21 mois après avoir renversé le président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), la junte d’Assimi Goïta a-t-elle été victime d’une tentative de coup d’État ? C’est ce qu’affirme ce lundi 16 mai un communiqué du colonel Abdoulaye Maïga, le porte-parole du gouvernement.
Selon ce texte, les faits remontent à la nuit du mercredi 11 au jeudi 12 mai dernier et ont été menés par un « groupuscule d’officiers et de sous-officiers anti-progressistes ». Ni leur identité ni leur nombre ne sont donnés mais certains de ces soldats ont été « interpellés et seront mis à la disposition de la justice ».
« État occidental »
Précision d’importance : ces militaires étaient « soutenus par un État occidental », affirme Abdoulaye Maïga, qui assure qu’ils avaient pour but de « briser la dynamique de la refondation » malienne. Aucun pays n’est cité, mais les regards ont de fortes chances de se tourner vers la France dans les prochaines heures.
La campagne de parrainage, de dépôt des listes, de guerre de position, d’égo, et son lot d’invectives nous donne une idée sur le profil de nos futurs représentants. Cette flopée de gens n’a aucun projet de transformations politiques et sociales
Le 31 juillet 2022, le Sénégal du haut de ses soixante-deux ans enverra à l’Assemblée nationale, cent soixante-cinq de ses enfants pour une durée de cinq ans afin de représenter la Nation tout entière. Placée au cœur de notre démocratie procédurale, cette institution revêt une importance particulière dans la construction de notre pays. Comme le dispose l’article 59 de la Constitution : « l’Assemblée nationale exerce le pouvoir législatif. Elle vote, seule, la loi, contrôle l’action du Gouvernement et évalue les politiques publiques. ». Par conséquent, les élections législatives à venir sont un enjeu majeur de la vie de notre République laïque, démocratique et sociale.
Cela dit, les députés qui vont siéger au parlement, après le scrutin du dimanche 31 juillet doivent être des gens responsables, compétents et rigoureux dans le travail. Car ces futurs législateurs sont appelés à résoudre les problèmes auxquels sont confrontés les invisibles, les précaires, les sans rien, les citoyens de seconde zone.
Mais la récente campagne de parrainage, de dépôt des listes, de compromis, de compromissions, de guerre de position, d’égo, et son lot d’invectives nous donne une idée sur le profil de nos futurs représentants. Cette opération a encore illustré la mesquinerie que représente une grande partie de la classe politique sénégalaise, et les premiers marchands de rêves que l’activisme a changé en héros. Et cela me fait dire que cette flopée de gens n’a aucun projet de transformations politiques et sociales, à part se servir.
La pauvreté qui ôte la dignité de millions de gens. La faillite de l’école républicaine, cette institution qui ouvrait le champ des possibles aux classes populaires. L’hôpital public qui abrège des vies par faute de moyens et d’absence d’humanité. Les pensions de retraite dérisoire, la condition des femmes, les enfants talibés qui paradent dans les rues, les conséquences du coronavirus et du conflit russo-ukrainien sur notre économie extravertie, l’impact du réchauffement climatique dans nos bassins de vie, la crise au Sahel, la gestion des futures recettes du pétrole et du gaz, les inégalités juridiques, les blessures secrètes inscrites dans le corps social, l’intolérance religieuse montante, les insultes à l’égard des institutions de la république. Nos jeunes qui échouent sur les côtes européennes. Toutes ces questions majeures ne les intéressent pas. Très peu d’entre eux sont soucieux d’améliorer les conditions d’existence des populations. C’est triste à dire, mais ces arrivistes, ces gens sans vision ne changeront pas la vie de ceux qui souffrent. Car « nos acteurs politiques sont dépassés par la marche du monde, et surtout n’ayant aucune maîtrise des enjeux de l’heure », comme me le disait avec justesse, mon ami El Hadji Gora Sène, fin observateur de la vie politique sénégalaise.
