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22 juin 2025
LÉGISLATIVES : L'AUTRE CHALENGE DE AHMED AIDARA
Guédiawaye sera l’une des attractions des Législatives du 31 juillet. De Aliou Sall à Malick Gakou en 2017 le duel de cette année mettra aux prises le maire Ahmed Aïdara (Yewwi askan wi) qui a renversé Aliou Sall en janvier dernier
Guédiawaye sera l’une des attractions des Législatives du 31 juillet. De Aliou Sall à Malick Gakou en 2017, le duel de cette année mettra aux prises le maire Ahmed Aïdara (Yewwi askan wi) qui a renversé Aliou Sall en janvier dernier à Néné Fatoumata Tall, un proche de l’ex édile (Benno bokk yaakaar).
La mise en garde est à la hauteur du camouflet subi par Benno bokk yaakaar à Guédiawaye. « Gérer une mairie, ce n’est pas faire de la revue de presse », a lancé Racine Talla. Tout le monde a compris : c’est Ahmed Aïdara qui est visé. Ce 23 janvier 2022, le journaliste du groupe D-médias a créé l’une des grosses surprises de ce scrutin en venant à bout de Aliou Sall, qui régnait en maître dans ce département depuis 2014. Ahmed Aïdara a réussi là où Malick Gakou, rival historique de Aliou Sall, a toujours échoué.
Grande gueule assumée, Ahmed Aïdara a su tracer sa voix dans le journalisme à travers la revue de presse. À 44 ans, le fondateur de la télévision en ligne 2 A tv a su forcer le destin pour se donner une part au soleil. Ahmed a longtemps côtoyé les politiques, a commenté leurs actions et s’est résolu finalement à faire partie de leur cercle. Pas toujours avec la reconnaissance de la classe politique. D’ailleurs avant l’élection locale, Aliou Sall semblait le regarder de haut et Ahmed n’a pas manqué de le lui rappeler lors de sa bouillante passation de service en février dernier. « C’est ce petit journaliste, animateur, qui vous a déboulonné. Ayez le courage de sortir par la grande porte ! », a-t-il asséné à son prédécesseur.
Après avoir remporté la Ville de Guédiawaye, même s’il n’a pas la majorité des conseillers dans sa mairie, Ahmed Aïdara repart à la conquête des voix dans ce département créé en 2022. Il pourrait bénéficier de l’apport de Wallu Sénégal qui n’a pas présenté de liste au nom leur alliance. Entre les deux élections, le maire aura passé 10 jours en prison du 17 au 27 juin pour avoir bravé l’interdiction préfectorale en participant à la marche de Yaw.
Ce séjour carcéral n’a pour autant pas entamé le moral de celui qui est passé de Disso Fm à Oxyjeune de Pikine avant d’atterrir à la Radio futurs médias (Rfm). « L’intimidation ne passera pas. Nous sommes déterminés à faire face à ce régime liberticide qui instrumentalise la justice pour briser les opposants, en se servant des Forces de défense et de sécurité dont les méthodes sont dignes de la Gestapo salazariste », a-t-il cogné au lendemain de sa sortie de prison. En tout cas, le premier essai aux élections a été couronné de succès. La deuxième va définitivement le placer dans la cour des grands ou celle de la « haute politique » pour reprendre Me Wade. Après le maire Ahmed Aïdara, on pourrait entendre le député-maire de Guédiawaye.
SAMUEL ETO'O, UN HOMME DE RÉSEAUX
Du président turc à l’émir du Qatar, le nouveau président de la Fecafoot entretient un épais carnet d’adresse, qui lui assure des connexions dans le football, la politique et les milieux économiques
Jeune Afrique |
Georges Dougueli |
Publication 13/07/2022
Depuis 2013, ces journées sont organisées à Bordeaux par l’ex-adjoint au maire, le juppéiste Pierre de Gaétan Njikam, par ailleurs président du Fonds Pierre Castel, fondé par le patron du groupe du même nom. Ce dernier est aussi l’actionnaire majoritaire de SABC, la filiale camerounaise du groupe, mais également sponsor le plus important dégotté par le nouveau président de la Fédération camerounaise de football. Samuel Eto’o a beau n’avoir jamais joué en France, il s’attache à y travailler ses réseaux.
