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20 juin 2025
LES MOTS DE SONKO
"Je tiens aujourd’hui à rendre hommage aux membres de ma sécurité qui ont été kidnappés par les FDS et illégalement retenus par le procureur de Macky pendant 10 jours avant d’être totalement déchargés hier de toute poursuite"
"Je tiens aujourd’hui à rendre hommage aux membres de ma sécurité qui ont été kidnappés par les FDS et illégalement retenus par le procureur de Macky pendant 10 jours avant d’être totalement déchargés hier de toute poursuite.
Je rends hommage à l’ensemble des membres de ma sécurité, qui consentent énormément de sacrifices pour ma sécurité et pour le projet, jusqu’au sacrifice ultime pour certains. Paix à leur âmes.
Ces hommes sont devenus des frères et sont à mes côtés dans les situations les plus compliquées et avec un dévouement sans faille.
C’est ce qui leur vaut ce ciblage et cet acharnement de l’État qui procède systématiquement à des arrestations arbitraires et quelques fois même à des exactions contre leurs personnes.
Je rends également hommage aux leaders, aux militants et aux sympathisants victimes de la folie dictatoriale du régime qui, à Dakar, Guediawaye, Sébikotane et Ziguinchor, ont supporté, et continuent à supporter pour certains, très stoïquement la détention et tout en faisant courageusement face à la justice, ou encore on subit des représailles de toute nature.
Je demande à tous les militants qui comptaient venir passer une nuit de veille devant ma maison d’y renoncer et à ceux qui sont déjà là de retourner se reposer chez eux. Je suis très touché par cet engagement, mais je les rassure : il n’y a rien à craindre ce soir, ni demain."
Enfin, nous donnons rendez-vous au peuple sénégalais demain à 11h pour un point de presse de la Conférence des leaders de Yewwi Askan Wi.
L’INTERDICTION DES RASSEMBLEMENTS DE L’OPPOSITION À LA UNE DE LE REVUE DE PRESSE DE L'APS CE MERCREDI
Les quotidiens sont nombreux à se préoccuper de l’interdiction des rassemblements de la coalition Yewwi askan wi (YAW) par les autorités administratives.
Dakar, 29 juin (APS) – Les quotidiens sont nombreux à se préoccuper de l’interdiction des rassemblements de la coalition Yewwi askan wi (YAW) par les autorités administratives.
L’Observateur a publié un arrêté du préfet de Dakar interdisant le rassemblement de YAW prévu ce mercredi à 15 h, à la place de la Nation. L’autorité administrative a invoqué ‘’des menaces graves d’atteinte aux édifices publics, des risques réels d’infiltration par des individus malintentionnés [et] des menaces réelles de trouble à l’ordre public’’ pour notifier à Khalifa Sall et à Ousmane Sonko l’interdiction de leur marche de protestation, ajoute le même journal.
La coalition YAW appelle ses militants à protester publiquement contre l’invalidation de l’une de ses listes de candidature aux élections législatives du 31 juillet prochain.
Ousmane Sonko, cité par L’Observateur, déclare : ‘’Nous allons maintenir toutes nos activités, y compris l’appel du [mercredi] 29 juin.’’
‘’Yewwi askan wi fait marche arrière’’, titre Le Quotidien, ajoutant : ‘’Un pacifique rassemblement, le 8 juin, une manifestation réprimée et ponctuée de trois morts, le 17 juin… Il n’y en aura pas une troisième, cet après-midi.’’
‘’Les préfets interdisent tout’’, écrit L’As, ajoutant : ‘’Dans neuf départements au moins, les préfets ont refusé à l’opposition (…) ce droit.’’ Il s’agit du droit de tenir des manifestations publiques.
Vox Populi met en exergue les ‘’refus’’ des autorités administratives, qui ‘’font bloc contre YAW’’. ‘’Ousmane Sonko et [ses partisans] refusent de braver l’interdiction’’, affirme le même journal, selon lequel les marches de protestation de Yewwi askan wi prévues ce mercredi à Dakar, Kaolack, Bambey, Kolda, Mbour, Thiès, Ziguinchor et d’autres villes ont toutes été interdites par les préfets.
‘’Yewwi dans le flou’’, écrit WalfQuotidien, affirmant qu’‘’a priori, la manifestation de [YAW] prévue aujourd’hui n’aura pas lieu’’.
