SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
23 août 2025
LE SAMES EN GRÈVE DE 72 HEURES
L'assemblée générale tenue hier à Kédougou a été l'occasion pour le Syndicat autonome des médecins, pharmaciens et chirurgiens-dentistes du Sénégal de se pencher sur des sujets qui étranglent leur profession avec en ligne de mire l'affaire Doura Diallo.
L'assemblée générale tenue hier à Kédougou a été l'occasion pour le Syndicat autonome des médecins, pharmaciens et chirurgiens-dentistes du Sénégal de se pencher sur des sujets qui étranglent leur profession avec en ligne de mire l'affaire Doura Diallo. Il s'agit entre autres points de crispation : l'emprisonnement quasi systématique des agents de santé, des décisions précipitées du parquet dans certains accidents.
Sous ce rapport, le Sames rappelle d'emblée qu'en 2 ans, 3 agents de santé ont été emprisonnés pour des affaires banales dans la région de Kédougou. Ainsi, il a dénoncé une volonté manifeste du Parquet de causer du tort au système de santé de Kédougou.
Par ailleurs, regrettant une tendance d'emprisonnement quasi systématique des agents de santé devant tout accident ou incident survenu à l'hôpital, le Sames a exigé la prise de dispositions réglementaires instituant la consultation du ministre de la Santé et de l'Action Sociale ainsi que le président de l'Ordre National des Médecins du Sénégal, avant toute audition ou poursuite d'un agent de santé, pour ne pas provoquer des décès évitables à cause de décisions précipitées du parquet.
Mieux, les syndicalistes exigent des concertations entre les Ministères de Justice, celui de la Santé et le Haut conseil de la Magistrature.
En conséquence, constatant l'absence de toute proposition de l'Etat du Sénégal, le Sames a décrété un mot d'ordre de grève de 72h renouvelable. Cette grève, selon le Bureau exécutif national du Sames, concerne toutes les activités cliniques et de coordination ainsi que les actes médico-légaux (Genre de mort, Expertises, Certificat pour coups et blessures, autopsie etc).
LE PARADOXE DU SÉNÉGAL, UN PAYS DONT LA CROISSANCE EST TIRÉE PAR L’AGRICULTURE
Selon Abdou Khadre Fall, professeur à l’UADB, président de l’association des acteurs de la formation agricole et rurale et coordonnateur du projet WARW, les étudiants en anglais font 5 à 6 fois ceux qui sont dans les écoles de formation agricole et rurale
L'agriculture est un secteur clé de l'économie du Sénégal dont elle est d'ailleurs sa locomotive de croissance. Mais le paradoxe est que le nombre d'étudiants ou d'apprenants sont très peu nombreux, par rapport aux autres formations. Selon Abdou Khadre Fall professeur à l’Université de Bambey, président de l’association des acteurs de la formation agricole et rurale et coordonnateur du projet WARW, les étudiants en anglais font 5 à 6 fois ceux qui sont dans les écoles de formation agricole et rurale
Pour mettre en œuvre le Plan Sénégal Emergent (PSE), l’Etat compte s’appuyer sur différents secteurs clés de l’économie nationale, y compris l’agriculture et l’agroalimentaire. Cependant, un paradoxe est noté à ce niveau car, malgré l’importance de ce secteur qui tire la croissance économique nationale, il y a 5 à 6 fois plus d’étudiants en anglais qu’en agriculture. «Nous avons remarqué que les apprenants, quel que soit le niveau d’ordre dans les structures de formation agricole et rurale, sont très peu nombreux par rapport à d’autres formations comme les sciences juridiques, les sciences économiques. On peut même dire qu’au Sénégal, les étudiants ou les apprenants en anglais font 5 à 6 fois ceux qui sont dans les écoles de formation en agriculture et rurale », a souligné Abdou Khadre Fall Professeur à l’Université de Bambey, Président de l’association des acteurs de la formation agricole et rurale et coordonnateur du projet WARWI. C’était lors d’une rencontre à Thiès, autour de ce projet qui se meut dans l’amélioration de l’emploi décent des jeunes à travers une formation en agriculture.
Selon lui, d’après les politiques et les potentialités du pays, c’est l’agriculture qui a la plus grande surface en termes d’employabilité et d’emplois au Sénégal. « C’est à cause de cela que nous avons d’abord cherché à identifier l’ensemble des structures de formation agricole et rurale qui sont au Sénégal, de les cartographier et de leur créer un modèle de recherches. Aujourd’hui, plus de 95% de l’ensemble des structures qui ont un volet dédié ou qui font entièrement de la formation agricole et rurale ont été cartographiées et mises dans une banque de données. Nous avons également appuyé beaucoup de structures à travers la revue des programmes de formation, comme l’Institut Supérieur de Formation Agricole et Rural (ISFAR), l’UAM à travers l’Ecole Nationale Supérieure d’Agriculture (ENSA), l’Institut Supérieur d'Enseignement Professionnel (ISEP de Matam, le lycée de Bignona, mais aussi tout récemment l’ISEP de Richard-Toll. Nous avons également appuyé les maisons familiales rurales à réussir leur offre de formation. Présentement, nous sommes dans une caravane de communication pour mieux aider à connaître les structures de formation agricole et rurale au Sénégal », a-t-il expliqué. Appuyé par l’Ambassade de France et les structures étatiques directement impliquées dans ce secteur de formation, le projet fonctionne avec un comité de pilotage national qui se réunit deux fois par an, avec la présence des 11 ministères qui s’occupent de cette formation, notamment l’enseignement supérieur et la recherche, l’agriculture et l’équipement rural, l’élevage et les productions animales, la pêche et l’économie maritime, la formation professionnelle et l’emploi, etc.
Mais selon lui, le problème fondamental aujourd’hui, c’est que le projet est presque à son terme, au moment où 260 structures qui font de la formation agricole et rurale ont été identifiées, cartographiées et mises dans une banque de données. D’où les risques que tout ce qui a été fait jusqu’ici tombe à l’eau, et d’où la nécessité d’avoir une relève capable de poursuivre la mission. Pour lui, il faut absolument une structure étatique pouvant sauvegarder cet important travail qui a été fait pendant 2 ans. Il annonce cependant que le ministère de l’Agriculture et de l’Equipement Rural s’est porté volontaire pour prendre le relais.
