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14 juin 2025
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FACE PEU OU PAS CONNUE DE CHEIKH ANTA DIOP
La sociologue Aoua Bocar Ly-Tall explore dans son nouvel ouvrage, un autre aspect de l'éminent égyptologue Cheikh Anta Diop, parrain de la première université du Sénégal, dans un livre intitulé "Cheikh Anta Diop, l'humain derrière le savant.
Dans son dernier ouvrage intitulé « Cheikh Anta Diop, l’humain derrière le savant », la sociologue Aoua Bocar Ly-Tall explore le côté féministe de l’éminent chercheur Cheikh Anta Diop, qui s’est battu toute sa vie pour restaurer à l’Afrique sa dignité contre l’Occident qui a travesti l’histoire du continent.
Grand égyptologue, panafricaniste convaincu, humaniste, Cheikh Anta montre que le matriarcat a longtemps dominé les vielles sociétés africaines contrairement aux autres sociétés. Malgré son envergure, son aura, Cheikh Anta était un homme humble, grand défenseur des droits des femmes. Mais ce côté ne semble pas suffisamment mis en avant de l’avis de Oua Bocar Ly-Tall. C’est Fort de constat qu’elle a choisi de consacrer cet ouvrage à l’auteur de « Nations nègres et culture » en mettant en exergue ce côté peu connu méconnu de lui.
En marge de la cérémonie de présentation du livre Confluence d’Alpha Moustapha Guèye, samedi à l’UCAD II, nous avons interrogé l’auteur sur son ouvrage intitulé « Cheikh Anta Diop, l’humain derrière le savant.
LE SENEGAL QUALIFIÉ POUR LE MONDIAL DE FOOT DES SOURDS
Champion d’Afrique, le Sénégal termine à la 5e place du classement général des Jeux Olympiques des sourds qui ont pris fin ce dimanche au Brésil. 20 pays ont pris part à la compétition, catégorie football
Champion d’Afrique, le Sénégal termine à la 5e place du classement général des Jeux Olympiques des sourds qui ont pris fin ce dimanche au Brésil. 20 pays ont pris part à la compétition, catégorie football.
Eliminés en quart de finale, les Lions, qui faisaient partie du Top 8, ont disputé deux matchs de classement. Ils ont battu tour à tour l’Iran et l’Italie, en séance de tirs au but. Le deuxième succès face aux Italiens décroché hier a permis au Sénégal de boucler la compétition à la 5e place.
Le Sénégal est ainsi qualifié pour la 4e édition de la Coupe du monde des sourds en mai 2023 en Corée du Sud. Ce sera une première pour les poulains de Abdou Aziz Dieng qui sont montés sur le toit de l’Afrique en septembre passé.
L’Ukraine a remporté la finale devant la France (1-0). Au total 2401 athlètes de 73 pays ont pris part aux joutes qui se sont disputées en plusieurs disciplines.
Cheikh Oumar TALL
LE HADJ 2022 FACE AU MENSONGE DE L’ÉTAT ET À LA GOURMANDISE DES PRIVÉS
L’Arabie Saoudite n’a demandé à aucun pays de convoyer par force ses pèlerins par sa compagnie nationale. La preuve est qu’en temps de Oumrah, toutes les compagnies aériennes du monde convoient des pèlerins à la Mecque
Le gouvernement du Sénégal a attribué à l’Arabie Saoudite des mesures sur le transport aérien. Des mesures impopulaires qui relèvent d’un complot orchestré pour booster Air Sénégal international. En effet, l’Arabie Saoudite n’a jamais imposé aux pays participants au Hadj 2022 de transporter exclusivement leurs pèlerins par leurs compagnies nationales. C’est un mensonge d’Etat, car tous les pays participants n’ont pas forcément une compagnie aérienne. L’Arabie Saoudite a plutôt demandé à ces pays, à défaut d’avoir une compagnie qui leur est propre, de convoyer à hauteur de 50% leurs pèlerins par ses compagnies aériennes comme Flynas. Les autres 50% seront convoyés par la compagnie du choix des pays qui n’ont pas de compagnie aérienne.
L’Arabie Saoudite n’a demandé à aucun pays de convoyer par force ses pèlerins par sa compagnie nationale. La preuve est qu’en temps de Oumrah, toutes les compagnies aériennes du monde convoient des pèlerins à la Mecque. L’Arabie Saoudite a seulement dit que quiconque veut effectuer le Hadj, n’a qu’à remplir les conditions administratives, sanitaires et médicales suivantes : passeport, visa d’entrée, aptitude médicale, etc., mais elle ne s’est jamais arrogé le droit d’exiger à aucun pays de convoyer 50% de ses pèlerins par Flynas et les 50% restants par d’autres compagnies. Elle n’a même pas cette habilité. D’ailleurs, nombreux sont les voyagistes privés qui convoient des pèlerins à la Mecque sans aucune compagnie aérienne chez eux. Depuis des années, le Sénégal n’a pas eu de compagnie aérienne. Nos pèlerins voyageaient à bord d’autres compagnies étrangères.
C’est plutôt l’Etat du Sénégal qui veut ruser contre les pèlerins, pour les obliger à prendre Air Sénégal Sa. A cet effet, Madame la ministre des Affaires étrangères a fait la déclaration suivante : «L’Arabie Saoudite a imposé aux pays de voyager avec leurs compagnies nationales. Rendons grâce à Dieu d’avoir notre propre compagnie. D’ailleurs, le chef de l’Etat a demandé qu’on soutienne Air Sénégal. Il a même exigé que tous les ministres et corps de l’Administration voyagent avec ladite compagnie. Et c’est dans ce cadre que nous avons pris la ferme résolution de faire convoyer nos pèlerins par Air Sénégal.»
Mais, la triste réalité est que cette compagnie aérienne nationale a révélé ses limites. Elle n’a pas de flotte, elle fait du courtage. Elle loue des avions pour y embarquer les pèlerins. La preuve de son incapacité est qu’elle avait éprouvé toutes les difficultés du monde pour convoyer l’Equipe nationale et ses supporters au Cameroun. Pourtant, c’est un voyage entre pays africains. Imaginez que ce soit d’Afrique en Asie pour convoyer 5800 pèlerins.