‘’Khalifa Sall et Ousmane Sonko feront face à la presse. Cependant, le risque d’affrontement existe toujours dans certaines localités où les militants [de l’opposition] ont promis de marcher ‘avec ou sans autorisation’’’ des autorités administratives, lit-on dans WalfQuotidien.
Le Témoin Quotidien est d’avis que ‘’ça ne sera pas faire preuve de couardise au cas où l’opposition décide de sursoir à sa manifestation de ce mercredi 29 juin’’, car l’interdiction des rassemblements de l’opposition relève de ‘’flagrantes et grotesques injustices’’.
Source A signale qu’‘’un dispositif sécuritaire de feu composé de la Police et de la Gendarmerie a fini de quadriller tous les quartiers chauds’’ de Dakar, pour empêcher l’opposition de tenir son rassemblement.
Tribune annonce une ‘’décrispation’’ de la crise préélectorale.
‘’Il reste à savoir si le président Macky Sall est (…) dans les bonnes dispositions pour ajourner les législatives et reprendre tout le processus à zéro, afin d’éteindre ce feu (…) que les mécontents veulent alimenter’’, commente Tribune, attribuant la ‘’décrispation’’ annoncée à des ‘’personnalités, dignitaires et autres responsables de la société civile’’.
‘’Yewwi y va de la pédale douce (…) Quand l’opposition met la pédale douce, le président doit reculer aussi. Pour sauver la paix…’’ affirme Tribune.
Pour rappel, Macky Sall a déclaré, lors d’une visite en France, que, malgré la crise préélectorale, le scrutin législatif se tiendra à la date prévue.
‘’Apaisement’’
‘’On va droit vers un report, avec plusieurs médiations entamées, qui risquent de changer la donne’’, soutient Kritik’, concernant les rassemblements annoncés par YAW. Il semble se réjouir de la ‘’preuve supplémentaire, pour les leaders [de YAW], de mettre en avant les intérêts du pays’’.
L’info se fait l’écho de la réaction du maire de Guédiawaye (ouest), Ahmed Aïdara, qui a été condamné, lundi, à un mois de prison avec sursis pour participation à une manifestation interdite. ‘’J’ai été pris en otage (…) par une Police qui agit et réprime au mépris des droits les plus élémentaires des citoyens’’, soutient M. Aïdara.
Le Vrai Journal s’est intéressé à l’appel à la ‘’concertation’’, qui a été lancé par les professionnels des médias aux politiciens. ‘’Conscientes de la gravité de la crise politique et des mesures qu’elle fait planer sur la stabilité nationale, plusieurs associations de presse (…) sonnent le tocsin en invitant les acteurs politiques à l’apaisement’’, lit-on dans le même quotidien.
Le Soleil considère les services chargés de l’accueil des malades et des urgences sanitaires comme le talon d’Achille du système de santé sénégalais.
Dans 96 % des hôpitaux et 61 % des centres de santé publics, les services chargés de l’accueil et des urgences ne sont conformes aux normes requises, révèle le journal en citant la directrice générale des établissements de santé au ministère de la Santé.
EnQuête consacre un dossier au retour des migrants sénégalais dans leur pays, où certains d’entre eux vivent ‘’entre amertume, regrets et incertitudes’’.
‘’Je suis rentrée pour ne pas mourir esclave au Maroc’’, a déclaré au journal une Sénégalaise revenue de ce pays du Maghreb.
Le bilan du chavirement d’une pirogue au large de Kafountine (Bignona, sud) s’est alourdi, passant à 14 morts. Selon la même source, 6 nouveaux corps ont été retrouvés mardi après-midi.
Ziguinchor, 28 juin (APS) – Le bilan du chavirement d’une pirogue au large de Kafountine (Bignona, sud) s’est alourdi, passant à 14 morts, a appris l’APS de source informée, mardi soir.
Selon la même source, 6 nouveaux corps ont été retrouvés mardi après-midi.
Elle a déclaré que les convoyeurs de la pirogue et leurs complices en fuite étaient activement recherchés.
Une pirogue a chaviré au large de Kafountine (Bignona, sud), faisant huit morts et un blessé grave, avait indiqué mardi matin à l’APS le gouverneur de Ziguinchor, Guédj Diouf.
