Diomaye salue l’importance du HCDS
S’il y a une institution mise en place par le régime de Macky Sall qui ne risque pas de passer à la trappe, c’est bien le Haut conseil du dialogue social (HCDS). En effet, lors de l’audience d’hier, consacrée à la rentrée solennelle des cours et tribunaux, le président de la République, qui a présidé la cérémonie, a salué le rôle de cette institution dans le règlement des différends notamment en milieu de travail. Selon Bassirou Diomaye Faye, le Haut Conseil du dialogue social qui a pour mission de procéder à des facilitations et à des médiations entre les acteurs sociaux a également son importance dans la préservation de la stabilité dans le monde du travail. Eh bien ! La HCDS échappe d’un sabre que le CESE et le H CCT n’ont pas pu éviter.
Colère des étudiants de l'Université de Thiès
Les étudiants de l'université de Thiès observent actuellement une grève de 3 jours et des journées sans ticket sur la même période, pour dénoncer les interminables chantiers, à l'arrêt depuis belle lurette. Ils continuent aussi de ruminer leur colère, après que le Sous-préfet de Thiès-Sud à interdit leur marche pacifique, qui était au programme hier. Et finalement, ils ont tenu un point de presse, pour s'insurger contre cette interdiction. Adama Sow Kébé, Président de la Conférence des Amicales des étudiants de l'Université Iba Der Thiam (UIDT) de Thiès, estime qu'à travers cette interdiction, c'est un droit constitutionnel qui a été refusé aux étudiants. Et pour lui, quand des étudiants adoptent des comportements responsables, il ferait mieux de les encourager, au lieu de poser des actes allant dans le sens de les décourager. A l'en croire, ce sont ces genres de frustration qui peuvent mettre le feu aux poudres. Colère des étudiants de l'Université de Thiès (bis) La colère des étudiants de l'université de Thiès s'explique également, selon le Président de la conférence des amicales, par la non-livraison des chantiers concernant le nouveau pavillon de 1 000 lits, le nouveau restaurant, le service médical. Malgré des promesses à la pelle, les travaux n'ont toujours pas repris et sont restés à l'état de l'année dernière. Adama Sow Kébé a indiqué que pourtant, en septembre, le ministre de tutelle avait pris des engagements allant dans le sens de la stabilisation du calendrier académique. Et parmi les mesures figurait l'accompagnement des universités, sur le plan des infrastructures pédagogiques et sociales. Le 26 septembre, le ministre avait réitéré les mêmes engagements, à l'occasion d'une rencontre avec les étudiants à Dakar. Il avait annoncé le démarrage des travaux au mois d'août, mais rien n'a été fait. Au mois de décembre également, nous avons été reçus au ministère et des promesses fermes de démarrage effectif dans la semaine du 15 décembre ont été faites, mais à ce jour, rien n'a encore bougé. De toute façon, dit-il, la lutte sera menée jusqu'au bout pour que ces chantiers soient livrés et que la souffrance et la galère des étudiants puissent connaître un terme. Il annonce que chaque début de semaine, une évaluation sera faite, avant la déclinaison d'un nouveau plan d'action.
100 kg de haschich saisis par la gendarmerie
La lutte contre la délinquance et le trafic de drogue a porté ses fruits dans la commune de Saly. Cette collectivité stratégique qui abrite le premier site touristique balnéaire de l’Afrique est donc sous haute surveillance et abrite à la fois une police et une brigade de recherche de la gendarmerie. Les gendarmes en civil qui étaient en patrouille de sécurisation dans le quartier de Saly Niakh-Niakhal ont saisi vers 15h et demi, dans la journée du mercredi, de la drogue. Les éléments du commandant Ousmane Ndiaye ont réalisé une saisie exceptionnelle en interceptant 100 kg de haschich conditionnés en 100 paquets d’un kilogramme. La valeur marchande de cette drogue est estimée à 120 millions de FCFA. Les pandores qui procèdent très souvent à des fouilles des véhicules ont découvert de la drogue. Ils ont passé la voiture au peigne fin. Et en approfondissant leur inspection, les gendarmes ont également trouvé cinq plaques d’immatriculation européennes dissimulées sous les sièges du véhicule. Ne trouvant pas le conducteur puisque la voiture a été garée, l’ensemble du matériel, y compris la drogue, a été immédiatement acheminé dans les locaux de la brigade pour des vérifications supplémentaires. La drogue est évaluée à 1,2 million de FCFA le kilogramme. Une enquête a été ouverte pour retrouver le chauffeur ou les responsables de cette cargaison illégale. Cette énième saisie de drogue est la preuve que la Petite côte est un véritable lieu de transit. Malgré la lutte, les trafiquants continuent leur business à leurs risques et périls.
