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15 juin 2025
DUEL À DISTANCE ENTRE CASA SPORTS ET JARAAF POUR UNE PLACE DE LEADER...
Le Casa Sports (1er, 39pts) et le Jaraaf (2ème, 36pts) qui mènent la danse à la tête du classement vont se livrer un duel à distance à l’occasion de la 22ème journée de la Ligue1 sénégalaise.
Le Casa Sports (1er, 39pts) et le Jaraaf (2ème, 36pts) qui mènent la danse à la tête du classement vont se livrer un duel à distance à l’occasion de la 22ème journée de la Ligue1 sénégalaise. L’enjeu est le fauteuil de leader occupé par les verts et blancs du Sud qui mènent aux points et un avantage au goal différence (+39) contre (+36).
Perdant devant l’AS Douane (2 à 1) le week-end passé, le Casa Sports a tout intérêt à se rebiffer dimanche dans son fief en recevant Diambars FC (6ème, 30pts) pour conserver son rang. Autrement, le Jaraaf, qui aussi jouera à domicile devant le Tengueth FC (8ème, 27pts), peut en profiter en cas de victoire.
A part ces deux formations aucune autre n’a la possibilité de se hisser au sommet du classement. Toutefois Génération Foot (3ème, 34pts) peut bousculer le Jaraaf qui le devance de 2pts seulement. La lanterne rouge M’Bour PC (14ème, 17pts) recevra Guédiawaye FC (4em, 31pts).
Les Pélicans sont sûrs de conserver le bonnet d’âne quoi qu’il arrive. Mais à cinq journées de la fin du championnat un succès pourrait les rapprocher du premier relégable Dakar SC (13ème, 21pts). Les Sicapois recevront CNEPS (11ème, 24pts).
Programme de la 22ème journée
Samedi 14 mai 2022
Stade Alassane Djigo
17h00 Dakar SC / CNEPS
Stade Iba Mar Diop
17h00 Jaraaf / Tengueth FC
Dimanche 15 mai 2022
Stade Caroline Faye
17h00 M’Bour PC / Guédiawaye FC
Stade Alassane Djigo
17h00 AS Pikine / AS Douane
Stade Mawade Wade
17h00 Linguère / US Gorée
Stade Aline Sitoe Diatta
17h00 Casa Sports/ Diambars
Stade Djibril Diagne
17h00 GF / Ndiambour
Par Abdoul Aly KANE
L’AFRIQUE ET LA PERSPECTIVE D’UN NOUVEL ORDRE ÉCONOMIQUE MONDIAL
Les deux mois de la confrontation russo-ukrainienne dont les « buts de guerre » ne semblent pas encore atteints produisent des effets économiques importants sur l’économie mondiale qui s’imbriquent au fur et à mesure.
Les deux mois de la confrontation russo-ukrainienne dont les « buts de guerre » ne semblent pas encore atteints produisent des effets économiques importants sur l’économie mondiale qui s’imbriquent au fur et à mesure.
Considérée par la Russie comme une brève opération chirurgicale destinée à « dénazifier » l’Ukraine, cette « opération spéciale » donne l’impression de se transformer en guerre de longue durée. Ce qui laisse craindre une récession économique mondiale accompagnée de bouleversement géostratégiques, militaires, mais également un renouvellement des relations économiques et monétaires internationales.
Les sanctions prises en réaction par les Etats Unis et l’Europe principalement pour étouffer l’économie russe (embargo pétrole et gaz, et exclusion des banques russes du système bancaire Swift) tardent à produire des effets susceptibles de dissuader la Russie de poursuivre la guerre. En attendant, ces sanctions ont entraîné la hausse quasi-générale de l’inflation dans le reste du monde, du fait du renchérissement des matières premières stratégiques comme le pétrole, le gaz, les céréales, l’aluminium etc. traditionnellement importés d’Ukraine et de Russie par l’Europe. Dans cette nouvelle configuration générée par le conflit et les sanctions, l’Afrique ne parle pas d’une seule voix. Or, il est urgent que le continent élabore une stratégie pour anticiper le nouvel ordre mondial qui se profile.
Les pays africains producteurs d’or noir, de par le fait qu’ils soient membres de l’OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole), défendent avec bonheur une politique de maintien de leurs revenus en fonction de l’ordre et de la demande mondiaux. Il s’agit essentiellement de l’Angola, du Gabon, de la Guinée équatoriale, du Nigeria, de la République du Congo, de l’Algérie et de la Libye. Ces pays sont en mesure de compenser la hausse des factures de leurs produits d’importation par le surcroît de recettes publiques que leur offre l’augmentation du prix du pétrole générée par les sanctions contre le pétrole russe. Les autres pays africains non producteurs n’ayant pas de recettes extérieures de cette nature, parce qu’exportant des produits très concurrencés sur le marché mondial, subissent la hausse des prix sur les biens alimentaires avec des ressources budgétaires propres insuffisantes pour « subventionner ».
Le renchérissement du pétrole affecte le coût de l’énergie qui, avec le celui du transport, se transfuse rapidement sur l’ensemble de l’économie, créant par voie de conséquence un surcroît d’inflation (importée). Pour contrôler la hausse rapide de l’inflation afin de prévenir la récession économique, les pays de différentes régions du monde ont généralement augmenté le coût de l’argent (taux d’intérêt) via leurs banques centrales (taux directeurs), pour décourager la distribution de crédit au niveau des banques primaires (hausse des taux d’intérêts appliqués aux prêts). Le resserrement du crédit est prévu pour ralentir les investissements des entreprises dont les coûts de production augmentent du fait de la hausse des intérêts bancaires, mais aussi les emprunts des particuliers pour les biens de consommation (voitures, équipements ménagers etc.).
