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23 août 2025
LES DAMES AU POUVOIR
Après avoir présidé aux destinées du Conseil économique, social et environnemental, les femmes veulent désormais la présidence de l’Assemblée nationale et celle de la République
L’appétit venant en mangeant, les organisations de femmes qui ont acquis de haute lutte la parité depuis 2010, n’ont plus d’yeux que pour la deuxième institution de la République, en attendant une femme présidente.
Hier, à l’occasion d’une réunion d’évaluation entre le Collectif des organisations de la société civile et le National Démocratic Institute, Safiétou Diop, Présidente du Réseau Siggil Jigéen, est revenue sur l’impératif pour elle de confier l’Assemblée nationale à une femme. ‘’Nous n’avons jamais été aussi proches du but. Pour la première fois dans l’histoire politique du Sénégal, une liste de la coalition au pouvoir a été dirigée par une femme. Elle a mené la campagne et a, malgré tout, quoi qu’on puisse dire, fait gagner sa coalition. Cela prouve, s’il en est encore besoin, que les femmes ont droit de cité dans ce pays. Personne n’ose plus en douter’’.
Le chemin fut assez long : 1975-2022, c’est près de 50 ans de lutte. D’année en année, des efforts ont été réalisés jusqu’à l’adoption de la loi sur la parité, en 2010. Laquelle a largement contribué à booster la présence des femmes au niveau des instances électives. Aujourd’hui, sur les 165 députés que compte l’Assemblée nationale, 73 sont des femmes, soit un taux de 44,2 %. En 2012, à la suite des premières élections sous l’emprise de la loi sur la parité, le Parlement comptait 65 femmes sur 150, soit un taux de 42,7 % ; 69 sur 165 députés en 2017 (41,8 %). Il y a des avancées notoires certes, mais pas assez. Les femmes en veulent toujours plus. Dernièrement, elles ont même réussi à obtenir des décisions de justice invalidant des bureaux municipaux pour non-respect de la parité. Jusque-là, beaucoup de collectivités territoriales faisaient fi de la loi sur la parité, quand il s’agit de choisir les adjoints aux maires. Des juridictions sont même allées jusqu’à souligner que si le maire est, par exemple, un homme, son premier adjoint doit être obligatoirement une femme.
Un autre combat de gagné pour les femmes. Selon Safiétou Diop, la loi sur la parité a été un vrai catalyseur. ‘’Depuis l’avènement de cette loi, on se bat pour son application effective. Lors des dernières Législatives, tous les efforts ont convergé vers l’émergence de plus de leadership des femmes. La campagne a montré qu’il y a une émergence effective d’un autre type de leadership féminin’’, insiste la membre du Cosce. ‘’Nous nous sommes battues pendant plus de trois générations. Ces résultats, nous le devons aux efforts de toutes les femmes et à toutes les organisations comme le Cosce qui, depuis 1999, œuvre dans ce sens. Ce travail de longue haleine a porté ses fruits, mais il ne faut pas pour autant baisser les bras. Il faut poursuivre la lutte, parce qu’il y a encore des efforts à faire’’, conseille-t-elle.
Désormais, les seuls combats qui vaillent pour la femme leader, c’est l’Assemblée nationale et la présidence de la République. ‘’Il est temps que les femmes soient portées à la tête de l’Assemblée nationale pour montrer de quoi elles sont capables. Voilà pourquoi on se bat pour l’atteinte de cet objectif. Les femmes ont prouvé qu’elles étaient compétentes dans les différents ministères et directions ; elles ont prouvé à la tête des deux institutions que sont le Conseil économique, social et environnemental et le Haut conseil des collectivités territoriales. Il faut aussi leur confier l’Assemblée nationale et la présidence pour boucler la boucle’’, confie la présidente de Siggil Jigéen.
Pour elle, la campagne pour les dernières Législatives est de bon augure, avec davantage de femmes qui se sont illustrées comme de véritables leaders. ‘’Les femmes ont tout pour diriger les plus hautes institutions de ce pays. Elles ont le parcours académique, professionnel et maintenant politique qu’il faut pour faire bouger les lignes. Il faut reconnaitre que la loi sur la parité a été un catalyseur’’.
