SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
15 juin 2025
AU NIGERIA, UNE JEUNE CHRÉTIENNE LAPIDÉE ET BRÛLÉE APRÈS AVOIR ÉTÉ ACCUSÉE DE BLASPHÈME
L'affaire s'est produite dans l'Etat de Sokoto où est appliquée la charia parallèlement au droit commun, comme dans d'autres Etats du nord musulman conservateur du pays
Des étudiants musulmans dans le nord-ouest du Nigeria ont tué par lapidation une étudiante chrétienne, puis brûlé son corps, après l'avoir accusée de blasphème contre le prophète Mahomet, a indiqué jeudi la police.
L'affaire s'est produite dans l'Etat de Sokoto où est appliquée la charia parallèlement au droit commun, comme dans d'autres Etats du nord musulman conservateur du Nigeria. Des dizaines d'étudiants de l'école Shehu Shagari sont devenus furieux à la lecture d'un commentaire posté sur les réseaux sociaux par une de leurs comparses chrétienne, appelée Deborah Samuel, qu'ils ont considéré comme offensant à l'égard du prophète Mahomet, a indiqué dans un communiqué Sanusi Abubakar, le porte-parole de la police de Sokoto. "Les étudiants l'ont sortie de force de la pièce où elle avait été mise en sécurité par les responsables éducatifs, l'ont tuée et ont brûlé le bâtiment", a ajouté ce porte-parole. Deux suspects ont été arrêtés, a-t-il dit. Un étudiant, qui a donné pour seul nom celui de Babangida, a accusé l'étudiante d'avoir posté "le commentaire offensant sur un groupe estudiantin de la messagerie whatsapp que tout le monde a vu". "Les étudiants musulmans de l'école qui étaient furieux après son insulte se sont mobilisés et l'ont battue à mort", a-t-il ajouté.
Une vidéo de la scène, partagée sur les réseaux sociaux, montre l'étudiante morte vêtue d'une robe rose allongée face contre terre parmi des dizaines de pierres jetées par ses poursuivants. Cette vidéo montre aussi une foule fouettant le corps tout en criant des insultes avant d'empiler des pneus usés sur le corps et d'y mettre le feu au cri de "Allah Akbar".
La police a indiqué que tous les suspects identifiés dans cette vidéo seraient arrêtés. Le gouvernement local a ordonné la fermeture immédiate de l'école afin de déterminer "les causes anciennes et immédiates" de cette affaire. Dans l'islam, le blasphème, en particulier contre le prophète, est passible de la peine de mort selon la charia. La charia a été instaurée en 2000 dans 12 Etats du nord nigérian. Ces tribunaux islamiques, qui fonctionnent parallèlement au système judiciaire étatique, ont déjà prononcé des condamnations à mort pour adultère, blasphème ou homosexualité, sans qu'aucune exécution n'ait eu lieu jusqu'à présent.
Deux musulmans avaient été condamnés à mort en 2015 et 2020 par des tribunaux islamiques pour blasphème contre le prophète.
Texte Collectif
POUR LE RENOUVEAU DE LA GAUCHE SÉNÉGALAISE
Redistribution des richesses, solidarité intra et intergénérationnelle, anti-capitalisme, féminisme… où sont les idées de gauche dans le landerneau politique national ?
Redistribution des richesses, solidarité intra et intergénérationnelle, anti-capitalisme, féminisme… où sont les idées de gauche dans le landerneau politique sénégalais ? Cessez de penser à Senghor, Abdou Diouf et les autres barons du PS quand on parle des valeurs de Gauche. Ces derniers sont au mieux les suppôts du capitalisme français, au pire des autocrates.
Dans ce long et fatiguant bourdonnement politique où se forment et se déforment des coalitions, aussi ridicules et opportunistes les unes que les autres. Aucun programme de transformations des conditions de vie des populations ! Et on fait du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) et ses alliés des collaborateurs crédibles. N’est-ce pas leur gourou, l’un des apôtres contemporains du capitalisme violent, qui a failli faire sombrer le Sénégal dans le chaos et l’instabilité en 2012. On oublie tout et on répète les mêmes erreurs ?
