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21 août 2025
PAR Farid Bathily
LE FOOTBALL SOUS LES PROJECTEURS À L'HEURE DU DÉRÈGLEMENT CLIMATIQUE
Le monde du ballon rond est pressé de réduire son empreinte carbone dans un contexte de crise climatique exacerbée. Une situation menaçante pour la pratique même de ce sport très populaire
Le football a longtemps été absent des débats sur les exigences du climat, mais cette situation tend désormais à changer. La polémique en cours en France concernant le Paris Saint Germain (PSG) en est une illustration.
Le club phare de la capitale française est, en effet, accusé par une partie de l’opinion publique de mépriser la problématique du climat suite à une sortie de son entraîneur Christophe Galtier et de l’un de ses joueurs vedettes, Kylian Mbappé.
Interrogés à la veille du début de la Ligue des champions sur la possibilité d’envisager des déplacements à bord des TGV pour les matchs à l’extérieur, les deux membres de l’équipe ont d’abord pouffé de rire. Galtier a ensuite répondu : "On a parlé avec la société qui organise nos déplacements. On est en train de voir si on ne peut pas se déplacer en char à voile". "Je n’en pense rien", a poursuivi Mbappé relancé sur le même sujet.
Gros contributeurs de CO2 À l’heure de la sobriété énergétique prônée par le président Emmanuel Macron et son gouvernement afin de sauvegarder la planète, cette sortie des acteurs du PSG passe mal. D’autant qu’elle intervient au lendemain d’un déplacement de l’équipe à Nantes, le 3 septembre 2022, dans le cadre de la cinquième journée du championnat de France.
Paris-Nantes en 2h de train
Ce voyage à forte émission de dioxyde de carbone, principale cause du réchauffement climatique, avait ainsi interpellé un dirigeant de la Société nationale des chemins de fer français (SNFC). "Paris-Nantes est en moins de deux heures en TGV. Je re-re-renouvelle notre proposition d'offre TGV adaptée à vos besoins spécifiques, pour nos intérêts communs : sécurité, rapidité, services et éco mobilité", avait notamment écrit Alain Krakovitch,
directeur général de Voyages SNCF dans un tweet.
Christophe Galtier et Kylian Mbappé essuient de nombreuses critiques depuis leur sortie. Ils sont notamment accusés de manquer d’égard face à la prégnance du péril climatique. Projections apocalyptiques Le mercure flambe de plus en plus et les inondations se multiplient. Autant de situations menaçantes pour la survie de l’humanité. La montée des températures contraint déjà les footballeurs à des pauses fraîcheur lors des matchs.
Selon une étude de l’ONG WWF France publiée en 2021, le réchauffement de la planète 2°C (contre 1°C actuellement), rendrait la pratique du foot professionnel impossible en France durant 24 jours par an.
Rapid Transition Alliance, un réseau militant pour la transition écologique à travers le monde, estime qu’un quart des équipes de la ligue de foot britannique verront leur stade inondés ou partiellement inondés au cours des trois prochaines décennies.
C’est dire que le milieu du cuir rond va devoir prendre au sérieux cette question la préservation du climat. Il en va aussi de la survie de cette industrie impliquant des milliards de personnes dans le monde, acteurs et fans compris.
DEUX MEMBRES DE L'AMBASSADE DE FRANCE AU MALI INTERPELLÉS
Soupçonnés dans un premier temps "d'espionnage", ces deux ressortissants français ont été libérés après "vérification", selon un diplomate malien
Deux membres de l'ambassade de France au Mali ont été interpellés jeudi à Bamako et libérés vendredi, a appris l'AFP de sources diplomatiques, dans un contexte de dégradation continue des relations entre Paris et Bamako.
Les deux membres de l'ambassade, de nationalité française, ont été interpellés jeudi en milieu de journée en centre-ville tandis qu'ils prenaient des photos d'un terrain de football devant servir de point de rassemblement pour les ressortissants français en cas d'évacuation forcée, selon un diplomate français à Bamako.
Ils ont été "libérés vendredi matin après des échanges fructueux entre les deux parties", a précisé cette source française.
"Deux agents de l'ambassade ont été brièvement retenus par les autorités maliennes. Ils ont été libérés après des échanges entre l’ambassade avec les autorités maliennes. Nous n'avons pas d'autre commentaire à faire", a aussi déclaré le Quai d'Orsay à Paris.
Une source diplomatique malienne a confirmé l'information. "Pour des raisons de sécurité, deux ressortissants français arrêtés et soupçonnés dans un premier temps d'espionnage ont été libérés. Les vérifications nécessaires ont été faites", a-t-elle déclaré.
"Deux espions français"
L'information a commencé à circuler dans la nuit de jeudi à vendredi sur les réseaux sociaux, où plusieurs pages réputées proches des autorités de transition ont publié que "deux espions français" avaient été arrêtés.
Les relations entre le Mali et ses partenaires sous-régionaux et occidentaux se sont progressivement dégradées depuis le putsch de 2020 qui a placé une junte militaire au pouvoir. Bamako s'est détourné de la France avec acrimonie et a vigoureusement réactivé ses liens historiques avec Moscou pour tenter d'endiguer la propagation jihadiste qui ravage le pays.
