Le chef de l’Etat est arrivé vers 11 h 20 au palais de la République, où la nomination du Premier ministre doit avoir lieu ce samedi, ont constaté des reporters de l’APS.
S’adressant vendredi à la nation, via la Radiodiffusion Télévision sénégalaise, Macky Sall a déclaré que le chef du gouvernement sera nommé ce samedi.
Le futur gouvernement va mener ‘’de larges concertations avec toutes les parties prenantes, notamment les associations de consommateurs, commerçants, etc., pour arrêter de nouvelles mesures’’, a-t-il promis.
‘’Ce sera une des tâches prioritaires du nouveau gouvernement que je m’apprête à former dès demain’’, a dit Macky Sall.
Un projet de loi restaurant le poste de Premier ministre a été adopté par l’Assemblée nationale, le 10 décembre dernier.
Le poste avait été supprimé en 2019 par Macky Sall, qui venait d’être réélu à la présidence de la République.
En décembre dernier, le chef de l’Etat avait invoqué ses fonctions de président en exercice de l’Union africaine, à partir de janvier 2022, pour justifier la restauration de ce poste.
La nomination du chef de gouvernement était attendue après les élections départementales et municipales du 23 janvier dernier.
UN DÉFICIT DE 7 À 15 MILLIARDS DE DOLLARS PAR AN EN AFRIQUE
Conséquences liées aux changements climatiques - Les impacts du réchauffement climatique sur la biodiversité écœurent la planète.
Le ministre de l’Economie, du plan et de la coopération Amadou Hott, a plaidé hier vendredi, à Dakar pour l’innovation du Fonds africain de développement aux fins de prendre au mieux les défis et enjeux de développement de l’Afrique. Il co-présidait les travaux de la 3ème réunion de reconstitution des ressources du fonds africain de développement (FAD-16), coïncidant avec les 50 ans d’existence dudit fonds.
Les impacts du réchauffement climatique sur la biodiversité écœurent la planète. En réponse à cette menace, des solutions climatiques sont préconisées. Mais, l’Afrique est très en retard sur l’adaptation, subit trop de pertes et dommages liés au changement climatique évalués à environ «7 à 15 milliards de dollars par an» alors qu’il reçoit peu de financements climatiques malgré ses besoins immenses, fait savoir, hier vendredi, à Dakar, le ministre de l’Economie, du Plan et de la coopération Amadou Hott. Il coprésidait avec le président du groupe de la Banque africaine de développement, la 3ème réunion de reconstitution des ressources du fonds africain de développement (FAD-16).
Sous ce rapport, il est donc important que «les engagements financiers de l’Accord de Paris sur le Climat se concrétisent et que le continent soit une priorité dans la finance climatique mondiale au-delà des nombreuses annonces tout en lui permettant de réaliser une transition énergétique juste et équitable nécessaire pour s'industrialiser et s'électrifier», a préconisé M. Hott.
Au chapitre de la dynamique des actions du Fad, le ministre Hott a souhaité que les interventions de la Fad soient optimisées pour amplifier ses impacts. C’est pourquoi, fait-il savoir «le Sénégal en appelle à plus d’audace et d’approches novatrices en termes de flexibilité dans les règles d’allocation des ressources et d’accès du FAD aux marchés internationaux des capitaux».
En accédant aux marchés des capitaux, «le Fad pourra lever 33 milliards de dollars, en complément de ses fonds propres de 25 milliards de dollars», soutient-il. «C’est dans cet élan que nous pourrons atteindre un objectif de billions à trillions, une initiative lancée lors de la Conférence annuelle sur le financement à Addis Ababa en 2015», estime-t-il.
NOMINATION DU PM, MAMADOU MOUSTAPHA BA EN POLE POSITION
À l’image du choix Amadou Mame Diop à l’Assemblée nationale, Macky Sall pourrait réserver une surprise sur l’identité du Premier ministre. L’heureux élu serait Mamadou Moustapha Ba, directeur du budget depuis novembre 2014.
À l’image du choix Amadou Mame Diop à l’Assemblée nationale, Macky Sall pourrait réserver une surprise sur l’identité du Premier ministre. L’heureux élu serait Mamadou Moustapha Ba, directeur du budget depuis novembre 2014. Dans le trio Aly Ngouille Ndiaye, Antoine Diome et Mamadou Moustapha Ba, ce dernier aurait les faveurs du président de la République pour diriger le gouvernement à moins de 2 ans de l’élection présidentielle de 2024.
