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17 août 2025
FARBA NGOM ET GASTON MBENGUE DANS LE VISEUR DE LA JUSTICE AMÉRICAINE
Le promoteur de lutte Gaston Mbengue et le député Farba Ngom sont poursuivis en justice aux Etats-Unis par un Sénégalais qui les accuse d’agression physique contre sa personne.
Le promoteur de lutte Gaston Mbengue et le député Farba Ngom sont poursuivis en justice aux Etats-Unis par un Sénégalais qui les accuse d’agression physique contre sa personne. Visés par une plainte, selon Bès Bi "Le Jour", les deux alliés du Président Macky Sall sont invités à comparaitre devant le juge du tribunal du District de New York, d’après le plaignant, Alassane Sall, qui a brandi hier un document à l’appui.
Pour rappel, l’affaire est partie du dernier séjour du chef de l’Etat à New York, dans le cadre de l’Assemblée générale des Nations Unies. Mécontents de sa gestion, des militants de l’oppositions entendaient, comme d’habitude, lui réserver un accueil houleux. Une manifestation que les proches du Président ont tout bonnement étouffé en les empêchant de s’approcher de la délégation présidentielle.
PERTURBATION DU TER, UN HOMME FAUCHE
Le réseau ferroviaire du Ter a connu une perturbation temporaire dans la nuit du jeudi à vendredi. D’après le directeur général de Senter, Abdou Ndéné Sall citépar Bès Bi "Le Jour", cela a été causé par un individu qui a été percuté à 4 heures du matin
Le réseau ferroviaire du Ter a connu une perturbation temporaire dans la nuit du jeudi à vendredi. D’après le directeur général de Senter, Abdou Ndéné Sall citépar Bès Bi "Le Jour", cela a été causé par un individu qui a été percuté à 4 heures du matin par un train circulant sur la voie métrique, celle qui transporte des produits vers Dakar. « La personne a été retrouvée allongée sur les voix du Ter, lors du passage du premier train de reconnaissance qui regarde tôt le matin si les rails sont libres. La personne serait suicidaire. Elle a été internée à l’hôpital et à la police pour des raisons de santé et d’enquête », a rapporté le Dg de Senter.
Par ailleurs, un autre incident est aussi survenu le même jour au niveau de l’arrêt Dalifort vers le sens Gare de Dakar. C’est le Ter qui était subitement tombé en panne. La situation a été rapidement prise en charge par la brigade de gendarmerie du Ter et la société d’exploitation. « Les trafics ont repris vers 10h ». Cependant le directeur n’a pas manqué d’attirer l’attention des populations sur la dangerosité de rentrer dans l’espace ferroviaire qui dispose d’un courant électrique de 25 mille Volt.
OUVERTURE DE L'UCAD REPORTEE
Le conseil restreint de l’Assemblée de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar a décidé, jeudi, de reporter au 10 octobre, à 8 heures, la rentrée universitaire initialement prévue lundi
Dakar, 29 sept (APS) - Le conseil restreint de l’Assemblée de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar a décidé, jeudi, de reporter au 10 octobre, à 8 heures, la rentrée universitaire initialement prévue lundi, annonce un communiqué parvenu à l’APS.
Le conseil restreint de l’Assemblée de l’UCAD a pris cette décision après avoir ’’pris connaissance du rapport du directeur du Centre des œuvres universitaire de Dakar (COUD) sur l’état d’avancement des travaux au niveau du campus social", indique le communiqué.
Il s’était réuni en visioconférence, sous la présidence du professeur Ahmadou Aly Mbaye, recteur et président de l’Assemblée de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.
"Ce report permettra au COUD de prendre les dispositions utiles pour un meilleur accueil des étudiants", selon le communiqué.
