Jürgen Klopp est revenu sur le départ de Sadio, Mané. Dans un entretien accordé à Anfield Watch et rapporté par goal.com, le manager Liverpool, affirme avoir aimé la façon dont le nouveau sociétaire du Bayern de Munich s’y est pris pour quitter les Reds. Le technicien allemand estime également que l’international Sénégalais va manquer Liverpool du point de vue sportif. Il ajoutera qu’avec les qualités athlétiques qu’il a, Sadio Mané peut jouer jusqu'à 38 ou 39 ans.
Jürgen Klopp, le manager de Liverpool, a aimé la façon dont Sadio Mané s’y est pris pour quitter les Reds en indiquant que le processus de vente de l’attaquant sénégalais était idéal. Le manager allemand a révélé que le Sénégalais a informé le club de son désir de relever un nouveau défi. Il estime que c’était suffisamment tôt pour que Liverpool puisse cibler un remplaçant et conclure un transfert de 75 millions d’euros pour Darwin Nunez de Benfica.
"Sadio et son agent m’ont dit qu’ils étaient à la recherche d'un nouveau défi. Et si cela se produit assez tôt, comme dans ce cas, et si cela se produit de la bonne manière et que le joueur et l'agent travaillent, et que le nouveau club où il veut aller est prêt pour les négociations, alors cela se passe très bien", déclare le manager des Reds. Klopp est convaincu qu’au vu de ses qualités athlétiques, le double Ballon d’Or africain peut jouer jusqu’à ses 38 ou 39 ans. «Quand c’est comme ça, vous dites 'merci' avec le plus grand respect qui soit, je ne pourrais pas avoir plus de respect pour Sadio, quel joueur il est et je lui souhaite le meilleur. Il va encore jouer pendant de longues années. Il peut jouer jusqu'à 38 ou 39 ans avec les qualités athlétiques qu’il y a, c'est absolument fou. Le Bayern a un très bon joueur mais nous l'avons eu pendant six ans, donc c'est bien."
«IL VA NOUS MANQUER D'UN POINT DE VUE SPORTIF»
Au micro de Viaplay Fotball, Klopp a poursuivi en indiquant qu’il serait bien que tous les transferts se déroulent ainsi : "Cela montre que ce genre de transferts peut fonctionner comme ça. Nous voudrons l'utiliser à l'avenir comme un exemple, c'est tout à fait normal que parfois dans les relations il y ait des changements nécessaires. Dans ce cas, Sadio le voulait, nous avons réagi et maintenant nous essayons tous les deux d'en tirer le meilleur parti. Je suis vraiment satisfait de la situation. Il va nous manquer d'un point de vue sportif et aussi en tant que personne. Mais je vais bien parce que c'est la vie », a conclu l’Allemand sur goal.com.
Par Alpha Amadou SY
LE PÔLE OPPOSITIONNEL ET SES ENJEUX DANS LE JEU DÉMOCRATIQUE
Les deux alternances politiques de 2000 et de 2012, ajoutées à l’exceptionnelle reconquête de la souveraineté du 23 juin 2011, faisaient dire aux plus optimistes que le Sénégal n’avait désormais rien à envier aux « plus grandes démocraties »
Dans une de ses chroniques qui font date, Mame Less Camara faisait observer que, à l’instar du sapin de Noël qui avait du mal à prendre racine sur le sol africain, le projet démocratique était confronté à de sérieuses difficultés pour son ancrage dans le continent.
Pourtant, les deux alternances politiques de 2000 et de 2012, ajoutées à l’exceptionnelle reconquête de la souveraineté du 23 juin 2011, faisaient dire aux plus optimistes que le Sénégal n’avait désormais rien à envier aux « plus grandes démocraties ». Mais, la trajectoire, prise par le cours politique depuis cette dernière décennie, invite à plus de circonspection dans l’appréciation de l’expérience démocratique de ce pays.