Par ailleurs, malgré les avancées, des obstacles se dressent sur le chemin des femmes. A commencer par la présidence de l’Assemblée nationale. Ces obstacles semblent avoir un dénominateur commun, de l’avis de Safiétou Diop : le machisme des hommes boulimiques.
Selon la présidente du Réseau Siggil Jigéen, il s’agit précisément de la boulimie des hommes politiques pour le pouvoir et l’argent ; le déficit de reconnaissance des capacités des femmes à diriger malgré toutes les preuves et, enfin, le déficit de patriotisme de certains qui n’acceptent pas que les femmes puissent servir aux niveaux les plus élevés de responsabilité.
LA PEUR DU SYNDROME DE BEYROUTH
Avec la présence de 66 camions de nitrate d’ammonium à Ngoundiane depuis samedi, les populations craignent un « danger imminent » et s’organisent pour bouter hors de la commune, ce produit responsable de l’explosion du Port de Beyrouth
Avec la présence de 66 camions de nitrate d’ammonium à Ngoundiane depuis samedi, les populations craignent un « danger imminent » et s’organisent pour bouter hors de la commune, ce produit responsable de l’explosion du Port de Beyrouth avec plus de 200 morts en août 2020.
C’est Guy Marius Sagna qui a lancé l’alerte avant-hier : « Je viens d’être informé par les populations de Ngoundiane de la présence dans leur localité de 66 camions contenant 1800 tonnes de nitrate d’ammonium. » Dans cette commune du Nord du département de Thiès située à 96 km à l’Est de Dakar, les habitants ont la peur au ventre depuis qu’ils cohabitent avec ce produit chimique acheminé samedi dernier dans le village de Seokhaye. Raison pour laquelle, les populations se sont mobilisées pour le départ de ces camions. « Le Collectif pour la défense des intérêts de Ngoundiane (Cdin) tient à alerter la population sur un danger imminent. En effet, des produits explosifs très dangereux (nitrate d’ammonium) sont stockés dans le parking des gros porteurs sis à Croisement Ngoundiane », s’inquiète Serigne Fallou Tine, coordonnateur dudit collectif.
Composée de 15 villages, Ngoundiane a une superficie de 86 km². Dans cette localité où l’harmattan rend sèche la respiration, les plaines et les plateaux sont les deux unités géomorphologiques dominantes. Depuis 1972, Ngoundiane subit dans son périmètre l’exploitation du basalte de la part des entreprises présentes qui sont aujourd’hui au nombre de 8. Saisi par Bés bi hier, le Cdin dit ne pas vouloir vivre avec le nitrate d’ammonium, responsable de l’explosion du Port de Beyrouth en août 2020 (plus de 200 morts et 6 500 blessés). « Si on croise les bras, le nitrate sera acheminé et stocké dans notre terroir. Nous appelons donc la population à se tenir débout et refuser que Ngoundiane soit le point de chute de ces produits dangereux, rejetés par toutes les communes », invite le collectif.
Quelques semaines après l’accident du Port de Beyrouth, la direction du Port autonome de Dakar avait demandé le retrait d’une cargaison d’environ 2 700 tonnes de nitrate d’ammonium. La quantité stockée dans le port de Dakar est presque équivalente à celle qui se trouvait dans le port de Beyrouth. Selon les autorités sénégalaises, le produit chimique faisait partie d’un lot de 3050 tonnes de nitrate d’ammonium destiné au Mali. Le gouvernement affirmait que le propriétaire de la cargaison a demandé à stocker le produit chimique dans un entrepôt à Diamniadio, à environ 30 kilomètres de Dakar.
QUAND CARLOZ QUEIROZ RETROUVE LE SÉNÉGAL
Comme on se retrouve ! Sous contrat avec l’Iran, Carlos Queiroz, ancien entraîneur de l’Égypte, retrouve le Sénégal. Dans son programme de préparation pour le Mondial Qatar 2022, Sadio Mané et sa bande joueront, en amical, la Bolivie et l’Iran
Comme on se retrouve ! Sous contrat avec l’Iran, Carlos Queiroz, ancien entraîneur de l’Égypte, retrouve le Sénégal. Dans son programme de préparation pour le Mondial Qatar 2022, Sadio Mané et sa bande joueront, en amical, la Bolivie et l’Iran, respectivement les 24 et 27 septembre.
