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22 août 2025
BRADAGE DU FONCIER DE L'ESEA, L’ETAT S’EN MÊLE
Le ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, a publié un communiqué hier, mercredi 7 septembre 2022, pour revenir sur l’octroi de 8600 m2 de l’Ecole Supérieure d’Economie Appliquée (Esea) à la Sertem Properties.
Le ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, a publié un communiqué hier, mercredi 7 septembre 2022, pour revenir sur l’octroi de 8600 m2 de l’Ecole Supérieure d’Economie Appliquée (Esea) à la Sertem Properties. Dans le document, le ministère précise que le président de la République, Macky Sall, a donné des instructions pour qu’un compte rendu de la situation lui soit fait, dans les brefs délais.
L’octroi d’une superficie de 8600 m2 de l’assiette foncière de l’Ecole Supérieure d’Economie Appliquée (Esea) à Sertem Proproties fait couler beaucoup d’encre. Réagissant sur cette actualité, le ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (Mesri), a publié un communiqué hier, mercredi 7 septembre. Dans celui-ci, il constate : «Ces dernières semaines, les patrimoines fonciers et infrastructurels de certaines universités font l’objet de convoitises inacceptables».
Eu Egard à cela, souligne-t-il, «le gouvernement du Sénégal et particulièrement le ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (Mesri) tiennent à rappeler à toute la communauté universitaire leur attachement indéfectible à la protection et surtout à la préservation des espaces universitaires».
Le département de Cheikh Oumar Anne de souligner aussi qu’ils s’agissent des patrimoines fonciers propres aux universités, ou des terrains et infrastructures appartenant à l’État ou à ses démembrements et mis à disposition, l’État veillera scrupuleusement à ce que leurs destinations universitaires y soient maintenues.
Mieux, ajoute-t-il, «en tout état de cause, le patrimoine foncier de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), sis à l’Ecole Supérieure d’Economie Appliquée (Esea) ou ailleurs, les bâtiments pédagogiques et sociaux de l’Université Iba Der Thiam de Thiès (Uidt) demeurent inaliénables».
Le communiqué de signaler que le ministre des Finances et du Budget et celui de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation ont reçu, chacun en ce qui le concerne, les très hautes instructions du président de la République, Macky Sall, afin de prendre toutes les dispositions utiles pour «préserver l’intégrité de l’espace de l’Esea» et de lui rendre compte dans les plus brefs délais.tou NDIAYE
PLUS DE 100.000 M2 DÉJÀ DÉLESTÉS DU FONCIER DE L'ESEA
La cession d’une partie du foncier de l’Ecole supérieure d’économie appliquée (Esea) à Sertem Properties vient s’ajouter à d’autres délivrances qui ont causé une perte de plus de 100.000 m2 de l’assiette foncière.
La cession d’une partie du foncier de l’Ecole supérieure d’économie appliquée (Esea) à Sertem Properties vient s’ajouter à d’autres délivrances qui ont causé une perte de plus de 100.000 m2 de l’assiette foncière. L’annonce est de l’enseignant chercheur à la dite école, Falilou Ba.
L ’octroi de près de 9000 m2 de l’assiette foncière de l’Ecole supérieure d’économie appliquée (Asea) à Sertem Properties n’est qu’une forfaiture de plus. «Objet de toutes les convoitises depuis toujours de la part d’Institutions étatiques, d’organismes privés, le patrimoine foncier de l’Esea ex Enea aiguise les appétits et il est agressé de toute part. Depuis quelques années, il est régulièrement squatté, grignoté, amputé, sans consultation des agents de l’Esea et avec la complicité ou le silence coupable des autorités étatiques et universitaires.
L’Esea ex Enea s’est vu spolier très facilement 101.415,08 m2 de son patrimoine foncier. Et pire, les prédateurs fonciers voudraient continuer leur forfaiture sur le peu de foncier qui reste à l’Institution». Cette déclaration est de l’enseignant chercheur à l’Esea, Falilou Ba. Il est aussi le secrétaire général de la section Sudes/Esr.
Dans une note transmise à la Rédaction de Sud Quotidien hier, mercredi 7 septembre, «il juge que l’assiette foncière était, en vérité, très importante, à la hauteur de l’ambition que le père fondateur nourrissait pour cette école, formatrice des agents de développement et incubatrice des politiques de développement pour le Sénégal et pour l’Afrique».
