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22 août 2025
LA REINE ELIZABETH II EST MORTE
La monarque la plus célèbre de la planète, est décédée jeudi à 96 ans dans son château écossais de Balmoral, sa famille à ses côtés, et son fils le prince Charles lui succède automatiquement
"La reine est morte paisiblement à Balmoral cet après-midi. Le Roi et la Reine consort resteront à Balmoral ce soir et retourneront à Londres demain", a indiqué le palais de Buckingham dans un communiqué, une annonce accueillie par une énorme émotion au Royaume-Uni où Elizabeth II était très populaire.
Ces derniers moments
Autour de midi, heure locale, la Première ministre Liz Truss vient de finir d'annoncer au Parlement son plan d'aide aux ménages face à l'envolée des factures d'énergie. Son ministre Nadhim Zahawi se glisse à ses côtés et lui tend une note. Elle quitte peu après la Chambre des Communes, suivie peu après par le chef de l'opposition Keir Starmer, suscitant spéculations et interrogations.
Un bref communiqué de Buckingham Palace au ton alarmant annonce que les médecins de la souveraine sont "préoccupés" par son état de santé et "ont recommandé qu'elle soit placée sous surveillance médicale" à Balmoral. "La reine continue à se sentir bien et reste à Balmoral", indique le palais.
Dans la foulée, Liz Truss, officiellement nommée mardi par la reine à Balmoral, déclare sur Twitter que "tout le pays" est "préoccupé" par l'état de santé d'Elizabeth II.
Avant 13 heures, l'agence de presse britannique PA indique que les membres de la famille royale les plus proches de la souveraine sont "informés". Les services de son héritier Charles, 73 ans, et de son petit-fils William annoncent qu'ils se rendent à Balmoral.
Vers 14 heures, c'est au tour des services du prince Harry et de sa femme Meghan, qui vivent aux Etats-Unis mais devaient assister à un événement caritatif à Londres dans la soirée, d'annoncer qu'ils se rendent en Ecosse. Les médias britanniques expliquent ensuite que Meghan reste à Londres.
En fin d'après-midi, une petite foule commence à se rassembler sous la pluie devant le palais de Buckingham à Londres.
Peu avant 16 heures, un jet de la Royal Air Force se pose à l'aéroport écossais d'Aberdeen avec deux enfants de la reine, les princes Andrew et Edward, et son petit-fils William, deuxième dans l'ordre de succession. Ils arrivent peu après 16H00 GMT à Balmoral. L'héritier de la couronne Charles et sa soeur Anne s'y trouvent déjà.
Quelques minutes plus tard, le président américain Joe Biden fait savoir que lui et son épouse sont "en pensée avec la reine et sa famille".
A 18h30 locales, Buckingham Palace annonce que "la reine est morte paisiblement à Balmoral cet après-midi". Son fils Charles devient automatiquement roi. "Le Roi et la Reine consort resteront à Balmoral ce soir et retourneront à Londres demain", précise le palais dans son communiqué. Le drapeau est mis en berne au palais de Buckingham, devant lequel la foule s'est tue et certains éclatent en sanglots.
Immédiatement, les hommages se multiplient à travers le monde. "Nos pensées vont à la famille" et "au peuple du Royaume-Uni", dit la porte-parole de la Maison Blanche. Le président français Emmanuel Macron salue "une amie de la France" qui "a marqué à jamais son siècle" et le Premier ministre indien Narendra Modi se dit "peiné" par le décès de la souveraine.
DE LA JUDICIARISATION DES ERREURS MÉDICALES
Comment juger les médecins ? La question est posée, d’autant que leurs arrestations donnent toujours lieu à des levées de boucliers et des menaces de grève. L’idée de créer une juridiction spéciale fait son chemin
De plus en plus, les médecins sont traduits devant les juridictions nationales. Il y a une sorte de judiciarisation à outrance des erreurs ou supposées erreurs médicales qui interpelle. Pendant très longtemps, les médecins ont joui d’une certaine impunité. Mais, de plus en plus, les populations portent plainte devant les juridictions ; les magistrats instruisent les dossiers qui aboutissent à des procès et parfois à des condamnations, fussent-elles symboliques… Et, enfin, l’État prend de plus en plus des mesures disciplinaires pour sanctionner.
Du moins, c’était le cas sous le magistère du non-médecin Abdoulaye Diouf Sarr. L’on se rappelle encore les cas récents de Dr Abdou Sarr de l’hôpital Magatte Lo de Linguère, Amadou Guèye Diouf de l’hôpital régional de Louga.