Arrestation d’un mineur pour vol
Âgé de 17 ans et vendeur de pièces détachées, A. Seck risque de pourrir sa vie pour avoir très tôt emprunté le chemin de la délinquance. Il s’essaie au vol. L’adolescent habitant Grand Yoff a profité de l’inattention de son bienfaiteur qui lui avait prêté sa moto en échange de son engin en panne pour lui voler avant de prendre la fuite. La victime M. Diaw s’est rendue à la Police des Parcelles assainies pour porter plainte contre le vendeur indélicat de pièces détachées. Et quelques jours ont suffi aux limiers pour que Diaw retrouve sa moto aux abords du Brt de Grand-Yoff. Il demande aux livreurs le propriétaire de la moto. Et Seck se présente pour manifester la paternité. Acculé par les questions, Seck déclare que la moto appartient à son ami Bamba. Diaw alerte un policier de la circulation qui débarque sur les lieux pour embarquer le mineur. L’adolescent passe aux aveux. Ce qui va motiver sa garde à vue et son déferrement au parquet pour vol commis avec usage d’un moyen de transport. Arrestation d’un mineur pour vol (bis) Habitant Grand-Yoff, M. Diallo âgé de 14 ans a été arrêté en flagrant délit de vol. L’adolescent a été surpris dans un véhicule en panne à la Patte d’oie Builders en train de défoncer les portes d’un véhicule pour y subtiliser de l’huile. Il est interpellé par les éléments de la Brigade de recherches de la Police des Parcelles assainies avisés par les habitants du quartier. D’ailleurs, ce dernier qui a reconnu les faits a été finalement déféré au parquet pour flagrant délit de vol.
Le commerçant en prison à cause d’une dette pour baptême de son fils
Voulant baptiser son enfant, le commerçant M. Touré a contracté une dette. Il s’est ouvert les portes de la prison. Les faits se sont produits au mois d’octobre dernier. Le sieur M. Touré s’est approché d’une couturière pour solliciter un prêt pour baptiser son enfant. La couturière R. K lui fait comprendre que son fils A. Diom dispose de deux moutons. Et après marchandage, le commerçant et A. Diom transitaire de profession tombent sur la somme de 280 mille francs pour le prix du mouton. Mieux, le commerçant prend à crédit une robe à 50 mille francs chez la couturière pour sa femme. Une dette que Touré a promis de rembourser deux jours après le baptême. Finalement des jours passent voire des semaines sans que le commerçant n’honore son engagement. Ayant perdu patience, A. Diom se rend alors à la Police des Parcelles assainies pour porter plainte contre le commerçant qui a mis aussitôt sur la table 100 mille francs avant de promettre de solder le reliquat dans semaines. Un engagement qu’il ne respectera jamais. A. Diom maintient sa plainte pour réclamer le reliquat. Convoqué pour défaut de paiement, M. Touré dit attendre l’argent d’une tontine. Des allégations qui ne vont guère convaincre les limiers qui vont le placer en garde à vue avant de déférer au parquet pour abus de confiance.
L’OLAC pour l’accès équitable à l’eau
Un forum de sensibilisation et de partage sur les dynamiques de genre et l’accès équitable à l’eau a démarré hier à Saint-Louis, à l’initiative de la cellule genre de l’Office des Lacs et Cours d’eau (OLAC). Cette rencontre a vu la participation de nombreux acteurs venus de divers horizons. Elle a pour objectif de renforcer la compréhension sur les enjeux liés à l’accès à l’eau en intégrant les perspectives de genre et les spécificités des milieux urbains et ruraux, soulignent les organisateurs dans son document de présentation. La Directrice générale de l’OLAC, Diarra Sow, signale que l’accès à l’eau est une préoccupation. «Il fait partie des Objectifs de développement durable (ODD). Plusieurs composants des projets mis en œuvre par l’OLAC laissent une place de choix à la dimension genre, par le biais notamment de l’intégration des couches vulnérables, les femmes, les jeunes et les personnes âgées particulièrement», a-t-elle conclu.
Révélations sur les accidents des deux-roues et des tricycles
Une étude sur les aspects épidémiologiques et thérapeutiques des accidents des deux-roues et des tricycles, réalisée avec la participation au service d’accueil des urgences de l’hôpital Principal de Dakar, révèle que dans 63,16% des accidents impliquant ces engins, les conducteurs ne disposent d’aucun équipement de protection, ce qui augmente le risque d’admission des victimes en réanimation. «Les victimes étaient dans 59,2 % des cas de jeunes adultes, avec un sexe ratio H/F à 11. Le risque d’accident était plus élevé dans l’après-midi (16h-00h), indique le livret des résumés des journées scientifiques du Collectif des médecins en spécialisation (Comes). «Malgré l’obligation pour 79% des conducteurs d’avoir un permis de conduire, seuls 25% d’entre eux en possédaient (des équipements de protection)» lorsqu’ils sont impliqués dans un accident, ajoute ledit livret. Il précise que dans 63,16 % des cas, aucun équipement de protection n’était retrouvé (sur les conducteurs), augmentant ainsi leur risque d’admission en réanimation. Les journées scientifiques qui se tiennent à la faculté de médecine et d’odontologie de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, portent sur les accidents de la circulation routière.
22 personnes tuées dans des accidents de motos à Mbour
Les accidents impliquant des véhicules à deux roues ont fait au moins 22 morts dans le département de Mbour, en 2024, a appris l’Aps de l’adjudant-major Jean Pierre Ndiaye, adjoint au commandant des sapeurs-pompiers de Mbour. Pour l’année 2024, nous avons enregistré 1 050 sorties. Il y a eu 1 422 victimes assistées et 22 décès impliquant les accidents de moto, a dit Jean Pierre Ndiaye lors d’une réunion d’information sur la décentralisation des activités de régularisation des deux-roues. Selon lui, les motos Jakarta ont fait le plus de dégâts. Ces chiffres alarmants appellent notre vigilance et notre réaction, pour arrêter cette hécatombe, a réagi Ngagne Ba, directeur régional des infrastructures et des transports terrestres de Thiès. L’adjudant-major Jean Pierre Ndiaye a insisté sur la sensibilisation des conducteurs, sur l’importance du port du casque, du permis de conduire et de l’assurance. L’usage des casques est formel et c’est une question non négociable, a-t-il précisé.