Selon la BCEAO, la Banque centrale du Canada a relevé, courant mars et avril 2022, son taux directeur de 50 points de base au total pour le porter à 1,0 %. L’institution estimerait que l’invasion de l’Ukraine par la Russie serait source d’inflation partout dans le monde avec un effet baissier sur la croissance. En zone CFA, le rythme haussier de l’inflation s’est accentué. La BCEAO, dans sa Note de conjoncture pour les pays de l’Union d’avril 2022, fait état d’une « accélération du rythme de progression du niveau général des prix, imprimée essentiellement par la composante «Produits alimentaires» et, dans une moindre mesure par la composante « transport », et d’une probable accélération du rythme de progression du taux d’inflation pour les prochains trimestres de 2022.
La BCEAO maintient sa politique « accommodante » tandis que la BEAC augmente de 50 points son taux directeur !
Malgré les mesures prises en Europe et aux Etats Unis d’augmenter les taux d’intérêts pour contrecarrer l’inflation, la BCEAO poursuit sa politique « accommodante » mise en place lors de la pandémie, faite de soutien aux économies via des taux directeurs faibles incitant les banques à faire du crédit aux entreprises et aux particuliers, mais aussi d’injection de fortes liquidités dans l’économie. Le maintien de cette politique accommodante profite surtout aux Etats qui, au même titre que les entreprises, interviennent sur les marchés monétaires et financiers (marchés des titres publics) pour leurs besoins de capitaux et de couverture des déficits budgétaires.
En revanche, la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC) a augmenté de 50 points de base son taux directeur pour le porter de 3,5 % à 4,0 %, « dans le but de contenir les risques pesant sur la stabilité monétaire de la région », mais aussi, selon le Comité de Politique Monétaire de la BEAC, du fait d’une « faible accumulation des réserves de change » qui n’irait pas de pair avec l’accroissement des importations que génèrerait une offre de crédit bancaire pas cher.
Au plan monétaire, un phénomène assez imprévu s’est produit avec la décision de la Centrafrique d’admettre le Bitcoin comme monnaie légale au même titre que le Franc CFA. Cette décision semble faire écho aux récents propos de Pavel Zavalny, chef de la commission du budget et de la fiscalité de la Chambre des représentants russe, selon lequel Moscou pourrait effectuer des échanges d’énergie en monnaie locale ou en monnaie cryptographique Bitcoin avec des « pays amis ».
Pour l’instant, les réactions des autorités monétaires de la BEAC ne dépassent pas encore les désapprobations verbales et autres demandes d’explication au gouvernement centrafricain. La Chine développe également son propre environnement monétaire numérique avec le e-yuan. C’est dire que des systèmes monétaires centrifuges par rapport à celui basé sur le dollar sont en construction, ainsi qu’un changement de configuration du commerce mondial. Lequel était jusque-là basé sur des spécialisations, à savoir les Etats Unis et l’Europe pour ce qui est monétaire et financier via l’euro et le dollar, la Chine et les pays émergents comme base manufacturière, la Russie comme source d’énergie, d’engrais et de céréales, et l’Afrique comme marché de consommation et fournisseur de matières premières.
Au Sénégal, les subventions sur les produits pétroliers ont coûté environ 146 milliards de FCFA de janvier à juin 2022, ce qui a sans doute contribué à ralentir la hausse des prix intérieurs. La question posée est la capacité de l’Etat à supporter un prix du baril en constante hausse tel que cela se profile avec une guerre dont les prémisses d’une fin prochaine tardent à se faire voir.
« Une » Afrique mais plutôt « des » Afrique…
Le poids des sanctions afférentes au conflit pourrait aggraver l’endettement de nos Etats, ne pouvant budgétairement supporter des subventions sur la durée d’une guerre qui serait partie pour être longue, selon le président français Emmanuel Macron. Il serait donc souhaitable que la paix soit restaurée dans les meilleurs délais en Ukraine, pour ne pas frayer la voie à une récession mondiale à laquelle l’Afrique ne pourrait échapper.
En dépit de sa position marginale dans le commerce mondial, notre continent se voit en effet glisser dans une récession économique du fait de l’inflation extérieure qui aura fini de désorganiser le faible tissu industriel existant dans sa majeure partie. Dans la mesure où il n’existe pas encore « une » Afrique mais plutôt « des » Afrique, les organisations supra nationales africaines ou panafricaines doivent se mettre à pied d’œuvre pour s’adapter à un nouvel environnement.
La viabilité des économies africaines, à ce stade de l’importance des énergies fossiles, devrait pouvoir être assise sur la réorganisation des pays africains producteurs de pétrole (APPO), à l’effet d’assurer un approvisionnement plus sécure à l’échelle du continent, dans un contexte de transition des combustibles fossiles vers les énergies renouvelables.
Dr Omar Farouk Ibrahim, secrétaire général de l’Organisation des producteurs de pétrole africains, a évoqué de nouvelles perspectives en ces termes : « Parce qu’avec 1,3 milliard de personnes sur le continent africain, nous ne pouvons pas dire que nous n’avons pas de marché. Ce dont nous avons besoin, c’est de le développer et nous verrons que les 7 millions de barils de pétrole que nous produisons chaque jour ne sont même pas suffisants et qu’il ne sera pas question d’exporter. » Tout cela passe bien entendu par des investissements à due concurrence, si l’on sait que l’Afrique est importatrice « nette » de produits pétroliers. L’Europe, les USA, la Russie, la Chine et les pays émergents sont en train de redessiner une nouvelle carte mondiale des chaînes d’approvisionnement en matières premières.
