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23 août 2025
TROISIÈME ÉDITION DU "FESTIVAL INTERNATIONAL POUR L’ÉVEIL DES CONSCIENCES", EN DÉCEMBRE À KAOLACK
L’association Saloum Rapatak organise du 1-er au 20 décembre prochain la troisième édition du "Festival international pour l’éveil des consciences", "un rendez-vous annuel qui participe à la vie socio-culturelle de la région"
Dakar, 5 sept (APS) - L’association Saloum Rapatak organise du 1-er au 20 décembre prochain la troisième édition du "Festival international pour l’éveil des consciences", "un rendez-vous annuel qui participe à la vie socio-culturelle de la région", annonce un communiqué transmis mercredi à l’Agence de presse sénégalaise.
Le festival, suivant le slogan "osons rester et réussir chez nous", offre "des cadres de formations, de réflexions, d’échanges et d’expressions dans l’objectif de conscientiser et de motiver la jeunesse kaolackoise et africaine à croire en leurs potentiels et aux richesses locales", précise le texte.
Il relève que ces activités, en plus des spectacles avec des artistes locaux et internationaux, "contribuent au développement personnel de sa cible et les incite à l’entreprenariat."
"Cette année, en plus de l’émigration clandestine notre principale combat, une brèche est ouverte sur la paix vu les conflits qui envahissent le monde et qu’on retrouve à quelques pats de la région de Kaolack (Mali, Burkina....)", indique le communiqué.
L’objectif du festival est de "participer à la valorisation du potentiel de la jeunesse kaolackoise par le développement personnel et l’esprit d’entreprenariat, proposer divers cadres de formation, d’information et d’expression pluridisciplinaire, contribuer à l’animation culturelle de la région de Kaolack" à travers des conférences, tables rondes, caravanes et spectacles.
BAMBA DIENG ABSENT DE LA LISTE POUR LA LIGUE DES CHAMPIONS
L’UEFA a dévoilé la liste des joueurs inscrits par l’OM pour disputer la Ligue des Champions. On note les absences de Cédric Bakambu, Isaak Touré et du sénégalais Bamba Dieng.
L’UEFA a dévoilé la liste des joueurs inscrits par l’OM pour disputer la Ligue des Champions. On note les absences de Cédric Bakambu, Isaak Touré et du sénégalais Bamba Dieng.
Rappelons que l’OM est sous le coup d’une sanction liée au Fair-Play financier qui l’oblige à réduire le nombre de joueurs inscrits à 23 au lieu de 25 (avec quatre joueurs formés au club). Les trois places restantes auraient donc pu être uniquement occupées par des joueurs formés au cub, ce qui n’est pas le cas de Bakambu, Touré et Dieng.
S’agissant de Dieng, il est sous contrat avec l’Olympique de Marseille jusqu’en juin 2024. Il reste pour l’heure un joueur olympien mais pour combien de temps ? Au cœur d’un incroyable retournement de situation dans les dernières heures du mercato, le Sénégalais est désormais ciblé par un candidat pour le moins inattendu. ce dimanche matin, un nouveau candidat est apparu dans ce dossier rocambolesque : le Royal Antwerp.
Le Royal Antwerp entre dans la danse pour Dieng !
Actuel leader du Championnat de Belgique et propriété d’un magnat de l’immobilier, le club belge, qui verra son marché des transferts refermer dans deux jours, prépare en effet une offre pour le Sénégalais qui devrait s’élever autour de 7 M€. Un montant bien inférieur aux 12 millions d’euros proposés par les Aiglons à leurs homologues phocéens. Pas de quoi, cependant, refroidir les ardeurs du pensionnaire de Jupiler Pro League puisque des échanges ont déjà eu lieu entre les deux clubs.
En attendant, si l’avant-centre olympien, auteur de 9 buts et 3 passes décisives en 46 matches toutes compétitons confondues sous le maillot marseillais, n’a pas quitté la Canebière, son avenir semble plus que jamais loin de l’OM. Dernier indice en date ? Son absence de la liste phocéenne pour la prochaine campagne en Ligue des Champions. De quoi donner un peu plus d’espoir aux nombreux candidats du Sénégalais. Reste désormais à connaître l’identité de l’heureux élu. L’OGC Nice grâce au joker médical, Anvers à moindre coût ou une autre destination ? Avec Dieng, on est jamais au bout de nos surprises.