23 PAYS AFRICAINS À L’ÉCOLE D’UN OUTIL DE SERVICE CLIMATIQUE POUR L’AGRICULTURE
Au même moment, 23 pays africains se sont retrouvés à Thiès, autour d’une rencontre régionale de formation sur l’outil de service climatique pour l’agriculture (CLIMTAG). Selon Ousmane Ndiaye Directeur de l’exploitation de la météorologie au sein de l’Agence Nationale de l’Aviation Civile et de la Météorologie (ANACIM), c’est précisément autour d’un projet dénommé « Klimpala », qui cherche à développer un outil d’aide à la prise de décisions qui permettraient de voir quels sont les impacts du climat sur l’agriculture. Ces pays travaillent autour de ces outils et il s’agit de les former, de les sensibiliser avec lesdits outils pour leur montrer ce qu’ils peuvent faire. Ils permettent aux différents services météorologiques d’avoir les différents indicateurs agro-climatiques comme le début et la fin de la saison, sa longueur. Il s’y ajoute les projections climatiques 2030-2070 et 2100.Donc les experts météo des 23 pays ainsi que les représentants des ministères de l’Agriculture de ces différents pays, notamment le Sénégal, le Cameroun, l’Ethiopie, le Nigeria, le Niger, le Cap-Vert, etc., cogitent autour de cette question à Thiès. Et l’objectif est de leur démontrer l’utilisation de ces outils et qu’ils puissent les intégrer dans les données qu’ils doivent utiliser dans le secteur agricole de leurs pays respectifs. Ce projet a commencé avec 3 pays pilotes, le Mozambique, le Malawi et la Zambie, avant sa mise à l’échelle continentale avec 23 pays. Dans ces trois pays, Ousmane Ndiaye informe que cet outil a permis de montrer réellement le manque d’informations, d’indicateurs climatiques au niveau national. Et plus de 20 indicateurs agro-climatiques, qui n’étaient pas disponibles, ont pu être améliorés et mis en place.
Le président et le procureur de la CPI reçus par Macky Sall
Le Président Macky Sall qui séjourne au Pays-Bas a reçu hier le président et le procureur de la Cour pénale internationale (CPI). Les discussions ont porté sur le renforcement des mécanismes de la justice internationale. Le président et le procureur de la CPI ont signifié au Président Macky Sall qu’ils comptent surtout sur son influence politique et son leadership pour mener à bien sa mission en Afrique.
Un jakartaman atrocement tué à Thiès
Un drame est survenu hier à Thiès au quartier Som, tout près du lycée Malick Sy de Thiès. Il s’agit d’une rixe entre deux conducteurs de mototaxis qui a viré au drame. Et finalement, selon nos sources, C. Diaw, né en 1994 et habitant le village de Keur Ibra Fall, dans la commune de Notto Diobass, a été poignardé à mort par le nommé C. I. Ndiaye né en 1989 et originaire de Thionah à Thiès. Il nous revient que c’est une affaire de sous qui a opposé les deux jakartamen et quand la tension est montée, C. I. Ndiaye s’est emparé du couteau qu’il gardait quelque part dans sa moto pour lui asséner un violent coup sur le côté gauche. La victime s’est affalée et a perdu beaucoup de sang, avant de rendre l’âme. C. I. Ndiaye est en garde à vue au violon du commissariat du premier arrondissement de Thiès, tandis que le corps sans vie de la victime a été acheminé à la morgue de l'hôpital Amadou Sahir Ndiéguène de Thiès.
Magal de Touba : Le ministre de la Santé évalue le dispositif
Le ministre de la Santé et de l’Action sociale était à Touba hier pour évaluer le dispositif sanitaire mis en place pour une bonne prise en charge des pèlerins, pendant le grand Magal prévu pour le 15 septembre. Ainsi Dr Marie Khemess Ngom Ndiaye a visité le Service d’hygiène, l’hôpital Cheikh Ahmadoul Khadim avant de se rendre chez le Khalife Général des Mourides. Elle a expliqué au guide religieux tout le programme de son département ministériel pour le Magal, à travers une préparation rigoureuse axée sur une bonne planification, une bonne coordination pour la prise en charge des pèlerins, avec un focus sur la gestion des urgences, une mise en œuvre des activités de surveillance et de riposte à la covid 19, de prévention et de promotion de la santé et de lutte contre les maladies à potentiel épidémique, indique le ministère dans une note reçue à «L’As ».
Magal : 5 494 agents de santé dont 149 spécialistes et 710 non-spécialistes…
Restons sur la visite du ministre de la Santé et de l’Action Sociale à Touba pour dire que Dr Marie Khemess Ngom Ndiaye a sorti les gros moyens pour une bonne couverture de ce grand rendezvous religieux. Le ministère de la Santé a prévu dans son dispositif 182 points de prestations dont 79 points fixes et 103 points de prestations avancés. Pour ce qui est du personnel médical, on annonce la mobilisation de 5 494 agents dont 149 spécialistes, 710 non-spécialistes (médecins généralistes, sages-femmes, infirmiers, secouristes…). Quant à la logistique, on attend 06 camions mobiles de consultations, 11 ambulances médicalisées (SAMU) dont 3 véhicules légers médicalisés, 20 ambulances simples et 17 véhicules de liaison et de supervision. Aussi, il est prévu un dispositif spécial pour la prise en charge des urgences, notamment le pré-positionnement d’ambulances au niveau de certains axes routiers, en collaboration avec les sapeurs-pompiers, le pré-positionnement d’un SAMU à la résidence Khadimou Rassoul etc.
Renforcement de la dotation en médicaments
Ne quittons pas le ministère de la Santé sans signaler que pour la présente édition du grand Magal, Dr Marie Khemess Ngom Ndiaye a renforcé la dotation en médicaments. A ce propos, une enveloppe de 62 millions de FCFA a été dégagée pour les points de prestations de soins sur le budget du département pour le Magal. On annonce aussi la dotation de produits d’urgence aux structures de référence (EPS, CS), le déploiement de camions PRA-MOBILE pour la gestion des commandes d’urgence. Il faut noter par ailleurs que le Service National de l’hygiène va désinsectiser et désinfecter domiciles, résidences, Grande Mosquée et autres lieux de culte, morgues, daara, écoles…, en relation avec le comité d’organisation du Magal. Les 120 agents mobilisés ont déjà traité 1 540 lieux dont 21 900 pièces. Un plan de communication sera mis en œuvre avec l’appui des acteurs communautaires, la presse locale, le SNEIPS pour une meilleure adhésion aux stratégies de riposte.
Kolda : deux pêcheurs tués par balles pour du poisson...