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MIMI DÉNONCE UN PROJET D'AMNISTIE AU DÉPENS DE LA BONNE GOUVERNANCE
"Nul ne peut faire plus de deux mandats consécutifs", répète Aminata Touré sur RFI ce vendredi. La députée désormais non-inscrite à l'Assemblée indique qu'elle votera contre la loi d'amnistie en gestation au profit de Karim entre autres - ENTRETIEN
Au Sénégal, c’est officialisé : Aminata Touré a envoyé une lettre au président de l’Assemblée nationale pour l’« informer » de sa décision d’être désormais députée non-inscrite. L’ancienne Première ministre, qui était tête de liste de la majorité Benno Bokk Yaakaar aux législatives de juillet, a rompu avec le président Macky Sall après avoir été écartée du perchoir.
Débat sur une éventuelle troisième candidature du chef de l’État en 2024, possible amnistie des opposants Karim Wade et Khalifa Sall, ses perspectives pour l’avenir, Aminata Touré, surnommée « Mimi » Touré, est l’invitée de Charlotte Idrac.
LOIS D’AMNÉSIE
De Senghor à Macky, chaque dirigeant a pu faire adopter, par son gouvernement, avant de le faire voter à l’Assemblée nationale, son projet de loi d'amnistie de faits précis ayant caractérisé en partie des événements marquants de son règne
Senghor, Abdoulaye Wade et sous peu, Macky Sall… Chaque dirigeant sénégalais a ainsi, durant son règne, fait adopter sa loi d’amnistie. Seul le président Abdou Diouf constitue l’exception à cette option, qui tend à devenir un classique dans les annales de l’histoire politique du pays. Pourtant, n’ont pas manqué, durant la gouvernance Diouf, les évènements douloureux qui pouvaient le pousser à mener une démarche similaire. Pour le moment, la volonté du Président Sall bute, à l’image de celles de ses illustres prédécesseurs, sur une vague de rejets. Des Libéraux qui n’en veulent pas en réclamant la tenue d’un nouveau procès pour leur leader, Karim Wade, et d’autres citoyens et hommes politiques qui n’approuvent pas le futur projet de loi.
Au rythme où vont les choses, nous serions tentés de dire : à chaque régime, sa loi d’amnistie. De Léopold Sédar Senghor à Macky Sall, chaque dirigeant sénégalais a pu faire adopter, par son gouvernement en Conseil des ministres, avant de le faire voter à l’Assemblée nationale, son projet de loi portant amnistie de faits précis ayant caractérisé en partie des événements marquants de son règne. En attendant, bien sûr, celle du Président Sall, hormis Abdou Diouf, nous pouvons au moins constater et dire que chaque président de la République du Sénégal a été inspiré de -bien ou pas- de porter, jusqu’à l’effectivité de celle-ci, une loi d’amnistie.
Diouf, un président sans loi d’amnistie
Sous le règne du Poète-président, on a eu droit à une loi d’amnistie. Celle-ci a consisté à passer l’éponge définitivement sur les douloureux événements de 1962, qui ont valu à l’ex-président du Conseil, feu Mamadou Dia, et compagnie, leur incarcération à Kédougou.
L’avènement de Abdou Diouf au pouvoir, par le biais de l’article 35 de la Constitution, n’a pas entraîné une rupture dans la gouvernance. Ce qui ne pouvait pas permettre de parler de «déshengorisation» totale. Même si le dauphin d’alors du Président Senghor a pu opérer des réformes dans sa gestion du pays, il n’en demeure pas moins qu’avec lui, le pays ne s’est pas retrouvé avec une nouvelle loi d’amnistie, au bout de 20 années de pouvoir. Quels que soient les évènements que le Sénégal a connus sous Abdou Diouf. Il en est ainsi avec l’irrédentisme qui sévit au Sud, la crise sénégalo-mauritanienne (1989) avec les malheureux affrontements de Ndundé Khoré, dans le Diawara, département de Bakel, les malheureux évènements du 16 février 1994 etc. En adepte et défenseur de l’Etat de Droit, Abdou Diouf a toujours voulu faire prévaloir -en dépit de ses incessants appels au dialogue- le principe : «Force reste à la loi.» Aussi n’a-t-on pas eu droit à une loi d’amnistie de 1981 à 2000. Les rares moments d’élargissement de détenus «politiques» ont concerné souvent les irrédentistes casamançais arrêtés dans le cadre de la rébellion, avant d’être libérés à la suite des accords de cessez-le-feu signés entre l’Etat et le Mfdc.