M. Ba, originaire de Nioro, surnommé « Bosquier » par ses collègues, coche presque toutes les cases déclinées par le Président Macky Sall, qui a dressé hier le portrait du futur Premier ministre. Dans un contexte international difficile, le premier directeur du budget pourrait être un bon profil alors que l’euro et le dollar subissent les effets du renchérissement des prix mondiaux. Officiellement, Ba n’est pas de l’Apr mais lors des élections législatives, celui qui est un des concepteurs du Plan Sénégal émergent s’est beaucoup impliqué notamment à Nioro en faveur de Benno bokk yaakaar (Bby). Homme de l’ombre, il pourrait être sous le feu des projecteurs à partir de ce matin.
CE QUE L’ON ATTENDAIT DE LUI
Mimi Touré ne rate aucune de ses sorties depuis sa mise à l’écart du perchoir de l’Assemblée nationale, pour s’en prendre au président Macky Sall. Hier, le discours à la nation du chef de l’Etat a été l’occasion saisie par l’ancienne Première ministre
Mimi Touré ne rate aucune de ses sorties depuis sa mise à l’écart du perchoir de l’Assemblée nationale, pour s’en prendre au président Macky Sall.
Hier, le discours à la nation du chef de l’Etat a été l’occasion saisie par l’ancienne Première ministre, et non moins tête de liste de Benno Bok Yakaar lors des dernières législatives. pour revenir sur la lancinante question du troisième mandat. « On attendait qu’il (Macky Sall) dise qu’il ne fera pas de 3ème mandat », a-t-elle raillé sur Sud fm, juste après l’allocution du président.
Une énième attaque qui fait suite à sa missive destinée, hier, à Macky Sall qu’elle alertait sur « des actions de neutralisation physique » qu’auraient ourdies des proches du couple présidentiel contre sa personne.
L'ADRESSE A LA NATION DU PRESIDENT MACKY SALL AU MENU DE L'ACTUALITE DE L'APS CE WEEK-END
Les quotidiens ont commenté, pour leur édition de ce week-end, le discours adressé au peuple sénégalais, vendredi, par le président de la République.
Dakar, 17 sept (APS) – Les quotidiens ont commenté, pour leur édition de ce week-end, le discours adressé au peuple sénégalais, vendredi, par le président de la République.
Macky Sall a déclaré qu’il va constituer ce samedi un nouveau gouvernement, dont l’une des missions sera de mener de ‘’larges concertations’’ et de prendre de ‘’nouvelles mesures’’, notamment sur le plan social, concernant la cherté des prix des denrées de consommation courante, par exemple.
‘’Le Premier ministre sera nommé ce samedi à 11 heures. Pour le moment, c’est le mystère total autour de son identité, malgré les supputations. Le nouveau gouvernement sera par la suite dévoilé à 12 heures’’, écrit Libération.
‘’Macky Sall zappe le débat’’ sur son éventuelle candidature à la prochaine élection présidentielle, l’amnistie des opposants Khalifa Sall et Karim Wade, ‘’tance les députés et fixe l’action du gouvernement’’, résume Vox Populi.
Il relaye les réactions de quelques personnalités politiques, dont la députée Aminata Touré, laquelle s’attendait à ce que Macky Sall ‘’nous dise carrément qu’il ne sera pas candidat à l’élection présidentielle de 2024’’.
‘’L’heure de vérité’’, titre EnQuête, se demandant si le chef de l’Etat va ‘’opter pour un gouvernement de combat politique ou [privilégier] son bilan’’.
De toute façon, la liste des membres du gouvernement ‘’va donner plusieurs indicateurs sur ses priorités pour le restant de son mandat, ses visées et (…) la question du troisième mandat’’, commente le même journal.
‘’Drôle de discours’’, plaisante WalfQuotidien.
‘’Macky Sall a encore surpris son monde’’, ajoute-t-il, estimant, sur la base d’une réaction du professeur Mary Teuw Niane, ancien ministre et ex-allié du chef de l’Etat, que ce dernier ‘’[s’est adressé] aux Sénégalais pour tenter maladroitement de récupérer l’émotion ressentie lundi dernier par les populations’’.