LIZ TRUSS ÉLUE PREMIÈRE MINISTRE DE GRANDE BRETAGNE
Devançant son adversaire Rishi Sunak, Liz Truss a été élue, lundi 5 septembre, à la tête du Parti conservateur. Ainsi, elle prendre la succession de Boris Johnson comme cheffe de file des Tories et du gouvernement britannique.
Devançant son adversaire Rishi Sunak, Liz Truss a été élue, lundi 5 septembre, à la tête du Parti conservateur. Ainsi, elle prendre la succession de Boris Johnson comme cheffe de file des Tories et du gouvernement britannique. D’ailleurs, Truss doit se rendre mardi en Ecosse pour y rencontrer la reine Elizabeth qui lui demandera de former un gouvernement.
Sans surprise, la ministre des Affaires étrangères de 47 ans s’impose largement (57%) face à son ancien collègue des Finances Rishi Sunak (43%), selon les résultats annoncés par Graham Brady, responsable de l’organisation du scrutin interne déclenché par la démission début juillet de Boris Johnson.
EXPLOSION D’UNE CUVE D’ÉTHANOL À RICHARD TOLL
Une forte explosion vient d’être enregistrée au niveau de l’usine de la Compagnie sucrière sénégalaise(CSS) à Richard Toll. Selon une source proche du lieu du sinistre, c’est la grande cuve d’éthanol qui a explosée
Une forte explosion vient d’être enregistrée au niveau de l’usine de la Compagnie sucrière sénégalaise(CSS) à Richard Toll. Selon une source proche du lieu du sinistre, c’est la grande cuve d’éthanol qui a explosée, faisant plusieurs blessés qui sont évacués au centre de santé de la CSS.
À en croire toujours la même source, l’onde de choc de l’explosion a fait des dégâts (des téléviseurs et vitres cassées) dans le quartier voisin, Ndiangué. La Direction Générale a convoqué d’ailleurs, au moment où ces lignes sont écrites, une réunion de crise. Affaire à suivre !
AFFAIRE DOURA DIALLO, TROIS AGENTS PLACES SOUS CONTROLE JUDICIAIRE
Nouveau rebondissement dans l’affaire Doura Diallo, du nom de la dame morte en couche, la semaine, au district sanitaire de Kédougou. En effet, le gynécologue, l’anesthésiste et l’infirmier, qui avaient été arrêtés échappent à la prison.
Nouveau rebondissement dans l’affaire Doura Diallo, du nom de la dame morte en couche, la semaine, au district sanitaire de Kédougou. En effet, le gynécologue, l’anesthésiste et l’infirmier, qui avaient été arrêtés après le décès de Doura Diallo et de son bébé dans le district sanitaire de Kédougou, échappent à la prison. Présentés devant le Magistrat instructeur, ils ont été inculpés, certes, mais libérés et placés sous contrôle judiciaire.
Une décision qui tranche avec la sortie du Procureur de Kédougou, Baye Thiam. Selon ce dernier, citant un rapport médical, « les manœuvres du gynécologue pour extraire le nouveau-né ont causé (son) décès » et ont « certainement provoqué une rupture utérine qui a immédiatement conduit au décès de la mère suite à une hémorragie externe et un arrêt cardiaque”.
Pour rappel, Doura Diallo, en état de grossesse très avancée, s’est présentée mardi dernier au centre de santé de Kédougou. Elle est décédée après avoir abondamment saigné et à la suite d’une césarienne lors de laquelle le bébé a subi des blessures avant de succomber.
LE SAMES EN GREVE POUR 48 HEURES
Le Syndicat autonome des médecins du Sénégal (Sames) a décrété un mot d’ordre de 48 heures à partir de ce lundi sur l’ensemble des structures sanitaires du Sénégal.
Le Syndicat autonome des médecins du Sénégal (Sames) a décrété un mot d’ordre de 48 heures à partir de ce lundi sur l’ensemble des structures sanitaires du Sénégal. « Nous irons en assemblée générale à Kédougou. Si la tension ne se décante pas, ce sont des mots d’ordre qui seront déroulés. L’Etat n’a qu’à se ressaisir, on n’acceptera pas qu’on mette les médecins en prison. On s’est assez sacrifiés » a fait savoir le secrétaire général du Sames, Amadou Yéri Camara, à la presse.
