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14 juin 2025
LA REVALORISATION SALARIALE DES ENSEIGNANTS PRÉVUE POUR LE
Les dispositions nécessaires ont été prises pour l’effectivité du relèvement de la rémunération des personnels de l’éducation et de la formation et la revalorisation du régime indemnitaire des fonctions dirigeantes et administratives, à compter du 1er mai
Dakar, 16 mai (APS) - Les dispositions nécessaires ont été prises pour l’effectivité du relèvement de la rémunération des personnels de l’éducation et de la formation et la revalorisation du régime indemnitaire des fonctions dirigeantes et administratives, à compter du 1er mai, assure le ministère des Finances et du Budget.
Dans un communiqué, il ‘’fait savoir que les engagements financiers conclus avec les syndicats d’enseignants,le 26 février 2022, sont prévus dans le projet de loi de finances rectificative pour l’année 2022 adopté le mercredi 11 mai dernier et soumis à l’approbation de l’Assemblée nationale’’.
‘’Par conséquent, ajoute-t-il, les dispositions ont été prises pour qu’à compter du 1er mai 2022, le relèvement de la rémunération des personnels de l’éducation et de la formation et la revalorisation du régime indemnitaire des fonctions dirigeantes et administratives, soient effectifs’’.
‘’Conformément aux dispositions légales et réglementaires, toutes les revalorisations d’indemnités sont fiscalisées, excepté l’indemnité représentative de logement’’, précise le communiqué.
Il ajoute que tout dysfonctionnement constaté à la fin du mois de mai ‘’peut être [signalé] aux services de la Direction générale du budget pour leur permettre d’apporter les correctifs nécessaires dans les plus brefs délais’’.
Les syndicats d’enseignants membres du G7 - intersyndicale regroupant les sept principaux syndicats d’enseignants du pays - ont décidé, fin février et début mars, de mettre fin à leur grève qui a duré environ deux mois, à la suite d’un accord signé avec le gouvernement.
Les enseignants en grève réclamaient une ‘’amélioration’’ de leur rémunération et la correction des ‘’iniquités’’ de traitement en comparaison de certains fonctionnaires.
DEMISSION DE BOUBACAR DIOP, FAKE NEWS
Depuis hier, des rumeurs font le tour de la toile faisant état de la démission du Dr Babacar Diop de la coalition Yewwi Askan Wi. Fake news.
Depuis hier, des rumeurs font le tour de la toile faisant état de la démission du Dr Babacar Diop de la coalition Yewwi Askan Wi.
Fake news. Selon le chargé des relations avec la presse du parti FDS / Les Guélewars, « cette information relève d’une simple rumeur non fondée ».
D’après Serigne Assane Kane, porte-parole des FDS/Les guelewars, cette information est fausse. «D’après nos sources, Dr Babacar Diop a été écarté de la liste de Yewwi à Thiès. Certains en ont déduit peut-être qu’il a quitté. Mais rien n’est décidé pour le moment», assure-t-il.
À rappeler que l’actuel maire de Thiès Babacar Diop a été élu sous la bannière de la coalition Yewwi Askan Wi lors des dernières élections locales. Mais depuis quelques temps, cette coalition est secouée par une vague de contestations nées des dernières investitures pour les élections législatives…
L’UVS LANCE SES PROGRAMMES PHARES DE RECHERCHE
Un atelier de lancement des activités des programmes de recherches phares de l’Université virtuelle du Sénégal s’est ouvert lundi dans la capitale sénégalaise, a constaté un reporter de l’APS.
Dakar, 16 mai (APS) - Un atelier de lancement des activités des programmes de recherches phares de l’Université virtuelle du Sénégal s’est ouvert lundi dans la capitale sénégalaise, a constaté un reporter de l’APS.
Cet atelier est l’occasion pour les experts de réfléchir sur des thématiques comme les STEM (sciences, tchnologies, ingénierie et maths) à la maternelle, l’hydrographie et l’accès à l’eau au Sénégal, la citoyenneté, la transformation numérique et le développement économique.
Ces différentes thématiques sont articulées autour de quatre axes phares : promotion des STEM et de la citoyenneté à l’école maternelle ; réseau hydrographique du Sénégal, accès à l´eau et développement économique ; aux confins de l’appartenance et de la citoyenneté : penser les modèles endogènes de développement des sociétés africaines ; transformation numérique et développement économique.