ENQUÊTE SUR UN MASSACRE DE TIRAILLEURS AU SÉNÉGAL
Que s’est-il passé le 1er décembre 1944 dans le camp militaire de Thiaroye ? 80 ans après les faits, un documentaire se penche sur ce massacre grâce à trois jeunes artistes sénégalais qui, par devoir de mémoire, explorent les zones d’ombre de ce drame
En novembre 1944, la France est peu à peu libérée de l’occupant nazi. Après quatre années de guerre, 1 300 tirailleurs ouest-africains sont rapatriés par l’armée française à Thiaroye, dans un camp militaire de la banlieue de Dakar. Ils réclament le paiement de leurs soldes de captivité ainsi que diverses primes qui ne leur ont pas été versées. Le 1er décembre à l’aube, des coups de feu éclatent dans le camp. L’armée française évoque une mutinerie qu’elle a dû réprimer dans le sang. Pourtant, de nombreuses zones d’ombre demeurent. On ne sait toujours pas combien ont été tués, ni où ils sont enterrés.
Il y a dix ans, en 2012, le président François Hollande s’était rendu pour son premier voyage officiel en terre africaine dans le petit cimetière militaire de Thiaroye. Son discours avait fait l’effet d'une bombe politique. "Une répression sanglante", avait-il affirmé au sujet des tirailleurs tombés sur ce sol, le 1er décembre 1944, sous les balles de leurs frères d’armes français. Pour la première fois depuis près de 70 ans, la version officielle de l’histoire des événements de Thiaroye était remise en question.
Jusqu’ici, "l’affaire de Thiaroye" était considérée comme une "rébellion lourdement armée et une prise d’otage" ayant nécessité une "riposte" au bilan funeste de 35 morts et 35 blessés. En 2014, en marge du sommet de la Francophonie, le président français évoquait encore "un événement épouvantable, insupportable". Il remettait en grande pompe au président Macky Sall une copie des archives liées à l’évènement. Une commission d’historiens avait même été nommée pour faire enfin la lumière sur ce crime emblématique de l’injustice coloniale. Il n’en a rien été. Rien n’a filtré de ces archives et personne ne s’en étonne. Les élites politiques et scientifiques semblent, au Sénégal comme en France, avoir tourné la page. Le nombre des victimes reste indémontrable. La fosse commune où elles sont enterrées est introuvable. Comme si la mémoire de ces soldats était toujours enfouie, voire dissimulée, dans des rapports de domination qui perdurent.
Pourtant, les faits ne semblent aujourd’hui plus contestables : il s’agit d’un massacre colonial, de l’assassinat prémédité par leurs supérieurs de plusieurs dizaines, voire centaines, de tirailleurs désarmés qui réclamaient le paiement de leurs salaires de combattants. Un crime sans images tombé dans l’oubli, le plus grand crime de masse de l’histoire du Sénégal contemporain. Le premier d’une longue série commise par l’armée française à l’issue de la Seconde Guerre mondiale : Sétif en Algérie, Madagascar, Côte d’Ivoire, Cameroun... Parce que la France estimait ne plus avoir besoin de ses "troupes de couleur", parce qu’il fallait les exclure du récit national, restaurer l’ordre colonial, au mépris de ses valeurs et de ses promesses d’égalité.
Trois jeunes artistes
Aïcha écrit des pièces de théâtre, Magui est une étoile montante du rap, Babacar est comédien. Tous les trois ont grandi à Thiaroye, cette banlieue populaire qui vibre au rythme des cultures urbaines comme le rap, le slam ou le graffiti. Le camp colonial abrite toujours une présence militaire mais une ville s’y est développée dans l’anarchie. Les traces de l’histoire y sont éparses : quelques ruines des baraquements, des portraits de tirailleurs peints sur les murs, un cimetière militaire aux tombes vides délaissé au bord d’une autoroute, l’école des "Martyrs" où les jeunes retrouvent, parfois, des douilles dans le sable. Lorsqu’ils déambulent dans les rues de Thiaroye, peut-être marchent-ils sur leurs cadavres ? Ensemble, ils partent sur leurs traces et cherchent à comprendre ce qui s’est réellement passé.