Proche de plusieurs chefs d’État
À cause de sa relation compliquée avec le président de la Fifa, Gianni Infantino, et avec Patrice Motsepe de la Coupe africaine de football (CAF), c’est depuis la loge de l’entreprise TotalEnergies, aux côtés de Christophe Guilhou, l’ambassadeur de France au Cameroun, que Samuel Eto’o a regardé les matchs de la Coupe d’Afrique des nations (CAN). Ce compagnonnage a suscité des interrogations jusqu’au Palais d’Etoudi.
À l’instar de l’Espagnol Xavi, du Brésilien Cafu, du Français Zinédine Zidane, de l’Anglais David Beckham et de l’Australien Tim Cahill, Samuel Eto’o a été désigné en avril 2019 ambassadeur de la Coupe du monde au Qatar, prévue du 21 novembre au 18 décembre 2022. Le quadruple Ballon d’or africain soigne ses relations avec le Sheikh Tamim Bin Hamad Al Thani et cet entregent lui vaut d’être sollicité, y compris par Kigali. Eto’o a facilité dans l’ombre le partenariat commercial qui lie depuis, le 4 décembre, le Rwanda au club français Paris Saint-Germain, propriété de l’émir du Qatar.
Chelsea met les bouchées doubles pour recruter le capitaine des Lions, Kalidou Koulibaly. Le défenseur central sénégalais est la priorité de l’entraîneur Thomas Tuchel et une offre de 40 millions d’euros est parvenue sur la table des dirigeants de Naples
Chelsea met les bouchées doubles pour recruter le capitaine des Lions, Kalidou Koulibaly. Le défenseur central sénégalais est la priorité de l’entraîneur Thomas Tuchel et une offre de 40 millions d’euros est parvenue sur la table des dirigeants de Naples pour lequel le joueur est lié jusqu’en juin 2023. Ces derniers, malgré leur volonté affichée de garder Koulibaly au sein de leur effectif tout en lui promettant monts merveilles, ne devraient pas tarder à trouver un accord avec Chelsea. Pour Koulibaly, il s’agit d’une opportunité immanquable pour changer d’air après huit ans sous les couleurs napolitaines.
Âgé de 31 ans, le capitaine des Lions s’offrirait ainsi un dernier challenge dans un championnat majeur. Un contrat de quatre ans l’attend à Londres. Il y retrouvera son coéquipier en sélection, le gardien de but Edouard Mendy. A 31 ans, il lui reste un an de contrat avec Naples, où il évolue depuis 2014 (8 ans) en provenance de Krc Genk, en Belgique. Sa dernière prolongation de contrat date de septembre 2018.
LE PROFIL DES DEPUTES QUE JE VEUX...
Le leader de la liste nationale de la coalition Les Serviteurs/MPR, Pape Djibril Fall, a présenté, mardi, à Fatick (centre), le profil du député apte à représenter convenablement les populations à l’Assemblée nationale.
Le leader de la liste nationale de la coalition Les Serviteurs/MPR, Pape Djibril Fall, a présenté, mardi, à Fatick (centre), le profil du député apte à représenter convenablement les populations à l’Assemblée nationale.
"Le député doit faire son travail de manière totalement libre pour contrôler l’action de l’exécutif", a dit Fall à l’étape fatickoise de sa campagne pour les élections législatives.
"Le député, a-t-il poursuivi, doit être techniquement compétent et bien outillé pour évaluer les politiques publiques (…) Tout ce que nous voulons, c’est renvoyer cette institution fondamentale à sa vocation première." Le leader national des Serviteurs/MPR et sympathisants juge l’Assemblée nationale sénégalaise "extrêmement budgétivore".
"On ne demande aux députés que de travailler. Si les députés de la dernière législature avaient fait leur travail, nous serions restés, aujourd’hui, là où nous étions. Aujourd’hui, c’est une nécessité pour nous de faire le pas, quels que soient les sacrifices à faire", a ajouté Pape Djibril Fall, assurant : "Nous allons nous battre jusqu’au bout pour que le Sénégal ait ce député qu’il mérite », soutien-t-il.
A Fatick, il a visité le marché central, la gare routière et l’hôpital régional. "Ces lieux sont des secteurs stratégiques, qui impactent le quotidien des habitants et portent le développement de toute une nation", a expliqué Fall.