Loi Ezzan pour Wade
Abdoulaye Wade succède à Diouf au pouvoir en devenant le troisième président de la République. Ce dernier, animé par une volonté à tout-va de «révolutionner» son pays, voudra faire émerger la deuxième République. Mais, en dépit de son référendum de janvier 2001, le pays est resté en l’état. Même si un chapelet de réformes a accompagné le règne du père Wade, l’architecture institutionnelle n’évoluera pas trop qualitativement. Les observateurs auront fini de constater que le fond de la Charte fondamentale du pays est resté le même, par rapport à celle de 1963. Donc, il faudra attendre une trentaine d’années presque pour voir le pays enregistrer une deuxième loi d’amnistie. Une œuvre du deuxième successeur de l’illustre Léopold Sédar Senghor. Abdoulaye Wade va entrer ainsi dans l’histoire politique du pays, après la première alternance qui lui vaut son arrivée au pouvoir, après 26 années de course électorale. Par le biais de la loi Ibrahima Isidore Ezzan, député du groupe parlementaire Liberté et démocratie, l’Assemblée nationale, incarnée en majorité par les députés de la Coalition Sopi, au pouvoir à l’époque, efface des faits qui ont eu lieu sous la gestion de Abdou Diouf, en partie, surtout l’assassinat du vice-président du Conseil constitutionnel, Me Babacar Sèye. Ce qui fera élargir, du coup, la bande à Clédor Sène. Tout un tollé accompagna cette volonté du chef de l’Etat qui avait fini par se traduire en acte. Un évènement qui avait aussi trop marqué les esprits et heurté bien des consciences. D’autres avaient même trouvé que cela faisait partie des événements qui avaient entaché la gouvernance Wade.
Quelle loi de… Macky pour amnistier les 2 K ?
Le successeur du pape du Sopi arrive au pouvoir avec en bandoulière, la détermination de traduire en acte de gouvernance, la reddition des comptes. Il fera même comprendre à l’opinion que cela reste une forte demande sociale qui n’est autre chose que la résultante des suffrages valablement exprimés au soir du 25 mars 2012. D’où la réactivation de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei). Cela se traduira par l’arrestation de Karim Wade, président du Conseil de surveillance de l’Anoci et ministre d’Etat, ministre de la Coopération internationale, de l’aménagement du territoire, des transports aériens et des infrastructures (Micati), et à qui certains avaient affublé du vocable de «ministre du ciel et de la terre». Chemin faisant, Karim Wade est condamné et «exilé» au Qatar, après avoir bénéficié d’une grâce présidentielle. Comme un deuxième «K» pour le régime, l’ancien maire de Dakar, Khalifa Sall, fera les frais d’un procès qui lui vaudra une peine de 5 ans de prison et la déchéance de ses droits civils et politiques. Aujourd’hui, avec la troisième loi d’amnistie du pays, qui va prendre forme après 10 ans de règne du Président Macky Sall, ces deux hommes politiques et anciens ministres vont renouer avec la scène politique et espérer briguer les voix de leurs concitoyens lors de la Présidentielle de 2024.
Cette fois-ci, une vague d’indignations, de contestations et de rejet du nouveau projet de loi, à l’initiative du premier magistrat du pays, rythme aussi le pays. Les membres du Pds n’en veulent pas et réclament la tenue d’un nouveau procès pour leur leader, Karim Wade, qu’ils jugent avoir été injustement condamné par la Crei. Tout comme bon nombre de politiciens ne sont pas emballés par la nouvelle initiative du chef de l’Etat en l’accusant de vouloir protéger des proches.