Les controverses sur la durée du premier mandat du Président Macky Sall, 5 ou 7 ans, la polémique au sujet de la nécessité de procéder à une nouvelle révision constitutionnelle et, surtout, les frustrations nées de l’instauration du parrainage, grippent aujourd'hui le système démocratique sénégalais. Et cet état grippal est fortement aggravé par le traumatisme résultant du troisième mandat, comme il ressort de notre article sur ce sujet, et auquel nous renvoyons le lecteur. Dans ce contexte, Le Sénégal qui a gagné les batailles politiques pour l’identification de l’électeur, pour l’usage de l'isoloir et de l’encre indélébile et pour une grande transparence du scrutin grâce au concours précieux de la presse, peine à guérir, pour de bon, des maladies infantiles de la démocratie. Pour preuve, en lieu et place des enrichissantes confrontations programmatiques auxquelles les Sénégalais étaient en droit de s’attendre, prévalent des préoccupations spécifiques aux moments les plus faibles du processus démocratique.
Ainsi, dés l’entame du processus électoral, les deux coalitions les plus médiatisées, à savoir BBY et YWA rivalisèrent de maladresses dans la confection de leurs listes électorales. La disqualification, fortement probable, des deux listes aurait créé une situation sans précèdent dans le monde : des législatives sans les candidats ni de la mouvance présidentielle ni de ceux de la coalition supposée majoritaire. Le Conseil constitutionnel, héritier du bien singulier dossier, trouva les moyens de couper la poire en deux ! Ce verdict, loin de calmer les esprits, fit monter d’un cran l’adrénaline dans le landerneau politique. Même la décision de YAW de réintégrer, pour ainsi dire, la « normalité républicaine », n’a pas mis un terme au scepticisme des observateurs avertis quant à la possibilité de voir les législatives se tenir selon les règles de l’art. Et, comme si la déraison politicienne s’emparait de quelques sénégalais des zones furent déclarées « titre foncier » avec comme corollaire la déclaration ouverte des militants adverses persona non grata. Dès lors, au sein même de la Res-publica, la chose publique, la privation d’un espace trouva son répondant dans la sommation faite à tout opposant de ne pas s’aventurer à y exercer son droit à faire élire et à se faire élire !
La violence verbale, se joignant aux nombreux incidents occasionnés par les télescopages des différentes caravanes dans plusieurs localités du pays, installa une atmosphère délétère. Pour s’en convaincre, il suffit de réaliser comment les journalistes se retrouvent dans la délicate situation de courir pratiquement les mêmes risques en couvrant les manifestations non autorisées de l’opposition qu’en rendant compte des étapes de la campagne électorale.
Édifiant aussi, à ce sujet, est ce rituel, largement partagé, consistant à solliciter la prière des hommes de Dieu pour un scrutin apaisé comme si le Sénégal en était à sa première expérience électorale. Cette tension est en vérité l’ultime consécration de cette dernière décennie durant laquelle le dialogue de fond, consubstantiel au projet démocratique, a été pratiquement inexistant. Certes, il a été parfois question de dialogue politique, de concertations nationales, mais ces initiatives ont eu une portée fort mitigée car prisonnières de ce réductionnisme consistant à limiter le pluralisme au multipartisme.
Du coup, ont été essentiellement conviés à ces assises les acteurs politiques en laissant en rade les différents protagonistes du développement social et économique Pire, la finalité de ces concertations a été souvent d’offrir l’opportunité à certaines figures politiques bien ciblées de regagner l’espace du pouvoir. Ce faisant, la majorité présidentielle se renforce, tout en affaiblissant l’opposition politique. Cette stratégie de neutralisation, poussée dans ses ultimes conséquences, débouche sur une logique de l’anéantissement forcément préjudiciable au jeu démocratique dont l’ossature est délestée du pôle oppositionnel Au demeurant, si l’opposition a tant souffert de cette pernicieuse stratégie de la mouvance présidentielle, qui a beaucoup emprunté à la culture du parti unique, c’est qu’elle subit les contrecoups de sa gestion désastreuse de l’alternance politique du 19 mars 2000.