Dans l’affaire Doura Diallo de Kédougou, la tutelle, sous la conduite cette fois d’un médecin, a préféré laver à grande eau ses agents. Contrairement au communiqué de l’autorité judiciaire qui parle de ‘’grave négligence’’, elle s’est évertuée à justifier des actes dits médicaux. Ce qui rend hypothétique la prise de mesures, ne serait-ce qu’à des fins conservatoires contre les médecins incriminés. À la grande désapprobation de la famille de la victime. Laquelle ne se fait aucun doute sur la culpabilité du personnel médical. Il en veut pour preuve leurs premières réactions. ‘’Quand j’ai dit à l’anesthésiste qu’ils ont tué ma femme et mon enfant, il était en larmes. Il ne pouvait même plus parler, car il sait très bien ce qui s’est passé. Le gynécologue était paniqué. Ils ont fait leur bêtise et exercent un chantage sur la justice’’. Bouillant de rage, il rétorque aux syndicalistes qu’ils font comme si Kédougou était le sacrifice suprême : ‘’Qu’ils restent à Dakar, si Kédougou est un sacrifice pour eux !’’
‘’Renforcement du tribunal des pairs’’
Ainsi, si des sanctions administratives ne sont pas attendues de Marie Khemesse, la justice sénégalaise pourrait sévir. Ira-t-elle jusqu’au bout de l’initiative qui a été prise par le parquet de Kédougou ? Rien n’est moins sûr. Déjà, les blouses blanches sont sur le pied de guerre, pour s’ériger en bouclier. Et si la volonté de l’Ordre national des médecins du Sénégal (ONMS) se matérialise, les médecins seront à l’avenir jugés par les médecins… Dans un communiqué publié avant-hier, le président de l’ordre estime que les autorités doivent apprendre de cette situation, ‘’pour adapter l’arsenal juridique par le renforcement du tribunal des pairs’’.
‘’L’ONMS, lit-on dans le communiqué, en appelle à la responsabilité de l’État pour qu’autant de pouvoir placé entre les mains d’un seul individu ne puisse nuire aux efforts déployés depuis de nombreuses années pour améliorer la santé des populations et demande le respect de la présomption d’innocence en cas de suspicion de manquements dans le cadre des actes médicaux pratiqués dans les formations sanitaires’’.
En fait, l’ordre a fait plus qu’exiger le respect de la présomption d’innocence. Dr Boly Diop et Cie déplorent tout simplement la démarche du procureur qui s’est, selon leurs termes, substitué à l’expertise des pairs. ‘’Cette attitude semble condamner les membres d’un ordre professionnel régi par la loi avant d’avoir épuisé tous les principes de prudence’’, dénoncent-ils, non sans appeler le parquet au respect de la procédure, notamment la saisine de l’ordre pour les besoins d’expertise.
En langage moins codé, l’ordre semble dire au procureur de se contenter de l’avis des experts qu’il avait mis à sa disposition. ‘’L’ONMS se désole de la tournure prise par cette affaire du seul fait de la volonté du procureur de passer outre l’expertise des sachants dûment désignés, le respect du principe de la présomption d’innocence et la mise à contribution du tribunal des pairs’’.
‘’Le rapport de l’Ordre des médecins ne peut lier l’autorité judiciaire’’
Mais l’avis des experts lie-t-il vraiment l’autorité judiciaire, à savoir le procureur ou le juge ? Interpellé, le juriste Amadou Khomeiny Camara précise d’emblée : ‘’Le rapport de l’Ordre des médecins ne peut lier l’autorité judiciaire. C’est juste à titre de renseignement. Le dernier mot appartient toujours au magistrat, en l’espèce, au procureur qui est seul maitre de l’opportunité des poursuites. S’il juge opportun de poursuivre, un rapport de l’Ordre des médecins ne peut l’en empêcher…’’
Revenant plus généralement sur la prise en charge des erreurs médicales dans le droit positif sénégalais, il explique : ‘’Comme vous le savez, le médecin n’a pas une obligation de résultat. Il a juste une obligation de moyens. Il doit donc se comporter en bon père de famille. Au cas contraire, on peut considérer qu’il y a une faute médicale. Maintenant, la question qui se pose est de savoir comment caractériser cette faute ? Est-ce qu’un simple juriste, un magistrat peut le faire ? Évidemment que non. Il faut forcément un homme de l’art, c’est-à-dire un médecin. L’on peut alors se demander sur quoi le juge ou le procureur peut se baser pour passer outre l’avis du spécialiste. Ce sera très difficile. En tout cas, devant le juge, l’avis du spécialiste est souvent décisif.’’