L'accusatrice du député Moustapha Diop placée en garde à vue
Tabaski Ngom est en état d'arrestation ! L'inspectrice des Trésors a été placée en garde à vue, hier, sur instruction du parquet financier, à la suite de son audition dans les locaux de la division des investigations criminelles (DIC). Mme Ngom est poursuivie pour blanchiment de capitaux, escroquerie portant sur des deniers publics (...), a appris Seneweb. Elle est soupçonnée d'avoir pompé 700 millions de francs ou plus des caisses de la Commission de régulation du secteur de l'Énergie (CRSE). Mais Tabaski Ngom a encore mouillé le député Moustapha Diop sur procès-verbal. Et le procureur a ordonné aux enquêteurs de convoquer toute personne impliquée dans ce présumé scandale. Arrêté par la brigade de recherches de Mbour suite à la plainte déposée par Mme Ngom, Mor Guèye aurait déjà versé 300 millions de francs CFA à la plaignante. Malgré tout, il a été déféré au parquet du pool judiciaire financier
URGENCE DE SAUVER L'ÎLE DE GORÉE MENACÉE PAR LA VÉTUSTÉ DES BÂTIMENTS HISTORIQUES
Le secrétaire d’Etat à la Culture, Bakary Sarr, a souligné vendredi l'urgence de prendre des mesures conservatoires pour préserver l'île, classée patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1978.
Le secrétaire d’Etat à la Culture, aux Industries créatives et au patrimoine historique, Bakary Sarr, a souligné, vendredi, l’urgence de prendre des mesures conservatoires pour sauver l’île de Gorée, classée patrimoine mondiale de l’UNESCO depuis 1978, et aujourd’hui menacée par l’érosion côtière et la vétusté des bâtiments historiques.
»Nous venons de faire une visite des lieux, un certain nombre de lieux historiques, des lieux de mémoire, ainsi qu’une partie du littoral. Et le constat est qu’il urge aujourd’hui de prendre des mesures conservatoires pour sauver l’île », a-t-il déclaré.
M. Sarr s’exprimait ainsi à l’issue d’une visite de travail sur l’île de Gorée, où, entre autres lieux historiques, il s’est rendu, successivement, au palais du gouverneur de Gorée construit en 1964, à l’ancienne bâtisse de la sœur Anne Marie Javoueh. Il a terminé son périple au centre culturel Boubacar Joseph Ndiaye, où il a eu un entretien à huit-clos avec l’équipe municipale et plusieurs responsables de l’île.
Cette visite, dit-il, »s’inscrit dans la politique de réhabilitation et de promotion du patrimoine historique définie par le chef de l’Etat qui a donné des instructions claires en demandant au secrétariat d’Etat, précisément, de faire l’état des lieux, des îles comme Gorée, Carabane et les autres sites historiques, les lieux de mémoire, afin d’évaluer ce qu’il y a à faire pour la conservation, la préservation de ces lieux de mémoire ».
»Nous avons voulu donc donner suite à ces directives, diagnostiquer avec les concernés le caractère spécial de ces lieux, la sensibilité et le fait que c’est à la fois un site culturel et naturel, vivant et dynamique », a-t-il ajouté.
D’après le secrétaire d’Etat à la Culture, aux Industries créatives et au Patrimoine historique, »pour ce que l’île représente dans les mémoires, dans les mémoires passées comme dans les mémoires chaudes (…), et aussi bien au niveau de la diaspora, il y a lieu donc de prendre des mesures ».
Toutefois, Bakary Sarr est d’avis que ces mesures doivent être multi sectorielles, pour prendre en considération tous les aspects liés à la fois, à l’histoire, à l’environnement, à la culture, à l’économie, au tourisme et au cadre de vie des insulaires.
»Nous avons voulu donc venir faire l’état des lieux, regarder, voir et naturellement ce qui va suivre ce sont des décisions pour agir vite », a-t-il promis, en s’adressant à l’équipe municipale.
»Nous habitons un territoire où il y a des bâtiments très anciens. Nous habitons un territoire où les populations doivent vivre décemment. Donc, le fait qu’il y ait des bâtiments qui appartiennent encore à l’Etat sur l’île et sur lesquels on ne peut pas faire des travaux de réhabilitation pour permettre à nos populations d’avoir un habitat décent nous gêne profondément », a pour sa part relevé l’adjointe au maire, Pine Henriette Faye, tout en saluant la démarche inclusive du secrétariat d’Etat.
Le directeur du patrimoine, Oumar Badiane, déclare que »le patrimoine bâti, le patrimoine historique est presque très affecté depuis des années par l’environnement, par le temps ». Il estime qu »’il y a également lieu de prendre des mesures urgentes pour une meilleure valorisation de ce site du point de vue du tourisme, des infrastructures, et également de toutes les activités socio-économiques et culturelles qui sont à l’intérieur ».
Selon lui, l’Etat doit mettre en place »un fonds dédié pour la réhabilitation et accompagner les familles dans la maintenance de leurs demeures qui sont classées ».
ARRESTATION DE L'ANCIEN MINISTRE DU PÉTROLE DU NIGER
Mahaman Moustapha Barké, nommé par le régime militaire puis limogé en août, a été arrêté en début de semaine à son domicile à Niamey, pour des raisons encore inconnues, ont indiqué des sources locales et un média.
L'ancien ministre nigérien du Pétrole Mahaman Moustapha Barké, nommé par le régime militaire puis limogé en août, a été arrêté en début de semaine à son domicile à Niamey, pour des raisons encore inconnues, ont indiqué des sources locales et un média.
