Les «Tiak Tiak» veulent un délai supplémentaire
A Dakar, les conducteurs de «Tiak Tiak» ont tenu une conférence de presse hier pour solliciter un délai supplémentaire en ce qui concerne le délai de trois mois fixés par les autorités pour la régularisation de leur secteur. Saluant les initiatives visant à l’immatriculation des deux-roues, leur porte-parole, Seydina Alioune Fall, a pris l’exemple du Rwanda, qu’il considère comme un modèle de réussite dans la régulation du secteur des deux-roues, indiquant que la prolongation permettrait aux conducteurs de finaliser leurs démarches administratives sans pression. Seydina Alioune Fall et Cie estiment que le temps est trop court pour régulariser tous les documents administratifs dont assurances, permis de conduire pour exercer leurs activités. Il a ainsi encouragé ses confrères à entreprendre les démarches nécessaires pour se conformer aux nouvelles normes et circuler en toute tranquillité.
Une altercation entre bergers et cultivateurs fait un mort à Koungheul
Un mort. C’est le bilan de la violente altercation entre bergers et cultivateurs qui a éclaté au village d’Amdallah, situé dans la commune de Lour Escale, département de Koungheul, dans la région de Kaffrine. Cet affrontement tragique a entraîné la mort d’un berger qui a eu lieu dans la nuit du mercredi 8 au jeudi 9 janvier. L’altercation aurait été déclenchée par un différend au sujet des dégâts causés par le troupeau du berger sur des champs cultivés, selon des témoignages. Selon eux, deux jours auparavant, un autre conflit similaire s’était produit dans le village de Diounto, dans la commune de Ida Mouride, faisant deux blessés graves suite à une altercation entre cultivateurs et bergers. Ces incidents récurrents, d’après des témoignages, mettent en évidence la persistance des tensions entre ces deux groupes, exacerbées par la gestion des ressources foncières et pastorales dans la région.
Pakala arrêté pour vol de motos
Agé de 19 ans et mécanicien de profession, A. Diop alias «Pakala» est aussi un voleur hors pair de motos. Recherché depuis quelque temps, le mécanicien vient de tomber dans les filets des hommes du Commissaire Kébé après avoir dérobé une moto lors de la fête de fin d’année. Une arrestation qui risque de cacher beaucoup de zones d’ombre avec un risque de retour de parquet pour le mis en cause visé par beaucoup de plaintes. Affaire donc à suivre…
Conduite sans permis de conduire
Dans le cadre de leur patrouille régulière, les limiers des Parcelles assainies ont réussi à mettre la main sur Nd. Diao mécanicien et M.Ch. Loum tous habitants le quartier Grand Médine pour conduite sans permis de conduire et abandon d’un véhicule à un tiers non détenteur de permis de conduire. C’est suite à un contrôle de routine aux abords du stade, d’un véhicule conduit par Loum ; ce dernier a fait par la suite fait savoir aux limiers qu’il ne détenait pas de permis de conduire et que c’est son ami Diao qui lui aurait remis le véhicule. Suffisant alors pour qu’ils soient conduits dans les locaux de la Police des Parcelles assainies pour être entendus. Interrogés tour à tour, les mis en cause ont reconnu les faits qui leur sont reprochés. Ce qui va motiver leurs défèrements au parquet.
El Malick chez les chefs religieux
Accompagné de plusieurs députés, dont la présidente du groupe parlementaire Takku Wallu Sénégal, Aïssata Tall Sall, ainsi que le premier questeur, Aïcha Touré, le président de l’Assemblée nationale El Malick Ndiaye a rendu visite hier au khalife de la famille omarienne, à celui de Médina Gounass et à l’Archevêque de Dakar. L’objectif de ce déplacement, selon le successeur de Moustapha Niasse, est de recueillir leurs prières pour la réussite de sa mission. El Malick Ndiaye et sa délégation ont entamé leur visite à la Médina, où il a été reçu par Thierno Madani Tall, khalife de la famille omarienne à Dakar. Ils se sont ensuite rendus à la résidence de Monseigneur Benjamin Ndiaye, Archevêque de Dakar, située à Fann Résidence, avant de terminer sa tournée chez Thierno Amadou Tidiane Ba, Khalife général de Médina Gounass, dans le quartier Bopp. A signaler qu’El Malick Ndiaye a également demandé des prières pour le président de la République Bassirou Diomaye Faye, et son Premier ministre Ousmane Sonko, afin que «leur volonté de transformer le pays à travers les projets ambitieux qu’ils envisagent de réaliser soient réalisés».
Plus de 1000 nouveaux bacheliers intégrés à la faculté de médecine, pharmacie
Afin de faciliter l’intégration académique et sociale et accompagner les étudiants dans leurs démarches administratives, l’Amicale des étudiants de la faculté de médecine, pharmacie et d’odontologie de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar a organisé hier une journée d’intégration des nouveaux bacheliers. D’après le président de la commission pédagogique, cette initiative aidera ces étudiants estimés à environ 1000 nouveaux bacheliers de bénéficier des orientations leur permettant de réussir dans leur cursus universitaire. La cérémonie s’est tenue en présence des autorités de la faculté des médecins ainsi que du Directeur général de la SEN-Pharmacie nationale d’approvisionnement (SENPNA, par ailleurs parrain de l’événement, Seydou Diallo, a qui exhorté les étudiants à persévérer dans les études. A son avis, cette nouvelle promotion est appelée à apporter les valeurs et les ambitions de notre système de santé.