La pirogue, qui avait à son bord, plus d’une centaine de candidats à l’émigration, a chaviré, lundi, à hauteur de Kafountine. Quelques passagers ont pu rejoindre la terre ferme, alors que 92 autres avaient été secourus.
"Sur les 92 personnes secourues, un corps sans vie a été retrouvé hier (lundi). Ce matin, les recherches enclenchées ont pu trouver sept autres corps sans vie. Cela fait un bilan de huit morts pour le moment", avait un peu plutôt déclaré le gouverneur de Ziguinchor.
Une personne "gravement blessée par des brûlures" a été "admise aux urgences de l’hôpital régional de Ziguinchor", avait-il ajouté, corroborant ainsi la thèse de l’incendie, agitée comme étant à l’origine du drame.
"Certainement que quelqu’un fumait à l’intérieur de la pirogue. Souvent, dans ces pirogues, il y a du carburant", avait-il dit.
Le chef de l’exécutif régional de Ziguinchor d’annoncer dans la foulée l’ouverture d’une enquête afin de mettre la main sur les convoyeurs de cette pirogue.
Il avait signalé que les opérations de recherches étaient en cours pour retrouver d’autres corps ou d’éventuels survivants.
Deux autres personnes appartenant à la «Force spéciale» arrêtées
Les membres du groupe dénommé «Force spéciale», qui devaient s’attaquer à la centrale électrique du Cap des biches, à des intérêts français et aux domiciles de certaines autorités, ont été toute la journée à la cave du Palais de justice de Dakar. Cependant, L’AS a appris que les interpellations se sont poursuivies en catimini. Et deux autres personnes ont rejoint la bande. D’après des sources dignes de foi, de onze, ils sont désormais 13 à attendre leur face-à-face avec un juge d’instruction, le juge du deuxième cabinet, pour connaître le sort qui leur sera réservé. En l’espèce, compte tenu des charges retenues contre eux, le juge d’instruction est lié par les réquisitions du procureur, qui va forcément requérir le mandat de dépôt.
Kafountine : Le bilan du chavirement d’une pirogue s'alourdit
Le bilan du chavirement de la pirogue transportant des candidats à l’émigration, survenu dans la nuit du dimanche au lundi à Hilol, dans la commune de Kafountine (département de Bignona), s’est considérablement alourdi. En effet, 13 corps sans vie ont été repêchés hier par les secours. Ce qui porte à 14 le nombre de victimes de cet accident. Plusieurs personnes sont toujours portées disparues et les recherches se poursuivent. Selon une source sécuritaire, la pirogue avait embarqué vers Hilol, avec à bord plus d’une centaine de personnes qui tentaient de rejoindre l’hexagone de façon clandestine. La source qui renseigne que 92 personnes ont été sauvées depuis l’accident, signale qu’un incendie serait à l’origine du chavirement.
Une trentaine de trafiquants interpellés en une année à Fatick
Une trentaine de trafiquants ont été interpellés en une année par la Subdivision des Douanes de Fatick pour trafic d’une importante quantité de chanvre indien et de médicaments prohibés, a indiqué mardi la cheffe de cette subdivision, le colonel Ndèye Fatou Ndiaye. «Ces trafiquants ont été arrêtés et déférés au parquet à l’issue de leur garde à vue. D’autres attendent leur jugement», a confié Mme Ndiaye à l’«Aps». Elle s’entretenait avec des journalistes à l’issue de l’incinération de 3,896 tonnes soit près de 4 tonnes de chanvre indien, de médicaments prohibés et de quelques produits alimentaires.