Mamadou Abdoulaye Ndiaye et moi avions considéré, dans notre ouvrage Les conquêtes de la citoyenneté, que la pérennisation du Gouvernement des partis du FAL était préjudiciable à la démocratisation dont elle fragilise le pôle oppositionnel, une dimension intrinsèque de l’espace démocratique. Notre avis était que, suite au triomphe de l’alternance politique, tous les partis impliqués dans cette lutte, n’étant pas unis par le même destin, devraient prendre des orientations différentes. Partant, les formations de CA 2000, qui avaient investi Me Wade, pouvaient gouverner avec lui, tandis que les autres partis, au nombre desquels figurent l’AFP, URD/FAL, auraient dû surseoir à leur participation au Gouvernement. Du coup, ils auraient marqué leur différence primitive de la campagne électorale et se mettraient dans les conditions de constituer un puissant contrepoids pour mieux réguler le jeu démocratique. Cette démarche n’était pas seulement porteuse d’éthique républicaine. Elle faisait surtout figure de pari sur l’avenir, en échappant à la contingence de la victoire.
Mais, cette utopie positive resta sans écho. On lui préféra un pragmatisme d’un autre âge avec comme slogan : « Nous avons gagné ensemble nous gouvernerons ensemble ! » La suite, on la connait : les formations politiques, qui avaient engagé avec Me Wade la lutte pour l’alternance politique, furent tour à tour pourchassées de l’espace présidentiel. Dans l’opposition, il ne restait presque plus que le Parti socialiste. Or, cette organisation, quoique comptant des identiques remarquables, était largement disqualifiée du fait de ses responsabilités très fraiches sur l’état du Sénégal à la veille de l’alternance politique. La preuve la plus patente de cette pulvérisation par les libéraux du pôle oppositionnel est que, en 2007 comme en 2012, les principaux concurrents de Me Wade ne sont autres que ses poulains « les plus gradés », respectivement Idrissa Seck et Macky Sall. Ce musèlement de l’opposition politique a trouvé son corollaire dans la promotion tous azimuts de la transhumance. Ce mode de mobilité des acteurs politiques est à son tour solidaire d’une certaine forme de griotisme qui reconvertit le Président de la République en Prince.
Ainsi, toute parole critique est considérée comme outrage au premier magistrat, comme crime de lèse-majesté. Or, le pôle opposition, en se prévalant de la vertu de la parole critique, renforce les contrepouvoirs en l’absence desquels la dérive autoritariste, intrinsèque à tout pouvoir, fait des ravages. Son rôle est de servir de réceptacle à la contestation, afin de faire circuler l’ordre républicain. L’ostracisme multiforme envers l’opposition contribue à faire les beaux jours des insulteurs publics dont la montée en puissance est garantie par l’éclosion des réseaux sociaux. C’est pourquoi, là où la parole critique cesse d’avoir droit de cité, grand est le risque de voir s’y exprimer la violence dans ses formes les plus abjectes.
Sous cet éclairage, l’opposition politique n’est pas à diaboliser. Elle n’est même pas à tolérer, mais à respecter, en vertu du statut que lui confère la Loi fondamentale. Inversement, il lui revient, en dehors de toute surenchère, de jouer son rôle dans la gestion pleine et entière de la Cité. Partant, il lui incombe de contribuer aux progrès social et économique dans le double axe de la lutte pour l’amélioration des conditions de vie des Sénégalais et de l’approfondissement de la démocratie.
Mais, de manière beaucoup plus générale, la réalisation du projet démocratique suppose que majorité et opposition soient édifiées sur ses exigences. Au nombre de celles-ci figure, en bonne place, la quête des connaissances et la nécessaire diffusion, sur de vastes échelles, des savoirs. S’y ajoute l’éducation civique par laquelle le citoyen se donne les moyens intellectuels de participer, en fonction de ses compétences et de ses convenances, à la vie de la Cité. Le scrutin de ce 31 juillet se tiendra-t-il selon les règles de l’art ?
Les forces politiques coalisées de l’opposition parviendront-elles à réaliser cette prouesse sans précèdent : obliger la mouvance présidentielle à faire l’expérience de la cohabitation ? Les députés, nouvellement élus, de l’opposition tout comme de la majorité, sauront-ils faire montre davantage de principe que d’appétit pour s’évertuer à amorcer, enfin, les grandes mutations auxquelles s’attendent les citoyens ? Feront-ils suffisamment d’effort pour s’extirper des logiques électoralistes, en vue de contribuer à résoudre les questions essentielles qui agitent quotidiennement le peuple qui souffre ?