Les Français viennent d'achever leur retrait militaire progressif du Mali après neuf ans d'engagement dans ce pays. Cette brève interpellation intervient également dans un contexte diplomatique tendu entre Bamako et Abidjan sur le sort de 46 soldats ivoiriens détenus depuis plus de deux mois au Mali.
par l'éditorialiste de seneplus, ibe niang ardo
L’HÉMICYCLE ET L’ASSAUT DU TRIBALISME
EXCLUSIF SENEPLUS - Le grand challenge du bureau de l’Assemblée est de briser les frontières entre groupes en son sein et d’arriver à en former un seul de députés du peuple qui coopèreraient entre eux pour le meilleur que nous sommes en droit d’attendre
Ibe Niang Ardo de SenePlus |
Publication 16/09/2022
La quatorzième législature était pleine de promesses de rupture et elle n’a pas attendu d’être installée pour les manifester avec un zèle pétrifiant. À quoi pouvait-on s’attendre de la part de ceux qui promettaient la rupture si ce n’est ce qu’on a vu ce 12 septembre à l’hémicycle : l’entrée dans l’ère de députés loufoques avec toutes les extravagances inhérentes. S’attendre à autre chose de plus convenable ne serait que le résultat d’une aliénation causée par les sirènes populistes. Les promesses étaient clairement étayées par les divers actes et discours quotidiens perpétrés des années durant par les mêmes.
Ce que les acteurs de ce cirque du 12/9 encourent comme blâmes déshonorants je me garderais de les mentionner, laissant à leurs sympathisants déçus le soin de le faire, eu égard au respect que je dois à leur nouveau statut. Je m’intéresse plutôt à la cause de cette indiscipline affichée au sein d’un hémicycle aussi honorable, avec l’extravagance coutumière de leurs auteurs. Là où beaucoup d’analystes avancent les arguments de déficit d’éducation et de formation, de populisme à outrance, de conjoncture économique et social difficiles et autres arguments tout aussi valables pour concourir à l’avènement d’un tel phénomène, moi j’ai peur que la cause symbolique de tels préjudices, inhérente à l’être humain, celle-là même le rendant incapable dans des circonstances convenables de coopérer conformément à l’attente unanime pour s’ériger en défenseur de son groupe, est celle donnée par la psychologie : le tribalisme.
Des études d’un Professeur de psychologie William Von Hippel auteur de (The Social Leap : The New Evolutionary Science of Who We are, Where We Come From, and What Makes Us Happy),
décrivent avec pertinence les informations sur la façon dont notre esprit d’humain agit par rapport aux autres.
La réalité décrite dans ce livre est que nous humains évoluons naturellement en coopérant entre membres d’un même groupe et ceci aux dépends de la coopération entre un groupe et un autre. Nous ne savons pas coopérer entre groupes. Depuis l’origine des temps, pour les humains un autre groupe est assimilé avant tout à une menace et les batailles de survie ont toujours opposé différents groupes. Ce tribalisme est la cause et la conséquence de notre caractère coopératif, tout comme notre capacité à prendre soin des membres de notre groupe nous entraîne à devenir de potentiels tueurs.
Le rôle que ce tribalisme a joué dans l’hémicycle est mis en évidence par les actes inconsistants des leaders mêmes de l’opposition, du fait des arguments fallacieux qui ont servi de gâchette pour causer une chienlit dans cette auguste Assemblée. Bien avant d’en arriver là ils nous avaient habitués à leur manière inculte, leur langage insolent, leur bravade puérile, leur prétention sectaire et leur blâme gratuit tous azimuts. Un groupe qui a tout ça en commun à ses propres codes de moralité et voit les autres comme amoraux. De l’hémicycle, en ce jour d’installation de la 14e législature, tous leurs comportements ne s’adressaient qu’à leurs membres qui suivaient la cérémonie et, aveuglés par cette illusion de défendre leur groupe ils ne voyaient qu’inimitié en leurs autres collègues concurrents dans la salle. Ils fonctionnaient comme des automates selon des codes comportementaux et langagiers inconsistants par rapport aux lieu et moment aussi bien qu’à l’égard de leurs pairs et du reste de la population.
Le danger était là et tout pouvait arriver sans l’intervention opportune des agents de sécurité pour permettre le déroulement normal de la cérémonie.
Dès lors, je crois que le grand challenge du bureau de l’Assemblée nationale est de briser les frontières entre groupes en son sein et d’arriver à en former un seul de députés du peuple qui coopèreraient entre eux, ceux issus de l’opposition et ceux de la majorité, pour nous donner le meilleur que nous sommes en droit d’attendre.
Il faut en revenir aux règlements qui régissent l’Assemblée nationale très rapidement, former si nécessaires les membres, appliquer les textes dans toute leur rigueur avec la tolérance zéro et si nécessaire, en renforcer la police pour une plus grande discipline.