En attendant l’examen du futur projet de loi en Conseil des ministres avec les propositions du Garde des sceaux et son adoption par le Parlement, les échanges heurtés parfois de part et d’autre vont continuer d’alimenter les débats.
Par Serigne Saliou DIAGNE
NOTRE FOLLE PROPENSION A OUBLIER NOS MORTS
Le Quotidien publie une série de dossiers sur les grandes tragédies qui ont eu à frapper le Sénégal et l’ont éprouvé dans toutes ses coutures.
Le Quotidien publie une série de dossiers sur les grandes tragédies qui ont eu à frapper le Sénégal et l’ont éprouvé dans toutes ses coutures. Ces dossiers sur ces tragédies dont la publication se poursuit, sont pleins d’enseignements sur des fléaux qui ont eu à nous frapper et à partir desquels, en tant que communauté nationale, le Sénégal n’a pas eu la pleine capacité d’en faire des éléments catalyseurs pour choquer les consciences et impulser une dynamique nous prohibant de tomber dans les mêmes travers.
Ces tragédies, qui vont du naufrage du Joola au crash d’un avion transportant des troupes sénégalaises au Koweït, en passant par un accident industriel dans la région de Dakar ou même la disparition d’une localité de la carte du pays, en disent beaucoup sur notre facilité à oublier, notre propension à nous faire amnésiques et surtout notre terrible incapacité à pouvoir honorer dignement nos morts et nos aïeux.
On serait tenté de crier comme Périclès quand viennent les anniversaires des jours tragiques de notre histoire nationale : permettez-nous de commencer par «l’éloge de nos morts». Ils sont une partie de nous, ils sont de ce qui nous a fait et la conservation intacte de leurs mémoires est une balise lucide dans un monde où tout ce qui est repère et sacré se perd.
«Aux portes du Paradis, nous avons été ce que vous êtes et vous serez ce que nous sommes», lit-on à l’entrée du cimetière Saint-Lazare de Béthanie à Dakar. Ce rappel du caractère inévitable et impersonnel du Memento Mori, pour nous vivants, est également une invitation à ne pas oublier ceux qui nous ont précédés dans les pensées, dans les prières et surtout dans la façon de conduire notre présent. J’ai l’intime conviction que les nations se mesurent dans leur construction durable, par leur capacité à honorer les prédécesseurs qui ont ouvert des voies et de protéger le souvenir de ceux qui, par le hasard cruel de la vie, ont pu être victimes de tragédies.
Le Sénégal doit mieux célébrer l’âme de ses disparus. Une tragédie comme le naufrage du bateau Le Joola ne doit cesser d’être un souvenir mobilisateur pour nous, un facteur de cohésion et surtout un rappel dans la douleur que la construction du mieux-être d’un pays se fait en prenant conscience que sur la marche, bien des gens manquent et manqueront à l’appel et qu’il faudrait avant tout penser à œuvrer pour eux.
Les Etats-Unis d’Amérique ont su inscrire dans toutes les consciences, qu’il y a des étapes de la vie de leur nation que nul ne saurait occulter. Les célébrations retenues dans leur calendrier en hommage à leurs disparus ou à des événements précis dans l’histoire de leur pays, sont des illustrations parfaites d’un tel état d’esprit. La symbolique revêtue par tous les rites et protocoles célébrant la mémoire des disparus, allant des minutes de silence au port de symboles particuliers pour marquer certains événements, sont des pratiques qui gagneraient à s’instaurer dans nos consciences et pratiques collectives. C’est assez triste que dans un pays où des incidents dans un stade de football, lors d’une finale de Coupe nationale, avaient fait huit morts (match Us Ouakam-Stade de Mbour en finale de Coupe du Sénégal), un championnat professionnel se dispute cinq ans après, sans aucun rappel sérieux d’un tel drame. Que dire des élus qui se permettent de bouder des cérémonies d’hommage aux victimes de l’une des pires tragédies de l’histoire de la Marine civile !