Deux pêcheurs ont été tués par balles par des individus non identifiés, à cause du poisson. Les victimes ont été abattues sur la rive du fleuve Katanga dans la commune de Médina Chérif (département de Kolda). L'incident s'est produit dans la nuit du lundi 05 au mardi 06 septembre. Il semblerait, selon Dakaractu, que les assassins aient l'habitude de voler le poisson des victimes. C’est ainsi qu’ils ont tiré à bout portant sur les pêcheurs, tuant l'un d'eux sur place. Le second rendra l'âme au cours de son évacuation à l’hôpital régional de Kolda. Les deux corps sans vie sont déposés à la morgue de l'hôpital régional. Il faut rappeler que les pêcheurs sont originaires du village de Demba Moudou de la commune de Médina Chérif. La gendarmerie a ouvert une enquête.
La CSS revient sur l’incident
La Direction générale de la compagnie sucrière sénégalaise (Css) revient sur l’incident produit dans les dépendances de l’unité de production d’éthanol. Dans un communiqué reçu à «L’As », elle indique qu’un chapiteau de la cuve de distillerie avait cédé lors de travaux de maintenance et provoqué une forte détonation audible tout autour du site et des quartiers environnants de l’usine. Mais la Direction se félicite de la rapidité de l’intervention des services internes de sécurité incendie, appuyé par les Sapeurs-Pompiers de Richard-Toll. Ce qui a permis de maîtriser rapidement le début d’incendie provoqué par l’explosion. Ce qui explique qu’aucun blessé n’ait été identifié, et les dommages matériels sont limités aux seuls appareils périphériques. La Css réitère ses félicitations à tout le personnel pour sa mobilisation dans la gestion de l’évènement et rassure les populations riveraines de son souci quotidien d’une prise en charge optimale des préoccupations communes de salubrité et de sécurité environnementale.
Ndoffène Fall au secours des sinistrés du quartier Aïnoumady
Les habitants du quartier Aïnoumady de Diamaguène Sicap Mbao vivent un véritable calvaire à cause des inondations. Mais ils ont été soulagés hier par l’ex-maire Ndoffène Fall qui leur a octroyé une vingtaine de motopompes, des tuyaux de raccordement, du carburant, des produits hygiéniques et phytosanitaires ; le tout pour une valeur de 10 millions. Une action sociale que l’ancien édile aperiste de Diamaguène Sicap Mbao compte perpétuer dans les autres quartiers de sa commune. Il a profité de l’occasion pour tirer à boulets rouges sur son successeur Cheikh Aliou Bèye de Yewwi askan wi. Ndoffène Fall appelle les acteurs communautaires à la mobilisation citoyenne autour du plan Orsec pour soulager les populations, en attendant des solutions structurelles.
Arrestation d’un dealer
La police de Médina a déféré au parquet A. Ba pour détention, usage et trafic de chanvre indien portant sur 17 cornets. Selon nos sources, le quidam est tombé au cours d'une patrouille policière. Interrogé sur la provenance de la drogue, le docker soutient l’avoir acheté pour sa consommation personnelle, mais que si un client se présentait, il le lui vendrait. Suffisant pour qu'il soit placé en garde à vue avant d'être déféré au parquet.
Pikine nord : la hantise des agressions
Les populations de la commune de Pikine-Nord ont la peur au ventre à chaque fois qu’il y a une séance de lutte à l'arène nationale ou un match de navétanes. Car les malfrats infiltrent les supporters pour voler et agresser. Ces habitants de Pikine-Nord invitent l'Etat à renforcer les effectifs et les moyens de la police de Pikine.
Une délégation des libéraux à Saint-Louis et Mpal
Le secrétaire général national du Pds, Abdoulaye Wade et son fils Karim Wade ont dépêché une forte délégation à Saint-Louis et à Mpal, lors de la célébration des deux «Rakka» à Saint-Louis. La délégation conduite par le député Mamadou Lamine Thiam s'est rendue chez El Hadji Rawane Ngom, Khalife de la famille Mame Rawane Ngom de Mpal. Délivrant le message de Me Wade et de son fils, le maire de Kébémer a sollicité des prières pour les députés élus de la grande coalition Wallu Sénégal pour un succès dans leurs nouvelles missions. Mamadou Lamine Thiam a sollicité, par ailleurs, des prières auprès des religieux pour un retour triomphal de leur candidat à la Présidentielle de 2024, Karim Wade. Prenant la parole, le Khalife de la famille Ngom a remercié le président Abdoulaye Wade d'avoir investi l'honorable député Anta Gaye. Car, se réjouit le religieux, c’est la première fois dans l'histoire politique du Sénégal qu’un fils de Mpal est investi député. Ensuite, la délégation a fait un tour au domicile du président des «Kuréel » Xassida des deux «Rakka», Serigne Ahmed Fall, avant d’assister à la cérémonie officielle des «2 Rakka ».
Les coulisses de l’opération de sauvetage d’Air Sénégal
Virtuellement en faillite, la compagnie doit désormais lutter pour sa survie. Son nouveau directeur général peut compter sur le retour de l’équipe de Philippe Bohn, l’un de ses prédécesseurs, toujours administrateur. Selon Jeune Afrique (JA), à court terme, Air Sénégal se serait retrouvé en cessation de paiement si le chef de l’État n’était pas intervenu. L’information a été donnée, à la stupeur générale, à la fin d’août au conseil d’administration de la compagnie aérienne. Le français Jérôme Maillet, qui vient de rejoindre à nouveau la société en tant que directeur de la stratégie après l’avoir quittée à la fin de 2020, a fait les comptes. Le déficit atteint, d’après le témoignage d’un participant, 60 millions d’euros. L’entreprise doit plusieurs millions à Air France, mais aussi au loueur Carlyle Aviation, à la banque Santander ou encore à la banque publique d’investissement française (Bpifrance). Elle aurait risqué, si le dialogue n’avait pas repris récemment avec ses créanciers, de voir ses avions cloués au sol. Alerté depuis des mois sur la situation inquiétante de l’entreprise, Macky Sall a tranché.
Sit-in mouvementé devant le ministère de l’Élevage
Les travailleurs du ministère de l’Élevage ont mis en exécution hier leurs menaces. En mouvement d’humeur depuis quelques jours, ces agents ont tenu hier un sit-in devant le ministère à la sphère ministérielle de Diamniadio. Mais les forces de l’ordre se sont opposées à la manifestation en tirant des grenades lacrymogènes. Les gendarmes ont interpellé 8 agents qui sont détenus à la brigade de gendarmerie de Diamniadio. Les manifestants réclament le paiement à tous les agents du ministère de l’Élevage des primes prévues dans le cadre du fonds d’intervention, la levée de la suspension du fonds pastoral pour moderniser le secteur l’élevage, la construction, la réhabilitation et l’équipement des services d’élevage et la gestion démocratique et efficiente du personnel.