2 000 kg de produits prohibés saisis à Kaffrine
Le colonel Mahmout Fall, chef de la subdivision des douanes de Kaffrine, a annoncé que son service a saisi plus de 2 000 kilogrammes de produits prohibés dont la contre-valeur est estimée à près de 19 milliards de francs CFA, en 2024. Dans un entretien accordé à l’APS, il a indiqué qu’«au titre de la lutte contre la criminalité transfrontalière et les trafics de tous genres, les unités ont réalisé un total de seize affaires contentieuses et saisi quelque 2 201 kilogrammes de produits prohibés pour une contre-valeur de 18 milliards 999 millions 726 580 francs CFA». Le colonel Mahmout Fall a également indiqué que 969 kilogrammes de faux médicaments ont également été saisis dans six affaires contentieuses en 2024. «La subdivision des douanes a réalisé, en 2024, des résultats globaux de 348 863 295 francs CFA, soit un glissement positif par rapport à 2023, de 24 188 036 francs CFA en valeur absolue et plus de 107% en valeur absolue, a-t-il dit.
Emigration irrégulière à Mbour
Le préfet du département de Mbour, Amadou Diop, a présidé hier une réunion du Comité départemental de développement (CDD), marquant le démarrage des activités du Comité départemental de lutte contre l’émigration irrégulière, installé le 3 octobre dernier. Dans sa déclaration, il a donné une excellente nouvelle. En effet, Amadou Diop a déclaré que depuis le 5 novembre dernier, aucun départ de migrants irréguliers n’a été enregistré dans ledit département. D’après lui, plus de 150 candidats à l’émigration irrégulière ont été arrêtées à Mbour, entre octobre et novembre 2024. « Cette rencontre avait pour but d’échanger sur ce qui a été fait depuis le 3 octobre, en termes de sensibilisation et d’arrestations. Beaucoup de cas de départ déjoués depuis le chavirement de la pirogue de migrants au large de Mbour au mois de septembre dernier. C’est une bonne nouvelle, mais nous ne dormons pas aussi sur nos lauriers. J’invite les acteurs à intensifier la sensibilisation auprès des populations. Depuis le 3, vous l’avez remarqué, plus de 150 personnes, candidates à l’émigration irrégulière, ont été arrêtées, la majorité constituée d’étrangers mais aussi d’enfants mineurs», -t-il expliqué.
And Gueusseum enterre la hache de guerre
Réuni hier, le Directoire de And Gueusseum a annoncé à travers un communiqué la levée totale du mot d'ordre de rétention des informations sanitaires et sociales. Il engage le ministère de la Santé, «dans une perspective pacifique et partagée de restitution et de remontée des données sanitaires à partir du 15 janvier 2025». Les syndicalistes disent répondre aux «appels récurrents du ministre de la Santé et de l'Action sociale dont le plus récent fait à Ziguinchor le 06 janvier 2025, à la fin de sa tournée nationale par lequel il invite solennellement And Gueusseum à la levée du mot de rétention sanitaire après son aveu d'impuissance face à la gravité de la situation socio sanitaire». And Gueusseum fonde aussi sa décision sur «la nécessité d’un sursaut patriotique au seul bénéfice des populations» et «le moment opportun pour donner une chance à la paix sociale». Le document rappelle que pour réclamer l’application des augmentations de salaire aux contractuels des Établissements Publics de santé et aux travailleurs des collectivités territoriales, l'ASAS And Gueusseum a mis en œuvre 11 plans d'actions jalonnés de grèves et de boycott de tous les programmes de santé. A la faveur d'une audience avec le Premier ministre, rappelle le communiqué, l’Alliance avait accepté la trêve demandée par l'autorité tout en maintenant le mot d'ordre de rétention des données sanitaires et sociales.
04 individus arrêtés à Keur Massar
Une opération menée par la brigade territoriale de Keur Massar s’est soldée par l’arrestation de quatre individus et la saisie de plusieurs produits pharmaceutiques illégalement commercialisés. Selon le communiqué de la gendarmerie, «le 07 janvier 2025, un renseignement parvenu à l'unité a révélé qu'une entreprise dénommée "Plazza Cosmétiques" située à la cité Mame Dior de Keur Massar aurait été impliquée dans la vente non autorisée de compléments alimentaires et de produits de santé». D’après le document, les investigations entamées ont permis de découvrir que ladite entreprise opérait également dans d’autres localités, notamment à Ngor, aux HLM et aux Parcelles Assainies à Dakar». Selon la gendarmerie, «au cours des descentes dans les différents points de vente, une importante quantité de produits pharmaceutiques non homologués a été saisie». Les personnes interpellées sont placées en garde à vue pour Association de malfaiteurs, mise en danger de la vie d’autrui, Détention et commercialisation de produits de santé sans autorisation et publicité illégale de produits de Santé.