De la réponse à ces interrogations dépendra, en partie, la trajectoire que va emprunter le cours politique d’ici à la présidentielle de 2024.
KEEMTAAN GI - PROSTITUTION POLITIQUE
Comme ils peuvent paraitre versatiles ! Défendre aujourd’hui une chose avec conviction et professer le contraire le lendemain. Critiquer une personne, exposer ses supposées tares et la parer de toutes les vertus en un battement de cils. Une girouette. Ainsi nous parait être l’homme politique de ce charmant pays. Ce qui explique certainement le mépris des politiciens par d’importantes franges de la société. Avec cette vague de ralliements q-au pouvoir de gens qui étaient il y a quelques heures encore dans l’opposition, l’on peut avoir toutes les raisons de se détourner des hommes politiques. Ils ne se différencient en rien des prostituées qui tapinent au coin des rues, offrant leurs charmes à ceux qui en payent le prix. Il est temps de mettre de l’ordre à cette vile pratique de nos hommes et femmes politiques. Car, à ce rythme, ce n’est même plus de la transhumance, mais de la prostitution tout court. Puisque ces messieurs et dames discutent du prix de leur trahison. On assiste à des pratiques aux antipodes de l’éthique. Et le plus révoltant est de voir celui qui devrait être le garant, voire l’incarnation, de cette éthique favoriser ces pratiques nauséabondes. Il encourage des antivaleurs que l’on doit éloigner de notre belle jeunesse. On se plaint des comportements de certains jeunes Sénégalais mais, en réalité, ils ont de qui tenir. Les actes que ces jeunes posent sont à chercher dans le comportement de ceux qui devraient les inspirer et qui viennent fouler aux pieds l’éthique. Voir des jeunes déclamer dans la caravane d’un opposant qu’ils n’ont pas été achetés mais militent pour un idéal est la meilleure réponse qui soit à ceux-là qui vendent leur âme pour quelques millions, une voiture et, parfois, un strapontin. Cet acte d’engagement de ces jeunes doit interpeller ceux qui s’adonnent à la prostitution politique afin qu’ils revoient leurs façons de faire. C’est-à-dire qu’ils cessent ces actes qui ne participent guère à l’approfondissement de la démocratie, mais à l’affaiblir. KACCOOR BI (LE TEMOIN)
LEGISLATIVES BÈS DOU ÑAKK DE MANSOUR SY DJAMIL VA SOUTENIR BBY
Tout le monde s’y attendait et c’est maintenant officiel. Le parti Bès Du Ñakk a décidé de soutenir la coalition Benno Bokk Yaakaar aux législatives de ce 31 juillet 2022. Dans un communiqué de presse, ce parti dit rappeler la pertinence de sa décision de se retirer de la Coalition Yéwi Askan Wi (YAW), « à la suite des manquements et violations des règles de fonctionnement démocratique par certains leaders de ladite coalition ». En réalité, c’est l’investiture de son leader, Serigne Mansour Sy Djamil, à une position jugée non éligible sur la liste de Yewwi Askan Wi, qui a conduit ce parti à claquer la porte de cette coalition et à se rallier à Benno Bokk Yaakar qu’elle combattait il y a quelques semaines encore. Thiey la politique au Sénégal ! Le Directoire national de Bès Dou Ñakk appelle tous les militants et sympathisants à se mobiliser pour voter massivement pour la coalition BBY lors des élections législatives du 31 juillet 2022. « Nonobstant cela, Bès Dou Ñakk reste ferme sur les fondements de la démocratie et le respect des valeurs universelles de notre société. Bès Dou Ñakk n’est pas dans la mouvance présidentielle, encore moins dans une opposition qui cherche son chemin » écrit encore ce parti dans son communiqué. Cause toujours !