EXPOSITION PUBLIQUE DU TROPHÉE AU GRAND THÉÂTRE
Le trophée de la Coupe du monde débarque au Sénégal pour la deuxième fois d'affilée. Il est arrivé à Dakar hier, mardi 6 septembre, dans le cadre de sa tournée internationale.
Dans le cadre de sa tournée internationale, le trophée de la Coupe du monde qui aura lieu au Qatar 2022, est arrivé à Dakar hier, mardi 6 septembre à l'Aéroport international Blaise Diagne. Accompagné de David Trezeguet, devenu ambassadeur de la FIFA, le trophée sera exposé au public, ce mercredi, au Grand Théâtre national, suite à sa présentation au président Macky Sall, seul habilite a le toucher.
Le trophée de la Coupe du monde débarque au Sénégal pour la deuxième fois d'affilée. Il est arrivé à Dakar hier, mardi 6 septembre, dans le cadre de sa tournée internationale. La cérémonie d'accueil a eu lieu à l'Aéroport international Blaise Diagne (AIBD), en présence de la Légende FIFA, David Trézeguet. Après sa présentation au chef de l'État au Palais de la République, il sera exposé à l'intention du public, ce mercredi dans l'après-midi, au Grand Théâtre national.
Présent à la cérémonie d'accueil du trophée, le ministre des Sports, Matar Bâ, a déclaré que le Sénégal, champion d'Afrique en titre, a déjà «gagné son premier match de mobilisation et d'ambiance ». Il a appelé à poursuivre dans cette dynamique à l'exposition du trophée ce soir au Grand Théâtre national. Il a rappelé que le trophée de la Coupe du monde va retrouver celui de la Coupe d'Afrique au Sénégal. Ce qui, selon lui, est un «fait inédit» pour le pays.
«GARDER LE TROPHÉE DE LA COUPE DU MONDE»
Classés 1ère équipe africaine et 18e mondiale, le ministre des Sport estime que les poulains d'Aliou Cissé doivent «garder le trophée de la Coupe du monde». «Nous avons de bons joueurs et un État qui investit, vous êtes une Fédération qui maîtrise toutes les compétitions internationales auxquelles le Sénégal est en train de participer», a souligné Matar Bâ, qui s'adressait au président de la Fédération sénégalaise de football, Augustin Senghor. «Nous avons un peuple qui sait supporter et qui est généreux. Nous avons vécu ces moments pendant la Coupe d'Afrique. Nous allons réitérer cette solidarité et mobilisation autour de notre équipe nationale. Et je suis sûr qu'au mois de décembre, le Sénégal rentrera encore dans l'histoire du football mondial», a-t-il optimisé.
TRÉZEGUET SOUHAITE UNE FINALE SÉNÉGAL-FRANCE
Devenu ambassadeur de la FIFA pour la prochaine Coupe du Monde, David Trezeguet souhaite une finale entre le Sénégal et la France. Il estime que Sadio Mané et ses coéquipiers ont les atouts pour remporter la prochaine Coupe du monde prévue du 20 novembre au 18 décembre 2022 au Qatar. «Je pense que le Sénégal, après cette coupe d'Afrique, elle a toutes les possibilités de devenir protagonistes », a soutenu l'ancien champion du monde français. « Les Lions ont toutes les qualités pour aller jusqu'au bout pour leur premier match contre les Pays-Bas». «Mais pourquoi pas France/Sénégal en finale ?», s'est-il interrogé dans la foulée. Le champion du monde en 1998 a également reconnu que le match Sénégal/France du mondial 2002, organisé en Corée du Sud et au Japon, a été «difficile».
TENSION INFLATIONNISTE DANS L'UEMOA
Les pressions haussières constatables jour après jour sur les prix des produits de consommation sont tout simplement intenables
Les pressions haussières constatables jour après jour sur les prix des produits de consommation sont tout simplement intenables.
Cette inflation visiblement plus forte que prévue laisse à craindre de voir plonger des millions de personnes supplémentaires dans l’extrême pauvreté et ainsi aggraver la faim et la malnutrition. Ce, avec un fort risque à compromettre les gains durement acquis en matière de développement surtout pour les pays sous-développés.
Une situation conjoncturelle due à la conjoncture économique mondiale imputable entre autres facteurs à la pire crise sanitaire mondiale (covid19) qui a esseulé le monde pendant plus de deux ans, à l’invasion Russe en Ukraine (guerre), compromettant ainsi un retour à la normale de sitôt et à la désarticulation des chaînes d’approvisionnement pour indisponibilité et cherté des matières premières, sans occulter le coût du fret maritime.
Ce renchérissement des prix de l’alimentation impacte négativement les populations des pays à revenu faible et intermédiaire, qui sont tenus de consacrer une part plus importante de leurs revenus aux dépenses de subsistance que celles des pays à revenu élevé. Cette dérégulation du marché mondial n’est pas sans conséquences inflationnistes dans les huit pays de l’Union économique monétaire ouest-africaine.
Ainsi, selon la note mensuelle de conjoncture économique de juillet 2022 de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (BCEAO) qui fait état d’une décélération du rythme de progression de l’inflation, en glissement annuel, à 7,4% en juillet et 7,0% en août 2022, le maintien des tensions inflationnistes à un niveau élevé s’expliquerait par «les répercussions attendues de la hausse des cours mondiaux des produits pétroliers et alimentaires, ainsi que l’impact de la période de soudure dans les pays sahéliens», lit-on dans la note.
Toutefois, « les tensions inflationnistes devraient être atténuées par les mesures d’urgence prises par les Etats pour lutter contre le phénomène de la vie chère, ainsi que les interventions attendues au titre des Plans nationaux de réponse (Pnr) convenus entre les Etats et leurs partenaires», conseille l’Institut d’émission commun aux huit Etats membres de l’Union monétaire ouest africaine (Umoa).
Toutefois, la BCEAO avance des hypothèses qui, selon elle, «ces tensions pourraient être également atténuées par la poursuite de la décélération du coût de fret, dans le sillage de la tendance amorcée depuis janvier 2022 (-127,4 points de pourcentage entre janvier et juin 2022), ainsi que l’arrivée des premières récoltes de la campagne agricole 2022/2023».
«DISPOSER D’UNE COMPAGNIE AÉRIENNE FORTE EST UNE COMPOSANTE ESSENTIELLE DU HUB»
La directrice exécutive du Hub aérien Aida Seck Ndiaye fait l’état des lieux du projet et dégage des perspectives
Faire du Sénégal le premier hub aérien dans la sous-Région d’ici 2035, c’est l’ambition des autorités étatiques. Pour atteindre cet objectif, l’aéroport international Blaise Daigne (Aidb) est en train de dérouler un certain nombre de programmes notamment la mise en œuvre du centre de maintenance aéronautique et de l’académie internationale des métiers de l’aviation civile. Dans cette interview accordée à Sud Quotidien, la directrice exécutive du Hub aérien Aida Seck Ndiaye a fait l’état des lieux du projet avant de dégager des perspectives.