DES CENTAINES DE JIHADISTES FUIENT LE NIGERIA VERS LE NIGER
Des centaines de jihadistes de Boko Haram ont fui leur repaire dans le nord-est du Nigeria pour le Niger, poussés par des bombardements de l'armée et d'importantes inondations en cette saison des pluies
Des centaines de jihadistes de Boko Haram ont fui leur repaire dans le nord-est du Nigeria pour le Niger, poussés par des bombardements de l'armée et d'importantes inondations en cette saison des pluies, ont indiqué une source sécuritaire et des habitants.
Le nord-est du Nigeria est en proie à un conflit vieux de 13 ans entre l'armée et les deux groupes jihadistes rivaux de Boko Haram et de l'Etat islamique en Afrique de l'Ouest (Iswap), qui a fait plus de 40.000 morts et forcé plus de deux millions de personnes à fuir. Le conflit a essaimé au Niger, Cameroun et Tchad voisins, notamment sur les pourtours du lac Tchad à cheval sur les quatre pays.
Depuis le mois dernier, on assiste à un exode des combattants de Boko Haram hors de leur enclave de la forêt de la Sambisa, frappée par des bombardements de l'armée, a affirmé à l'AFP un haut-responsable sécuritaire nigérian. "Cet exode s'est accélérée ces derniers jours avec l'intensification des frappes aériennes et à cause des inondations qui ont submergé plusieurs de leurs camps", a ajouté cette source qui préfère garder l'anonymat.
Lundi, un convoi de plus de 50 camions transportant des combattants de Boko Haram et leurs familles a traversé des villages sur une route reliant la forêt de la Sambisa au lac Tchad, selon plusieurs habitants de la région à l'AFP. Les combattants sont des fidèles de Bakura Buduma, un chef de faction de Boko Haram qui dispose de camps au lac Tchad, côté Niger, selon ces sources. Les autorités nigériennes n'ont pas pu confirmer immédiatement ce déplacement.
Depuis la mort du chef de Boko Haram Abubakar Shekau en mai 2021, tué par les combattants de l'Iswap, la forêt de la Sambisa est désormais largement dominée par le groupe affilié à l'Etat islamique. Nombre de combattants de Boko Haram ayant refusé de leur prêter allégeance ont fui ou se sont rendus aux autorités depuis.
Un climat de violence quasi-généralisée règne dans le nord et le centre du pays le plus peuplé d'Afrique, en proie à des bandes criminelles et/ou jihadistes qui multiplient attaques et enlèvements, à moins d'un an de l'élection présidentielle. Le président Muhammadu Buhari termine son deuxième mandat en février 2023, critiqué de toutes parts pour son incapacité à endiguer l'insécurité.
MIMI ALERTE SUR UNE CABALE CONTRE SA PERSONNE
EXCLUSIF - SenePlus confirme l'envoi par Aminata Touré d'une lettre à Macky Sall ce jeudi 15 septembre 2022. L'ancienne Première ministre y fait état "d'actions de neutralisation physique" en cours afin de l'empêcher de siéger à l'Assemblée nationale
SenePlus reproduit en intégralité la lettre adressée par Aminata Touré au président Macky Sall, ce jeudi 15 septembre 2022. L'ancienne Première ministre fraîchement élue députée y indique notamment que des manoeuvres sont en cours dans l'entourage du chef de l'État et de la première dame afin de l'empêcher physiquement de siéger à l'Assemblée nationale.
"Monsieur le président,
Je viens par la présente lettre vous informer qu’il m’est revenu de sources très crédibles que des éléments proches de votre entourage et de celui de la première dame, envisagent des actions de neutralisation physique afin que le suppléant en droit de siéger puisse me remplacer définitivement à l’Assemblée nationale. Un comité en charge des invectives de l’Alliance Pour la République est déjà mis en place et s’est mis au travail dès le jour où j’ai exprimé mon désaccord quant à la préférence familiale que vous avez mise en avant pour le choix du président à l’Assemblée nationale. Loin d’être intimidée par de tels projets funestes, je tiens néanmoins à vous faire part de ces informations dignes de foi en tant que chef de l’État, garant suprême de la sécurité de tous les Sénégalais, y compris de celle des représentants du peuple que sont les députés.
Je vous prie d'agréer, Monsieur le président de la République, l'expression de mes sentiments distingués."
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DES ARTISTES, LES PONTS DE L'UNITÉ DU CONTINENT
Parce qu'ils voient loin et sont vraisemblablement plus sensibles à leur environnement, parce qu'ils expriment des réalités pas toujours intelligibles au commun des mortels, les artistes peuvent aussi être le socle sur lequel on peut bâtir l'Afrique.
Dans cet entretien accordé à AfricaGlobe Tv, l'artiste plasticien, Mor Faye présente les œuvres de ses collègues nigérians avec qui il expose depuis quelques semaines à la Galeries Les arts du soleil à Dakar ( Yoff).
Le comptable qui a troqué les machines à calculer contre les pinceaux dit toute son admiration pour la création de ses collègues du Nigeria. En marge de cette exposition, nous l’avons interrogé sur le but visé par cette collaboration.