MIMI ET SONkO
Mimi Touré a pensé mettre sur la table des préalables pour répondre à la demande de débat politique que lui a faite Ousmane Sonko. L’ancien Premier ministre a posé des conditions majeures comme la renonciation par le leader de Pastef à toute forme de violence et la ferme condamnation des injures et insultes publiques proférées contre des autorités religieuses et étatiques du pays. Elle exige aussi qu’il se sépare des auteurs de ces injures. Deuxième exigence, qu’Ousmane Sonko dénonce publiquement le MFDC et qu’il demande aux combattants du mouvement de déposer les armes sans conditions. Qu’il soutienne publiquement notre armée nationale et qu’il reconnaisse que la Casamance est unie et indivisible et que les populations sont toutes des Sénégalaises. Troisième conditionnalité, qu’Ousmane Sonko déclare qu’il respecte les institutions de ce pays et qu’il s’engage à arrêter de les dénigrer et insulter. Dernière condition posée par Mimi : « puisque je soutiens les femmes et les couches démunies, je l’invite à prouver qu’il n’est nullement lié à ce qui lui est reproché (affaire Adji Sarr)». Aminata Touré sait pertinemment qu’elle n’obtiendra pas de réponses de Sonko à ces préalables. Selon les mauvaises langues, ce serait là tout simplement une manière pour l’ancien Premier ministre d’esquiver le débat voire de le fuir.
MIMI ET SONkO (BIS)
Seulement, il est évident que Mimi Touré a raté la réponse à apporter à Ousmane Sonko. La tête de liste de Benno Bokk Yaakar pouvait se réfugier tout simplement derrière le fait que Ousmane Sonko n’est pas son alter égo dans cette campagne puisqu’il n’est pas tête de liste et n’est pas un candidat. Si la demande émanait de Thierno Alassane Sall de AAR Sénégal, ou de Me Wade de la Grande coalition Wallu, de Sheikh Alassane Sene de la coalition Naatangue Askan Wi, de Oumar Sy de la coalition Yewwi Askanwi…toute réponse de Mimi Touré aurait été acceptée. Mais en adoptant une telle posture, la tête de liste nationale de la coalition présidentielle donne encore du relief à la posture de Ousmane Sonko, alors que la meilleure démarche, c’était de l’ignorer totalement. Cela dit, il reste qu’à quelque trois jours de la fin de la campagne, la tête de liste de BBY est créditée d’une bonne campagne. Mimi Touré a presque réalisé un parcours sans faute puisque partout elle a su adapter son discours au contexte local en mettant en avant les réalisations du président Macky Sall et surtout en faisant entrevoir de brillantes perspectives. Partout, elle a appelé les électeurs de son camp et les Sénégalais à donner une majorité à l’Assemblée nationale au président Macky Sall pour que ce dernier puisse continuer à inonder de réalisations le pays. Oui, franchement, Mimi a fait une bonne campagne et s’est comportée comme un général. La seule chose qu’on puisse lui reprocher c’est de s’être débinée devant Sonko mais, que voulez-vous, nul n’est parfait !
LEGISLATIVES AMINATA MBENGUE NDIAYE ET LE PS RASSURENT
Macky A trois jours du scrutin du 31 juillet, le Parti socialiste cherche à rassurer Macky Sall de sa loyauté. « Depuis le 10 juillet 2022, le Parti socialiste s’est partout engagé, au sein de la coalition Bennoo Bokk Yaakaar, dans la campagne électorale, pour les élections législatives du 31 juillet 2022, à travers ses structures nationales et ses démembrements de la diaspora » indiquent les camarades de Mme Aminata Mbengue Ndiaye dans un communiqué. Poursuivant, ils informent qu’ « à moins d’une semaine du scrutin, le Parti socialiste tient à réaffirmer son ancrage au sein de la coalition Bennoo Bokk Yaakaar. Aussi, appelle-t-il tous ses responsables, militants et sympathisants, au Sénégal et dans la diaspora, à poursuivre la campagne électorale, avec les alliés, à voter et à faire voter, pour les listes de Bennoo Bokk Yaakaar, en vue d’une victoire éclatante au soir du 31 juillet 2022 ».
SOCABEG TIVAOUANE PEULH UN PARFUM DE SCANDALE FONCIER !