« Il y a des gestes barbares pendant lesquels, on enfonce des clous dans les genoux, une perceuse pour percer un crâne. Quand on ne sait pas, on se tait. Personne n’aime les faire parce que c’est des gestes barbares mais c’est salvateur, on nous l’a appris à la formation. Malheureusement les décès maternels sont une réalité dans ce pays. Selon lui, l’effort de recrutement de ressources humaines du ministère pour avoir des gynécologues dans cette zone risque de tomber à l’eau à cause d’un procureur qui cherche à se faire connaitre », dit-il.
QUI CONTROLE LA GESTION DES BUDGETS DANS LA JUSTICE ?
Comment la Cour suprême, le Conseil constitutionnel, les Cours d’appel et la Cour de répression de l’enrichissement illicite gèrent-ils les fonds publics ? Dans cette enquête, on a tenté de mettre la lumière dans un secteur où l’omerta est maître mot
Comment la Cour suprême, le Conseil constitutionnel, les Cours d’appel et la Cour de répression de l’enrichissement illicite gèrent-ils les fonds publics ? Dans cette enquête, on a tenté de briser le tabou dans un secteur où l’omerta et l’anonymat sont érigés en dogme. Avec la nomination hier de Mamadou Badio Camara comme président du Conseil constitutionnel, Bés bi pose le débat sur l’inexistence de contrôle dans la gestion des budgets dans les juridictions.
Lors des élections législatives, elles font l’actualité politique. Ces juridictions étaient chargées de trancher les contentieux électoraux, de rendre justice au nom du Peuple. Mais la Cour suprême, le Conseil constitutionnel, les Cours d’appel et la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) ne laissent rien filtrer sur leur gestion. Bés bi, essaie depuis des mois de percer le mystère dans ces juridictions où la culture du secret érige la question de l’exécution du budget en sujet tabou. En effet, dans la Loi de finance initiale 2022, le budget du Conseil constitutionnel est de 1 milliard 233 millions 583 mille 600 franc Cfa tandis que la Cour suprême émarge avec 2 milliards 452 millions 252 mille francs Cfa. Dans ces organes judiciaires figurant dans l’ordonnancement constitutionnel des institutions de la République, la gestion financière est soumise à l’omerta. « Le Conseil constitutionnel, la Cour suprême et la Cour des Comptes bénéficient du régime d’Institution de la République, les fonds leur sont alloués directement sur leurs comptes de dépôt et de transfert courants et gérés par l’ordonnateur avec un trésorier (à peu près comme le Hcct et le Cese) », souligne un magistrat, à la retraite et ancien fonctionnaire au ministère de la Justice.
Dans cette enquête, on s’est résolu à accepter un principe : presque tous ceux qui y parlent ont conditionné leur prise de parole au respect de l’anonymat par le journaliste. Dans un domaine où l’accès à l’information relève du parcours du combatant, les rares personnes qui brisent le tabou exigent la protection. Dans l’article 11 de la Loi organique n° 2016-23 du 14 juillet 2016 relative au Conseil constitutionnel, il mentionné que cette institution jouit d’une autonomie financière. « Le budget du Conseil constitutionnel est inscrit dans un chapitre spécial et fait l’objet d’un compte de dépôt au Trésor », dispose la Loi organique. Cependant, les tâches sont dévolues au président de l’institution. « J’ai fait 6 ans au Conseil constitutionnel et je ne recevais que mes indemnités. Sinon, je ne connais rien du budget. Le président gère seul le budget », glisse un ex membre de la haute juridiction du temps du président Cheikh Tidiane Diakhaté.