Plusieurs acteurs de la société civile nigérienne ont annoncé vendredi à l'AFP "l'arrestation lundi" de Mahaman Moustapha Barké, précisant toutefois "ne pas connaître les raisons". Le journal L'Enquêteur, un important quotidien privé du pays, confirme que l'ancien ministre a été arrêté lundi "13 janvier à son domicile" à Niamey. Les autorités nigériennes n'ont pas communiqué sur cette affaire, abondamment relayée sur les réseaux sociaux.
Moustapha Barké avait été nommé le 9 août 2023 à la tête du ministère de l'Energie, des Mines et du Pétrole par le régime militaire arrivé au pouvoir quelques semaines avant. Le coup d'Etat avait renversé le président élu Mohamed Bazoum, toujours détenu avec son épouse Hadiza. Le ministère a ensuite été scindé en trois entités. Moustapha Barké n'a gardé que le portefeuille du Pétrole, jusqu'à ce qu'il soit limogé le 17 août 2024, pour des raisons jusqu'ici inconnues. Il a été remplacé par Sahabi Oumarou.
Moustapha Barké a surtout géré la brouille entre le Niger et le Bénin voisin qui avait perturbé les chargements du brut nigérien depuis le nord-est du pays, au port béninois de Sèmè-Kpodji, acheminé via un oléoduc long de près de 2.000 km.
Les relations entre les deux pays se sont tendues avec le coup d’État et le Niger maintient sa frontière avec le Bénin fermée : il a accusé ce pays à plusieurs reprises de servir de base arrière à des "terroristes" et de vouloir le déstabiliser. Ce pétrole est essentiel pour les économies des deux Etats, qui travaillent avec la China National Petroleum Corporation (CNPC), société pétrolière appartenant à l'Etat chinois.
LE GROUPE TAKKU-WALLU PRENDRA PART AU TRAVAUX DANS L'AFFAIRE FARBA NGOM
Le groupe parlementaire »Takku Walu » (opposition) participera activement aux travaux de la commission ad hoc chargée de statuer sur la demande de levée de l’immunité parlementaire du député Farba Ngom, a déclaré sa présidente, Me AïssataTall Sall
Le groupe parlementaire »Takku Walu » (opposition) participera activement aux travaux de la commission ad hoc chargée de statuer sur la demande de levée de l’immunité parlementaire du député Mouhamadou Ngom dit Farba Ngom, a déclaré sa présidente, Me Aïssata Tall Sall.
“Nous participerons activement à ce travail, nous dénoncerons s’il le faut, nous approuverons si nécessaire, même si je doute que nous approuvions quoi que ce soit dans ce contexte », a-t-elle déclaré après le vote de la résolution portant mise sur pied de cette commission ad hoc.
»Cette commission fera son travail. Nous serons présents, nous objecterons quand il faudra objecter, nous serons contre quand il s’agira d’être contre, et nous examinerons les arguments présentés par le Parquet financier pour justifier cette demande », a-t-elle ajouté.
L’Assemblée nationale a adopté, vendredi, le projet de résolution visant à constituer une commission ad hoc chargée d’examiner la demande de levée de l’immunité parlementaire du député Mouhamadou Ngom (opposition) dit Farba Ngom.
La Commission ad hoc est composée de 11 membres désignés conformément aux dispositions de l’article 34 du Règlement intérieur, au prorata des groupes administrativement constitués : neuf (09) membres pour le Groupe parlementaire ‘’Pastef Les Patriotes’’ ; un (01) membre pour le Groupe parlementaire ‘’Takku Wallu’’ ; un (01) membre représentant les Non-inscrits, indique un document transmis à l’Assemblée nationale.
Elle fera un rapport qui sera présenté lors d’une autre plénière au cours de laquelle les députés voteront ou non la levée de l’immunité parlementaire du député Mouhamadou Ngom dit Farba Ngom.
Le Garde des Sceaux, saisi par le Parquet financier, a écrit à l’Assemblée nationale pour demander la levée de l’immunité parlementaire de Farba Ngom, dans le cadre d’une vaste enquête sur des activités suspectes de blanchiment de capitaux dont la valeur est estimée provisoirement à plus de 125 milliards de Francs CFA.
Aïssata Tall Sall a précisé que cette commission aura pour mission d’instruire le dossier avant de soumettre un rapport à une prochaine plénière.
“Quand cette commission aura fini son travail, nous reviendrons à une autre plénière qui décidera si oui ou non elle accepte de lever l’immunité parlementaire de notre collègue. À ce moment-là, il y aura un débat, et nous dirons à la face du peuple sénégalais et du monde ce que nous pensons de la procédure, de la demande et de ses justifications », a-t-elle ajouté.
Dans un communiqué rendu public dimanche soir, le Parquet du Pool judiciaire financier déclare avoir ‘’été saisi récemment de plusieurs rapports de la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF) qui sont en cours de traitement’’.
»Ainsi, l’analyse d’un des rapports a fait ressortir des faits impliquant plusieurs personnes. Les investigations menées révèlent des mécanismes sophistiqués de blanchiment de capitaux, par le truchement de sociétés écrans qui auraient été utilisées pour des transactions suspectes d’une valeur estimée provisoirement à plus de 125 milliards de Francs CFA’’, indique le document.