En dehors de la cherté de la vie (riz, huile et sucre), la « tuberculose » foncière est en passe de devenir la plus grande pandémie du Sénégal. Malheureusement, l’Etat semble ne pas vouloir intervenir pour éradiquer cette « pandémie » qui décime les « goorgorlous » et autres candidats à la recherche d’un toit. Parmi ces sociétés vautours, la Socabeg et son fameux et éternel projet dit « Unité 9/Tivaouane Peulh ». Tenez ! En 2015, cette entreprise de promotion immobilière avait fait miroiter des lotissements (Socabeg/Amap/Snhlm) dans cette zone de la banlieue dakaroise située dans le département de Keur Massar. Sur la base d’un contrat de réservation de parcelle à usage d’habitation, la Socabeg avait juré que les terrains seraient disponibles et livrés au bout de quatre (04) ans aux ayants-droits. Et nombreux sont ceux qui ont fini de verser ou de payer le prix de leurs terrains (02 millions cfa, 03 millions cfa, 04 millions cfa etc). Sept ans après toujours rien ! Car, depuis lors, les candidats courent derrière leurs parcelles et on leur fixe des délais à n’en plus finir ! Il est vrai que, par le passé, Socabeg a eu à respecter ses engagements vis-à-vis des clients à travers divers programmes de lotissements. Mais cette fois-ci, un parfum de scandale foncier risque de faire éternuer les centaines de clients ou postulants dont de nombreux Sénégalais de la Diaspora. D’ailleurs, nous avons appris que les « victimes » de la Socabeg vont se constituer en collectif pour une grande manifestation à la place de l’Indépendance afin que le président Macky Sall les entende.
BURKINA L’EX-DG DE LA POLICE S’EST SUICIDÉ
Dieudonné Ouattara, ex Directeur général de la police nationale du Burkina s’est donné la mort ce 26 juillet. Il a utilisé son arme de service pour se suicider hier matin chez lui à Nonghin dans le quartier Rimkieta, à Ouagadougou. C’est au cours de son évacuation dans un hôpital qu’il a rendu l’âme, révèle la source. Le contrôleur général de police Dieudonné Ouattara avait été nommé Directeur général de la police nationale le 5 janvier 2022 par l’ex-président Roch Kaboré. Quelques mois après la chute de ce dernier, il a été remplacé par le contrôleur général de police Roger Ouédraogo, un de ses promotionnaires. Il n’a passé que trois mois à la tête de la direction générale de la police nationale.
Le Directoire national demande aux structures et militants du parti d’accorder leur soutien aux responsables de la majorité de leurs localités respectives pour travailler ensemble à la défaite de la coalition YAW - COMMUNIQUÉ
SenePlus publie ci-dessous, le communiqué du parti Bès Du Ñakk appelant à voter pour la coalition BBY lors des législatives du 31 juillet.
"L’An Deux Mile Vingt-Deux et le vingt-cinq juillet, le Directoire National de Bès Du Ñakk s’est réuni en son siège pour analyser la situation politique du Sénégal dans le contexte de la campagne électorale en cours pour les élections législatives du 31 Juillet 2022.
Analysant la portée et la pertinence de la décision de Bès Dou Ñakk de se retirer de la Coalition Yéwi Askan Wi (YAW), à la suite des manquements et violations des règles de fonctionnement démocratique par certains leaders de ladite coalition, le Directoire National s’est félicité de la forte adhésion des militants de base et des sympathisants à cette décision historique qui du reste est conforme aux valeurs et aux textes fondamentaux du Parti.
Le Directoire National, après de longues discussions, où tous les points de vue se sont exprimés dans un esprit démocratique fécond et prometteur, a adhéré à la forte demande des militants de participer activement aux élections législatives du 31 juillet 2022 pour confirmer la position et la place de Bès Dou Ñakk dans l’échiquier politique national, et aussi mais surtout déjouer les manœuvres malsaines de YAW tendant à usurper la représentativité Bès Dou Ñakk dans le landerneau politique actuel du Sénégal.
Le Directoire national de Bès Dou Ñakk appelle tous les militants et sympathisants à se mobiliser pour voter massivement pour la coalition BBY lors des élections législatives du 31 juillet 2022.
Le Directoire National demande aux structures et militants de Bès Dou Ñakk d’accorder leur soutien aux responsables de BBY de leurs localités respectives pour travailler ensemble à la défaite de la coalition YAW.
Nonobstant cela, Bès Dou Ñakk reste ferme sur les fondements de la démocratie et le respect des valeurs universelles de notre société. Bès Dou
Ñakk n’est pas dans la mouvance présidentielle, encore moins dans une opposition qui cherche son chemin.