‘’Ce qui m’écœure, fulmine-t-il, c’est ce corporatisme…’’
À en croire ce procureur, le plus écœurant dans cette affaire, c’est cette posture des médecins à vouloir à chaque fois prendre en otage de pauvres innocents pour protéger un des leurs. ‘’Ce qui m’écœure, fulmine-t-il, c’est ce corporatisme qui les pousse à vouloir se faire justice eux-mêmes à chaque fois qu’il y a erreur médicale. J’ai l’impression qu’ils ne se soucient jamais du préjudice subi par les victimes. À chaque fois qu’un des leurs est arrêté pour nécessité d’enquête, on prend systématiquement en otage toute la population, avec l’arme fatale qu’est la grève. Qu’adviendrait-il si toutes les corporations faisaient la même chose ?’’, s’interroge le magistrat dépité.
Selon Khomeiny, certaines revendications des médecins ne manquent tout de même pas de pertinence. ‘’Certains, dit-il, en sont venus à demander tout simplement s’il ne vaut pas mieux d’avoir tout simplement un tribunal spécial pour les médecins, comme c’est le cas chez les militaires, compte tenu des spécificités de la matière’’.
VIDEO
CONFLIT DROITS TV, LE SOUHAIT DE FATMA SAMOURA
Que pense la secrétaire générale de la Fifa de la polémique autour de l’attribution des droits Tv à iTv, que New World Tv a cédés finalement à la Rts ? Prudente, celle qui était au palais hier, lors de la présentation du trophée à la nation a répondu
La question couvait. Que pense la secrétaire générale de la Fifa de la polémique autour de l’attribution des droits Tv à iTv, que New World Tv a cédés finalement à la Rts ? Prudente, celle qui était au palais hier, lors de la présentation du trophée au président de la République, a répondu : « Je ne suis pas partie prenante de ce conflit. Et j’espère que des solutions vont être trouvées. Tout ce que nous voulons, c’est que tous les Sénégalais puissent regarder tous les matches de la Coupe du monde dans les meilleures conditions ».
Fatma Samoura a par ailleurs, donné des assurances quant à l’organisation de la Coupe du monde. « Le Qatar est prêt à recevoir le monde entier. Nous avons déjà vendu 2, 4 millions billets et nous attendons les 32 équipes et tous les fans du monde entier. La Russie était un couronnement, mais avec la ferveur qu’on a vue, mais également les investissements qui ont été réalisés au niveau des stades, des routes, du métro, Qatar sera la meilleure Coupe du monde de la Fifa, aucun doute là-dessus », a-t-elle conclu.
DROITS TV, LA COTE D'IVOIRE CITEE EN EXEMPLE
En Côte d’Ivoire, les férus du ballon rond peuvent suivre la coupe du monde de foot sur une autre chaine que la RTI. La Nouvelle Chaîne Ivoirienne (NCI) a annoncé via un communiqué l'acquisition des droits TV pour retransmettre les matchs du mondial.
En Côte d’Ivoire, les férus du ballon rond peuvent maintenant voir venir concernant la Coupe du monde Qatar 2022. Ils pourront suivre en direct et en clair, ce rendez-vous planétaire du football sur la Nouvelle Chaîne Ivoirienne (NCI). Cette dernière vient d’annoncer, à travers un communiqué parvenu à Emedia, « l’acquisition des droits exclusifs de retransmission des 28 meilleurs matchs de la Coupe du Monde de la FIFA QATAR 2022 sur tout le territoire ivoirien, en accès gratuit et, pour la première fois, diffusée en Haute Définition (HD) sur tous ses canaux de diffusion : la TNT sur la 4, Startimes HD au canal 779 et même le satellite CANAL+ qui diffusera exceptionnellement NCI en HD. De même, la retransmission sera effectuée en HD sur nos plateformes digitales géo-bloquées au territoire ivoirien (www.nci.ci, Application MyNCI, Facebook, YouTube…) », note le texte.
Lesdits droits, comme l’a si bien souligné notre source, ont été acquis auprès de la chaine New World TV, détentrice exclusive des droits de la Coupe du Monde de la FIFA Qatar 2022 pour l’Afrique Sub-Saharienne. Tenez-vous bien, pour en arriver là, la NCI, première chaîne privée généraliste, a dû coiffer au poteau, à travers un appel d’offres, la chaîne nationale et non moins historique Radiotélévision ivoirienne (RTI).