QUI EST ALIOUNE BADARA FALL, DG D'AIR SENEGAL
Fils du défunt milliardaire, Yamar Fall, un riche homme d'affaires qui a investi dans les mines, Alioune Badara Fall est l'un des principaux gérants du legs de son papa, dont la Société africaine de sondage et d'injection de forage (Sasif).
Fils du défunt milliardaire, Yamar Fall, un riche homme d'affaires qui a investi dans les mines, Alioune Badara Fall est l'un des principaux gérants du legs de son papa, dont la Société africaine de sondage et d'injection de forage (Sasif). On peut aisément dire que l'homme est cousu d'or.
Parallèlement à la gestion de l'entreprise familiale, Alioune Badara Fall est rapporteur au Conseil économique social et environnemental (Cese) dans le domaine des mines et de la géologie. Le nouveau Dg d'Air Sénégal comptabilise plus de 30 années d'expérience dans le milieu de l'aviation civile. Il est membre fondateur et premier président du Syndicat des pilotes de ligne sénégalais, avec les pilotes à la retraite Emmanuel Badji, Emmanuel Ndongue et Cheikh Seck, actuel directeur exploitation Air Sénégal.
«C'est un fédérateur. Il a l'avantage de connaître tout le personnel et il n'est pas venu pour se faire de l'argent. Parce qu'il est issu d'une famille à l'abri du besoin. Il peut redresser la boîte en compressant le personnel, revoir certaines lignes, les contrats de location d'avion etc.», souhaitent ses nouveaux collaborateurs à la tête d'Air Sénégal.
LES LIONCEAUX EN DEMIE FINALE
L'équipe nationale locale du Sénégal a décroché sa qualification pour les demi-finales de la Cosafa Cup, en éliminant l'Eswatini, aux tirs au but, mercredi, en Afrique du Sud.
iGFM (Dakar) L'équipe nationale locale du Sénégal a décroché sa qualification pour les demi-finales de la Cosafa Cup, en éliminant l'Eswatini, aux tirs au but, mercredi, en Afrique du Sud.
Conduits par Pape Thiaw, les Lions locaux ont réussi à passer l'épreuve fatidique qui a trop duré. Il a fallu que les dix joueurs sénégalais marquent et que l'adversaire rate un tir pour que le Sénégal passe en demi-finales. A l'issue du temps réglementaire, les deux équipes étaient à égalité (1-1) avant que la séance des tirs au but ne le sépare (10 tirs contre 9). Les Sénégalais défieront, vendredi, la Zambie en demi-finales.
A noter que la Coupe COSAFA est une compétition de football annuelle organisée par la COSAFA, opposant les équipes nationales d'Afrique australe. Le Sénégal y est régulièrement invité.
L'AFFAIRE ADJI SARR AU MENU DE LA RENCONTRE SONKO-EMBALO
Le président de Pastef a sollicité le dirigeant bissau-guinéen, du fait de sa proximité avec Macky Sall. Sonko souhaiterait obtenir l’arrêt des poursuites dans le dossier l’opposant à Adji Sarr
Le président de Pastef a sollicité le dirigeant bissau-guinéen, du fait de sa proximité avec Macky Sall. Sonko souhaiterait obtenir l’arrêt des poursuites dans le dossier l’opposant à Adji Sarr. Et il avait promis d’aider à faciliter les choses à Emballo par rapport à son opposition. Mais tout ne semble pas avoir évolué selon ses désirs.
L’histoire de l’audience accordée par le Président bissau-guinéen Emballo au leader du parti Pastef/Les Patriotes, ne se résume pas qu’à savoir qui a été à la base de la rencontre, ce à quoi la polémique suscitée par les vaines dénégations du vénérable Alioune Tine a voulu la réduire. Ce qui est plus intéressant, c’est plutôt la teneur des échanges entre les deux hommes. Le Quotidien a pu apprendre qu’ils ont échangé aussi bien sur les questions de politique intérieure bissau-guinéenne que de la situation personnelle du leader de Yewwi askan wi (Yaw).