Assomme assoma les cliniques privées
L’Association des cliniques privées du Sénégal (ACPS) a exprimé, mardi, son désaccord par rapport aux actions engagées par le ministère du Commerce dans le cadre de l’assainissement du secteur. «Au moment où les cliniques privées se relèvent péniblement d’une crise qui a frappé tous les secteurs, le ministère du Commerce et des PME initie un contrôle approximatif, en se basant sur des dispositions règlementaires et tarifs datant de 1983, soit il y a près de 40 ans», a déclaré Dr Seynabou Bâ, porte-parole de l’ACPS, lors d’un point de presse. Ainsi, a poursuivi Dr Bâ, la mission a lourdement sanctionné les onze cliniques contrôlées en avançant des arguments contestables. Dans le même ordre d’idées, elle a noté qu’un projet de loi relatif à l’accès et la dispensation des médicaments et aux autres produits de santé, très contraignant pour les cliniques et leurs patients, serait à l’étude. «Nous comprenons parfaitement qu’un secteur aussi sensible que le nôtre soit régulé et surveillé, mais nous estimons que ces initiatives du ministère du Commerce sont inopportunes et vont à coup sûr déstabiliser le secteur privé de la santé déjà fort éprouvé», a-t-elle déploré. Selon elle, les patients seraient les premières victimes de ces désordres et une réelle menace pèserait sur les emplois. L’association a saisi le ministère de la Santé et de l’Action Sociale par courrier l’informant de cette situation inédite, mais n’a reçu aucune réponse jusque-là, a-t-elle fait valoir, précisant qu’une réunion a été tenue avec la direction du commerce intérieur sans trouver un terrain d’attente. Dr Bâ a invité le chef de l’Etat à les accompagner à réviser les directives qu’il a données (… ).
Khalife de Ndiassane : le chef de village échappe à la prison
L’affaire de Ndiassane, précisément du village de Thiaoune Kounta, a connu des rebondissements. En effet, les personnes interpellées suite aux jets de pierres lors de la visite du Khalife sur le site litigieux et sur plainte des blessés, ont été finalement placées sous mandat de dépôt hier. Ainsi, elles ont passé leur première nuit à la Maison d'Arrêt et de Correction (Mac) de Thiès. Quant au chef de village et son adjoint, ils ont été plus chanceux, car ils sont rentrés chez eux après leur face-à-face avec le juge.
Les menaces du Conseil restreint de l’assemblée de l’Ucad
L’assemblée de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) menace de sanctionner les étudiants qui troublent la quiétude de leurs camarades. En fait, le Conseil restreint de l’assemblée de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar s’est réuni hier, sous la présidence du Recteur, Pr Ahmadou Aly Mbaye, pour examiner la situation sécuritaire. Ainsi le Conseil restreint, à l'unanimité, a condamné fermement les actes de violences notés au sein du campus social dans la nuit du mardi 21 juin 2022. Il réaffirme son attachement à la paix et à la stabilité au sein de l’institution. Le Conseil restreint menace de traduire devant le conseil de discipline tout étudiant responsable d'acte de violences conformément aux textes qui organisent le fonctionnement de l’espace universitaire, sans préjudice pour d’éventuelles poursuites judiciaires.
Ordre de passage des coalitions à la Rts
Le Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel (Cnra) et les représentants des différentes listes en compétition aux élections législatives ont déterminé hier l'ordre de passage aux émissions de la campagne sur la Rts. Ainsi, c’est la coalition Bokk Gis-Gis Liggey qui ouvre le bal pour le premier jour de diffusion de la campagne électorale, à savoir le dimanche 10 juillet 2022. Elle sera suivie dans l’ordre par la coalition Benno Bokk Yaakaar, la Grande Coalition Wallu Sénégal, la coalition Naataange Askan Wi, la Coalition Yewwi Askan Wi, la Coalition les Serviteurs-MPR, la Coalition Bunt-Bi et celle Alternative pour une Assemblée de rupture AAR Sénégal. Pour les jours suivants, le Cnra précise qu’il sera effectué une permutation circulaire. Ainsi, pour le deuxième jour, l'émission de la liste de candidats passée la veille en premier lieu passe en dernier, celle de la liste de candidats passée en second lieu passe en premier lieu, ainsi de suite.
L’appel du Khalife de Léona Niassène à Macky Sall
Le Khalife de Léona Niassène, Ameth Tidiane Niasse, est très préoccupé par la tension politique qui prévaut dans le pays. Il a fait une déclaration hier sur Walf Tv pour demander au Président Macky Sall d’autoriser le rassemblement de la coalition Yewwi Askan wi. A l’entame de son propos, le guide religieux a rappelé que le pays appartient à tous et que c’est dans la paix qu’on peut développer un pays. Ainsi pour la paix et la sécurité du pays, il demande au chef de l’Etat d’autoriser le rassemblement de la coalition YAW. Car, relève le Khalife de Léona Niassène, Yewwi Askan wi avait organisé un rassemblement encadré par les forces de l’ordre le 08 juin et tout s’était très bien passé. A l’en croire, certains Dakarois n’étaient même pas au courant du rassemblement. En plus, les militants de YAW avaient même nettoyé le lieu. Il invite le chef de l’Etat à préserver la démocratie sénégalaise, sinon le pays va reculer comme les autres pays.