L’Afrique ne devrait pas être en reste
16 % DES ÉLÈVES SÉNÉGALAIS ASTHMATIQUES
"Le taux d'hospitalisation des asthmatiques est passé de 2 à 4 % en 1N ans", selon Pr Idrissa Demba Bâ de l'hôpital d'enfants Albert
Au Sénégal, une étude réalisée sur 2000 élèves dans cinq établissements du moyen et secondaire montre que 16 % des élèves sont touchés par l’asthme. Selon les estimations du chef du service de pneumologie de l’hôpital d’enfants Albert Royer de Fann, Pr Idrissa Demba Bâ, le taux de prévalence national de l’asthme est donc 16,38 % pour le fait que les élèves représentent la population générale. Malheureusement, la majeure partie de ces asthmatiques ne suivent pas un traitement de fond.
Ailleurs, dans d’autres pays, les chiffres de l’asthme sont en train de grimper jusqu’à atteindre un taux de prévalence de 20%. Au Sénégal aussi, le nombre de personnes atteintes de cette maladie respiratoire prend l’escalier avec un pourcentage de 16,38 %. C’est ce que révèle une étude portant sur un échantillon de 2000 élèves de cinq lycées et collèges de Dakar et sa banlieue, âgés de 11 à 17 ans, et qui a été réalisée par des scientifiques. «L’école représente toute la population. Chacun a un enfant à l’école. C’est pourquoi on a utilisé une méthode mondialement validée, Isac, qui nous a permis d’interroger jusqu’à 2000 enfants parmi lesquels 16,38 % souffrent de l’asthme. Ce qui est énorme, et c’est ce que nous constatons au Sénégal. Quand on regarde dans la littérature, les autres pays sont presque à ce taux. Mais il y en a qui sont à 12, 15 voire 20 %. A travers cette étude, nous avons compris que nous faisons partie de ceux-là qui ont une prévalence très élevée parce que, encore une fois nous sommes à 16% de prévalence», a fait savoir le chef du service de pneumologie et soins continus à l’hôpital d’enfants Albert Royer de Fann. Certes, il y a des pays où la prévalence d’asthme est beaucoup plus élevées que dans le nôtre, mais la maladie demeure problématique.
Selon Professeur Idrissa Demba Bâ, cette pathologie chronique est une problématique de santé publique qui fait partie des motifs de consultations très fréquents en milieu hospitalier. « Beaucoup viennent à l’hôpital avec des symptômes respiratoires », alors que, dit-il, « ils ne savent pas qu’ils sont asthmatiques. Ce qui fait que, quand on regarde au niveau de nos chiffres, l’asthme, en termes d’hospitalisation, représente autour de 4 %. Si on fait un recul de 10 ans en arrière, on était autour de 2 %. Cela veut dire que la problématique est en train d’augmenter. Aussi, au niveau des consultations, tous les jours nous avons des demandes de consultations pour asthme et la liste d’attente ne cesse d’augmenter » informe le membre de la Société sénégalaise de pédiatrie. Comparées à la situation dans d’autres pays, les études antérieures montrent que la prévalence en milieu scolaire est très élevée.
Malheureusement, la majeure partie des élèves ne suit pas un traitement adéquat. «La majeure partie de ces enfants et adolescents asthmatiques ne prennent pas un traitement de fond ou même en général ne savent pas qu’ils sont asthmatiques», selon le Pr Idrissa Demba Ba qui rappelle que les enfants qui souffrent de l’asthme s’absentent souvent à l’école. Il pense que cette montée fulgurante des cas d’asthme au Sénégal, et l’ignorance du statut sérologique chez bon nombre d’asthmatiques, devraient amener à identifier le problème et mettre en œuvre un plan d’actions mettant tout le monde à contribution car, dit-il, la réponse n’est pas seulement pour les médecins, « elle est multisectorielle. Que ce soit le secteur de l’éducation, de la recherche, l’université, les médias...».
D’après le chef du service de pneumologie de l’hôpital pour enfants Albert Royer de Fann, c’est une approche globale qui demande la participation de tout un chacun afin de trouver des solutions pouvant permettre d’asseoir le phénomène de cette maladie non transmissible.
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LES SUJETS POLITIQUES LIES AUX LÉGISLATIVES AU MENU DE LA REVUE DE PRESSE DE ZIK FM CE VENDREDI
La grande majorité de la presse de ce vendredi 13 mai abordent leur ensemble des questions de positionnements et de validation ou non des listes en lice pour les prochaines élections législatives jusqu'ici prévues pour le 31 juillet 2022.
La grande majorité de la presse de ce vendredi 13 mai abordent leur ensemble des questions de positionnements et de validation ou non des listes en lice pour les prochaines élections législatives jusqu'ici prévues pour le 31 juillet 2022. Ecoutez dans cet élément, la revue de l'actualité présentée par Fabrice Nguéma sur Zik Fm.
QU’EST-CE QUI EXPLIQUE L’INVASION DE MOUSTIQUES À DAKAR ?
Selon l’ancien chef du Service d’hygiène de Dakar, Rassoul Ba, cette prolifération inhabituelle des moustiques est liée à la densité des habitations urbaines et aussi à l’absence de campagne de saupoudrage
Selon l’ancien chef du Service d’hygiène de Dakar, Rassoul Ba, cette prolifération inhabituelle des moustiques est liée à la densité des habitations urbaines et aussi à l’absence de campagne de saupoudrage.
