associations consuméristes, interrogés par l’APS, ont alerté sur une tension concernant le sucre et l’huile, à Mbour, une situation née d’une ‘’baisse de stocks’’ qui a été »corrigée », a rassuré le commissaire aux enquêtes économiques Mamadou Lamine Ndiaye, le chef de service départemental du commerce.
»Tous les produits, notamment le sucre et l’huile, sont en hausse. On vendait le kilogramme à 600 francs Cfa mais présentement, nous l’achetons à 650 francs, il y en a même qui le vendent à 700 francs’’, a dit Fatoumata Sylla, une vendeuse de jus au marché central de Mbour.
En plus de la hausse sur le prix, poursuit Fatoumata, ‘’on ne voit plus de sucre sur le marché, même les boutiques de quartiers n’en disposent pas. La situation est la même, concernant l’huile’’.
Selon elle, ‘’les boutiquiers ont augmenté le prix’’, en vendant à 1.200 francs le litre qui coûtait auparavant 1.000 franc CFA.
« ’C’est une situation alarmante pour les familles’’, signale-t-elle.
‘’Les prix auxquels nous achetons nous avaient obligé à vendre, c’est 19. 150 pour le bidon de 20 litres, mais là, ce bidon est à plus de 21.000 francs. Et là nous ne pouvons pas l’acheter à ce prix’’, déplore M. Dia, grossiste au marché central de Mbour.
« Pour ce qui est du sucre, a relevé encore le commerçant, le prix au détail qui avait été homologué, était de 28.750 francs le sac, un tarif que nous n’avons pas le droit de dépasser, même si parfois, nous l’achetons au même prix chez le grossiste ».
‘’Ce qui explique tout le problème’’, a-t-il commenté.
Sur les quatre boutiques visitées par l’APS au quartier Grand Mbour, une seule dispose de sucre et en petite quantité.
‘’Les commerçants font tout pour créer des pénuries artificielles et généralement, c’est pour augmenter les prix surtout à l’approche du Ramadan’’, regrette Serigne Ba, qui représente à Mbour, SOS Consommateur, une association consumériste dirigée par l’avocat Me Massokhna Kane.
Pour cet acteur de la société civile, ‘’l’État doit prendre les décisions idoines pour protéger les consommateurs contre les commerçants véreux, et revoir la politique de contrôle des prix’’’.
Le Commissaire aux enquêtes économiques Mamadou Lamine Ndiaye, le chef de service départemental du commerce de Mbour, a expliqué à l’APS que cette tension était liée à une ‘’baisse de stocks’’.
Toutefois, il a rassuré qu’elle ‘’a été corrigée grâce à la collaboration » avec les commerçants, grossistes, demi-grossistes.
‘’A l’heure où je vous parle, on a un stock de sucre très important qui nous permet d’approvisionner correctement le marché. Pas plus tard que ce matin (mercredi), deux commerçants ont déclaré avoir reçu 40 tonnes de sucre chacun. Ce qui fait 80 tonnes, largement suffisant pour le moment pour approvisionner le marché au niveau du département’’, a rassuré le chef de service départemental du commerce de Mbour.
M. Ndiaye a écarté toute pénurie d’huile sur le marché, en ce moment.
‘’Le marché est très bien approvisionné. Les quantités que nous avons nous permettent de satisfaire très largement le marché et ce matin (mercredi), nous avons fait un relevé de stocks de 79 mille litres disponibles’’, a-t-il dit.
Il a souligné, par ailleurs, que le service qu’il dirige travaille avec ses partenaires pour que l’huile reste disponible sur le marché et à un prix moindre pour les consommateurs.
PERFORMANCE DES LIONS A L’ETRANGER
Les footballeurs sénégalais évoluant dans le championnat français, Abdallah Sima, Bamba Dieng et Habib Diarra, sont buteurs avec leurs équipes en Coupe de France tandis que leurs compatriotes Nicolas Jackson et Ismaila Sarr sont passeurs décisifs ...
Les footballeurs sénégalais évoluant dans le championnat français, Abdallah Sima, Bamba Dieng et Habib Diarra, sont buteurs avec leurs équipes en Coupe de France tandis que leurs compatriotes Nicolas Jackson et Ismaila Sarr sont passeurs décisifs en Premier League.
La France et l’Angleterre ont joué, mardi et mercredi, les seizièmes de finale de la Coupe de France et la 21e journée de la Premier League.
Plusieurs joueurs sénégalais étaient engagés dans ces matchs qualificatifs pour les huitièmes de finale de la Coupe de France.
Brest s’est qualifiée pour cette prochaine étape, aux dépens de Nantes, mercredi, grâce à un but de l’attaquant des Lions Abdallah Sima.
Les dernières réalisations du sénégalais remontent au 15 décembre, à l’occasion de la 15e journée de la Ligue 1, contre la même équipe nantaise (4-1). Sima avait inscrit un doublé.
Son compatriote d’Angers Bamba Dieng s’est aussi illustré contre QRM (3-2). Il est passeur décisif sur le premier but de son équipe puis buteur sur le deuxième. Dieng est absent en équipe nationale depuis mars 2024, lors du match amical gagné contre le Bénin à Diamniadio.