En son sein, ajoute-t-il, «l’école abritait même les logements des enseignants, qui ont été déguerpis manu militari de leurs habitations pour y loger, à leur place, les enseignants du Supérieurs, avec la Cité des enseignants construite sur un lot de 61580 m2».
Le constat désolant du professeur Falilou Ba, c’est aussi que ces dix dernières années, la boulimie foncière des prédateurs s’est accentuée. En effet, selon lui, le service des domaines s’est adjugé une portion de 3772,78 m2 pour y abriter un de leur centre, ensuite l’Université virtuelle du Sénégal (Uvs) a implanté son Espace numérique ouvert (Eno) de Dakar sur 4666,36 m2 du site. Et même les Américains ont réussi à avoir leur part du gâteau foncier en érigeant leur école dans l’enceinte de l’Esea sur une «superficie de 31396 m2».
Pis, si l’on en croit toujours Falilou Ba, les Américains ont procédé à la démolition de certains logements d’étudiants pour y installer leur parking de voitures. L’Institut de la gouvernance territoriale (Igt) a fini de faire de l’Esea son domicile. Il finit par dire que la validation de cette cessation serait un frein à plusieurs projets qui devront accompagner les enseignants à l’Asea.
PLUS DE 800 MALADES MENACÉS DE FINIR EN FAUTEUIL ROULANT
Le Sénégal a célébré hier, mercredi 7 septembre 2022, pour la troisième fois, la Journée mondiale de sensibilisation consacrée à la maladie de la myopathie de Duchenne qui touche les muscles de l’organisme.
Le Sénégal a célébré hier, mercredi 7 septembre 2022, pour la troisième fois, la Journée mondiale de sensibilisation consacrée à la maladie de la myopathie de Duchenne qui touche les muscles de l’organisme. Maladie handicapante, elle est méconnue des Sénégalais de par sa rareté mais aussi sa complexité dans la manifestation. Avec plus de 800 malades dans le pays, l’Association des personnes victimes de myopathie a fait le plaidoyer pour un Centre de rééducation et de réadaptation fonctionnelle pour mettre à l’aise les malades qui finissent, dans de nombreux cas, leur vie en fauteuil roulant.
La myopathie de Duchenne, ou dystrophie musculaire de Duchenne, est une maladie génétique provoquant une dégénérescence progressive de l’ensemble des muscles de l’organisme. Elle est liée à une anomalie du gène Dmd, responsable de la production d’une protéine impliquée dans le soutien de la fibre musculaire.
Selon le docteur neurologue Mariétou Traoré, cette pathologie est héréditaire et génétique parce que liée à une défaillance au niveau du gène qui coopte la protéine qui sous-tend le muscle. «Quand un muscle fonctionne, c’est parce que la protéine est normale. Maintenant, cette protéine, dans la maladie de Duchenne, est anormale. Elle s’appelle la dystrophie».
Pour le Dr Traoré, on a deux possibilités pour attraper la maladie. «Soit c’est un accident génétique au cours de l’embryonnaire ou c’est la maman qui va transmettre le gène malade au garçon. C’est pour cela que ce sont souvent les garçons qui sont malades de cette pathologie et les filles sont porteuses du gène malade», a-t-elle renseigné.
Sur le plan clinique, selon la spécialiste de la maladie, la myopathie de Duchenne, se déclare tôt pendant l’enfance, en général à l’âge de 18 mois, deux (2), cinq (5) ans. «Ce sont des enfants qui, quand ils courent ils tombent, quand ils montent les escaliers, ils font des chutes, des malades qui marchent sur la pointe des pieds, qui ont une augmentation du volume du mollet. Autant de signes, qui sont en rapport avec une défaillance du muscle», a déclaré la neurologue.
Face à la gravité et à la complexité de la maladie, le Sénégal a célébré hier, mercredi 7 septembre 2022, la Journée mondiale de la myopathie de Duchenne. Moment choisi pour porter la sensibilisation mais aussi le plaidoyer pour plus de soutiens à ces malades.
Pour le président de l’Association des malades de la myopathie de Duchenne, Brahim Aïdara Ndiaye, l’objectif de la journée est d’abord de marquer leur empreinte en faisant parler de cette maladie qui fait partie des 58 maladies rares génétiques. «Nous avons des problèmes musculaires. Nous avons du mal à nous tenir sur nos deux jambes, à soulever quelque chose. Notre première mission, est la sensibilisation, faire connaître cette maladie des Sénégalais» a déclaré M. Ndiaye.