Pour son entrevue avec le président Emballo, Ousmane Sonko a été accompagné par quelques-uns de ses fidèles, parmi lesquels on a noté Abasse Fall, El Hadj Malick Ndiaye et Bassirou Diomaye Faye, entre autres. Après les échanges de politesses, les membres de la délégation de Pastef sont sortis de la pièce, pour laisser leur chef en tête-à-tête avec le dirigeant bissau-guinéen.
C’est alors que Sonko a indiqué sa requête, qu’il a présentée comme un échange de bons procédés. Il s’agissait, concrètement, d’obtenir le soutien de Emballo pour faire avancer son dossier auprès de Macky Sall, à charge pour lui de faciliter les choses à son interlocuteur du côté de Bissau. Il est de notorité publique que Ousmane Sonko est très lié à l’opposant Domingos Simoes Pereira, président du Paigc, et de facto chef de l’opposition bissau-guinéenne.
Le deal proposé par le maire de Ziguinchor est que le président de la Cedeao intercède en sa faveur auprès de Macky Sall dont tout le monde connaît les bonnes relations avec Emballo. Il s’agit, précisément, de garantir à Ousmane Sonko un non-lieu dans l’affaire de la plainte de Adji Sarr pour viol et menaces. Un non-lieu également pour la dame Khady Ndiaye, dans la même affaire. De même, Sonko souhaiterait obtenir la libération de tous les membres de Pastef actuellement emprisonnés. En contrepartie, le leader de Pastef se faisait fort d’obtenir de son ami Domingos Simoes Pereira, un apaisement de la tension politique à Bissau, et même, pourquoi pas, un exil partiel en Europe, à Lisbonne, ou même dans une autre capitale de son choix.
Umaru Cissoko Emballo a religieusement écouté son interlocuteur, mais n’a pas voulu prendre d’engagements sur la réponse que Macky Sall aurait donnée aux requêtes de son adversaire politique. Ce qui, on peut le dire aujourd’hui, a été une bonne chose, parce qu’il se dit, dans l’entourage du Président, que ce dernier n’a donné qu’une moue méprisante aux demandes du Patriote en chef.
Ce dernier non plus de son côté, n’a pas eu plus de chance du côté de Bissau. Des personnes bien informées disent que son allié Pereira serait entré dans une colère noire face à ce qu’il a estimé être un coup de poignard dans le dos. Il n’a pas apprécié que son ami Sonko ait pu rencontrer son adversaire politique à son insu, et soit même allé négocier en son nom, pour l’en informer a posteriori. Il a bien entendu, rejeté toute idée d’accord, et assurent les mêmes personnes, il a depuis lors, refusé de prendre Ousmane Sonko au téléphone.
Or, les deux nouveaux partenaires avaient convenu de se retrouver au courant de ce mois, à Dakar, pour faire le point. En l’état actuel des choses, ils ne devraient pas avoir, l’un et l’autre, beaucoup de choses à se dire.
Seule consolation pour le «Doyen» Alioune Tine, son intermédiation a elle, porté ses fruits, parce que maintenant les deux protagonistes n’ont plus besoin de lui pour communiquer.
LE DIGITAL AU COEUR DES STRATÉGIES DES COALITIONS EN LICE POUR LES LÉGISLATIVES
Quatre jours après le démarrage de la campagne, les coalitions semblent toutes miser sur Internet en commençant à y publier des extraits de leur passage au ‘’Journal de la campagne’’, que diffuse la RTS, avec un temps d’antenne et d’exposition réglementé
La campagne pour les élections législatives du 31 juillet prochain, ouverte dimanche soir, semble déjà très en avance sur les réseaux sociaux, les huit coalitions en lice pour ce scrutin profitant de l’impact et de la rapidité de cet outil de communication pour présenter facilement leur programme.
Quatre jours après le démarrage de la campagne, les coalitions semblent toutes miser à fond sur Internet en commençant à y publier des extraits de leur passage au ‘’Journal de la campagne’’, que diffuse la Radiodiffusion télévision sénégalaise (RTS), avec un temps d’antenne et d’exposition réglementé.