Convaincu que les artistes devraient être les conseillers pour les dirigeants de nos États, Mor Faye (MURF) explique que cette collaboration entre artistes africains est une manière de montrer aux politiciens la voie royale vers l’unité entre les différents peuples du continent. Seule gage pour faire avancer le continent.
Des projets partagés entre les artistes du continent, va permettre de construire des ponts entre les différents pays et favoriser une interpénétration entre les peuples pour rendre ce continent fort.
C'est cette conviction qui motive ce plasticien à envisager des collaborations avec d'autres artistes africains. De plus en plus présents dans les événements culturels internationaux, Mor Faye a aussi des connexions avec des artistes africains comme des Nigérians, des Kenyans etc.
Même s’il reste peu connu dans ces pays, son ambition est de continuer à collaborer avec les artistes d'autres pays, espérant que les dirigeants suivent les pays des artistes pour une Afrique unie et forte.
ET ENCORE!!!
La dalle d’un immeuble s’est affaissée, ce jeudi, en début d’après-midi, au marché Gueule Tapée, non loin du "Croisement Case bi", entrainant deux morts et des disparus, indiquent plusieurs médias sénégalais.
Dakar, 15 sept (APS)-La dalle d’un immeuble s’est affaissée, ce jeudi, en début d’après-midi, au marché Gueule Tapée, non loin du "Croisement Case bi", entrainant deux morts et des disparus, indiquent plusieurs médias sénégalais.
’’Ce sont, pour le moment, deux corps sans vie qui ont été extraits des décombres au marché Gueule Tapée de Case bi", informe un journaliste du Groupe Futurs médias.
Selon igfm, ’’le drame s’est produit en début d’après-midi’’
’’Les opérations de secours sont en cours. Plusieurs blessés graves extraits des décombres ont été évacués d’urgence à Dalal Diam et à l’hopital Mame Abdou Aziz Sy des Parcelles assainies’’, renseigne la même source.
LES DÉFIS ÉCOLOGIQUES À L’ORDRE DU JOUR
Le Président Macky Sall a reçu l’envoyé spécial du Président des États-Unis pour le Climat. Selon la cellule communication de la présidence, la transition énergétique était au menu des échanges entre John Kerry et le Président de l’Union africaine.
Le Président Macky Sall a reçu l’envoyé spécial du Président des États-Unis pour le Climat. Selon la cellule communication de la présidence de la République, John Kerry est venu échanger avec le Président en exercice de l’Union africaine (UA) sur la nécessité d’accélérer la transition énergétique et l’adaptation au moment où 18 pays africains sont directement affectés par les effets des changements climatiques.
Rappeler que la visite de John Kerry coïncide avec la 18e session de la conférence ministérielle africaine sur l’environnement, qui a débuté ce jeudi, 15 septembre, à l’hôtel King Fahd Palace de Dakar. Une conférence pour passer en revue les défis écologiques en Afrique, et préparer la prochaine COP27. Laquelle se tiendra en novembre, à Charm El-Cheik, en Égypte. Les États-Unis souhaitent travailler en étroite collaboration avec le Sénégal pour mieux préparer le rendez-vous.
Une occasion saisie, à Dakar, par les représentants des pays les moins avancés pour réclamer la mise en place d’un fonds pour prendre en charge les pertes et dommages, que l’indemnisation des dégâts causés par le réchauffement climatique.
D’où le plaidoyer des représentants des pays les moins avancés, réclamant, à Dakar, la mise en place d’un fonds pour prendre en charge les pertes et dommages, que l’indemnisation des dégâts causés par le réchauffement climatique.
« Ceux qui ont pollué plus doivent mettre la main à la poche. Ce n’est pas de l’aide au développement », a déclaré, dans ce sens, Abdou Karim Sall, le ministre sénégalais de l’Environnement. « À la prochaine COP, a-t-il ajouté, nous espérons que justice sera rendue à l’Afrique. »
« Les pays développés doivent faire plus », a reconnu l’envoyé spécial américain pour le climat, qui a annoncé un soutien financier des États-Unis au programme de la Banque africaine de développement pour la réduction des émissions de méthane en Afrique. Ce, après avoir rappelé que « les pays africains ne produisent que très peu de gaz à effet de serre », mais « ils paient très cher les impacts de la crise climatique » : inondations, érosion côtière, etc.
En revanche, l’ancien secrétaire d’État sous la présidence de Barack Obama, évoquant « la nécessité que l’Afrique soit partie prenant à la décision et à l’action », a ajouté qu’il est nécessaire que l’Afrique participe aussi à l’adaptation aux réalités climatiques.
« Nous devons nous adapter. Nous devons nous adapter sérieusement et significativement partout dans le monde, et particulièrement en Afrique. Donc oui, nous devons atténuer les effets. Mais en Afrique et dans le monde entier, nous devons nous adapter à cette planète qui se dirige déjà vers 1,5 degré », a-t-il défendu.
MENACE SUR LE RETOUR DES PÈLERINS DU MAGAL ET AUTRES
En raison d’un préavis de grève du Syndicat national des contrôleurs du trafic aérien (Sncta) de France, un millier de vols vont être annulés dans les aéroports de ce pays à partir de ce vendredi.