’’L’UVS qui est la deuxième université du Sénégal en termes d’apprenants a pris une excellente initiative et a choisi de faire un atelier pour ces quatre axes de recherche, qui collent avec nos priorités’’, a renseigné le directeur de la recherche et de l’innovation, le Pr Amadou Galo Diop.
Expliquant la mise en œuvre des idées de ces travaux, le Pr. Diop a assuré que ’’sur le très court terme, les conclusions de l’atelier vont être intégrer dans la rédaction en cours du Plan national stratégique 2023-2032’’.
’’C’est un enrichissement puissant du programme des UVS. Ils ont compris que le rôle de l’université n’est pas seulement d’enseigner, le rôle de l’université c’est aussi la recherche’’, a-t-il précisé.
Revenant sur le rôle des universités, le directeur du Pôle Innovation et d’Expertise pour le Développement (PIED) a mis l’accent sur la mission de service à la communauté. ’’Nous devons essayer de résoudre les problèmes de la cité, c’est ce qui nous a amenés à travailler sur ces quatre programme, en rassemblant toutes les compétences’’, a-t-il fait valoir.
’’Dans ce pays, nous avons trois piliers de transformation digitale, le mobile banking, les réseaux sociaux et la création de l’université virtuelle’’, a-t-il indiqué.
Il a ainsi souligné la nécessité de développer des thèmes de recherches permettant de mieux structurer la transformation digitale, afin que tout le pays puisse en bénéficier.
’’Ces quatre programmes sont pilotés par l’UVS, mais elle s’ouvre vers les universités classiques, car l’UVS a 1300 étudiants par enseignant, nous ne sommes pas autosuffisants, nous sommes obligés de nous appuyer sur les autres’’, a dit M. Ba.
CU3SP-FIPPU JOTNA EN PROTESTATION JEUDI PROCHAIN
Le Cadre unitaire des syndicats pour la sauvegarde du service public de la communication et des postes (CU3SP-Fippu Jotna) va organiser une marche de protestation, jeudi prochain à 10 h, sur la place de l’Obélisque, à Dakar, ont annoncé ses dirigeants.
Dakar, 16 mai (APS) - Le Cadre unitaire des syndicats pour la sauvegarde du service public de la communication et des postes (CU3SP-Fippu Jotna) va organiser une marche de protestation, jeudi prochain à 10 h, sur la place de l’Obélisque, à Dakar, ont annoncé ses dirigeants.
Le CU3SP-Fippu Jotna a décidé de tenir cette manifestation en guise de protestation contre la "mal gouvernance chronique" de plusieurs entreprises sénégalaises publiques et privées.
Il s’agit de l’APS, du groupe privé Excaf Telecom, de La Poste, de la RTS et du journal Le Soleil, ont précisé ses dirigeants lors d’une conférence de presse.
Cette marche de protestation sera la première manifestation du CU3SP-Fippu Jotna après le lancement officiel de ses activités, ce lundi, à Dakar.
Le Cadre unitaire des syndicats pour la sauvegarde du service public de la communication et des postes réunit des professionnels des médias et des fonctionnaires, dont certains sont employés par les impôts et domaines.
Le CU3SP-Fippu Jotna est constitué de sections APS, RTS, Soleil et Excaf Telecom du Synpics, le Syndicat des professionnels l’information et de la communication du Sénégal. Des sections RTS et Soleil de la CNTS, la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal, et le SLTS, le Syndicat libre des travailleurs du Soleil, en font partie.
Des employés de La Poste membres du Syndicat national des travailleurs des postes et des télécommunications (SNTP) y militent.
"Nous réclamons la libération des entreprises et des travailleurs (…) L’Etat se désengage de plus en plus du secteur public", a dit Ibrahima Sarr, le secrétaire général de la SNTP.
Le Syndicat national des travailleurs des postes et des télécommunications va diriger la manifestation, à laquelle prendront part toutes les autres sections du CU3SP-Fippu Jotna.
70 MILLE TONNES DE SEMENCES DISPONIBLES
Au Sud du pays, l’hivernage s’est presqu’installé. Attendu, le ministre de l’Agriculture et de l’Équipement rural (MAER) Moussa Baldé s’est prononcé sur la distribution des semences, annonçant que 70 mille tonnes sont disponibles pour la campagne agrico
Au Sud du pays, l’hivernage s’est presqu’installé. Attendu, le ministre de l’Agriculture et de l’Équipement rural (MAER), Moussa Baldé, s’est prononcé sur la distribution des semences, annonçant que 70 mille tonnes sont disponibles pour la campagne agricole.