COMPLICATIONS: INSUFFISANCE RESPIRATOIRE CONDUISANT A UN ARRET DE LA RESPIRATION, CARDIOMYOPATHIE EVOLUANT VERS UNE INSUFFISANCE CARDIAQUE
Avec plus de 800 malades dans le pays, les acteurs de la lutte ont fait le plaidoyer afin que l’Etat leur offre un accompagnement psycho-sociale, ainsi que la mise à disposition d’un Centre de rééducation et de réadaptation fonctionnelle qui reste, à en croire l’association, la seule solution pour mettre à l’aise les personnes souffrant de cette pathologie. Une sortie qui fera dire à la spécialiste de la maladie, Dr Traoré, qu’il est important de faire de la sensibilisation. «Beaucoup diront qu’il y a des maladies rares ; mais c’est une pathologie grave de par ses complications. Nous avons des muscles extérieurs du bras, de la cuisse, de la jambe, mais il y aussi d’autres muscles qui sont intrinsèques à l’intérieur de l’organisme à savoir les muscles de l’œsophage, du cœur, du diaphragme qui sous-tend la respiration. Si la maladie évolue vers l’atteinte de ces muscles, ce qui va se passer, pour le diaphragme, le malade va présenter des troubles respiratoires avec une complication qui engage le pronostic vital, avec une insuffisance respiratoire qui va conduire à un arrêt de la respiration avant l’âge de 13 ans. Si c’est le muscle cardiaque qui est atteint, il va présenter une cardiomyopathie qui va évoluer vers une insuffisance cardiaque», a renseigné Dr Traoré. Et de poursuivre : «la prise en charge est multidisciplinaire. Il y a une concertation qui se fait avec tous les spécialistes impliqués dans l’évolution de la maladie. Au niveau du service de neurologie, nous avons des médicaments pour ralentir l’évolution». En attendant que la recherche établisse des protocoles de soins adaptés pour le traitement curatif de cette maladie, des patients en absence de rééducation régulière des muscles continuent de voir leurs muscles se déformer, les conduisant à une paralysie, au fauteuil roulant, avant d’être cloué au lit. «Il n’y a pas de traitement curatif. Mais, en Europe, les spécialistes travaillent sur un traitement thérapeutique», a souligné Docteur Mariétou Traoré.
QATAR 2022 MACKY SALL DEMANDE À AIR SÉNÉGAL DE FACILITER LE VOYAGE AU QATAR
Le chef de l’Etat, Macky Sall veut que tous les Sénégalais qui souhaitent aller au Qatar pour la Coupe du monde de football y aillent sans difficultés. Il a ainsi demandé, hier au directeur général de la compagnie Air Sénégal de tout mettre en œuvre pour faciliter aux Sénégalais le voyage en novembre et décembre prochains. «J’ai demandé au directeur général de la compagnie Air Sénégal de venir assister à la cérémonie pour lui demander de tout mettre en œuvre pour permettre aux Sénégalais de voyager en toute tranquillité au Qatar lors du mondial’’, a-t-il lors de la présentation, au Palais du trophée de la Coupe du monde de football arrivé à Dakar depuis mardi. A noter que la Coupe mise en jeu par la FIFA est au Sénégal depuis mardi, dans le cadre d’une tournée initiée par l’instance mondiale du football. En plus du Sénégal, tous les autres pays qualifiés à cette compétition prévue en nombre et décembre de cette année recevront le trophée dont le voyage est organisé par un des sponsors leaders de ce tournoi. L’Afrique y sera représentée par le Sénégal, le Cameroun, le Ghana, la Tunisie et le Maroc.