Pour relever le défi, NCI affirme avoir mis en place un dispositif exceptionnel avec la retransmission en direct des 28 meilleurs matchs, commentés par une équipe d’experts et l’émission « Nci sport live - Qatar 2022 » d’avant-match, mi-temps et après-match, en présence des plus grandes stars du football ivoirien. Une nouvelle émission « Le journal de la coupe du Monde 2022 » sera diffusée tous les jours de matchs à 22h00 avec les buts et les temps forts de tous les matchs de la compétition (64 matchs au total). Les correspondants de NCI seront effectivement sur place au Qatar, dans les pays d’Afrique subsaharienne qualifiées (Sénégal, Cameroun, Ghana) et bien sûr dans toute la Côte d’Ivoire pour faire revivre les meilleurs moments de la compétition et de l’ambiance autour des stades dans plusieurs émissions de NCI. Last but not least, les cérémonies d’ouverture et de fermeture seront aussi l’occasion de fêter le football sur NCI.
Il est à souligner que le cas ivoirien est assez similaire au scénario sénégalais, du moins jusqu’à la notification de l’adjudication du marché à l’issu d’un appel d’offres supervisé par la FIFA. À l’image de ce qui s’est passé en Côte d’Ivoire, au Sénégal, c’est une chaîne privée généraliste ITV, diffusée par le Groupe Emedia Invest, qui a raflé la mise (les droits de diffusion de la Coupe du monde Qatar 2022 sur l’étendue du territoire sénégalais), au détriment de la chaîne publique nationale, la Radiotélévision sénégalaise (RTS). Mais la similitude s’arrête à ce niveau car, si au jour d’aujourd’hui, la NCI peut se permettre de rendre public un communiqué officialisant son statut de diffuseur officiel de la Coupe du Monde de la FIFA, Qatar 2022 en Côte d’Ivoire, tout porte à croire que la RTI, puissante chaîne publique, a été beau joueur en reconnaissant cette acquisition par sa concurrente. Ce qui, jusque-là, n’a pas été le cas pour ITV. Face à ce que nombre d’observateurs considèrent comme un forcing de la RTS, le pool d’avocats du Groupe n’écarte pas la saisine du Tribunal arbitral des sports (TAS) pour être rétabli dans ses droits.
Pour rappel, le Groupe Emedia-INVEST a acquis les droits exclusifs de retransmission de la Coupe du monde de Football prévue au Qatar le 28 avril 2022, à la suite d’un appel d’offres placé sous le contrôle effectif de la FIFA. En atteste le contrat signé le 24 juin 2022 avec New World TV, la société adjudicataire des droits en Afrique auprès de la FIFA ». Sur cette base, E-Média s’arroge l’exclusivité de la retransmission en Free to Air des matches sur toute l’étendue du territoire du Sénégal, du 20 novembre au 18 décembre 2022.
Coup de théâtre, la Radiodiffusion Télévision Sénégalaise (RTS) sort un communiqué pour annoncer qu’elle a acquis les droits exclusifs de diffusion de la Coupe du monde FIFA Qatar 2022 TM qui se déroulera du 20 novembre au 18 décembre 2022. En quelque sorte, le mêmes droits détenus par ITV. La direction de la chaine publique en rajoute d’ailleurs une couche : « la Radiodiffusion Télévision Sénégalaise, avec l’appui de l’Etat du Sénégal, a acquis les droits exclusifs de retransmission de la Coupe du monde Qatar 2022 sur tout le territoire du Sénégal. Cet évènement majeur sera un grand moment de communion entre le peuple sénégalais et son équipe nationale de football, championne d’Afrique et première équipe d’Afrique au classement de la FIFA en 2022. Par ailleurs, cette compétition sportive est une belle opportunité de communication pour l’ensemble des partenaires commerciaux de la RTS. »
Toutefois, ce que la RTS a oublié de préciser c’est quel tour de passe-passe elle a utilisé, en rapport avec New World pour revenir dans la course pour les droits de diffusion de Qatar 2022. Selon Me Bamba Cissé, un des membres du pool d’avocats constitué par Emedia, la Rts a été écartée de la course depuis le 3 mai et le 6 juin 2022, Emedia a reçu une lettre qui montre qu’il a gagné et le contrat a été signé le 24 juin. « La Rts ne devait pas revenir dans la course parce qu’ayant été éliminée. New world a sollicité le paiement et au moment où on était en train de gérer le dossier avec nos banques, le 15 août, Emedia apprend des rumeurs, que la Rts a gagné. Ce qui veut dire au moment où ils demandaient à Emedia de payer, ils avaient déjà conclu un contrat avec la Rts », a déploré l’avocat.
