AMADOU GALLO FALL REÇOIT LES HONNEURS DES GUBA AWARD
Le président de la Basketball Africa League (BAL), Amadou Gallo Fall, est nominé dans la catégorie « Excellence sportive », à la 13e édition des Grow Unite Build Africa (GUBA) Awards, (Grandir, unir, construire l’Afrique, en français).
Le président de la Basketball Africa League (BAL), Amadou Gallo Fall, est nominé dans la catégorie « Excellence sportive », à la 13e édition des Grow Unite Build Africa (GUBA) Awards, (Grandir, unir, construire l’Afrique, en français). La cérémonie se tiendra le 29 septembre 2022, au Rwanda. Les GUBA Awards, inaugurés en 2010, au Royaume Uni, ont pour vocation « d’identifier, célébrer et soutenir les entreprises et les particuliers d’Afrique et de la diaspora africaine », selon le communiqué. Lequel, reçu à Emedia, précise que « d’origine sénégalaise, M. Fall a joué un rôle central dans la création de la Bal sur le continent » et est « le principal championnat de basket masculin d’Afrique. » La ligue, qui a vécu sa 2e saison, est constituée de douze équipes de club de tout le continent.
« En tant que président de la BAL, Amadou Gallo Fall a dirigé le lancement historique de la ligue en mai 2021 et défini sa vision et sa stratégie pour les années à venir. M. Fall supervise les opérations commerciales et sportives de la ligue et concentre ses efforts sur la construction d’un écosystème exhaustif pour le basketball en Afrique », lit-on dans le document.
Dentaa Amoateng Mbe, PDG et fondatrice de GUBA Enterprise, louant « les efforts déployés » par le Sénégalais « pour développer le basketball et l’activité de la NBA à travers toute l’Afrique » et qui « ont été extraordinaires », a indiqué que « cette initiative (BAL) historique permettra non seulement de renforcer la discipline en Afrique, mais créera également de nouvelles opportunités dans les médias, les technologies et les infrastructures du continent ».
C'EST A BAMBA DIENG DE PROUVER QU'IL A SA PLACE DANS L'EQUIPE
Le président de l’Olympique de Marseille, Pablo Longoria était en conférence de presse ce lundi pour les présentations d’Eric Bailly, Issa Kaboré et Amine Harit, les trois dernières recrues marseillaises.
Le président de l’Olympique de Marseille, Pablo Longoria était en conférence de presse ce lundi pour les présentations d’Eric Bailly, Issa Kaboré et Amine Harit, les trois dernières recrues marseillaises. RMC nous apprend que le dirigeant en a profité pour se pencher sur la situation de Bamba Dieng dont l’avenir sur la Canebière semble boucher.
Même si le mercato a officiellement fermé ses portes en France depuis le jeudi 1er septembre à 23 heures, il était encore question de transferts lundi à Marseille. Alors qu’une conférence de presse était organisée pour présenter Eric Bailly, Issa Kaboré et Amine Harit, les trois dernières recrues olympiennes, Pablo Longoria en a profité pour se pencher sur l’avenir de Bamba Dieng et de Cédric Bakambu.
Quatre jours après la fin du mercato, l’attaquant sénégalais est toujours à Marseille. Alors que son transfert à Nice a capoté lors de la visite médicale, Dieng, laissé de côté par Igor Tudor depuis le début de l’été, n’a toujours pas trouvé de point de chute. En Belgique, où le mercato est toujours ouvert jusqu’à ce mardi, le Royal Antwerp a tenté de le recruter. Proposition refusée par l’intéressé, décidé à s’imposer à l’OM.
« Aujourd’hui, c’est un joueur de l’OM. On va étudier la situation, a indiqué Pablo Longoria face aux journalistes ce lundi. « À partir du moment où il rentre, il doit se mettre à disposition du coach, c’est un joueur de l’équipe première. C’est à lui de prouver qu’il a sa place dans l’équipe. Après, ce sera au coach de prendre la décision et de mettre à disposition de l’équipe les meilleurs joueurs à chaque moment. »
LE VATICAN NOMME UN NOUVEL AMBASSADEUR AU SÉNÉGAL
Le pape François a nommé Mgr Waldemar Stanisław Sommertag, âgé de 54 ans, au poste de nonce apostolique au Sénégal, au Cap-Vert, en Guinée-Bissau et en Mauritanie, ce mardi
Dakar, 6 sept (APS) - Le pape François a nommé Mgr Waldemar Stanisław Sommertag, âgé de 54 ans, au poste de nonce apostolique au Sénégal, au Cap-Vert, en Guinée-Bissau et en Mauritanie, ce mardi, a appris l’APS auprès de l’archidiocèse de Dakar.
