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6 septembre 2025
GANA DANS L'INCERTITUDE
Dire que le géant du football turc, Galatasaray, a fait d’Idrissa Gueye une priorité relève d’un secret de polichinelle. Mais tout porte à croire que l’international Sénégalais, placé sur la liste des transferts par le PSG, ne fera pas de cadeau.
Dire que le géant du football turc, Galatasaray, a fait d’Idrissa Gueye une priorité relève d’un secret de polichinelle. Mais tout porte à croire que l’international Sénégalais, placé sur la liste des transferts par le PSG, ne fera pas de cadeau.
Alors que le PSG pourrait récupérer quelque 5 millions d’euros pour le rachat de la dernière année de contrat d’Idrissa Gueye, Galatasaray devra surtout trouver un accord avec le champion d’Afrique 2022. Ce qui, à en croire, L’Équipe, n’est pas le plus simple.
À l’en croire, « le joueur de 32 ans sait que les grands clubs turcs sont spécialistes des promesses grandiloquentes (et des salaires souvent impayés) et que les risques existent ». Toutes choses qui poussent l’Équipe à croire qu’ avec « un salaire confortable de 500 000 € brut par mois, et une fin de contrat fixée en juin 2023, la tentation d’aller au bout de son contrat à Paris est réelle, à moins d’un projet sportif excitant ».
Autre élément pris en compte : « la proximité de la Coupe du monde au Qatar (21 novembre au 18 décembre) qui ne le pousserait pas à précipiter un départ pas franchement désiré ».
CAMPAGNE ELECTORALE, BARTH DONNE LE TON
Le début de la campagne électorale pour les élections législatives a coïncidé avec la fête de la Tabaski. Deux jours après son démarrage, les hostilités ont commencé. Et c’est la tête de liste de la coalition de l’opposition YA W qui ouvre le bal
Le début de la campagne électorale pour les élections législatives a coïncidé avec la célébration de la fête de la Tabaski. Deux jours après son démarrage, les hostilités ont commencé. Et c’est la tête de liste de la coalition de l’opposition Yewwi Askan Wi à Dakar qui a ouvert le bal. Dans son discours d’ouverture de campagne, Barthélémy Dias a demandé aux populations de Dakar de voter massivement leur liste afin d’éviter le troisième mandat au président Macky Sall. « Vous verrez parmi les responsables de la coalition du pouvoir investis sur la liste de Dakar et la liste nationale ceux qui se battent pour que Macky Sall ait une troisième candidature. On doit combattre le troisième mandat en votant la liste Yewwi - Wallu. Parce que voter Benno, c’est brûler le pays », a-t-il déclaré dans une vidéo largement diffusée sur les réseaux sociaux.
Par ailleurs maire de Dakar, Barthélémy Dias propose une Assemblée de rupture. « Nous allons représenter dignement le peuple et contrôler l’action du gouvernement. Vous savez que la coalition au pouvoir a été majoritairement représentée lors de la précédente législature. Malheureusement, ils n’ont pas bien représenté les sénégalais. Pis, Ils nous ont déçu. Ils se sont bagarrés, ont trafiqué des faux billets et des passeports diplomatiques. Au lieu de défendre les sénégalais, ils ont défendu le président de la République », a dit M. Dias. Avant de poursuivre : « pour étayer mes propos, je vous rappelle que tous les projets de loi ont été adoptés par l’Assemblée nationale. C’est une manière de vous dire que cette majorité mécanique ne représente que le président Macky Sall. Alors qu’une Assemblée nationale n’est pas un comité ou une association ».
Pour convaincre les sénégalais à voter la liste de la coalition de l’opposition, il a soutenu qu’ils ne sont pas des trafiquants de faux billets et de passeports diplomatiques. « Nous sommes aussi contre l’homosexualité et nous allons tout faire pour diminuer le coût de la vie au Sénégal, revoir le système de la santé, l’éducation, entre autres », a encore dit Barthélémy Dias.