La disparition tragique de Soro Diop, une des âmes du journal Le Quotidien, a occasionné un torrent d’hommages, d’odes et de messages pleins de gratitude et de reconnaissance par des collaborateurs de toutes les époques qui ont contribué à faire de ce titre une référence. La beauté des témoignages nous rappelle ces mots trempés de vérité de Périclès à l’attention des morts de la guerre du Péloponnèse, comme quoi, «les louanges adressées à d’autres ne sont supportables que dans la mesure où l’on s’estime soi-même susceptible d’accomplir les mêmes actions (…) Les hommes éminents ont la terre entière pour tombeau. Ce qui les signale à l’attention, ce n’est pas seulement dans leur patrie, les inscriptions funéraires gravées sur la pierre ; même dans les pays les plus éloignés, leur souvenir persiste, à défaut d’épitaphe, conservé dans la pensée».
Par les hommages à Soro Diop, Le Quotidien montre que la propension à l’oubli peut se combattre en ayant foi qu’il y a un caractère divin et poétique dans l’action d’hommes embarqués dans toute aventure. Une telle dynamique est celle qui anime la construction des nations et elle ne peut faire fi de la préservation des mémoires. Un discours du docteur Hiriluk, devenu classique dans le manga One Piece, disait que les gens ne meurent réellement que par l’oubli, mais non à la force du fusil, à la consommation du pire des poisons ou au poids d’une maladie incurable. Le Sénégal n’a pas le droit de laisser les mémoires de ses filles et fils souffrir d’indifférence et s’abîmer dans le naufrage d’un oubli collectif.
ANGERS PISTE BAMBA DIENG COMME JOKER
Le dossier de Bamba Dieng alimente à nouveau les discussions de la ligue 1 française. Malgré sa mise à l’écart et une dernière journée de mercato complètement folle, Bamba Dieng est resté à l’Olympique de Marseille.
Bamba Dieng attend de retrouver le terrain et regagner la confiance d’Igor Tudor. Mis à l’écart par le technicien croate, son avenir reste toujours au centre des discussions. Après son transfert avorté du dernier mercato estival, l’international sénégalais pourrait quitter le club phocéen pour rejoindre Angers en qualité de joker médical.
Le dossier de Bamba Dieng alimente à nouveau les discussions de la ligue 1 française. Malgré sa mise à l’écart et une dernière journée de mercato complètement folle, Bamba Dieng est resté à l’Olympique de Marseille. Alors qu’on semblait se diriger vers un retour du Sénégalais dans les plans d’Igor Tudor, un club de Ligue 1 voudrait enrôler l’attaquant olympien.
En effet, Angers voudrait recruter Bamba Dieng en joker médical. Alors que Loïs Diony souffre d’une rupture des ligaments croisés, les Angevins ont le droit de recruter un joueur en dehors des périodes de transferts. Si des discussions se sont tenues entre les parties concernées, un départ du natif de Pikine est plutôt privilégié durant le mercato hivernal du mois de janvier.
QATAR COMME OBJECTIF DE BAMBA DIENG
N'ayant toujours pas rejoué avec le club phocéen depuis l’ouverture de la saison, Bamba Dieng a toutefois profité de la trêve internationale pour redevenir un joueur de football. Appelé par Aliou Cissé, sélectionneur du Sénégal, l’attaquant de 22 ans aura disputé quarante minutes au total lors de deux rencontres face à la Bolivie et l’Iran. Il souhaiterait glaner du temps de jeu avantle Mondial pendant que l’OM espère voir son joueur réaliser de belles performances avec les Lions de la Teranga au Qatar pour faire monter sa valeur.
«J’ESSAIE DE TOUT FAIRE POUR ÊTRE PRÉSENT À LA COUPE DU MONDE»
Habib Diallo sera-t-il de la liste des joueurs sélectionnés par Aliou Cissé pour les besoins de la Coupe du monde ?