Les Lions du Sénégal, champions d’Afrique en titre, ont défait les Pharaons, aux tirs au but, en finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) Cameroun 2022, le 6 février dernier, à Yaoundé. Aliou Cissé et ses hommes ont remis ça, en mars dernier, en validant leur billet pour le Mondial Qatar 2022, face au même adversaire. Les Pharaons auront ainsi perdu une Coupe d’Afrique et une place au Mondial face aux Lions de la Téranga (hospitalité).
Aujourd’hui, l’ancien sélectionneur du Portugal revient sur le banc iranien, après 2014 puis 2018, et va diriger la sélection durant la prochaine Coupe du Monde. Il remplace le Croate Dragan Skocic.
Rappeler que l’Iran est logé dans le groupe B en compagnie de l’Angleterre, des États-Unis et du Pays de Galles. Le Sénégal figure dans le groupe A du pays organisateur, Qatar, en compagnie des Pays Bas et l’Équateur.
COMMENT LES DÉPUTÉS DE BENNO PRÉPARENT LA RENTRÉE PARLEMENTAIRE
Les 82 députés de la coalition Benno bokk yaakaar élus lors du scrutin du 31 juillet dernier se retrouvent pour un atelier de renforcement de capacités et d’harmonisation des positions à partir de vendredi à Saly Portudal.
Les 82 députés de la coalition Benno bokk yaakaar élus lors du scrutin du 31 juillet dernier se retrouvent pour un atelier de renforcement de capacités et d’harmonisation des positions à partir de vendredi à Saly Portudal.
Le décret n°2022-1554 du 24 août 2022 fixe la date d’ouverture de la première session de l’Assemblée nationale à l’issue des dernières Législatives du 31 juillet 2022. Les 165 députés de la 14ème législature sont convoqués le lundi 12 septembre 2022, à 10 heures. Avant l’ouverture de cette session, les 82 élus de la coalition Benno bokk yaakaar seront en conclave à partir de ce vendredi à Saly Portudal.
D’après une source de Bés bi, « les députés sont convoqués pour un atelier de renforcement de capacités. Il s’agira de les outiller sur les rôles et responsabilités des députés. Lors de cette session de renforcement des capacités, les positions des parlementaires seront harmonisées sur le choix des membres du bureau et des commissions. » Cette harmonisation des positions est d’autant plus importante que tout pourrait se passer avec cette majorité précaire de 83 députés, après le ralliement annoncé de Pape Diop. En outre, le vote secret n’est une garantie pour Macky Sall qui tient à ferrer d’éventuels surprises. Ce d’autant plus que des députés de Bby ont avoué avoir été démarchés par la coalition Yewwi askan wi. En attendant, c’est le nom de Aminata Touré qui est annoncée pour occuper le perchoir. Du côté de l’opposition parlementaire, une rencontre pareille, qualifiée de « mise à niveau », notamment des suppléants, est aussi annoncée.
Pour rappel, lors des élections législatives du 31 juillet 2022 passée, la coalition Benno bokk yaakaar était arrivée en tête avec 82 députés. Elle est suivie de Yewwi avec 56 députés et Wallu Sénégal qui s’est adjugée 24 députés. Les coalitions Bokk-gis-gis Ligueey, Aar Sénégal et Les Serviteurs Mpr ont, chacune, un député. Mais, lors d’un point de presse, l’ancien maire de Dakar, Pape Diop a annoncé qu’il allait se joindre au groupe parlementaire qui sera mis sur pied par la coalition présidentielle.