Par CheIkh NIANG
LE THÉÂTRE D’UN PRÉSIDENT SANS VISION
Lors de la conférence des ambassadeurs de France, tenue le 6 janvier 2024, Emmanuel Macron s’est livré à un exercice qui lui est désormais familier : celui d’un sophiste capable de faire passer un recul stratégique pour une avancée maîtrisée.
Lors de la conférence des ambassadeurs de France, tenue le 6 janvier 2024, le président Emmanuel Macron s’est livré à un exercice qui lui est désormais familier : celui d’un sophiste capable de faire passer un recul stratégique pour une avancée maîtrisée. Dans un discours marqué par l’autosatisfaction, il a assuré que la France n’était pas en déclin en Afrique mais en pleine « réorganisation ».
Pourtant, sous ce vernis de confiance feinte, se dessine le portrait d’un président sans vision, plus préoccupé par les effets de manche que par l’introspection profonde qu’exige le rôle d’un homme d’État.
Présenter le départ des troupes françaises d’Afrique comme une décision souveraine du pouvoir français relève de l’illusion. En réalité, la France n’a pas choisi de partir : elle a été poussée vers la sortie par des peuples lassés d’un partenaire perçu comme arrogant et déconnecté. Les appels au retrait des bases militaires, exigés par les peuples africains concernés, traduisent un rejet de décennies de paternalisme déguisé en coopération. Face à cette vérité qui crève les yeux, Macron préfère s’enfermer dans une rhétorique de reproche, se plaignant de l’« ingratitude » africaine.
« Je crois qu’on a oublié de nous dire merci », a-t-il lancé avec une ironie qui trahit une profonde incompréhension des dynamiques historiques et politiques. Merci pour quoi ? Pour des interventions militaires souvent perçues comme des ingérences ? Pour des partenariats déséquilibrés qui ont maintenu le continent dans une dépendance chronique ? En prétendant que les États africains doivent leur souveraineté à l’armée française, Macron insulte l’histoire de peuples qui, depuis des décennies, luttent pour une véritable indépendance.
Cette posture révèle un péché débilitant : une absence totale de vision stratégique pour la France. Un homme d’État véritablement lucide aurait compris que le monde change, que l’Afrique se transforme et qu’il est urgent de redéfinir les bases d’un partenariat respectueux et équitable. Au lieu de cela, le Président Macron persiste à croire que des effets de discours suffiront à masquer l’érosion de l’influence française. Sa conception de la diplomatie repose davantage sur des phrases choc et des postures théâtrales que sur une réflexion profonde sur le rôle de la France dans un monde multipolaire.
Le recul de la France dépasse largement les frontières de l’Afrique. Sous la présidence d’Emmanuel Macron, la France s’est progressivement isolée sur la scène internationale, incapable de renforcer ses alliances et de s’imposer comme une puissance crédible face aux défis globaux contemporains. Un exemple frappant a été le camouflet infligé à la France en septembre 2021, lorsque l’Australie a annulé un contrat de 56 milliards d’euros signé en 2016 pour des sous-marins conventionnels, se tournant plutôt vers une alliance stratégique (AUKUS) avec les États-Unis et le Royaume-Uni pour des sousmarins à propulsion nucléaire. En outre, l’absence de ligne directrice claire de la France sur la situation en Palestine, notamment la tragédie qui se déroule à Gaza, obéit au même syndrome de perte de repères mais aussi d’abandon des principes de vérité et de justice. Les grands hommes d’État se distinguent par leur capacité à anticiper, à réinventer, à bâtir des ponts là où d’autres voient des obstacles. Le Président Macron, lui, préfère consolider son image, confondant la lucidité avec une justification du statu quo.
En Afrique, cette absence de vision est encore plus criante. Là où la France aurait pu se positionner comme un partenaire de choix pour accompagner l’émergence de nouvelles puissances africaines, elle est devenue un poids stagnant, une présence encombrante. Tandis que les autres partenaires misent sur des relations économiques et stratégiques, Macron reste englué dans une rhétorique néocoloniale qui ne fait que solidifier le rejet de la France. Le partenariat vanté par le président français n’a d’égal que son incapacité à écouter et à respecter les aspirations des peuples africains.
La France ne se « réorganise » pas en Afrique. Elle recule, et cette régression est le résultat direct de l’absence de vision d’un président qui confond arrogance et leadership. Les grands hommes d’État savent reconnaître leurs erreurs, comprendre les mutations du monde et s’adapter avec humilité et intelligence. Macron, lui, se réfugie dans une autosatisfaction déconcertante, espérant que les jeux d’ombres et de lumière suffiront à masquer les fissures d’une politique étrangère en ruines.
Cependant, le redressement n’est pas irrévocablement compromis, car la France possède encore des atouts qu’elle peut exploiter pour nouer des relations saines avec l’Afrique. Mais cela ne sera possible que si elle fait preuve d’une véritable lucidité, non de celle que décrit Emmanuel Macron, mais bien de celle qui repose sur le bon sens et une compréhension éclairée des réalités contemporaines
GCO APPORTE « SA PART DE VERITE »
Depuis quelques temps, Eramet Grande Côte opérations (GCO), fait l’objet d’attaques du fait de l’exploitation du désert de Lompoul. Dans un communiqué publié hier, jeudi 9 janvier, elle apporte des précisions sur l’exploitation du zircon à Diogo.