L’un des plus chers packages au monde
La vérité est que 80% du package sénégalais sont engloutis par le billet d’avion d’Air Sénégal. L’Etat devrait permettre aux pèlerins d’effectuer le pèlerinage avec aisance. Hélas, il fait du Hadj un créneau pour satisfaire sa clientèle politique et se faire de l’argent. C’est excessif de fixer le package à 4 millions 200 mille F Cfa. C’est une façon de contraindre les privés à aller au-delà de ce package, soit 5 ou 6 millions de F Cfa. Ce que Pala Mbengue, un voyagiste privé, avait déjà lancé comme ballon de sonde bien avant l’annonce et la sortie de la ministre des Affaires étrangères.
Nous avons affaire à un gouvernement laïc qui fait la promotion du Pmu et de la loterie, mais personne n’en parle, y compris les familles maraboutiques. Dans les cours et tribunaux, le Code civil et pénal est copié sur le modèle de la laïcité. Cette dernière légitime la consommation du vin et la pratique de la prostitution. La laïcité est une manifeste mécréance.
S’il ne dépendait que de l’Etat du Sénégal, il n’y aurait plus de pèlerinage à la Mecque, synonyme selon certains cercles tapis dans l’ombre, de sortie massive de devise. Cause principale du déficit de notre balance commerciale. Au contraire, le Hadj est une source de renflouement des caisses de l’Etat. Cet énorme package est de nature à décourager les candidats au pèlerinage. De plus, le séjour en terre saoudienne est seulement de 20 jours. Au-delà, c’est le voyagiste privé ou l’Etat qui supporte les frais supplémentaires du logement. Frais qui amoindrissent le bénéfice. En principe, le séjour devrait durer un mois pour permettre aux pèlerins de découvrir Makka et Médine et de faire tous leurs actes de dévotion et ziars sans aucune pression.
Urgence de libéraliser le Hadj sénégalais
Qu’on le veuille ou non, ce sont les musulmans, estimés à 95% de la population, qui alimentent les caisses de l’Etat à hauteur de 95% des recettes du budget national. De ce fait, les musulmans méritent que le Hadj soit subventionné comme le fait le gouvernement nigérian et la Côte d’Ivoire qui, depuis des décennies, ne demande à ses pèlerins que 2 millions de F Cfa, y compris le transport et le logement dans des hôtels 5 étoiles proches des lieux saints, à la Mecque comme à Médine. Que les musulmans sénégalais réclament la correction de cette injustice. Mais l’Etat du Sénégal passe son temps à mentir sur le compte de l’Arabie Saoudite qui n’a pas pris les mesures impopulaires dont on parle sur le transport aérien. Elle n’a imposé à aucun pays de convoyer ses pèlerins par sa compagnie nationale. Le Sénégal dit avoir libéralisé le Hadj, alors qu’il libéralise tout le processus, qui commence par le transport. Libéralisation et monopole ne vont pas de pair. Les pèlerins ont donc la liberté de se faire convoyer par les compagnies aériennes de leur choix, ce qui va créer une concurrence saine entre elles, comme Turkish airlines, Emirates, Ethiopian airlines, Royal air Maroc, etc. S’il y a concurrence de prix, il y aura forcément baisse des prix.
L’autre facteur qui explique la cherté du package est la mystification du logement. Qu’ils soient du privé ou du public, les convoyeurs passent leur temps à parler de logement dans des hôtels 5 étoiles autour de la Kaaba et de la Mosquée du Prophète (Psl). Les pèlerins qui réclament ce type de logement doivent rester modestes et savoir que le pèlerinage n’est pas du confort. On peut loger dans des hôtels luxueux et décents dans la banlieue de Makka et de Médine à des prix abordables, ce qui réduirait sensiblement le package. Les convoyeurs privés et publics doivent encourager les pèlerins à loger dans la banlieue et à prendre les véhicules taxis ou bus de transport en commun tous les jours pour rallier les lieux de culte à la Kaaba ou à la Mosquée du Prophète (Psl), comme le font beaucoup de pèlerins africains, asiatiques et même européens.
Pas de monopole du transport aérien
Les autorités veulent donner le marché du transport à Air Sénégal. Rien que le quota des 2 mille pèlerins que le gouvernement s’est octroyé, est l’équivalent de 5 vols. C’est déjà un énorme marché. Si le gouvernement veut aider cette compagnie, c’est son choix et son droit le plus absolu, mais il devrait aussi voir l’intérêt des pèlerins. Cet intérêt réside dans la possibilité pour les pèlerins de choisir, parmi les compagnies aériennes, celle de leur choix. Nous vous rapportons, à cet effet, le témoignage d’un Nigérien et d’un Guinéen de Conakry, qui voient l’inopportunité de cette mesure impopulaire que l’Etat du Sénégal colle à l’Arabie Saoudite. Le pèlerin nigérien confie : «Le Niger n’a pas de compagnie aérienne. Les pèlerins voyagent avec différentes compagnies comme Royal air Maroc, Ethiopian airlines, etc. Nous n’avons pas les moyens d’avoir une compagnie aérienne. Cette mesure consistant à convoyer les pèlerins par une compagnie nationale est impossible au Niger, au Mali, au Burkina Faso, au Bénin, au Togo, etc. Si l’Etat du Sénégal veut aider Sénégal airlines, c’est tout à fait normal, mais il faut qu’il subventionne le Hadj comme le Nigeria. D’ailleurs, à l’occasion de la Oumrah 2022, un pèlerin nigérian m’a fait la confidence que leur Etat a remis à tous les pèlerins un chèque de 1000 dollars dès l’achat du billet d’avion. Il faut donc que les pèlerins sénégalais réclament plus d’assistance et de liberté de choix pour les compagnies de transport aérien.»
Le pèlerin guinéen lui emboîte le pas et dit : «Si cette mesure que l’on prétend venir de l’Arabie Saoudite est avérée, alors elle est injuste, car beaucoup de pays africains n’ont pas de compagnie aérienne. C’est le cas des deux Guinée, du Mali et de la Sierra Leone qui voyagent tous avec les compagnies aériennes étrangères établies dans leurs pays.»