ACCIDENT DANS LE CORTÈGE DU GOUVERNEUR
Parti installé le nouveau préfet du département de Goudiry, un véhicule de type 4x4 du cortège du gouverneur de la région de Tambacounda, Oumar Mamadou Baldé, a fait un accident terrible
Parti installé le nouveau préfet du département de Goudiry, un véhicule de type 4x4 du cortège du gouverneur de la région de Tambacounda, Oumar Mamadou Baldé, a fait un accident terrible suite à l’éclatement d’un des pneus gauches avant qu’il ne fasse un tonneau. Bilan : 5 blessés dont 2 dans un état critique. Selon notre correspondant dans cette région, ces derniers sont tous évacués au centre hospitalier régional de Tambacounda.
LA CÔTE D'IVOIRE DEMANDE LA LIBÉRATION SANS DÉLAI DE SES MILITAIRES RETENUS AU MALI
La présence de ces militaires à Bamako est bien connue des autorités maliennes. Aucun membre du contingent n'était en possession d'armes de guerre. La Côte d'Ivoire ne peut s'inscrire dans une logique de déstabilisation d'un pays tiers - COMMUNIQUÉ
SenePlus publie ci-dessous, le communiqué du Conseil National de Sécurité du gouvernement ivoirien daté du 12 juillet, relatif à l'arrestation lundi à Bamako, de 49 militaires en provenance de Côte d'Ivoire pour des accusations de mercenariat.
"Une réunion extraordinaire du Conseil National de Sécurité s'est tenue, ce mardi 12 juillet 2022, au Palais de la Présidence de la République sous la présidence de Son Excellence Monsieur
Alassane OUATTARA, Président de la République.
L'ordre du jour de cette réunion a porté sur l'arrestation par les autorités maliennes de 49 militaires ivoiriens, le dimanche 10 juillet 2022, à l'Aéroport International Président Modibo Keita-
Senou de Bamako.
Le Chef d'État-major Général des Armées a fait une présentation sur les circonstances de la présence des 49 militaires ivoiriens sur le sol malien et de leur arrestation par les autorités maliennes. Contrairement aux allégations contenues dans le Communiqué N°034 du Gouvernement de Transition du Mali, du lundi 11 juillet 2022 :
Ces militaires sont régulièrement inscrits dans l'effectif de l'Armée ivoirienne et se trouvaient au Mali, dans le cadre des opérations des Éléments Nationaux de Soutien (NSE).
La présence de ce détachement des Éléments Nationaux de Soutien est conforme aux mécanismes de soutien aux contingents des pays contributeurs de troupes dans le cadre des Missions de Maintien de la Paix et est bien connue des autorités maliennes. En effet, en vertu d'une convention signée, en juillet 2019, entre la Côte d'Ivoire et l'Organisation des Nations Unies, et conformément à un contrat de sécurisation et de soutien logistique signé avec la Société Sahel Aviation Service (SAS), des militaires ivoiriens sont présents à l'Aéroport de Bamako. Depuis cette date,7 contingents se sont relayés périodiquement sur ce site, sans aucune difficulté.
A leur arrivée au Mali, dans le cadre de la 8e rotation, le dimanche 10 juillet 2022, une copie de l'ordre de mission du contingent a été transmise aux autorités aéroportuaires maliennes, pour attester de la régularité de la mission. Le Ministère des Affaires Étrangères et de la Coopération Internationale ainsi que le Chef d'Etat-major des Forces Armées
maliennes, en ont reçu copie.
Aucun militaire ivoirien de ce contingent n'était en possession d'armes et de minutions de guerre, à sa descente de l'avion. Les armes du contingent, comme autorisées par les Nations Unies pour la protection personnelle et les cas d'auto-défense et selon les procédures en la matière, se trouvaient dans un second avion.
Au regard de ce qui précède, le Conseil National de Sécurité demande aux autorités maliennes de libérer, sans délai, les militaires ivoiriens injustement arrêtés.
Le Conseil National de Sécurité tient à rappeler que la Côte d'Ivoire, qui a toujours œuvré au sein des instances sous-régionales, régionales et internationales, pour la paix, la stabilité et le respect de l'Etat de droit, ne peut s'inscrire dans une logique de déstabilisation d'un pays tiers.