Guidés par Martin Mourre, un jeune historien spécialiste du massacre qui poursuit en parallèle son travail d’enquête, ils plongent dans les contradictions des archives militaires. Ils rencontrent Biram Senghor, le fils d’un des tirailleurs assassinés qui se bat jusqu’à aujourd’hui pour obtenir réparation, ou encore Dialo Diop, l’une des grandes figures militantes du Sénégal, pour se confronter aux nœuds qui enserrent le récit de ce massacre. La vérité semble parfois tangible et, pourtant, toujours elle se dérobe. La mémoire, elle, se perpétue à travers les performances artistiques d’Aïcha, de Magui et de Babacar.
Le film entend combler un vide important : il n’existait à ce jour aucun documentaire consacré au massacre des tirailleurs de Thiaroye. Un seul film – de fiction – a échappé aux griffes de la censure, "Camp de Thiaroye" d’Ousmane Sembène, couronné à la Mostra de Venise en 1988 mais interdit en France pendant près de dix ans, comme les rares œuvres culturelles qui ont tenté de perpétuer cette mémoire. Ce film participe au même élan, celui d’une histoire partagée entre la France et ses anciennes colonies, entre les générations, les genres, les arts. Il n’a pas l’ambition de faire toute la lumière sur les béances de cette histoire, mais de briser le silence et l’ignorance en dévoilant une mémoire encore bien vive, notamment pour la jeunesse d’aujourd’hui. S’interroger sur le drame de Thiaroye, c’est mettre le doigt dans la mécanique de la violence coloniale et questionner sa résurgence.
LA FRANCE FACE À UN RISQUE D'ÉVICTION EN AFRIQUE DE L'OUEST
Il faut réduire la visibilité de l’action militaire française qui agit comme un irritant pour les sociétés africaines. Il faut assumer les intérêts français pour désamorcer le discours conspirationniste - ENTRETIEN AVEC ÉLIE TENENBAUM
La France doit regarder en face son déclassement en Afrique et même le risque d’une « éviction » si elle ne repense pas complètement sa stratégie globale au Sahel et en Afrique de l’Ouest en général, estime le chercheur Élie Tenenbaum.
Tandis qu’un rapport de l’Institut français des relations internationales (Ifri) vient de parapitre sur le sujet, son directeur du Centre des études de sécurité dresse un constat difficile pour Paris mais dont doit émerger, selon lui, de nouvelles solutions pour éviter un effondrement de son influence dans la région.
Vous évoquez une « contre-performance stratégique » de la France au Sahel. Pourquoi ?
On a une dynamique stratégique qui produit le contraire de ce qu’elle était censée produire. Elle a cherché à faire du partenariat, elle a produit de la friction, notamment avec le Mali. Elle a cherché à endiguer la dégradation sécuritaire, elle n’y est pas parvenue. Elle a cherché à préserver les intérêts de la France et on a (…) un sentiment anti-français exacerbé.
La France a-t-elle négligé les ambitions russes, turques, chinoises en Afrique ?
On s’est focalisé essentiellement sur la lutte contre le terrorisme, qui a pris une place déterminante, presque aveuglante. Il y a une divergence de priorités stratégiques avec des acteurs locaux qui peuvent être très opportunistes : un accord local avec les jihadistes peut être parfois moins inquiétant pour eux qu’une réforme du système électoral ou constitutionnel.
Par ailleurs, la conditionnalité démocratique nous met en porte-à-faux avec des régimes qui sont en plein recul sur ce point et n’hésitent pas à faire valoir la concurrence avec des compétiteurs qui, eux, ne conditionnent leur soutien à aucun critère intérieur. C’est l’offre russe et il y en a d’autres pas loin (Chine, Turquie, ndlr).
C’est là qu’on touche du doigt la fameuse contre-performance ?
L’opération militaire (Barkhane, ndlr) n’a pas démérité. Le but affiché était de maintenir la pression sur les groupes terroristes et de développer des partenariats avec les armées locales. D’une façon générale, cela s’est fait. Mais d’autres aspects n’ont pas fonctionné : le retour de l’État au Nord-Mali, le choix d’accompagner un processus de paix dont on savait qu’il était vicié et la préservation des intérêts stratégiques français qui n’ont, bizarrement, jamais figuré dans les objectifs officiels. On a aussi eu, ces dernières décennies, beaucoup d’hésitations, de changements de pied, qui ont créé de la méfiance chez nos partenaires.