La nouvelle de la nomination de l’ambassadeur du Vatican dans ces quatre pays a été annoncée par l’abbé Roger Gomis, ancien directeur de la communication de l’archidiocèse de Dakar, sur sa page Facebook.
Elle a été confirmée à l’APS par la même source, dans un entretien par téléphone. Il a rappelé que l’ambassadeur du Vatican au Sénégal, au Cap-Vert, en Guinée-Bissau et en Mauritanie réside à Dakar.
Mgr Waldemar Stanisław Sommertag était précédemment nonce apostolique au Nicaragua.
Né à Więcbork, en Pologne, le 6 février 1968, il a été ordonné prêtre le 30 mai 1993 et appartenait, depuis cette date, au diocèse de Pelplin, dans son pays.
Diplômé de droit canonique, il est entré au service diplomatique du Saint-Siège, le 19 juin 2000, et a ensuite travaillé aux nonciatures apostoliques de la Tanzanie (2000-2003), du Nicaragua (2003-2005), de la Bosnie-Herzégovine (2005-2010), d’Israël et de Palestine (2010-2013), et de Chypre.
DIOURBEL SUR L'ORBITE
Le projet e-PME dédié à l’accompagnement technologique en vue d’une meilleure productivité et davantage de compétitivité, a été officiellement lancé mardi à Diourbel, une région du centre du Sénégal
Diourbel, 6 sept (APS) – Le projet e-PME dédié à l’accompagnement technologique en vue d’une meilleure productivité et davantage de compétitivité, a été officiellement lancé mardi à Diourbel, une région du centre du Sénégal, a constaté l’APS.
Le secrétaire général de l’Agence de développement et d’encadrement des Petites et moyennes entreprises (ADEPME), Mbaye Diouf et l’adjoint du gouverneur de Dioubel chargé des affaires administratives, Oumar Ndiaye, ont procédé au lancement de l’initiative lors d’un comité régional de développement.
‘’Ce projet va accompagner les acteurs économiques de la région de Diourbel mais aussi du Sénégal dans la relance de leurs activités économiques après cette période très compliquée de la covid-19’’, a dit M. Diouf en s’entretenant avec des journalistes au terme à l’issue du CRD.
Exécuté dans le cadre du programme Emploi, Transformation économique et Relance (ETER) de l’ADEPEME, ‘’ce projet est destiné à tous les PME qui désirent un accompagnement à travers les technologies modernes pour améliorer leur productivité et leur compétitivité’’, a souligné, le secrétaire général de l’ADPME.
Il a assuré le projet ciblait 5000 entreprises sénégalaises les quatre prochaines années, souhaitant qu’un grand nombre de PME provienne de la région de Diourbel.
‘’Nous allons à travers ce projet faire des subventions de 75% pour les besoins immatériels des entreprises en mettant l’accent sur la digitalisation’’, a souligné le responsable de l’ADEPME.
Pour bénéficier d’une assistance technique immatérielle, a-t-il expliqué, ‘’nous allons mettre en place quatre guichets’’.
‘’Il s’agit d’un guichet destiné à la micro-entreprise et au secteur informel, d’un guichet standard pour les acteurs formels, d’un guichet international pour accompagner les entreprises qui veulent aller sur l’international, et un guichet technologie pour les besoins techniques des entreprises’’, a-t-il indiqué.
‘’A travers ces quatre guichets, nous allons appuyer les entreprises enrôlées par des subventions à hauteur de 75% pour chaque besoin. Et les 25% pour l’entreprise bénéficiaire du projet’’, a-t-il encore précisé.
Le projet e-PME est doté d’un budget d’une quinzaine de milliards de francs CFA pour la période 2022-2025.
L’ADEPME est le bras technique de l’Etat du Sénégal dans tout ce qui est assistance technique des PME.
par l'éditorialiste de seneplus, félix atchadé
LA RESPONSABILITÉ MÉDICALE, LE DROIT ADMINISTRATIF ET LE PROCUREUR
EXCLUSIF SENEPLUS - La sortie du procureur de Kédougou est un modèle de déclaration politique : biaisé, péremptoire et spéculatif. Malick Sall va-t-il faciliter le traitement juste des plaintes dans les services de santé ?
Felix Atchadé de SenePlus |
Publication 06/09/2022
Depuis quelques jours, la justice sénégalaise nous donne le spectacle affligeant de son niveau élevé de dysfonctionnement. Cette fois-ci, il ne s’agit pas d’un homme politique dont le destin est scellé par une poignée de magistrats obéissant aux ordres du chef de l’exécutif. Nous sommes confrontés à un drame que les errements d’un procureur rendent encore plus difficile à supporter.