Depuis le mois de janvier, Dakar est envahie par les moustiques qui, à la manière des Russes en Ukraine, exercent un siège implacable sur les maisons. Une invasion en pleine saison sèche qui embête et agace les populations qui ne savent plus à quel insecticide se vouer dans cette lutte contre ces bestioles. Selon l’ancien chef de Brigade régionale de l’hygiène de Dakar, le commandant Rassoul Ba, ce phénomène inhabituel et inquiétant est dû à la densité des habitations construites dans des zones de captage comme le Technopôle-Pikine, Nord-Foire, Grand-Yoff etc. Une prolifération de moustiques exacerbée aussi par le défaut d’opération de saupoudrage périodique de la part des pouvoirs publics.
Face à des températures douces de saison sèche et des mois de janvier, février, mars, avril et mai plutôt froids et humides (les températures variaient entre 18° et 22°), la région de Dakar a été paradoxalement envahie par des moustiques. C’est d’autant plus paradoxal que ceux-ci ne sévissent généralement que durant l’hivernage, en période de chaleur donc. Le dérèglement climatique est-il passé par là ? En tout cas, partout dans la capitale et sa banlieue actuellement, le constat amer et emmerdant c’est que les moustiques ont pris leurs quartiers piquant par rafales, au ras du sol, au ras des jambes…
S’ils ne frôlent pas le bout du nez ou ne sifflent pas aux oreilles empêchant de dormir du sommeil du juste. Et pourtant, lorsque ces bestioles déclenchaient leur assaut sur Dakar, en janvier, on était loin de la saison des pluies où les nombreuses flaques d’eau favorisent leur prolifération. Donc pourquoi sommes-nous assaillis par les moustiques en cette période ?
Selon l’ancien chef de la Brigade régionale d’Hygiène de Dakar, le commandant Rassoul Ba, le phénomène des moustiques hors saison des pluies est exacerbé d’abord par le réchauffement climatique. « Mais à Dakar, cette prolifération de moustiques est surtout liée à la densité des habitations. Sans oublier la forte croissance démographique. Vous n’êtes pas sans savoir que jusqu’en 2000, les moustiques vivaient dans les zones de captage situées à Nord-Foire, Ouest-Foire, Grand-Yoff, Technopole-Pikine et autres bassins de rétention qui servaient à collecter et stocker les eaux pluviales. Attirés par la chaleur, l’obscurité et les eaux stagnantes, ils y trouvaient refuge.
Hélas, aujourd’hui, presque toutes ces zones sont devenues des habitations à forte concentration humaine. Et comme le naturel des moustiques est chassé de sa zone d’habitation, il revient toujours au galop ! » explique notre interlocuteur. Selon toujours l’officier de l’Hygiène à la retraite, dès lors que les moustiques sont chassés de leur « logis », ils trouvent refuge dans les habitations. Résultat : ces moustiques qui aimaient l’obscurité et se reproduisaient dans les mares et autres flaques d’eau des zones de captage sont devenus des moustiques « urbains » ou domestiques puisqu’ils cohabitent désormais avec l’homme chez lui. « A Dakar, les moustiques égarés sont attirés par la lumière des maisons et des appartements. Sans oublier les égouts, les bacs à ordures, les réservoirs des pots de fleur, les gouttières mal nettoyées et autres qui constituent des endroits parfaits pour se reproduire. Et lorsque le moustique se rapproche, il repère les mouvements caractéristiques au sens large d’une cible potentielle qu’est la chaleur humaine. Ensuite, il pique pour se nourrir de sang. Et du sang, le moustique en aura toujours à Dakar, une ville victime d’une forte croissance démographique. C’est ce qui explique la prolifération inhabituelle des moustiques hors saison des pluies » nous explique M. Rassoul Ba, l’ancien chef de Brigade régionale de l’Hygiène de Dakar.
Un corps…marginalisé !
Jusque dans les années 80 et 90, le Service national d’Hygiène, dans le cadre de la lutte contre les moustiques, procédait régulièrement à des opérations de saupoudrage d’insecticides dans les zones urbaines. Malheureusement, de nos jours, ce corps semble être « marginalisé » puisqu’il ne dispose pas des moyens pour remplir correctement ses missions qui consistent à mener des opérations périodiques de démoustication et désinsectisation.
Chaque année, nous confie-t-on, le budget alloué au Service national d’Hygiène est drastiquement et arbitrairement réduit comme si l’hygiène et la salubrité publique ne sont pas une priorité pour l’Etat. Et surtout un Service de l’Hygiène regroupant plusieurs brigades régionales et qui souffrent de l’absence — ou en tout cas d’un manque de — moyens financiers et logistiques afin de lutter contre les moustiques et aussi contre les insectes de manière générale. Car le phénomène des moustiques envahisseurs auxquels sont confrontées les populations dakaroises est un réel problème de santé et de salubrité publique que l’Etat doit prendre au sérieux.
Le moustique femelle ou anophèle n’est-il pas l’agent vecteur du paludisme qui a fait plus de 400 morts l’année dernière dans notre pays ? « Malheureusement, on constate un manque de considération puisque le Service national de l’Hygiène n’a pas les moyens pour acheter des produits insecticides et de démoustication pour pouvoir mener des opérations de saupoudrage. Et su l’Etat ne met pas des moyens suffisants, les communes n’en parlons pas car rares sont des mairies qui font des opérations de saupoudrage contre les moustiques. En 30 ans d’existence, votre journal, notre journal « Le Témoin » a-t-il une seule fois assisté à une cérémonie d’inauguration d’une Brigade régionale de l’Hygiène ? Non ! Car l’Etat n’inaugure que des postes de santé, des postes de police, des brigades de gendarmerie ou de douane.