L’autre interrogation qui subsiste est à rechercher dans la légalité de la signature apposée par M. Talla sur ce contrat car, pour le PCA de TDS-SA, El Hadji Ndiaye, ce qui vient de se passer entre la RTS et New World, c’est-à-dire la signature du contrat pour les droits de diffusion du Mondial Qatar 2022 sur le territoire sénégalais, n’a aucune base légale. « La réalité est que le Dg de la RTS, Racine Talla, ne doit pas signer ce contrat. Ce sont des choses qui reviennent à TDS », affirme El Hadji Ndiaye sur les ondes de iradio. Ce dernier de préciser : « Cette société a été créée pour se substituer à la RTS en son article 6. Racine Talla connait très bien les textes qui ont été signés depuis 2017-2018, et je suis formel là-dessus ».
L’un dans l’autre, ces faits montrent que la Côte d’Ivoire a une longueur d’avance sur le Sénégal qui, comme en 2018 avec la coupe du monde russe, s’est encore empêtré dans une nébuleuse. Alors que la 22ème édition de la plus grande compétition mondiale de football démarrera dans moins de 3 mois avec le match d’ouverture qui opposera le Qatar à l’Équateur le dimanche 20 Novembre 2022.
AFFAIRE FONCIER, CE QUE LE SAES DE DAKAR VEUT SAUVER
Le feuilleton du litige foncier à l’Ecole supérieure d’économie appliquée (Esea) se poursuit, en dépit des assurances données par la tutelle. En conférence de presse hier, Fatou Seck Youm a déclaré qu’il s’agit d’une « spoliation qui date depuis longtemps
La Coordination Saes de Dakar a fait face à la presse hier pour apporter des précisions sur le litige foncier portant sur l’Ecole supérieure d’économie appliquée (Esea).
Le feuilleton du litige foncier à l’Ecole supérieure d’économie appliquée (Esea) se poursuit, en dépit des assurances données par la tutelle. En conférence de presse hier, Fatou Seck Youm a déclaré qu’il s’agit d’une « spoliation qui date depuis longtemps ». « Ce qu’on veut, c’est de préserver ce qui reste. Il reste actuellement 5 hectares au niveau de l’Esea », a-t-elle dit. La chargée des revendications de la coordination du Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (Saes) campus de Dakar a réaffirmé leur « engagement » et leur « détermination » dans leur lutte pour la sauvegarde du patrimoine inaliénable de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad). Sur le principe, la coordination Saes campus de Dakar rappelle qu’il est « inadmissible de céder un espace à vocation éducative » pour le bénéfice de privés ou autres institutions.
Par ailleurs, elle estime que des précisions essentielles doivent être apportées au regard des nouvelles informations reçues. « En ce qui concerne la configuration spatiale de l’Esea, celle-ci ne permet pas de faire une opposition binaire entre campus social et campus pédagogique. En guise de d’exemple, le restaurant, une partie des dortoirs des étudiants sont actuellement localisés du côté du campus pédagogique. Inversement, l’amphithéâtre, la bibliothèque et une partie des salles de cours se trouvent au campus social », a fait savoir Mme Youm. S’agissant du terrain, objet du litige, la porte-parole du jour renseigne que des experts ont établi qu’il s’agit en réalité de « deux terrains ». Selon Mme Youm, le premier est localisé dans l’enceinte de la cité des enseignants du supérieur.
« Il faut rappeler qu’il s’agit d’un site qui a toujours suscité un intérêt majeur aux yeux d’une école internationale de la place. Cette dernière a utilisé tous les subterfuges en vue de se l’accaparer », a-t-elle ajouté. Ce serait même à l’origine de la démolition de deux dortoirs réservés aux étudiants de l’Esea pour assouvir son désir d’aménagement de parking. Le second terrain se situe dans l’enceinte de l’Esea au sud du terrain de basket contenant les dortoirs garçons et filles allant vers la corniche. « Aujourd’hui, d’autres structures aux desseins inavoués, à l’instar de Sertem Properties avec la complicité de l’Etat du Sénégal seraient en train de spolier ces espaces très chers à la communauté universitaire », a alerté la chargée de revendication du Saes section Dakar.
Le Saes tiendra les autorités « responsables de toutes les perturbations »
Par conséquent, la coordination Saes campus de Dakar continue d’exiger « l’annulation immédiate et sans condition du bail octroyé frauduleusement » par le ministre chargé des Finances et du Budget. « Sur ce, la coordination Saes campus de Dakar reste attentive aux différentes décisions qui seront prises par les autorités », a dit Fatou Seck Youm. En cas de non-satisfaction de cette exigence, la coordination Saes campus de Dakar teindra les autorités « responsables de toutes les perturbations malheureuses qui pourraient en découler » comme annoncé dans le précédent communiqué.