Ameth Aïdara ne décolère pas
Mécontent de son arrestation avec ses proches, le maire de la ville de Guédiawaye Ameth Aïdara a fait le procès du pouvoir de Macky Sall «qui veut à tout prix faire un troisième mandat illégal et anticonstitutionnel». Un projet qui, selon Ameth Aïdara, sera combattu par la coalition Yewwi Askan wi pour la restauration des acquis démocratiques. Et à ce sujet, l’édile de Guédiawaye a fait savoir que son combat politique pour le départ de Macky Sall va continuer. Pour rappel, M. Aïdara a écopé 01 mois de prison avec sursis.
Marche de l’inter-coalition «Yewwi-wallu» à Pikine
Dans le département de Pikine, l’opposition a mis en place hier l’inter-coalition « Yewwi-wallu » pour sonner la fin de la récréation politique contre le pouvoir de Macky Sall dans cette localité de la banlieue. Et les responsables locaux ont d’ailleurs annoncé une marche avec ou sans autorisation ce mercredi dans les rues de Pikine. Cette marche aura pour point de départ la station Texaco, en passant par la route d’Icotaf, avec comme point de chute Bountou Pikine.
Taux élevé des prêts dans les institutions de microfinance
Venu présider la cérémonie de partage de la tontine des femmes de son parti qu’il avait financé auparavant pour les besoins de la fête de la Tabaski pour un montant total de 10 millions, le coordonnateur communal des cadres de l’Alliance pour la république (Apr) de Keur Massar-Nord, Pape Ibrahima Demba, a dénoncé le taux élevé des prêts au niveau des institutions de microfinance. Une pratique qui, selon lui, favorise la pauvreté des femmes qui ont peur d’emprunter aux institutions de microfinance. A cet effet, Pape Ibrahima Demba a invité la Direction de la réglementation des institutions de microfinance à mener une enquête sur la question. Avant de demander aux structures de l’Etat dont la DER et le Fongip de renforcer les femmes de Keur Massar.
Balla Ndiaye poignarde le conducteur qui l’a doublé
Balla Ndiaye et Osé Moulongo ont comparu hier devant la barre du Tribunal de grande instance de Dakar statuant en flagrants délits, pour ‘‘coups et blessures volontaires’’ ayant entraîné une interruption temporaire de travail (itt) de 7 jours contre le premier cité et ‘‘destruction de biens appartenant à autrui’’ pour le second. Reconnu coupable, Balla Ndiaye est condamné à un mois de prison ferme. Plus chanceux, son protagoniste a écopé d’un mois avec sursis. Les faits se sont produits à Liberté 6. Le plaignant Marcel Moulongo était dans la voiture de son frère Osé Moulongo qui tenait le volant. Tous deux ont eu la malchance de dépasser le véhicule de Balla Ndiaye, dans une course de vitesse. Un acte courant qu'on voit dans la circulation tous les jours, mais qui a révolté ce dernier qui freine brusquement sa voiture. Et lorsque Marcel Moulongo est descendu de la voiture de son frère, Balla Ndiaye l'a attaqué et lui a asséné un coup de couteau à la tête. Furieux, Osé est intervenu dans la bagarre en cassant le pare-brise de la voiture de Balla Ndiaye avant de conduire son frangin à l’hôpital où on lui a délivré un certificat médical attestant une itt de 7 jours. Muni de ce document, le mis en cause a déposé une plainte au commissariat de Dieuppeul contre son bourreau Balla Ndiaye. En guise de réplique, ce dernier a traduit en justice Osé Moulongo pour ‘‘destruction de biens appartenant à autrui’’.
BILAN ANNUEL DES OPERATIONS CONTRE LE TRAFIC DE DROGUE ET DE MÉDICAMENTS PROHIBÉS A FATICK
Une trentaine de trafiquants ont été interpellés en une année par la Subdivision des Douanes de Fatick pour trafic d’une importante quantité de chanvre indien et de médicaments prohibés
Fatick, 28 juin (APS) - Une trentaine de trafiquants ont été interpellés en une année par la Subdivision des Douanes de Fatick pour trafic d’une importante quantité de chanvre indien et de médicaments prohibés, a indiqué mardi la cheffe de cette subdivision, le colonel Ndèye Fatou Ndiaye.