WalfQuotidien note que le président de la République a mis en garde l’opposition en dénonçant ‘’le spectacle désolant auquel certains [députés] se sont livrés’’ lors de la rentrée parlementaire ‘’en violant la sacralité des lieux (les locaux de l’Assemblée nationale) et foulant ainsi aux pieds les dispositions du règlement intérieur’’.
A préciser que Macky Sall, en s’adressant à la nation, n’a pas tenu l’opposition responsable des scènes de violence survenues lors de la séance inaugurale de la 14e législature.
Des ‘’non-dits’’
Le Quotidien évoque la ‘’fin du suspense’’. Enfin, note-t-il, ‘’le président Sall va signer le décret qui nomme [le] Premier ministre’’, après avoir ‘’retenu sa main comme si le rétablissement [du poste] ne l’intéressait plus’’.
‘’Sur le plan de la communication, Macky Sall n’a pas fait mouche (…) L’annonce du [discours] a fait grand bruit. Mais (…) la montagne a accouché d’une souris. Dix petites minutes pour dire pas grand-chose’’, se désole L’Observateur.
‘’Allègement du coût de la vie, soutien à l’emploi et à l’entrepreneuriat des jeunes, lutte contre les inondations…’’ résume Le Soleil.
Le même journal a fait réagir Penda Mbow au discours du chef de l’Etat, que l’historienne et militante de la société civile juge ‘’empreint de sérénité’’.
‘’Il s’est voulu rassembleur et il a surtout évoqué les difficultés [des Sénégalais] (…) Je crois qu’il doit continuer dans le sens du dialogue et de l’ouverture’’, a dit Mme Mbow.
‘’Neuf minutes sans convaincre’’, affirme Sud Quotidien, estimant que ‘’Macky Sall s’est contenté de rappeler des annonces qu’il avait déjà faites’’.
Bés Bi Le Jour relève des ‘’non-dits’’ dans le discours présidentiel.
L’As est d’avis que l’adresse faite au peuple sénégalais par le chef de l’Etat annonce ‘’un nouveau cap’’.
A l’opposé d’autres journaux, il qualifie le discours de Macky Sall d’‘’exercice pas du tout commun’’.
L’EXPRESSION PLURIELLE DE LA NOUVELLE ASSEMBLÉE NATIONALE MÉRITE RESPECT
Les dernières élections sénégalaises dont les législatives du 31 juillet dernier confirment la "tradition de démocratie majeure et apaisée" du pays, a déclaré le président de la République, Macky Sall, se félicitant de l’"expression plurielle. Mais...
Dakar, 16 sept (APS) - Les dernières élections sénégalaises dont les législatives du 31 juillet dernier confirment la "tradition de démocratie majeure et apaisée" du pays, a déclaré le président de la République, Macky Sall, se félicitant de l’"expression plurielle’’ dont la nouvelle Assemblée nationale est le reflet et qui "mérite écoute et respect".
"J’ai souhaité m’adresser à vous après les élections législatives du 31 juillet 2022 celle des hauts conseillers des collectivités territoriales du 04 septembre et l’installation du nouveau Parlement", a-t-il avancé vendredi soir dans un message radiotélévisé.
"Comme en janvier dernier pour les élections territoriales, nous sommes allés aux urnes le 31 juillet pour élire nos députés. A l’unanimité, les observateurs internationaux et de la société civile, ont témoigné que le scrutin, qui s’est déroulé sous la supervision des organes administratifs et judiciaires compétents, a été paisible, libre et transparent, garantissant ainsi la sincérité du vote et la crédibilité des résultats", a-t-il dit.
Selon Macky Sall, grâce à la participation citoyenne, "dans le calme et la sérénité, notre pays a confirmé sa tradition de démocratie majeure et apaisée. Cela fait notre honneur et notre fierté".
Il dit remercier et féliciter les services de l’Etat, les organes de contrôle, ainsi que les Forces de défense et de sécurité, "pour la parfaite organisation du scrutin, en pleine saison des pluies, six mois seulement après les élections locales".
"J’y associe les acteurs de la société civile et des médias, dont l’implication active a contribué à la crédibilité des opérations électorales", a ajouté le président de la République, avant d’adresser aux députés élus de toutes les formations politiques, ses "vives félicitations" et "vœux de succès dans l’exercice de leur mandat".