Le Conseil National de Sécurité informe l'opinion nationale et internationale que les autorités ivoiriennes continueront d'œuvrer pour le maintien du climat de paix et de fraternité qui a toujours prévalu entre la Côte d'Ivoire et le Mali.
Enfin, le Conseil National de Sécurité appelle les populations au calme et à la retenue et assure que toutes les dispositions sont en cours pour obtenir la libération rapide de nos braves et vaillants soldats."
EL HADJI BADARA FALL REMPLACE IBRAHIMA KANE A LA TÊTE DE AIR SENEGAL
La Compagnie Air Sénégal change de patron. Selon une information parvenue à Emedia, une réunion d’urgence du conseil d’administration de la compagnie nationale, ce mardi 12 juillet, vient d’en décider.
La Compagnie Air Sénégal change de patron. Selon une information parvenue à Emedia, une réunion d’urgence du conseil d’administration de la compagnie nationale, ce mardi 12 juillet, vient d’en décider. Ainsi, Ibrahima Kane, jusque-là Directeur général de ladite compagnie, est remplacé par El Hadj Badara Fall. Selon notre source, la décision va prendre effet à la fin du mois de juillet.
Nommé en 2019, l’ingénieur-polytechnicien, qui provenait de la direction du Fonds Souverain d’Investissements Stratégiques (FONSIS), avait remplacé à ce poste Philip Bohn.
Et c’est sans doute les nombreuses difficultés de la compagnie qui bat de l’aile depuis des mois, qui ont perdu M. Kane. Entre autres difficultés récentes qui ont plombé ses ailes de géant, ces Sénégalais bloqués depuis plus de 48 heures à l’aéroport de Milan, le 4 juillet dernier, à la même date, à l’Aéroport Paris Charles de Gaulle, un avion d’Air Sénégal a été endommagé, la pénurie de kérosène, l’annulation vol Dakar-Yaoundé lors de la Finale Can 2021…
Mais à l’actif de Ibrahima Kane, il a réalisé le record du plus long vol sur A330 neo fait par Air Sénégal, l’ouverture de la ligne Dakar-Washington via New York, l’arrivée de nouveaux appareils de type Airbus A220 dans la flotte de la compagnie…
L’un dans l’autre, les couacs à répétition du pavillon national ont emporté Ibrahima Kane, dont le management a été émaillé d’incidents et d’impairs ne militant pas à réaliser le rêve du Président Macky Sall de faire la Compagnie Air Sénégal, un champion à l’image de Ethiopian airlines, pour faire de Dakar un hub comme Addis Abeba l’est actuellement.
Le nouveau Directeur Général d’Air Sénégal , El Hadji Badara Fall est décrit comme un homme courtois, ancien pilote qui connaît bien le monde de l’aviation.
VIDEO
CE QU'IL FAUT CONDAMNER, C'EST L'USAGE DISPROPORTIONNÉ DE LA FORCE
L'analyste politique Pape Kabo réagit à la récente sortie polémique d'Ousmane Sonko sur la Casamance et dénonce des propos sortis de leur contexte
L'analyste politique Pape Kabo réagit à la récente sortie polémique d'Ousmane Sonko sur la Casamance et dénonce des propos sortis de leur contexte. "Pourquoi fait-on le choix délibéré de tirer à balles rélles sur les populations en Casamance", s'est-il interrogé.
PAR Magaye Gaye
CEDEAO : IL FAUT DISSUADER LES CHEFS D'ÉTAT D'ENFREINDRE LES RÈGLES
Si la Cedeao a levé ses sanctions contre le Mali, elle reste confrontée à deux problèmes de fond : son incapacité à appliquer des mesures dissuasives et, surtout, la persistance de risques de conflits liés aux « troisièmes mandats »
Jeune Afrique |
Magaye Gaye |
Publication 12/07/2022
L’inefficacité des mesures économiques coercitives et l’inopportunité d’user de la solution militaire face à des peuples déterminés devraient amener les dirigeants ouest-africains à réfléchir à des alternatives crédibles. Deux constats préalables : d’abord, l’être humain est naturellement accro au pouvoir. Il doit être encadré pour que son appétit de domination ne vienne pas troubler l’ordre public.