La mort des suites d’une intervention chirurgicale de la parturiente Mamy Doura Diallo et de son bébé au centre de santé de Kédougou a montré à quel point les citoyens sont en insécurité judiciaire. Notre liberté, notre présence parmi nos proches, l’exercice de notre métier peuvent être remis en cause du jour au lendemain par la simple volonté d’un procureur et ceci sans que le droit ait quelque chose à y voir. Il s’y ajoute, pour le malheur des professionnels de santé, la frénésie procédurale des magistrats depuis la découverte par les médias du marronnier de la mort dans les structures de santé.
Il suffit de quelques manchettes racoleuses et morbides de la presse écrite le matin suivies de « plateaux de télévision » le soir avec des chroniqueurs sans la moindre compétence médicale, mais suffisamment spécialiste en « toutologie » pour que la machine s’emballe. Le procureur de pousser tous les dossiers qui se sont amoncelés sur son bureau au fil des années pour s’occuper du cas à grand renfort de communiqués de presse.
Deux remarques préliminaires
Il n’est pas question ici de critiquer la presse qui fait face à des contraintes structurelles parmi lesquelles le modèle économique n’est pas des moindres. Les journalistes qui tiennent l’antenne en direct pendant des heures sont des « forçats de l’information » nous leur devons des encouragements pas des quolibets. Il ne s’agit pas de dire que les professionnels de santé ne doivent pas rendre des comptes lorsque leur responsabilité est engagée. De même, passer par perte et profits la situation problématique de notre de système santé en général et des structures de soins médicaux en particulier. Divers travaux scientifiques et des rapports d’organisations de la société civile ont montré comment la violence est au cœur du fonctionnement des hôpitaux. Qu’elle soit verbale, physique ou symbolique, de manière banale la violence s’exerce sur les patients par des professionnels. Les travailleurs des hôpitaux subissent eux-mêmes la violence des usagers et de l’institution. Les établissements publics de santé sont des employeurs à qui le droit du travail ne s’applique pas.
Que les professionnels de santé et les établissements publics de santé aient mauvaise presse et l’opinion remontée contre eux, ils n’en demeurent pas moins des sujets de droit. La loi sénégalaise est claire : le professionnel de santé qui exerce au sein d’une structure hospitalière publique intervient en tant qu’agent de l’administration et le patient est un usager du service public. En cas d’accident, seule la responsabilité de l’établissement public est en principe engagée. C’est quand il peut être considéré que le professionnel de la santé a commis une faute personnelle détachable de ses fonctions que sa responsabilité pénale ou civile est engagée. Les fautes détachables de l’agent résultent d’actes relevant de sa vie privée ; d’une intention de nuire ; de la recherche d’un intérêt personnel et enfin la faute inadmissible, inexcusable au regard de la déontologie professionnelle. Cette responsabilité personnelle des agents ne se présume pas, elle doit être démontrée par des enquêtes sérieuses.
Procureur ou politicien ?
Le communiqué de presse (CP) du 31 août 2022 du procureur de la République près du Tribunal de grande instance de Kédougou est un modèle de déclaration politique : biaisé, péremptoire et spéculatif, il peut servir de modèle à tous ceux qui au sein des partis sont chargés d’en rédiger. Il ressort de la lecture que son auteur n’est pas médecin et qu’il connaît peu de choses à l’art. Aucun terme médical pour décrire les éventuels manquements, des affirmations gratuites comme « la défunte qui était diabétique ne pouvait nullement supporter accouchement par voie basse vu son poids qui était quasiment à 100 kg ». « Il nous a été donné de constater que le fœtus pesait 4 kilos 770 grammes et donc ne pouvait sous quelque acrobatie utilisée sortir par la voie basse. »
Quelles sont les sources médicales du procureur ? En termes techniques, l’équipe médicale était face à une dystocie des épaules conséquence d’une macrosomie fœtale. Les praticiens avaient-ils posé le diagnostic de macrosomie fœtale avant le début du travail ? Au cours des visites prénatales avaient-ils décelé les signes devant les orienter dans ce sens ? Les réponses à ces questions et bien d’autres ne peuvent que découler de l’étude attentive du dossier médical de la défunte. Le dépistage d’une macrosomie fœtale n’est pas un exercice facile. La sensibilité et la spécificité du dépistage clinique sont mauvaises. À l’échographie, les calculs pour estimer le poids fœtal ne sont pas infaillibles. À Kédougou, ces moyens existent-ils ? Le débat fondamental est de savoir si la responsabilité des praticiens est engagée. Le cas échéant, savoir s’il s’agit d’erreur ou de faute. Le procureur de Kédougou tel un politicien désireux de profiter d’une occasion pour faire avancer sa cause n’a pas voulu s’intéresser au fond.