En raison d’un préavis de grève du Syndicat national des contrôleurs du trafic aérien (Sncta) de France, un millier de vols vont être annulés dans les aéroports de ce pays à partir de ce vendredi. L’impact de cette mesure de prévention édictée par l’autorité de l’aviation civile métropolitaine plane fort sur le retour des Sénégalais venus assister à la célébration du Magal de Touba. Du côté de la compagnie Air Sénégal, Emedia a appris que « tous les passagers ont été nommément avisés » de cette nouvelle tournure. Ce, afin qu’ils prennent les dispositions nécessaires relatives au report de leur retour. Sans doute les récriminations récurrentes contre la compagnie ces derniers temps ont poussé les autorités de la compagnie à prendre les devants pour éviter d’éventuelles critiques.
LAAJ–TONTU AK SOXNA AWA GAY MU PAI
65i at ci ren, bi ñu taxawalee làngug Parti africain pour l’indépendance ak léegi. Loolu, nag, jar na waxtaane. Kon, ayca leen nu laaj sunu maam ji, Soxna Awa Gay, mu xamal nu lëf ci làng googile ak jamonoom.
www.defuwaxu.com |
Foloryaŋ Bobeŋ and Maki Madiba Silla |
Publication 16/09/2022
65i at ci ren, bi ñu taxawalee làngug Parti africain pour l’indépendance ak léegi. Loolu, nag, jar na waxtaane. Kon, ayca leen nu laaj sunu maam ji, Soxna Awa Gay, mu xamal nu lëf ci làng googile ak jamonoom.
Maki Madiba Silla ak Foloryaŋ Bobeŋ
Ci mbindum Maryam Jóob
Kёram ga ca Faas la nu soxna si juróom-ñett fukki at dalal. Ci ndeyjooram, am na ab kaadar bu defub nataalam bu ñuul-weex. Nataal boobu nag, 1957 la ko defoon. Booba, ñaar-fukki at la amoon, bokkoon ci Bennoog Jigéeni Senegaal, maanaam Union des Femmes du Sénégal (UFS) ak itam ci làngu saa-afrig gi daan xeex nootaange, maanaam Parti africain de l’indépendance (PAI). Awa Gay a ngi fàttaliku bu baax xeex ya mu daan xeex, ay ati at, ngir Senegaal moom boppam : gàddukati làññit (pànkaart) yi ba Njiitalu Farãs ba, De Gaulle, di ñëw Senegaal ca ut 1958, tasug PAI ginnaaw wotey gox-goxaat yu sulet 1960, reyatum Champ de Course ma ca wotey njiitum réew ya ak yu palum dépite ya ci Desàmbar 1963. Xew-xew yooyu yépp, fekke na leen. Yaakaarug péexte (ngoreef), Càmmug Senegaal gu yees gi, di nёbbatu di booloo, xoqatal gi, metital gi, gàddaay bi. Bésub 15eel ci sàttumbaar, fa Cees, lees sosoon PAI. Booba ak léegi def na 65i at. Tey, Lu Defu Waxu dafa bëgg a jaare ci nettalib Awa Gay, fàttali leen démb.
Awa Gaye (AG) : Balaa PAI, amoon nanu ag Mbennoo gu nu taxawaloon, nun jigéeni Senegaal yi, muy Mbootaayu jigéeni Senegaal yi. Jooja jamono, Saan-Martin Siise moo nekkoon Njiit li, Cumbe Sàmb moo ci toppoon (tof-njiit), Màgget Jóob nekkoon fara-caytu bi, man ma yoroon kibaaraan gi. Nu daldi koy defug Mbennoo gog, jigéeni Senegaal yépp la ёmboon. Jamono ji nu koy sos nag, lenn rekk lanu bёggoon : Senegaal moom boppam. Moom lanu doon xeexal. Nu nekk ci, nekk ci, nekk ci ba mu sori. Booba nag, la Majmut Jóob jóge Farãs, ànd ak ay njàngaan ci atum 1957. Ca la taxawalee làngug PAI. Bi mu ko taxawalee nag, fekkoon na sunu jëkkër yi àndoon ak moom. Ndaxte, man, Mbay Maane moo nekkoon sama jëkkër. Moom, aji-bokk la woon ci PAI. Waaye, futbalkat la woon ca Jeanne d’Arc (JA). Mbay Pay, miy dugg ci PAI, moo doon jëkkëru Cumbe Sàmb. Màgget Jóob, Sëriñ Jàllo mi bokkoon ci PAI tamit la doon séyal. Nun ñépp, sunu jëkkër yi ñoo nu ci yóbbu. Jëkkër sang la, am déet ?
Noonu, nu ànd ak Majmut Jóob, door liggéey bi. Metti woon na lool nag, wax dëgg. Ndax, jamono jooju, dañoo sonaloon PAI, lool sax. Man nag, maa ci gёnoon a tuuti.