Depuis quelques temps, Eramet Grande Côte opérations (GCO), fait l’objet d’attaques du fait de l’exploitation du désert de Lompoul. Dans un communiqué publié hier, jeudi 9 janvier, elle apporte des précisions sur l’exploitation du zircon à Diogo.
Depuis plusieurs semaines, Eramet Grande Côte opérations (GCO) fait l’objet de contestations à cause de l’exploitation du zircon dans le désert de Lompoul. Dans un communiqué publié hier, jeudi 9 janvier, l’entreprise dit, « opérer au Sénégal dans le plus grand respect des lois et réglementations du pays, notamment en matière minière et environnementale »
Elle affirme aussi, « travailler en étroite collaboration avec les autorités sénégalaises qui supervisent régulièrement nos activités, et deux administrateurs sénégalais siègent à notre conseil d'administration ». Toujours dans le document, Eramet Grande Côte, souligne que, « les sujets environnementaux sont une priorité et font partie intégrante de ses opérations ».
Elle récuse aussi l’usage de produits chimiques dans ses opérations. « Nous nous appuyons sur les standards miniers internationaux les plus stricts, dont le standard de l’Initiative for Responsible Mining Assurance (IRMA). Aucun produit chimique n’est utilisé pour exploiter les sables minéralisés. Le sable est pompé, trié par densité pour séparer les sables minéralisés, puis 98% du sable est restitué à l'arrière de l'installation. La réhabilitation environnementale des zones valorisées est réalisée au rythme de l’opération. Et nous sommes la seule entreprise minière sénégalaise à avoir engagé un processus de restitution progressive des terres réhabilitées, avec plus de 1000 hectares déjà restitués aux autorités compétentes ». Eramet Grande Côte opérations, revient dans le document sur sa responsabilité sociétale d’entreprise (RSE). « Le bienêtre des communautés locales est au cœur de nos priorités. En 2024, nous avons intensifié le dialogue avec les populations. Deux auditeurs indépendants ont également réalisé 800 entretiens pour recueillir les avis et les témoignages des habitants ». Expliquant ses actions l’entreprise dit, « notre programme de réinstallation, élaboré de concert avec toutes les parties prenantes impactées, vise à améliorer les conditions de vie des communautés. Les nouveaux villages offrent des logements modernes avec eau et électricité courantes, ainsi que des infrastructures telles que des mosquées, des écoles et des postes de santé ».
En tant que groupe minier responsable, Eramet Grande Côte dit avoir, « pris un engagement volontaire, au-delà des compensations dans la zone de Lompoul, de réaliser un nouveau site touristique : L’Oasis du Sénégal, qui accueille déjà un opérateur touristique dont les infrastructures sont prêtes à ouvrir et 5 autres opérateurs en cours d’installation sur plus de 300 hectares ». L’exploitation de zircon a généré 97 milliards FCFA de retombées économiques et près de 2000 emplois durables en 2023, selon Eramet qui dit aussi se positionner comme le 5ème contributeur minier au budget de l'État, comme le confirme le dernier rapport de l'ITIE.
LA PREMIERE DAME S’ENGAGE
Le Sénégal est décidé à garantir une éducation inclusive pour toutes les filles. Le ministère de l’Education nationale a célébré hier, jeudi 9 janvier, à Diamniadio, la Journée nationale de l’éducation des filles.
Le ministère de l’Education nationale a célébré hier, jeudi 9 janvier, à Diamniadio, la Journée nationale de l’éducation des filles. La cérémonie marquée par la présence de la Première Dame Marie Khone Faye, marraine de l’évènement, a été une occasion de plaider pour une éducation inclusive pour toutes les filles, avec le lancement des campagnes « Le Sénégal éduque ses filles » et « Initiative priorité à l’égalité ».
Le Sénégal est décidé à garantir une éducation inclusive pour toutes les filles. Hier, jeudi 9 janvier au Centre de conférences Abdou Diouf de Diamniadio, la célébration de la Journée nationale de l’éducation des filles par le ministère de l’Education nationale a été une occasion pour sensibiliser et mobiliser davantage les acteurs sociaux et institutionnels en faveur d'un accès équitable des filles à une éducation de qualité. Axé sur le thème « Pour une éducation inclusive de qualité, les filles s’engagent et engagent la communauté », l’évènement a permis de procéder au lancement des campagnes « Le Sénégal éduque ses filles » et « Initiative priorité à l’égalité ». « Promouvoir l’engagement des filles est crucial pour favoriser des changements positifs et durables. En s’impliquant activement dans leur environnement, les filles deviennent des catalyseurs de transformation sociale », a déclaré le ministre de l’Education nationale Moustapha Guirassy.