Une hausse injustifiée
Malgré la crise sanitaire due au coronavirus, les prix des hôtels saoudiens, que ce soit à la Mecque ou à Médine, n’ont pas augmenté. Ils sont presque restés aux mêmes prix que ceux pratiqués avant la pandémie. Tout récemment, lors de la Oumrah 2022, beaucoup de pèlerins venant d’Europe et de beaucoup pays africains ont payé, pour un séjour de 10 jours, 1500-1700 euros, l’équivalent d’un million 800 mille F Cfa, comprenant le transport aérien et le séjour, même dans des hôtels 5 étoiles. Malgré la crise sanitaire, les prix des hôtels n’ont pas augmenté. Donc le Hadj 2022 devrait être fixé au maximum à 3 millions de F Cfa, transport aérien et logement dans les hôtels. Malheureusement, le gouvernement sénégalais a élevé haut la barre en fixant le prix de la mission nationale à 4 millions 200 mille F Cfa, ce qui a ouvert une porte aux privés véreux qui ont demandé à leurs pèlerins de payer au moins 5 millions 800 mille F Cfa. Tout cela est causé par la mesure impopulaire qui a consisté à imposer aux pèlerins Air Sénégal qui, à la place d’un million 300 mille, a demandé un million 800 mille. Tout le monde sait que si le prix du billet d’avion est élevé, il y aura répercussion sur le package.
Le pèlerinage de 2022 sera tellement cher que certains Sénégalais ne pourront pas y aller. Les hôtels de la Mecque et de Médine n’ont pas augmenté leurs prix, donc les prix pratiqués au Sénégal devraient être revus à la baisse. Une politique de sensibilisation devrait être menée pour inciter dorénavant les pèlerins sénégalais à loger dans les hôtels de la banlieue, particulièrement à Azizia, Sara Sittine, Guishla, Sara Mansour, Jabel Kaba ou dans les hôtels de Misfala, aux environs de la Kaba, où on peut trouver des hôtels abordables de 2, 3 ou 4 étoiles, tels que Palestine hotel, Al Fajer Al Badia hotel, avec des prix très abordables. D’ailleurs, c’est effectivement à Azizia que se déroule le pèlerinage, car c’est une zone proche de Diamra, Mouzdalifa et Arafat. Il est donc temps de démystifier les hôtels 5 étoiles qui sont aux abords immédiats de la Mosquée du Prophète (Psl) et de la Kaaba tels que Hilton hotel, Sheraton hotel, Tower clock Makka (la Grande Montre), Zam-Zam hotel, Swiss hotel, etc. Cette politique de démystification des hôtels 5 étoiles fera baisser les prix des packages du Sénégal.
Nécessité d’appel d’offres du transport aérien
Enfin, l’Etat devrait lancer un appel d’offres pour choisir le plus offrant entre les compagnies aériennes établies au Sénégal et Air Sénégal. C’est l’intérêt général que les autorités sénégalaises devraient choisir, non l’intérêt particulier d’un groupe. Nous sommes dans un régime de libéralisme économique. Donc il ne doit pas y avoir de monopole ou de marché de gré à gré. Or, il se trouve que cette année, le convoyage des pèlerins se fera par Air Sénégal. Mais si c’était un appel d’offres, ce serait abordable et bénéfique pour les pèlerins.
Par Madiambal DIAGNE
LE PREMIER MINISTRE POUR METTRE LA PAGAILLE AU SENEGAL
Si d’aventure ils obtenaient la majorité au lendemain du 31 juillet, ces opposants qui se déchirent pour les investitures, s’entendront-ils sur le nom d’un Premier ministre et/ou d’un président de l’Assemblée ?
Khalifa Ababacar Sall et Barthélemy Dias ruminent leur colère. Le mercredi 11 mai 2022, Khalifa Ababacar Sall a joint Ousmane Sonko au téléphone, pour lui demander de sonner la mobilisation des militants en vue d’apporter un soutien à Barthélemy Dias qui se trouvait encore devant les locaux de la Direction générale des élections.
En effet, le maire de Dakar voulait forcer son entrée dans les locaux pour chercher à modifier la liste déposée par la coalition Yewwi askan wi (Yaw) en vue des élections législatives du 31 juillet 2022. Cette liste risquait d’être frappée de vice pour cause de non-respect de la loi sur la parité hommes/femmes, pour les investitures au niveau de la circonscription électorale de Dakar. Sur le coup, Ousmane Sonko, qui se trouvait à Ziguinchor, n’avait pas voulu poursuivre la discussion, alléguant être occupé par une activité de sa mairie. Khalifa Ababacar Sall n’arrêtera pas pour autant de chercher à lui parler séance tenante. Mais le leader de Pastef déclina tous les appels intempestifs et insistants de son allié politique. Khalifa Ababacar Sall se sentit snobé et demanda à un autre collaborateur d’essayer de joindre Ousmane Sonko. Et miracle, le maire de Ziguinchor décrocha sans aucune difficulté, mais n’accepta pas qu’on lui passe Khalifa Sall au téléphone. C’était suffisant pour mettre ce dernier et son poulain, Barthélemy Dias, dans tous leurs états ! Mais le plus dur pour eux était à venir.
Ousmane Sonko à Khalifa Sall : «Débrouillez-vous seuls avec votre connerie !»
Ce sera finalement aux environs de 21 heures que Ousmane Sonko se décida à rappeler Khalifa Ababacar Sall. Mais Ousmane Sonko se voudra catégorique, répondant sèchement à son interlocuteur qu’il ne sonnera aucune mobilisation, encore moins ne se prononcera sur ce différend entre la coalition Yaw et l’administration en charge de l’organisation des élections. Il l’apostropha : «Vous avez fait vos conneries. Débrouillez-vous seuls. Je ne me mêle pas de ça !» Informé de la position de Ousmane Sonko, Barthélemy Dias piqua une colère noire et s’emballa dans les invectives et menaces. Il s’estime trahi par Ousmane Sonko. Seulement, trahison pour trahison, les «Pastéfiens» n’ont pas digéré que Khalifa Ababacar Sall leur ait fait un bébé dans le dos, en substituant une candidature féminine présentée par leur parti, par celle d’un homme, en l’occurrence Palla Samb, un responsable de Taxaawu Senegaal, l’entité politique dirigée par Khalifa Ababacar Sall. La pilule s’avère si difficile à avaler pour Ousmane Sonko que Cheikh Tidiane Dièye, réputé très proche de lui, se fendit, dans un groupe interne de Yaw regroupant les membres de la conférence des leaders de la coalition, d’un texte au vitriol pour accuser et tancer vertement Khalifa Ababacar Sall. Et comme par le plus grand des hasards, le texte du Dr Cheikh Tidiane Dièye s’est retrouvé publié, le 13 mai 2022, par Dakaractu, entre autres sites d’informations. Il s’est montré féroce en soulignant la responsabilité personnelle de Khalifa Ababacar Sall et de ses proches, quant au risque d’invalidation de la liste de Yaw pour le département de Dakar, indiquant que «le plus important pour eux était les places plutôt que le respect de la loi». Il est étonnant que Yaw parle de tripatouillage hostile de sa liste, que cette coalition avait du reste publiée avant que l’indélicatesse de la parité ne soit relevée pour leur être opposée.