Ensuite, tout peuple aspire à l’alternance, les dirigeants étant, au fil du temps, en proie à l’usure naturelle du pouvoir et à un contexte mondial de plus en plus difficile. Au regard de ces facteurs, quoi de plus normal et logique que le peuple veuille, dans le cadre de la recherche de son bien-être, expérimenter d’autres solutions avec de nouvelles équipes.
Aspirations populaires
Il en ressort que les recherches frénétiques de troisième mandat et les situations mécaniques de non alternance observées notamment au Togo constituent des anomalies. La Cedeao, telle qu’organisée en ce moment, est peu démocratique et loin des aspirations populaires. Les décisions de la cour de justice de l’organisation ne sont pas souvent appliquées lorsqu’elles vont à l’encontre des pouvoirs en place. Oui, il faut réorganiser et réformer.
Le schéma organisationnel de la Cedeao devrait être renforcé, tant dans sa structuration que dans ses règles de fonctionnement et dans ses méthodes. Il existe aujourd’hui un conflit d’intérêt manifeste dans les problématiques concernant les chefs d’État, principaux concernés qui, en fin de compte, prennent parfois à huis clos des décisions qui doivent ne s’appliquer qu’à eux.
La solution majeure est politique. Elle a trait à la capacité de l’organisation d’imposer à ses dirigeants des règles claires et contraignantes sur l’impossibilité pour tout chef d’État en exercice de faire plus de deux mandats. C’est une pratique de bonne gouvernance expérimentée avec satisfaction dans les pays développés.
Au sujet des réformes, il convient de modifier les règles de consensus actuellement en vigueur pour aller vers un vote majoritaire, quitte à voir un certain nombre de pays quitter le navire. Mieux vaut bâtir un projet d’intégration avec des pays partageant un idéal de démocratie et de paix, même s’ils sont en petit nombre, plutôt que d’avoir des incohérences politiques qui empêchent de progresser qualitativement.
Complaisance coupable
Il faut aussi trouver de nouveaux types de sanctions exemplaires, dissuasives et ciblées à l’encontre des chefs d’État peu disposés à respecter les règles communes. La Cedeao devrait éviter d’être complaisante à l’égard de ceux-ci. Par ailleurs, l’organisation devrait trouver des solutions pertinentes à la problématique de la reconversion des chefs d’État sortis par la grande porte, en leur offrant des garanties de protection et de statut honorable.
JE NE VOIS PAS EN QUOI SONKO SERAIT PLUS CASAMANÇAIS QUE QUICONQUE D'ENTRE NOUS
La tête de liste nationale de la coalition Benno Bokk Yaakaar, Aminata Touré, invite les acteurs à cultiver la paix et à ne pas verser dans des débats identitaires
La tête de liste nationale de la coalition Benno Bokk Yaakaar, Mme Aminata Touré et sa délégation se sont rendus le lundi à Touba pour lancer officiellement leur campagne en perspective des élections législatives. Devant le Khalif général des Mourides, Aminata Touré invite les acteurs à cultiver la paix et à ne pas verser dans des débats fractionnistes qui selon elle sont dangereux pour notre pays, répondant en même temps Ousmane Sonko : « Nous sommes venus démarrer la campagne à Mbacké. Nous avons apporté le ziar du Président au Khalife qui nous a donné des conseils… des conseils pour que dans toutes nos actions nous préservions la paix. Nous invitons tous les candidats à ne pas glisser dans le débat de l’ethnicisme, dans des terrains dangereux pour l’unité nationale. Quand on dit que le Président Macky Sall n’aime pas tel ou tel endroit, alors qu’en Casamance, les investissements qui y sont faits, on ne les a faits dans aucune région à part Dakar… »
Sur ce point, elle insistera pour préciser qu’en terme de réalisations, cette partie du pays n’a rien à envier aux autres localités du Sénégal, notamment avec la construction de 08 ponts.