Que fait maître Malick Sall, le ministre de la Justice ?
Il y a quelques semaines François Mancabou interpellé en bonne santé mourait après quelques jours de garde à vue. Dans un endroit où il n’y a aucune de raison d’avoir des « fractures cervicales », il en a été victime. L’« enquête » du procureur de Dakar n’a donné lieu à aucune garde à vue. Pourquoi l’hôpital, lieu où la mort est un phénomène malheureusement récurent, ne peut pas être le théâtre d’enquêtes sans gardes à vue et mandats de dépôt ? Maître Malick Sall qui s’est surtout illustré jusqu’à présent comme garde des siens va-t-il prendre date avec l’histoire en mettant en œuvre des réformes qui permettront un traitement juste et équitable des plaintes des usagers des services publics de santé ? En attendant, peut-il nous dire quelles sont les instructions de la Chancellerie aux parquets dans le traitement des dossiers impliquant les professionnels de la santé ?
L’époque de la toute-puissance et l’impunité du corps médical sont révolues. En même temps que la médecine devient une science pointue et une technique sûre, le public tolère de moins en moins ce qui peut sembler des erreurs ou des fautes. Il faut prendre en compte ces évolutions et penser le traitement judiciaire qu’il faut apporter aux plaintes des usagers. Il nous paraît qu’il y a deux travers à éviter : la complaisance et l’acharnement. Cela passe par la protection des droits des usagers et des professionnels, le respect des textes de loi édictés et l’allocation à la Justice de moyens nécessaires à sa mission. Personnellement, je suis contre l’idée d’un tribunal des paires telle que le demande le Conseil de l’Ordre des médecins. Que le Conseil continue de s’occuper des fautes déontologiques va de soi. Lui donner des prérogatives en matières civiles et pénales est inconcevable en démocratie.
par Momar Dieng
IMAM NDAO, VICTIME COLLATÉRALE D'UNE TERREUR D'ÉTAT OBSESSIONNEL
Ceux qui ont assisté aux audiences du palais de justice Lat-Dior ont pu mesurer la vacuité gênante d’un dossier d’accusation dans lequel un procureur aussi zélé qu’aveugle a fini par se perdre
Paix à l’âme de l’imam Alioune Ndao. Dieu a repris ce qu’il lui appartient. Qu’Il lui plaise de l’accueillir en Son Paradis Firdaws. Mais l’histoire retiendra que cet homme a été victime d’infâmes accusations fabriquées par des autorités mues par le désir obsessionnel de remplir à tout prix - et quoi qu’il en eût coûté - leur cave à « terroristes » pour être dans le sens d’un projet venu d’ailleurs.
Ceux qui ont comploté contre lui – l’Etat, ses bras sécuritaires et sa machinerie judiciaire - savaient et savent encore aujourd’hui que imam Ndao est innocent. Sinon, le tribunal qui l’a jugé l’aurait condamné. A l’épreuve du procès, tout ne fut que pipeau. Ceux qui ont assisté aux audiences du palais de justice Lat-Dior ont pu mesurer la vacuité gênante d’un dossier d’accusation dans lequel un procureur aussi zélé qu’aveugle a fini par se perdre. On ne triomphe jamais définitivement de la réalité.
Dieu a repris son dû. Mais les injustices infligées à un homme aussi peu perméable à la violence, son séjour en prison, sa moralité attaquée, son intelligence bafouée, son éloignement d’un milieu naturel qui contribuait fondamentalement à son équilibre psychique et à son épanouissement, n’ont pas manqué d’affaiblir un corps qui commençait à prendre de l’âge. Une détention préventive quasiment sans limite - permise par les nouvelles lois sur le terrorisme – un terrorisme psychologique et mental sans fin pour le faire craquer (en vain) et son agression finale par la maladie semblent l’avoir achevé.
Pour ceux qui ont « contribué » à sa mort et qui caressaient le rêve secret de le présenter vivant au monde entier comme le premier « trophée de guerre majeur » (un imam) du Sénégal dans l’embrouillamini de l’anti-terrorisme mondialisé, le citoyen Alioune Ndao ne sera jamais plus qu’une victime collatérale, un « djihadiste illuminé et fou furieux » dont l’emprisonnement à perpétuité visait à satisfaire l’appétence de courtiers anti-terroristes nationaux parrainés par des stratégistes de la tension permanente. Allah ne dort jamais. Mais aux yeux de ceux qui l’ont connu et de ses sympathisants, imam Alioune Ndao restera ce citoyen pacifique dont la générosité alla jusqu'à offrir une parcelle de terrain à l'Etat pour l'édification d'un complexe destiné à la scolarisation des enfants. Paix à son âme !