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18 juin 2025
LES LIONS À DIAMALAYE POUR FINIR LE BOULOT
L’équipe du Sénégal accueille ce samedi 6 août – 17h, le Cameroun en match retour des éliminatoires de la CAN 2022 de Beach Soccer prévue au Mozambique du 21 au 30 octobre prochain.
L’équipe du Sénégal accueille ce samedi 6 août – 17h, le Cameroun en match retour des éliminatoires de la CAN 2022 de Beach Soccer prévue au Mozambique du 21 au 30 octobre prochain.
Au match aller disputé dans la station balnéaire de Kribi au Cameroun, les Lions de Raoul Mendy étaient sortis avec une écrasante victoire (1-9). Il reste aux Lions du football de plage de finir le boulot à domicile (plage de Diamalaye) et de se projeter vers un septième titre de champion d’Afrique.
«Il y aura toujours la pression du match à domicile mais le groupe composé de 8 à 9 joueurs ayant évolué en sélection depuis plusieurs années, va faire face avec brio (…). Le Sénégal est champion d’Afrique en titre et demi-finaliste de la Coupe du monde. Nous respectons tout le monde mais ne craignons personne, c’est aux autres d’avoir peur, pas nous», avertit Mamadou Diallo, manager de l’équipe nationale du Sénégal dans un entretien sur le site de la Caf.
«LE PLAN ORSEC N’EST PAS NÉCESSAIRE»
Selon le colonel Amadou Canar Diop, à ce jour aucun plan ORSEC au Sénégal n’est mis à jour, ni testé. Comment on peut le mettre en œuvre efficacement ?
Le lancement du Plan Orsec a surpris plus d’un. L’ancien officier des sapeurs-pompiers spécialiste dans la gestion des catastrophes se dit surpris et étonné du lancement du plan National d’organisation des secours (ORSEC) alors que l’inondation ne concerne que le département de Dakar où tant bien que mal il y a un réseau d’assainissement. «L’eau va s’écouler par les canalisations.
Certes, le temps de latence sera un peu long mais d’ici la nuit la majeure partie de cette eau quittera les zones inondées», a-t-il déclaré. Et de poursuivre, «l’inondation a plus touché Dakar que sa banlieue, une zone endémique ! S’il ne pleut pas d’ici demain, au réveil, on ne verra pas la cause du déclanchement du plan ORSEC !». Ce qui lui fait dire qu’«à la place, on devait juste déclencher un plan d’urgence pour le département de Dakar ou à la rigueur un plan régional. Les plans ORSEC bien qu’ils ne soient pas opérationnels, sont articulés en Plans départemental, régional et national».
Poursuivant ses propos le colonel Amadou Canar Diop de révéler, «A ce jour, aucun plan ORSEC au Sénégal n’est mis à jour, ni testé. Comment on peut le mettre en œuvre efficacement ? Pourquoi un plan Orsec National !! Les plans d’urgence en cas de catastrophes naturelles sont appelés plans de contingence. Ils sont communaux, intercommunaux ou départementaux. Ils sont réalisés avec les communautés et tous les acteurs impliqués dans la gestion de la catastrophe. On planifie qui fait quoi, où comment et avec quoi ! Ils sont budgétisés. On consigne tout sur un document et on rassemble les moyens à temps et les prépositionne» a fait savoir. Intervenant plusieurs fois dans les situations de catastrophes M. Diop soutient que les communautés doivent être aussi impliquées.
«Quand tu fais une chose pour moi et tu le fais sans moi, tu fais alors contre moi. C’est dommage, le président de la République est seul comme Etienne Lantier du roman Germinal», a conclu Amadou Canar Diop.
Par Mariame DJIGO
DAKAR, UNE CAPITALE HORS NORME
Les régimes succèdent mais les mêmes travers surgissent. Chaque année et son lot d’inondations. Toujours des milliards dans les eaux
La pluie rime avec des désagréments à Dakar. Les fortes précipitations d’hier, vendredi 5 août, ont causé d’énormes dégâts et semé le désarroi chez les habitants. Ce qui a débouché sur le déclenchement du Plan national d’organisation des secours. Cependant, il faut dire que la capitale sénégalaise est au bord de l’implosion à cause de l’encombrement et quelques gouttes d’eau suffisent pour qu’elle soit sens dessus dessous.