CE SONT PLUS DE 70% DES SÉNÉGALAIS QUI L’UTILISENT
L’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS), en collaboration avec l’ONG Speak Up Africa, a organisé un atelier national de mise à niveau des journalistes sur les « enjeux de l’assainissement autonome au Sénégal ». Cette session va pe
L’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS), en collaboration avec l’ONG Speak Up Africa, a organisé un atelier national de mise à niveau des journalistes sur les « enjeux de l’assainissement autonome au Sénégal ». Cette session de renforcement de capacité sera une opportunité pour les hommes de média pour mieux comprendre les questions et enjeux liés à l’assainissement autonome au Sénégal. Ce, afin de promouvoir une meilleure appropriation de la thématique de la gestion des boues de vidange par les médias et renforcer leur capacité de rédaction et de publication sur ce thème ».
En effet, l’assainissement autonome ou assainissement non collectif est le traitement des eaux usées domestiques produites par une habitation non raccordée au réseau public de collecte (égouts). Il se traduit par une chaîne de valeur allant des toilettes, de la fosse septique, à la station de traitement de boues de vidange, à travers un système de transport sécurisé, un traitement selon le respect des normes et, derrière, la genèse de sous-produits valorisés. Prenant la parole à cette occasion, le directeur de l’assainissement autonome, Mouhamadou Guèye renseigne que l’assainissement autonome est aujourd’hui utilisé par plus de 70% des Sénégalais et dans des pays en voie de développement en général, plus de 70% des populations utilisent l’assainissement autonome.
Selon lui, les investissements dans l’assainissement autonome permettent d’atteindre plus rapidement les ODD que des investissements collectifs dans les pays en voie de développement. Par ailleurs, M. Guèye indique que l’assainissement autonome offre également des possibilités de faire de l’assainissement un sous-secteur marchand, notamment avec la création de valeur ajoutée qui viendrait de la valorisation des sous-produits.
Pour mémoire, l’État, à travers l’Officie national de l’assainissement du Sénégal (ONAS), avait mis en place en 2011, avec l’appui financier de la fondation Bill et Melinda Gates, un Programme pilote de structuration du marché des boues de vidange (PSMBV). C’est pour « offrir un cadre de vie décent aux ménages démunis en leur assurant l’accès à des installations d’assainissement et des services de vidange mécanique de meilleure qualité et à des prix abordables ». Ledit programme est passé en 2020 à l’échelle au niveau national avec une plus grande implication du secteur privé, pour devenir le Programme de mise à l’échelle de la structuration du marché des boues de vidange (PME-SMBV). En effet, l’ambition, à travers ce programme, est de faire de l’assainissement autonome un des piliers essentiels pour l’atteinte des Objectifs de développement durable (ODD) dont le point 6.2 vise à assurer « l’accès de tous, dans des conditions équitables, à des services d’assainissement et d’hygiène adéquats et mettre fin à la défécation en plein air, en accordant une attention particulière aux besoins des femmes et des filles, et des personnes en situation vulnérable ». Mais pour atteindre cet objectif, il faut l’implication de tous.
SCANDAL FONCIER, LES ASSURANCES DU GOUVERNEMENT
Alors que l’affaire de l’hôpital Aristide Le Dantec est encore sur toutes les lèvres, c’est au tour de l’espace universitaire de faire parler de lui. C’est ainsi que le Gouvernement par le ministre de l'Enseignement supérieur a tenu à calmer les esprits
Alors que l’affaire de l’hôpital Aristide Le Dantec est encore sur toutes les lèvres, c’est au tour de l’espace universitaire de faire l’objet de débat. C’est ainsi que le Gouvernement du Sénégal et particulièrement le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI) tiennent à rappeler à toute la communauté universitaire leur attachement indéfectible à la protection et surtout à la préservation des espaces universitaires. « Qu’ils s’agissent des patrimoines fonciers propres aux universités, ou des terrains et infrastructures appartenant à l’État ou à ses démembrements et mis à disposition, l’État veillera scrupuleusement à ce que leurs destinations universitaires y soient maintenues », indique un communiqué parvenu à notre rédaction.