« Nous envisageons de mettre sur place 70 mille tonnes de semences dont plus de 50 mille tonnes de semences certifiées pour les agriculteurs », a t-il déclaré, s’exprimant, ce week-end, lors de la cérémonie officielle de la 2e édition de la foire agricole de l’Union nationale pour la promotion de l’agriculture durable (UNAPAD), axée sur le thème « promotion d’une agriculture viable, sécurité alimentaire et développement durable ».
La tutelle a garanti que tous les moyens possibles en termes de logistique et de financement, pour satisfaire les agriculteurs en matière d’intrants, ont été mis en place.
CAN 2023, SAO TOMÉ -ET-PRINCIPE DÉCLARÉ FORFAIT
Sao Tomé et Principe, disqualifié par la Confédération africaine de football (CAF), ne participera pas à la phase de groupes des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2023.
Sao Tomé et Principe, disqualifié par la Confédération africaine de football (CAF), ne participera pas à la phase de groupes des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2023. « L’équipe de Sao Tomé-et-Principe est accusée d’avoir enfreint le règlement Covid-19 de la CAF, en alignant un joueur inéligible lors du match du 24 mars 2022 entre Maurice et Sao-Tomé comptant pour les éliminatoires à la Coupe d’Afrique des Nations Total Energies 2023. Ledit joueur ne s’est pas soumis au test PCR obligatoire d’avant-match et n’a pas été en mesure de fournir aux officiels un résultat de test PCR effectué dans la fenêtre de 72 heures requise pour participer au match », motive ce lundi un communiqué de l’instance panafricaine.
Disqualifié, le pays insulaire écope d’une amende
Le document précise, par conséquent, que « le Jury disciplinaire de la CAF a reconnu la Fédération de Football de Sao Tomé-et-Principe coupable de n’avoir pas respecté le règlement de la CAN et impose un forfait à l’équipe de Sao Tomé. » L’État insulaire d’Afrique devra, en outre, s’acquitter d’une amende de 10 000 dollars. Du coup, c’est l’Île Maurice que Sao Tomé et Principe avait écarté en éliminatoires, qui rejoint ainsi le Nigéria, la Sierra Leone et la Guinée Bissau, faisant figure de petit poucet du groupe A.
AMADOU HOTT PORTÉ À LA TÊTE DU BUREAU DE LA CEA
Le ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération internationale, Amadou Hott, va présider le bureau de la Commission économique africaine (CEA), pour un an.
Le ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération internationale, Amadou Hott, va présider le bureau de la Commission économique africaine (CEA), pour un an. Le nouveau bureau de la CEA a été installé, ce lundi, à l’occasion de la 54e session de la Conférence des ministres des Finances, de la planification et du Développement économique, qui se déroule au Centre international de conférence Abdou Diouf (CICAD) de Diamnadio.
Selon le ministre, qui n’a pas manqué de remercier le bureau sortant, cette consécration est une marque de confiance à l’endroit de l’État du Sénégal et de son Président, Macky Sall, qui assure la présidence de l’Union africaine (UA).
Ce nouveau bureau entame un mandat dans un contexte assez difficile avec la pandémie de Covid-19 et la guerre en Ukraine. Mais pour Amadou Hott, « des solutions sont envisagées pour faire face aux défis » économiques auxquels est confronté le continent.
PSG : VALÉRIE PÉCRESSE RÉCLAME DES SANCTIONS CONTRE GANA GUEYE APRÈS SON BOYCOTT DU MAILLOT CONTRE L’HOMOPHOBIE
La présidente (LR) de la région Île-de-France, n’a pas du tout apprécié qu’Idrissa Gueye refuse de jouer avec un maillot au flocage arc-en-ciel pour la journée de lutte contre l’homophobie, samedi contre Montpellier
Valérie Pécresse, présidente (LR) de la région Île-de-France, n’a pas du tout apprécié qu’Idrissa Gueye refuse de jouer avec un maillot au flocage arc-en-ciel pour la journée de lutte contre l’homophobie, samedi contre Montpellier. Ce lundi, la récente candidate à l’élection présidentielle interpelle le PSG et réclame des sanctions.