GERMAINE ACOGNY FETEE A SORANO CE VENDREDI
La famille culturelle sénégalaise se réunit ce vendredi au Théâtre national Daniel Sorano pour rendre un hommage mérité à Germaine Acogny, pionnière de la danse africaine contemporaine.
La famille culturelle sénégalaise se réunit ce vendredi au Théâtre national Daniel Sorano pour rendre un hommage mérité à Germaine Acogny, pionnière de la danse africaine contemporaine. Pour sa carrière riche et fructueuse, la fondatrice de l’Ecole des sables de Toubab Dialao recevra l’hommage de ses pairs.
Le nom de Germaine Acogny a résonné sur les plus grandes scènes du monde. Et c’est sur la scène du Théâtre national Daniel Sorano que son nom va sonner avec ardeur ce vendredi. L’hommage qui lui est rendu par les acteurs culturels sénégalais est le signe d’une reconnaissance à nul autre pareil. Germaine Acogny a porté la danse africaine à des sommets jamais atteints. En atteste la consécration qu’elle a reçue en 2021 au Festival de Venise qui lui décerna son Lion d’or, sa plus haute distinction. Mais pour arriver au sommet, le parcours de Germaine Acogny s’est fait avec des défis et challenges. Diplômée en éducation physique sportive et gymnastique harmonique, la chorégraphe enseigne d’abord à Ziguinchor puis au lycée Kennedy de Dakar. Et c’est par l’entremise de Leopold Sédar Senghor qu’elle rencontre Maurice Béjart, alors à la recherche «de sa fille africaine». C’est ainsi que naquit Mudra Afrique en 1977, le fameux ballet qu’elle dirigera avec son mari pendant de longues années. C’est dans cette institution que seront formés de grands danseurs du Sénégal et du continent.
Selon Jean Tamba, chorégraphe et directeur de la Compagnie 5e Dimension, Mudra Afrique accueillait des élèves boursiers de tout le continent. Logés dans des immeubles aux Hlm, leur prise en charge était assurée par les cotisations de leurs pays respectifs. Mais en 1982, les pays ne s’acquittant plus de leurs cotisations et le Sénégal étant incapable d’assurer à lui seul les frais de fonctionnement de l’école, Mudra Afrique ferme ses portes. «Cet hommage est une nécessité. Il faut célébrer les vivants et on veut fêter Germaine Acogny et lui dire merci. C’est grâce à elle que j’ai un métier», confie Jean Tamba, chorégraphe et directeur de la Compagnie 5e Dimension. Ils sont nombreux à avoir profité de ses connaissances. Et le fils de Doudou Ndiaye Rose, Moustapha, se rappelle encore que c’est avec Mudra qu’il découvre pour la première fois le Nigeria lors du 2e Festival mondial des arts nègres. «Germaine Acogny nous a tous inspirés et a formé une centaine de jeunes. Il faut continuer à accompagner ce genre de personne et valoriser ces patrimoines», salue Gacirah Diagne, présidente de Kaay Fecc.
Il faut dire que la carrière de la chorégraphe est digne de cet hommage. Quand Mudra a fermé ses portes, Germaine Acogny dépose ses bagages à Bruxelles et organise des stages de danse internationaux partout dans le monde et aussi dans la région sud du pays. Mais les évènements de la crise casamançaise l’obligent à quitter cette région. Avec les événements, il fallait tout laisser sur place parce que les ambassades ne voulaient plus que leurs ressortissants aillent là-bas. Germaine et Helmut Vogt, son mari, sont alors allés voir Gérard Chenet, poète haïtien installé à Toubab Dialao. Les quelques hectares octroyés par les notables de la zone serviront de point de départ à la concrétisation de ce rêve d’ériger une école dédiée à la danse africaine contemporaine. Un rêve dont la réalisation aura pris des dizaines d’années, mais Germaine Acogny peut aujourd’hui transmettre aux jeunes générations, les arcanes de son art. Face à la presse ce lundi, quelques-uns des danseurs et chorégraphes, qui ont eu l’opportunité de travailler avec elle, ont révélé le projet d’hommage qu’ils veulent lui réserver ce vendredi soir au Théâtre national Daniel Sorano. «Cette initiative est celle de Abdoulaye Koundoul et Jean Tamba. Le projet existait depuis que Germaine a reçu le Prix Cedeao de la meilleure artiste», indique Sada Kane, coordonnateur du comité d’organisation de l’hommage organisé par les pairs de la «Mère» comme l’appellent certains.