Les précisions de la Cour des comptes
En écho, le budget de la Cour suprême est également géré par le président. Mais lorsque nous avons saisi le service de communication de la Cour suprême, on nous a renvoyé au ministère de la Justice. Et là, malgré de nombreuses tentatives et des messages WhatsApp, ni le ministre de la Justice ni son service de communication n’ont voulu nous édifier. Le Secrétaire d’État chargé de la Bonne gouvernance et de la protection des droits humains nous avait même promis un entretien. Depuis, Mamadou Saliou Sow ne répond plus à nos messages. Alors, le fonctionnement de la Justice sombre-t-il dans la non-transparence ? Au Tribunal de Dakar, un magistrat nous a reçu dans son bureau pour expliquer le procédé. « Il y a le Code des marchés publics et la Loi organique qui organisent l’institution. Le président ne peut pas se lever pour ordonner une dépense à l’agent comptable sans qu’il y ait une procédure préalable. Il ne peut pas se réveiller un jour et faire une dépense », explique notre interlocuteur. En 2020, le Sénégal a adopté le principe du budget-programme comme méthode de gouvernance avec comme le processus la gestion axée sur les résultats. L’une des innovations de cette approche est le renforcement de la transparence dans le volet « information au public ». Cette réforme pose le principe de l’obligation légale de la publication, dans des délais appropriés, d’informations sur les finances publiques sur la base des outils suivants. « Si on parle du contrôle juridictionnel exercé par la Cour des Comptes, celui-ci ne concerne pas directement le Conseil constitutionnel ou la Cour suprême. Mais toutes leurs opérations budgétaires sont intégrées dans la comptabilité d’un comptable public qui rend à la Cour. C’est le compte de gestion de ce dernier qui est jugé par la Cour des Comptes », explique Aliou Niane, Secrétaire général de la Cour des comptes, très laconique dans sa réponse à nos multiples questions.
Contrôle de la gestion des juridictions et la colère du juge Kéba Mbaye
À travers, la Loi n° 2012-22 du 27 décembre 2012 portant Code de transparence dans la gestion des finances publiques, le Sénégal s’est engagé à plus de clarté dans la conduite des affaires publiques. « Pour le contrôle, concernant les juridictions suprêmes, l’Igaj comme l’Ige peuvent procéder à des vérifications, rien ne l’empêche ; mais dans la pratique, je n’ai pas connaissance d’une telle occurrence », signale un magistrat de la Cour des comptes. En tout cas, depuis l’indépendance du Sénégal, on n’a jamais vu un rapport de la Cour des comptes sur la gestion financière dans les juridictions. « La création de l’Inspection générale de l’administration de la justice (Igaj) fait suite à l’opposition de Kéba Mbaye à une mission de vérification de l’Ige dans les cours et tribunaux. En anecdote, le président Mbaye s’y était opposé au nom de l’indépendance de la Justice et de la séparation des pouvoirs, jusqu’à intimer au procureur à l’époque d’interpeller tout vérificateur foulant le sol du Palais de justice. À la suite, le Président Senghor a créé l’Igaj pour la Justice. Les militaires se sont engouffrés dans la brèche pour obtenir aussi leur inspection générale des forces armées (Igfa) », enchaîne notre source.
LE BILAN DES INTEMPÉRIES À LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L'APS CE LUNDI
Les quotidiens se sont surtout intéressés au bilan des inondations qui, pour la plupart d’entre eux, ont fait trois morts au cours de ce week-end.
Dakar, 5 sept (APS) - Les quotidiens se sont surtout intéressés au bilan des inondations qui, pour la plupart d’entre eux, ont fait trois morts au cours de ce week-end.
"Deux cent huit sites [ont été] inondés", note Le Soleil, ajoutant : "En visite en Arabie Saoudite, le chef de l’Etat exprime sa compassion aux familles des victimes".
La plupart des journaux annoncent que les fortes pluies ont causé la mort de trois personnes, Tribune présentant un bilan de quatre morts. "Trois morts à Dakar et un à Matam", écrit le journal.
"Le bilan des fortes précipitations de ce week-end est macabre. Les pluies ont semé tristesse et désolation dans beaucoup de localités de la région de Dakar", fait remarquer Tribune.
Un bébé de sept mois a été emporté par les eaux à Thiaroye Gare, le corps sans vie d’un garçon de 12 ans a été découvert dans les eaux pluviales à Cambérène, dans la région de Dakar, et un élève d’une école coranique a été tué dans l’effondrement d’une case à Sadel, dans la région de Matam (nord), détaille Libération.
"Les fortes pluies du week-end sèment la désolation à travers le pays", constate le journal.
"Macky Sall dans les airs (en voyage), l’opposition dans les combats de positionnement, les Sénégalais oubliés dans les inondations", commente WalfQuotidien.
"C’est difficile parce que les gens occupent les zones inondables", écrit Le Quotidien en citant le président de la République, Macky Sall.