En effet, les défis sont encore nombreux pour garantir l’accès à l’éducation pour toutes les filles au Sénégal malgré les progrès réalisés. Mariages précoces, pauvreté, manque d’infrastructures scolaires avec des écoles sans toilettes, violence basée sur le genre… les obstacles à l’éducation des filles subsistent. « Ces obstacles peuvent être physiques, sociaux ou économiques et leur impact est indéniablement profond non seulement pour les filles elles-mêmes mais aussi pour les communautés et les pays dans leur ensemble », a fait savoir le représentant de l’UNICEF, Jacques Boyer.
Venue présider la Journée nationale de l’éducation des filles dont elle est la marraine, la Première Dame, Marie Khone Faye, a plaidé en faveur d’une éducation inclusive et équitable pour toutes les filles. « Je me fais le porte-étendard de cette noble cause et je m’engage à vos côtés pour que toutes les filles soient à l’école et s’épanouissent dans un environnement scolaire sûr, sécure et inclusif. Je lance donc un appel, à toutes et à tous, pour réussir ce pari de la société éducative que nous voulons bâtir. Les filles nous y invitent. Du haut de cette tribune, je m’engage solennellement à porter le plaidoyer pour la promotion de l’éducation des filles au Sénégal et dans le monde », a déclaré Marie Khone Faye. La Journée nationale de l’éducation des filles a vu la présence de tous les acteurs de l’éducation notamment les enseignants, la société civile, les parents d’élèves, les partenaires.
LA PREMIERE DAME MARIE KHONE FAYE PRECONISE DES ACTIONS CONCRETES EN FAVEUR DES FILLES
Mme Faye a souligné que le Sénégal a tous les atouts pour devenir un exemple de progrès et de solidarité sous la chaîne internationale.
La Première Dame du Sénégal, Marie Khone Faye, plaide pour que cette année nouvelle soit marquée par des actions concrètes en faveur des filles. Elle s’exprimait jeudi, lors à l’occasion de la nationale de l’éducation de cette couche vulnérable, dont elle est la marraine.
Le Sénégal, à travers le ministère de l’Education nationale, a célébré, jeudi, la Journée nationale de l’éducation des filles. Pour cette édition, la Première Dame, Marie Khone Faye été choisie, comme marraine. Présidant cette cérémonie, Mme Faye a souligné que le Sénégal a tous les atouts pour devenir un exemple de progrès et de solidarité sous la chaîne internationale.
« Pour ce faire, nous devrons ensemble, mobiliser toutes les forces vives de la Nation, afin de surmonter les défis et bâtir un devenir meilleur pour tous et toutes. Ainsi, nous contribuerons à la construction d’une société plus juste et plus équitable tel que préconisé par l’agenda de la transformation nationale Sénégal 2050 », a dit la première épouse du Chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye.
Dans cette optique, la Première Dame souhaite que cette année nouvelle soit marquée par des « actions concrètes » en faveur des filles. « Cette journée est un moment précieux où nous mettons en lumière, l’importance vitale de l’éducation pour toutes les filles du Sénégal. Cet événement incarne notre vision commune d’un avenir où chaque fille quel que soit son lieu de naissance, son statut, aura les mêmes chances d’apprendre, de grandir et de participer pleinement au développement socioéconomique du pays », a-t-elle ajouté.
Le thème de cette année, « l’équité sociale et scolaire, pour une éducation inclusive et de qualité, au cœur de nos missions », souligne, selon Marie Khone Faye, l’importance de l’éducation des filles dans le développement socioéconomique.
Par Sidy DIOP
UN ORACLE ABSOLU ?
Le sondage occupe une place prépondérante dans les sociétés démocratiques contemporaines. Outil de mesure de l’opinion publique, il se présente comme un baromètre permettant de saisir les aspirations et les préoccupations des citoyens.
Le sondage occupe une place prépondérante dans les sociétés démocratiques contemporaines. Outil de mesure de l’opinion publique, il se présente comme un baromètre permettant de saisir les aspirations et les préoccupations des citoyens. Cependant, son utilisation soulève autant d’enthousiasme que de réserves.
D’un côté, le sondage offre une photographie instantanée de l’état d’esprit des populations. Il permet aux décideurs politiques, aux médias et aux acteurs de la société civile de mieux comprendre les attentes de leurs concitoyens. Par exemple, en période électorale, les sondages aident à identifier les priorités des électeurs et à ajuster les discours pour répondre à ces attentes. De même, ils sont un outil précieux pour vérifier si une réforme ou une politique publique bénéficie d’un soutien populaire.
Mais cette « démocratie des sondages » n’est pas sans risques. D’abord, les sondages influencent parfois l’opinion qu’ils prétendent mesurer. Lorsqu’une majorité d’individus est donnée gagnante ou qu’un sujet est présenté comme dominant, il peut générer un effet de conformisme ou au contraire de rejet, modifiant ainsi le débat public. Ensuite, le sondage simplifie souvent des enjeux complexes, les réduisant à des questions binaires ou à des pourcentages, au détriment de la nuance et du dialogue approfondi.
Par ailleurs, le biais méthodologique des sondages – échantillons parfois non représentatifs, questions orientées ou interprétation des résultats – peut fausser leur crédibilité. L’exemple des prévisions électorales erronées dans certaines démocraties en témoigne. De plus, les sondages risquent de renforcer la logique du court terme, les gouvernants étant tentés de privilégier des décisions populaires plutôt que de s’engager dans des réformes impopulaires mais nécessaires.