Le Service de l’Hygiène est toujours laissé en rade…» regrette le commandant Rassoul Ba. Et de se plaindre de la cherté des insecticide et des produits de démoustication « Parce qu’ils ne sont pas subventionnés par l’Etat. Il est temps de les classer comme produits de santé publique afin de les subventionner » conseille-t-il. Faute de moyens, les brigades régionales du Service national d’Hygiène profitaient souvent du plan « Orsec » pour faire des campagnes de saupoudrage. « Que voulez-vous car le Service national de l’Hygiène n’a pas de moyens ! Et les très rares opérations de saupoudrage qu’effectuaient les agents du Service de l’Hygiène entraient dans le cadre des interventions du Plan « Orsec ». Vous voyez, sans le plan « Orsec » de l’Etat, les brigades régionales de l’Hygiène sont pratiquement inexistantes sur certains fronts. D’ailleurs, je profite de l’occasion pour demander au président de la République d’augmenter le budget du Service national d’Hygiène pour mieux équiper, valoriser et moderniser le corps afin qu’il puisse gérer de façon efficace les questions de salubrité, d’hygiène et de santé publique.
Et je suis convaincu que le président Macky Sall, très sensible aux problèmes de santé publique, lancera un programme d’équipement et de modernisation au profit du Service national de l’Hygiène » souhaite l’ancien chef de la Brigade régionale de l’Hygiène de Dakar. Il est vrai que l’urgence, à l’heure actuelle, c’est de nous débarrasser des moustiques urbains. Des moustiques audacieux qui ont fini par empiéter sur les horaires des mouches (entre 06h du matin et 18 heures) alors qu’eux, moustiques, ne s’activaient que nuitamment entre 18h et 06h). De quoi donc organiser des opérations aériennes ou terrestres de pulvérisation contre ces dangereux pourvoyeurs de palu et empêcheurs de dormir tranquille qui nous ont assaillis depuis janvier !
Par Moussa KAMARA
FAILLES ET BATAILLES
Ceux qui avaient lutté contre le DG sénégalais de l’Unesco, qui voulait un nouvel ordre mondial de l’information et de la communication pour tous, ont mis en place leur propre ordre. En nous imposant l’Internet qui est devenu universel
Je ne sais pas comment c’est à l’intérieur du pays mais ici à Dakar les carottes sont quasiment cuites. Parce que l’éducation fout le camp. Ceux qui avaient lutté contre le DG sénégalais de l’Unesco, qui voulait un nouvel ordre mondial de l’information et de la communication pour tous, ont mis en place leur propre ordre. En nous imposant l’Internet qui est devenu universel. A voir le nombre et la qualité des utilisateurs de cet outil, il est plus que temps d’interférer dans son fonctionnement. Car ici, chez nous, il ne doit pas y avoir d’autorité autre que celle de l’Etat. La traque des cybercriminels n’est qu’un aspect de cette lutte. Et il y a beaucoup d’autres aspects qu’il faudrait investir.
Le manque de filtre convie tout un chacun dans le banquet. Ce banquet universel qui attire plus les jeunes nés après 2000 est un véritable fourre-tout. Des professeurs d’université aux jeunes maçons ou charretiers n’ayant jamais fréquenté l’école française, tout le monde est bienvenu. Les vidéos et les post-audio peuvent utilement remplacer les textes où l’on peut déceler le niveau de l’auteur. En ouvrant largement les portes d’Internet, ils s’attendaient évidemment à accueillir tous ceux qui le désirent. Des éléments brillantissimes aux plus crades qui existent. Ceux qui utilisent Tic Toc ou Instagram en mettant l’accent sur leur plastique cherchent délicatement à en tirer des bénéfices.
Internet est finalement devenu le lieu où il faut apparaitre et exister. Même les oustaz envahissent ce lieu en cherchant qui le buzz qui autre très chose loin du Coran. Internet c’est l’école, c’est le marché, la boutique, la boite de nuit, c’est la maison close, c’est le bureau et c’est la rue. En entrainant cette révolution numérique, nous sommes tous de plain-pied dans ce monde merveilleux qui préfigure ce que sera demain. Il écrase tout ce qu’il a trouvé sur place en octroyant des audaces nouvelles à chaque entrant. Une personne qui n’a jamais bénéficié d’éducation tutoie tout le monde. Toutes les grilles de la politesse sont violées.
Les tout-venants et les terroristes forcent l’irrespect en insultant nos marabouts. C’est vrai qu’entre insulter et tapiner sur le Net c’est le même tarif de la déchéance morale. Au départ, tout le monde craignait la disparition de la presse papier. Mais quand il est constaté que presque tous les sites puisent leurs infos dans les journaux locaux on peut affirmer sans risque de se tromper que la presse traditionnelle est encore vivante et utile. Alors, quand le président de la République dit vouloir réguler Internet alors que c’est lui qui lui a donné ses lettres de noblesse en boostant autant que faire se pouvait quelques-unes de ses célébrités par trop fugaces, difficile de piger. La France et l’Allemagne ont fait des pas dans le sens de cette régulation, pourquoi donc ne pas nous inspirer de ces pays ?
LES REMOUS À YEWWI ASKAN WI À LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L'APS CE VENDREDI
Les remous au sein de la coalition Yewwi askan wi (YAW, opposition), nés des investitures aux législatives et du risque de rejet de sa liste à Dakar, sont largement commentés par les quotidiens reçus vendredi à l’Agence de presse sénégalaise.