Les coalitions rendent de même compte de leurs déplacements à Dakar et dans les régions, ainsi que de leur agenda sur les réseaux sociaux, formidable outil de propagande que tous les acteurs rêvent de maîtriser, qu’ils soient de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY, majorité sortante) ou de Wallu Sénégal, mais aussi de l’Alternative pour une Assemblée de rupture (AAR Sénégal), Yewwi Askan Wi, Bokk Gis Gis, Bunt Bi, Les Serviteurs/MPR et Natangué Askan Yi.
Le leader de la liste nationale de BBY, Aminata Touré, a par exemple publié sur son compte Twitter et le réseau social TikTok les images du meeting organisé par sa coalition, mardi, à Linguère (nord). L’ancienne cheffe du gouvernement est accompagnée des leaders de ce département de la région de Louga.
De même la page Facebook officielle de la coalition BBY reprend-elle l’extrait du journal de la campagne électorale de la RTS de mardi, lequel est consacré à la visite de courtoisie des responsables de la majorité parlementaire sortante au khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké, et à plusieurs personnalités religieuses de la ville de Touba (centre).
Les vidéos de leur passage à la RTS, pour leur temps d’antenne, sont postées sur les réseaux sociaux, Aminata Touré y invitant à ‘’une campagne de raison, pas de bataille’’.
La coalition Bokk Gis Gis n’est pas en reste. Son leader, Pape Diop, a pris le parti de s’adresser directement aux électeurs via sa page Facebook officielle en leur réservant la primeur de l’annonce de sa ‘’première sortie suivie d’une caravane dans les départements de Diourbel et Bambey (centre)’’.
Le professeur Aliou Sow, par le même média, avait déjà appelé à une campagne de paix, dans la première déclaration publiée dimanche sur sa page Facebook par Bokk Gis Gis.
D’autres coalitions telles que Les Serviteurs/MPR, Bunt Bi, AAR Sénégal ou Yewwi Askan Wi ont aussi partagé de la même manière leurs premières déclarations comptant pour ‘’Le Journal de la campagne’’, ainsi que leur agenda.
Pape Djibril Fall, tête de liste de la coalition Les Serviteurs/MPR, annonce par ce biais le programme de sa visite de proximité dans les régions de Fatick et Kaolack (centre), après un compte rendu de la ‘’grande mobilisation’’ de son camp à Thiadiaye (centre), sa commune natale.
La coalition citoyenne Bunt Bi met aussi en exergue, sur sa page Facebook, au deuxième jour de campagne, des déclarations de Bruno D’Erneville, un de ses leaders.
AAR Sénégal, avec son leader, Thierno Alassane Sall, ancien ministre des Infrastructures et des Transports met plutôt en avant son programme portant sur la nécessité d’une ‘’Assemblée de rupture’’, via 14 propositions pour la prochaine législature, parmi lesquelles ‘’une nouvelle organisation de l’Assemblée nationale, la gouvernance foncière, la souveraineté alimentaire’’.
Natangué Askan Wi et Wallu Sénégal ne sont pas les derniers à investir les réseaux sociaux à travers de nombreuses publications relatives au déroulé de leur campagne.
La coalition Yewwi Askan Wi a pour sa part repris sur Facebook le contenu de son temps d’antenne sur la RTS, consacré dimanche au discours d’ouverture de sa campagne prononcé par Birame Soulèye Diop, avant de relayer lundi celui d’Ahmet Aïdara, un autre de ses dirigeants.
Elle a aussi annoncé, via Facebook, le lancement de son site de campagne.
En même temps, en guise de soutien à la campagne officielle des coalitions en lice, les réseaux sociaux - Facebook, Twitter, Instagram, TikTok, etc. - sont investis par les candidats ou leurs sympathisants, à travers leur compte personnel ou celui de la coalition.