’’Ces trafiquants ont été arrêtés et déférés au Parquet à l’issue de leur garde à vue. D’autres attendent leur jugement’’, a dit Mme Ndiaye.
Elle s’entretenait avec des journalistes à l’issue de l’incinération de 3,896 tonnes soit prés de 4 tonnes de chanvre indien, de médicaments prohibés et de quelques produits alimentaires.
’’Pour le chanvre indien, a-t-elle précisé, on a une quantité de 3,896 tonnes soit prés de 4 tonnes qui ont été saisies sur la période de mi 2021 et le courant de l’année 2022, donc sur une année à peu prés’’.
Les médicaments prohibés incinérés ont une valeur de plus de 200 millions de francs CFA.
’’Les médicaments saisis sont composés essentiellement d’aphrodisiaques, des antalgiques, du paracétamol, et des antibiotiques’’, a-t-elle précisé.
Elle a expliqué que les saisies ont été opérées à la frontière entre le Sénégal et la Gambie par la Brigade commerciale de Karang, par les unités maritimes de Foundiougne et de Toubacouta et les brigades mobiles de Gossas et Fatick.
Mme Ndiaye a salué les efforts des autorités dans le renforcement de la logistique et moyens humains de lutte contre la fraude.
’’Les effectifs ont été renforcés de même que les moyens logistiques avec une dotation en véhicules de toutes les brigades de la subdivision de Fatick’’, a soutenu la cheffe de la Subdivision.
La cérémonie d’incinération s’est déroulée en présence du gouverneur de la région de Fatick, Seynabou Guèye, d’autorités judiciaires et les forces de défense et de sécurité.
GUY MARIUS SAGNA ÉCOPE D'UN MOIS DE PRISON AVEC SURSIS
L’activiste Guy Marius Sagna dont le procès pour provocation à un attroupement non armé se tenait mardi à Ziguinchor, a été condamné à un mois d’emprisonnement avec sursis
Ziguinchor, 29 juin (APS) - L’activiste Guy Marius Sagna dont le procès pour provocation à un attroupement non armé se tenait mardi à Ziguinchor, a été condamné à un mois d’emprisonnement avec sursis, a constaté l’APS.
Deux de ses co-prévenus - Cheikh Sourate Sagna et Amadou Tom Mbodji - ont écopé de la même peine, les autres personnes poursuivies, au total 34 personnes, ont été relaxées.
Guy Marius Sagna a été aussi condamné à payer une amende de 50.000 francs CFA
Ce procès ouvert à 10 heures, s’est tenu à la grande salle d’audience de la Cour d’appel de Ziguinchor qui abrite le Tribunal de grande instance de Ziguinchor.
Le célèbre activiste, leader de FRAPP-France dégage, était poursuivi pour différents chefs d’inculpation, à savoir provocation à un attroupement non armé, participation à une manifestation non autorisée ayant entrainé la violence et actions diverses.
Il a rejeté les faits qui lui sont reprochés.
Le ministère public et la défense se sont affrontés lors de ce procès au moyen de longues plaidoiries ponctuées par plusieurs moments de pause.
Dans son réquisitoire, le procureur a demandé au juge de maintenir tous les chefs d’inculpation retenus contre Guy Marius Sagna et réclamé une peine d’emprisonnement de deux ans dont six mois ferme.
Mais le président du Tribunal de grande instance de Ziguinchor n’a pas suivi le procureur et peu après 00 heure, il a prononcé son verdict et condamné M. Sagna à un mois de prison avec sursis.
L’activiste a recouvré la liberté après 10 jours de détention.
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DEGEL DE LA TENSION POLITIQUE ET SUJETS POLITIQUES AU MENU DE LA REVUE DE PRESSE DE ZIK FM CE MERCREDI
Les parutions de ce mercredi évoquent les efforts d'apaisement de la tension politique et la manifestation prévue ce jour de la coalition de l'opposition Yaw ainsi que d'autres sujets politiques.
Les parutions de ce mercredi évoquent les efforts d'apaisement de la tension politique et la manifestation prévue ce jour de la coalition de l'opposition Yaw ainsi que d'autres sujets politiques. Ecoutez la revue de presse présentée par Fabrice Nguéma sur ZikFm.