La même source ajoute qu’en application de l’article 66 de la loi n° 2024-08 sur le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et de la prolifération des armes de destruction massive, le Parquet financier envisage l’ouverture d’une information judiciaire ‘’sous les chefs d’inculpations d’association de malfaiteurs, blanchiment de capitaux, escroquerie portant sur les deniers publics, corruption, trafic d’influence, abus de biens sociaux’’.
25 CANDIDATS À LA MIGRATION IRRÉGULIÈRE INTERPELLÉS À NGUÉNIÈNE
Les forces de sécurité ont ouvert une enquête pour identifier et arrêter les organisateurs de ce voyage irrégulier. Les autorités appellent à une vigilance accrue et renforcent les efforts pour mettre fin à ce phénomène.
La brigade de gendarmerie de Joal a interpellé 25 candidats à la migration irrégulière, dont 23 Sénégalais et 2 Guinéens, dans une maison inhabitée à Mbodienne Plage, commune de Nguéniène. Cette opération relance le débat sur la lutte contre l’émigration clandestine à Mbour.
La lutte contre la migration irrégulière se poursuit à Mbour. Ce jeudi 16 janvier, la brigade de gendarmerie de Joal a mené une opération qui a conduit à l’interpellation de 25 candidats à l’émigration irrégulière. Parmi eux, 23 Sénégalais et 2 Guinéens ont été découverts dans une maison inhabitée située à Mbodienne Plage, dans la commune de Nguéniène.
Interrogés , les candidats ont révélé avoir déboursé entre 350 000 et 900 000 francs CFA au convoyeur pour tenter de rallier les îles Canaries, destination prisée des migrants. Ce coup de filet survient après une période d’accalmie, témoignant de la persistance des tentatives de départs vers l’Europe malgré les dangers encourus.
Les forces de sécurité ont ouvert une enquête pour identifier et arrêter les organisateurs de ce voyage irrégulier. Les autorités appellent à une vigilance accrue et renforcent les efforts pour mettre fin à ce phénomène.
Dans le cadre de ces actions, une rencontre a été organisée sous la direction du préfet du département de Mbour, Amadou Diop, qui a officiellement annoncé le démarrage des activités du comité départemental de lutte contre la migration irrégulière. Ce comité, créé le 5 octobre dernier par le ministre de l’Intérieur Jean Baptiste Tine, vise à intensifier la sensibilisation et les mesures préventives dans cette région devenue un point de départ stratégique pour les candidats à l’émigration irrégulière.
Le défi reste immense, mais les autorités réaffirment leur détermination à combattre ce fléau et à offrir des alternatives durables aux jeunes tentés par le voyage périlleux vers l'Europe.
CNEPS-DIAMBARS ET BAMBEY-NGB, CHOCS DU WEEK-END EN LIGUE 2
La rencontre entre le CNEPS Excellence et Diambars de Saly et celle opposant l’AS Bambey à Niary Tally Grand Dakar et Biscuiteries (NGB) figurent parmi les attractions de la 12e journée de ligue 2.
La rencontre entre le CNEPS Excellence et Diambars de Saly et celle opposant l’AS Bambey à Niary Tally Grand Dakar et Biscuiteries (NGB) figurent parmi les attractions de la 12e journée de ligue 2.
Dans le duel entre deux équipes de la région de Thiès, CNEPS et Diambars, tout faux pas est interdit entre le 8ème et le 9ème du classement.
Battus en Coupe du Sénégal par l’AS Kaffrine, les pensionnaires de l’académie basée à Saly ont des résultats en dent de scie.
En 11 matchs, Diambars a enregistré trois victoires, trois défaites et cinq nuls.
Face à son poursuivant, CNEPS Excellence, Diambars devra donc s’efforcer de renouer avec le succès.
Équipe en forme depuis quelques journées, l’AS Bambey reçoit Niary Tally pour tenter de décrocher sa troisième victoire consécutive.
Troisième à un point du leader, l’AS Bambey est l’équipe surprise de la phase aller du championnat.
Le leader actuel de la ligue 2, Essamaye FC, se déplace à Dakar pour affronter les étudiants du Dakar Université Club (DUC).
– Programme de la 12e journée de ligue 2 :
– Samedi, au stade Maniang Soumaré : CNEPS -Diambars(16h30)
-Dimanche, au stade Lamine Guèye: ASC Saloum-Thiès FC(16h30)
-Dimanche, au stade Caroline Faye : Stade de Mbour- Saloum (16h30)
-Dimanche, au stade Maniang Soumaré : Amitié FC- AS Douanes (16h30)
– Dimanche, au stade Alboury Ndiaye : Ndiambour- Kaffrine (16h30)
-Dimanche, au stade municipal des HLM : DUC-Essamaye (16h30)
-Dimanche, au stade municipal de Bambey : AS Bambey-NGB (16h30)
GREVE A L'UIDT, LES ETUDIANTS POURSUIVENT LEUR BOYCOTT
La Conférence des amicales d’étudiants de l’Université Iba Der Thiam de Thiès (UIDT) est à son troisième jour de cessation des activités pédagogiques, un mot d’ordre qu’elle observe depuis mercredi, pour rappeler à la tutelle son engagement ...
La Conférence des amicales d’étudiants de l’Université Iba Der Thiam de Thiès (UIDT) est à son troisième jour de cessation des activités pédagogiques, un mot d’ordre qu’elle observe depuis mercredi, pour appeler le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation à respecter son engagement d’achever les infrastructures sur le campus universitaire.