L’aéronautique est un secteur jusque-là dominé par les hommes. Qu’est-ce que vous êtes venue faire dans le transport aérien ?
J’ai une formation en Finances, banques, assurances. J’ai eu l’opportunité de découvrir ce secteur dès le début de ma carrière car j’ai participé aux travaux de structuration du financement de l’AIBD basé sur la Redevance de Développement des Infrastructures Aéroportuaires (RDIA). A la suite de cela, j’ai travaillé au Ministère des Transports Aériens. C’est dire donc que c’est par le hasard de ma carrière mais je dois aussi dire que j’ai un profond ancrage familial dans ce secteur notamment mon père étant ingénieur aéronautique et pilote évoluant depuis plus de 30 ans dans ce secteur
Faire du Sénégal un hub aérien est un gigantesque défi. Quels sont les atouts ?
Le Sénégal dispose d’un avantage compétitif naturel qui est sa position géographique. Nous sommes la porte d’entrée en Afrique de l’Ouest. A cela s’ajoute un potentiel d’attraction fort et une marque de pays fort. Le Sénégal dispose d’un environnement touristique et culturel. Sans occulter la stabilité du pays et le climat des affaires très attractif. La production prochaine de gaz et de pétrole aura aussi pour conséquences la naissance d’un nouveau tourisme à fort pouvoir d’achat.
Certaines disent qu’on ne peut pas faire de Dakar un hub aérien sans une compagnie forte. Que répondez-vous ?
Disposer d’une compagnie aérienne forte est une composante essentielle du hub, en effet. La parfaite coordination entre la mise à niveau des infrastructures aéroportuaires et le renforcement de la compagnie aérienne est nécessaire. C’est dans ce sens que les projets phares sont définis et déroulés en collaboration entre AIBD SA et Air Sénégal.
Les projets phares de l’Aibd sont aujourd’hui le Centre de maintenance aéronautique et l’Académie Internationale des métiers de l’Aviation civile (Aimac). Où en êtes-vous ?
Ces projets suivent un niveau d’exécution satisfaisant. Les travaux préparatoires (études, conception) sont finalisés et les travaux sur site vont démarrer incessamment. La première promotion d’élèves de l’AIMAC a débuté sa formation à l’École de l’Air. C’est en effet un objet qui est mené en collaboration avec l’Armée de l’air qui a une expertise en matière de formation de pilotes et de techniciens de maintenance. Ces élèves pilotes et techniciens de maintenance constituent la première promotion de cadets pour Air Sénégal.
Vous rentrez du Canada et des États-Unis où vous étiez partie acheter du matériel volant. Quel a été le fruit de cette mission ?
Cette mission avait pour objectif de réceptionner en usine les hélicoptères au nombre de 8 qui ont été acquis par Aibd Sa dans le cadre du projet AIMAC. Ces hélicoptères de type BELL505 et Schweize S300C sont largement usités dans les centres de formation pilâtes. Une mission effectuera aussi en fin de mois la réception en usine des premiers avions DA40 et DA42 qui ont aussi été acquis dans le cadre de ce projet. Il y en aura 9 au total.
Vous dites quoi aux jeunes filles pour susciter des vocations féminines dans le domaine aéronautique ?
Je les encourage fortement à s’intéresser à ce secteur car la mise en œuvre de ce projet doit générer une forte création d’emplois. On peut déjà se féliciter que sur la première promotion de l’Aimac, il y a 3 filles parmi les 24 pilotes recrutés niveau bac+2 série scientifique, 7 filles parmi les 30 techniciens recrutés niveau bac série scientifique.
EXCUSES POUR KACCOR-BI-LE TÉMOIN
Vous êtes certainement en train de vous dire où est passé votre Keemtaan de notre rubrique Kaccor-bi puisque depuis deux éditions, il n’est pas au rendez-vous. En vous présentant d’abord nos excuses pour avoir sevré votre billet, nous tenons à vous informer que notre billettiste est cloué au lit pour une allergie. Pas une grosse inquiétude, il nous reviendra très rapidement. Merci de votre indulgence.
IMPOTS ET DOMAINES : MANDOYE NDOYE DE LA MUTUELLE DE SANTÉ DISCRIMINE LE SG DU STAF DR ALASSANE BÂ
Mandoye Ndoye président de la Mutuelle de santé des agents de la DGID vient en renfort aux inspecteurs des Impôts dans leur volonté de détruire le Docteur Alassane Ba, Secrétaire général du Syndicat des travailleurs de l’administration fiscale (STAF) qui regroupe les corps non fiscalistes (ingénieurs informaticiens, ingénieurs topographes, ingénieurs statisticiens, secrétaires, …). On se rappelle que suite à un dépôt de préavis de grève, le Docteur Alassane Ba a été affecté hors de la DGID perdant presque 80 à 90 % de ses revenus selon les mois. Rappelons que le syndicat SAID regroupant les inspecteurs et contrôleurs a déposé un préavis de grève en cours et qui finit le 15 septembre. Ceci à la décision de l’intouchable directeur des Domaines Mame Boye Diao qui a tout simplement récupéré l’assiette foncière accordée au préalable aux inspecteurs et contrôleurs des Impôts et Domaines. La réaction du DG Bassirou Samba Niasse a été de recevoir le bureau de ce syndicat pour trouver des solutions. Pis, les secrétaires généraux qui se sont succédés à la tête de ce syndicat SAID, tous politiciens et membres du PASTEF ne ratent aucune occasion pour pilonner Macky et son gouvernement dans la Presse. Revenons à Mandoye Ndoye informaticien de son état, a informé le Dr Alassane Ba de l’arrêt de sa couverture médicale pour deux raisons: d’après les communications du groupe Whatsapp du syndicat STAF qui lui ont été transmis Dr Ba est contre lui. En plus il n’est plus agent de la DGID. Il est utile de rappeler que les inspecteurs et contrôleurs en détachement, continuent à bénéficier des avantages de la DGID en plus de continuer de bénéficier des services de la mutuelle. En clair, les inspecteurs et contrôleurs des Impôts et Domaines dans les ministères, à la Présidence et dans d’autres structures de l’Etat comme l’Inspection générale d’Etat continuent de toucher aussi l’argent des fonds communs. Alors quoi de plus normal que le Dr Alassane Ba doit pouvoir continuer à bénéficier des mêmes avantages. Seulement comme Mandoye Ndoye fait la pluie et le beau temps au niveau de la Mutuelle parce qu’acceptant d’être la marionnette des inspecteurs et contrôleurs des Impôts et Domaines, il s’adonne à jouer les sales rôles.