LA RÉHABILITATION DU STADE LÉOPOLD SÉDAR SENGHOR ET TROIS AUTRES STADES RÉGIONAUX ANNONCÉE
Le ministre des Sports, Matar Ba, a annoncé, lundi, la réhabilitation de quatre stades régionaux, dont le stade Léopold Sédar Senghor, afin de mettre à "la disposition de la population des infrastructures sportives qui répondent aux normes internationales
Dakar, 16 mai (APS) – Le ministre des Sports, Matar Ba, a annoncé, lundi, la réhabilitation de quatre stades régionaux, dont le stade Léopold Sédar Senghor, afin de mettre à "la disposition de la population des infrastructures sportives qui répondent aux normes internationales".
"Le stade Léopold Sédar Senghor ainsi que celui de Lamine Gueye (Kaolack), le stade Aline Sitoe Diatta (Ziguinchor) et le stade Ely Manel Fall (Diourbel) seront réhabilités pour répondre aux normes internationales", a-t-il déclaré.
Matar Ba intervenait à l’occasion de la cérémonie de présentation du projet de réhabilitation du stade Léopold Sédar Senghor en compagnie d’une délégation chinoise.
’’Nous avons signé un partenariat avec l’entreprise chinoise CSCE, pour réhabiliter ces quatre stades’’, a dit le ministre des Sports, ajoutant qu’’un budget de 40 milliards va permettre de réaliser ces projets".
Il a souligné que "la réhabilitation du stade Léopold Sédar Senghor reste la priorité, avec un coût de 20 milliards FCFA, pour mettre à la disposition de la population, un stade qui répond aux normes internationales".
’’Le projet va se réaliser en deux phases et la durée des travaux est estimée entre trente-deux mois et trente-six’’ a-t-il précisé.
Selon lui, "l’extérieur du stade sera aménagé pour permettre aux jeunes d’exercer leur passion dans les domaines comme la lutte, le basket et le handball".
Il a insisté sur le fait que ’’le président de la République souhaite la réalisation, au plus vite, de tous ces projets, pour permettre au Sénégal d’accueillir les compétitions internationales et une coupe d’Afrique des Nations’’.
Le ministre a également procédé à la présentation du projet de réhabilitation et de mises aux normes du stadium Marius Ndiaye.
Le stade Iba Mar Diop sera réhabilité en vue de préparer et d’accueillir les jeux olympiques des jeunes 2026, a-t-il rappelé.
Dans cette optique, le directeur des infrastructures sportives, Cheikh Sarr, a déclaré que "le stade Léopold Sédar Senghor reste la priorité pour répondre aux ambitions du président de la République, d’organiser une coupe d’Afrique des Nations dans les années à venir".
SALIOU SARR A CHANGE NOTRE LISTE
Déthié Fall enfonce Saliou Sarr à propos de la liste départementale Yewwi de Dakar..
Déthié Fall enfonce Saliou Sarr à propos de la liste départementale Yewwi de Dakar..
« J’ai remis mon cachet à Saliou Sarr et lui ai donné des consignes pour qu’il mette Ngoné Mbengue à la place de Palla Samb », a-t-il expliqué. Ce qui, apparemment, n’a pas été fait. Et pourtant, le mandataire devrait être le seul interlocuteur de la Direction générale des élections.
Pourquoi Saliou Sarr a-t-il eu le pouvoir de déposer des listes ? Déthié Fall répond : « Nous travaillons en équipe et j’ai eu foi en Saliou Sarr. »
Poursuivant, le mandataire révèle que « c’est la Dge qui a conseillé à Saliou Sarr de ne pas opérer les changements, car ce n’était pas obligatoire ». « Mes directives n’ont pas été respectées ; la Dge n’avait pas à intervenir ».
« Saliou Sarr n’a pas respecter les directives de la coalition tonne le chef du PRP. Il m’a dit qu’on lui a fait savoir dans les locaux de la DGE que la parité ne doit être respectée à partir de la 6ème personne », a déclaré ce matin Déthié Fall.