‘’Depuis hier (mercredi), nous ne faisons pas cours, nous avons décrété 72 heures de cessation d’activités pédagogiques et le principal problème qui est à l’origine de cette situation, c’est l’achèvement de la construction du nouveau restaurant et le nouveau service médical », a dit Adama Sow Kébé, président de la Conférence des amicales d’étudiants de l’UIDT.
‘’Un séminaire s’est tenu à Saly au mois de mai dernier, où le ministre avait pris des engagements, afin que le calendrier académique puisse être stabilisé », a rappelé M. Kébé.
Parmi ces mesures qu’il avait annoncées, figurait également l’accompagnement des universités en infrastructures, tant pédagogiques que sociales.
Selon lui, ces engagements « délimités dans le temps », consistaient, d’abord à, accompagner les universités à la rentrée du mois d’octobre, ‘’chose qui n’a pas été faite ».
‘’Nous, en tant qu’étudiant, avons été reçus le 26 septembre au ministère et les engagements avaient été réitérés par le ministre », a ajouté le président de la Conférence des amicales d’étudiants de l’UIDT.
Adama Sow Kébé relève que le président de la République Bassirou Diomaye Faye s’était engagé à décréter un plan d’urgence pour l’enseignement supérieur.
‘’Certes, nous sommes, en principe, dans l’année académique 2024-2025 depuis le mois d’octobre, mais certains sont toujours en 2023-2024″, a-t-il poursuivi, tout en admettant que « l’État fait des efforts pour qu’on entre dans les années normales’’.
Le dirigeant de la structure estudiantine n’a pas manqué de demander aux autorités d’ »accélérer les travaux au campus social de l’UIDT ».
Il annonce que 1.494 nouveaux bacheliers seront accueillis à l’UIDT, dimanche prochain. Un effectif qui, ajouté au nombre d’étudiants déjà présents à l’université, posera « forcément des problèmes, aussi bien sur le plan de l’hébergement que de la restauration », a-t-il alerté.
Interpellé par l’APS sur ce mouvement d’humeur, le directeur du Centre régional des œuvres universitaires de Thiès (CROUS-T), Serigne Mbackè Lô, a affirmé avoir reçu mercredi les étudiants pour une large discussion sur leur mot d’ordre.
‘’Le mot [d’ordre] concerne principalement le retard constaté dans la livraison des chantiers, ce sont les pavillons de 1.000 lits et un restaurant de 1.000 places assises », a rapporté le directeur du CROUS-T.
M. Lô a toutefois précisé que ces chantiers ne sont pas les seuls qui sont entrepris par l’État du Sénégal. ‘’Ce sont des chantiers globaux qui concernent pratiquement l’ensemble des universités du Sénégal et le retard n’est pas seulement observé à Thiès’’, a-t-il relevé.
Il souligne d’ailleurs que les chantiers de Thiès sont « les plus en avance ».
« Nous comprenons les étudiants, parce que nous connaissons ce qu’ils sont en train de vivre par rapport à l’insuffisance des places en termes d’hébergement », dit-il.
Serigne Mbacké Lô a dit « essayé autant que possible de leur faire comprendre que la solution n’est pas à (son) niveau, et qu’elle ne relève pas de sa prérogative ».
Ces chantiers sont en train d’être suivis par l’État du Sénégal, a-t-il précisé.
‘’Le chantier spécifique de Thiès est à un niveau de 90%. Ce qui reste, c’est pratiquement l’installation des équipements, (dont) une bonne partie est déjà sur place », a-t-il rassuré.
Selon lui, les équipements des autres universités concernées par des travaux similaires, ont été stockés à Thiès. Leur acheminement vers leurs destinataires a démarré la semaine dernière, a-t-il dit.
Le directeur du CROUS-T a informé que la structure qu’il dirige a engagé, sur fonds propres, des travaux pour doubler la capacité d’accueil du restaurant universitaire.
AMARA TRAORÉ CLARIFIE SA NOMINATION ET APPELLE À SOUTENIR LE FOOTBALL LOCAL
Récemment nommé chef du département d’élite de la FSF, il a affirmé que sa nomination relevait exclusivement des attributions du Directeur Technique National, écartant tout rôle direct du Comité Exécutif.
Invité de la matinale « Kenkeliba » sur la RTS, Amara Traoré, nouvellement nommé chef du département d’élite de la Fédération Sénégalaise de Football (FSF), a répondu aux interrogations soulevées par Cheikh Tidiane Gomis, journaliste sportif, concernant la procédure de sa nomination. Il a affirmé que sa nomination relevait des attributions du Directeur Technique National (DTN) et non du Comité Exécutif de la FSF.
« Cela relève des pouvoirs du Directeur Technique National. Ce n’est pas un communiqué du Comité Exécutif qui doit l’entériner. C’est le Directeur Technique National qui nomme les entraîneurs et il en a déjà discuté avec le président de la fédération, Augustin Senghor, qui m’a déjà appelé pour me féliciter, donc le Comité Exécutif va l’entériner, » a-t-il précisé.
Traoré a également abordé la question de l’avenir du football sénégalais, soulignant les succès récents sur la scène africaine et internationale. « Le football sénégalais est dans une bonne dynamique. Aujourd’hui, dans l’histoire du football africain, le seul pays qui a gagné à la fois 5 ou 6 coupes d’Afrique, c’est le Sénégal. On est aussi qualifié pour la reconquête des titres, même le football local montre que le Jaraaf de Dakar est sur le point de se qualifier en coupe CAF, » a-t-il expliqué.