Le document de poursuivre pour dire qu’en tout état de cause, le patrimoine foncier de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), sis à l’École Supérieure d’Économie Appliquée (ESEA) ou ailleurs, les bâtiments pédagogiques et sociaux de l’Université Iba Der Thiam de Thiès (UIDT) demeurent inaliénables. En effet, soutient le communiqué, le ministre des Finances et du Budget et le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation ont reçu chacun en ce qui le concerne les très hautes instructions de son Excellence le président de la République Macky Sall de prendre toutes les dispositions utiles pour préserver l’intégrité de l’espace de l’ESEA et de lui rendre compte dans les plus brefs délais. Il en est de même pour le patrimoine foncier de l’Université Iba Der Thiam de Thiès (UIDT). Pour finir, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation réitère que ces espaces restent à la disposition des universités.
Il faut dire que dans un document signé par le gouverneur de Dakar le 02 septembre dernier, il est clairement signifié l’attribution d’un terrain urbain nu d’une contenance superficielle de 8.600 m² sis à Mermoz dans l’assiette de l’École Supérieure d’Économie Appliquée, (ex ENEA). La commission de contrôle des opérations domaniales, au cours de la consultation à domicile en date des 22, 29 et 30 juin dernier, a émis un avis favorable à l’attribution par voie de bail à La société dénommée « SERTEM PROPERTIES », susnommée, de la parcelle de terrain formant le Lot SN, sise à Mermoz dans l’assiette de l’École Supérieure d’Économie Appliquée, d’une superficie de 8. 600m² à distraire.
MACKY SOUS LE CHARME DE LA COUPE DU MONDE
La coupe du monde arrivé à Dakar hier mardi, est au palais de la République. Ce mercredi 7 septembre, second jour de son périple dans la capitale Sénégalaise, le chef de l’État, Macky Sall, a fait une déclaration enflammée à Dame Coupe.
Le Sénégal fait partie des 32 nations choisies pour accueillir la Coupe du monde. Le trophée, arrivé à Dakar hier mardi, est au palais de la République, ce mercredi 7 septembre, au second jour de son périple de deux jours. Dans son discours, le chef de l’État, Macky Sall, a fait une déclaration enflammée à Dame Coupe.
« Quant à toi, Dame Coupe, le Sénégal par ma voix te déclare sa flamme. De tous tes prétendants, nous sommes le seul pays de la Téranga (hospitalité). Alors nous t’offrons la ‘’Téranga’’ à bras ouverts et nous te promettons que toutes griffes dehors, le Lion se battra de toutes ses forces, pour te conquérir et te ramener ici, au Sénégal, en décembre prochain », a-t-il déclaré.
Avant, le président Sall s’est réjoui que « sur la route du Qatar, le Trophée, objet de passion et de convoitise, fasse escale chez nous et nous rende visite. » Il a aussi remercié et félicité le ministre des Sports, Matar Ba, et ses équipes, le ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, Abdoulaye Sow, par ailleurs vice-président de la Fédération sénégalaise de football, la FSF, (son) président, Augustin Senghor, ainsi que les autorités de la Fifa, et demandé à la Secrétaire générale, Fatma Samoura de transmettre ses salutations fraternelles à Gianni Infantino, président de la Fifa. »
Macky Sall de poursuivre : « au-delà de la compétition, nous le savons, le sport est un facteur de paix, d’éducation et de fraternité humaine. Parce qu’en même temps, qu’il forge le corps, il doit former l’esprit et combattre les antivaleurs que sont la violence, le racisme, et la discrimination. C’est le sens de la cérémonie qui nous réunit aujourd’hui, ici. C’est le sens (aussi) de la Coupe du monde de football, qui rassemblera en novembre et décembre prochains, les 32 meilleures équipes de la planète. Pour la troisième fois, et la deuxième consécutive, nos Lions seront de la partie après avoir brillamment remporté la Coupe d’Afrique des Nations (CAN). Ces belles performances confirment le standing de notre pays dans le ghota du football continental et mondial. Tous mes vœux de succès accompagnent nos braves Lions. Nous leur faisons confiance. Forts de leur talent et de leur expérience, ils connaissent le Code d’honneur qui fait désormais leur réputation. ‘’Dem ba diex’’, c’est-à-dire tenir haut les couleurs nationales et mouiller le maillot jusqu’à l’effort ultime. Le ‘’fighting spirit’’ (l’esprit combatif) chevillé au corps. »
Dans ce sens, il a encouragé « vivement nos chers Lions, leur encadrement administratif et sportif notamment coach Aliou Cissé, ‘’el tactico’’. » Avant de garantir que « sur la route de Qatar 2022, l’État restera à (leurs) côtés », en mettant « tous les moyens nécessaires pour une bonne préparation. » Dans la mesure où, a-t-il dit, « une préparation rigoureuse » est la « condition sine qua none de la réussite en haute compétition. »
« Le ministre des Sports et ses équipes sont déjà à pied d’œuvre dans ce sens, en rapport avec la FSF. Sans nul doute, je sais que le 12e Gaindé et Allez Casa (supporters) sont également en surchauffe, prêts à mettre l’ambiance des grands jours pour accompagner le rugissement des Lions », a-t-il apprécié.