"J’ai également une pensée pour les candidats non élus et les députés sortants. Le renouvellement du mandat électif étant l’essence de la démocratie, la composition de la nouvelle Assemblée reflète la liberté et la pluralité de nos choix, mais aussi nos aspirations et nos espoirs. Cette expression plurielle mérite écoute et respect", a souligné le chef de l’Etat.
A ses yeux, cette "expression plurielle" "rappelle à ceux et celles qui bénéficient du suffrage universel qu’en démocratie, le pouvoir appartient au peuple, et que le mandat électif n’est pas un privilège, mais une charge à échéance régulière, au service du bien commun".
Il a salué "dans le même esprit (...) le bon déroulement des élections pour le renouvellement du Haut Conseil des Collectivités Territoriales", le 4 septembre dernier, avant de revenir sur les législatives du 31 juillet dernier.
Cette échéance électorale "refermée, il n’y a plus à mes yeux des candidats de camps opposés, mais des représentants du peuple, élus par et pour le peuple. Il en est ainsi parce que d’Est en Ouest, du Nord au Sud, chaque voix citoyenne compte, avec les mêmes droits et la même dignité", a-t-il relevé.
"Au demeurant, au-delà de nos convictions et nos choix individuels, nous sommes un même peuple, nous avons la même histoire et le même destin. La nation sénégalaise reste une et indivisible. Nous sommes une seule et même famille", a assené le président Sall.
"Le choc des idées et des ambitions ne doit jamais nous faire oublier notre vivre ensemble. Voilà pourquoi je regrette profondément les incidents survenus à l’occasion de l’élection du Bureau de l’Assemblée nationale", mardi et mercredi derniers.
"Le spectacle désolant auquel certains se sont livrés dans l’enceinte de la Représentation nationale, en détruisant du matériel et en violant la sacralité des lieux foulant ainsi aux pieds des dispositions du règlement intérieur de l’Assemblée nationale est d’une extrême gravité", insiste Macky Sall.
Selon lui, cette situation est "indigne d’une démocratie majeure et indigne de la confiance du peuple", et ce "n’est certainement pas ce que les citoyens, qui ont voté dans le calme et la transparence, attendent de leurs représentants".
La rentrée parlementaire du lundi 12 septembre dernier avait été marquée par des échauffourées, bagarres, des insultes, sans compter un micro arraché, au point que la gendarmerie avait été appelée à la rescousse pour la poursuite des travaux.
Parmi les points de blocage ayant crispé les discussions, il y avait surtout celui relatif à "l’incompatibilité" des postes de ministres et de députés.
Les parlementaires de l’opposition s’étaient succédé au pupitre pour demander que les deux députés qui sont encore en poste au gouvernement ne puissent pas voter puisqu’ils n’ont pas démissionné de leurs responsabilités exécutives.
CAN DE BEACH SOCCER, LES LIONS PARTAGENT LEUR POULE AVEC L’EGYPTE, MADAGASCAR ET L’OUGANDA
Le Sénégal, champion d’Afrique de beach soccer en titre, constitue avec l’Egypte, Madagascar et l’Ouganda la poule B de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) prévue à partir du 21 octobre au Mozambique.
Dakar, 16 sept (APS) – Le Sénégal, champion d’Afrique de beach soccer en titre, constitue avec l’Egypte, Madagascar et l’Ouganda la poule B de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) prévue à partir du 21 octobre au Mozambique.
Mamadou Diallo a remplacé Ngalla Sylla au poste d’entraineur des Lions, mais l’objectif de l’équipe sénégalaise reste de conserver le titre lors de cette compétition qui se poursuivra jusqu’au 28 octobre.
Le Nigeria, l’une des plus grandes équipes de beach soccer du continent, est logé dans le groupe A. Finaliste en 2016 et 2018, il retrouve la phase finale de la CAN, à l’instar de Madagascar, le champion d’Afrique en 2015.
L’Egypte, après avoir obtenu la troisième place du podium en 2016 et 2018, fait partie, avec les sélections malgache et ougandaise, des adversaires des Lions en phase de poules.
Le groupe A est constitué du Mozambique, pays hôte et vice-champion d’Afrique, du Maroc, du Malawi et du Nigeria.
Le tirage au sort a eu lieu à Maputo, la capitale du Mozambique, mais la CAN de beach soccer se tiendra dans la ville de Vilankulo, une station balnéaire située dans le sud du pays.