Dakar, 13 mai (APS) – Les remous au sein de la coalition Yewwi askan wi (YAW, opposition), nés des investitures aux législatives et du risque de rejet de sa liste à Dakar, sont largement commentés par les quotidiens reçus vendredi à l’Agence de presse sénégalaise.
’’Non-respect de la parité, tirs groupés entre leaders : Yewwi askan wi en eaux troubles’’, affiche à sa Une L’As.
Le journal EnQuête souligne qu’’’en plus des nuages qui surplombent la liste de YAW à Dakar, la coalition semble déjà dans les ténèbres et elle risque de voler en mille morceaux si ce n’est déjà le cas’’. ’’Coalition Yewwi askan wi, les germes de l’implosion’’, titre la publication.
Le Soleil aussi note que les investitures ’’sapent la solidité’’ des coalitions de l’opposition.
L’Info rapporte que dans une tribune rendue publique, jeudi, et intitulée ‘’Sortez et parlez-nous’’, Dr Cheik Tidiane Dièye, demande des comptes aux leaders de la coalition YAW sur les raisons du non-respect de la parité dans la liste de Dakar et qui risque de leur coûter un rejet purement et simplement.
Sur les risques d’invalidation de la liste de YAW à Dakar, Le Vrai Journal relève que ’’Khalifa Sall et Lamine Thiam (Wallu) sont sur le banc des accusés’’.
Sud Quotidien explique qu’avec un quota de 07 sièges sur les 97 députés à élire au scrutin majoritaire départemental, ‘’Dakar constitue un vrai enjeu pour les coalitions Yewwi et Benoo Bokk Yaakaar’’.
Selon le journal, ’’le débat en cours sur le risque de rejet de la liste de YAW dans le département de Dakar semble justifier l’ampleur des hostilités des responsables des deux coalitions qui sont prêts à tout pour Dakar’’.
Concernant les élections législatives toujours, Source A signale qu’au terme de la phase de vérification des parrainages, huit listes ont survécu alors qu’elles étaient au départ 25.
Bës Bi Le Jour dévoile les quatre premiers noms sur la liste nationale de Benno Bokk Yaakaar et écrit : ’’Qui penserait que Macky Sall mettrait Amadou Ba (2e), Abdoulaye Diouf Sarr (4e) sur la liste nationale, et derrière Mimi Touré ? C’est pourtant le cas aussi avec Aïda Sow Diawara. Les quatre premiers de la proportionnelle de BBY sont connus alors que les présidents d’institution et grands alliés, Niasse, Idy et Aminata Mbengue Ndiaye sont non-partants dans cette course’’.
En économie, le quotidien Kritik présente les grands axes de la loi de finances rectificative 2022.
Sur le même sujet, Le Témoin souligne que cette LFR ’’va essentiellement servir à soulager les ménages à travers notamment des subventions à l’électricité, au carburant et aussi aux transferts financiers directs aux couches défavorisées. Sans compter la revalorisation salariale des fonctionnaires’’.
Le gouvernement a adopté, mercredi, un projet de loi de finances rectificative (LFR) d’un montant de 5.556,7 milliards de francs CFA, a annoncé son porte-parole, Oumar Guèye.
Ce projet de loi de finances rectificative, présenté par le ministre des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo, ‘’enregistre une hausse de 357,7 milliards en valeur absolue et de 6,9 % en valeur relative’’, en comparaison avec la loi de finances initiale.
La coalition Wallu Sénégal franchit l’étape du parrainage
La coalition Wallu Sénégal a échappé au filtre du parrainage. Recalée dans un premier temps, la coalition dirigée par l’ancien Président Me Abdoulaye Wade a remis hier à la Direction générale des élections (DGE) les parrains nécessaires pour la validation de son dossier. Wallu a eu le soutien de la coalition Yewwi Askan wi. D’ailleurs, le mandataire national de ladite coalition Déthié Fall a félicité les équipes des deux coalitions qui y ont travaillé ensemble sous la coordination de Fatima Mbengue pour aboutir à ce résultat.
Le journaliste Pape Djibril Fall valide le parrainage
Restons avec les élections législatives pour signaler également que le mouvement ‘’Les Serviteurs’’ conduit par notre confrère Pape Djibril Fall a obtenu les 2000 parrains qu’il devait compléter en deux jours. Finalement, la direction générale des élections a délivré au mouvement son ticket.
La coalition Bunt Bi franchit l'étape du parrainage
La coalition Bunt bi a également obtenu son ticket pour les élections législatives après le contrôle des parrainages. Le mandataire national, le Dr Elhadji Ibrahima Mbow, a remercié tous les Sénégalais qui ont parrainé la coalition Bunt Bi. La coalition a obtenu 35 904 parrains validés.
Soutien de l’édile de Dakar à la population
Le maire de Dakar Barthelemy Dias a présidé hier la première édition de la journée de Solidarité et d'Entraide municipale. A cet effet, la ville de Dakar a enregistré plus de 105 000 demandes qui ont été reçues par le comité d'organisation. L’édile de la capitale a remis du matériel composé de machines à coudre, de motos, de tricycles, de réfrigérateurs, de bons, de tickets d’étudiants etc. aux 5 000 bénéficiaires. M. Dias promet de ne ménager aucun effort pour améliorer au mieux les conditions de vie des Dakarois.