L’Observateur donne un bilan plus lourd en parlant de trois morts à Sadel. "Macky Sall annonce un nouveau plan décennal de lutte contre les inondations, qui sera validé avant la fin de l’année", ajoute-t-il.
"Macky Sall donne des instructions fermes à ses ministres", lit-on dans L’As.
Les quotidiens se sont aussi préoccupés du décès en couches d’une femme et de son nouveau-né à Kédougou (sud-est).
Dans un communiqué, le procureur du tribunal de grande instance (TGI) de Kédougou, Baye Thiam, a fait état d’"une forte négligence médicale, ainsi que d’un manquement manifeste aux règles élémentaires de la médecine".
En raison de "la gravité des faits", ajoute le magistrat, "les personnes mises en cause sont arrêtées et placées en position de garde à vue pour homicide volontaire et complicité de ce chef".
L’info évoque le "combat" opposant le parquet aux syndicats de médecins et au ministère de la Santé. Ce dernier affirme, dans une "enquête interne", que "Doura Diallo a été reçue et traitée conformément aux normes et protocoles en vigueur", note le journal.
"Le SAMES (un syndicat de médecins) menace d’observer une grève de quarante-huit heures à partir de ce lundi", en guise de protestation contre les poursuites visant un gynécologue, un anesthésiste et un autre agent de santé mis en cause dans la mort de Doura Diallo, écrit Le Soleil.
"Le ministère de la Santé au secours de ses agents", lit-on dans Le Quotidien. Vox Populi estime que "le rapport du ministère de la Santé prend le contrepied du procureur".
L’"enquête interne" du ministère a identifié chez la femme enceinte "six facteurs (…) susceptibles de compromettre la grossesse et l’accouchement", ajoute Vox Populi.
La ministre de la Santé, Marie Khémesse Ngom Ndiaye, s’est fait "l’avocate des siens", les professionnels de la santé qui étaient au service de la femme enceinte, selon Source A, Sud Quotidien estimant que son département ministériel a "pris le contrepied du procureur".
Les journaux ont commenté aussi les résultats de l’élection des membres du Haut Conseil des collectivités territoriales (HCCT), qui s’est déroulée dimanche.
Kritik’ rappelle que ce scrutin a été boycotté par Yewwi Askan Wi et Wallu Sénégal, les coalitions les plus représentatives de l’opposition, qui jugent le HCCT inutile.
"Avec le boycott de l’opposition, Benno Bokk Yaakaar (…) va ramasser les sièges", ajoute-t-il, estimant que le HCCT, "qui jouit d’une légalité incontestable, va souffrir (…) le manque de légitimité".
"Benno Bokk Yaakaar rafle 78 des 80 sièges", annonce Vox Populi, selon lequel Bokk Gis Gis et Dental Sénégal n’ont obtenu qu’un siège.
Soixante-dix autres membres du HCCT seront nommés par le chef de l’Etat, parmi les militants de la société civile, les membres des organisations socioprofessionnelles et diverses catégories de la société.
Bés Bi Le Jour réserve sa une aux "intouchables", les juridictions qui "ne rendent compte" à personne de la gestion financière.
Le Conseil constitutionnel, les cours d’appel, la Cour suprême et la Cour de répression de l’enrichissement illicite en font partie, selon le journal.
«LE CHOCOLAT QU’ON UTILISE N’EST PAS BON POUR LA SANTE»
C’est un homme du sérail qui a coaché l’Equipe nationale de pâtisserie qui doit représenter le Sénégal au Bocuse d’or Africa au Maroc. Mohamed Hussein, qui a fini de faire ses preuves dans ce domaine, est un précurseur dans l’utilisation des produits locaux en pâtisserie et glace. Avec des résultats probants vite certifiés, le Chef pâtissier du Mims croit à la victoire de ses protégés et à la vertu des produits locaux qui peuvent soulager beaucoup de patients.
En tant que coach de Amadou Badji et Salomon, les deux candidats sénégalais au Bocuse d’or Africa, qu’est-ce qui expli¬que votre confiance en la possibilité de gagner ce concours ?
Ma confiance réside dans les produits locaux. Je les ai transformés, je les ai fait tester aux gens qui nous entourent. C’est quelque chose d’innovant et aujourd’hui, nous allons à une compétition internationale où chaque pays apporte les produits de son terroir. En tant qu’Afri¬cains et Sénégalais, nous allons apporter les produits de notre terroir. Ce sont des recettes validées et qui sont extraordinaires. Je ne veux pas trop en parler parce qu’il faut garder le secret.