Le Sénégal et les sénégalais ne méritent-ils pas mieux que cette caste de politiciens ? Ceux-là, qui ont maintenu le Sénégal dans les eaux troubles de la pauvreté et l’ont maintenu sous le joug colonial français.
Seules des idées révolutionnaires basées sur le progressisme, l’égalité, la liberté, la solidarité pourront sortir le Sénégal de cette impasse.
Vous entendez certainement tous les poncifs colportés contre la Gauche, allant même jusqu’à décréter l’inadéquation entre ces idéologies dites “occidentales” et notre société conservatrice. Les idées de Gauche sont un idéal trop grand pour être la chasse gardée d’une quelconque contrée du monde.
La Gauche sénégalaise a toujours été un acteur majeur dans toutes luttes politiques. Elle est l’héritière des mouvements anticoloniaux, anti-impérialistes et anticapitalistes. Elle fut la cheville ouvrière de la lutte pour l’indépendance nationale et le développement des idées panafricanistes en Afrique.
La transformation qualitative du Sénégal passera indubitablement par la souveraineté nationale, par la considération de la classe ouvrière, de la paysannerie et des couches populaires. On ne peut parler des acquis démocratiques et sociaux et de l’indépendance politique des pays africains, et du Sénégal en particulier, sans parler de la classe ouvrière. Sans l'engagement et les grèves de cette classe ouvrière, peut-être que le code de l’indigénat et le travail forcé dans les entreprises privées coloniales seraient toujours d’actualité.
Nous devons lutter contre le conservatisme ambiant, qui ne profite en réalité qu’aux classes dominantes, qui renforce l’asservissement des classes populaires, qui combiné à la propagation d’idéaux libéraux enterre toute conscience de classe centrale à toute entreprise révolutionnaire.
Quid de la loi du 15 décembre 1952 portant code du travail dans les colonies ? C'est à partir de ce texte que les congés payés, les allocations familiales et la réduction de la durée de travail à 40 heures par semaine ont été consacrés. Nous devons ces acquis au syndicalisme ouvrier.
In fine, nous devons l’indépendance du Sénégal à la Gauche. Ne tombez jamais dans le piège des partisans de la mort des idéologies. La Gauche c’est le camp du progrès et du refus.
Nous sommes les héritiers des révolutionnaires qui ont créé le comité de défense des libertés démocratiques, ceux-là qui ont voté NON au référendum de 1958. Ce comité était composé du conseil de la jeunesse d’Afrique/Sénégal, de l’association des femmes du Sénégal, de la Fédération des étudiants d'Afrique noire en France, du Parti africain de l'indépendance…
Nous sommes les héritiers de toute la Gauche Sénégalaise et de toutes les tendances anti-impérialistes et anti-capitalistes, des marxistes- léninistes du PAI au socialistes autogestionnaires dont Mamadou Dia en passant par les nationalistes panafricains révolutionnaires comme Cheikh Anta Diop. Nonobstant le fait qu’elle fut protéiforme, la Gauche Sénégalaise a toujours résisté contre la domination bourgeoise et le colonialisme.
Qu’avons-nous fait de cet héritage et comment revitaliser ces valeurs abandonnées par la quasi-totalité des hommes et appareils politiques sénégalais ?
Qui va défendre les paysans qui sont de plus en plus pauvres ? Les statistiques les plus parcimonieuses montrent un taux de pauvreté très élevé : 90% des ménages en milieu rural sont en dessous du seuil de 598 FCFA/jour. Le taux de ressenti de pauvreté est de 51% selon l’ANSD. Qui va donc dans ce contexte défendre les travailleurs qui subissent de plus en plus le diktat des patrons voyous à travers des licenciements abusifs et des conditions de travail esclavagistes sans protection sociale ? Selon l’OIT, 65% des emplois au Sénégal sont vulnérables donc sans la possibilité de se prendre en charge correctement en cas d’accidents. Qui va défendre l’école publique et l’enseignement supérieur, laissés au profit des structures capitalistes privées ? Qui va défendre les pauvres paysans sans voix et exposés à la grande machine de spoliation foncière ? Qui va défendre les pêcheurs qui sont confrontés au fond de la mer aux pillages de nos eaux par les bateaux bénéficiant d’accords illégitimes et anti-écologiques ? Qui va défendre les malheureuses femmes exploitées et dépossédées de leur dignité humaine sans voie de recours ? Hélas, la liste est longue et les points aussi importants les uns et les autres !