Arrêt de travail des agents de la justice aujourd’hui
L'Union Nationale des Travailleurs de la Justice (Untj) avait alerté les autorités sur les difficultés des travailleurs de la justice. Des problèmes qui ont pour noms : retard de paiement des salaires, mauvaise gestion des fonds communs de greffe. Face au silence des autorités, notamment du ministre de la Justice et du chef de l’Etat, le secrétaire général de l'Untj, Me Atab Goudiaby décrète un arrêt de travail ce vendredi. Selon Me Goudiaby, ce mot d’ordre entre en droite ligne de leur derrière sortie relative à la situation délétère dans laquelle sont plongés de braves travailleurs de la justice. Le secrétaire général de l’Untj invite tous les travailleurs de la justice au respect du mot d’ordre. Il tient un point de presse à partir de 11h au tribunal de Pikine-Guédiawaye.
Kaolack : liberté provisoire pour l'assistante infirmière
L’aide-infirmière à la pédiatrie de l’hôpital régional de Kaolack est plus chanceuse que les sages-femmes de l’hôpital de Louga. Après 48h de garde-à-vue à la police de la capitale du Saloum, la blouse blanche a obtenu une liberté provisoire après son face-à-face avec le procureur de Kaolack. Sa mise en liberté provisoire a été favorisée par le désistement du père du bébé décédé. Ce dernier a déposé une lettre de désistement au parquet près le Tribunal de grande instance de Kaolack. Inculpée pour mise en danger de la vie d'autrui et usurpation de fonction de médecin, elle sera jugée le 18 mai 2022. A rappeler que ce qui a valu à l’aide-infirmière son arrestation, c’est qu’elle avait déclaré le bébé mort, mais à la morgue, on a constaté qu’il était vivant.
Saisie de faux billets de banque d’une valeur de 480 millions
Un coup de maître des éléments du commissariat des Parcelles Assainies. Les hommes du commissaire Thierno Diop ont mis la main sur 700.000 dollars de faux billets de banque, soit l'équivalent de 480 millions FCFA. Au cours de leurs investigations, les policiers ont interpellé 03 individus.
Une bagarre a failli virer au drame
Une bagarre entre des membres d’une même famille a failli virer au drame à Boune. La dame F. G a tenté de bruler vif son frère S. G. après l'avoir aspergé d'essence. N'eût été l'intervention très rapide de leurs voisins et des soldats du feu, le pire allait se produire. Car ; la victime s'est retrouvée avec des brûlures. S. G. est actuellement interné à l'hôpital Principal de Dakar. Nos sources signalent que sa sœur est en détention à la police de Comico Yeumbeul.
L’activiste Gas El Salvador sera édifié le 19 mai
L’activiste Allé Thiam alias Gas El Salvador était devant la barre du tribunal de grande instance de Saint-Louis. Il répondait des chefs de diffamation et de mise en danger de la famille du maire de Saint-Louis, Mansour Faye. C’est ce dernier qui a d’ailleurs porté plainte contre l’activiste qui s’interrogeait sur l’origine des financements de la ferme de la fille de Mansour Faye. Le procureur a requis un an dont un mois ferme contre Gas El Salvador. La partie civile Mansour Faye était représentée par Me Pape Jean Sèye. Elle a demandé la condamnation de l'activiste et le franc symbolique en guise d’indemnisation du ministre maire. Quant à la défense constituée par Mes Serge Diédhiou, Aboubacry Naham, Alioune Abatalib Guèye et Cheikh Khoureysi Ba, elle a plaidé le renvoi des fins de la poursuite. Le tribunal a mis en délibéré l’affaire au 19 mai 2022 après le rejet de la demande de liberté provisoire introduite par la défense.
Awa Diagne écope 3 mois de sursis et un demi-million d’amende
Le verdict est tombé hier dans l’affaire ayant opposé les coépouses Awa Diagne et Maty Diagne, à la commune de Bambey, courant avril 2022. Reconnue coupable du délit de coups et blessures volontaires ayant occasionné une indisponibilité temporaire de travail (Itt) de cinquante jours, la première femme, Awa Diagne (62 ans), a été condamnée à trois mois avec sursis et à verser à la deuxième épouse Maty Diagne (56 ans) 500.000 Fcfa en guise de dommages et intérêts. A rappeler que l’affaire remonte au début du mois d’avril à Bambey. A la suite du décès de leur époux, les deux co-épouses qui ne cessaient de se regarder en véritables chiens de faïence, ont eu un différend pour la succession de leur défunt époux. Mais le jour où Maty Diagne demandait à son fils cadet Abdou de lui faire descendre du toit de la concession des poutres qu’elle disait lui appartenir, Awa Diagne entra alors dans une colère noire. Elle s’en est alors violemment prise à Abdou et à sa mère. Injures à la bouche, Awa Diagne dégaine des vertes et des pas mûres auxquelles son antagoniste a préféré ne pas répondre. Et comme si l’absence de réplique de Maty ne lui suffisait pas, elle se jette sur l’infortunée vieille dame qu’elle terrasse sans grand effort du fait de sa forte masse corporelle. Résultat des courses, la vieille Maty se retrouve avec des fractures au bassin.
Démission de Kouthia de la Tfm
L’humoriste a mis fin à sa collaboration avec le groupe Futurs médias. Après 10 ans de service à la TFM, Samba Sine alias «Kouthia» dit être obligé de quitter le Groupe Futurs Médias. Dans une note, il révèle que depuis qu’il a tenu des propos à l’endroit de «ces soi-disant Oustaz, il y a une brouille entre «Kouthia Show» et (…) ». L’artiste qui assume ses propos, précise qu’il sera toujours libre et humble. «Le soleil brille pour tout le monde. Je ne suis pas un transhumant médiatique, j’ai toujours été fidèle… », déclare-t-il. Kouthia va lancer sa chaîne de télévision sur youtube.