IMPOTS ET DOMAINES LA GRÈVE DES INSPECTEURS ET CONTRÔLEURS MAL PARTIE
Les 14, 15 et 16 septembre prochain, les inspecteurs et contrôleurs des Impôts et Domaines vont aller en grève. Ce bras névralgique du système financier de l’Etat pourrait être bloqué surtout que la période choisie pour la grève coïncide à un rush pour payer la TVA. Une manière de saboter la Trésorerie de l’Etat. Le Syndicat des agents des Impôts et Domaines (SAID) entend protester contre la décision prise par le directeur des Domaines Mame Boye Diao de leur récupérer leur assiette foncière de 4 ha sis à Guédiawaye. Cet acte pris par Mame Boye Diao en date du 04 aout 2022 a été assimilé par le SAID à une déclaration de guerre qui devait recevoir une riposte à la hauteur de l’affront. Malgré toute la volonté du directeur général Bassirou Samba Niasse de dissuader ses collègues, ces derniers ont décidé de braver l’autorité de l’Etat surtout pour des gens qui ont usé, abusé de leurs positions de pouvoir pour profiter de l’Etat. Ils se retournent aujourd’hui pour s’attaquer à l’Etat, une forme d’ingratitude que les autorités du pays ne devraient guère laisser passer. Seulement l’Etat peut compter sur le fait que cette grève est partie pour être un échec notoire. Puisque la quasi-totalité des travailleurs des Impôts et Domaines regroupés autour du STAF du Dr Alassane Ba ont décidé de ne pas se solidariser avec les inspecteurs et contrôleurs des Impôts et des Domaines. Surtout que dans ce lot, il y a surtout les ingénieurs informaticiens qui abattent le gros du travail. Ces derniers se disent même déterminés à venir travailler les dimanches pour empêcher tout blocage du système. La grève est tellement mal accueillie et mal partie que la SAID peinait à avoir plus de 30 présents lors de leur assemblée générale extraordinaire tenue le 18 août au restaurant du Bloc fiscal alors qu’ils sont plus de 300 membres. Le temps de la décadence. A force de vouloir rassembler à Icare, jusqu’à voler près du Soleil, ils ont fini de se brûler les ailes et de fondre.
EVACUATION DE DAKAR VERS NOUAKCHOTT SÉNÉGAL, 200 ANS EN ARRIÈRE !
La mort dans l'âme, « Le Témoin » quotidien rappelle que bien avant la création de l’hôpital Aristide Le Dantec à Dakar (1913), les grands dignitaires autochtones et autres commerçants étrangers malades de la région du Cap-Vert se faisaient évacuer vers Saint-Louis, la capitale de l’Afrique occidentale française (Aof). Jamais à Nouakchott, la capitale mauritanienne ! Parce qu’à l’époque, les rares cliniques et infirmeries coloniales étaient installées à Saint-Louis. Il a fallu plus de 200 ans après pour que les malades dakarois reprennent le chemin de la vieille ville (Ndar). Pire, ils migrent vers la Mauritanie voisine pour y sauver leur vie. Tenez ! Le 02 septembre dernier, une patiente a été admise d’urgence dans la salle d’opération du service de chirurgie cardio-vasculaire de l’Hôpital Le Dantec transféré. Elle fut opérée par une équipe chirurgicale de dix personnes (chirurgiens cardiovasculaires, anesthésistes, infirmiers et techniciens de bloc). L’opération a duré environ dix heures d’horloge indique, Dr. K, un des membres de l’équipe ayant opéré la dame qui souffrait d’une dissection de l’aorte, une pathologie rare et grave précise-t-il, nécessitant une prise en charge rapide et donc une opération à cœur ouvert renseigne le spécialiste. Entourée de son fils et de sa fille raconte un parent au quotidien « Le Témoin », la dame se reposait sur son lit. En bon état général, elle remercie Allah de l’avoir conduite dans un bon service de cardiologie et d’avoir été prise en charge par une équipe qualifiée.
EVACUATION DE DAKAR VERS NOUAKCHOTT SÉNÉGAL, 200 ANS EN ARRIÈRE ! (BIS)
Et d’ajouter, avec léger sourire « je suis venue ici inconsciente, maintenant j’ai retrouvé mes capacités, c’est vous dire que je suis revenue de loin, grâce à Dieu et cette équipe de chirurgiens ». Et sa fille de raconter : « Malheureusement, Maman est tombée vers 18h le soir et très tôt le matin, nous l’avons conduite à l’hôpital régional de Saint Louis où on a parlé d’évacuation vers la Mauritanie. J’avais du mal à comprendre et j’ai dis pourquoi pas ici à Dakar. On me répondit que le matériel adapté et une équipe spécialisée à la prise en charge de ce genre de pathologie est disponible seulement au centre national de cardiologie (Cnc) de Nouakchott. Une ambulance est alors préparée et nous voilà partis sur Nouakchott. Dieu merci, nous ne regrettons, nous avons trouvé une équipe disponible, compétente et attentionnée. Vous la voyez, maman récupère. Son frère et sa mère acquiescent d’un sourire de soulagement apparemment ravis après la réussite de l’opération dont les chances de survie sont autour de 50% » raconte le fils de la patiente depuis Nouakchott avant d’ajouter quelques confidences de la part de médecins mauritaniens « De Nouakchott, des médecins mauritaniens disent qu’ils reçoivent des cas critiques du Sénégal, si je ne m’abuse, ça doit être le 3e. Contrairement à Dakar, Nouakchott dispose d’un haut plateau technique, une équipe de professionnels pour leur prise en charge. Les performances réalisées prouvent, si besoin en est que l’établissement mauritanien du cœur est sur la bonne voie pour atteindre l’objectif qui lui est assigné, à savoir, devenir une référence dans la sous-région de l’Afrique de l’Ouest » se désole-t-il par rapport au pays de Léopold Seder Senghor et Cheikh Anta Diop dépourvu de tout !