PODOR DISPARITION MYSTÉRIEUSE DU MAGISTRAT BASSIROU NDIAYE APRÈS LE CHAVIREMENT D’UNE PIROGUE
C’est une disparition qui inquiète les populations de Podor. En effet, le magistrat Bassirou Ndiaye président de la Cour d’Appel de Ziguinchor a été perdu de vue depuis ce mercredi matin. Ceci faisant suite à un chavirement d’une pirogue à bord de laquelle il avait embarqué pour retourner ce mercredi 07 septembre à Dakar. Bassirou Ndlaye s’était rendu à Doué, sa localité, pour présenter ses condoléances suite au rappel à Dieu d’une de ses tantes. Les faits se sont produits ce mercredi vers 12 heures. Bassirou est originaire de cette localité de Doué. Les passagers avaient quitté le village de Niagorga, dans la commune de Fanaye, pour celui de Doué, situé dans la commune de Guédé Village. Selon les dernières informations, les autres membres de l’embarcation ont réussi à sortir de l’eau à l’exception du magistrat qui jusque-là est porté disparu. Les membres de sa famille à Guédiawaye, marché Sam, dans l’émoi et la tristesse, espèrent le retrouver sain et sauf. A signaler que les recherches dans cette zone seront très difficiles vu la forte montée des eaux du fleuve qui est sorti de son lit.
MINISTRE AMINATA ASSOME DIATTA UNE INCOMPÉTENCE D’ETAT !
Certains cabinets de recrutement d’Etat vont sans doute se poser la question de savoir où et comment le président Macky Sall a recruté Mme Aminata Assome Diatta au point de la nommer ministre du Commerce ? Il est vrai que la brave dame a fait de brillantes études jusqu’à devenir une Juriste d’Affaires et Gestionnaire de la Politique Economique. Mais le ministère du Commerce est un département très sérieux et trop stratégique, c’est-à-dire loin d’être un cabinet d’expertise. Donc pour « Le Témoin » quotidien, ce ministère semble être un grand boubou trop ample pour Mme Aminata Assome Diatta. Une « Assome » complètement assommée par la hausse exagérée des prix de denrées alimentaires où elle a montré ses compétences et ses limites. D’ailleurs, certains de ses conseillers techniques déplorent la faiblesse et la peur bleue de Mme Aminata Assome Diatta vis-à-vis des responsables de l’Unacois qui lui dictent leur loi sur le marché des prix « Parce que l’intérêt des consommateurs n’intéresse pas Mme le ministre. Son seul objectif, c’est de maintenir un bon climat social avec les responsables de l’Unacois pour qu’ils ne secouent son fauteuil ministériel… » nous souffle-t-on. Plus grave, lors de la dernière réunion avec les commerçants, Mme Aminata Assome Diatta a tenté de lier la hausse exagérée des prix à la guerre de l’Urkraine. Un vrai mensonge d’Etat ! Car la guerre de l’Urkraine est récente alors que depuis deux ans, les Sénégalais subissent la hausse des prix des denrées alimentaires. D’ailleurs, cette flambée des prix avait poussé le président de la République Macky Sall à prendre des mesures visant à faire baisser les prix de l’huile, du riz et du sucre. Donc la « guerre » Russie-Ukraine est venue aggraver la spéculation et la hausse des prix.
LES HOMMAGES DU DÉPUTÉ-MAIRE AHMETH AÏDARA AU MAGISTRAT BASSIROU NDIAYE
Le député-maire de Guédiawaye Ahmeth Aïdara a rendu hier un vibrant hommage au magistrat Bassirou Ndiaye. « D’Allah nous venons et vers Lui nous retournons inexorablement. La grande faucheuse nous ravit, aujourd’hui, en ce mois de Safar, notre frère et ami, le magistrat Bassirou Ndiaye président de la Cour d’Appel de Ziguinchor. En ma qualité de député-maire de la ville de Guédiawaye, je rends un vibrant hommage à ce grand monsieur qui a rendu d’éminents services à notre chère ville pour avoir été le président de la zone 2 et l’actuel président de la commission juridique de Guédiawaye football club. Je m’incline devant la mémoire de l’illustre disparu et prie Allah de l’absoudre de ses péchés et lui ouvrir les portes de son paradis céleste. Je présente mes très sincères condoléances à la famille éplorée, à ses amis, au GFC et la famille de la magistrature incarnée par l’UMS » écrit le député-maire de Guédiawaye sur sa page Facebook. .