Résolution des libéraux de Saint-Louis
La fédération départementale du Parti démocratique sénégalais (Pds) de Saint-Louis prend fait et cause pour leur coordinateur départemental, Mayoro Faye. Pour ces libéraux, M. Faye est victime d’une combine politicienne regrettable orchestrée pour l’affaiblir, voire le ridiculiser au sein du parti qu’il a loyalement et fidèlement servi pendant près de vingt-deux années, sans y récolter un seul poste. Ils ont également constaté pour le regretter la mauvaise investiture sur la liste nationale de la grande coalition Wallu Sénégal. Ainsi, la fédération départementale de Saint-Louis dénonce avec force la guerre intestine de positionnement perpétrée par des arrivistes qui bénéficient de notoriété dans le parti grâce à l’esprit généreux et désintéressé de Mayoro Faye. Les militants demandent à Mayoro Faye de préserver sa dignité au-delà de tout. La fédération reste à son écoute pour la suite à donner à leur action politique.
Le Général Christian Rodriguez au Palais
Le Président Macky Sall a reçu hier le Directeur de la gendarmerie nationale française en présence du haut commandant de la gendarmerie nationale du Sénégal, le Général Moussa Fall. Le Général d’armée Christian Rodriguez s’est félicité de la montée en puissance de la gendarmerie sénégalaise. Il entend renforcer la coopération avec la gendarmerie sénégalaise pour une performance collective. Il a été élevé à la dignité de Commandeur dans l’Ordre National du Lion par le président de la République.
Evaluation du crédit hôtelier et touristique
La sortie musclée du président de la Fédération des Organisations Patronales de l’Industrie Touristique du Sénégal (FOPITS), Mamadou Racine Sy, sur la gestion du secteur du Tourisme a fait bouger les lignes. Le ministre du Tourisme et des Transports Aériens, Alioune Sarr a convié hier les acteurs touristiques à une réunion d’évaluation du crédit hôtelier et touristique. La rencontre a enregistré la présence des membres de la fédération des Organisations Patronales de l’Industrie Touristique du Sénégal (FOPITS). Alioune Sarr a instruit ses collaborateurs à se mobiliser au service des entreprises du secteur, pour une performance durable dans un climat social apaisé. Il n’a pas manqué d’encourager les chefs d'entreprises dans cette phase cruciale de la relance du secteur qui a été lourdement affecté par la pandémie de covid-19. Ainsi plusieurs recommandations ont prises, notamment la mise en place d’une solide coalition Etat/Patronat du tourisme/Banques/ Fonds de garantie, pour l’amélioration des procédures du crédit hôtelier etc…
avec un quota de 07 sièges sur les 97 députés à élire au scrutin majoritaire départemental au niveau national, le département de Dakar constitue un véritable enjeu pour Yewwi et Benno
Avec un quota de 07 sièges sur les quatre-vingt-dix (97) députés à élire au scrutin majoritaire départemental, Dakar constitue un véritable enjeu pour les coalitions Yewwi Askan wi et Benno Bokk Yaakaar engagées dans la course pour le contrôle de la majorité parlementaire lors de la 14ème législature. Le débat en cours sur le risque de rejet de la liste de Yewwi dans le département de Dakar semble justifier l’ampleur des hostilités des responsables des deux coalitions qui sont prêts à tous pour Dakar.
Le débat sur le risque de rejet de la liste de Yaw dans le département de Dakar semble déclencher le début de la campagne électorale pour les législatives. En effet, depuis quelques jours, les responsables de Yaw et leurs adversaires du pouvoir en place mènent une véritable guerre par procuration. Le mercredi 11 mai dernier, les deux coalitions ont posé le premier acte de cette bataille par presse interposée. Contrairement aux dernières locales largement remportées par Yewwi avec 173628 voix, soit 56% des suffrages valablement exprimés pour son candidat, Barthélémy Dias, contre 81 015 voix, soit 26% pour le candidat de BBY, Abdoulaye Diouf Sarr, selon la Commission départementale de recensement des votes de Dakar, cette nouvelle bataille pour le contrôle de la capitale dépasse largement l’acte symbolique de diriger l’hôtel de ville de Dakar.
En effet, avec un quota de 07 sièges sur les 97 députés à élire au scrutin majoritaire départemental au niveau national, le département de Dakar constitue un véritable enjeu pour Yewwi et Benno engagées dans la course pour le contrôle de la majorité parlementaire lors de la 14ème législature. La coalition qui parvient à coiffer l’autre au poteau avec un bon écart en termes de voix va non seulement prendre les 7 sièges dévolus à la capitale mais aussi une bonne option en vue de la répartition des cinquante-trois (53) sièges sur la liste nationale.
Après sa razzia dans la capitale, une victoire de Yaw permettra à cette coalition de l’opposition initiée par l’ancien maire révoqué de Dakar, Khalifa Ababacar Sall et compagnie de confirmer sa suprématie devant la coalition présidentielle qui, du reste, n’a jamais perdu des élections législatives dans la capitale depuis son avènement au pouvoir en 2012.
Lors des dernières législatives de 2017, l’ancien ministre de Finances choisi à l’époque par le président de la République pour diriger la liste départementale de Benno avait réussi contre toute attente à battre les lieutenants de Khalifa Sall qui contrôlaient à l’époque quatorze des dix-neuf communes de la capitale. En cas d’invalidation de la liste Yewwi, les 7 sièges vont certainement revenir à Benno.