Avez-vous entendu parler de ces problématiques ? NON !
L'inexistence d’une force de Gauche dans le paysage politique sénégalais a facilité la privatisation des secteurs névralgiques tels que la santé. Les sénégalais ne se soignent pas correctement. Le Sénégal est à un hôpital pour plus de 300 000 habitants là où l’OMS recommande un hôpital pour 150 000 habitants. Une sage-femme pour 2 500 femmes au lieu des 300 selon les standards de l’OMS. Les récents drames dans les hôpitaux sénégalais ont cristallisé les passions des citoyens qui se sont défoulés contre les professionnels de la santé. Nous nous joignons à cet élan certes pour dénoncer ces actes inhumains mais la réflexion doit être beaucoup plus profonde. En effet, ces professionnels travaillent dans des conditions précaires qui ne permettent pas aux citoyens d’accéder à des soins de qualité. Par conséquent, notre ennemi ne doit nullement être les porteurs de blouses blanches mais les institutions de Bretton Woods et les disciples du consensus de Washington qui militent pour un désengagement de l’État dans les secteurs où il n’y a pas de rentabilité financière.
Avez-vous entendu parler de ces problématiques ? NON !
Nous rappelons que plusieurs partis qui se réclamaient de la Gauche sont actuellement comptables de cette situation dans la mesure où ils sont tous dans l’imbroglio socialiste-libéral-communiste qu’est Benno Bokk Yaakaar. Honneur et respect à tous ces appareils de Gauche qui essaient de maintenir, difficilement, le cap. Nous ne saurons évoquer les responsabilités désertées sans pour autant mentionner la faillite des centrales syndicales au moment où les travailleurs sont de plus en plus précaires depuis la pandémie de la Covid-19. Le mouvement syndical, après avoir été casé dans les institutions inutiles et budgétivores, n’a plus qu’une activité : le dépôt des lettres de créance le 1er mai.
Il est donc temps de créer une force de Gauche qui prend au sérieux les préoccupations du peuple. Même si certains leaders politiques semblent vouloir faire émerger les idées de Gauche de par leur discours, ils sont très vite rattrapés par leurs alliés et militants adeptes du fameux vide concept du pragmatisme.
La Gauche révolutionnaire doit revenir aux fondamentaux : conscientiser les classes et couches sociales exploitées des enjeux du rapport de force à mener, de l’utilité des luttes syndicales et paysannes afin de s’affranchir des métastases violentes du capitalisme sénégalais et étranger. La lutte des classes est une réalité à laquelle sont confrontés tous les travailleurs et paysans sénégalais. S’y ajoute la dictature du marché matérialisé par le néolibéralisme d’État.
Pour reprendre sa place dans l'échiquier politique et imposer ses valeurs, la Gauche Sénégalaise doit rejoindre les populations et lutter aux côtés des masses populaires contre tous les mécanismes de domination qu’il s’agisse des entreprises, de la fonction publique, du patriarcat…Franc CFA, accords de partenariat économique, accord de pêche… le rôle de cette nouvelle Gauche qui doit naître est de lutter farouchement contre toutes les formes d'impérialisme et de capitalisme.
Cette nouvelle entité politique, qui devra réunir et dynamiser toutes les couches populaires : les ouvriers, les paysans, les femmes, les handicapés, doit apprendre des erreurs et faiblesses des anciens partis de Gauche. Elle passera inévitablement par la mobilisation de toutes les ressources théoriques et humaines disponibles. Les théories et expériences révolutionnaires guideront les actions de cette nouvelle dynamique anti-impérialiste, anti-capitaliste, responsable, féministe, panafricaine et populaire.
La Gauche révolutionnaire devra ainsi proposer un projet alternatif populaire de libération axé sur le socialisme dans une perspective panafricaniste et altermondialiste afin de bien positionner le pays et le continent dans ce monde post conflits où les idéaux de Gauche semblent être les réponses les plus adéquates.