En tout état de cause, la menace de forclusion plane toujours sur la liste Yaw de Dakar. La seule issue de secours reste le Conseil constitutionnel.
En effet, Yewwi peut déposer un recours pour abus de pouvoir, pour le fait que la Dge ait refusé de prendre les dossiers de remplacement. En outre, l’huissier qui devait constater les faits n’a pas eu l’autorisation d’accéder aux locaux de la Dge.
YAW TOUJOURS DANS DÉCOR
La liste de rectification de Yewwi Askan Wi dans le département de Dakar a été rejetée par la Direction générale des élections qui s’est déclarée « incompétente ». L’information a été donnée par le mandataire de la coalition Déthié Fall ce lundi
Déthié Fall, le mandataire de la coalition Yéwwi Askan Wi, qui s’est rendu ce lundi au siège de la Direction des élections. Ce, pour déposer deux requêtes. Mais, il a essuyé un refus. L'opposant comptait pouvoir procéder à la régularisation de leur liste de Dakar afin de la rendre paritaire, mais aussi dénoncer le dépassement du nombre de parrains par la coalition Benno Bok Yakaar.
«Ils ont refusé encore une fois de prendre le dossier alors que c’est eux qui nous ont dit de revenir ce lundi qui marque le démarrage de la période d’examen», a indiqué l’opposant.
Déthié Fall indique aussi être venu avec un huissier pour constater les opérations. Mais, ce dernier n’a pas été admis dans le bâtiment de la Direction générale des élections.
«On lui a refusé l’accès dans les locaux alors qu’il était juste venu constater l’opération qu’on était en train de faire. Et je pense que cette tâche on ne doit pas la refuser à un huissier de justice», dénonce-t-il.
L’autre courrier qu’ils ont voulu déposer à la Dge, concerne le dépassement du nombre maximal de parrains par la coalition Benno Bok Yakaar. «Mais comme la première, la commission n’a pas voulu la recevoir», crache-t-il.
Pour lui, Benno Bok Yakaar ne peut avoir de liste ni au Sénégal ni à l’extérieur, pour ces législatives, puisqu’en 2019, Malick Gackou avait été éliminé pour dépassement du nombre de parrains, rappelle-t-il.
LA REVALORISATION SALARIALE DES ENSEIGNANTS PRÉVUE POUR LE
Les dispositions nécessaires ont été prises pour l’effectivité du relèvement de la rémunération des personnels de l’éducation et de la formation et la revalorisation du régime indemnitaire des fonctions dirigeantes et administratives, à compter du 1er mai
Dakar, 16 mai (APS) - Les dispositions nécessaires ont été prises pour l’effectivité du relèvement de la rémunération des personnels de l’éducation et de la formation et la revalorisation du régime indemnitaire des fonctions dirigeantes et administratives, à compter du 1er mai, assure le ministère des Finances et du Budget.
Dans un communiqué, il ‘’fait savoir que les engagements financiers conclus avec les syndicats d’enseignants,le 26 février 2022, sont prévus dans le projet de loi de finances rectificative pour l’année 2022 adopté le mercredi 11 mai dernier et soumis à l’approbation de l’Assemblée nationale’’.
‘’Par conséquent, ajoute-t-il, les dispositions ont été prises pour qu’à compter du 1er mai 2022, le relèvement de la rémunération des personnels de l’éducation et de la formation et la revalorisation du régime indemnitaire des fonctions dirigeantes et administratives, soient effectifs’’.
‘’Conformément aux dispositions légales et réglementaires, toutes les revalorisations d’indemnités sont fiscalisées, excepté l’indemnité représentative de logement’’, précise le communiqué.
Il ajoute que tout dysfonctionnement constaté à la fin du mois de mai ‘’peut être [signalé] aux services de la Direction générale du budget pour leur permettre d’apporter les correctifs nécessaires dans les plus brefs délais’’.
Les syndicats d’enseignants membres du G7 - intersyndicale regroupant les sept principaux syndicats d’enseignants du pays - ont décidé, fin février et début mars, de mettre fin à leur grève qui a duré environ deux mois, à la suite d’un accord signé avec le gouvernement.