En démocratie, l’opinion publique doit être écoutée, mais elle ne saurait dicter chaque étape du processus décisionnel. Les sondages, bien que précieux, doivent rester des instruments parmi d’autres pour éclairer le débat public. Ils ne peuvent remplacer le dialogue, la délibération et le rôle fondamental des institutions dans l’arbitrage des choix collectifs.
Ainsi, l’enjeu réside dans l’usage responsable du sondage : le considérer comme un outil d’information, non comme un oracle absolu. Une démocratie mature se distingue par sa capacité à équilibrer l’écoute de l’opinion et la prise de décisions éclairées, fondées sur l’intérêt général à long terme.
NOUS AVONS FAIT DES PROGRÈS INDÉNIABLES CE DEMI-SIÈCLE PASSÉ
Ndioro Ndiaye, ancienne ministre, affirme qu’actuellement on est dans le temps de la consécration de la femme, donc de la jeune fille.
« On est actuellement dans le temps de la consécration de la femme, donc de la jeune fille. Et il est heureux que le gouvernement ait décidé, à travers le ministère de l’Education nationale, de s’occuper davantage des jeunes filles, concernant leur environnement de scolarité, des programmes, des politiques publiques concernant cette cible-là », a affirmé, hier, le Professeur Ndioro Ndiaye, lors de la Journée nationale de l’éducation des filles. Offerte en modèle de réussite aux jeunes filles à l’occasion, Mme Ndiaye a souligné que cette cible est fondamentale, parce que c’est l’avenir du pays.
« Il est important de mentionner que nous avons fait des progrès indéniables ce demi-siècle passé, dans le cadre de la promotion de la jeune fille. Parce que tous les bailleurs de fonds, toutes les structures qui s’occupent du développement, s’intéressent à cette cible-là, et dans tous les pays du monde. Et le Sénégal a bénéficié de cette disponibilité », a-t-elle affirmé.
Cependant, note-t-elle, si l’Etat n’anticipe pas sur la dominance des filles dans les structures scolaires, il peut se poser une question de déséquilibre au sein de la population.
« Autant les garçons sont en avant actuellement, dans le moyen, dans l’élémentaire et surtout à l’université, dans le supérieur, les filles ont fait des pas de chair. Et non seulement elles sont nombreuses maintenant à atteindre le stade où elles peuvent compétir et réussir les examens et dans ces compétitions, elles sortent les meilleures. Alors il faut quand même faire attention, créer une balance et un équilibre », signale-t-elle.
Elle estime qu’il faut des structures de réflexion qui anticipent ce type de problème. « Parce que c’est vrai, maintenant les choses vont être prises en charge ou sont déjà prises en charge. On va accélérer le rythme et améliorer les investissements qu’on y fait. Mais, au bout du compte, il faut éviter que nous réglions un problème pour en créer d’autres par ailleurs. Parce que chaque groupe a un rôle à jouer et devrait le jouer pour que l’on puisse espérer avoir à la fin quelque chose de concret qui puisse améliorer les conditions de développement de notre pays », insiste l’ancien ministre sous le régime socialiste.
Pr Ndioro Ndiaye invite les autorités à équiper aussi les écoles et centres de formation de réseaux d’addiction à l’eau potable et aussi de toilettes aussi bien pour les filles que pour les garçons.
DE NOMBREUX OBSTACLES SE DRESSENT ENCORE DEVANT LES FILLES
Oumou Khaïry Sall, coordonnatrice de la section sénégalaise de Fawe (Forum des éducatrices africaines) est formelle
La section sénégalaise de Fawe (Forum des éducatrices africaines) est l’une des premières Organisations non gouvernementales (Ong) à s’investir aux côtés des pouvoirs publics pour la scolarisation des filles. Malgré les avancées notables enregistrées au Sénégal, Oumou Khaïry Sall, coordonnatrice de la structure, estime que de nombreux obstacles se dressent encore devant les filles en matière d’éducation.
Des statistiques du ministère de l’Education nationale ont montré qu’en matière d’accès, le Sénégal a réalisé beaucoup de progrès et que les filles dominent de loin les garçons. Le Taux brut de scolarisation (Tbs) des filles est de 58,9% alors que celui des garçons est de 48,2%.
Toutefois, bon nombre de ces filles n’arrivent pas à terminer leurs cycles élémentaire et secondaire, entraînant ainsi un taux d’abandon plus élevé chez elles. De l’avis d’Oumou Khairy Sall, coordonnatrice de Fawe /Sénégal, de nombreux obstacles se dressent encore devant les filles et les empêchent de poursuivre leurs études.
« La pauvreté, les mariages et grossesses précoces, l’environnement scolaire inadéquat, l’insécurité sont, entre autres, les facteurs qui favorisent le dérochage précoce des filles », informe Oumou Khairy Sall dans un entretien. Pour lutter contre le phénomène de l’abandon par exemple, Fawe/Sénégal a élaboré des stratégies et des programmes visant à soutenir et à accompagner les filles. Ainsi, renseigne la coordonnatrice de l’organisation, des conférences, des fora et des panels de sensibilisation, sur des thèmes relatifs à l’éducation des filles, sont organisés au niveau des communautés pour pousser les acteurs à la réflexion sur l’intérêt de l’école pour eux et pour les filles.