Soyons réalistes : cette dynamique ne sera pas mise en œuvre dès demain ! Nous devrons commencer dès maintenant à mobiliser toutes les forces, s’opposer au système actuel dont Macky Sall est l’incarnation et convaincre les Sénégalais par l’éthique, la responsabilité et la compétence.
Camarades, organisons-nous et faisons face à ce système !
Camarades, assumons pleinement notre identité et faisons le marketing de la Gauche auprès de cette jeunesse prise en otage par des politicards sans vision ni idéologie !
Camarades, militons pour la synergie des différentes composantes de la Gauche afin de conquérir le pouvoir pour améliorer qualitativement les conditions de vie de nos compatriotes !
La balle est dans notre camp ! Le Sénégal en a besoin, l’Afrique aussi. Pas question de laisser tomber notre peuple et de l’abandonner entre les mains criminelles des capitalistes.
Signataires :
Ousmane Gueye, Spécialiste en communication politique et content manager
Fatou Gaye, Chargée de communication
Moussa Thiaw, Spécialiste des politiques publiques
Amadou Ndour : Entrepreneur, diplômé de droit et des relations internationales
Ndeye D. Tall, féministe, étudiante en sociologie
Bathie Samba Diagne, Historien - Scénariste
Abdou Aziz Ndao, étudiant en troisième année au département d'anglais
El Hadji Abdoulaye Seck, Économiste-chercheur à l’Université du Québec à Chicoutimi
Momar Ndiaye (Gun Mor), Artiste rappeur, étudiant en histoire et civilisations
Ousmane Tanor Dieng, politiste
Dame Diop, Étudiant en Histoire moderne et contemporaine option histoire des relations internationales à l’UCAD
Pape Malick Seck, juriste en droit des affaires
Mamadou Moussa Hanne juriste diplômé en droit privé option affaire
Elhadji Seck Diop, Étudiant au département d’histoire à l’université des Cheikh Anta Diop
Mame Fatou Ndoye PAYE : Ingénieur Écologue, Militantes pour les questions de droit notamment les droits sociaux
Abdoulaye Famanta, Journaliste
Serge Hope, Informaticien
Mbayang Ndiaye, Etudiante en droit public
Souleymane Gueye, Consultant en stratégie et management de projets
Mame Coumba Faye, étudiante en gestion des territoires développement local, féministe
Ousseynou Gueye, Consultant en expertise comptable, en IFRS et en Audit.
Mamadou Diao Diallo, étudiant en journalisme et communication
Maimouna Ba Niang, étudiante en sciences politiques et relations internationales
Amadou Woury Barry, Étudiant en histoire à l’université François Rabelais de Tours !
LA LISTE WALLU SÉNÉGAL ENFIN VALIDÉE
La coalition Wallu Sénégal passe enfin l’étape du parrainage après quelques sueurs froides. Recalée pour défaut de parrainage, la liste dirigée par l’ancien Président de la République, Me Abdoulaye Wade avait 48 heures pour compléter les 4000 signatures
La coalition Wallu Sénégal passe enfin l’étape du parrainage après quelques sueurs froides. Recalée pour défaut de parrainage, la liste dirigée par l’ancien Président de la République, Me Abdoulaye Wade avait 48 heures pour compléter les 4000 signatures qu’il lui restait à régulariser.
En effet, la liste de Wallu Sénégal n’avait validé que 30.356 parrainages sur les 34.580 requis. Me Wade et ses camarades ont finalement pu régulariser dans les délais (48 heures) les signatures qui leur manquaient.
IL DOIT RESPECTER LES INSTITUTIONS
Barthélémy Dias s’est rendu mercredi à la Direction des élections qu’il accuse d’avoir falsifié la liste départementale de Yewwi à Dakar. Moundiaye Cissé s’en désole et invite le maire de Dakar à respecter les institutions.
Barthélémy Dias s’est rendu mercredi à la Direction des élections qu’il accuse d’avoir falsifié la liste départementale de Yewwi à Dakar. Moundiaye Cissé s’en désole et invite le maire de Dakar à respecter les institutions. Et de toute façon, estime le patron de l’Ong 3D, s’il s’avère que Yaw n’a pas respecté la parité, elle n’aura pas de liste dans le département.