Absent lors des deux matchs amicaux contre la Bolivie et l’Iran en ce mois de septembre, Habib Diallo espère retrouver la Tanière pour la coupe du monde Qatar 2022. En conférence de presse d’avant match de Strasbourg contre le Stade Rennais pour le compte de la neuvième journée de Ligue 1, l’attaquant sénégalais promet de tout faire pour retrouver sa place.
Habib Diallo sera-t-il de la liste des joueurs sélectionnés par Aliou Cissé pour les besoins de la Coupe du monde ? Non retenu par le sélectionneur sénégalais lors de la dernière liste des « Lions » pour les rencontres amicales contre la Bolivie et l’Iran, l’attaquant sénégalais espère toujours récupérer sa place pour cette compétition Qatar 2022.
En dépit de son bon début de saison avec le Racing Club, le technicien sénégalais a préféré laisser au repos le natif de Thiès lors de la fenêtre de la Fifa du mois de septembre. Mais avec l’approche de cette compétition, l’ancien de FC Metz veut récupérer sa place dans le groupe d’Aliou Cissé pour aller à la Coupe du monde. « Mon souhait, c’est d’être présent à la Coupe du Monde. Je travaille en club et j’essaie de tout faire pour y être. Il reste moins de deux mois donc, je vais essayer de travailler pour être appelé. Mais pour l’instant, je ne pense pas à ça, je suis focus sur mon club », a déclaré Habib Diallo en conférence de presse.
Auteur de 8 matchs dont 3 buts en Ligue 1 depuis l’ouverture de la saison, l’attaquant de 27 ans se dit prêt à tout donner pour la nation sénégalaise. « Aller à la coupe du monde représente beaucoup pour moi. C’est mon pays et tout le monde rêve d’y participer. Moi, je n’ai jamais participé à une Coupe du Monde donc, j’aimerais bien. Si je suis confiant de pouvoir être sélectionné ? C’est le sélectionneur qui décide. S’il m’appelle, je ferai tout pour représenter mon pays», a– t-il ajouté.
Porté et poussé par son public, le RC Strasbourg a pu côtoyer les sommets de la Ligue 1 la saison dernière en multipliant les bonnes performances. Cette saison, après huit journées de championnat, le bilan est mitigé à domicile pour les hommes de Julien Stéphan (trois matchs nuls pour une défaite à domicile).
Malgré cette contre-performance, Habib Diallo croit que son club est capable de faire la différence contre n’importe qui à la maison. « On s’attend à un match compliqué face à une équipe de Rennes qui est devant nous au classement. On va tout faire pour se relancer et gagner des matchs. Il nous manque ce brin de chance pour enfin l’emporter. On fait le maximum la semaine et le week-end sur les matchs, mais on n’a pas encore cette réussite avec nous », a poursuivi le joueur formé à Génération Foot.
Malgré ses trois buts en championnat, le Thiessois préfère privilégier la situation du club à ses statistiques personnelles. « J'ai marqué 3 buts et c'est bien, mais je ne suis pas content parce qu’on n’a pas le classement que l’on souhaite. Je n’aime pas perdre mais je reste serein », a-t-il conclu.
par Farid Bathily
LE NIGERIA S'ASSOCIE À ETHIOPIAN AIRLINES POUR RELANCER SA COMPAGNIE AÉRIENNE
Le transporteur éthiopien devient le principal actionnaire de Nigeria Air, la nouvelle compagnie aérienne nationale nigériane attendue prochainement. Abuja souhaite à cette dernière un meilleur sort que la précédente plombée par la mauvaise gestion
Ethiopian Airlines a remporté l’appel d’offres international lancé par les autorités nigérianes dans le cadre de la création de Nigeria Air, la nouvelle compagnie aérienne nationale du pays. Selon le ministre nigérian de l’Aviation, Sikira Hadi, le transporteur éthiopien a été préféré à plus d’une centaine d’autres soumissionnaires au terme d’un "processus minutieux", débuté en mars 2022.