IMPOTS ET DOMAINES : SUITE ET PAS FIN DU CAS MANDOYE NDOYE DE LA MUTUELLE
A notre parution hier en page 2 de notre Œil « IMPOTS ET DOMAINES : Mandoye Ndoye de la Mutuelle de Santé discrimine le SG du Staf Dr Alassane Ba », des langues au niveau de la rue Thiong, siège de la DGID ont claqué pas possible. Ndékétéyo, le patron de la Mutuelle de la Santé des agents des Impôts et Domaines Mandoye Ndoye exerce dans la plus totale illégalité puisqu’ayant terminé son mandat. En outre, les mauvaises langues n’ont pas manqué de révéler que Mandoye Ndoye, président de la Mutuelle des agents des Impôts, non fonctionnaire de son état, n’est pas à son premier coup contre le Dr Alassane Ba. Il y a deux ans de cela, Dr Ba devait aller à LAS VEGAS aux USA pour une conférence technologique sur invitation du consortium IEEE. Ayant été informé, le Directeur de l’Administration et du personnel demanda à Mandoye d’étudier les modalités d’un appui au Dr Ba pour le voyage. Il opposa un refus. Autre situation, suite à la présentation de ses deux ouvrages sur les futurs réseaux: « trafic et gigue dans le réseau de base IMS et sa version anglaise The traffic and jitter un a core IMS » le DG avait donné des instructions fermes pour l’achat d’un stock pour les bibliothèques de certains démembrements de l’administration. Mandoye a fait traîner Dr Ba pour exécuter cette décision. Et si on revient sur les conversations du groupe Whatsapp du syndicat STAF des non fiscalistes, transmis à Mandoye Ndoye et objet de l’annulation de la couverture médicale du Dr BA, Mr Ndoye n’a pas supporté le soutien de celui-ci à la candidature de Pierre Mathieu DIONE à sa succession car son mandat étant terminé depuis deux ans. Dès que Pierre Mathieu DIONE a présenté sa candidature avec un programme intéressant et encouragé même par les travailleurs, il s’est précipité pour augmenter le taux de prise en charge de la mutuelle que le personnel décriait depuis des années. A l’ouverture du restaurant dont Mandoye Ndoye est le responsable, c’est à cause de la perspicacité d’un membre du bureau de la Mutuelle que certaines places n’ont pas été réservées aux inspecteurs des Impôts. Néanmoins un restaurant des chefs a été créé. A tout à l’heure puisque la longue litanie de griefs contre l’homme n’est pas encore terminée. Nous gardons le reste de la bombe dans les prochaines heures.
AFFAIRE DOURA DIALLO LES FEMMES «JAMBAAR DE KÉDOUGOU» DANS LA RUE
Les femmes ont décidé de s’impliquer dans l’affaire Mamie Doura Diallo. Hier les rues de Kédougou ont été envahies par les femmes de l’association « Jambaar de Kédougou ». Après avoir battu le macadam, elles ont déposé un mémorandum auprès du gouverneur de région. Ces dernières exigent des mesures idoines pour que l’affaire Mamie Doura Diallo ne se reproduise plus à Kédougou. Une affaire qui oppose la Justice et la Santé et un meilleur traitement des patients dans l’ensemble des hôpitaux de la région. A l’appel de « Jambaar de Kédougou », parents, amies, organisations de femmes, alliés et victimes ont toutes participé à l’activité pour dénoncer le mauvais traitement dans les structures publiques et privées et des atteintes à la dignité humaine. Selon Sokhna Thiam, porte-parole du jour, les femmes sont très préoccupées par le fait qu’en dépit de la ratification de tous les instruments juridiques par le Sénégal, les femmes sénégalaises en général et celles de Kédougou en particulier, continuent d’être l’objet de violences. À cet effet, elles exigent un certain nombre de points, à savoir l’élimination de toute forme de discrimination et de violence à l’égard des femmes et des enfants, que l’accouchement humanisé soit une réalité. Le respect des engagements de l’État du Sénégal en terme de protection des femmes et des enfants. Relever le plateau technique médical et l’affectation d’un personnel qualifié dans toutes les structures sanitaires et enfin l’application stricte des lois en vigueur. Le mémorandum a été déposé auprès du chef de l’exécutif régional qui est invité à le transmettre à qui de droit. Pour rappel, le gynécologue et l’anesthésiste ont été inculpés pour homicide volontaire sur le bébé et involontaire sur la maman, l’infirmier, est lui poursuivi pour complicité; ils ont tous été placés sous contrôle judiciaire... `
CIMENTERIE LA SOCOCIM ARRÊTE SA PRODUCTION DE CIMENT
Après l’entreprise Dangote qui avait arrêté ses activités et mis tous ses employés en congés en juin dernier, c’est au tour de la cimenterie SOCOCIM de mettre sa production à l’arrêt selon Léral.net. Condamnant de fait ses employés, ses prestataires et ses fournisseurs à suspendre leurs activités. Cette décision extraordinaire fait suite à la tenue du Conseil de la Consommation mardi dernier sans qu’aucune décision n’ait été prise pour sortir le secteur cimentier de la crise et menacé de faillite. En effet, l’Etat a bloqué les prix alors que les prix des matières premières (charbon, clinker, emballage, gypse, pièces de rechanges) ont flambé de plus de 200% dans certains cas et ce depuis des semaines, voire des mois. Avec la fermeture de la SOCOCIM, ce sont 10.000 tonnes de ciment en moins sur le marché chaque jour. La situation prive les Sénégalais de près de 60% du ciment habituellement disponible sur le territoire national. Le risque est une flambée du prix du ciment et la menace d’inflation.