La «casserolade» des frustrés de Yaw et Wallu
Ils sont tous frustrés par les investitures effectuées par leur coalition en direction des élections législatives et ont tenu à se faire entendre avec virulence. Cheikh Bamba Dièye, Moustapha Guirassy, Aminata Lô, Mansour Sy Djamil, Me Moussa Diop, Mamadou Lamine Thiam, Hamidou Datte, ont fait des tirs groupés contre leur coalition, Yaw, pour dénoncer la «trahison des fondements de la coalition, avec un esprit tortueux, inique et hégémonique qui n’est pas tolérable dans une coalition qui a réveillé l’immense espoir d’un avenir radieux pour tous les Sénégalais». Ainsi, refusent-ils de cautionner «cette dérive qui heurte l’éthique politique et la solidarité». Ces leaders politiques, frustrés par leurs positions respectives sur les listes d’investitures, qui ne leur conviendraient le moins du monde, prédisent que «demain au pouvoir, cette dérive sera la source de beaucoup de désagréments du type népotisme, clientélisme et corruption».
En effet, les frondeurs insistent qu’un «esprit stalinien, clanique, de copinage» a fait qu’une «minorité s’est arrogé la totalité des postes électifs». Madiop Diop, le maire du quartier Grand-Yoff, fief politique principal de Khalifa Sall à Dakar, a préféré se retirer de cette coalition pour protester contre le sort injuste qui lui serait réservé. Est-il besoin de rappeler que de telles appréhensions avaient poussé Thierno Bocoum, par exemple, à quitter la coalition Yaw avant même les investitures. Babacar Diop, maire de Thiès, et Alé Guèye, responsable de Yaw à Bakel, ruent, eux aussi, dans les brancards. Le syndicaliste enseignant Dame Mbodji étale sa frustration sur les plateaux des chaînes de télévision. Le silence de Elhadji Malick Gakou du Grand parti est bavard. Se tairait-il pour garder sa dignité ou pour ne pas avouer s’être fourvoyé dans son jeu politique ?
Dans les rangs de Pastef également, de nombreux militants fulminent, considérant que les «bonnes» places, qui devraient leur revenir, ont été cédées à des alliés qui ne pourraient pas leur apporter une contribution déterminante pour une victoire électorale. Cette guerre des places a pu faire apparaître, au grand jour, une guéguerre sourde entre des proches de Ousmane Sonko et ceux de Bassirou Diomaye Faye. D’ailleurs, cette situation, qui provoque un véritable malaise au sein de Pastef, tend à prendre les contours d’une autre guéguerre dramatique entre les associations estudiantines «Kékendo» et «Ndef leng», qui avait fini par se solder par de violentes échauffourées à l’université de Dakar. Abass Fall, adjoint au maire de Dakar et responsable de Pastef, fait également l’objet de vives contestations de la part de ses camarades de parti qui l’accusent de préparer un agenda politique avec Barthélemy Dias.
La coalition Wallu Senegaal, dirigée par l’ancien Président Abdoulaye Wade, n’est pas épargnée par les divisions. Des responsables notoires du Pds comme Mayoro Faye (Saint-Louis) et l’ancien président du groupe parlementaire libéral, Serigne Modou Bara Dolly, se disent «humiliés» par leur investiture au niveau des bas-fonds des listes de leur coalition. Pour trouver un semblant d’unité ou une locomotive, Wallu Senegaal a, une fois de plus, investi Abdoulaye Wade comme tête de liste, même si tout le monde sait que l’ancien Président du Sénégal ne siégera pas comme député.
La foire d’empoigne a aussi gagné toutes les autres coteries politiques de l’opposition. Amsatou Sow Sidibé crie à la trahison du fait du journaliste Pape Djibril Fall, qui se serait barré avec ses listes de parrains, sans lui donner les positions convenues sur les listes des candidats investis. La coalition Bunt bi, après avoir exclu le député Théodore Monteil, fait face à des remous. Certains de ses membres sont accusés de la vente, au prix fort, de places sur les listes. En outre, Abdoul Wahab Bengelloun vient de quitter, avec fracas, la coalition Aar Senegaal, disant que les leaders l’ont accusé d’être «un pro Lgbt».
L’alliance électorale «stratégique» conclue entre Yaw et Wallu Senegaal, qui consiste à faire listes communes au niveau des circonscriptions départementales, se révèle chancelante. Les partisans de Ousmane Sonko avaient vite fait de crier à la trahison, au coup fourré de Abdoulaye Wade contre leur leader, dès qu’ils avaient appris que la coalition Wallu Senegaal risquait l’invalidation pour défaut de parrainages valides suffisants. Finalement, ils s’accusent tous de s’être trahis les uns les autres !