On n’en est pas encore à l’étape concernant le contrôle juridique des dossiers de candidature pour les Législatives du 31 juillet 2022. Car jusqu’au 17 mai, le processus concernera le contrôle du parrainage par la Direction générale des élections (Dge). La précision est de Moundiaye Cissé qui évoque ainsi la polémique autour d’une invalidation supposée de la liste de Yewwi askan wi (Yaw) pour la Départementale de Dakar.
« Si une liste est publiée dans les réseaux sociaux, et que vous considérez qu’elle n’est pas la vôtre (celle de Yewwi), mais vous n’avez rien à craindre », a dit le Directeur exécutif de l’Ong 3D, hier, dans la matinale de Tfm. Cet homme de la société civile et, qui participe, à ce titre, au dépôt des listes pour les Législatives, condamne l’acte posé par Barthélémy Dias, qui s’est rendu dans les locaux de la Dge.
« Il doit respecter les Institutions. Ce n’est pas parce qu’on est opposant qu’on doit tout se permettre, surtout quand on dirige une Institution (maire de Dakar). Ce qu’il (Barth) a fait ne peut pas se justifier. Si on est dans un parti ou une coalition organisée, la loi a désigné l’interlocuteur du ministère de l’Intérieur qui est le mandataire. En l’état, Déthié Fall, le mandataire de Yewwi askan wi et Lamine Thiam de Wallu Sénégal sont les seuls interlocuteurs du ministère de l’Intérieur, en matière d’élection. Sans cette organisation, ce serait l’anarchie et un pays ne doit pas fonctionner comme cela », a-t-il insisté.
« S’ils ont déposé une liste non paritaire, elle est frappée d’irrecevabilité »
Il estime que si ce sont des personnes mal intentionnées qui ont divulgué la liste départementale de Yaw à Dakar, cela n’engage pas Barth’ et sa coalition. Le maire de Dakar accuse la Dge d’avoir modifié les noms de la liste qu’ils ont déposée. Mais Moundiaye Cissé affirme que ce n’est pas possible parce que toutes les listes sont sous scellés. Par contre, il est formel : « S’il est avéré qu’ils n’ont pas respecté la parité, ils ont commis une grossière erreur, que même des débutants ne doivent pas faire. Si tu aspires à diriger un pays et que tu te prépares à participer à des élections, tu ne dois pas y aller avec légèreté. Tu dois prendre ton temps et déposer une bonne liste. Si c’est cette liste (cinq hommes, deux femmes) qu’ils ont déposée, elle est frappée d’irrecevabilité, et c’est ça la vérité. Cette irrecevabilité ne concernera que Dakar si c’est le cas que c’est cette liste qu’ils ont déposée ».
« Il n’y a pas de vide juridique »
Maintenant, a-t-il relevé, « dans le Code, on ne parle pas de substitution, heureusement d’ailleurs, sinon parlait de substitution, ce serait l’anarchie. Parce que si vous voyez dans (Yaw) beaucoup sont mécontents, au moins quinze leaders, sur la liste nationale. S’ils désistent tous, ils auront des problèmes à les remplacer. Aujourd’hui, ces derniers ne peuvent pas désister mais s’ils en avaient la possibilité, ce serait terrible ». Moundiaye Cissé soutient qu’« il n’y a pas de vide juridique. C’est cela la vérité » : « Il faut que nos acteurs politiques soient professionnels. L’article L.179 du Code prévoit deux cas de figure pour la substitution. D’abord, si la personne est frappée d’inéligibilité.
Par exemple, on dépose la candidature d’une personne n’ayant pas encore 18 ans, ou la candidature d’un magistrat. Un magistrat ne peut pas être candidat. Dans ce cas de figure, on peut demander à ce qu’ils soient remplacés. Un autre cas où on parle de remplacement, c’est en cas de décès. C’est l’article LO185. Ces faits, les acteurs politiques doivent les intégrer. S’ils ont déposé cette liste, ils doivent voir en interne qui a commis l’erreur. Une Assemblée élective doit respecter la parité. Le non-respect de ce principe est un motif d’irrecevabilité ».
GOOGLE VA RÉTRIBUER LES MÉDIAS
Désormais, les éditeurs de presse seront rémunérés pour les articles partagés dans Google actualités.