MORCELLEMENT DE L’UCAD LE SAES CONDAMNE L’OCTROI DE 8.600 M2 À SERTEM PROPERTIES
Le Syndicat autonome des enseignants du Supérieur (SAES) a vivement dénoncé la décision des autorités d’octroyer 8.600 m2 au groupe SERTEM PROPERTIES pour la construction d’un immeuble à usage d’habitation pour résidences diplomatiques à Mermoz. Cette décision signée par le Gouverneur de Dakar au nom de l’Etat est jugé inacceptable par le SAES qui demande à l’Etat d’arrêter le processus tout simplement. « Considérant que l’École Supérieure d’Économie Appliquée est menacée, le syndicat autonome des enseignants du supérieur de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar exprime toute son indignation face à la boulimie foncière dont l’État du Sénégal a fait montre. Pour le syndicat, cette attribution unilatérale et non concertée intervient dans un contexte où la capacité d’accueil de l’UCAD est largement dépassée et où la massification exige une extension des locaux de l’ESEA et donc le maintien du foncier en l’état » souligne un communiqué du SAES parvenu à la Rédaction. « Le Saes exige l’annulation immédiate de ce qu’il considère comme une forfaiture administrative qui met en avant les intérêts privés d’un promoteur immobilier au détriment de l’éducation et de la formation de la jeunesse sénégalaise et africaine. La Coordination SAES Campus de Dakar fait appel à la communauté universitaire, à la société civile et à l’opinion nationale pour arrêter immédiatement cette forfaiture et interpelle les autorités à assumer toutes les conséquences qui découleront de la non annulation de cet acte administratif... » conclut le texte.
REBOISEMENT À KEUR-MASSAR PROJET « QUARTIER VERT » DE L’ASC FIRDAWSI
Malgré les pires inondations, des habitants de Keur Massar ne comptent pas abdiquer face à la furie des eaux. Ces jeunes ambitieux et volontaires du quartier Firdawsi situé à Keur-Massar ont décidé d’organiser une campagne de reboisement dénommée : Projet « Quartier Vert » de l’Asc Firdawsi. Ce sera le lundi 12 septembre 2022 au cours duquel les jeunes vont planter plus de 300 arbres dans leur environnement. Joint par « Le Témoin » quotidien, M. Ousseynou Ndiaye président de l’Asc Firdawsi déclare que cette journée de reboisement constitue un des meilleurs moyens pour lutter contre le changement climatique et les inondations en attendant les réseaux de canalisation à Keur Massar. Une initiative encouragée par le service départemental des Eaux et Forêts de la Préfecture de Keur-Massar qui a offert un important lot de plants à ces jeunes volontaires « Au nom de tous les membres de notre association, nous remercions le directeur général des Eaux et Forêts pour cet important don de plants. Nous profitons de l’occasion pour lancer un appel au maire de Keur Massar Adama Sarr de nous appuyer en matériel pour la réussite de cette journée de l’environnement » a lancé M. Ousseynou Ndiaye, président de l’Asc Firdawsi de Keur-Massar.
DIASS VERT
En intelligence avec la Grande muraille verte et la direction des Eaux et Forêts, Mamadou Ndione le maire de la commune de Diass, dans le département de Mbour, a lancé, lundi, une campagne de reboisement afin de s’inscrire en droite ligne des recommandations du chef de l’Etat dans sa politique préventive de lutte contre les changements climatiques. Pas moins de 1150 plants seront ainsi reboisés dans les 17 villages de la commune
MÉDINA CHÉRIF (KOLDA) DEUX PÊCHEURS TUÉS PAR BALLES POUR DU POISSON...
Deux pêcheurs ont été tués par balles par des inconnus pour du poisson sur la rive du fleuve Katanga dans la commune de Médina Chérif (département de Kolda). L’incident s’est produit la nuit du lundi 05 au mardi 06 septembre. Il semblerait que leurs bourreaux avaient l’habitude de voler leur poisson. Ainsi, les voleurs ont ouvert le feu à bout portant sur les pêcheurs en tuant l’un d’eux sur place. Le second rendra l’âme au cours de son évacuation vers la capitale du Fouladou, Kolda. Les deux corps sans vie sont actuellement à la morgue de l’hôpital régional. Il faut rappeler que les pêcheurs sont originaires du village de Demba Moudou de cette commune. Dans la foulée, une enquête a été ouverte pour mettre la main sur les assassins...
SCANDAL DU FONCIER ET LES SUJETS POLITIQUES AU MENU DE LA REVUE DE PRESSE DE ZIK FM CE MERCREDI
Les parutions de ce mercredi 7 septembre 2022 revèlent un scandal fontier suivi de la menace de boycotte du SAES ainsi que la rivalité de candidature pour le perchoir au sein de la coalition de l'oppositionYewwi Askan Wi.
Les parutions de ce mercredi 7 septembre 2022 revèlent un scandal fontier suivi de la menace de boycotte du SAES ainsi que la rivalité de candidature pour le perchoir au sein de la coalition de l'oppositionYewwi Askan Wi. Ecoutez le point de l'actualité fait par Fabrice Nguéma sur Zik Fm.
OCTROI DU FONCIER DE L'ESEA À SERTEM PROPERTIES, LE SAES EXIGE L’ANNULATION IMMÉDIATE D’UNE «FORFAITURE ADMINISTRATIVE»
Après l’hôpital Aristide Le Dantec, l’Etat se signale du côté de la réserve foncière de l’Ecole Supérieure d’Economie Appliquée (ESEA) où 8600 m2 du foncier de l’établissement ont été attribués à un promoteur immobilier.
Après l’hôpital Aristide Le Dantec, l’Etat se signale du côté de la réserve foncière de l’Ecole Supérieure d’Economie Appliquée (ESEA) où 8600 m2 du foncier de l’établissement ont été attribués à un promoteur immobilier. La Coordination SAES Campus de Dakar qui exige «l’annulation immédiate de cette forfaiture administrative…» au détriment de l’éducation et de la formation de la jeunesse sénégalaise et africaine, demande aux autorités d’assumer toutes les conséquences qui découleront de la non-annulation de cette «ignominie».
«Halte à la boulimie foncière ! L’Etat s’attaque au foncier de l’Ecole Supérieure d’Economie Appliquée (ESEA) de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD).» C’est la Coordination SAES Campus de Dakar qui exprime ainsi «toute son indignation face à la boulimie foncière dont l’Etat du Sénégal a fait montre, suite à l’octroi d’un bail de 8600 m2» sis à Mermoz dans l’assiette foncière de l’Ecole Supérieure d’Economie Appliquée (ESEA) à un promoteur immobilier privé dénommé SERTEM PROPERTIES pour la construction d’un immeuble à usage d’habitation (résidences diplomatiques).