La belle pagaille au Sénégal si l’opposition remporte la majorité aux Législatives prochaines
La situation qui traverse l’opposition devrait être source d’enseignements. Combien de fois avons-nous alerté, à travers ces colonnes, de l’impossibilité des leaders de l’opposition au régime de Macky Sall de pouvoir travailler pour un objectif politique commun ? Nous avions prévenu que les problèmes d’ego et les agendas personnels sont incompatibles avec une large unité de l’opposition qui nous apparaissait comme «un serpent à sept têtes». Mieux, nous disions, le 6 septembre 2021, que Macky Sall ne devrait pas trop craindre d’une alliance entre Ousmane Sonko et Khalifa Sall. Nous avions en outre considéré, dans une autre chronique du 26 octobre 2021, que le regroupement politique fait autour de Ousmane Sonko va révéler fatalement «les dindes et dindons de Pastef». Nous soulignions notamment à l’endroit de l’opposition que «l’ego est sûrement l’un des pires ennemis de la vie politique sénégalaise, l’absence de démocratie interne et son fonctionnement au style de sociétés unipersonnelles en disent long sur cet esprit». La situation tourne en quelque sorte à un «Lambi golo», un de nos jeux d’enfants villageois, un spectacle où chaque acteur, dans un périmètre bien défini, s’évertue à faire tomber l’autre et qu’en fin de compte, personne n’aura à se proclamer vainqueur.
Au demeurant, les profondes divisions, apparues à la suite des investitures aux prochaines élections législatives de juillet 2022, devraient interpeler tout électeur. En scellant ce qu’ils appellent une alliance stratégique, les responsables de Yaw et Wallu Senegaal annonçaient que leur trouvaille a pour vocation d’imposer une cohabitation au président Macky Sall.
Seulement, si d’aventure ils arrivent à obtenir la majorité parlementaire au lendemain du scrutin du 31 juillet 2022, ces opposants qui se déchirent, s’invectivent pour ne pas dire s’étripent, pour des positions sur les listes d’investitures, s’entendront-ils sur le nom d’un Premier ministre et/ou d’un président de l’Assemblée nationale et sur les noms des membres d’une équipe gouvernementale ? Ce sera bonjour la pagaille. La confusion serait encore plus grande que les coalitions électorales apparaissent comme de vulgaires conglomérats de personnalités politiques, sans aucun lien structurel ou un accord politique de gouvernement ou sur un programme quelconque.
En effet, la formule est toute simple, se mettre ensemble pour obtenir le maximum de sièges de députés et on verra après. Peut-être aussi qu’ils ont conscience de ne pas pouvoir remporter la majorité ou ont fini de mesurer les limites de leurs capacités de performance, au point que chacun revendique la place dans le plus haut du tableau des listes.
Pendant ce temps, force est de dire que le camp du président Macky Sall travaille à renforcer inexorablement ses bases. La coalition Benno bokk yaakaar (Bby), mise en place depuis le second tour de l’élection présidentielle de 2012, demeure et se renforce, d’une élection à une autre, avec l’arrivée de nouvelles formations et personnalités politiques d’envergure. On ne sait encore si les démons de la division ne vont pas visiter le camp du président Macky Sall après la publication complète des listes des investitures de Bby, mais pour le moment, la situation apparaît sous un relatif contrôle. C’est une raison suffisante, pour Macky Sall, de vanter le record de longévité de sa coalition dans toute l’histoire politique du Sénégal.
LA COOPÉRATION ITALIENNE DIT NON À LA DISCRIMINATION
Inclusion à travers le football - Faire reculer la discrimination des enfants vivant avec des handicaps est l’un des objectifs de l'Agence italienne pour la coopération au développement (AICS).
L'Agence italienne pour la coopération au développement (AICS) a organisée samedi dernier au terrain de Dakar Sacré-Cœur des matchs de gala afin de dénoncer la discrimination et la stigmatisation des personnes vivant avec un handicap. A travers le football, les responsables ont prôné des initiatives pour promouvoir l'inclusion sociale.
Faire reculer la discrimination des enfants vivant avec des handicaps est l’un des objectifs de l'Agence italienne pour la coopération au développement (AICS). Samedi dernier au terrain de Dakar Sacré-Cœur, s’est tenue la première édition de l'inclusion à travers le football. En collaboration avec la Fédération Sénégalaise de Football (Fsf) et le ministère de l’Education Nationale, cette structure a organisé des matchs de gala afin de dénoncer les préjugés culturels et la stigmatisation de ces personnes dans la société. «La coopération italienne travaille depuis longtemps avec les personnes handicapées pour éviter toute discrimination. On a beaucoup travaillé pour éradiquer ce phénomène. Mais cette fois-ci, c’est avec le sport à travers le football, parce que cette discipline est un instrument de communication. C’est pour cela qu’on a organisé ces matchs», explique Marco Falcon, directeur du siège de la Coopération italienne pour le Sénégal. Les stratégies et approches adoptées par l'AICS visent notamment à protéger les droits des personnes en situation de handicap. C’est pour cela qu'elle a organisé des matchs de gala et tous ont reçu des médailles. «Aujourd’hui, tout le monde connaît le football. Et les joueurs peuvent véhiculer des messages importants. Pour montrer que l'inclusion est nécessaire et que tout le monde peut jouer au football, les personnes vivant avec un handicap peuvent également pratiquer ce sport. Les handicapés doivent avoir une vie normale», a ajouté le Directeur.
Venu représenter le ministre Mamadou Talla, Moussa Dia, chef de la Division des Sports et des activités de la Jeunesse au ministère de l’Education Nationale, a salué cette initiative. Il estime que malgré les faibles moyens, ils ont l’obligation d’assister ces enfants. «C’est une obligation pour tous les États, membres de l’organisation des Nations unies, de prendre en charge au niveau de l’éducation tous leurs enfants quelles que soient leurs particularités. Donc, c’est une obligation du ministère de l’Education Nationale. C’est une tâche à laquelle on doit s’atteler tous les jours, mais nous n’avons pas suffisamment de moyens. C’est pourquoi cette initiative est la bienvenue. On ne travaille pas uniquement avec cette agence, on est en collaboration avec la Fédération de football qui accompagne cette initiative et d’autres associations et Ong. On est là, parce que dans notre devoir quotidien, nous devons prendre en charge l’ensemble des enfants quel que soit leur handicap », dit-il.
LES SOMMES EXPÉDIÉES PAR LES MIGRANTS S’ÉLÈVENT À PLUS DE 395 000 MILLIARDS FCFA
Un rapport rendu public par la Banque Mondiale révèle que les envois de fonds provenant des migrants vers leurs pays d’origine devraient augmenter de 4,2% et s’élever à 630 milliards de dollars en 2022, soit 395640 milliards de francs CFA
Les envois de fonds provenant des migrants vers leurs pays d’origine devraient augmenter de 4,2% et s’élever à 630 milliards de dollars en 2022, soit 395640 milliards FCFA. C’est ce qui ressort d’un rapport rendu public par la Banque Mondiale.