D’UN SARGAL À UN AMI DE L’AURORE JE TE SALUE, GRAND FRÈRE
Dans la grisaille de l’information en miettes soucieuse de l’immédiat et oublieuse de la vocation des médias, « Ma Revue de Presse » de notre ami et frère Mamadou Ly apporte ce brin de soleil et nous arrache un sourire d’admiration. Absent de Dakar, je n’ai pu participer au Sargal, cérémonie méritée d’un salut amical à notre visiteur de l’aurore. Les titres proposés au petit matin donnent une idée complète des livraisons du jour. Ils offrent un aperçu de « ce qui se passe », en mode brut et d’un coup d’œil. Ensuite, Ly nous plonge dans le fond, comme on entre dans le grenier pour savoir ce qui reste lorsque s’envole le divers et l’accessoire: des articles de fond, des interviews pointues. Repères et références, ce deuxième mouvement du geste de Mamadou Ly nous convie à une bibliothèque. Pour un chercheur ou pour un penseur de « ce qui se passe », cette floraison de contenus est aussi exhaustive que précieuse. Mamadou Ly devient alors constructeur de mémoire des faits et des idées qui fixent le présent en devenir de passé qui ouvre les portes de l’avenir : par la compréhension que en nous avons. Le Sargal à notre ami de l’aube est donc une reconnaissance à une passion positive de nous offrir chaque jour les matériaux cruciaux pour suivre et comprendre notre propre histoire en cours.
LE SECOND TOUR DES LÉGISLATIVES
Le rééquilibrage des forces imposé par le scrutin et l’idée de création de plusieurs groupes parlementaires agitée par des responsables de l’inter-coalition Yewwi-Wallu font planer un gros nuage d’incertitude sur la session d'ouverture de l'Assemblée
L’Assemblée nationale se prépare à vivre une journée très tendue ce lundi 12 septembre avec sa session d’ouverture. En effet, le rééquilibrage des forces politiques entre pouvoir et opposition (83 sièges contre 80 sièges) imposé par les résultats des élections législatives du 31 juillet dernier et l’idée de création de plusieurs groupes parlementaires agitée par des responsables de l’inter-coalition Yewwi-Wallu font planer sur cette session un gros nuage d’incertitude.
Élus le 31 juillet dernier, les députés de la 14e législature seront installés officiellement dans leur fonction de représentants du peuple lors de la session d’ouverture de l’Assemblée nationale. Prévue le lundi 12 septembre prochain, cette session s’annonce particulièrement tendue en raison des défis qui attendent les 165 députés. Lesquels sont liés notamment au choix des membres du prochain bureau de l’Assemblée nationale dont le nouveau président de l’Assemblée nationale, ses huit Vice-présidents, les six Secrétaires élus, les deux Questeurs. Mais surtout la constitution des Groupes parlementaires et le partage des 14 commissions permanentes de l’Assemblée nationale.
En effet, si le processus de l’installation du bureau de l’Assemblée nationale s’est toujours passé sans beaucoup de difficultés lors des législatures précédentes du fait de la majorité écrasante des sièges détenus par le régime en place, tel ne sera pas le cas pour cette fois-ci. Et pour cause, la nouvelle configuration de l’espace politique dicté par les résultats des dernières élections législatives caractérisées par la débâcle de la coalition au pouvoir, Benno Bokk Yaakaar qui a obtenu que 82 sur les 83 requis pour avoir la majorité absolue des sièges et la montée fulgurante de l’opposition réunie autour de l’inter-coalition Yewwi-Wallu qui a obtenu 80 sièges de députés, ouvre la voie à toutes possibilités.