Compte tenu des opportunités de l’heure qui s’offrent aux populations sénégalaises notamment la découverte de ressources naturelles immenses dont une bonne gouvernance citoyenne permettrait de supporter le développement et la stabilité économique de notre pays :
• Nous voulons créer les conditions d’un engagement patriotique pour que tout le monde se mette autour d’une table et travaille pour l’intérêt du pays.
• Nous appelons à un débat franc, ouvert et constructif sur les grands choix qui président à notre destinée, débat sur les orientations stratégiques de notre développement, débat sur les Lois et règlements dont devrait se doter le Pays, débat sur la société dans laquelle nous vivons, comment la transformer conformément aux conditions objectives du Sénégal et compte tenu du caractère de notre époque créant ainsi les conditions d’un partenariat efficace pour organiser Bès Dou Niákk sur la base du socle populaire dont il jouit.
Nous sommes Bès Dou Ñakk et notre démarche est de tenir compte du contexte qui change énormément, et nous n’avons pas de positions figées ce qui explique notre identité propre qui est d’être au service du développement et du bien-être du peuple Sénégalais !!"
DES DÉPUTÉS FRANÇAIS ALERTENT MACRON SUR LES DÉRIVES AUTORITAIRES DU RÉGIME DE TALON AU BÉNIN
Les élus évoquent principalement les condamnations de l'ancienne Garde des Sceaux Reckya Madougou à 20 ans de réclusion pour "terrorisme" et du constitutionnaliste Joël Aïvo, à 10 ans de prison pour "complot contre l'autorité de l'Etat" en décembre 2021
Quelque 75 députés français de gauche ont alerté mardi le président Emmanuel Macron, actuellement en visite dans plusieurs pays d'Afrique dont le Bénin, sur "les dérives autoritaires" dans ce pays et la situation "alarmante" des prisonniers politiques.
"Nous souhaitons attirer votre attention sur la situation politique dans ce pays", écrivent les députés dans une lettre à Emmanuel Macron dont l'AFP a eu copie. "La situation des opposants politiques au régime (du président Patrice) Talon [est] de plus en plus alarmante". Cette lettre est à l'initiative de l'écologiste Hubert Julien-Laferrière, membre de la commission des Affaires étrangères à l'Assemblée, et signée par des élus et chefs de partis de la coalition de gauche Nupes comme les écologistes Julien Bayou et Sandrine Rousseau, les communistes Fabien Roussel et André Chassaigne, les socialistes Olivier Faure et Jérôme Guedj ou encore l'Insoumise Clémentine Autain.
Les élus évoquent principalement les condamnations de l'ancienne Garde des Sceaux Reckya Madougou à 20 ans de réclusion pour "terrorisme" et du constitutionnaliste Joël Aïvo, à 10 ans de prison pour "complot contre l'autorité de l'Etat" à la mi-décembre 2021. Les avocats de l'ancienne ministre, arrêtée quelques jours avant un scrutin présidentiel auquel sa candidature avait été refusée, avaient dénoncés des juges "ni libres, ni impartiaux" qui condamnent "sans preuve". Les députés français dénoncent quant à eux des "parodies de procès".
Après ces deux condamnations, les Etats-Unis avaient fait part de leurs "graves inquiétudes quant à l'ingérence politique dans le système judiciaire pénal du Bénin", déplorant un "ciblage systématique des figures de l'opposition". La plupart des grandes figures de l'opposition au Bénin ont été poursuivies par la justice, et vivent désormais en exil, une situation que pointent également les élus dans leur lettre.
A cinq mois des prochaines élections législatives, les députés français espèrent donc que le déplacement d'Emmanuel Macron "ne servira pas de caution au régime, mais sera au contraire l'occasion de montrer que la France n'est pas sourde à la situation politique et aux dérives autoritaires du régime de Patrice Talon". Ils enjoignent le président à ce que "le renouveau des relations avec les pays africains que nous appelons de nos voeux passe à bien des égards par une position exemplaire quant à notre attachement à la démocratie et aux droits humains".
Après le Cameroun, Emmanuel Macron s'envole mardi soir pour le Bénin et terminera sa première tournée africaine depuis sa réélection par la Guinée-Bissau jeudi.