Buteur et passeur décisif, lors des deux dernières journées de la Ligue 1 avec Strasbourg, Habib Diarra a encore récidivé en ouvrant le score du match contre Thaon.
Le jeune capitaine du club français et milieu de terrain est sorti à la 74e mn remplacé poste pour poste par son compatriote de 18 ans, Daouda Diongue. Leur équipe s’est qualifiée à l’issue de la séance de tirs au but (3-2), après un nul (2-2), à la fin du temps réglementaire.
Sambou Soumano de Lorient est dernier passeur sur le but de son équipe contre AS Cannes. Les Merlus ont été éliminés (1-2).
Tout comme Monaco de Lamine Camara et Krepin Diatta. L’équipe monégasque est sortie de la compétition par Reims, à l’issue de la séance de tirs au but (1-2). Camara a manqué son tir.
En Angleterre, la Premier League a tenu sa 21e journée. Les Sénégalais Nicolas Jackson (Chelsea) et Ismaila Sarr (Crystal Palace) se sont distingués en étant passeurs décisifs.
Jackson a aidé, mardi, son coéquipier l’Anglais Cole Palmer à ouvrir le score à la 13e mn contre Bournemouth (2-2). Les Blues sont cinquièmes au classement général du championnat anglais.
Sarr a emboîté le pas à son coéquipier en équipe nationale, mercredi. Il a offert au Français Jean-Philippe Mateta la balle de but pour l’ouverture du score contre Leicester.
Palace s’est finalement imposé, 2-0, et a enchaîné sur un cinquième match, toutes compétitions confondues, sans défaite. L’équipe de l’ancien joueur de l’Olympique de Marseille (France) occupe désormais la 14e place.
Everton (16e) d’Iliman Ndiaye, Idrissa Gana Gueye et Tottenham de Pape Matar Sarr (13e) ont, par contre, perdu respectivement contre Aston Villa (0-1) et Arsenal (1-2). Gana Gueye et Ndiaye ont joué la totalité du match, alors que Sarr est sortie en début de seconde période (46e).
Les Toffees d’Everton enregistrent leur quatrième défaite sur leur cinq derniers matchs en Premier League. Les Spurs sont à leur troisième revers en cinq rencontres.
LE DROIT DE GREVE ET LA PRESERVATION DE L’ORDRE PUBLIC NE SONT PAS ANTINOMIQUES
Les concepts ‘’droit de grève’’ et ‘’préservation de l’ordre public », au menu de la Rentrée solennelle des Cours et Tribunaux 2025, ne sont pas contradictoires, tant que des limites sont fixées à leur exercice...
Les concepts ‘’droit de grève’’ et ‘’préservation de l’ordre public », au menu de la Rentrée solennelle des Cours et Tribunaux 2025, ne sont pas contradictoires, tant que des limites sont fixées à leur exercice, estime le secrétaire exécutif du Haut Conseil du dialogue social, Oumar Fall.
‘’Ces deux notions ne sont pas antinomiques. Car, dans la marche normale des choses, les partenaires sociaux travailleurs exprimeront toujours en tout temps et tout lieu, une aspiration légitime à un mieux-être. Dès lors, la difficulté résidera dans la détermination des limites au-delà desquelles, il y a péril en la demeure en ce qui concerne l’entreprise ou le service public concerné’’, a-t-il déclaré.
Le secrétaire exécutif du Haut Conseil du dialogue social s’exprimait au cours d’un entretien avec à l’APS en prélude de l’Audience solennelle de rentrée des cours et tribunaux prévue ce jeudi.
Cette cérémonie, qui marque le début de l’année judiciaire 2025, se tient, à la Cour suprême, sous la présidence du chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, président du Conseil supérieur de la Magistrature, en présence du vice-président du Conseil supérieur de la Magistrature, Ousmane Diagne, Garde des sceaux, ministre de la Justice, de hauts responsables d’institutions de la République, entre autres.
Elle est placée sous le thème : »Droit de grève et préservation de l’ordre public ».
Le droit de grève est consacré par l’article 25, alinéa 4 de la Constitution, tandis que l’exercice du droit de grève est encadré dans le Code du travail sénégalais.
Selon Oumar Fall, qui est par ailleurs inspecteur du Travail et de la Sécurité sociale, l’usage de ce droit ne peut s’exercer, d’une part, que dans le cadre des lois qui le régissent, d’autre part, que sans qu’il ne porte atteinte à la liberté de travail mais aussi et surtout selon des modalités qui ne mettent pas en péril l’entreprise’’ et trouble l’ordre public.
De la même manière que la Constitution garantit le droit de grève, autant elle préserve la sécurité des personnes et des biens.
‘’C’est à ce niveau que le législateur et les pouvoirs publics devraient, à travers la loi et le pouvoir règlementaire, veiller pour que les usagers du service public ne puissent pas subir des préjudices démesurés du fait de l’exercice du droit de grève’’, suggère le secrétaire exécutif du Haut Conseil du dialogue social.