La coordonnatrice de Fawe/Sénégal soutient que leur structure s’est fortement impliqué dans l’éducation des filles, et ses différentes interventions se focalisent sur leur parcours scolaire et leur environnement. Dans ce sens, elle affirme que des cours de soutien dans les disciplines scientifiques sont organisés au profit des filles vulnérables afin de les aider à améliorer leurs performances et en conséquence, les maintenir à l’école le plus longtemps possible. « Elles sont aussi renforcées en compétences de vie pour développer leur leadership à l’école et être en mesure de postuler à des postes de responsabilité au sein des gouvernements scolaires et autres clubs d’animation », informe Mme Sall.
A Fawe/Sénégal, dit-elle, organise aussi des rencontres entre des femmes scientifiques de haut niveau et des élèves filles des séries S. Ces femmes partagent avec celles-ci leur parcours et leur parlent des défis en tant que femmes fréquentant les séries scientifiques jadis réservées en général aux hommes. « Pour avoir une société juste et égalitaire, il est fondamental que les filles et les garçons aient les mêmes droits à l’éducation, à la santé et au bien être entre autres.
L’Etat du Sénégal s’y attelle et il est secondé dans cet élan par des Ong actives en éducation comme le Fawe-Sénégal », note Oumou Khairy Sall.
CES OBSTACLES A L’EDUCATION DES JEUNES FILLES A ZIGUINCHOR
L’académie de Ziguinchor a enregistré l’année dernière un taux de déperdition scolaire de l’ordre de 10 % chez les filles, dont l’éducation est freinée par la problématique épineuse des grossesses et mariages précoces
L’académie de Ziguinchor a enregistré l’année dernière un taux de déperdition scolaire de l’ordre de 10 % chez les filles, dont l’éducation est freinée par la problématique épineuse des grossesses et mariages précoces, mais aussi par les nombreux cas de violences subies par ces filles en milieu scolaire.
En 2022, Ziguinchor, l’une des régions les plus scolarisées du pays, a enregistré un bond en avant dans le secteur de l’éducation. Du Certificat de fin d’études élémentaires (Cfee) au Bac général, en passant par le Brevet de fin d’études moyennes (Bfem) et le Bac technique, l’académie de la capitale régionale du Sud s’est très bien illustrée. Elle a ainsi décroché la première place au niveau national pour l’examen du Cfee, avec un taux de réussite de 88,04 %.
Malgré ce progrès qualitatif, la région fait face à des difficultés pour maintenir ses filles à l’école. De jeunes apprenantes, parfois brillantes dans les classes antérieures, se retrouvent rattrapées par un fléau persistant : la déperdition scolaire. Dans cette académie, le taux est estimé à 10 %, ce qui reste relativement faible.
Chargée du Genre à l’Inspection d’académie de Ziguinchor, Siga Diouf Fall indique que cette contrainte majeure empêche les filles de dévoiler pleinement leur potentiel. Leur éducation, affirme-t-elle, est entravée par les nombreuses grossesses précoces et les mariages d’enfants.
« Ce jeudi 9 janvier, le ministère de l’Éducation nationale célèbre la journée nationale de l’éducation des filles. C’est une occasion de faire le point au niveau national et dans les académies. Ici, à Ziguinchor, nous nous réjouissons des avancées notables dans le domaine de l’éducation des filles. Notre combat actuel est de garantir le maintien et la réussite des filles à l’école », confie-t-elle au Soleil.
Le combat est perpétuel. Les défis sont immenses. Le challenge est de taille. Et la chargée du Genre à l’IA de Ziguinchor en est consciente. Pour y parvenir, elle souligne l’impérieuse nécessité de développer des stratégies efficaces pour éliminer tous les obstacles qui menacent le parcours des filles. « La synergie d’action entre les différents acteurs et partenaires nous a permis de dépasser le cap de la scolarisation. Et pour atteindre cet objectif, il nous faut lutter contre les grossesses précoces, les mariages d’enfants et les violences en milieu scolaire », insiste Mme Fall, rappelant que l’heure est venue de guider les filles vers les filières scientifiques et techniques.
Elle salue également l’organisation du concours régional « Miss maths et Miss sciences », qui ne cesse de susciter une saine émulation parmi les filles, leurs parents et les chefs d’établissements, qui accordent désormais une importance capitale aux disciplines scientifiques et techniques.
La percée des jeunes filles
L’académie de Ziguinchor est souvent citée en exemple pour l’éducation des filles. Depuis quelques années, ce sont elles qui redonnent la dignité à toute la région. Elles ont permis à Ziguinchor de renouer avec les mentions, notamment dans les filières scientifiques. En 2021, dans toute l’académie, il n’y avait qu’une seule mention « Très bien ». Cette distinction a été attribuée à Safiétou Diallo, élève du lycée technique excellence de Diourbel. Cette élève de la série S2, qui a composé au lycée Djignabo Bassène de Ziguinchor, a sauvé l’honneur de la région, en quête de mentions dans les séries scientifiques.