Une immense carrière
Chevalière de la légion d’honneur en France, Officier des arts et lettres au Sénégal, lauréate Awards de la danse contemporaine à New York, Prix d’excellence de la Cedeao, Lion d’or à Venise, Prix de Sacd et Patrimoine vivant au Benin, Germaine Acogny aura reçu tous les honneurs pour sa belle carrière. Et c’est justement en reconnaissance de cette carrière longue et fructueuse que la famille artistique sénégalaise se donne rendez-vous au Théâtre national Daniel Sorano. Le 9 septembre, l’hommage sera à la dimension de l’artiste. Et déjà, les meilleurs chorégraphes du pays, Jean Tamba, Gacirah Diagne et Marianne Nioox, promettent un spectacle de haute facture.
LA DIFFICILE SURVIE DE L’ECOLE DES SABLES
Ces dernières années, l’Ecole des sables, créée par Germaine Acogny à Toubab Dialao, traversait des zones de turbulence
Ces dernières années, l’Ecole des sables, créée par Germaine Acogny à Toubab Dialao, traversait des zones de turbulence. A un moment, de sérieuses craintes de fermeture ont pesé sur l’établissement, qui avait perdu certains de ses financements. Aujourd’hui, après une structuration et le retrait de Germaine Acogny de la tête de l’école, celle-ci continue à fonctionner. «On survit. Le combat est permanent et perpétuel», informe le Directeur administratif de l’école, Paul Sagna.
«Comme tout le monde, on réfléchit à des stratégies sur comment rendre cette industrie pérenne et viable», assure pour sa part le Directeur technique, Didier Delgado. Mais les problèmes que vit l’Ecole des sables sont les mêmes pour les autres compagnies confrontées à un manque de financement, un déficit d’offres de formation et des carences en gestion d’entreprises culturelles. Autant de questions qui interpellent les professionnels du secteur et qui devraient être l’objet d’une réflexion plus approfondie.
LES DÉFIS À RELEVER PAR LE CODE DE L’ÉLECTRICITÉ
Le Conseil patronal des énergies renouvelables (Coperes) a tenu, mercredi, un atelier de vulgarisation du code de l’électricité voté en 2021. Une occasion saisie par la tutelle pour lister les défis à relever pour la réduction du prix de l’électricité.
Le Conseil patronal des énergies renouvelables (Coperes) a tenu, mercredi, un atelier de vulgarisation du code de l’électricité voté en 2021. Une occasion saisie par la tutelle pour lister les défis à relever pour la réduction du prix de l’électricité. Venu présider la rencontre, Issa Dione, directeur de cabinet du ministre du Pétrole et des énergies (Mpe), a d’emblée indiqué que le code de l’électricité est « le cadre idéal » pour l’encadrement du secteur de l’énergie au Sénégal. Toutefois, il doit relever beaucoup de défis pour atteindre les objectifs escomptés. « Il faut aussi que les acteurs soient à mesure d’expliciter la compréhension des autorités et des parties prenantes. La sécurisation du secteur en produits pétroliers, gazier et le fait que le Sénégal va devenir prochainement un pays producteur de pétrole et de gaz constituent des défis que nous devons relever », a-t-il listé. D’après le représentant du ministre du Pétrole et des énergies, cela permettra de réussir la transition du Sénégal en pays importateur à pays producteur de pétrole et de gaz. Et profiter de cette occasion pour réduire le prix de l’électricité et du gaz et sécuriser aussi l’environnement.
A l’en croire, de 2012 à maintenant nous avons enregistré un doublement du nombre de localités électrifiées au Sénégal en milieu rural, ce taux passant du simple au double. Et en fin 2021 à 58%. « La stratégie Gaz To Power adoptée par le gouvernement en 2018 permettra la conversion de nos centrales au gaz et entraînera la baisse des coûts de production de l’électricité grâce à l’usage prochain du gaz local à l’horizon 2023-2024 », a rassuré Issa Dione. Pour sa part, Mamadou Saliou Sow, président du Coperes, estime que « le code constitue l’unique référentiel qui encadre le secteur de l’électricité. Donc en tant que secteur privé, nous avons le devoir de comprendre pour pouvoir apporter notre contribution pour l’élaboration des textes réglementaires qui vont accompagner ce code ».
VOLKER TÜRK VA-T-IL COIFFER AU POTEAU ADAMA DIENG ?