Mimi Touré, toujours sur ce chapitre, d’inviter Ousmane Sonko à tourner sa langue avec de parler. « Nous devons éviter les dérapages et donner exemple aux plus jeunes. Nous devons servir d’exemple. Les élections vont passer et le Sénégal va demeurer (…). Sonko qui n’arrête pas ressasser… La Casamance ne lui appartient pas. Je ne vois pas pourquoi il serait plus Casamançais que quiconque d’entre nous ! » Elle invitera les politiques à parler plutôt de programmes bénéfiques pour les populations.
BASKET, CES REVELATIONS QUI ATTENDENT TOUJOURS DES REPONSES
Dans son communiqué au vitriol, Boniface Ndong a fait des révélations assez surprenantes qui interpellent le président de la Fédération de basket, mais aussi le ministre des Sports.
Dans son communiqué au vitriol, Boniface Ndong a fait des révélations assez surprenantes qui interpellent le président de la Fédération de basket, mais aussi le ministre des Sports.
Face aux attaques frontales de Boniface Ndong, le président de la Fédération sénégalaise de basket a essayé de «noyer le poisson» en insistant sur le dîner offert aux Lions de retour d’Egypte. Une manière pour le patron du basket sénégalais de banaliser le malaise qui a fini de gagner la Tanière au sortir de l’échec d’Alexan¬drie.
Mais Me Ndiaye, qui a tenté de justifier le limogeage de Boniface Ndong, est toujours attendu sur les interpellations de l’ex-coach des Lions qui a fait des révélations assez graves et surprenantes.
D’abord concernant l’absence d’un préparateur physique à Alexandrie, Boniface révèle : «Après le match contre l’Egypte, Tapha Gaye me dit que l’équipe s’est mal échauffée. Pourtant la Fédération préfère emmener cinq délégués fédéraux qui sont en vacances, logés et nourris avec primes, au lieu d’un préparateur physique.»
L’absence d’un élément aussi important au sein du staff technique, à la place de «vacanciers», a de quoi surprendre. D’ailleurs sur les 9 conditions approuvées (mais pas signées) par les Lions, lors de leur rencontre secrète à Alexandrie, il y a celle concernant justement la présence exigée «d’un préparateur physique pour chaque regroupement».
Un staff sans préparateur physique ni assistant-vidéo
D’où ces questions qui reviennent au rebond : où est le préparateur physique des Lions qui exigent dorénavant sa présence ? Pourquoi il n’était pas à Alexandrie ? Le Sénégal a-t-il pris la mauvaise habitude de voyager sans préparateur physique ? Comment expliquer la présence de ces 5 délégués fédéraux pour seulement trois jours de compétition ? Me Babacar Ndiaye et son Dtn, Tapha Gaye, ont sûrement la réponse.
L’ex-coach des Lions a aussi lancé une grosse pierre dans le jardin du Dtn. «Moustapha Gaye ne s’y connais pas en programme-vidéo. Il faut arrêter de vous cacher sous votre médiocrité. Je comprends que les entraîneurs locaux manquent de moyens pour travailler mais la même règle ne peut plus s’appliquer à la sélection nationale. Je me rappelle toujours l’appel téléphonique de Porfirio me disant que ses assistants sénégalais ne savaient pas faire de «scouting». Ce que je lui avais dit.»
Toujours dans son «communiqué-dunk», Boniface a fait aussi une autre révélation. Et cette fois-ci ça concerne le meneur des Lions, Henry Pierria. «Le président Babacar Ndiaye, par le biais de Assane Badji, m’a remis l’argent de l’Afrobasket 2021 qu’il avait refusé de payer à Henry Pierria», informe-t-il.
Que s’est-il passé ? Pourquoi la prime de 5000 euros du meneur américain a été bloquée depuis un an ? On attend là aussi des éclairages du président de la Fédé. D’ailleurs les Lions en avait fait une exigence avant que Me Ndiaye ne se décide à libérer enfin ladite somme.