Plusieurs quartiers de Dakar se sont retrouvés les pieds dans l’eau à cause des fortes pluies qui se sont abattues sur la capitale sénégalaise hier, vendredi 5 août. Mort d’homme, routes détruites, circulation coupée sur plusieurs axes de la ville, voitures submergées par la quantité d’eau, maisons inondées, quartiers plongés dans le noir, les dégâts sont énormes. Ce qui a rendu difficile la vie aux habitants qui ont eu du mal à se déplacer ou à regagner leur domicile après le travail.
Sur ce, le Plan national d’organisation des secours (ORSEC) a été déclenché sur instruction du Chef de l’Etat, Macky Sall afin de faire face à cette situation. Sauf que c’est un air du déjà vu. Et pour cause, ce scénario se répète chaque année au moment de l’hivernage. Les régimes succèdent mais les mêmes travers surgissent. Chaque année et son lot d’inondations. Toujours des milliards dans les eaux. Les inondations font partie des maux dont souffre le Sénégal depuis 1960. Habitations galopantes, accroissement rapide de la population, constructions de plusieurs étages sans parking, constructions sur les trottoirs, tas d’immondices dans les coins de rue, tuyaux qui déversent des eaux usées sur les rues dans certains quartiers.
Bref, tout ceci fait de Dakar une poudrière extraordinaire. La capitale sénégalaise est atteinte de macrocéphalie urbaine. Un quart de la population vit dans la plus petite superficie du pays 53640 ha, 0,3% du territoire national. Pis, on semble oublier que Dakar est une presqu’île, propice aux inondations. Mais presque, rien n’est fait pour désengorger la ville, notamment pousser les populations à sortir de la capitale. Presque, tout s’y concentre. Parmi les maux qui font du Sénégal un pays hors norme, il y a aussi ces mairies qu’on crée sur une politicienne et qui n’ont pas les moyens de leurs ambitions. Elles sont obligées de privatiser tous les espaces publics un peu partout pour avoir de l’argent. Du coup, rares sont les espaces où les habitants peuvent aller se mouvoir. C’est encore horrible de voir Dakar pendant la période de Tabaski.
Tous les coins de rues sont transformés en enclos de moutons qui changent carrément le visage de la capitale. Sans oublier que Dakar étouffe sous la pollution atmosphérique et les encombrements. Elle est l’une des villes les plus polluées au monde.
Malgré tout, on aspire pourtant à concurrencer Kigali, la capitale rwandaise qui est l’une des villes des plus propres au monde où se tiendra d’ailleurs le prochain congrès de la FIFA. Et dire que c’est le Sénégal qui va accueillir les Jeux olympiques de la jeunesse. Une première en Afrique. Il urge donc de régler cette situation-là. Architectes et Urbanistes n’arrêtent d’ailleurs pas de nous avertir du danger qui nous guette.
Il est du devoir et de la responsabilité des forces politiques de la majorité d'actualiser nos offres politiques, économiques, sociales et les modes de gouvernance pour qu'ils soient toujours en adéquation avec les attentes citoyennes - COMMUNIQUÉ
SenePlus publie ci-dessous, le communiqué du Mouvement Alternatives Citoyennes Andu Nawle daté du 5 août 2022, à propos des législatives.
« Le comité directeur du Mouvement Alternatives Citoyennes Andu Nawle s'est réuni le jeudi 4 Août à son siège à la Sicap Amitié 2 à Dakar sous la présidence du ministre d’État Abdou Fall pour aborder, entre autres sujets inscrits à son ordre du jour, l'évaluation des résultats provisoires des élections législatives du 31 juillet dernier.
Le comité directeur du mouvement Alternatives Citoyennes « Andu Nawle » a enregistré avec respect et sérénité ces premiers résultats annoncés pour d'abord se féliciter de la maturité des citoyens-électeurs qui ont mis en échec toutes les tentatives orchestrées par certaines forces politiques en vue d'installer un climat de violence totalement étranger aux mœurs politiques de notre pays.
Pour la première fois dans la trajectoire démocratique du Sénégal des dirigeants politiques se sont laissés aller à des appels publics à la guerre civile et des discours de type identitaire de nature à saper les bases de l'unité et de la cohésion que notre nation a mis des siècles à construire.
C'est la raison pour laquelle le mouvement Alternative Citoyenne Andu Nawle salue avec fierté l'option résolue du peuple sénégalais de rester totalement sourd à ces appels aussi irresponsables que dangereux à la confrontation physique pour emprunter la voie digne et responsable du vote citoyen libre et serein.