De quoi sont composés ces produits ?
C’est un mélange de tout. Nous avons utilisé le pain de singe ou bouye, le néré ou Oule, le nebédaye, la patte d’arachide ou tigua dégué, le bissap, le maïs. Nous avons utilisé tous les produits qui sont dans le terroir, à part le gingembre. C’est la saison. Le souci au Sénégal est que les produits du terroir sont saisonniers. Nous encourageons les producteurs à cultiver ces produits hors saison.
Est-ce que ces produits s’adaptent bien aux thèmes choisis pour ce concours ?
Bien sûr. Le thème choisi c’est «Notre main glacée». Donc libre à nous de montrer notre main glacée, que ce soit conventionnel ou pas. Moi j’ai toujours été pour un jugement non conventionnel. Mais on suit les bases internationales de la pâtisserie. Je n’ai rien inventé, la seule chose que j’ai inventée, c’est la transformation des produits locaux en produits pâtissiers et glaciers. Tous les intrants sont cent pour cent sénégalais. La main glacée et l’assiette glacée font partie des thèmes choisis où on a demandé d’utiliser les produits du terroir. Moi j’ai travaillé à cent pour cent avec les produits du terroir. J’ai dépassé la demande.
Peut-on réellement faire des glaces avec ces produits locaux ?
Oui, des glaciers existent déjà. Je suis l’initiateur des premiers gâteaux et glaces sénégalais.
Avec quels produits vous les avez expérimentés ?
Bouye, café Touba, gingembre, petit cola, tool, Oule, solome, nebeday, soumpe, danke. Avec tout ça, j’ai fait des gâteaux et glaces qui ont été certifiés et validés et ils sont même au Mims dont je suis le Chef pâtissier.
Vous cherchez à faire la promotion des produits locaux en utilisant ceux du terroir ?
C’est vrai, nous cherchons à faire la promotion des produits locaux pour valoriser nos terroirs. On a une richesse inestimable dans nos terroirs. Avec ces produits, nous avons une vertu qu’on ne peut même pas imaginer. Je le dis aujourd’hui que si on pouvait faire valoir ces vertus, on réglerait beaucoup de problèmes d’artères, de diabète et de santé en général. Il faut dire que c’est un peu contradictoire de parler de pâtisserie et de diabète. Mais en utilisant ces produits, je suis sûr qu’on peut régler ces problèmes-là.
En quoi faisant ?
Par exemple, en utilisant le nebadaye sans sucre, on peut lutter contre le diabète. En utilisant le pain de singe ou bouye, on règle les problèmes gastriques, le bissap fait monter un peu la tension et le soumpe la fait baisser. Et pour le viagra, on utilise le petit cola.
Quels sont les inconvénients des glaces faites à base de chocolat ?
Le chocolat qu’on utilise en pâtisserie contient des sucres et du sucre ajouté. C’est transformé. Le chocolat vient du cacao dont on utilise la graine qui est séchée et torréfiée, avant d’être cuite dans un four spécial et broyée. Au fur et à mesure, on y ajoute du lait pour faire du chocolat au lait, du beurre de cacao ou du sucre. Ce n’est pas bon pour la santé. Mais le chocolat cent pour cent est bon. Seulement on ne le mange pas comme ça parce qu’il est amer.
Vous encouragez l’agroalimentaire dans le pays ?
Oui, nous sommes dans l’ère du Bio, du Healthy et il faut prendre soin de soi. Les autres pays utilisent les richesses de l’Afrique pour développer leur Real Healthy. Et pourquoi pas nous ? Pourquoi ne pas imposer notre Real Healthy pour que les autres nous copient. En tant que Sénégalais, nous sommes capables de montrer ce que nous nous valons. Nous sommes capables de montrer ce qui est sur notre terroir et développer notre système agricole, nos plantes et tous les produits qui sont issus de la brousse. Car beaucoup de produits sont des fruits sauvages. Si aujourd’hui on pouvait imposer cette agriculture et que l’agro-industriel mette ça au niveau de la scène internationale, cela permettrait de créer une économie parallèle par rapport à ce que nous avons déjà.