Ces longs périples qui rappellent l’odyssée des Jo de Rio 2016
Concernant maintenant le choix de l’itinéraire sur la route d’Egypte, il y a certaines bizarreries. Et là c’est le ministre des Sports qui est interpellé à ce trajet. En effet, beaucoup d’observateurs s’étonnent du choix de l’escale d’Istanbul, en Turquie. Et là aussi, les Lions ont émis des doléances dans ce sens en insistant que l’on «envoie les billets d’avion des joueurs et du staff au moins un mois avant le début de chaque regroupement ou compétition». De même, les coéquipiers de Gorgui Sy Dieng ne veulent plus de «billets d’avion avec plus de deux escales…».
Accroché par Le Quotidien, un chef d’Agence de voyages se dit surpris et explique. «Si tout était sérieusement planifié, ils auraient dû étudier les options, via Paris ou via Casablanca ou via Tunis ou Alger.
En l’occurrence, choisir l’option la plus courte pour permettre à l’équipe d’arriver au moins 3 à 4 jours avant le début de la compétition. Mais encore une fois, cela suppose avoir une réelle stratégie dès le départ. Tout est une question de planification», argumente notre interlocuteur. Qui s’étonne qu’on attende «le dernier moment pour acheter des billets (plus chers) alors que tout le monde connaissait le programme des Lions des mois avant».
Et d’ailleurs ce trajet nous rappelle celui des Jeux Olympi¬ques de Rio 2016, où pour aller au Brésil, la délégation sénégalaise a fait le tour de l’Afrique. En passant par Bamako, Addis-Abeba, Luanda, pour enfin rallier Rio. Soit au total 23 heures de vol.
Et pour cette fois-ci, ce sont les Lions du basket qui ont eu leur dose
PAPE SECK S’EVADE DU PAVILLON SPECIAL
Agent de la «Force spéciale», qui devait semer le chaos dans la capitale, selon l’enquête de la Su, Pape M. Seck s’est évadé hier du Pavillon spécial confirmant les soupçons sur ses aptitudes subversives.
Agent de la «Force spéciale», qui devait semer le chaos dans la capitale, selon l’enquête de la Su, Pape M. Seck s’est évadé hier du Pavillon spécial confirmant les soupçons sur ses aptitudes subversives.
Membre de la «Force spéciale», qui devrait saboter plusieurs installations vitales du pays en marge d’une manifestation de Yaw, Pape Mamadou Seck s’est évadé dans la nuit du 9 au 10 juillet du Pavillon spécial de l’hôpital Aristide Le Dantec où il était interné. Depuis les enquêtes préliminaires, il était suivi par le corps médical. Selon la Direction de l’administration pénitentiaire (Dap), il fait évidemment «l’objet d’un avis de recherche et d’arrestation suite à son évasion».
A travers cet acte, Pape M. Seck, placé sous mandat de dépôt le 29 juin dernier, vient d’aggraver les accusations qui pèsent sur lui. Il avait été écroué par le juge d’instruction du deuxième cabinet, en même temps que 9 autres présumés complices, pour les délits de complot contre l’autorité de l’Etat, actes de nature à occasionner des troubles politiques graves, association de malfaiteurs en vue d’organiser des bandes en leur fournissant des armes, munitions, dans le but de s’attaquer à la force publique, détention et transport de produits et substances incendiaires en vue de compromettre la sécurité publique et détention illégale d’arme à feu.
D’après les éléments de l’enquête de la Sûreté urbaine, le 17 juin dernier, lors de la manifestation interdite de Yewwi askan wi contre l’invalidation de la liste nationale titulaire aux Législatives de cette coalition, ils voulaient en profiter pour mener des actions contre l’Etat. L’objectif était de saboter des centrales électriques, le Train express régional (Ter), d’assassiner des personnalités politiques, de la Société civile, de s’en prendre aux intérêts français, selon toujours les investigations de la police.
Et le poste électrique de la Société nationale d’électricité, situé à la sortie 10 de l’Autoroute à péage, a été visé par commando de la «Force spéciale» dont plusieurs éléments ont été interpellés en prélude à la manifestation interdite de Yaw en mi-juin. L’objectif était de «créer une panne électrique dans le secteur», après avoir jeté un cocktail molotov à l’intérieur du poste. Mais, l’explosion n’a pas eu l’effet escompté du fait d’une faible détonation.