Ethiopian Airlines devrait ainsi participer à 49% au capital de la future compagnie aérienne nationale nigériane. Les autres actionnaires comprennent un groupe d’investisseurs privés en collaboration avec le Fonds souverain nigérian à hauteur de 46%. L’État quant à lui acquiert 5% des parts.
Sur les ruines de la défunte
Cette structure actionnariale répond au vœu maintes fois répété par le gouvernement de rester en retrait de la gestion de Nigeria Air. Le président Muhammadu Buhari et son équipe espèrent ainsi épargner à la nouvelle compagnie aérienne nationale le sort de Nigeria Airways. Propriété de l’État à 100%, cette dernière a vu sa gestion péricliter avant de cesser ses activités en 2003.
C’est l’une des raisons pour lesquelles l’idée de création de Nigeria Air lancée pour la première fois par Buhari en 2015 suscite encore bien des craintes au sein de la population. Mais le gouvernement parie sur la réussite du projet, fort de l’accompagnement d’Ethiopian Airlines.
Cette dernière est, en effet, considérée comme la meilleure compagnie aérienne en Afrique depuis 2017, selon les classements annuels successifs de l’organisme londonien spécialisé Skytrax. Une telle réussite détonne dans le secteur aérien africain marqué par des compagnies nationales très souvent en difficulté et sous perfusion financière étatique.
Rapprocher le Nigeria du monde
Selon Sikira Hadi, les débuts de Nigeria Air sont attendus après l’approbation du contrat de création par le Conseil exécutif fédéral. Un processus qui devrait s’achever d’ici 6 à 8 semaines, à en croire le ministre cité par la presse locale suite à sa sortie du 23 septembre 2022 sur le sujet.
La nouvelle compagnie va dans un premier temps relier les deux principales villes du Nigeria, Abuja et Lagos grâce une flotte de trois Boeing 737-800. Elle compte acquérir à terme une trentaine d’appareils dans le cadre de son ambition de "rapprocher le Nigeria du monde", comme l’indique son slogan.
C’est un défi de taille au regard des nombreuses compagnies à la fois africaines et internationales desservant la principale économie de l’Afrique de l’Ouest. Mais cette situation concurrentielle ne semble pas émousser l’ardeur des autorités nigérianes.
LES DESSOUS DU PROJET DE LOI D’AMNISTIE ET D’AUTRES SUJETS À LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L'APS CE VENDREDI
Les dessous du projet de loi d’amnistie et d’autres sujets font les choux gras des quotidiens reçus vendredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
Dakar, 30 sept (APS) - Les dessous du projet de loi d’amnistie et d’autres sujets font les choux gras des quotidiens reçus vendredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
En Conseil des ministres, mercredi, le chef de l’Etat a demandé au ministre de la Justice d’examiner, ’’dans les meilleurs délais’’, les possibilités et le schéma adéquat pour l’amnistie de ’’personnes ayant perdu leur droit de vote’’.
Ils ne sont pas nommément cités par le président de la République, mais tous les esprits sont tournés vers Karim Wade et Khalifa Sall, jugées et condamnés respectivement pour escroquerie, détournement de deniers publics et enrichissement illicite. Ils ont été privés leurs droits civiques et politiques.
’’Projet d’amnistie de Karim Wade et Khalifa Sall : quand Macky brouille le 3ème mandat !’’, s’exclame Sud Quotidien.
Selon le journal, ’’la question de l’amnistie en faveur de Karim Wade et Khalifa Sall était dans les tuyaux depuis un moment. La récente décision du président de la République d’aller dans ce sens n’est donc pas une surprise’’.
’’En revanche, le contexte dans lequel s’inscrit cette volonté d’amnistie nous pousse à penser qu’il s’agit encore une fois malheureusement d’une stratégie politicienne visant à revenir au cœur du jeu politique après les nombreuses défaites aux élections locales de janvier et aux législatives de juillet’’, souligne Sud.