Encore une journée qui risque d’être pesante pour les populations de la capitale, au vu des risques de heurts pouvant survenir entre forces de l’ordre et partisans et/ou sympathisants de l’opposition
Encore une journée qui risque d’être pesante pour les populations de Dakar, au vu des risques de heurts pouvant survenir entre forces de l’ordre et partisans et/ou sympathisants de l’opposition. Pour cause, la coalition Yewwi Askan Wi qui compte accentuer la pression pour protester contre le rejet de sa liste nationale des titulaires aux élections législatives du 31 juillet envisage d’organiser ce jour, mercredi, un autre rassemblement dans la capitale sénégalaise. Ce, malgré l’interdiction de toute manifestation par l’autorité, en raison de la période de pré-campagne électorale selon son argumentaire, et une première mobilisation non autorisée et réprimée par les forces de l’ordre, le vendredi 17 juin.
Alors qu’elles sont déjà lourdes de contentieux électoraux, les Législatives devant renouveler la treizième législature, au soir du 31 juillet 2022, ne cessent de drainer à leur amont une période pleine de tensions sur le terrain politique.
Et la journée de ce mercredi 29 juin semble partie pour ne pas déroger à la chienlit de ces derniers jours. En témoigne la manifestation de tous les dangers que la coalition de l’opposition Yewwi Askan Wi compte organiser à Dakar, comme dans certaines autres localités du pays, en dépit des interdictions préfectorales, sous couvert du respect de la période de pré-campagne électorale en perspective des Législatives prévues dans un mois. Toute chose que pas mal d’analystes politiques et de spécialistes du droit ont balayée d’un revers de la main, pour non-conformité à la loi électorale.
Quoi qu’il en soit, après une première manifestation interdite par le préfet de Dakar comme celui de Ziguinchor et réprimée par les forces de l’ordre, avec au total 3 morts et l’arrestation de quelques leaders de l’opposition dont les députés Déthié Fall et Mame Diarra Fam, ainsi que le maire de Guédiawaye Ameth Aidara, l’opposition a fait part de sa décision d’organiser une autre manifestation dans Dakar et certains pôles régionaux.
En conférence de presse organisée le lundi 20 juin, en somme trois jours après leur manifestation du 17 juin réprimée par les forces de l’ordre, les leaders de la coalition par la voix d’Ousmane Sonko de Pastef-Les Patriotes, ont annoncé une nouvelle mobilisation pour ce jour ; mercredi 29 juin, qu’elle soit autorisée ou non par les autorités. Une manière sans nul doute pour les leaders de la coalition Yewwi Askan Wi (Yaw) de montrer leur détermination à aller jusqu’au bout pour la sauvegarde de leur droit constitutionnel à manifester et à revendiquer leur droit de participer aux élections législatives.
Alors que l’on attendait un certain dégel de la tension politique après la libération sous condition avant-hier, lundi 27 juin, de certains des principaux leaders de l’opposition arrêtés, en marge de la manifestation du 17 juin, l’on semble s’acheminer tout droit vers la confrontation. Pour preuve, à moins de 48 heures du rassemblement de l’inter-coalition Yewwi-Wallu, les Sages et/ou vétérans de Yewwi Askan Wi sont montés au créneau pour annoncer qu’ils seront au front, lors de la manifestation de ce jour.
En conférence de presse, le doyen Alla Kane et Cie ont déclaré leur volonté de s’ériger en bouclier humain pour la protection des leaders de Yewwi Askan wi, cibles d’arrestations « arbitraires ». « A compter de ce jour, nous entendons nous constituer en bouclier permanent autour d’Ousmane Sonko et des autres leaders de Yewwi Askan wi à chacune de leurs sorties et apparitions publiques. Nous appelons tous les aînés du Sénégal à se rendre au rassemblement du 29 juin 2022 », ont-ils déclaré. C’est dire à quel point la situation politique est explosive et risque de dégénérer, ce mercredi, entre membres de l’opposition résolus à se conformer à leur droit constitutionnel à la manifestation et un pouvoir déterminé à maintenir l’ordre par tous les moyens, allant même jusqu’à doter la «Grande muette » de logistiques de maintien de l’ordre.