Maki Madiba Silla (MS) & Foloryaŋ Bobeŋ (FB) : Ci xayma, ñaata at nga amoon, bi ngay sóobu ci xeex bi ?
AG : Bi may xeex boobu fukki at ak juróom-ñaar laa amoon. Léegi, maa ngi ci samay 84i at. Nde, 1937 laa juddu.
MS & FB : Ci say wax, nootaange (mbéefar) ngeen daan xeex ngir dog buumu njaam gi. Lan nga nu ci mën a wax, nun nii di seen i sёt yu fekkewul jamonoy nootaange ?
AG : Li may fàttaliku ci nootaange bi, lu metti la. Ndaxte, ca jamonoy tubaab ya la woon, méngoo woon ak mbéefar ma. Yaa ngi dégg ? Dundu gi jafe woon na lool. Te, amoon na ci sax xeeti dundu yoy, kàrt lañu amoon. Maanaam, kàrt bi nga daan weccoo ak ug dund. Buñ la joxaan kàrt bi nag, dangay dem, jox leen ko, ñu dagg kàrt bi, jox la sag dundu. Du yaa ngi dégg de ? Yére barewul woon. Sold bu néew a néew la sunu jëkkër yi daan jot. Ci wàllu wér-gi-yaram, xàjj-ak-seen bu bir moo amoon. Ndege, boo feebaraan, dañuy ràññatle, xool foo bokk, ndax tubaab nga walla ñuule. Li koy firndeel mooy, booba sax, ñaari raglu ñoo fi amoon : raglu bu mag bii di Hôpital Principal ak raglub baadoola yi, maanaam waa dёkk bi.
MS & FB : Fu raglub baadoola yi féete woon ?
AG : Mooy raglub Aristide Le Dantec bi nga xam tey. Nun, ñuule yi, lees ko jagleeloon. Noo fa daan fajoo, nun kepp. Bu dee raglu bu mag ba nag, ay tubaabi kepp a fa nekkoon, ñoo ko jagoo woon. Moo tax, nun, bodddekonteb xeet bu mag boobule lan fi bëggoon a jële. Mbejum kanam, boroom a koy fajal boppam, du dëgg ?
MS& FB : Tey, dund nga 84i at, kaar. Boo geestoo, ak li jot a jàll yépp, lan nga ciy gën a fàttaliku ?
AG : Waaw. Mën naa wax ne li ma gën a jàpp mooy li nu teel a dugg ci géew bi. Nde, nun, ci làngu pólitig gi lanu gimmee. Yaa ngi dégg ? Ba nu ciy nekk itam, nun ak sunuy jëkkër noo fa nekkandoo woon, ndax ñoo nu ci dugal. Li ma ci metti ba metti ma nag, moo di ne, nun, ci xeex lanu dëkkoon. Xeex rekk. Bés bu set, nu xeexal sunum réew. Lépp lu nu bëgg ci sunu dëkk danu koy wax. Ginnaaw gi, ci lanu wutib béréb. Ndaxte, booba, amunu woon fu nu daan daje. Ca lanu demee École Médine, am fab benn béréb, daan fa daje. Waaye, Mamadu Ja daf nu fa mujj a dàq, tere nu fa. Ablaay Foofana moo nu abaloon béréb boobu. Bi nu fa génnee, waa RJDA ñoo nu joxaat ab béréb bu nekk fii ci kër Séydu Nuuru Taal, fi ñu sanc Kёru ndaw ñi. Foofu lan daan daje ginnaaw gi.
Sunu ànd ak Majmut Jóob nag, dafa metti woon lool. Tëj nañ ci Cumbe Sàmb, muy jigéen ji ñu njëkk a tëj ci sababu kujjeg pólitig. Nun, daan nan daje, di mitiŋ… Waaye, saa bu nu defaan mitiŋ ba foog ne noo ci nekk, pólis ñëw, jàpp nu, dugal nu ci daamar, yóbbu nu Bureau des postes de police. Ndeysaan, fa lan daan fanaan ba ca ëllëg sa, ñu bàyyi nu. Te loo ci xamul mooy ne, booba, nu ngi woon ak sunuy kër, amoon i doom ak lépp. Dangay xool lii rekk. Aka noo amoon fit !
MS & FB : Jigéen yi la alkaati yi daan…jàpp…
AG : Waawaaw ! Nun dañ nu doon jàpp rekk. Bu nu waraan taf i tafka (affiches), danuy fajaru, wut ay poti tamaate yu mag yi fi amoon, bu nekk nu laax ci daakaande ba mu fees. Yaa ngi dégg ? Bu ko defee, nu séddale ko : Gël-tàppe am wàllam, Faas gi ma dëkk am wàllam, Kolobaan itam am wàllam. Ay jigéen kese la woon de ! Góor jàmbaar la, waaye jigéen tamit jàmbaar la. Rax-ci-dolli, ñaari loxoy takk tubéy, ñaari loxoy takk sér. Waxuma dëgg ? Waaw kay. Bu ko defee, guddi gi lan daan jóg. Balaa njël, daan na fekk nu taf dëkk bi yépp.