Alors que ’’les libéraux sont divisés sur une possible loi d’amnistie pour Karim Wade, Khalifa Sall, lui a toujours clamé son indifférence’’, note le journal EnQuête qui ajoute que ’’des interrogation planent aussi sur les contours de la future loi d’amnistie’’.
’’Va-t-elle couvrir certains supposés crimes commis sous le magistère de Macky Sall. Quid des cas Barthélemy Dias et Khalifa Ababacar Sall ?’’, s’interroge la publication qui affiche à la Une : ’’Enjeux amnistie : rancœur et realpolitik’’.
Le quotidien Bës Bi Le Jour revisite les lois d’amnistie et titre : ’’Affaires Mamadou Dia, Me Sèye, Karim et Khalifa : Petites histoires d’amnistie’’.
’’Les lois d’amnistie sont souvent escortées d’un cortège de polémiques. C’est déjà le cas avec cette annonce du président Sall d’en faire bénéficier aux personnes privées de leurs droits de vote, y compris justement Karim Wade et Khalifa Sall’’, indique la publication.
’’C’est souvent des décisions aux soubassements politiques qui motivent ces contestations. Et naturellement quand il s’agit d’effacer des crimes et délits commis par des politiques notamment, les polémiques ne manqueront jamais’’, souligne-t-elle.
Pour le journal, ’’quoique, cette fois ci, cette initiative de Macky Sall converge avec la volonté de l’opposition Yewwi-Wallu, qui en avait fait aussi son cheval de bataille. L’enjeu, au-delà de l’oubli, essence de la loi d’amnistie, c’est la période qui sera concernée’’.
Le Quotidien note que ’’Léopold Sédar Senghor, Abdoulaye Wade et sous peu, Macky Sall...Chaque dirigeant a ainsi durant son règne fait adopter sa loi d’amnistie’’.
’’Seul le président Abdou Diouf constitue l’exception à cette option qui tend à devenir un classique dans les anales de l’histoire politique du pays. Pourtant n’ont pas manqué durant la Gouvernance Diouf, les évènements douloureux qui pouvaient le pousser à mener une démarche similaire’’, écrit la publication qui titre : ’’Amnisties au Sénégal, lois d’amnésie’’.
D’autres journaux ont mis le focus sur la rentrée des classes prévue la semaine prochaine.
’’Ecole sénégalaise : à une semaine de la rentrée, le ministre de l’Education fixe les priorités’’, titre Vox Populi.
Selon le journal, le ministre Cheikh Oumar Anne rassure tous les acteurs ‘’de sa volonté d’inscrire son action dans le processus initié par son prédécesseur’’ consistant ‘’à promouvoir un climat social apaisé dans le secteur, renforcer l’efficacité et l’efficience du système éducatif, renforcer les capacités des enseignants et la qualité du pilotage du système éducatif’’.
Pour cette rentrée des classes 2022, ’’les parents d’élèves sont à rude épreuve’’, selon L’Observateur.
’’Plus que cinq jours pour profiter des vacances. Le 5 octobre prochain, les 4 millions d’élèves seront appelés à rejoindre les classes pour la rentrée officielle. Un cauchemar pou les familles. Cette année, plus que les précédentes, elle va coûter aux parents’’, écrit L’Obs.
Selon la publication, ’’portés par l’inflation qui touche les prix à la consommation, les frais de scolarité sont nettement en hausse’’.
Le Soleil s’intéresse au déminage en Casamance et rapporte que près de 2 millions de m2 de terrres ont été restitués aux populations.
L’As aborde la question de l’accès universel à l’électricité et note que ’’le gouvernement fixe le cap sur 2025’’. La publication cite à ce propos la ministre du Pétrole et des Energies, Sophie Gladima, selon qui ’’le gouvernement ambitionne d’atteindre l’accès universel à l’électricité d’ici 2025’’.