BAYERN : UN JOLI GÂTEAU POUR MANÉ APRÈS SON TITRE DE MEILLEUR JOUEUR AFRICAIN
Le Bayern Munich a dignement fêté ce mardi le titre de meilleur joueur africain de la saison remporté par Sadio Mané en lui réservant un chaleureux accueil et un joli gâteau
Sadio Mané a fêté ses 30 ans le 10 avril dernier mais cela n'a pas empêché le Bayern de lui offrir un beau gâteau ce mardi. Une pâtisserie destinée à célébrer son récent titre de joueur africain de l'année. Tout juste recruté par le club bavarois, l'attaquant sénégalais n'aura pas mis longtemps avant d'y être intégré par les dirigeants et le reste de l'effectif.
Arrivé en provenance de Liverpool au début de l'été, l'ancien joueur de Metz et Southampton aura notamment la lourde charge de faire oublier Robert Lewandowski, parti à Barcelone.
Kahn salue l'exploit "historique et génial" de Mané
Autorisé à quitter le stage du Bayern aux Etats-Unis pour se rendre à la cérémonie de la Confédération africaine de football (CAF), Sadio Mané a remporté la prestigieuse récompense devant son ex-partenaire d'attaque à Liverpool et finaliste malheureux de la CAN, l'Egyptien Mohamed Salah, et son compatriote Edouard Mendy.
Le chef de l'Etat camerounais, qui a reçu ce mardi Emmanuel Macron pour la première tournée dans la région de son homologue français , est le deuxième chef d'Etat africain par la longévité et va fêter dans trois mois ses quarante ans de pouvoir
Les Échos |
Yves Bourdillon |
Publication 26/07/2022
Sept mandats présidentiels, qui dit mieux ? Le chef de l'Etat camerounais, Paul Biya, qui a reçu ce mardi Emmanuel Macron pour la première tournée dans la région de son homologue français , est le deuxième chef d'Etat africain par la longévité et va fêter dans trois mois ses quarante ans de pouvoir. La liesse ne sera sans doute pas générale. Certes, ce brillant étudiant à la Sorbonne et Sciences Po après avoir envisagé une carrière de prêtre avait su instaurer le multipartisme, la liberté de la presse et d'association peu après son arrivée au pouvoir, il est vrai poussé par des manifestations d'ampleur.
Mais depuis lors les promesses de prospérité et de démocratie ont fait long feu. Un tiers des Camerounais vit avec moins de deux dollars par jour malgré les promesses du sous-sol. La lutte contre la corruption sert surtout de prétexte à l'emprisonnement de personnalités gênantes et les élections remportées largement par le président, malgré une Constitution empêchant initialement de briguer plus de deux mandats, ont été marquées par de nombreuses fraudes.
NOUVELLE SAISIE DE FAUX MÉDICAMENTS
Les trafiquants changent de modus operandi pour déjouer le contrôle. Mais c’est sans compter avec la vigilance des soldats de l’économie pour les contrecarrer. La Brigade commerciale des douanes de Keur Ayip, à Kaolack, a saisi un lot de faux médicaments.
Les trafiquants changent de modus operandi pour déjouer le contrôle. Mais c’est sans compter avec la vigilance des soldats de l’économie pour les contrecarrer. La Brigade commerciale des douanes de Keur Ayip, à Kaolack, a saisi un lot de faux médicaments.
"Nous avions effectué une opération de ratissage qui entre dans le cadre de l’opération bouclage des couloirs et réseaux de la criminalité transnationale organisée. Nous avons ainsi coupé les traces d’un véhicule en provenance de la Gambie, qui essayait de contourner le poste de contrôle, en prenant une piste qui mène vers Médina Sabakh, en vue de reprendre la Route nationale (Rn) pour continuer son trajet, a expliqué aux journalistes le lieutenant-colonel El Hadj Sokhna. Traqués, les malfaiteurs ont dû abandonner leur véhicule avant de réussir à prendre la poudre d’escampette. Les éléments de la Brigade, procédant à la fouille du véhicule, ont découvert la cargaison qui était conditionnée dans des cartons dissimulés sous des sacs de biscuits. La valeur des produits prohibés est estimée à près de 18 millions F CFA.