«SI ON LAISSE LE PAYS AVEC LES POLITICIENS, ILS VONT LE BRULER»
Les discours et certains propos venant des responsables politiques ces derniers temps ne laissent pas indifférent Oustaz Hady Niass
Les discours et certains propos venant des responsables politiques ces derniers temps ne laissent pas indifférent Oustaz Hady Niass. C’est depuis La Mecque, plus précisément le jour d’Arafat que le célèbre prêcheur de WalfTv et Walf Fm a tenu à attirer l’attention des populations sur ce qu’il considère comme un danger qui risque de saper la stabilité du Sénégal. «Si nous ne faisons pas attention et nous laissons le pays avec les politiciens, ils vont le brûler. C’est à ce ni- veau seulement que nous avons un problème au Séné- gal. Mais aussi les réseaux sociaux. Et nous devons tous, nous lever pour faire face. Les politiciens ne font même pas 1 % dans ce pays. Mais avec leur discours et leur manière de faire, si on les laisse avec une allumette et le pétrole dé- couvert au Sénégal, ils peu- vent brûler ce pays. Nous devons faire attention, beaucoup même. Ce qui s’est passé à Lybie, en Somalie, au Burkina Faso et en Guinée, est un exemple patent. Et cela doit nous servir de leçon», alerte le prêcheur.
Pour ce dernier, il y a beau- coup d’agitations dans le pays. Il soutient que des personnes malintentionnées vont jusqu’à même se cacher derrière la religion pour tenter de brûler le pays mais Dieu ne les laissera pas faire. «Le Sénégal est un pays particulier. Le dialogue islamo-chrétien est une réalité dans ce pays. Chaque communauté voue un respect immense envers l’autre. Cela n’existe qu’au Sénégal. La preuve, pendant les fêtes, il est difficile de distinguer qui est musulman et qui est chrétien», estime Oustaz Hady Niass. Et de poursuivre : «La Tabaski, les musulmans partagent la viande avec les chrétiens. Les Pâques, les chrétiens font la même chose en distribuant du «Ngalax» aux musulmans. Mieux encore dans les mai- sons, entre amis ou voisins, les musulmans vont jusqu’à même donner le prénom de leurs fils à des amis chrétiens et ces derniers font autant. Cela prouve que personne ne peut passer par un musulman ou un chrétien pour brûler ce pays».
Le religieux affirme que des malintentionnés veulent aussi utiliser la découverte du pétrole et les confréries pour déstabiliser le pays. D’après lui, ils ont échoué également. «Ils ont tenté aussi de passer entre les confréries pour diviser les populations avec des discours qui dépassent l’entendement dans les réseaux sociaux. Mal- heureusement pour eux, en tenant ces discours c’est leur propre entourage même qui les recadrent». D’après Oustaz Hady Niass, ce qui unit les confréries est plus fort que ce qui les sépare. «Que les populations soient rassurées de ce côté. Les aînés ont déjà semé les germes de l’union et de la paix. Donc ces pyromanes n’y pourront rien. Ce pays nous appartient. Personne ne peut dissocier les confréries. Il y a aucune différence entre Niassène, Mouride, Khadre, Tidiane et Layène», soutient Outaz Hady Niass. Qui se désole aussi des propos ethnicistes dans le landerneau politique. «Là aussi, c’est peine perdue. Ils n’y pourront rien. Car, le cousinage à plaisanterie e st là pour contrer leurs complots mesquins», conclut-il.
LE GOUVERNEMENT OUVRE LA CHAMBRE CRIMINELLE A LA « FORCE SPECIALE »
Accusés d’appartenir à une bande dénommée «force spéciale», les 11 éléments interpellés au lendemain de la manifestation interdite de l’opposition seront jugés devant la chambre criminelle de Dakar.
Accusés d’appartenir à une bande dénommée «force spéciale», les 11 éléments interpellés au lendemain de la manifestation interdite de l’opposition seront jugés devant la chambre criminelle de Dakar.
Inculpés au terme de leur garde à vue, ils ont été placés sous mandat de dépôt pour «complot contre l’autorité de l’Etat, actes de nature à occasionner des troubles politiques graves, association de malfaiteurs en vue d’organiser des bandes en leur fournissant des armes, munitions, dans le but de s’attaquer à la force publique, détention et transport de produits et substances incendiaires en vue de compromettre la sécurité publique et détention illégale d’arme à feu».
Ils sont accusés d’avoir l’intention de semer un trouble à l’ordre public le 17 juin dernier, jour de la manifestation interdite de Yewwi askan wi. Il s’agit de Pape Ousmane Seck, Bouna Ba, Madické Diop, François Mancabou, Babacar Ndao, Abdoulaye Ndiaye, Assane Dramé, Mor Guèye, Ibrahima Diédhiou et Abdoul Aziz Niang. Un mandat d’arrêt international a été lancé contre sept autres.