Idrissa Gueye est dans le collimateur de Valérie Pécresse. La présidente (LR) de la région Île-de-France a publié un tweet ce lundi matin dans lequel elle s’indigne du choix du milieu de terrain du PSG, qui a refusé de jouer avec un maillot au flocage arc-en-ciel ce samedi à Montpellier (0-4, 37e journée de Ligue 1). L’élue politique réclame des sanctions à l’encontre du Sénégalais de 32 ans.
"Les joueurs d’un club de football, et ceux du PSG en particulier, sont des figures d’identification pour nos jeunes. Ils ont un devoir d’exemplarité. Un refus d’Idrissa Gana Gueye de s’associer à la lutte contre l’homophobie ne pourrait rester sans sanction!", a indiqué la récente candidate à l’élection présidentielle sur Twitter, tout en interpellant le club de la capitale.
Face aux autocrates, que pèsent les démocrates ? Pourquoi l'enjeu démocratique est-il crucial pour le monde à venir ? Analyse du rapport de force tel qu’il se joue notamment entre le modèle démocratique occidental et celui de l’autoritarisme sino-russe
L’attachement aux libertés publiques est-il remis en cause au XXIe siècle ? Au moment où les pouvoirs élus sont déconsidérés et où la légitimité du suffrage universel n’est plus incontestée, "Le dessous des cartes" jauge le rapport de force tel qu’il se joue notamment entre le modèle démocratique occidental et celui de l’autoritarisme sino-russe.
L’invasion russe de l’Ukraine et la résistance des Ukrainiens rappellent au reste du monde qu’un peuple peut choisir de défendre par les armes sa souveraineté et son modèle démocratique. L’enjeu démocratique, géopolitique mais aussi numérique, s’impose comme central, dans le futur de notre monde.
LA RDC SE RÊVE EN GÉANT DE L'ÉLECTRONIQUE
Le pays va prochainement abriter un centre de formation dédié à la recherche et la production de batteries électriques. La dernière initiative en date des autorités visant à se positionner dans la riche et si prometteuse industrie de la décarbonation
La République démocratique du Congo (RDC) engage la course au savoir dans les technologies du futur. Le pays s’est accordé, fin avril, avec son voisin zambien sur la création sur son territoire, d’un creuset destiné à apprendre aux étudiants d’Afrique et d’ailleurs les rouages de la fabrication des batteries électriques, élément principal de la transition écologique, notamment dans le secteur automobile.
La décarbonation de l’économie mondiale, condition essentielle à une planète saine, a, en effet, accéléré la course aux ressources énergiques durables. Parmi ces dernières figure l’électrique dont la filière automobile s’est emparée. Les véhicules à essence laissent ainsi progressivement la place aux quatre roues alimentées par des batteries rechargeables.
Corriger une anomalie
Mais ce marché naissant, d’ores et déjà estimé à 60 milliards de dollars par la plateforme Statista, se concentre, pour l’heure, essentiellement en Asie, avec des pays comme la Chine, la Corée du Sud et le Japon en locomotives. C’est presqu’une anomalie car les minéraux nécessaires à la fabrication des batteries électriques sont pour la plupart importés d’Afrique.
Il en est ainsi du cobalt et du cuivre dont la RDC est respectivement première productrice mondiale et leader africain. Pas moins de 85 856 tonnes du premier métal sont sorties des terres congolaises en 2020 selon la banque centrale du pays. La production du métal rouge se chiffrait, quant à elle, à 1,59 million de tonnes à la même période. C’est une importante source de revenus – sept milliards de dollars par an de devises étrangères selon Commission économique de l'ONU pour l'Afrique – que le Congo gagnerait à accroître si toutes ses ressources naturelles n’étaient pas tournées vers l’exportation.
Des ingénieurs de demain
Le prochain Centre africain d'excellence pour la recherche et l'innovation sur les batteries (CAEB) sous l’administration de l’université de Lubumbashi, dans le Sud-est du pays, s’inscrit donc dans ce cadre à travers un cursus accessible à partir du niveau Master dès la prochaine rentrée scolaire. Les étudiants ainsi formés auront l’occasion de mettre en valeur leur expertise localement.
Une étude de BloombergNEF révélée en 2021 témoigne d’une meilleure compétitivité de la RDC dans la construction d’usine de batteries électriques au plan mondial. Un tel site de production de cathodes de 10 000 tonnes dans le pays reviendrait à 39 millions de dollars seulement. Soit trois fois moins d’investissements qu’aux États-Unis et plus de deux fois moins qu’en Chine.