IL N’Y A PAS À S’ALARMER MAIS…
29 joueurs sont concernés pour le regroupement en vue des deux matchs amicaux prévus respectivement, le 24 septembre, à Orléans, en France, contre la Bolivie, et le 27 contre l’Iran à Vienne, en Autriche. Une liste faite « dans des situations compliquées.
29 joueurs sont concernés pour le regroupement en vue des deux matchs amicaux prévus respectivement, le 24 septembre, à Orléans, en France, contre la Bolivie, et le 27 contre l’Iran, à Vienne, en Autriche, pour la préparation de la Coupe du monde. Une liste faite « dans des situations un peu compliquées », a reconnu d’emblée le sélectionneur national des Lions du Sénégal, Aliou Cissé, face à la presse, ce vendredi 16 septembre. Ce, entre blessures, méforme et temps de jeu limité qui frappent le gros de la troupe.
« Il n’y a pas à s’alarmer »
Interrogé sur ce point précis, le technicien sénégalais préfère relativiser : « Depuis notre qualification au mois de mars, je suis dans cette Coupe du monde-là. Je n’ai pas décroché. Nous sommes en train de la préparer. Mais, il n’y a rien d’alarmant. J’ai même envie de dire aujourd’hui, en ce mois de septembre, les choses sont en train de bien évoluer par rapport au mercato où c’était très compliqué. Des garçons n’avaient pas de club, de compétitivité, ne jouaient pas. Aujourd’hui, Abdou Diallo a trouvé un point de chute, Gana aussi. »
Plutôt optimiste, le champion d’Afrique garde « espoir qu’avant la Coupe du monde, la situation de (ses) joueurs va se bonifier dans leur club », ajoutant qu’« en réalité, je ne suis pas en panique. Dans notre pays, on en parle plus que dans d’autres. Mais, nous sommes tous dans la même enseigne. Les autres équipes aussi ont des difficultés. Je peux citer deux ou trois sélections. Cela dit, novembre, c’est quand même demain. D’ici demain, il y a beaucoup de choses qui peuvent se décanter. Pour moi, il n’y a pas à s’alarmer. Il faut attendre que la situation s’améliore. »
Les adversaires du Sénégal
« Quoi qu’on puisse dire, la Bolivie est une équipe d’Amérique du Sud qui a une certaine agressivité et ça peut coller et ressembler à la mentalité de l’Équateur, a-t-il expliqué, interrogé sur les adversaires du Sénégal. Du côté de l’Asie, cette équipe iranienne est qualifiée à la Coupe du monde. Elle fait partie des meilleures équipes, certains de leurs joueurs évoluent en Europe. Pour moi, nous allons vers deux confrontations très compliquées, très difficiles, qui peuvent nous servir à mieux nous préparer. « Ça nous permettra de tourner notre effectif et de donner du temps de jeu à beaucoup de joueurs. »
Toutefois, exprimant son inquiétude sur les difficultés à décrocher des sparring partners, il a regretté que « du fait que les Européens, on ne peut pas les jouer, ça diminue notre marge de manœuvre au niveau des choix. »
Aliou Cissé de poursuivre : « c’est vrai que les matchs de Gala comme on l’a fait contre le Brésil, qu’on aurait pu faire contre l’Argentine, on aurait aimé le rééditer. Au niveau du choix des matchs, c’est parfois très difficile. Les tractations ont été très (très) difficiles. Il y a des choses qui sont au- dessus de moi. »
Soutenant que « le nerf de la guerre est là », il a expliqué que « le chevauchement des compétitions » et le Covid-19 » ont compliqué une situation déjà « très difficile ». Pour ne rien arranger, la ligue des nations est venue s’y greffer. Ce qui fait aujourd’hui, se désole-t-il, que « toutes les équipes européennes se regroupent et jouent entre elles. La question revient à nos dirigeants. Si ça continue comme ça, à un moment donné, il n’y aura plus de matchs amicaux face aux équipes européennes. »
La preuve, a-t-il rappelé, les Pays Bas figurent dans le groupe A du Sénégal mais les Lions ne parviennent pas à décrocher un adversaire du même calibre en amical. « C’est une situation compliquée mais ça sort du sportif. C’est-à-dire que le sportif (en) subit » les conséquences.