Une année plus tard, Aissatou Tabaski Fall a décroché le Bac avec la mention « Très bien » en S1, une ancienne élève du lycée Djignabo Bassène, avec une moyenne de 17,26/20. C’était une première depuis plusieurs années. En plus de Mlle Fall, Aissatou Sané, élève au lycée Djignabo, a également obtenu la mention « Assez bien » en S1.
Cependant, le défi demeure le maintien des filles à l’école. Aujourd’hui, Siga Diouf Fall précise que les acteurs du système éducatif ziguinchorois sont déterminés à faire de ce vœu une réalité dans les années à venir. Elle se félicite des dispositifs inclusifs déjà mis en place dans l’académie pour résoudre de manière définitive l’équation du maintien des filles à l’école.
Elle rappelle également que des cellules « genre » sont implantées dans chaque établissement, de l’élémentaire au secondaire. En plus du soutien des cellules féminines, la chargée du Genre à l’IA de Ziguinchor souligne que le Réseau des femmes enseignantes œuvre à travers son plan d’action annuel pour développer des stratégies visant à favoriser la réussite des filles à l’école. Selon Mme Fall, leur réussite et leur maintien « passent par des renforcements de capacités en leadership, avec un accent particulier sur l’accompagnement des filles vulnérables, grâce à un système de référencement pour une prise en charge holistique ».
LES JOUEURS SÉNÉGALAIS LES MIEUX PAYÉS AU MONDE
Focus aujourd’hui sur ceux qui gagnent le plus d’argent. Sans surprise, les Lions qui gagnent le plus d’argent évoluent principalement en Arabie Saoudite, un championnat réputé pour offrir de très belles rémunérations
Il est bien connu que les footballeurs peuvent se faire de jolis chèques, et les joueurs sénégalais ne font pas exception. Focus aujourd’hui sur ceux qui gagnent le plus d’argent.
Les footballeurs sénégalais peuvent parfois toucher un gros pactole lors de leur signature dans un nouveau club ou lors de la renégociation de leur contrat avec leur équipe. Aujourd’hui, nous vous présentons les salaires des footballeurs sénégalais. Sans surprise, les Lions qui gagnent le plus d’argent évoluent principalement en Arabie Saoudite, un championnat réputé pour offrir de très belles rémunérations.
Sadio Mané, en tête du classement
Sadio Mané occupe la première place des Sénégalais les mieux payés au monde. Depuis son transfert à Al-Nassr, il touche annuellement plus de 40,8 millions d’euros, soit plus de 26,7 milliards de FCFA, selon Sport Salary.
Les Saoudiens dans le top 3
Derrière Sadio Mané, Kalidou Koulibaly occupe la deuxième place. À Al Hilal, le capitaine des Lions émarge à 29,7 millions d’euros, soit environ 19,5 milliards de FCFA. Juste derrière, à la troisième place, on retrouve Édouard Mendy. Le portier d’Al Ahli perçoit un salaire annuel de 11,1 millions d’euros (7,3 milliards de FCFA).
Au quatrième rang, un autre « Saoudien », Mbaye Diagne, joue à Neom SC (D2 saoudienne) avec un salaire annuel de 4,7 milliards de FCFA. Habib Diallo (Al Shabab) arrive cinquième avec un salaire de 3,9 milliards de FCFA.
Les Européens derrière
Dans le reste du top 10, on retrouve plusieurs internationaux sénégalais évoluant en Europe. Idrissa Gana Gueye (Everton) touche environ 3,1 milliards de FCFA, Moussa Niakhaté (Lyon) perçoit 2,9 milliards de FCFA, tandis qu’Ismaïla Sarr (Crystal Palace) gagne 2,8 milliards de FCFA. Nicolas Jackson (Chelsea) arrive avec un salaire de 2,5 milliards de FCFA. Enfin, pour clôturer ce top 10, Abdou Diallo (Al Arabi/Qatar) touche 2 milliards de FCFA.
Oumar Boubacar NDONGO
Top 10 des plus gros salaires Sénégalais
1- Sadio Mané Al asr/Arabie Saoudite 40,8 M€/26,7 milliards FCFA
2- Kalidou Koulibaly Al Hilal/Arabie Saoudite 29,7 M€/19,5 milliards FCFA
3-Edouard Mendy (GK) Al Ahli/Arabie Saoudite 11 M€/7,3 milliards FCFA
4-Mbaye Diagne (Neom SC, D2 saoudienne, 7,2 M€, soit 4,7 milliards de Francs CFA).
5-Habib Diallo Al Shabab/Arabie Saoudite 6 M€/3,9 milliards FCFA
6- Idrissa Gana Gueye (Everton/Angleterre 4,8 M€/3,1 milliards FCFA
7-Moussa Niakhaté (Lyon, 4,55 M€, soit 2,9 milliards de FCFA)
8-Ismaïla Sarr (4,36 millions d’euros par an à Crystal Palace
9- Nicolas Jackson (Chelsea, 3,9 M€/2,5 milliards FCFA
10- Abdou Diallo Al Arabi/Qatar 3,2 M€/2 milliards FCFA)