Un rapport rendu public par la Banque Mondiale révèle que les envois de fonds provenant des migrants vers leurs pays d’origine devraient augmenter de 4,2% et s’élever à 630 milliards de dollars en 2022, soit 395640 milliards de francs CFA. Selon l’institution internationale, cette hausse fait suite à une reprise économique presque record de 8,6 % en 2021. La même source renseigne que les pays de l’Afrique subsaharienne, d’Afrique du Nord et du Moyen Orient bénéficieront de cette tendance enclenchée depuis 2021.
Toutefois, le rapport précise que les pays qui dépendent des transferts en provenance de Russie connaîtront des baisses importantes. «On s’attend en 2022 à un boom de plus de 20% des envois de fonds vers l’Ukraine, principal pays bénéficiaire des remises migratoires en Europe et Asie centrale. Toutefois, les transferts d’argent des migrants vers de nombreux pays d’Asie centrale, dont la principale source est la Russie, vont probablement chuter de manière spectaculaire. Ces baisses, combinées à la hausse des prix des denrées alimentaires, des engrais et du pétrole, sont susceptibles d’accroître les risques d’insécurité alimentaire et d’exacerber la pauvreté dans bon nombre de ces pays», annonce la Banque mondiale dans son communiqué.
En effet, les remises migratoires vers l’Afrique subsaharienne ont augmenté de 14,1% pour atteindre 49 milliards de dollars en 2021, après une baisse de 8,1% l’année précédente. «La croissance des envois de fonds a bénéficié de la forte activité économique en Europe et aux États-Unis. Les transferts enregistrés vers le Nigéria, le plus grand pays bénéficiaire de la région, ont augmenté de 11,2%, en partie grâce aux politiques visant à canaliser les envois par le biais du système bancaire.
Les pays enregistrant des taux de croissance à deux chiffres sont Cabo Verde (23,3 %), la Gambie (31 %) etle Kenya (20,1 %). Les pays où le volume des remises migratoires en pourcentage du PIB est conséquent sont la Gambie (27 %), le Lesotho (23 %), les Comores (19 %) et Cabo Verde (16 %). En 2022, les remises migratoires devraient augmenter de 7,1%, à la faveur de la poursuite du recours aux canaux officiels au Nigéria et de la hausse des prix des denrées alimentaires», fait remarquer la Banque mondiale.
D’après le communiqué, durant l’exercice précédent, les remises migratoires pour la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA) ont augmenté de 7,6% en 2021 pour atteindre 61 milliards de dollars. «Les envois de fonds vers les pays en développement de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA) ont augmenté de 7,6 % en 2021 pour atteindre 61 milliards de dollars, sous l’effet de fortes hausses vers le Maroc (40 %) et l’Égypte (6,4 %)», ajoute la dernière note d’information de l’institution financière basée à Washington publiée cette semaine.
D’après le rapport, cette progression s’explique par la croissance économique enregistrée dans les pays d’accueil de l’Union européenne, ainsi que par les migrations de transit, qui ont contribué à une hausse des envois vers des pays d’accueil temporaire comme l’Égypte, le Maroc et la Tunisie. Le coût d’envoi de 200 dollars vers la région a diminué au quatrième trimestre 2021, à 6,4 %, contre 6,6 % un an auparavant, précise la même source.
Cette augmentation est très marquée par un record de 40% de hausse de transfert vers le Maroc et de 6,4% vers l’Egypte. «Cette progression s’explique par la croissance économique enregistrée dans les pays d’accueil de l’Union européenne, ainsi que par les migrations de transit, qui ont contribué à une hausse des envois vers des pays d’accueil temporaire comme l’Égypte, le Maroc et la Tunisie», informe le document.
POUR UNE RÉFLEXION COLLECTIVE ENTRE LES ACTEURS DU PROCESSUS ÉLECTORAL
Tourner définitivement la page des controverses intempestives entre les acteurs politiques à chaque élection, c’est l’appel lancé par AfrikaJom Center
Dans un communiqué parvenu hier à la Rédaction, le Think Tank AfrikaJom Center a proposé de repenser le parrainage pour « sauver le système démocratique sénégalais». Face à la controverse autour du parrainage, Alioune Tine et Cie ont invité les acteurs politiques, la société civile et l’administration territoriale et électorale à engager une réflexion collective et globale.
Tourner définitivement la page des controverses intempestives entre les acteurs politiques à chaque élection, c’est l’appel lancé par AfrikaJom Center. Exprimant en effet sa vive préoccupation par rapport aux tensions récurrentes liées à l’application de la loi sur le parrainage à chaque élection au Sénégal, Think tank en appelle à une réflexion et un recul de la part de tous les acteurs impliqués dans le processus électoral et soucieux de préserver les acquis démocratiques qui ont garanti jusqu’à ce jour la paix civile et la stabilité que beaucoup de pays africains envient au Sénégal.
Partant du constat qu’à chaque élection nationale, depuis 2019, les conditions dans lesquelles sont recueillis et contrôlés les parrainages suscitent toujours des polémiques, des controverses et parfois des violences verbales et physiques, Alioune Tine et ses camarades ont formulé une batterie de recommandations à l’égard des acteurs concernés. En effet, ils proposent une réflexion collective et globale de tous les acteurs impliqués dans le processus électoral. Il s’agit entre autres de l’administration, de la justice, des acteurs politiques, des organes de contrôle et de supervision dont la Commission électorale nationale autonome (Cena) et le Conseil national de régulation de l’audiovisuel(Cnra), la société civile, les médias, pour voir comment améliorer et créer du consensus sur le parrainage.