TROIS NOUVEAUX LIONS ANNONCÉS SUR LA LISTE
la liste du sélectionneur de l’équipe nationale du Sénégal, Aliou Cissé, devrait enregistrer trois nouveaux. Il s’agit de Ismail Jakobs, Nicolas Jackson et Moussa Niakhaté,selon LeQuotidien.
Le Sénégal disputera deux matchs amicaux contre la Bolivie, le 24 septembre, et l’Iran, le 27 septembre, en France et en Autriche. Deux rencontres qui entrent dans le cadre de son programme de préparation du Mondial Qatar (20 novembre-18 novembre) 2022.
Selon LeQuotidien, la liste du sélectionneur de l’équipe nationale du Sénégal, Aliou Cissé, devrait enregistrer trois nouveaux. Il s’agit de Ismail Jakobs, Nicolas Jackson et Moussa Niakhaté.
Formé à Cologne (D1 Allemagne), Ismail Jacobs, ailier gauche, a rejoint l’AS Monaco au mois de juillet dernier. Il a disputé 21 matchs de Ligue 1.
Dans un entretien avec Goal, il n’excluait déjà pas de rejoindre la tanière des Lions du Sénégal. « Selon moi, le Sénégal est la meilleure équipe africaine, elle l’a d’ailleurs prouvé en remportant la dernière CAN. Jouer pour cette sélection serait une belle et grande opportunité aussi », avait-il déclaré, ajoutant que « si le sélectionneur du Sénégal (Aliou Cissé, ndlr) vient me voir, ce sera un vrai sujet. »
Nicolas Jackson, lui, a fait son retour au Villarreal CF à l’été 2021, après son prêt au CD Mirandés. L’ailier droit joue son premier match pour Villarreal le 3 octobre 2021, lors d’un match de championnat face au Betis Séville. Il entre en jeu à la place d’Arnaut Danjuma et son équipe s’impose par deux buts à zéro ce jour-là. Jackson parvient alors à convaincre son entraîneur, Unai Emery, notamment durant les matchs de préparations à l’été 2022, où le jeune attaquant sénégalais se montre à son avantage avec un but et deux passes décisives. Emery voit alors en lui un potentiel remplaçant de Boulaye Dia. Il a d’ailleurs été titularisé, lors de la première journée de la saison 2022-2023 de Liga, le 13 août 2022 contre le promu Real Valladolid, et se fait remarquer en inscrivant son premier but pour Villarreal en ouvrant le score. Son équipe s’impose ce jour-là par trois buts à zéro.
Moussa Niakhaté a signé son premier contrat professionnel, en faveur du Valenciennes FC, pour une durée de trois ans. Pour la saison 2016-2017, Faruk Hadžibegić a fait de lui l’un des joueurs principaux de son « onze de départ ». Il a d’ailleurs inscrit son premier but le 19 décembre 2016 sur la pelouse de l’AJ Auxerre.
Le 22 juin 2017, il rejoint le FC Metz pour quatre saisons. Très rapidement, il s’affirme comme grand espoir du football français et est appelé à plusieurs reprises en équipe de France espoirs par Sylvain Ripoll. Au FC Metz, il devient titulaire indiscutable et pilier de la défense centrale lorraine. Au terme de la saison 2017-2018, il jouera 35 matches et délivrera une passe décisive lors de Montpellier-Metz (0-3) en décembre 2017.