Cette élection a donc consacré avant tout la victoire de la République, de la démocratie et de la paix civile sur le populisme primaire qui appelait la jeunesse à s'emparer de la rue pour installer la pagaille, le désordre et le chaos.
Le comité directeur de Andu Nawle se félicite par ailleurs que l'autorité de l'État ait prévalu pour faire observer la légalité républicaine, l’État de droit et permettre ainsi le libre exercice de la souveraineté populaire dans le choix des hommes et femmes appelés à leur représentation dans les institutions de la République.
Toujours dans ce sens, le mouvement Alternatives Citoyennes Andu Nawle note les bons scores de la coalition Bennoo arrivée en tête dans cette élection et qui reste la première force politique du pays.
Ce scrutin marque cependant un tournant majeur dans la trajectoire démocratique du Sénégal entré désormais dans l'ère des majorités de compromis au sein de la représentation nationale telle que c'est la règle dans les démocraties sur tous les continents.
Il convient de souligner que les choix citoyens lors de ce scrutin du 31 juillet traduisent une attente de diversités et d’équilibre entre les principaux courants politiques qui traversent notre société.
Ces choix consacrent en même temps le fort attachement du peuple sénégalais à la stabilité de leur pays, à la paix civile ainsi que la confiance qu'il continue d'accorder à l'actuelle majorité politique qui nous gouverne.
Une évaluation sans complaisance doit toutefois être faite des résultats issus des urnes dans le sens de l'actualisation d'une offre politique qui a certes fait la preuve de son efficacité mais qui, dans le contexte d'un monde en mutation accélérée, gagne toujours à faire l'objet d'une mise à jour périodique.
Les bilans du gouvernement ont été en effet probants en matière de réalisations d'infrastructures et dans les efforts de justice et de démocratie sociale. Les résultats électoraux obtenus montrent cependant que les attentes citoyennes restent encore très fortes, comme partout ailleurs dans le monde, sur les sujets de gouvernance.
Il faut désormais se convaincre de l'idée que les demandes citoyennes en matière de gouvernance sont devenues de nos jours aussi importantes que les demandes sociales classiques.
Il est par conséquent du devoir et de la responsabilité des forces politiques de la majorité d'actualiser nos offres politiques, économiques, sociales et les modes de gouvernance pour qu'ils soient toujours en adéquation avec les nouvelles attentes citoyennes dans l'air du temps.
En tout état de cause, l'heure est à l'unité, la cohésion et la solidarité aux côtés du président Macky Sall et dans les rangs de la grande coalition Bennoo Bokk Yakaar qui gardent intacts tous les atouts en main pour accompagner les importantes réformes à entreprendre, relever les redoutables défis du monde actuel et garder résolument le cap de la confiance et de la sérénité vers l’échéance décisive de 2024. »
SONKO, MIMI ET KHALIFA EN POLE POSITION POUR 2024
René Lake analyse sur VOA, les résultats provisoires du scrutin législatif qui fait émerger de nouvelles forces politiques en perspective de la prochaine présidentielle
René Lake analyse sur VOA, les résultats provisoires du scrutin législatif qui fait émerger de nouvelles forces politiques en perspective de la prochaine présidentielle. L'intervention est à suivre en début du journal.
par Doudou Ka
UN VOTE BARRAGE CONTRE L’EXTRÉMISME POLITIQUE
Les législatives consacre la coalition présidentielle comme la première force politique du pays. Les électeurs de BBY ont refusé le poison de la radicalité en choisissant la carte de la stabilité
Les citoyens sénégalais se sont exprimés ce dimanche pour élire leurs députés. Scruté et observé à toutes les loupes électorales, le scrutin du 31 juillet dernier était attendu par tous les observateurs. Il s’est déroulé dans le calme et la sérénité.
Entre la carte de l’aventurisme, du patriotisme dévoyé et celle de l’optimisme, les Sénégalais ont choisi. C’est tout le sens de la victoire de la coalition Benno Bokk Yaakaar, symbole de la force d’une idée et d’une espérance qui ont pour nom émergence. En accordant encore une fois leur confiance à la majorité présidentielle, les électeurs sénégalais ont accompli un vote barrage contre l’extrémisme politique et démontré que la paix et la stabilité sont les deux organes vitaux de toute démocratie.