Le cas Bamba Dieng
« Bamba Dieng et d’autres, je peux parler du cas de Koulibaly, d’Édouard Mendy, de Sadio Mané. Pour moi, tous ces garçons-là sont de très grands professionnels. Ils connaissent les réalités du football de haut niveau. Le football de haut niveau est difficile. Ce n’est pas un métier facile, il y a des hauts, il y a des bas. Dans les hauts, il faut garder l’humilité. Dans les bas, c’est à vous de travailler et mettre les ingrédients nécessaires pour pouvoir revenir à son meilleur niveau. Bamba Dieng, s’il est à Marseille, c’est parce qu’il a des qualités, mais qu’il comprenne qu’on ne lui fera aucun cadeau. C’est à lui de se prendre en main, d’avancer, de croire en lui et de travailler. Le footballeur de haut niveau, il sait qu’il doit être performant. Maintenant, Bamba, on l’a fait venir avec nous, c’était important, pour lui montrer qu’on avait confiance en lui. En réalité, c’est à lui de se battre aussi pour changer la situation où il est. On a une compétition très importante et c’est le cas de tous ces garçons-là qui, comme lui, n’ont pas de temps de jeu et qui sont dans des difficultés ».
LE RENDEZ-VOUS MANQUÉ DE MACKY
Le président de la République s’est adressé hier vendredi 16 septembre au Sénégal dans un discours à la nation qui a laissé plus d’un sur sa faim
Le président de la République, Macky Sall s’est adressé hier, vendredi 16 septembre au Sénégal dans un discours à la nation qui a laissé plus d’un sur sa faim. Alors qu’il était attendu sur des questions telles que sa 3ème candidature supposée ou réelle, l’affaire d’amnistie pour Karim Wade et Khalifa Sall pour sur lesquelles, il avait pris date aux lendemains des Législatives du 31 juillet dernier pour éclairer les Sénégalais, Macky Sall s’est contenté de rappeler des annonces qu’il avait déjà faites. Ce, après avoir égratigné l’opposition qu’il reproche d’avoir terni l’image du Sénégal.
Le président de la République, Macky Sall a encore dribblé son monde. Cinq jours après sa surprenante décision de proposer la candidature du Dr Amadou Mame Diop pour le poste de Président de l’Assemblée nationale au détriment de celle de son ancien Premier ministre, Aminata Touré, qu’il avait pourtant choisi pour conduire la liste de la coalition Benno Bokk Yaakaar aux dernières élections législatives ou d’une autre personnalité connue du landerneau politique sénégalais, Macky Sall a encore pris tout le monde à contre-pied hier, vendredi 16 septembre à travers son discours à la nation. Et pour cause, dans sa communication, très attendue au lendemain des élections législatives du 31 juillet dernier, le chef de l’Etat s’est contenté à répéter des annonces qui étaient déjà sur la place publique en passant sous silence certaines questions sur lesquelles, il avait pourtant pris l’engagement d’apporter des réponses. Il en est ainsi de la question de son ambition supposée ou réelle à briguer une 3ème candidature en 2024 sur laquelle, il avait promis d’éclairer sa position aux lendemains des législatures du 31 juillet dernier. Il y a aussi les dossiers d’amnistie de Karim Wade et Khalifa Ababacar Sall pour lesquels, il avait dit être favorable.
Lors de cette première sortie après les législatives du 31 juillet dernier qui ont consacré la défaite de sa coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) qui a obtenu 82 sièges contre 83 pour le bloc des candidats de l’opposition, le président de la République était également attendu, en tant que garant du bon fonctionnement des institutions et de la démocratie, sur l’attention qu’il accorde à cette nouvelle configuration de l’espace politique sénégalais pour les 18 mois qui lui reste au pouvoir. Cependant, grande a été la surprise de bon nombre de Sénégalais. En lieu et place des réponses à ces questions, le chef de l’Etat a juste confirmé la nomination du nouveau Gouvernement aujourd’hui avant de faire le bilan de l’organisation des élections territoriales, du Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT) et les dernières législatives du 31 juillet.
Poursuivant son message, Macky Sall a également profité de ce rendez-vous pour solder ses comptes avec les députés de l’opposition responsables des actes de violence lors de l’installation de la 14ème législature. Mais aussi rappeler les 620 milliards de francs CFA que l’Etat a mobilisé pour soutenir les Sénégalais face à la flambée générale des prix du pétrole et des denrées de première nécessité. Le tout en 9 minutes 20 secondes. Un discours qu’il traduira en langue wolof avant de céder la place au Professeur Ismaïla Fall qui a rappelé aux Sénégalais la toute puissance du Président de la République en cas de blocage de l’Assemblée nationale.