MS & FB : Dangeen doon teg ay tarakt (tracts) daal…
AG : Ay tarakt ? Déedéet. Dan daan sàndi tarakt yi. Waaye, yeneen yi, ay tafka lañu woon. Loolu lanu daan liggéey ak Majmut Jóob. Ñu sonaloon nu lool nag, nun jigéen ñi. Nun daal, fu nu defaan mitiŋ rekk, ñu fekk nu fa, yóbbu. Ñii ñoo nu toppe woon Mbooro waay ! Bés, jàpp nañ sunu jëkkër yi, yóbbu leen ca kasob 100 mètres. Ñu fanaan fa ba bët-set, ñu ne dañ leen di àtte. Booba ёttu àttekaay baa nga nekk fale ca Kap-Manuwel. Nun, jigéen ñépp nu dajaloo, di wenn say, def ndaje mu mag, dem taxaw, dugg. Alkaati yi fees fa dell, foo geestu gis leen fa. Waaye, nun danu buuxante ba dugg. Ba nu demee nu taxaw, di woy sunu bàkk. Ndaxte, nun waa PAI, danu amoon sunu bàkk bopp. Ma woyal leen ko :
Ñaloor gi ŋar maa ni xonqu naa !
Biddéew bu ñuul bii di fenk naa !
Aa ! Moom sa réew, moom sa réew, jot na !
Moom sa réew, moom sa réew, jot na !
Bon ak jaam baa di farlu jot na !
Gaa ñi jógleen a jomlu jot na !
Aa ! Moom sa réew, moom sa réew, jot na !
MS & FB : Ku tudd jamono jooju, tuddaale ñaawteefi pólis ba woon : xoqatal ak metital ya ca biir kaso ya. Ndax waa PAI, ñu ci ëpp buñ leen jàppaan…
AG : Dañ leen di metital kay…
MS & FB : Maanaam ?
AG : Aa nun jigéen ñi de, Yàlla baax na ba duggunu kaso. Bureau des poste de police rekk lañ nu daan yóbbu. Cumbe Sàmb daal moo ci jot dugg ndung-siin. Sama jëkkër tamit jot na dugg kaso. Waaye, bu Cumbe Sàmb bi, keroog 30i fan ci sulet 1958 la woon, bésub wotey Ndar ya. Booba, sama jëkkër ak Majmut Jóob ñoo àndoon. Ñoom, jotuñu leen jàpp ndax daa fekkoon ñu dem réewum Mbennoog Sowet ya (Union soviétique). Ndeysaan, sama jëkkër jotul a ñibbisi. Nde, foofa la gaañoo… Ca wote ya fa amoon, te àndoon ak coow, lañu demoon. Ñibbisiwul, ba ni muy génne àddina.
MS & FB : Metital yi nag, loo ci xamoon ?
AG : Aa mbugal yi dey metti woon nañ. Am na ci ku ci waxoon ne noppam yi dañu bënn. Am na tamit ñoo xam ne, dañ daan jàmbat ndigg. Moom daal, ku ci duggaan kaso ba génn, dangay soppiku. Waaw. Loolu moom amoon na. Waaye, nun moom jigéen ñi, Yàlla musaloon nanu ci loolu. Waaye sunuy góor, dañ leen a sonaloon. Sonnoon nañ torop sax ,wax dëgg a neex Yàlla.
MS & FB : Kon daal, nekkoon PAI jaamono jooju, lu…
AG : Metti woon la. Nekkoon PAI jamono jooju, mi ngi mel ni nekk safara. Looy def lu ne, fàww nga làqatu. Moo tax, bi sama jëkkër dafa jékki rekk, dem réewum Mbennoog Sowet ya. Kenn yëgul. Kenn tinul. Gis nga, sama kër gii, fii laa daan toog. Dama daan toog ba njolloor, fekk lépp a ngi ne selaw, am ku ma fëgg. Bu ma ubbee, ñu laaj ma “ Ana Mbay Maane ? ”. Ma tontu, ne “ Gisuma Mbay Maane ”. Bu ko defee, ñu dugg, wёr, lёñbёt kër gépp te duñu gis kenn. Bu ko defee, ñu daldi dëpp. Daan nañ toog ci boolu reer sax, ñu yónne ma ab yëddukat. Muy reerandoo ak nun, di ma laajaale Mbay Maane. Wax a, wax a wax ba… ma xam xéll ne kii, am na lu mu bëgg. Waaye, daa xamul woon ne, lu puso muus muus, wëñ jaar ca taat wa. Nde, man, ci pólitig laa yaroo. Ma ne patt rekk, ba ni muy deme.
Ndeke, booba tam, mu ngi fii. Demagul woon ca réewum Mbennoo Sowet ya. Dafa amoon fu ñu ko denc. Su ma toogaan ba guddi, damay sol colub yalwaankat, yaa ngi dégg li may wax ? Damay solu nib yalwaankat, jël sareet , mel ni dof, yeb ci samay foyteef ak reer yi ma ko war a yóbbul ak yépp. Bu mu demaan ba tollook boppu koñ ba, wàcc, jëlaat beneen sareet, mu yóbbu ma ba fa mu nekk. Ma taajal ko mu reer ba suur, ma fanaan ba bët-set, ñibbi. Nga war xam ni, bàndi, wëyooy baayam. Lii yépp def naa ko. Maa la ko wax !