Chers(es) camarades, vous venez d’offrir au président de la République, Macky Sall une victoire plein d’enseignement qui consacre la coalition présidentielle comme la première force politique du pays. La signature de ce succès électoral tient en deux mots : unité et persévérance.
Je voudrais à cet instant dire un immense bravo et un grand merci à nos militants, sympathisants et à tous ceux qui ont déposé le bulletin BBY dans l’urne en leur disant que vous avez à juste raison, choisi les valeurs que nous portons et la crédibilité de notre projet d’émergence, le PSE. Vous avez à juste raison, refusé le poison de la radicalité en choisissant la carte de la stabilité. Vous avez à juste raison, choisi de ne pas tomber dans le piège infernal populiste d’hommes politiques anarchistes qui malgré leurs appels incessants à l’insurrection, ont échoué à la répétition douloureuse des événements tragiques de mars 2021.
Toutes mes félicitations aux vainqueurs du 31 juillet. A ceux qui ont accordé leurs suffrages à nos adversaires, j’exprime tout mon respect.
Une mention spéciale au ministre de l’Intérieur, à l’Administration territoriale, aux forces de l’ordre et aux autorités judiciaires, massivement mobilisées pour assurer de manière impeccable, l’organisation du scrutin.
Deux élections à l’échelle du pays organisées en sept mois, cela montre que le Sénégal et les Sénégalais savent être à la hauteur des moments où se joue le destin de la Nation.
Je n’oublie pas la presse sénégalaise dans son ensemble et plus particulièrement les correspondants régionaux pour le travail exceptionnel effectué tout au long de cette si belle campagne.
C’est le moment pour moi de m’adresser spécialement à nos candidats, militants, sympathisants et camarades de Ziguinchor. L’arithmétique électorale n’a pas consacré notre coalition. Nous avons perdu. Certes. Mais que vaut la froideur des chiffres face à l’émotion qui nous a submergée tout au long de cette campagne, tout au long de nos rencontres. Ce que je ressens dépasse de loin le cadre électoral. La confirmation d’un lien affectif indéfectible avec les populations de Casamance, qui plus qu’un bout de territoire originel, est une part non négociable de moi-même et un des moteurs de mon engagement politique et public.
Restons mobilisés car la Casamance du futur dans un Sénégal émergent a encore des rendez-vous avec l’Histoire. Je serai toujours à vos côtés.
Doudou Ka est président de la Coalition Doggu pour le grand Sénégal.
LE GOUVERNEMENT DÉCLENCHE LE PLAN ORSEC À LA SUITE DES FORTES PLUIES
Le ministère de l’Intérieur explique que ‘’ces précipitations ont été à l’origine de beaucoup de désagréments pour les populations et ont engendré le décès d’un individu de sexe masculin sur la corniche ouest’’ de Dakar
Le ministère de l’Intérieur a annoncé le déclenchement, ce vendredi, du Plan national d’organisation des secours (Plan Orsec), à la suite des fortes pluies tombées le même jour.
‘’A la suite des fortes pluies enregistrées aujourd’hui, avec 126 millimètres à Dakar, le Plan national d’organisation des secours a été déclenché ce vendredi 5 août 2022’’, lit-on dans un communiqué reçu à l’APS.
Le ministère de l’Intérieur explique que ‘’ces précipitations ont été à l’origine de beaucoup de désagréments pour les populations et ont engendré le décès d’un individu de sexe masculin sur la corniche ouest’’ de Dakar.
Selon le site d’information iGFM, du Groupe Futurs Médias (privé), la victime est décédée après avoir perdu le contrôle de sa voiture, dans le tunnel de Mermoz, qui a été envahi par les eaux de pluie.
Le chef de l’Etat ‘’réaffirme sa solidarité envers toutes les personnes touchées par ces intempéries et présente ses sincères condoléances à la famille de la victime’’, a écrit le ministre de l’Intérieur, Antoine Diome.
Selon un arrêté de M. Diome, le plan est ‘’déclenché (…) sur l’étendue du territoire national, pour faire face à la situation des inondations constatées à la suite des fortes pluies’’.
Il sera ‘’conduit (…) pour prendre les dispositions idoines à la protection et à l’assistance des personnes sinistrées, ainsi que les mesures de sauvegarde des biens et de la préservation de l’environnement’’.
VIDEO
SCÈNES APOCALYPTIQUES À DAKAR APRÈS LA PLUIE
Les fortes pluies de ce vendredi ont causé d'énormes désagréments aux populations de la capitale et environs.