SOCIÉTÉ GÉNÉRALE DU SÉNÉGAL, HAROLD COFFI NOUVEAU DG
Riche d’une expérience bancaire de plus de 24 ans dans divers domaines dont les marchés financiers, le retrait et le corporate banking, le désormais nouveau DG de la Sgs a eu l’opportunité de travailler dans des environnements différents...
Riche d’une expérience bancaire de plus de 24 ans dans divers domaines dont les marchés financiers, le retrait et le corporate banking, le désormais nouveau DG de la Sgs a eu l’opportunité de travailler dans des environnements différents (américain, panafricain et français. Son challenge est de mieux positionner la Société générale Sénégal dans le secteur très concurrentiel de la banque au Sénégal.
CE QUI S’EST PASSÉ À L’ASSEMBLÉE EST INDIGNE D’UNE DÉMOCRATIE MAJEURE
Le président Macky Sall s’est adressé à la nation après l’installation du nouveau Parlement les 12 et 13 septembre derniers. Ce, pour regretter « profondément » les incidents survenus à l’occasion de l’élection du Bureau de l’Assemblée nationale.
Le président Macky Sall s’est adressé à la nation après l’installation du nouveau Parlement les 12 et 13 septembre derniers. Ce, pour regretter « profondément » les incidents survenus à l’occasion de l’élection du Bureau de l’Assemblée nationale.
« Le spectacle désolant auquel certains se sont livrés dans l’enceinte de la représentation nationale, en détruisant du matériel, en violant la sacralité des lieux et foulant ainsi aux pieds les dispositions du règlement intérieur de l’Assemblée nationale est d’une extrême gravité ; indigne d’une démocratie majeure et indigne de la confiance du peuple », a-t-il, en effet, déploré, soulignant que « ce n’est certainement pas ce que les citoyens, qui ont voté dans le calme et la transparence, attendent de leurs représentants. »
« Il faut prendre garde », a-t-il ajouté. Poursuivant, il a tenu à relever que « dans un monde exténué par les déchirures de la guerre, de la violence et de l’extrémisme, nous devons mesurer la chance que nous avons de vivre dans la paix, la sécurité et la stabilité ». Avant d’appuyer : « nul n’a le droit de détruire ce legs ancestral, notre bien commun. »
Pour lui, « le choc des idées et des ambitions ne doit jamais nous faire oublier notre vivre ensemble. » Par conséquent, a-t-il tranché : « il nous appartient plutôt de l’entretenir et de le transmettre aux générations futures ; parce que les hommes passent, mais la nation sénégalaise demeure. »
De son côté, a-t-il dit, « en vertu des charges constitutionnelles qui m’incombent, j’ai le devoir de nous rassembler autour de notre bien commun et de notre commun vouloir de vie commune ; parce que c’est mon rôle de garant de l’unité nationale et du fonctionnement régulier de nos institutions ».
L’imam Mahmoud Dicko, figure religieuse influente au Mali, déclare se retrouver en Cheikh Ahmadou Bamba, le fondateur du mouridisme, l’une des principales confréries musulmanes au Sénégal, dont il magnifie l’ »attachement fort » au Prophète de l’Islam
L’imam Mahmoud Dicko, figure religieuse influente au Mali, déclare se retrouver en Cheikh Ahmadou Bamba, le fondateur du mouridisme, l’une des principales confréries musulmanes au Sénégal, dont il magnifie l’ »attachement fort » au Prophète de l’Islam et la « grande dimension spirituelle ».
« Je me retrouve en lui dans cet attachement fort qu’il a pour le Prophète de l’Islam et sa grande dimension spirituelle », a déclaré l’ancien président du Haut Conseil islamique malien (HCIM), dans un entretien accordé à l’APS.
Mahmoud Dicko dit avoir « beaucoup d’estime et de considération pour le fondateur du mouridisme, Cheikh Ahmadou Bamba, un homme d’une grande dimension spirituelle ».
« Touba, a-t-il souligné, est une ville que je porte dans mon cœur à cause du fondateur du mouridisme ».
Hôte de marque du Khalife général des mourides à la 128 ème édition du Grand Magal de Touba, il a magnifié l’œuvre et le combat de Cheikh Ahmadou Bamba.
« J’ai lu ses œuvres, j’ai suivi son combat de résistance face aux colonisateurs, et son combat pour l’expansion de l’Islam », a-t-il souligné.
« Aujourd’hui encore, il demeure encore le serviteur du Prophète Muhamed (PSL) et cette grande affluence de fidèles à Touba en est l’illustration », a-t-il magnifié.
Il déclare avoir pu mesurer à Touba « l’enthousiasme, la ferveur, la communion de cette foule immense de fidèles venus de tous les horizons ».
Selon lui, c’est là « vraiment le résultat de quelque chose lié à l’attachement fort de Cheikh Ahmadou Bamba au Prophète de l’Islam ».
L’imam Dicko a invité la jeunesse à s’inspirer de la vision de cet homme de Dieu et de paix.
L’imam Dicko fut la figure emblématique du Mouvement du 5 juin, qui réclamait le départ du pouvoir de l’ancien président malien Ibrahima Boubacar Kéita, renversé par un coup d’Etat le 18 août 2020.
CETTE ADRESSE À LA NATION EST INCONGRUE ET INOPPORTUNE
Thierno Bocoum, membre de la coalition Aar Sénégal, pilotée par le député Thierno Alassane Sall, n’a pas tardé à réagir après le message de la nation du président de la République, Macky Sall, qu’il juge « inopportun »
Thierno Bocoum, membre de la coalition Aar Sénégal, pilotée par le député Thierno Alassane Sall, n’a pas tardé à réagir après le message de la nation du président de la République, Macky Sall, qu’il juge « inopportun ».
Dans son argumentaire, l’opposant a invoqué le principe de la séparation des pouvoirs. « Je ne vois pas l’opportunité pour un président de la République d’évoquer des questions liées au fonctionnement de l’Assemblée nationale. Au nom du principe de la séparation des pouvoirs il devait s’abstenir d’une telle ingérence. Je ne vois pas la nécessité d’une adresse de la nation pour annoncer la mise en place d’un gouvernement », a-t-il écrit sur les réseaux sociaux.
En définitive, le leader du mouvement Agir considère « cette adresse à la nation du Président de la République inopportune et incongrue ».