Arrivé à Nottingham Forest, cet été, en provenance de Mayence pour 10 millions d’euros, le défenseur a joué en tant que titulaire les deux premiers matchs de Premier League.
L'ÉTAT ISLAMIQUE S'EMPARE D'UNE LOCALITÉ MALIENNE CLÉ
Des jihadistes affiliés à l'Etat islamique se sont emparés mardi soir d'une localité stratégique du nord du Mali au prix d'âpres combats avec d'autres groupes armés de la région et des jihadistes rivaux liés à Al-Qaïda
Des jihadistes affiliés à l'Etat islamique se sont emparés mardi soir d'une localité stratégique du nord du Mali au prix d'âpres combats avec d'autres groupes armés de la région et des jihadistes rivaux liés à Al-Qaïda, ont indiqué un élu local, un responsable régional et un interlocuteur sur place.
Talataye, à environ 150 km de Gao, est régulièrement le théâtre de combats depuis le début du conflit malien en 2012, étant donné sa situation à la confluence des zones d'influence de différents groupes armés. Aucun bilan humain des combats n'était disponible mercredi matin.
Les combats de mardi illustrent la volonté d'extension territoriale manifestée récemment par les hommes affiliés à l'Etat islamique au Grand Sahara (EIGS), qui multiplie les opérations au-delà de la zone déjà sous son emprise.
Les affrontements ont mis aux prises les combattants de l'EIGS et un certain nombre d'acteurs encore mal définis, compte tenu de la difficulté d'accès à l'information dans cette région désertique. Mais des jihadistes rivaux du Groupe de soutien à l'Islam et aux musulmans (GSIM, affilié à Al-Qaïda) faisaient partie de leurs adversaires, selon les sources de l'AFP. La nature de la relation entre les combattants du GSIM et des autres adversaires de l'EIGS n'a pu être précisée.
Le GSIM est très implanté dans les brousses de Talataye. Olivier Dubois, le journaliste français enlevé à Gao en 2021, s'y était rendu en vue d'un entretien avec le commandant du GSIM de Talataye. Des combattants du groupe pro-gouvernement Mouvement de salut de l'Azawad (MSA) et d'ex-rebelles de la Coordination des mouvements de l'Azawad (CMA), qui ont combattu l'Etat malien avant de signer un accord de paix en 2015, sont aussi présents dans la zone.
Des affrontements "entre groupes jihadistes"
"Les gens de l'EIGS sont arrivés cet après-midi sur des motos, les combats ont duré trois heures", a dit mardi soir à l'AFP un combattant du MSA qui a pris part aux combats avant de se replier et qui a été joint par téléphone satellitaire. Les combattants de l'EIGS "ont pris Talataye" au crépuscule, a-t-il dit.
Un élu local a confirmé à l'AFP que "la mairie de Talataye et la ville" étaient mercredi matin aux mains de l'EIGS. Talataye consiste essentiellement en une agglomération de hameaux où vivent des milliers de personnes. Un responsable sécuritaire à Gao a confirmé des affrontements "entre groupes jihadistes".
Tous s'exprimaient sous le couvert de l'anonymat pour leur sécurité et en raison de la sensibilité de ces questions. La zone de Talataye, comme une grande partie du pays, échappent de fait au contrôle de l'Etat. L'armée malienne a dit mardi soir dans un communiqué avoir conduit une "reconnaissance offensive" par avion au-dessus de Talataye.
La junte au pouvoir depuis 2020 au Mali ne cesse d'affirmer avoir acculé les jihadistes à la défensive. "Grâce aux actions offensives menées, nos forces armées ont remporté des victoires décisives contre les groupes obscurantistes. Ces actions ont également permis à l’Etat de réaffirmer son autorité sur une grande partie du territoire national", déclarait ainsi mardi le chef de la diplomatie Abdoulaye Diop.