Maintenant, comment développer cette politique de l’agro-industriel dans le pays ?
Il faudrait que nos politiques nous soutiennent en tant qu’artisans, qu’ils s’intéressent à la manière dont on transforme ces produits pour les amener à une échelle industrielle. Il faut cultiver ces produits aussi hors saison avec des techniques sous serre, créer des conditions pour cela. Pour l’arachide par exemple, il ne faut pas seulement attendre la saison des pluies pour la cultiver. On peut la cultiver hors saison, créer une dynamique qui va permettre de développer la pâte d’arachide.
Sur le plan économique, qu’est-ce que cela pourrait rapporter aux producteurs ?
C’est un produit qui, quand il est hors saison, coûte cher. Si aujourd’hui l’industriel impose un cahier des charges que l’agriculture a les moyens de suivre, c’est le jackpot pour tout le monde. Il n’attend plus la saison des pluies pour cultiver. Il va cultiver des choses qui vont être à l’échelle mondiale. Aujourd’hui notre mangue est cultivée pour être exportée. Celle que nous utilisons dans nos assiettes, c’est limite du deuxième choix, parce que le premier choix est envoyé à l’export. Nous pourrions transformer ces mangues ici et envoyer le reste à l’étranger.
Vous êtes quasi certain de votre victoire au Bocuse d’or Africa ?
Nous n’y allons pas pour rien. Nous sommes prêts mais je ne veux pas trop épiloguer là-dessus.
BARBARA BANDA, EXCLUE PAR LA CAF, ACCEPTEE PAR LA COSAFA
Le foot féminin et ses bizarreries Barbara Banda a été exclue de la Can féminine. La Caf a évoqué des raisons médicales sans donner le moindre détail.
Barbara Banda a été exclue de la Can féminine. La Caf a évoqué des raisons médicales sans donner le moindre détail. La star de l’Equipe zambienne présenterait un taux de testostérone élevé, raison pour laquelle elle n’a pas disputé la Can au Maroc. L’attaquante de 22 ans prend pourtant actuellement part à la Cosafa Cup féminine.
Pour son entrée en lice, la capitaine des Cooper Queens a même signé un doublé contre la Namibie (2-0). Auteure d’une performance XXL, elle a été même désignée «Femme du match» bien qu’elle n’ait pas terminé la rencontre en raison d’une blessure à la 78e minute. Grâce à Banda, la Zambie occupe la tête du Groupe B avant de croiser le Lesotho, tombeur de l’île Maurice (3-0).
Avec Barbara Banda, la Zambie pouvait au moins se qualifier pour la finale de la Can féminine. Mais la Caf en a décidé autrement. L’instance a exclu la joueuse, le jour du coup d’envoi. La raison ? Des problèmes médicaux. Et la Caf s’en est arrêtée là, sans donner le moindre détail.
La véritable raison est que Banda présenterait un taux de testostérone très élevé. L’infor¬mation a été donnée d’ailleurs par le président de la Fédéra-tion zambienne de football (Faz), Andrew Kamanga. «Toutes les joueuses ont dû subir une vérification de leur sexe, une exigence de la Caf, et malheureusement, elle n’a pas répondu aux critères fixés par la Caf.»
Elle a pourtant disputé les Jo avec la Zambie où elle a claqué deux triplés.
L’attaquante de 22 ans est même devenue la première footballeuse à réaliser une telle performance dans l’histoire de ce tournoi. De quoi susciter des interrogations. La Caf a voulu par la suite s’en laver les mains. L’instance a même soutenu que sa Com¬mission médicale n’était pas au courant du cas «Barbara Banda». Ce qui avait mis le président de la Faz dans une colère noire. «C’était une déclaration grossièrement injuste de la Caf parce que toutes les fédérations participant à ce tournoi (Can) ont été soumises aux règles qui ont été fixées par la Caf.
A cet égard, nous avons été obligés de traiter des exigences médicales dans le cadre de l’admissibilité des joueuses. Que la Caf se retourne et dise qu’elle n’était pas au courant est malheureux», s’était-il indigné.
Malgré un parcours impressionnant aux Jo et une saison assez réussie en Chine, le nom de Barbara Banda ne figurait pas sur la liste des 30 nominées pour le titre de la joueuse africaine de l’année. Hallucinant !