Il ressort de l’accord signé, le 11 mai, avec 300 médias européens que Google s’est engagé à leur verser les droits voisins. Désormais, les éditeurs de presse seront rémunérés pour les articles partagés dans Google actualités.
Mais, alors qu’en Europe, les accords se poursuivent avec des groupes représentants les médias pour les rémunérer pour les articles repris sur les plateformes des GAFA, pour le moment, aucune discussion n’est annoncée avec les médias africains. Ce, malgré un premier appel lancé par une association d’éditeurs de presse sud-africains. A qui la faute ?
Régler le problème au niveau réglementaire
A ce propos, Ecofin, l’agence d’information économique africaine, signale qu’avant que les médias européens ne multiplient les actions pour recevoir les droits voisins, une directive européenne avait consacré le droit des médias à toucher cette rémunération. C’est ainsi qu’au fil de la transposition du texte aux plans nationaux, les médias européens ont pu réclamer les droits voisins qui étaient désormais exigibles légalement aux géants du web.
Pour le moment, les textes évoquant les droits voisins sur le continent ne mentionnent pas les GAFA et dans ces conditions, les chances d’obtenir gain de cause pour les éditeurs de presse africains sont faibles. Ainsi, un effort réglementaire continental permettrait aux médias africains de disposer d’une loi sur laquelle se baser pour exiger leurs droits voisins.
BAMBA NOMINE POUR LES TROPHEES UNFP
Cette saison, plusieurs catégories des Trophées UNFP concernent des Marseillais (Pau Lopez, William Saliba, Dimitri Payet et Jorge Sampaoli) et on découvrira dimanche soir les vainqueurs de chacune des récompenses.
Cette saison, plusieurs catégories des Trophées UNFP concernent des Marseillais (Pau Lopez, William Saliba, Dimitri Payet et Jorge Sampaoli) et on découvrira dimanche soir les vainqueurs de chacune des récompenses.
Ce vendredi, on apprend que Bamba Dieng fait partie des nommés dans la catégorie des plus beaux buts de la saison en Ligue 1, grâce à son retourné contre Strasbourg. Un trophée déjà remporté par Didier Drogba (2004), Laurent Battles (2005), Franck Ribéry (2006), Mathieu Valbuena (2008) et Mamadou Niang (2010), mais aussi par deux autres anciens Olympiens qui n’évoluaient pas alors sous le maillot blanc : Saber Khalifa et Loïc Rémy.
Les autres nommés de la catégorie sont Téji Savanier (Montpellier), Lucas Paqueta (Lyon), Wahbi Khazri (Saint-Etienne) et Franck Honorat (Brest).
LUTTE CONTRE L'INONDATION, 23 MILLIARDS F CFA DÉGAGÉS POUR TOUBA
Touba, épicentre des inondations, bénéficiera d’une enveloppe de 23 milliards F CFA pour un plan dit d’urgence de lutte contre les inondations. C’est ce qui ressort du Comité régional de développement (CRD) tenu à Touba.
Touba, épicentre des inondations, bénéficiera d’une enveloppe de 23 milliards F CFA pour un plan dit d’urgence de lutte contre les inondations. C’est ce qui ressort du Comité régional de développement (CRD) tenu à Touba. Présidant la séance, le gouverneur de la région de Diourbel, Gorgui Mbaye a,sur les ondes de radio Sénégal, exprimé la volonté de l’État, à travers la tenue de ce CRD, pour « mettre le focus » sur Touba. Parce qu’a-t-il confirmé, « Touba, dans la région, constitue l’épicentre des inondations. »
Toutes les réalisations ne se feront pas cette année à coup sûr puisqu’à long terme, il faudrait quelque 300 milliards pour résoudre le problème dans la cité mouride.
Par conséquent, il a été retenu comme priorités, de mettre en place des « systèmes (provisoires) au niveau des zones inondées (dont Ndamatou) qui vont drainer les eaux pluviales », a précisé le Directeur général de l’Office national de l’assainissement (ONAS), Dr Ababacar Mbaye. Ainsi, pour le drainage de ces eaux, il espère qu’ « un financement complémentaire qu’on pourra avoir avec le soutien de l’État » puisse « permettre d’aller progressivement vers l’augmentation des linéaires. » En l’état, avec un km à Bambey, 2,5 sur 17 à Diourbel, 8,5 sur 50 à Touba, les linéaires à curer sont jugés « insuffisants ».