En outre, Alioune Tine et Cie propose de faire de la correction un élément essentiel inhérent au processus électoral des jeunes et fragiles démocraties en construction, en reconnaissant la liberté de candidature comme une liberté fondamentale garantie par la Constitution et les conventions internationales auxquelles le Sénégal fait partie. De ce fait, la régularisation et l’accompagnement des candidats en quête d’éligibilité doivent être privilégiés. «L’administration ne doit pas traiter le contentieux électoral et surtout ne pas décider de la régularisation ni de l’accompagnement des candidats en quête d’éligibilité; prérogative qui doit rester du ressort exclusif de la justice», recommande le Think tank fondé par Alioune Tine. Mieux, AfrikaJom Center recommande l’information à temps des mandataires et de tous les acteurs impliqués dans le processus.
nfin, l’Organisation recommande d’« éviter tout acte susceptible de créer des violences électorales inutiles et généralisées du fait de la mauvaise foi, des manipulations politiciennes, du manque d’impartialité et d’indépendance des acteurs impliqués dans le processus électoral comme candidats, régulateurs, médias, sociétés civiles, etc.».
Le relèvement de la rémunération des enseignants effectif…
Les accords signés entre le gouvernement et les syndicats d’enseignants seront effectifs à la fin du mois de mai. L’assurance est du ministre des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo qui a déjà inscrit les engagements financiers conclus avec les syndicats d’enseignants le 26 février 2022 dans le projet de loi de finances rectificative pour l’année 2022 adopté le mercredi 11 mai dernier et soumis à l’approbation de l’Assemblée Nationale. A cet effet, le ministre des Finances soutient que les dispositions sont prises pour, qu’à compter du 1er mai 2022, le relèvement de la rémunération des personnels de l’éducation et de la formation et la revalorisation du régime indemnitaire des fonctions dirigeantes et administratives soient effectifs. Il indique que toutes les revalorisations d’indemnités seront fiscalisées, excepté l’indemnité́re présentative de logement. A l’en croire, tout dysfonctionnement constaté à la fin du mois de mai 2022 peut être porté aux services de la Direction générale du budget pour permettre d’apporter les correctifs nécessaires dans les plus brefs délais.
Interruption volontaire de grossesse
On en sait un peu plus sur l’identité de celle qui a jeté un fœtus mort-né au quartier Touba Seras de Dalifort. Nos sources renseignent que les hommes du Commissaire Mame Arona Ba ont mis la main sur la présumée meurtrière qui n'est personne d'autre que H. R. Dione, étudiante de son état. Le 08 mai dernier, après avoir accouché dans les toilettes de son appartement, l’étudiante a jeté le fœtus avant de verser de l'eau pour qu’elle l’évacue dans la fosse septique. Mais le lendemain, les occupants de l'immeuble qui tentaient de déboucher la fosse septique ont été surpris de découvrir le fœtus sans vie. C’est ainsi qu’ils ont saisi le commissariat d'arrondissement de Pikine qui a ouvert une enquête en faisant faire des tests gynécologiques à toutes les filles qui occupent l'immeuble. Entendue dans un premier temps, H. R. Dione avait réfuté les accusations avant de passer aux aveux après les tests. C’est ainsi qu’elle a été placée en garde-à-vue avant d’être déférée au parquet pour interruption volontaire de grossesse.
Tension à Jaxaay Il y a de l'électricité dans l'air dans la commune de Jaxaay.
Des habitants des Unité 19, 21 et environs, après avoir reçu une sommation interpellative pour occupation illégale de maisons abandonnées, sont sortis de leurs gonds pour tirer la sonnette d'alarme. Ils interpellent les autorités sur les risques de troubles à l'ordre public.
Hantise des inondations à Keur Massar Sud
A Keur Massar Sud, les populations de cette commune nouvellement créée ne dorment que d’un seul œil. A l'origine, la hantise des inondations, car les travaux de canalisation de l'État ne sont pas encore inachevés et l’hivernage pointe. C'est pourquoi, les populations des quartiers Keur Madiabel et Baye Niass ont organisé un point de presse pour appeler déjà au secours.
Crainte des inondations
Restons à Keur Massar pour dire que les habitants de la Cité Aïnoumady craignent d’être envahis par les eaux pluviales à cause des travaux inachevés de l'autopont. Déjà qu’ils ont plongé le quartier dans l'insécurité. Les populations appellent les autorités à réagir rapidement avant l’arrivée de l’hivernage.
Investitures de Bby à Guédiawaye
Les investitures de la coalition Benno Bokk Yaakaar (Bby) pour les élections législatives ont déjà installé des divergences dans le département de Guédiawaye. Dans la commune de Wakhinane Nimzatt, le responsable de l'Alliance Pour la République (Apr) et non moins délégué de quartier, Omar Ba, a tenu un point de presse pour demander à leur mentor Macky Sall de rectifier le tir.
El hadji Malick Gaye maire de Ndiandane
Le maire de la commune de Ndiandane, El hadji Malick Gaye, a sacrifié à la tradition, en rendant visite aux étudiants de sa commune pour s’enquérir de leurs conditions sociales et pédagogiques. L’édile de Ndiandane a échangé avec les étudiants sur plusieurs sujets impactant le développement de la commune. Il s’agit entre autres de l'état d’avancement de la construction de la route Boubé Niandane-Guia. El hadji Malick Gaye informe les étudiants de la disponibilité du financement de cet axe dont le démarrage des travaux est imminent. En plus de cela, il y a la création d'une bibliothèque communale, la réception de 1 500 livres et l'organisation de la semaine nationale de la jeunesse. Selon le Directeur général de l’Agetip, il s’agira de préparer cet évènement prévu du 26 au 29 mai 2022 avec le Conseil de la Jeunesse, en collaboration avec la commune de Podor. Le déplacement, le soutien et les efforts consentis par le maire pour un nouveau visage de Ndiandane ont été salués par les étudiants honorés par cette marque de considération de leur édile.
Festival : Le film Aza Kivy, étoile du matin rafle deux prix
La 13e édition du Saint-Louis Docs, festival international de films documentaires de la capitale du Nord, a pris fin le samedi dernier. Ce, après une semaine de projection en plein air et en salle, de masters class, d’ateliers de formation et de cafés-rencontres. A la fin du festival, le réalisateur malgache Nantenaina Lova a remporté le grand prix du jury et le prix de la critique cinématographique avec son film «Aza Kivy, étoile du matin». Cette production met en lumière «Une histoire de lutte, celle de pêcheurs contre l’installation d’une gigantesque exploitation minière au sud-ouest de Madagascar». Quant à la mention spéciale, elle est décernée au film «Mort et cash» du réalisateur béninois Lionel Doyigbé. Ce film de 44 minutes traite de business et/ou de l’économie qui tourne autour de la mort. Cette pratique qu’il dénonce est une réalité au Bénin. Quant au prix du jury court métrage, il est remporté par le film «Sur le fil du zénith» de la réalisatrice gabonaise naturalisée belge, Natyvel Pontalier. La cérémonie a pris fin avec la projection de «Cher Jackie». A la grande surprise de l’assistance, le grand prix du jury est encore remporté par le documentaire «Aza Kivy, étoile du matin» du réalisateur malgache Nantenaina Lova.