Un poste de haut niveau pour un Autrichien à l’ONU, annonçait il y,a quelques temps, EMEDIA. C’est désormais acté. Volker Türk, officiellement proposé par le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guteres pourrait succéder à Michelle Bachelet
Un poste de haut niveau pour un Autrichien à l’ONU, annonçait il y,a quelques temps, EMEDIA. C’est désormais acté. Volker Türk qui a été officiellement proposé par le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guteres a de fortes chances de succéder à Michelle Bachelet au poste de Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme. En face, y avait le diplomate et non moins juriste sénégalais, Adama Dieng, qui était à sa 3e candidature. L’assemblée générale de l’ONU va se déterminer ce jeudi. S’il passe, le haut fonctionnaire autrichien de l’ONU aura fait un bond spectaculaire dans sa carrière diplomatique.
Türk est actuellement le bras droit de Guterres en tant que Sous-secrétaire général chargé de la coordination stratégique au sein du secrétariat de l’ONU. Les deux hommes se connaissent depuis l’époque où le Portugais était Chef du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés.
Toutefois, le choix de Türk n’a pas manqué de faire grincer des dents. Pour preuve, Phil Lynch, directeur exécutif du Service international pour les droits de l’homme, a déclaré dans Swissinfo que la sélection de Turk avait manqué de transparence et de consultation avec la société civile indépendante.
Parmi les autres candidats au poste figuraient le diplomate de carrière Federico Villegas d’Argentine et le Sénégalais Adama Dieng, qui a précédemment conseillé Guterres sur la prévention du génocide.
"Le Secrétaire général a raté une occasion clé de renforcer la légitimité et l’autorité du prochain Haut Commissaire", a déclaré Lynch.
En règle générale, Guterres consulte les membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU - la Chine, la France, la Russie, le Royaume-Uni et les États-Unis - avant de sélectionner le Haut-Commissaire. Il n’était pas immédiatement clair si cela avait été fait avec Türk, toujours selon la même source.
NDIASSANE VEUT SON PLAN D'AMENAGEMENT AVANT LE GAMOU
Les autorités religieuses de Ndiassane (ouest) attendent des pouvoirs publics qu’ils dotent cette cité d’un plan d’assainissement ‘’bien pensé’’ pour accompagner son urbanisation galopante.
Ndiassane, 8 sept (APS) - Les autorités religieuses de Ndiassane (ouest) attendent des pouvoirs publics qu’ils dotent cette cité d’un plan d’assainissement ‘’bien pensé’’ pour accompagner son urbanisation galopante.
‘’L’assainissement est un grand problème pour les populations de Ndiassane. Pour cela, nous sollicitons des pouvoirs publics un plan d’assainissement bien pensé’’, a dit Hamza Kounta, le responsable de la cellule communication de la famille religieuse du même nom, dont un ancêtre est le fondateur de cette cité religieuse située dans la région de Thiès.
Hamza Kounta participait, mercredi, à une réunion préparatoire de la 139e édition du gamou de Ndiassane prévue les 14 et 15 octobre prochains.
Le gamou est un événement religieux annuel commémorant l’anniversaire de la naissance du prophète Mouhammad.
Selon Hamza Kounta, le besoin d’un plan d’assainissement à Ndiassane se justifie par l’augmentation galopante de la population de cette cité religieuse située à environ quatre kilomètres de Tivaouane, sa capitale départementale.
Il estime que cette urbanisation doit s’accompagner de routes praticables pour faciliter la circulation de toutes les catégories de voiture.
Ndiassane ne disposant que de deux entrées, cette cité doit être dotée d’un contournement qui assurerait une plus grande sécurité routière en désengorgeant la route nationale qu’empruntent les véhicules desservant Tivaouane durant la même période, a-t-il dit.
La santé est également ‘’un casse-tête’’, a souligné le responsable de la cellule de communication de Ndiassane. Selon lui, la cité religieuse ne dispose que d’un seul poste de santé pour quelque 23 villages.
Cet établissement de santé ‘’n’est plus en mesure de répondre aux nombreux besoins des habitants et pèlerins. Souvent, beaucoup de malades sont transférés à Tivaouane’’, a-t-il ajouté.
Le gamou est célébré à Ndiassane une semaine après la commémoration à Tivaouane et dans d’autres foyers musulmans sénégalais.
Ndiassane est une cité rattachée à la confrérie soufie de la Qadiriyya fondée au XIe siècle par Abdal Qadir al-Jilani, dont le mausolée se trouve à Bagdad, en Irak.