Répondant à cette préoccupation des préfets de Bambey, Diourbel et Mbacké, le chef de l’Exécutif régional a garanti qu’« il y aura également le curage des canaux, le dragage des bassins qui existent » avec un focus sur le bassin de Keur Niang où convergent les eaux pluviales.
HÔPITAL DE KAOLACK, L'AIDE SOIGNANTE EN LIBERTÉ PROVISOIRE
L’aide-infirmière déférée au parquet de Kaolack (centre) pour mise en danger de la vie d’autrui a été remise en liberté à la suite d’une lettre de désistement du plaignant, a appris l’APS de source judiciaire, jeudi.
Kaolack, 12 mai (APS) - L’aide-infirmière déférée au parquet de Kaolack (centre) pour mise en danger de la vie d’autrui a été remise en liberté à la suite d’une lettre de désistement du plaignant, a appris l’APS de source judiciaire, jeudi.
Bénéficiaire d’une liberté provisoire, elle sera jugée mercredi prochain par le tribunal de grande instance de Kaolack, selon la même source qui a requis l’anonymat.
Le personnel de l’hôpital régional de Kaolack a tenu un sit-in, mercredi, dans l’enceinte de l’établissement de santé en guise de soutien à l’aide-infirmière déférée au parquet après le scandale du bébé déclaré mort et déposé à la morgue, puis retrouvé vivant.
Le parquet a reçu une lettre par laquelle Alassane Diallo, le père de l’enfant, déclare renoncer à sa plainte.
L’aide-infirmière avait déclaré le nourrisson mort en établissant un certificat de décès, alors qu’il était encore en vie. L’enfant est finalement décédé.
LÉGISLATIVES, HUIT LISTES PASSENT L’ÉTAPE DES PARRAINAGES
Au total, 8 listes ont été retenues après les opérations de vérification des parrainages par la commission de réception des dossiers de candidatures pour les élections législatives du 31 juillet, rapporte le journal L’Observateur.
Dakar, 13 mai (APS) - Au total, 8 listes ont été retenues après les opérations de vérification des parrainages par la commission de réception des dossiers de candidatures pour les élections législatives du 31 juillet, rapporte le journal L’Observateur.
Sept listes ont été rejetées pour défaut de parrainages sur les 25 qui étaient sur la ligne de départ, a indiqué la publication dans son édition de ce vendredi.
Ont été retenues la coalition Bokk Gis-Gis, Benno Bokk Yakaar (mouvance présidentielle), Alternatives pour une Assemblée de Rupture (AAR/Sénégal), Yewi Askan Wi, Naatangué Sénégal, Wallu Sénégal, Union Citoyenne Bunt Bi et Les Serviteurs du journaliste Pape Djibril Fall.
Les coalition Wallu, Bunt Bi et les Serviteurs ont dû repasser pour obtenir le nombre de parrains requis.
Les listes de Geum Sa Bopp, Jammi Gox Yi de l’activiste Fadel Barro, And-Jëf de Mamadou Diop Decroix et And Nawlé du nouveau maire de Kaolack ont été recalées pour défaut de parrainages.
Après les opérations de contrôle des parrainages, la DGE entame la phase de vérification de la recevabilité juridique des listes à partir de lundi.
Les élections législatives sont prévues le 31 juillet prochain.
LE MINISTÈRE DES FINANCES ET DU BUDGET DÉCLINE LES GRANDES LIGNES DE LA LFR
Le ministère des Finances et du Budget a décliné les grandes lignes de la loi de finances rectificative (LFR) d’un montant de 5567,71 milliards de francs CFA.
Dakar, 13 mai (APS) – Le ministère des Finances et du Budget a décliné les grandes lignes de la loi de finances rectificative (LFR) d’un montant de 5567,71 milliards de francs CFA.
Au total, les dépenses budgétaires nouvelles atteignent un montant de 343,5 milliards de francs CFA, indique le ministère dans un document dont l’APS a eu connaissance.