LE CHOIX DU PRÉSIDENT DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE
Le profil du président de l’Assemblée nationale est certainement la question qui préoccupe le plus aussi bien le camp du pouvoir que celui de l’opposition réunie autour de l’inter-coalition Yewwi-Wallu. A moins de cinq jours de la session d’ouverture de l’Assemblée nationale, des interrogations fusent tous azimuts sur les candidats qui seront positionnés par ces deux camps. Au niveau de l’opposition, plusieurs noms sont agités pour occuper le Perchoir. Il s’agit entre autres, des maires de villes de Dakar et Guédiawaye, Barthelemy Dias et Ahmed Aïdara mais aussi Birame Souley Diop, maire de la commune de Thiès-Nord, tous membres de la coalition Yewwi Askan wi. A ceux-là, il faut également ajouter des candidats de Wallu, Mamadou Lamine Thiam (PDS) et Mamadou Lamine Diallo (Tekki) présentés par certains observateurs de la scène politique sénégalaise comme disposant le meilleur profil pour occuper le perchoir au nom de l’inter-coalition. Même casse-tête du côté de la majorité présidentielle où le chef de l’Etat, Macky Sall, par ailleurs, président de la coalition Benno Bokk Yaakaar serait face «une équation à 2 inconnues» en raison de 3 profils qui se dégagent pour ce poste à savoir, Amadou Ba, Aly Ngouille Ndiaye et Aminata Touré.
Élu au scrutin uninominal, à la majorité absolue des suffrages exprimés pour mandat de cinq ans lors de la session de l’Assemblée nationale, le poste président de l’Assemblée nationale constitue un enjeu majeur. En effet, en plus de son statut de Première personnalité de l’institution parlementaire avec tout ce que cela implique comme avantages, c’est lui qui sera chargé, en cas de vacance du pouvoir, d’assurer la suppléance du chef de l’Etat.
LA CONSTITUTION DES GROUPES PARLEMENTAIRES
Au-delà du choix du prochain président de l’Assemblée nationale, la question de la constitution des groupes parlementaires dont le nombre est fixé à 15 députés fait également partie des tractations au cœur de cette session d’ouverture de l’Assemblée nationale. En effet, après sa forte percée enregistrée lors des dernières élections législatives, l’opposition réunie au sein de l’Inter-coalition veut utiliser toutes les cartes en sa possession pour contourner la majorité absolue des 83 sièges de Benno obtenue grâce au ralliement de Pape Diop, tête de liste de la coalition Bokk Gis Gis Liggey qui a rejoint le camp du pouvoir. C’est dans ce sens que ses responsables agitent de plus en plus l’idée de création de plusieurs groupes parlementaires au sein de l’Inter-coalition Yewwi-Wallu pour faire face au régime en place.
En effet, selon eux, en créant plusieurs groupes, l’opposition va pouvoir grâce à ce stratagème, renforcer sa présence aussi bien au niveau du bureau de l’Assemblée nationale mais aussi au sein de la conférence des présidents avec ses présidents de groupes parlementaires qui vont renforcer ses vice-présidents. Seulement, cette idée ne fait pas l’unanimité surtout au sein de certains acteurs de la société civile mais aussi politiques. Évoquant des charges supplémentaires sur le budget de l’Etat liées à la prise en charge du fonctionnement de ces groupes et des salaires des présidents et vice-présidents de ces groupes, ces personnalités reprochent ainsi à l’opposition de vouloir ramer à contre-courant de ses engagements de rationaliser les dépenses publiques.
Pour rappel, un député gagne 1,3 million de francs CFA de salaire par mois. A cette somme, il faut ajouter les frais liés à la prise en charge de son véhicule de fonction, un 4×4 et 300 litres d’essence par mois et une indemnité de logement de 200 mille francs. S’agissant des autres membres du Bureau de l’Assemblée nationale dont le président, ses huit vice-présidents, les six secrétaires élus, les présidents de groupes parlementaires et les deux questeurs, ils touchent presque le double voire le triple de ce salaire en plus des avantages taillés sur leur mesure. Rien que les présidents de groupes parlementaires gagnent environ 2 millions FCFA par mois en plus de deux véhicules de fonction et de 1 000 litres d’essence par mois. Ils bénéficient également, en plus de ces charges, d’un budget de fonctionnement pour leur groupe parlementaire dont le montant peut aller jusqu’à 5 millions selon la taille.