MS & FB : Kon, lu jёm ci wotey 1963 yi moom, dafa amoon coow ak i xoqatal yu metti. Turu Maryaan Dernewiil dey ñëw. Lan nga nu mën a wax ci wote yi, walla rawatina ci Maryaan Dernewiil ?
AG : Aa, Maryaan Dernewiil, noo àndoon, bokk di xeex. Waaye nag, fésu ci woon noonu daal. Nun, li nu ñeme woon a def, moom amul woon fitam. Céy, noo pànkoon ! Li nu sañoon a def… Ndaxte, nun, bul def lan daan bañ. Danoo ёsoon. Ragalunu woon dara. Dara kay ! Ciy jigéen nag. Daan nan jël sunuy caabal (yéenekaay), takku ba dëgër, taxaw ci xonkaan yi (feux rouges), di leen jaay. Xaalis bi, ci nafag làng la daan dem.
Li ma ca metti nag, moo di am na wote bu amoon Champs de course. Nu dem. Boobu, man maa ci nekkoon, Róos Baas, Cumbe Sàmb, Màgget Jóob, ak yeneen i jigéen. Amoon na jenn jigéen ju dëkkoon Kolobaan. Waaye, léegi gaañu na, ndeysaan. Jigéen ju jàmbaare la woon. Noo demandoo woon. Ba nuy dem, nun tamit, danu defaroon sunuy… cocktail molotov.
MS & FB : Dangeen daan defar ay cocktail molotov, yeen jigéen ñi ?
AG : Nun ñii, jigéen ñi ! Boo bëggee, ma defaral la ko léegi nga gis.
MS & FB : Nga ne ma, fàtteego ni ñu koy defare ?
AG : Mën naa ko defar de ! Waaye, duma ko def. Duma ko def de ! Na leer.
MS & FB : Loo nuy jàngal ci cocktail molotov yi ?
AG : Cocktail molotov yi, nun danu ko daan defar, toog di leen xaar.
MS & FB : Yeen jigéen ñi ?
AG : Nun jigéen ñi, def ko ci sunuy kees, walla ci sunuy siwo, teg. Buñ nu sànnee lakirimosen yi, nu sànni leen cocktail molotov yi. Nun daawunu daw de ! Ragal du jéggi raay.
MS & FB : Mbaa daawuleen yóbbaale cocktails molotov yi bu wote amaan, ngeen war a jàmmaarloo ak takk-der ya ?
AG : Waaw kay. Saa buñ demaan, dan koy taal. Danuy taalati cocktail molotov ! Booba nag, fale, ca Champs de course lañ daan wotee. Bun demee ba kii rekk, nu tàmbali… nga bal dёggantaan yiy jolli ci kow. Xale yi di daanu fii, dee ; ñii di tëb fii, ñee di wadd fale. Mu am ku ma doon waxal nii, mu daldi daanu sama kanam, may gis. Ci lañu jàppe Róos Baas dugal ko ci biir. Sunu cocktail molotov yi nu yoroon, nun ñépp, fa lanu ko sànni, talatun ko woon. Ndax nag, coow lee fi nekk rekk. Waaye, xam nga ni fitu jigéen taxu koo réy noonu. Danoo réy làmmiñ rekk. Ma ne, nun ñépp làlli woon.
MS & FB : Xanaan reyat gu amoon ca Allées du Centenaire atum 1963 ngay wax…
AG : Mi ngoog ! Yaa ko laal !
MS & FB : Allées du Centenaire sorewul ak fii [Faas] di. Am na loo ci war a jàpp ba tey ?
AG : Soriwul. Fii la. Metti, dafa metti woon. Ndaxte, man, ba may dem… Gis nga, bu may wax ci lii sax, ree daf may jàpp. Ba may dem, dama jël benn paaka, paaka, def ko fii. Ma ne ku ma laal tey, dama lay jam, daldi takku. Booba, sama yaay a ngi fii, ame tawat. Waaye,jamono jooju, boobu pólitig bi dugg na ma. Yëguma woon sax ni sama yaay a ngi ci kër gi. Ma bàyyi samay doom ak sama yépp, ànd ak sama jëkkër dem. Waaye, wex na ma xàtt. Nde, ba nu demee ba bal yi di tuy-tuyi, nit ñiy dee niy weñ… Ba nu sànnee cocktail molotov yi, dama daw. Man, dama daw de ! Maa la ko wax ! Taxawuma fa sax. Sàtaneer laa dawe ba fii. Xanaa du maa mën a daw ? Gis nga, li may daw yépp, paaka baaŋ ma doon xoos. Sama yii yépp daggatoo, di nàcc rekk. Nun danu sonnoon. Te, xolal, amunu ci dara. Nu ngi nii, féetewunu fenn. Waaye, dinaa daanelee léebu bii, sasee ko maasug tey gi ngir ëllëg :