La LFR intervient dans un contexte marqué par la crise russo-ukrainienne, l’embargo sur le Mali et la revalorisation salariale autorisée par le chef de l’Etat dans le souci d’apaiser le climat social dans les secteurs de l’enseignement, de la santé, des forces de défense et de sécurité et des autres agents publics non constitués en syndicats, souligne le ministère des Finances.
Il ajoute que l’adoption de cette LFR s’aligne sur ’’la trajectoire d’une politique d’ajustement budgétaire à moyen terme’’, visant ’’le renforcement des mesures d’amélioration et de sécurisation des ressources publiques, la maîtrise des dépenses publiques pour leur plus grande efficacité et la viabilisation de la dette publique’’.
Comparativement à la moi de finances initiale, la Loi de finances initiale, enregistre une hausse de 368,7 milliards F CFA en valeur absolue et de 7,1% en valeur relative.
Pour le ministère en charge des Finaces, le nouveau projet de LFR prend principalement en charge, l’ensemble des engagements financiers souscrits par le gouvernement dans le cadre d’accords conclus avec les partenaires sociaux et, en faveur des Forces de défense et de sécurité et d’autres agents de l’administration afin d’introduire plus d’équité dans le système de rémunération.
Il prend en compte également ’’les besoins urgents en matière de défense et de sécurité, le complément de subvention à l’énergie pour soutenir le pouvoir d’achat des ménages, le renforcement du soutien aux prix des produits alimentaires et l’amplification des transferts monétaires aux populations les plus vulnérables’’.
Le document indique que ’’l’une des mesures phares prises porte sur les subventions à l’énergie qui ont été révisées et budgétisées à hauteur de 300 milliards FCFA, soit une hausse de 150 milliards FCFA, dans le présent projet de LFR en vue de faire face à la flambée observée des prix de l’énergie’’.
En outre, ajoute-t-il, ’’les ressources nécessaires sont programmées pour la prise en charge des engagements de l’Etat vis-à-vis des partenaires sociaux afin d’introduire plus d’équité dans le système de rémunération des agents publics, notamment ceux en service dans les secteurs de l’éducation, de la santé et des forces de défense et de sécurité’’.
Ces mesures de revalorisation salariale ont un coût budgétaire de l’ordre de 100 milliards de FCFA, fait savoir le ministère dans le même document.
Il relève également que le projet de LFR accorde ’’une place importante au renforcement des moyens de défense et de sécurité’’, précisant que dans ce cadre, ’’des besoins additionnels urgents en matière de sécurité ont été identifiés et pris en charge’’.
Il s’agit notamment ’’d’acquisition de matériels d’équipement de protection et de sécurisation routière ainsi que de construction de centres de formation et d’intervention’’.
Le texte mentionne que ’’conformément aux instructions’’ du chef de l’Etat, ces ressources sont destinées à prendre en charge ’’des dépenses prioritaires telles que la poursuite des travaux du Projet De Développement inclusif et durable de l’agro-Business (PDIDAS) antérieurement financé par la Banque mondiale pour 2,6 milliards de FCFA.
Elles sont aussi destinées à la prise en charge des impactés de la gare de Petersen à travers le projet Bus Rapid Transit (BRT) et de la mise en œuvre des projets de dessalement de l’eau de mer et de KMS3 pour 2,5 milliards de FCFA, le financement complémentaire du Fonds d’entretien routier autonome (FERA) pour 13 milliards de FCFA et le financement complémentaire pour l’organisation des élections (5,8 milliards FCFA).
Elles prennent en compte également la prise en charge du financement des espaces services dans le cadre du programme Emploi des jeunes pour 800 millions FCFA, l’achèvement des travaux des universités Amadou Moctar MBOW, Assane SECK de Ziguinchor et El’Hadj Ibrahima NIASSE de Sine Saloum pour un montant total de 5,3 milliards F CFA.
Le ministère des Finances signale que le complément de financement du fonctionnement des universités et des œuvres universitaires pour un montant de 9,920 milliards FCFA, le renforcement des moyens de collecte et de gestion des ordures ménagères pour 10 milliards de FCFA, la poursuite du projet d’assainissement de Touba pour 4 milliards de FCFA, le Programme d’Urgence de Modernisation des Axes Frontaliers (PUMA) pour 1 milliard FCFA sont également inscrits au cœur des priorités de ce projet de LFR.