Dans un communiqué, le SAES renseigne que cette «attribution unilatérale et non concertée» intervient dans un contexte où la capacité d’accueil de l’UCAD est largement dépassée et où la massification exige une extension des locaux de l’ESEA et donc de le maintien du foncier en l’état. Et le syndicat de relever que le ministère des Finances et du Budget, «auteur de cette forfaiture, est à son énième acte car ayant amputé l’ESEA de plus de 5 hectares de sa superficie globale mettant l’établissement dans une précarité et une insécurité foncières, détériorant ainsi le cadre d’enseignement et de recherche».
Suffisant pour que, au regard de ce qui précède, la Coordination SAES Campus de Dakar «exige l’annulation immédiate de cette forfaiture administrative qui met en avant les intérêts d’un privés d’un promoteur immobilier au détriment de l’éducation et de la formation de la jeunesse sénégalaise et africaine». Aussi la Coordination SAES Campus de Dakar fait-elle appel à la communauté universitaire, à la société civile et à l’opinion nationale «pour arrêter immédiatement cette forfaiture». Non sans «demander aux autorités d’assumer toutes les conséquences qui découleront de la non-annulation de cette ignominie perpétrée contre l’Enseignement Supérieur Sénégalais».
VERS LE BOYCOTT DE LA RENTREE ET LA PARALYSIE DU SYSTEME UNIVERSITAIRE
En attendant, la Coordination SAES Campus de Dakar envisage les actions suivantes : «La tenue d’un point de presse ce mercredi 07 septembre 2022 à 15h sis à l’ESEA, le boycott de la rentrée universitaire prévue le 03 octobre 2022, la paralysie du système universitaire».
En définitive, au regard de la gravité de l’acte perpétré par le ministre des Finances et du Budget, la Coordination SAES Campus de Dakar «reste attentif à la réaction des autorités» notamment celle du Ministère de l’Enseignement Supérieur, de l’Recherche et de l’Innovation (MESRI) et «réaffirme son engagement sans faille pour la défense des intérêts matériels et moraux des militantes et militants et reste solidaire à la section SAES/ ESAE pour la conservation intégrale de son assiette foncière».
L’ÉTAT BRADE SES TERRES POUR FINANCER SES PROJETS
Le gouvernement a de plus en plus recours à des opérations controversées de cessation des assiettes foncières. La dernière en date concerne les 8600 m² de l'École Supérieure d'Économie Appliquée (ESEA) sis à Mermoz, une structure de l’Ucad
Le bradage de ses terres pour financer les projets publics estil devenu une nouvelle politique de l’Etat du Sénégal ? Serait-il inapte à lever des fonds sur le marché international du fait de l’atteinte du seuil d’endettement de 70% fixé par l’UEMOA pour la dette extérieure et des organismes publics, comme le soutient le député Mamadou Lamine Diallo ? En tout cas, de plus en plus, l’Etat a recours à des opérations controversées de cessation des assiettes foncières. La dernière en date concerne les 8600 m² de l'École Supérieure d'Économie Appliquée (ESEA) sis à Mermoz qui est une structure de l’Ucad.
Et si le leader du mouvement Tekki, Mamadou Lamine Diallo avait raison au sujet du dépassement par le gouvernement du seuil d’endettement de 70% fixé par l’UEMOA pour la dette extérieure de l’État et des organismes publics ? Cette question est d’autant plus légitime qu’on assiste depuis quelques temps à l’accélération de la politique de bradage des réserves fonciers publics par l’Etat du Sénégal pour financer ses projets. La preuve, alors que le débat sur la cessation des trois (03) hectares de l’hôpital Aristide Le Dantec à une entreprise privée espagnole pour un montant 30 milliards de FCFA destinés au financement du projet de reconstruction de cet hôpital centenaire dont le budget total est estimé à plus de 50 milliards est loin de connaitre son épilogue, l’Etat du Sénégal s’illustre à nouveau dans une nouvelle affaire bradage foncier. Cette fois-ci, c’est la réserve foncière de l’Université Cheikh Anta Diop qui est visée par le régime en place.
En effet, selon le leader du mouvement Gueum Sa Bopp (Confiance en soi), Bougane Guèye Dany qui a vendu la mèche de cette nouvelle opération, l’Etat aurait, par l’entremise du Gouverneur de Dakar, Al Hassane Sall cédé une partie de l’assiette foncière (8600 m²) de l’École Supérieure d’Économie Appliquée (ESEA) sis à Mermoz, qui est une structure de l’Ucad, à un promoteur immobilier privé, dénommé SERTEM PROPERTIES, pour la construction d’un immeuble à usage d’habitation moyennant, un loyer de cinq millions cent soixante mille (5 160 000) francs, payable annuellement. Toutefois, il faut préciser que ce n’est pas la première fois que le régime actuel s’engage dans ce genre de transactions.
Dans leur édition du 25 août dernier, nos confrères du quotidien «Le Témoin» faisait également état d’une transaction de cessation d’un «site de 10.000 mètres carrés du Sporting club au prix de deux millions et trois millions de francs le mètre carré à un homme d’affaires dont, on dit, selon toujours nos confrères, qu’il était le tuteur du fils du président de la République aux Etats-Unis, Amadou Sall. Lors de sa dernière sortie dans la presse, le leader de Pastef/Les Patriotes, Ousmane Sonko avait également révélé avoir déjà adressé au cours de l’année 2020 plusieurs questions écrites au gouvernement et qui sont restées jusqu’ici sans réponses concernant des cas de transfert du patrimoine de l’Etat en violation de la loi sur le domaine de l’État au Sénégal.
Citant entre autres, le site de l’ancienne gare routière «Pompiers» cédé à des Marocains, les immeubles de la Sicap situées derrière l’Assemblée nationale cédés à des politiciens, et des immeubles situés en centre-ville cédés à des particuliers, il a indiqué tous ces sites ont été cédés par l’actuel régime sur la base des baux emphytéotiques pour une durée de 90 ans sans passer comme l’exige la loi par l’Assemblée nationale. Il en est de même, selon toujours M. Sonko, pour l’Immeuble Brière de l’Isle : surnommé par les Dakarois «immeuble Gaufrette» cédé à la société Senegindia pour 99 ans ; le titre foncier 2683 DK se trouvant à la rue Carnot, cédé à la société Sénégal hôtel invest pour 99 ans ; le titre foncier 5421, sis à la rue Kleber cédé à la société «Sénégal global solution» pour 99 ans et le titre foncier n°4982, sis à la rue Achimou Tall X René Ndiaye cédé à Fleur Sassoum pour 99 ans sans l’implication de l’Assemblée nationale.
Toutes ces transactions semblent confirmer la nouvelle politique de l’Etat du Sénégal, basée non plus sur l’endettement, sur le marché international grâce aux Eurobonds et autres campagnes de levées de fonds mais plutôt sur le bradage des terres pour financer ses projets.