FAIRE LE MAX POUR BIEN M’INTÉGRER AU GROUPE
Convoqué par Aliou Cissé en compagnie de six autres nouveaux joueurs, Noah Fadiga est aux anges. L’arrière droit du SC Brestois voit son rêve de jouer pour les Lions du Sénégal devenir réalité et se sent prêt à aller à la conquête du Qatar.
Convoqué par Aliou Cissé en compagnie de six autres nouveaux joueurs, Noah Fadiga est aux anges. L’arrière droit du SC Brestois voit son rêve de jouer pour les Lions du Sénégal devenir réalité et se sent prêt à aller à la conquête du Qatar. Cela passe par un test à réussir lors des deux prochains matchs amicaux pour lesquels le sélectionneur a fait appel à lui face à une série de blessures à son poste. Sa première réaction, en exclusivité pour Emedia.
Comment avez-vous appris la nouvelle de votre sélection avec le Sénégal ?
« Le coach Aliou Cissé m’a appelé avant-hier, pour parler avec moi, et m’annoncer que je suis dans la liste. L’entretien a été bref. Il a dit qu’il allait m’expliquer ce qu’il attend de moi tactiquement et techniquement. »
Vous avez accueilli ça comment ?
« Pour moi, c’était une grande fierté. En fait, c’est difficile pour moi, d’expliquer comment je me suis senti. C’est un rêve qui va devenir réalité. Ça a toujours été un rêve pour moi de jouer pour l’équipe du Sénégal. »
Ça vous conforte un peu dans l’idée que peut-être rejoindre le championnat français était le meilleur choix à faire ?
« Oui, absolument. J’ai franchi des étapes. Maintenant, je me suis retrouvé dans le top 5 des championnats du monde. C’est vrai que ça change beaucoup. J’ai essayé de montrer avec les matchs que j’ai joués en Ligue 1, ce que j’ai dans le ventre. Après, j’ai malheureusement été obligé de quitter les terrains pendant quatre semaines pour blessure. Je touche du bois, je n’ai jamais été un joueur qui a eu des problèmes physiques. Cette fois, ça a été très difficile sachant que mon rêve et mon ambition, c’est de jouer des Coupes du monde, jouer au plus haut niveau. Donc, c’était un moment difficile. »
« Après la blessure, je me suis entraîné trois ou quatre fois seulement. Je me sentais bien. J’étais fit. Voilà pourquoi j’ai directement débuté en titulaire lors du grand match contre le PSG. Je me sens bien. Ça, c’est le plus important. »
Vous allez intégrer l’équipe nationale du Sénégal dès cette semaine, avec le regroupement. Quelles sont vos appréhensions s’il y en a ?
« Je veux d’abord être bien dans le groupe, avoir une discussion avec le coach, mes coéquipiers, et faire le maximum pour bien m’intégrer dans le groupe. Je dois apprendre beaucoup de choses et faire de mon mieux pour être prêt pour le haut niveau. C’est surtout ça. »
Vos futurs coéquipiers vous attendent avec le bizutage. Je ne sais pas si vous vous êtes préparé à ça ? Est-ce qu’il y a un morceau spécial sur lequel vous avez prévu de danser ?
« Je vais encore réfléchir sur quel son je vais choisir. Mais je dis que ça va être marrant. Tous les moments que je vais vivre avec les champions d’Afrique, ça va être quelque chose de très beau, et ce sera du plaisir pour moi. »
Est-ce que vous êtes déjà entré en contact avec certains d’entre eux, ou pas encore ?
« J’en connais quelques-uns comme Cheikhou Kouyaté. Je le connais depuis que je suis petit quand je jouais à Anderlecht comme lui, et à travers mon père. Il y a aussi Idrissa Gana Gueye. Ce sont surtout ces deux joueurs que j’ai déjà rencontrés une fois. »
Vous allez les retrouver en sélection avec l’ambition d’aller au Qatar. Pas de stress particulier ?
« Non. Pas dans ce sens. Parce que moi, quand on dit stress, je le vois dans le sens négatif. C’est surtout une grande envie de montrer ce que j’ai et de m’amuser sur le terrain en faisant ce que je sais faire le mieux ».