Il a souligné la nécessité de renforcer le soutien au football local, faisant appel aux autorités pour apporter plus d’aide aux clubs locaux. « Sur le plan international, ça va très bien, mais on doit revoir le football local parce que les présidents de club sont fatigués. Ils n’ont pas d’aide. C’est là que j’interpelle les autorités, » a-t-il insisté.
CES DÉPUTÉS QUI ONT PERDU LEUR IMMUNITÉ PARLEMENTAIRE
Farba Ngom, accusé de blanchiment de capitaux, selon un rapport de la Centif transmis au Pool judiciaire financier, pourrait rejoindre une liste déjà longue de parlementaires ayant été dépouillés de cette protection juridique.
Les députés de la 15e législature ont ratifié, ce vendredi, la liste des membres de la Commission ad-hoc chargée de statuer sur l’affaire Farba Ngom, leur collègue visé par une enquête du Pool judiciaire financier (Pjf). Le maire des Agnams est donc bien parti pour allonger la longue liste des députés sénégalais ayant perdu leur immunité parlementaire.
Saisi par le Garde des Sceaux, ministre de la Justice, l’Assemblée nationale a enclenché la procédure de levée de l’immunité parlementaire du député Farba Ngom, accusé de blanchiment de capitaux, selon un rapport de la Centif transmis au Pool judiciaire financier (Pjf).
D’ailleurs, la liste des 11 membres de la commission ad-hoc (9 de Pastef, 1 de Takku Wallu et 1 des non-alignés), qui devra statuer sur la question, a été ratifiée, ce vendredi matin, avant la plénière prévue très prochainement.
Il convient de noter que M. Ngom n’est pas le premier député à être visé par une demande de levée de l’immunité parlementaire dans l’histoire politique récente.
Massata Samb et Mamadou Niang
En décembre 2022, deux parlementaires du Parti de l’unité et du rassemblement (Pur), dirigé par le guide religieux Serigne Moustapha Sy, ont perdu leur immunité parlementaire suite à une plainte. Ils sont tous deux impliqués dans des violences commises le 1er décembre à l’Assemblée contre une députée. Massata Samb a giflé la parlementaire Amy Ndiaye, tandis que Mamadou Niang lui a donné un coup de pied au ventre lors du vote du budget du ministère de la Justice. La députée était enceinte. Selon Massata Samb, elle avait tenu des « propos irrespectueux » à l’encontre de leur chef religieux.
Ils ont ensuite été jugés et condamnés, à mi-janvier, à une peine de 6 mois de prison ferme pour « coups et blessures volontaires ».
Ousmane Sonko
En 2021, Ousmane Sonko, alors député de Pastef, a été victime de cette procédure parlementaire. C’était en rapport avec l’affaire Sweet Beauty.
Lors d’une déclaration de presse à son domicile à la Cité Keur Gorgui, le leader de Pastef avait annoncé son refus de se rendre à la Section de recherches de la Gendarmerie nationale, invoquant son statut de député. C’est ainsi que le ministre de la Justice d’alors a saisi le président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse, pour la levée de son immunité parlementaire, ce qui a été fait en procédure accélérée.
Khalifa Sall
La levée de l’immunité parlementaire de Khalifa Sall fait partie des procédures ayant le plus attiré l’attention de l’opinion publique. Cité dans l’affaire dite de la Caisse d’avance de la Ville de Dakar et incarcéré depuis début mars 2017, l’immunité du député socialiste a été levée le 25 novembre de la même année. À l’issue d’une séance plénière tumultueuse, 125 députés contre 27 ont voté le rapport d’une commission parlementaire recommandant cette levée. Celle-ci a ouvert la voie à un long feuilleton judiciaire, à l’issue duquel il a été condamné, le 30 mars 2018, à une peine de 5 ans de prison ferme et 5 millions de francs CFA d’amende pour « escroquerie de deniers publics et faux en documents administratifs ». Il a cependant été élargi grâce à une grâce présidentielle, signée le 29 septembre 2019.
Barthélémy Dias
Avant l’ex-édile de Dakar, un de ses plus proches collaborateurs, Barthélémy Dias, a également été victime de cette procédure. En effet, le vendredi 11 novembre 2016, l’Assemblée nationale a levé, lors d’une session sans débat, l’immunité du député-maire de Mermoz-Sacré-Cœur. Les députés de la 12e législature, favorables aux conclusions de la commission ad-hoc dirigée par Moustapha Diakhaté, ont majoritairement (62 voix pour, 14 contre et 4 abstentions) « dépouillé » le maire de Mermoz-Sacré-Cœur, cité dans une affaire de meurtre à l’encontre de Ndiaga Diouf suite à une attaque armée survenue le 22 décembre 2011 dans la mairie de Mermoz-Sacré-Cœur. Prenant la parole avant le vote, Barthélémy Dias a maintenu sa position : « Je vous invite à lever mon immunité parlementaire sans débat », a-t-il lancé à ses collègues.
Il a été condamné, le 16 février 2017, à deux ans de prison, dont six mois fermes, pour « coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner » et « détention illégale d’armes sans autorisation ». Cette peine de prison ayant quasiment été couverte par la durée de sa détention provisoire, de décembre 2011 à mai 2012, Barthélémy Dias a donc été libéré. À l’audience, le procureur avait requis une peine de 10 ans de prison. Cette peine, devenue définitive plus tard, a conduit à sa radiation de la liste des députés de la 15e législature.