Par Boubacar SALL
LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL N’A PAS ATTENDU MONSIEUR CAMARA POUR SE DISCRÉDITER
Ainsi que tout le monde l’a constaté, lorsque Macky Sall procède à des nominations ou promotions pour certaines fonctions clés, il va chercher dans ce que le Sénégal compte de pire en matière d’éthique, de morale, d’incompétence, de droiture
Ainsi que tout le monde l’a constaté, lorsque le Pr Macky Sall procède à des nominations ou promotions pour certaines fonctions clés, il va chercher dans ce que le Sénégal compte de pire en matière d’éthique, de morale, d’incompétence, de droiture. Il va copter des transhumants, des traitres, des gestionnaires délinquants, des insulteurs, des ripoux, des tripatouilleurs de textes légaux. La nomination de Badio Camara comme Président du Conseil Constitutionnel n’étonne pas grand monde. Certains observateurs avertis l’avaient d’ailleurs déjà prédit publiquement.
Pour présider à la plus haute juridiction du pays, Macky Sall, fidèle à sa stratégie de promotion des anti-valeurs et des anti-modèles, ne pouvait que penser à un magistrat auquel aucun élève de droit ne voudrait ressembler un jour, un magistrat qui a déjà écrit les pages les plus sombres de la justice, un magistrat qui refuse de déclarer son patrimoine car probablement composé de biens mal acquis, un magistrat qui souille le droit sans cligner des yeux, un magistrat qui exécute sans réfléchir toute commande contre des adversaires politiques de son bienfaiteur. Cependant, Badio Camara peut-il rendre le Conseil Constitutionnel plus ridicule qu’il ne l’est déjà ? En effet le Conseil Constitutionnel n’a pas attendu Camara pour oser parodier le droit à maintes reprises, pour oser statuer qu’une coalition peut désormais présenter une liste de suppléants uniquement, pour oser statuer qu’une liste majoritaire n’a plus besoin de suppléants pour être valable, pour oser placer la constitution en dessous de l’arrêt d’un ministre. 102 professeurs d’université en droit ont exprimé leur indignation face à ce je-m’en-foutisme des 7 sages aussi soumis qu’un chien ne l’est à son maître.
Les constitutionnalistes et docteurs émérites en droit public sont scandalisés par l’injure à leur corps faite par ces 7 laquais. Les élèves de droit et les lycéens rient de la nullité assumée de ces 7 carriéristes. Le Conseil Constitutionnel, sous la présidence de Pape Oumar Sakho, n’a eu aucune peine à repousser les frontières de l’ineptie juridique. Il n’a donc pas attendu d’être présidé par le pire des magistrats du Sénégal pour réussir cette prouesse. Badio Camara vient juste terminer le sale boulot commencé par son prédécesseur, et repousser une nouvelle fois les limites du ridicule. Ce Conseil Constitutionnel d’avant ou d’après le 1er Septembre 2022 validerait même une 10ème candidature de quiconque étant le signataire de leurs décrets de nomination, et capable de poser le coude sur leurs dossiers de déclaration de patrimoine.
Le problème de la 3ème candidature de Macky Sall doit se régler et se règlera dans la rue. Ce n’est pas une question de droit puisque l’esprit et la lettre ne laissent aucune place au doute ou à une interprétation. Tous les défenseurs du oui au référendum le savent, l’ont affirmé et défendu avec hargne avant 2019. Mais vu que ce sont les mêmes qui ont passé 10 années à ravaler leurs vomissures au quotidien, siroter un dégueuli de plus pour sauver leur peau après 2024 ne doit étonner personne.
Inutile de perdre du temps dans des débats de droit avec des responsables qui ont opté pour le « niaka djom », des responsables qui considèrent que tout ce qui est dit et volé dans le cadre de la politique n’est pas pris en compte par Allah SWT. Ils n’ont qu’à continuer à affirmer que « 1 + 1 = 1 » ou répéter niaisement leurs éléments de langage du genre 1er ou 2ème quinquennat. Ils sont tout simplement en train d’attiser la colère déjà grande des sénégalais qui les attendent au tournant de l’alternance qui interviendra inexorablement en 2024. La furie de tout un peuple qui n’a eu de cesse d’être nargué et maltraité depuis 2012 devra s’abattre sur ces afin que plus aucun tenant du pouvoir ne soit tenté de gouverner par le mensonge et la provocation.