Les maires de Podor adoubent Abdoulaye Daouda Diallo
La mobilisation a été exceptionnelle à Walaldé, le week-end dernier au cours duquel Abdoulaye Daouda Diallo et ses partisans ont battu le rappel des troupes, à quelques semaines des élections législatives du 31 juillet 2022. Le lancement de la radio municipale de Walaldé (RMW) a été une occasion pour Abdoulaye Daouda Diallo et les autres responsables de Benno Bokk Yaakaar (Bby) du département de Podor de sensibiliser les militants en vue de ratisser large en perspective des prochaines joutes électorales. Cette démonstration a été magnifiée par le coordinateur départemental de Bby, par ailleurs maire de la commune de Bokki Dialloubé. Ce dernier appelle tout le monde à davantage fidéliser cette union sacrée des militants avec leurs responsables dans le département. Il demande à ses partisans de ne pas dormir sur leurs lauriers et de continuer la sensibilisation jusqu’au jour j, en vue de creuser l’écart avec l’opposition. Sa thèse a été corroborée par les autres responsables politiques, notamment Mamadou Dia président du Conseil départemental, Yéta Sow vice-présidente à l’Assemblée nationale et présidente des femmes du département et Aboubacry Sow, maire de Méri. Le premier estime que le travail abattu par le coordonnateur départemental de Bby est extraordinaire.
La fondation du PAD forme des jeunes de Popenguine Ndayane
La commune de Popenguine Ndayane, en collaboration avec le Port Autonome de Dakar, a fait bénéficier d’une formation une centaine de jeunes dans les métiers portuaires. Cette commune va abriter l’un des plus grands ports du monde. Le port de Ndayane va s’étendre sur une emprise foncière de 1200 hectares, soit plus de trois fois celui de Dakar. Pour l’administratrice générale de la fondation du Pad, leur organisation a voulu contribuer à cette session de formation parce qu’elle rentre dans son plan d’action. Diouma Téréra indique que la fondation a un programme de formation et d’insertion qui incite les jeunes à renforcer leurs capacités et à faciliter leur insertion professionnelle. La fondation du PAD veut aider à l’insertion des jeunes dans ce projet qui va générer plus de 10 mille emplois. C’est logique, aux yeux de Diouma Téréra, de commencer la formation par les jeunes de cette commune qui va accueillir ce port. Pour sa part, le maire de la commune de Popenguine Ndayane, Mamadou Mansour Thiandoum, magnifie non seulement le fait que sa commune ait été choisie pour abriter ce projet, mais aussi la formation des jeunes pour anticiper sur l’employabilité afin de lutter contre le chômage dans la localité. Le projet dont la cérémonie de la pose de première pierre a été présidée le 04 janvier 2022 par Macky Sall vise à créer un terminal à conteneurs disposant d’un linéaire de quai de 840 m capable d’accueillir deux navires de 336 m.
Apr Diass approuve le choix des investis de Mbour
Les responsables de l’Alliance pour la République (Apr) de la commune de Diass sont favorables au choix fait par le Président Macky Sall pour conduire la liste départementale de Mbour aux Législatives. Dans un communiqué parvenu à «L’As», Mamadou Ndione et ses camarades disent être en phase avec la décision prise par la conférence des leaders concernant le choix des 4 candidats devant représenter la liste de la coalition Bby dans le département. Même si elle n’est pas encore officielle, les informations ayant fuité font état des investitures de la député socialiste Yacine Ndao, Oumar Sy responsable du parti «Lu jot yomb», des apéristes Omar Youm (maire de Thiadiaye) et de la pionnière Madeleine Sène. Pour donner une victoire à la mouvance, Mamadou Ndione et ses camarades, dans une dynamique unitaire, vont mettre en avant le travail de proximité pour expliquer les enjeux de l’heure afin de garantir la stabilité du pays dans un contexte mondial dégradé par les crises sous régionales et internationales.
«JE CHOISIS LA LIGUE DES CHAMPIONS À LA PLACE DU BALLON D’OR»
Auteur d’une superbe saison, l’ailier de Liverpool Sadio Mané (30 ans, 49 matchs et 22 buts toutes compétitions cette saison) se présente comme le grand concurrent de l’attaquant du Real Madrid Karim Benzema pour le Ballon d’Or.
Très régulier depuis plusieurs années et une nouvelle fois auteur d’une saison remarquable avec Liverpool, Sadio Mané fait naturellement partie des prétendants au prochain Ballon d’Or. Malgré tout, l’international sénégalais n’est pas du tout obsédé par cette récompense individuelle et préfère mettre en avant ses partenaires et les titres remportés avec les Reds.
Auteur d’une superbe saison, l’ailier de Liverpool Sadio Mané (30 ans, 49 matchs et 22 buts toutes compétitions cette saison) se présente comme le grand concurrent de l’attaquant du Real Madrid Karim Benzema pour le Ballon d’Or. Vainqueur de la FA Cup samedi contre Chelsea (0-0, 6-5 t.a.b.), l’international sénégalais ne considère cependant pas cette distinction individuelle comme une priorité. “Comme je l’ai dit, je suis quelqu’un qui donne toujours la priorité au collectif. Si on me donne le choix entre le Ballon d’Or et la Ligue des Champions, je vais prendre la Ligue des Champions. Je vais essayer de tout donner pour mon équipe. Après, pour le Ballon d’Or, si ça arrive c’est un bonus”, a confié l’ancien Messin avec un grand sourire, au micro de beIN Sports. La finale de la Ligue des Champions entre les Reds et les Merengue pourrait être décisive concernant le futur vainqueur du Ballon d’Or.