Oumar Sarr, Ousmane Ngom et Abdoulaye Baldé…
Le 10 janvier 2013, l’immunité parlementaire de trois députés du Parti démocratique sénégalais (Pds) a été levée à la suite d’une requête du procureur spécial près la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI). Il s’agit d’anciens membres du gouvernement libéral : Oumar Sarr (ancien ministre de l’Urbanisme), Abdoulaye Baldé (ancien ministre des Mines) et Ousmane Ngom (ancien ministre de l’Intérieur). Tous ont été poursuivis dans le cadre de la traque des biens mal acquis.
Moussa Tine et Alcaly Cissé
Sous l’ère Me Abdoulaye Wade (2000-2012), des cas de levée de l’immunité parlementaire ont également eu lieu à l’Assemblée nationale, dont les plus marquants sont ceux de Moussa Tine et Alacaly Cissé. L’affaire Moussa Tine fait partie de cette multitude d’affaires liées à l’agression de Talla Sylla dans la nuit du 5 au 6 octobre dernier.
Arrivé sur le lieu d’évacuation du blessé, à savoir l’hôpital Principal de Dakar, Moussa Tine s’était interrogé sur la présence suspecte du ministre-chef de cabinet du président de la République et avait, dans une intonation dubitative, cherché à établir un lien entre la présence de Papa Samba Mboup et l’agression de Talla Sylla. Se sentant diffamé, le ministre-conseiller avait saisi le procureur de la République d’une plainte en diffamation contre Moussa Tine. Avant même de saisir le parquet du tribunal correctionnel de Dakar, Me Ly et son client avaient saisi directement le bureau de l’Assemblée nationale pour demander la levée de l’immunité de Moussa Tine afin de l’amener devant la juridiction pénale.
Quant à Alcaly Cissé (décédé le 29 septembre 2019 à Djeddah, en Arabie Saoudite), il avait lui-même demandé la levée de son immunité après avoir été accusé d’escroquerie dans une affaire remontant à 1989. « Tout ce dont on m’accuse est faux, et j’ai écrit une lettre pour demander qu’on lève mon immunité », avait-il déclaré, précisant qu’il n’était pas encore député à l’époque. En levant son immunité, ses collègues de la majorité avaient ainsi décidé de le laisser se défendre devant la juridiction pénale des actes dont il était présumé coupable.
Procédure encadrée
Il convient de rappeler que la levée de l’immunité parlementaire d’un député obéit à une procédure bien encadrée. Pour qu’elle soit enclenchée, il faut que le Garde des Sceaux, ministre de la Justice, saisisse l’Assemblée nationale par lettre, accompagnée d’un document argumenté par le procureur de la République près la Cour d’appel. Le bureau de l’Assemblée se réunit ensuite pour décider de la suite à donner à la requête, pouvant émettre un avis défavorable (refus).
Si la requête est approuvée, une commission de 11 membres est mise sur pied. Le député visé doit être entendu par cette commission avant qu’une plénière ne décide de son sort. L’article 52 du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale prévoit que « la Commission doit entendre le député intéressé, lequel peut choisir, comme défenseur, un de ses collègues ». Lors des débats en plénière, seuls le Président, le Rapporteur de la Commission, le Gouvernement, le député ou son défenseur, ainsi qu’un orateur contre, peuvent prendre la parole.
Après l’étude sur le fond, une nouvelle plénière sera convoquée sur les recommandations de la commission ad-hoc. L’Assemblée peut alors décider qu’il n’y a pas lieu de lever l’immunité parlementaire ou bien décider de l’enlever. Dans ce dernier cas, la levée de l’immunité est automatique, et le député peut faire l’objet de poursuites ou d’arrestation immédiatement. La procédure peut durer jusqu’à 8 jours.
VERS UNE UNITÉ DE FABRICATION DE SERVIETTES HYGIÉNIQUES AU SÉNÉGAL
Ce projet, porté par la Commissaire Fatou Sow Sarr, vise à améliorer l’accès aux produits d’hygiène féminine, soutenir les femmes en situation de vulnérabilité et renforcer l’autonomisation économique locale.
Des discussions sont en cours sur un projet de construction d’une unité de fabrication de serviettes hygiéniques au Sénégal. Selon un communiqué de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), il s’agit d’une initiative portée par la Commissaire Fatou Sow Sarr et d’autres officiels de la communauté.
Des responsables de la CEDEAO ont rencontré cette semaine la ministre sénégalaise de la Famille et des Solidarités à Dakar. D’après une note de l’organisation sous-régionale, rendue publique mercredi, il s’agissait d’une rencontre de concertation sur le projet de construction d’une unité de fabrication de serviettes hygiéniques et de couches culottes au Sénégal.
Profitant de cette audience, la Commissaire Fatou Sow Sarr a présenté la nouvelle démarche de son département, qui consiste à créer un écosystème global pour améliorer les programmes de la CEDEAO en faveur de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes. « Elle a également mis l’accent sur le projet de construction de l’unité de fabrication de serviettes hygiéniques et de couches culottes au Sénégal, destiné aux filles en milieu scolaire, aux femmes affectées par la fistule obstétricale ainsi qu’aux personnes âgées », rapporte le document.
À la suite de cette audience, une réunion technique a permis de définir les orientations et d’identifier les priorités pour garantir la réussite de ce projet ambitieux, qui contribuera à améliorer l’accès aux produits d’hygiène féminine, mais également à renforcer l’entrepreneuriat local. Au cours de cette réunion, le ministère de la Famille et des Solidarités de la République du Sénégal a réaffirmé son engagement ferme à soutenir cette initiative essentielle pour le bien-être des femmes et des filles au Sénégal.