Les enseignants en grève réclamaient une ‘’amélioration’’ de leur rémunération et la correction des ‘’iniquités’’ de traitement en comparaison de certains fonctionnaires.
DEMISSION DE BOUBACAR DIOP, FAKE NEWS
Depuis hier, des rumeurs font le tour de la toile faisant état de la démission du Dr Babacar Diop de la coalition Yewwi Askan Wi. Fake news.
Depuis hier, des rumeurs font le tour de la toile faisant état de la démission du Dr Babacar Diop de la coalition Yewwi Askan Wi.
Fake news. Selon le chargé des relations avec la presse du parti FDS / Les Guélewars, « cette information relève d’une simple rumeur non fondée ».
D’après Serigne Assane Kane, porte-parole des FDS/Les guelewars, cette information est fausse. «D’après nos sources, Dr Babacar Diop a été écarté de la liste de Yewwi à Thiès. Certains en ont déduit peut-être qu’il a quitté. Mais rien n’est décidé pour le moment», assure-t-il.
À rappeler que l’actuel maire de Thiès Babacar Diop a été élu sous la bannière de la coalition Yewwi Askan Wi lors des dernières élections locales. Mais depuis quelques temps, cette coalition est secouée par une vague de contestations nées des dernières investitures pour les élections législatives…
L’UVS LANCE SES PROGRAMMES PHARES DE RECHERCHE
Un atelier de lancement des activités des programmes de recherches phares de l’Université virtuelle du Sénégal s’est ouvert lundi dans la capitale sénégalaise, a constaté un reporter de l’APS.
Dakar, 16 mai (APS) - Un atelier de lancement des activités des programmes de recherches phares de l’Université virtuelle du Sénégal s’est ouvert lundi dans la capitale sénégalaise, a constaté un reporter de l’APS.
Cet atelier est l’occasion pour les experts de réfléchir sur des thématiques comme les STEM (sciences, tchnologies, ingénierie et maths) à la maternelle, l’hydrographie et l’accès à l’eau au Sénégal, la citoyenneté, la transformation numérique et le développement économique.
Ces différentes thématiques sont articulées autour de quatre axes phares : promotion des STEM et de la citoyenneté à l’école maternelle ; réseau hydrographique du Sénégal, accès à l´eau et développement économique ; aux confins de l’appartenance et de la citoyenneté : penser les modèles endogènes de développement des sociétés africaines ; transformation numérique et développement économique.
’’L’UVS qui est la deuxième université du Sénégal en termes d’apprenants a pris une excellente initiative et a choisi de faire un atelier pour ces quatre axes de recherche, qui collent avec nos priorités’’, a renseigné le directeur de la recherche et de l’innovation, le Pr Amadou Galo Diop.
Expliquant la mise en œuvre des idées de ces travaux, le Pr. Diop a assuré que ’’sur le très court terme, les conclusions de l’atelier vont être intégrer dans la rédaction en cours du Plan national stratégique 2023-2032’’.
’’C’est un enrichissement puissant du programme des UVS. Ils ont compris que le rôle de l’université n’est pas seulement d’enseigner, le rôle de l’université c’est aussi la recherche’’, a-t-il précisé.
Revenant sur le rôle des universités, le directeur du Pôle Innovation et d’Expertise pour le Développement (PIED) a mis l’accent sur la mission de service à la communauté. ’’Nous devons essayer de résoudre les problèmes de la cité, c’est ce qui nous a amenés à travailler sur ces quatre programme, en rassemblant toutes les compétences’’, a-t-il fait valoir.
’’Dans ce pays, nous avons trois piliers de transformation digitale, le mobile banking, les réseaux sociaux et la création de l’université virtuelle’’, a-t-il indiqué.
Il a ainsi souligné la nécessité de développer des thèmes de recherches permettant de mieux structurer la transformation digitale, afin que tout le pays puisse en bénéficier.
’’Ces quatre programmes sont pilotés par l’UVS, mais elle s’ouvre vers les universités classiques, car l’UVS a 1300 étudiants par enseignant, nous ne sommes pas autosuffisants, nous sommes obligés de nous appuyer sur les autres’’, a dit M. Ba.